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Balance des paiements négative du pays. Balance des paiements du pays. I. Compte courant

09.03.2023

Les postes de la balance des paiements sont regroupés selon le schéma approximatif recommandé par le FMI. Par conséquent, la balance des paiements de n’importe quel pays se présente approximativement comme suit :

Section A. Opérations courantes (solde du compte courant).

1 Biens (balance commerciale).

2 Services (solde des services).

3 Revenus de placements (balance des paiements d'intérêts).

4 transferts privés aller simple.

5 Transferts unilatéraux de l’État.

6 Autres services et revenus.

Section B. Investissements directs et autres capitaux à long terme.

1 Investissement direct.

2 Investissements de portefeuille.

3 Autres capitaux à long terme.

Section C. Autres capitaux à court terme.

Section D. Erreurs et omissions.

Section E. Éléments compensatoires.

Section F. Sources d'urgence pour couvrir (financer) les soldes.

Section G. Réserves requises des autorités étrangères auprès de la Banque centrale.

Section H. Modification finale des réserves.

Chaque section (article) de la balance des paiements indique le mouvement des fonds (recettes ou paiements) pour chaque groupe de transactions économiques extérieures.

Section A :

1 Le poste « Biens » (balance commerciale) reflète la balance des paiements pour les opérations d'exportation, d'importation et de réexportation. De plus, seuls les paiements effectivement effectués ou immédiatement effectués au titre de transactions extérieures sont inclus dans la balance des paiements.

La balance commerciale reflète clairement le rôle du commerce extérieur dans la réalisation de l’équilibre macroéconomique de l’économie nationale, puisqu’elle repose sur la différence entre les exportations et les importations de marchandises. Une balance commerciale positive ou négative détermine en grande partie l’état de la balance des paiements dans son ensemble. Pour la plupart des pays, l’équilibre de la balance des paiements dépend largement de l’équilibre de la balance commerciale.

2 Le poste « Services » (balance des services) comprend les recettes et paiements relatifs aux exportations et importations de services du pays sur le marché mondial. Cela comprend les services tels que les services de transport, financiers, informatiques, de communication, de construction, d'assurance et autres fournis par les résidents aux non-résidents et vice versa. L'importance de la balance des services augmente, en particulier dans les pays développés, en raison du développement accéléré des secteurs non manufacturiers ou des services.

3 L'article « Revenus des investissements » (balance des paiements d'intérêts) montre la différence entre les paiements des prêts accordés par le pays et les paiements d'intérêts sur les prêts reçus, ainsi que le rapport entre les revenus des investissements exportés et importés dans le pays.

Les revenus de placement comprennent :

– les revenus des investissements directs, c'est-à-dire les revenus d'un investisseur résident direct provenant du capital qu'il a investi dans une entreprise non-résidente, et vice versa ;

– les revenus des investissements de portefeuille, qui sont des flux de trésorerie entre résidents et non-résidents résultant de l'achat et de la vente de titres ;

– les revenus d'autres investissements, c'est-à-dire les reçus et paiements pour toute autre créance financière des résidents envers les non-résidents, et vice versa.

Si le capital étranger investi dans un pays donné génère moins de revenus que le capital national investi à l’étranger, alors le revenu net de l’investissement est positif, sinon il est négatif.

4 L'article « Transferts privés unilatéraux » (transferts) reflète le transfert interpays de ressources matérielles sans équivalent en valeur. Cela comprend les transferts courants du gouvernement et d’autres secteurs. Les premiers reflètent les transferts actuels pour la coopération internationale, divers types d'assistance humanitaire, etc. Les seconds sont les transferts de fonds entre particuliers et organisations non gouvernementales (résidents et non-résidents), par exemple les transferts aux proches, les salaires des salariés, les pensions alimentaires, etc.

Le montant des transferts privés dépend du flux inverse de transferts qui s'avère le plus intense : du pays ou vers le pays.

5 L'article « Transferts unilatéraux du gouvernement » comprend les subventions versées et reçues, les revenus (dépenses) provenant de l'entretien des bases militaires, des ambassades, des consulats, des bureaux de représentation (commerciaux, militaires), etc.

6 L'article « Autres services et revenus » est indéchiffrable, puisqu'il comprend le plus souvent l'achat et la vente d'armes par un pays, le financement d'actions militaro-politiques, etc.

Sections B et C refléter l'équilibre des flux de capitaux, c'est-à-dire le rapport entre l'importation et l'exportation de capitaux publics et privés. Selon le moment du mouvement, il y a :

– opérations à long terme(acquisition et construction d'entreprises, achat et vente de titres, réception et fourniture de prêts à long terme et d'emprunts publics, etc.). Ces opérations sont réalisées pour une durée supérieure à 2 ans ;

– opérations à court terme(prêts en espèces et en matières premières pour une durée pouvant aller jusqu'à 1 an, mouvements de fonds via des comptes courants dans des banques étrangères, importation et exportation de capitaux, monnaie nationale et valeurs en devises, etc.).

Section D regroupe les articles qui corrigent les erreurs dans les données statistiques des sections A, B, C, et comprend également des données sur le volume du PIB et la taille des réserves de la banque centrale.

Le solde des sections A, B, C, D dans certains pays est considéré comme la balance totale des paiements. Le FMI recommande également d'inclure dans le solde final sections E, F, G pour une plus grande fiabilité. Ils comprennent des éléments de réserve (compensatoires) qui caractérisent les sources et les modalités de remboursement de la balance des paiements : le mouvement de l'or et des DTS, l'état de la position de réserve du pays au FMI, les réserves d'or et de change de la banque centrale, les prêts du FMI , etc.

Section H montre l'état final des sources répertoriées après compensation de la balance des paiements.

La balance des paiements d'un pays peut avoir à la fois un solde positif et un solde négatif : dans le premier cas, cela montre que davantage d'actifs différents sont entrés dans le pays, et dans le second, que leurs sorties du pays ont dépassé les entrées. Et cela, à son tour, peut avoir des conséquences à la fois positives et négatives sur l’économie du pays. Ainsi, une balance courante négative constante conduