Kitsch, alias « kitsch ». Beaucoup ont entendu plus d’une fois cette définition, qui s’applique principalement au style d’intérieur ou aux meubles. Je propose de comprendre ce qui se cache derrière le kitsch, comment le distinguer et comment l'utiliser, et en quoi le simple hackwork diffère du style de design commun.
De nos jours, le kitsch se retrouve partout : sur scène, sur les podiums, dans les films et même dans les rues de la ville. Souvenez-vous de Lady Gaga et de son style. Glamour, paillettes, incompatibilité frappante de couleurs et d'objets, tenues flashy et ringardes et même maquillage, rien de plus que du kitsch. La haute couture n’hésite pas non plus à se tourner vers le mauvais goût. Par exemple, John Galliano utilise le kitsch dans ses spectacles, démontrant les plus hautes acrobaties aériennes en utilisant la vulgarité dans la mode.
Le kitsch en tant que phénomène s'oppose à l'art noble, aristocratique et coûteux. Dans le livre de Clement Greenberg « Avant-garde et kitsch », ce concept s'est considérablement élargi et a commencé à inclure la publicité, la littérature « bon marché », la musique et les films. Il écrit : « …simultanément à l’émergence de l’avant-garde dans l’Occident industriel, un deuxième phénomène culturel est apparu, le même auquel les Allemands ont donné le merveilleux nom de « kitsch » : l’art commercial et la littérature destinés aux masses. , avec leur colorisme inhérent, couvertures de magazines, illustrations, publicités, matériel de lecture, bandes dessinées, musique pop, danse sur des enregistrements, films hollywoodiens, etc. et ainsi de suite.".
Parallèlement au développement du postmodernisme, le kitsch prend la forme d'un mouvement créatif. Il est exalté pour son ouverture d'esprit et il trouve un champ d'épanouissement au sein de l'avant-garde. Les objets kitsch ont commencé à être utilisés dans les intérieurs pour donner un effet spécial précisément en raison de leur mauvais goût. L'outrance, le luxe imaginaire et le déni d'autorité sont les principaux atouts du kitsch.
Caractéristiques stylistiques
1. Détachement, séparation des objets de leur environnement naturel.
2. Vulgarité. Grandiloquence. Banalité. Fausseté. Si, en regardant un objet, vous voulez vous exprimer avec de tels mots, alors vous regardez probablement du kitsch.
3. Mélange brut et délibéré de différents styles.
4. Mélange de couleurs fort.
5. Décor excessif.
5. Souvent une fausse ou une simple imitation d’œuvres d’art.
Les objets ne naissent pas « kitsch », mais deviennent
De nombreux objets en voie d’évolution de la culture et de la société sont devenus kitsch. Un exemple est le presse-agrumes Juicy Salif de Philip Starck. Créé en 1990, il est devenu un classique du design. Le trépied en aluminium a gagné en popularité si rapidement qu'on le retrouve dans tous les établissements de mode et dans tous les articles sur le style d'intérieur. Mais peu de gens l’ont réellement utilisé aux fins prévues, et s’ils l’ont fait, ce n’est pas plus de deux fois. Étant un objet peu pratique, Juicy Salif est devenu une simple décoration pour le comptoir de la cuisine et a acquis le statut de kitsch.
Outil commercial
Aujourd'hui, le kitsch est devenu un bon outil commercial dans les médias, l'art et le design, devenant un phénomène original et attirant l'attention de tous. Autrement dit, il ne copie pas les échantillons des années passées et ne les banalise pas, mais crée quelque chose de nouveau.
Le kitsch est une ironie de soi et un exemple frappant de la façon dont le phénomène de distribution massive de copies bon marché est devenu un exemple de conception habile, mettant l'accent sur le statut des consommateurs eux-mêmes.
Et pour que vous puissiez mieux distinguer le kitsch des autres designs, voici quelques exemples de sa manifestation dans différents domaines :
Du mauvais goût de masse aux tendances de la mode
Il est généralement admis que le mot vient de l'allemand « kitsch », qui signifie vulgarité, mauvais goût, hackwork. En conséquence, les objets vulgaires et non fonctionnels de la culture de masse qui avaient une signification statutaire et qui étaient produits en masse peuvent être classés comme kitsch. Mais en même temps, ils constituent des exemples de design attrayants et sont admirés par un grand nombre de personnes.
Le kitsch s’est largement répandu dans les années 1950. Ensuite, ils ont commencé à produire des produits en plastique « indésirables » qui copiaient des échantillons de conception « haut de gamme » inaccessibles au consommateur moyen. Entre autres choses, la popularité du kitsch pourrait s’expliquer par le manque de goût personnel de certaines personnes. Il est facile de cacher un sens esthétique sous-développé derrière le kitsch, remplissant la maison de choses dont chacune est colorée et exige avec insistance une attention particulière.
L'extravagance s'harmonise avec le mauvais goût pur et simple, une combinaison d'exotisme et de nihilisme, des couleurs vives et l'intensité des formes extérieures. C'est ainsi que l'on peut caractériser le style kitsch - l'un des plus jeunes et des plus brillants. Comment créer un intérieur dans ce style ? Quels éléments de décoration peuvent être utilisés ? Que faut-il pour créer un look kitsch à la mode ?
Origine du style
L’étymologie du mot « kitsch » est assez controversée. Il existe au moins trois versions de son origine. Selon le premier, ce mot viendrait du jargon musical allemand : kitsch - "piratage". La deuxième option est l'apparition du nom « kitsch » du verbe allemand verkitschen , signifiant « rendre moins cher ». Une autre version - origine de l'anglais pour la cuisine - « pour la cuisine », ce qui signifiait des objets insipides qui n'avaient pas leur place dans une « pièce décente ».
Quoi qu’il en soit, le mot « kitsch » a des connotations négatives. Par conséquent, il est courant de l’utiliser à l’opposé d’une bonne conception.
Histoire du style kitsch
Les opinions divergent également sur la date à laquelle le style kitsch a été introduit à l'intérieur des maisons. Certains designers affirment que cela s'est produit à la fin XIXème siècle, d'autres pensent que ce style n'est entré dans les maisons que dans la première moitié XX siècle. À propos, il existe une opinion selon laquelle le kitsch a toujours existé et il est donc erroné de le limiter à un laps de temps.
Itinéraires kitsch
Les experts divisent ce style excentrique en trois domaines principaux :
1. Lumpen kitsch. Cette direction est apparue grâce à la pauvreté ! La tristesse de ces pièces est diluée avec des couleurs vives, des nuances riches et des accessoires inhabituels. En vedette : des couleurs acides, des graffitis, des panneaux de signalisation et même des cabines téléphoniques !
2. Kitsch pseudo-luxueux : une combinaison de richesse et de manque de goût. Les idées incroyables des nouveaux riches trouvent leur incarnation dans cette option de conception. Une pièce kitsch pourrait combiner des colonnes grecques peintes de couleurs néon, des moulures dorées et des chaises en plastique.
3. Kitsch du designer : une parodie compétente du style. Seuls les designers professionnels peuvent créer du kitsch dans une maison, un simple coup d'œil montrera clairement que cela ridiculise des caractéristiques spécifiques du style. L'essentiel est de ne pas l'amener à l'absurdité.
Caractéristiques principales
Les principales caractéristiques de ce style qui le distinguent des autres tendances sont la vulgarité, les matériaux bon marché, les meubles bon marché et les objets rétro. On peut dire que le kitsch est un mélange de classiques, de futurisme et de country. Les éléments décoratifs doivent être sélectionnés de manière à choquer et à exprimer la position du propriétaire et son attitude face à la vie.
Le style permet de combiner des matériaux de finition complètement différents : velours et pièces en plastique, fourrure et chrome cohabitent dans cet espace. En même temps, tous les éléments du style sont des parodies insipides des classiques, capables de produire un effet momentané.
À qui convient-il ?
Le style kitsch se distingue par l'extravagance et convient donc aux personnes courageuses qui sortent des sentiers battus. D'autres ne pourront tout simplement pas vivre dans un intérieur aussi lumineux et inhabituel. En choisissant le kitsch, une personne nie les classiques, lui préférant le postmodernisme. Les originaux qui aiment choquer le public en sont capables.
Plafond
Lorsqu'on décore une maison dans le style kitsch, il est important de se rappeler une règle de base : ici, la liberté totale et le rejet de toutes les règles s'appliquent ! L'option idéale pour un tel intérieur est un plafond suspendu. Cette solution rendra la pièce plus volumineuse. Le choix de la couleur dépend uniquement de l’envolée du créateur. Violet ou vert, bleu ou rouge - l'atmosphère de ce style permet des expériences vibrantes. Vous pouvez diluer les couleurs vives en utilisant l'impression photo. Une variété d'amulettes, d'attrape-rêves et de pendentifs à fixer au plafond contribueront à apporter encore plus de couleur à l'intérieur.
Des murs
Le style kitsch dans la décoration intérieure offre des options très extravagantes pour les murs. Ils peuvent être recouverts de stratifié, recouverts de carreaux lumineux aux motifs abstraits ou peints de graffitis. Autre décision audacieuse : une combinaison d'incongrus : papiers peints et panneaux muraux de type classique, mosaïques fantaisie et 3 D -papier peint, paillettes et plastique.
Sol
Bois et céramique, marbre et linoléum - il n'y a aucune restriction en matière de revêtement ! Le sol peut être constitué d'un seul matériau ou combiner harmonieusement des îlots de différents revêtements. Pour le style kitsch, l'imitation de planches non rabotées, qui regorgent d'ornements extravagants, convient. Le tapis joue un rôle particulier dans une telle pièce : il doit simplement être aussi lumineux et grand que possible. La présence de poils longs est également importante : des oreillers peuvent être disposés sur un tel tapis.
Spectre de couleurs
Les couleurs de base dans lesquelles le kitsch peut être créé sont assez agressives : vert clair, rose, rouge, violet. De plus, vous pouvez utiliser les combinaisons les plus ridicules. Par exemple, le citron associé au vert brillant, le bleu mat au violet brillant. Plus le contraste est fort, mieux c'est ! Il n'y a aucune restriction ici. Et pour créer du kitsch, il vous faudra de la dorure : elle peut être utilisée en n'importe quelle quantité.
Fenêtres et portes
Les fenêtres gothiques sont parfaites pour le style kitsch. Il est préférable d'utiliser une combinaison de rideaux de velours luxueux avec des stores lumineux. Il est recommandé de placer des plantes artificielles sur les rebords des fenêtres. Les portes les plus simples feront l'affaire : pour rehausser le style, il suffit de les décorer de reproductions de tableaux ou de les peindre de graffitis.
Meubles
Le design kitsch est une parodie non seulement d’une belle vie, mais aussi d’une pauvreté criante. L'intérieur comprend des meubles provenant d'une décharge, des rideaux en polyéthylène et des cloisons faites à la main (par exemple à partir de chutes de tuyaux en plastique).
Il se distingue par le kitsch et la présence de meubles clairs. La surface sombre des murs sera diluée avec des chaises roses, orange et vertes et des armoires dans toutes les nuances de l'arc-en-ciel. Pour une pièce lumineuse, des meubles aux riches nuances sombres sont idéaux : marais, marron ou bleu foncé.
Si nous parlons de matériaux, il est préférable de ne pas utiliser de meubles en bois à l'intérieur d'un appartement ou d'une maison - ils conviennent mieux à un café. Dans le salon ou la chambre des enfants, utilisez des tables en plastique transparent. Vous pouvez les décorer avec des vases colorés avec des fleurs artificielles. Il s'intégrera parfaitement à celui-ci à l'imitation dorure. À propos, il doit être non seulement inhabituel, mais aussi aussi fonctionnel que possible. Autre particularité : les objets doivent être de tailles différentes. Une table en verre et le vieux buffet de grand-mère peuvent cohabiter dans une même pièce.
Éclairage
Il n’y a pas d’unité dans le kitsch. Il est préférable de combiner plusieurs sources - des lustres classiques, des appliques ou même des bougies en candélabre peuvent être placés à côté des lanternes en papier. Il est important que la lumière soit suffisamment brillante – chaque détail doit être clairement visible.
Accessoires
Le style kitsch prévoit un excès d'éléments romantiques : peluches, nœuds, volants en guipure, fleurs artificielles sont acceptables. En général, il devrait y avoir autant de décoration que possible ! Parmi les éléments caractéristiques du kitsch figurent des peintures colorées, des vases flashy et insipides et des lampadaires multicolores. La palette de couleurs n'est pas l'essentiel ici : le but du kitsch est la disharmonie. Un appartement de style kitsch est conçu pour créer l’effet d’une maison luxueuse. À cette fin, des tapis colorés sur les murs, des lustres en cristal, des pseudo-colonnes dorées en mousse plastique, des fontaines domestiques et des vases au sol massifs sont utilisés.
Une attention particulière doit être portée au tapis : il doit être grand, doux et le plus brillant possible. Il est préférable d'acheter un produit qui a plusieurs couleurs, car il s'intégrera dans absolument n'importe quelle pièce, tout en donnant aux meubles et accessoires un look complètement différent. Il est également important de noter que le tapis doit avoir un poil long, car les enfants y jouent souvent ou les adultes s'y assoient (d'ailleurs, de petits oreillers sont placés sur le sol à cet effet).
Style kitsch dans les vêtements
Pour les amateurs de solutions lumineuses et extraordinaires, une image dans ce style provocateur sera parfaite. Tout comme en design, il faut ici combiner ce qui, à première vue, ne peut l'être. Lors de la création d’un tel look, le mauvais goût doit devenir un choix conscient. Le kitsch est devenu à la mode au début du siècle dernier, mais son apogée se situe dans les années 70-90. Quelle fashionista ne portait pas de leggings serrés acides, de hauts à paillettes et de minijupes audacieuses à l'époque ? Aujourd'hui, le kitsch s'est un peu ralenti, mais permet toujours à des filles extraordinaires de montrer leur individualité !
Kitsch dans l'art (parfois aussi kitsch, de lui. Kitsch - hack, mauvais goût, pas cher) est une direction caractérisée par l'utilisation d'images issues de la culture de masse, l'accent mis sur les préférences des consommateurs et le désir de créer un effet externe, sans aucun contenu interne.
Historiquement, le terme kitsch a été utilisé pour la première fois dans les années 60 du 19e siècle en Allemagne. C'était le nom donné à de nombreux bibelots vendus au marché de l'art de Munich et qui étaient principalement achetés par les nouveaux riches, qui aspiraient à faire partie de l'élite de la société, mais n'avaient aucune connaissance du grand art ni les moyens de le faire. acheter des tableaux coûteux. Très vite, le terme s'est répandu dans toute l'Europe et a commencé à être utilisé non seulement pour désigner divers types de bibelots, mais également pour ce qu'on appelle. la « peinture de salon », la photographie (surtout à caractère érotique) et tout ce qui faisait plaisir à la modeste bourgeoisie et était donc activement acheté par elle.
Les tentatives visant à considérer le kitsch comme un phénomène culturel unique ont commencé dès le XXe siècle. Ici, tout d’abord, il faut prêter attention à l’article de Clement Greenberg, écrit en 1939. Dans cet article, Greenberg ne définit pas seulement le kitsch comme « l’art commercial et la littérature destinés aux masses, avec leurs couleurs inhérentes, couvertures de magazines, illustrations, publicités, lectures, bandes dessinées, musique pop, danse sur des enregistrements sonores, films hollywoodiens, etc. », mais tente également de trouver les origines de ce phénomène, expliquant sa popularité avec l'urbanisation et l'augmentation du niveau d'alphabétisation de la population : « Les paysans qui se sont déplacés vers les grandes villes et sont devenus prolétaires ou petits-bourgeois, au nom de l'augmentation leur propre efficacité, ont appris à lire et à écrire, mais n'ont pas trouvé les loisirs et le confort nécessaires pour profiter de la culture urbaine traditionnelle. Perdant cependant le goût de la culture populaire, dont la base était la campagne et la vie rurale, et en même temps confrontées à une nouvelle expérience sociale - l'ennui, les nouvelles masses urbaines commencèrent à faire pression sur la société, exigeant qu'elles soient dotés d’une vie culturelle convenable. Afin de satisfaire la demande du nouveau marché, un nouveau produit a été inventé - un ersatz de culture, kitsch, destiné à ceux qui, tout en restant indifférents et insensibles aux valeurs de la culture authentique, éprouvaient encore une faim spirituelle, aspiraient à la distraction que seule la culture peut apporter d'une certaine manière. »
En ce qui concerne l'art contemporain, le mot kitsch continue d'être utilisé dans un sens plutôt négatif. C'est ainsi qu'ils caractérisent des œuvres dont ils veulent dire que l'artiste cherche simplement à créer une image choquante sans aucune idée cachée, que le but de telle ou telle œuvre d'art est de faire scandale pour le scandale ou de choquer le public par la vulgarité et la vulgarité de la forme. Dans ce cas, ce que l’on entend le plus souvent, c’est qu’il n’y a rien de kitsch à part l’enveloppe extérieure.
Il convient de noter que les artistes dont les œuvres sont classées comme kitsch sont rarement d'accord avec une telle évaluation. Par exemple, Jeff Koons, surnommé le « roi du kitsch », ne s’est jamais appelé ainsi. Cependant, son style caractéristique - des sculptures unicolores et lumineuses en forme de jouets gonflables et vides à l'intérieur - peut être interprété comme une illustration sur le thème du kitsch et des goûts de la société de consommation en général, ce qui donne à son travail un certain sens inhabituel. pour le kitsch en tant que tel. D'autre part, étant l'un des artistes les plus riches du monde, Koons s'adapte clairement aux goûts du consommateur et choque souvent précisément par la banalité et la vulgarité de ses œuvres, et parmi les images qu'il utilise il y a des chats, des chiens, les scènes pornographiques et tout ce qui est ainsi ou non peuvent être attribués aux tendances de la société moderne.
Au Royaume-Uni, le terme kitsch est souvent appliqué au travail du groupe Young British Artists et en particulier au travail de l'un de leurs représentants, Tracey Emin, qui a acquis une grande renommée après être apparu ivre à la télévision nationale et a ensuite été nominé pour un prix. Turner Prize en tant qu'auteur. Installation « My Bed » (L'œuvre représentait le lit de l'artiste avec des taches jaunes sur les draps, des préservatifs, des paquets de cigarettes vides et des culottes avec des taches menstruelles).
Kitsch(Allemand : Kitsch), kitsch est un terme désignant l'un des phénomènes de la culture de masse, synonyme de pseudo-art, dans lequel l'attention principale est portée à l'extravagance de l'apparence et à l'éclat de ses éléments. Il est devenu particulièrement répandu dans diverses formes de décoration domestique standardisée. En tant qu'élément de la culture de masse, c'est le point d'écart maximal par rapport aux valeurs esthétiques élémentaires et, en même temps, l'une des manifestations les plus agressives des tendances de primitivisation et de vulgarisation de l'art populaire.
Parce que le mot a été utilisé en réponse au grand volume d'œuvres artistiques apparues au XIXe siècle dans lesquelles les qualités esthétiques étaient confondues avec une sentimentalité exagérée ou un mélodrame, le kitsch est plus étroitement associé à l'art sentimental, écoeurant ou maudlin, mais le mot peut être appliqué à un sujet d'art de toute nature défectueux pour des raisons similaires. Qu'il soit sentimental, tape-à-l'œil, pompeux ou créatif, le kitsch est appelé une pitrerie qui imite l'apparence de l'art. On dit souvent que le kitsch repose uniquement sur la répétition de conventions et de modèles et qu’il lui manque la créativité et l’authenticité démontrées par le véritable art. Le kitsch est mécanique et fonctionne selon des formules. Le kitsch est une expérience de substitution et de faux sentiments. Le kitsch change selon le style, mais reste toujours égal à lui-même. Le kitsch est l'incarnation de tout ce qui n'est pas essentiel dans la vie moderne" Clément Greenberg, "Avant-garde et Kitsch", 1939
« Le kitsch est le déni absolu de la merde au sens propre et figuré du terme ; le kitsch exclut de son champ de vision tout ce qui est intrinsèquement inacceptable dans l'existence humaine. » Milan Kundera, « L'insoutenable légèreté de l'être », 1984 (traduit par Nina Shulgina)
« Le kitsch est une forme d'expression passionnée à tous les niveaux, pas un serviteur d'idées. Et en même temps, cela est lié à la fois à la religion et à la vérité. Dans le kitsch, l'artisanat est le critère décisif de qualité... Le kitsch sert la vie elle-même et séduit l'individu. " Odd Nerdrum, " Kitsch - Hard Choices ", 1998 Le kitsch est un produit de la révolution industrielle qui a urbanisé les masses d'Europe occidentale. et l'Amérique et a créé ce qu'on appelle l'alphabétisation universelle.
Jusqu’alors, le seul marché de la culture formelle, distinct de la culture populaire, était celui de ceux qui, outre la capacité de lire et d’écrire, pouvaient disposer des loisirs et du confort qui vont toujours de pair avec une certaine culture. Et cela, jusqu’à un certain moment dans le passé, était inextricablement lié à l’alphabétisation. Mais avec l'avènement de l'alphabétisation universelle, la capacité de lire et d'écrire est devenue une compétence non essentielle, un peu comme la capacité de conduire une voiture, et a cessé de servir de caractéristique distinguant les inclinations culturelles de l'individu, puisqu'elle n'était plus n'est plus la conséquence exclusive du goût raffiné.
Les paysans qui se sont installés dans les grandes villes en tant que prolétaires et petits bourgeois ont appris à lire et à écrire pour accroître leur propre efficacité, mais n'ont pas acquis les loisirs et le confort nécessaires pour profiter de la culture urbaine traditionnelle. Perdant cependant le goût de la culture populaire, dont la base était la campagne et la vie rurale, et découvrant en même temps une nouvelle capacité à s'ennuyer, les nouvelles masses urbaines commencèrent à faire pression sur la société, exigeant qu'elles soient doté d'une récolte unique propre à la consommation. Afin de satisfaire la demande du nouveau marché, un nouveau produit a été inventé - un ersatz de culture, kitsch, destiné à ceux qui, tout en restant indifférents et insensibles aux valeurs de la culture authentique, éprouvaient encore une faim spirituelle, aspiraient à la distraction que seule la culture peut apporter d'une certaine manière. Utilisant comme matières premières des simulacres dévalorisés, corrompus et académiques de la culture authentique, le kitsch accueille cette insensibilité et la cultive. Elle est la source des profits du kitsch. Le kitsch est mécanique et fonctionne selon des formules. Le kitsch est une expérience de substitution et de faux sentiments. Le kitsch change selon le style, mais reste toujours égal à lui-même. Le kitsch est l’incarnation de tout ce qui n’est pas essentiel dans la vie moderne. Le kitsch semble n’exiger de ses consommateurs que de l’argent ; cela ne demande même pas de temps à ses consommateurs.
Une condition préalable à l'existence du kitsch, condition sans laquelle le kitsch serait impossible, est la présence et l'accessibilité d'une tradition culturelle mature à proximité, des découvertes, des acquisitions et de la parfaite conscience de soi que le kitsch utilise à ses propres fins. Le kitsch emprunte à cette tradition culturelle des techniques, des astuces, des astuces, des règles de base, des thèmes, transforme tout cela en un certain système et écarte le reste. On pourrait dire que le kitsch puise son sang dans ce réservoir d’expériences accumulées. En effet, c’est précisément ce que l’on entend lorsqu’ils disent que l’art et la littérature de masse d’aujourd’hui étaient autrefois un art et une littérature audacieux et ésotériques. Bien sûr, ce n’est pas vrai. Cela signifie qu'après un temps suffisamment long, le nouveau est pillé : de nouvelles « dislocations » en sont extraites, qui sont ensuite diluées et servies de kitsch. De toute évidence, le kitsch est académique de part en part ; et à l’inverse, tout ce qui est académique est kitsch. Car ce qu’on appelle académique, en tant que tel, n’a plus d’existence indépendante, étant devenu un plastron féculent pour le kitsch. Les méthodes de production industrielles remplacent l’artisanat.
Parce que le kitsch peut être produit mécaniquement, il est devenu une partie intégrante de notre système de production de telle sorte que la culture authentique ne pourrait jamais, sauf en de rares occasions, être intégrée dans un système de production. Kitsch capitalise sur d'énormes investissements qui devraient rapporter des rendements proportionnés ; elle est également contrainte de se développer pour soutenir ses marchés. Bien que le kitsch soit, par essence, son propre vendeur, un énorme appareil de vente a néanmoins été créé pour lui, ce qui exerce une pression sur tous les membres de la société. Des pièges sont tendus même dans les coins qui, pour ainsi dire, sont l'apanage de la culture authentique. Aujourd’hui, dans un pays comme le nôtre, il ne suffit pas d’avoir une disposition à la vraie culture ; un homme doit avoir une véritable passion pour la vraie culture, qui lui donnera la force de résister aux contrefaçons qui l'entourent et qui le pressent dès le moment où il est en âge de regarder des images amusantes. Le kitsch est trompeur. Il comporte de nombreux niveaux différents, et certains de ces niveaux sont suffisamment élevés pour être dangereux pour le chercheur naïf de la vraie lumière. Un magazine comme le New Yorker, qui est fondamentalement du kitsch haut de gamme pour le commerce du luxe, transforme et dilue énormément de matériel d'avant-garde pour ses propres besoins. Ne pensez pas qu'un morceau de kitsch soit complètement dénué de valeur. De temps en temps, le kitsch produit quelque chose de digne, quelque chose qui a une véritable saveur nationale ; et ces exemples aléatoires et dispersés trompent les gens qui devraient mieux comprendre ce qui se passe.
Les énormes profits récoltés par le kitsch sont une source de tentation pour l'avant-garde elle-même, dont les représentants ne résistent pas toujours à cette tentation. Les écrivains et artistes en herbe, sous la pression du kitsch, modifient leur œuvre, voire se soumettent complètement au kitsch. Et puis il y a des cas limites déroutants, comme les livres du romancier populaire Simenon en France et Steinbeck aux États-Unis. Dans tous les cas, le résultat net est toujours préjudiciable à la véritable culture.
Le kitsch ne se limite pas aux villes dans lesquelles il est né, mais se répand dans les campagnes, balayant la culture populaire. Il ne fait pas preuve de kitsch et de respect des frontières géographiques et nationales-culturelles. Autre produit de masse du système industriel occidental, le kitsch fait une marche triomphale à travers le monde, dans un empire colonial après l'autre, effaçant les différences des cultures autochtones et privant ces cultures de leurs adhérents, de sorte que le kitsch est désormais devenu une culture universelle, la première culture universelle dans l’histoire. Aujourd'hui, les indigènes de Chine, comme les Indiens d'Amérique du Sud, les Indiens ou les Polynésiens, ont commencé à préférer les couvertures de magazines, les calendriers avec des filles et les gravures aux objets de leur propre art national. Comment expliquer cette virulence, la contagiosité du kitsch, son attrait irrésistible ? Naturellement, le kitsch fabriqué à la machine est moins cher que les produits indigènes fabriqués à la main, et cela est facilité par le prestige de l’Occident ; mais pourquoi le kitsch est-il tellement plus rentable comme produit d'exportation que Rembrandt ? Après tout, les deux peuvent être reproduits à moindre coût.
Dans son dernier article sur le cinéma soviétique, publié dans Partisan Review, Dwight MacDonald souligne qu'au cours des dix dernières années, le kitsch est devenu la culture dominante en Russie soviétique. MacDonald en rejette la faute sur le régime politique, qu'il condamne non seulement pour le fait que le kitsch est la culture officielle, mais aussi pour le fait que le kitsch est en fait devenu la culture dominante et la plus populaire. MacDonald cite le livre de Kurt London Les sept arts soviétiques : « Peut-être que l'attitude des masses envers les styles d'art ancien et nouveau dépend encore essentiellement de la nature de l'éducation qui leur est donnée par les États respectifs. » MacDonald poursuit cette réflexion : « Pourquoi, après tout, les paysans ignorants devraient-ils préférer Repin (le principal représentant du kitsch académique dans la peinture russe) plutôt que Picasso, dont la technique abstraite a au moins le même lien avec leur propre art populaire primitif ? Non, si Si les masses remplissent la Galerie Tretiakov (Musée d'art contemporain russe de Moscou - Kitsch), c'est principalement parce qu'elles ont été formées, programmées de telle manière qu'elles se détournent du « formalisme » et admirent le « réalisme socialiste ».
Tout d’abord, il ne s’agit pas de choisir entre simplement l’ancien et simplement le nouveau, comme semble le croire Londres, mais de choisir entre le mauvais, l’ancien modernisé et le vraiment nouveau. L'alternative à Picasso n'est pas Michel-Ange, mais le kitsch. Deuxièmement, ni dans la Russie arriérée, ni dans l’Occident avancé, les masses ne préfèrent le kitsch, pas simplement parce que leurs gouvernements les ont formées de cette façon. Là où les systèmes d’éducation publique prennent soin de mentionner l’art, les gens sont encouragés à respecter les maîtres anciens plutôt que le kitsch ; cependant, les gens continuent d'accrocher sur leurs murs des reproductions de peintures non pas de Rembrandt et de Michel-Ange, mais de Maxfield Parrish ou d'équivalents de ses œuvres. De plus, comme le souligne MacDonald lui-même, vers 1925, lorsque le régime soviétique encourageait le cinéma d’avant-garde, les masses russes continuaient à privilégier les films hollywoodiens. Non, le « façonnage » n’explique pas le pouvoir du kitsch.
Toutes les valeurs, en art et dans d’autres domaines, sont des valeurs humaines et relatives. Et pourtant, parmi la partie éclairée de l’humanité, depuis des siècles, il semble y avoir un accord général sur ce qu’est le bon et le mauvais art. Les goûts ont changé, mais ce changement n'a pas dépassé certaines limites ; les connaisseurs d'art moderne sont d'accord avec les Japonais qui vivaient au XVIIIe siècle et considéraient Hokusai comme l'un des plus grands artistes de cette époque ; nous sommes même d'accord avec les anciens Égyptiens que l'art des troisième et quatrième dynasties est le plus digne d'être choisi par la postérité comme modèle à imiter. On peut préférer Giotto à Raphaël, mais on ne nie pas pour autant que Raphaël fut l'un des meilleurs peintres de son temps. Il y avait un accord, et il repose, à mon avis, sur une différence très permanente entre les valeurs que l’on retrouve uniquement dans l’art, et les valeurs que l’on retrouve dans d’autres sphères. Grâce à la méthode rationalisée de la science et de l’industrie, le kitsch a pratiquement effacé cette distinction.
Voyons, par exemple, ce qui se passe lorsqu'un paysan russe ignorant comme celui évoqué par MacDonald, debout devant deux toiles, l'une de Picasso et l'autre de Repin, se trouve confronté à une hypothétique liberté de choix. Dans le premier tableau, ce paysan voit, par exemple, un jeu de lignes, de couleurs et d'espaces – un jeu qui représente une femme. Si nous acceptons l'hypothèse de MacDonald, dont j'ai tendance à douter de l'exactitude, alors la technique abstraite rappelle en partie au paysan les icônes laissées dans le village, et le paysan ressent une attirance pour le familier. On supposera même que le paysan a vaguement conscience de certaines des valeurs du grand art que les gens éclairés découvrent dans les œuvres de Picasso. Puis le paysan se tourne vers la toile de Repin et voit une scène de bataille. La méthode de l'artiste n'est pas si familière. Mais pour le paysan, cela n’a que très peu de sens, car il découvre soudain dans la toile de Repin quelque chose qui lui semble bien plus important que les valeurs qu’il a l’habitude de retrouver dans la peinture d’icônes ; et l'inconnu même de ce qui est découvert s'avère être l'une des sources de ces valeurs - reconnaissance vivante, émerveillement et sympathie. Dans la peinture de Repin, le paysan reconnaît et voit les objets comme il les reconnaît et les voit en dehors de la peinture. L'écart entre l'art et la vie disparaît, la nécessité d'accepter les conventions et de me dire que l'icône représente le Christ disparaît car, selon sa conception, elle représente le Christ, même si l'image iconographique ne me rappelle pas du tout une personne. Le fait que Repin puisse écrire de manière si réaliste que les identifications soient évidentes, instantanées et ne nécessitent aucun effort de la part du spectateur est merveilleux. Le paysan aime aussi la richesse des significations évidentes qu’il découvre dans le tableau : « ça raconte une histoire ». Comparées aux peintures de Repin, les peintures de Picasso sont si sobres et maigres. De plus, Repin élève la réalité et la rend dramatique : coucher de soleil, explosions d'obus, personnes qui courent et tombent. On ne parle plus de Picasso ou d'icônes. Repin est ce que veut le paysan, qui ne veut que Repin. Cependant, heureusement pour Repin, le paysan russe est protégé des produits du capitalisme américain – sinon il n'aurait pas résisté à la couverture du Saturday Evening Post créée par Norman Rockwell.
En fin de compte, nous pouvons dire qu'un spectateur cultivé et développé extrait de Picasso les mêmes valeurs qu'un paysan extrait des peintures de Repin, puisque ce dont le paysan jouit dans les peintures de Repin est, dans un certain sens, aussi l'art, mais à un niveau légèrement inférieur. niveau et les mêmes instincts motivent un paysan à regarder des tableaux qu'un spectateur cultivé à regarder des tableaux. Mais les valeurs finales qu’un spectateur culturellement développé reçoit des peintures de Picasso se trouvent à une seconde distance, suite à une réflexion sur les impressions directement laissées par les formes artistiques. Ce n’est qu’alors qu’apparaissent le reconnaissable, le miraculeux et l’empathie évocatrice. Ces propriétés sont présentes directement ou explicitement dans la peinture de Picasso, mais un spectateur suffisamment sensible pour réagir suffisamment aux qualités artistiques doit projeter ces propriétés dans la peinture de Picasso. Ces propriétés font référence à l'effet « réfléchissant ». En revanche, chez Repin, l'effet « réfléchissant » est déjà inclus dans les peintures et convient au plaisir du spectateur dépourvu de reflet. Là où Picasso peint les causes, Repin peint les conséquences. Repin digère l'art pour le spectateur et le soulage de l'effort, lui fournit un raccourci vers le plaisir, évitant ce qui est nécessairement difficile dans le véritable art. Repin (ou kitsch) est un art synthétique. On peut dire la même chose de la littérature kitsch : elle offre des expériences contrefaites à des personnes insensibles avec bien plus d’immédiateté que la littérature sérieuse ne peut espérer le faire. Et Eddie Guest et "Indian Love Lyrics" s'avèrent plus poétiques que T. S. Eliot et Shakespeare.
Explication des raisons et discussion - sur la page Wikipédia : Renommer/16 décembre 2011.
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Date de production : 16 décembre 2011.
Les nains de jardin sont souvent considérés comme kitsch.
Kitsch(Allemand) Kitsch- hack work, mauvais goût, « cheap »), kitsch- un terme désignant l'un des phénomènes de la culture de masse, synonyme de pseudo-art, dans lequel l'attention principale est portée à l'extravagance de l'apparence et à l'éclat de ses éléments. Il est devenu particulièrement répandu dans diverses formes de décoration domestique standardisée. En tant qu'élément de la culture de masse, c'est le point d'écart maximal par rapport aux valeurs esthétiques élémentaires et, en même temps, l'une des manifestations les plus agressives des tendances de primitivisation et de vulgarisation de l'art populaire.
Parce que le mot a été utilisé en réponse au grand volume d'œuvres artistiques apparues au XIXe siècle dans lesquelles les qualités esthétiques étaient confondues avec une sentimentalité exagérée ou un mélodrame, le kitsch est plus étroitement associé à l'art sentimental, écoeurant ou maudlin, mais le mot peut s'appliquer au sujet de l'art de toute nature défectueux pour des raisons similaires. Qu'il soit sentimental, tape-à-l'œil, pompeux ou créatif, le kitsch est appelé une pitrerie qui imite l'apparence de l'art. On dit souvent que le kitsch repose uniquement sur la répétition de conventions et de modèles et qu’il lui manque la créativité et l’authenticité démontrées par le véritable art.
Histoire
Bien que l'étymologie du mot ne soit pas déterminée de manière fiable, beaucoup pensent qu'il est né sur le marché de l'art de Munich dans les années 60 et 70 du 19e siècle pour désigner des peintures et des croquis bon marché et rapidement vendus et qu'il est né soit d'un anglais déformé . esquisser(« croquis », « étude »), ou comme abréviation de l'allemand. verkitschen- "vulgariser". Le kitsch faisait appel à la sensibilité brute de la bourgeoisie munichoise nouvellement enrichie, dont les membres, comme la plupart des nouveaux riches, croyaient pouvoir atteindre le statut d’élite culturelle enviée en imitant, même maladroitement, les caractéristiques les plus marquantes de leurs pratiques culturelles.
Le mot a fini par signifier « cuisiner (une œuvre d’art) à la hâte ». Le kitsch a commencé à être défini comme un objet de production de mauvaise qualité, esthétiquement appauvri, destiné plutôt à identifier le statut social nouvellement acquis du consommateur, plutôt qu'à éveiller un véritable sentiment esthétique. Le kitsch était considéré comme esthétiquement pauvre et moralement douteux, obligeant à sacrifier le côté esthétique de la vie, généralement, mais pas toujours, pour indiquer son statut social.
Citations
- « Le kitsch est mécanique et fonctionne selon des formules. Le kitsch est une expérience de substitution et de faux sentiments. Le kitsch change selon le style, mais reste toujours égal à lui-même. Le kitsch est l'incarnation de tout ce qui n'est pas essentiel dans la vie moderne" Clément Greenberg, "Avant-garde et kitsch", 1939
Liens externes
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2010.:Synonymes
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Grand dictionnaire encyclopédique Kitsch (allemand : Kitsch - bon marché, mauvais goût), production artistique de masse insipide. Dans l’industrie de l’art, il existe un deuxième genre. 19 – début 20ième siècle le kitsch s'est propagé sous forme d'imitations fabriquées en usine de produits uniques. Depuis les années 1960...
Encyclopédie des arts CUISINE, CUISINE [allemand] Astuce kitsch, mauvais goût] œuvre insipide et bon marché (par exemple, un tableau, un roman, un film). Le terme est né au début du 20e siècle. dans les cercles des artistes munichois. Dictionnaire de mots étrangers. Komlev N.G., 2006. kitsch a, pl. Non M. (…
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L'accentuation des mots russes M. ; = kitsch Œuvres de culture de masse, conçues pour des goûts peu exigeants, caractérisées par une forme lumineuse et accrocheuse et un contenu primitif. Dictionnaire explicatif d'Éphraïm. T.F. Efremova. 2000...
Dictionnaire explicatif moderne de la langue russe par Efremova Anglais cuisine; Allemand Kitsch. Un produit créatif qui prétend avoir une valeur artistique mais ne la possède pas. K se caractérise généralement par la superficialité, la sentimentalité, la douceur et le désir d'effet. Antinazi. Encyclopédie... ...
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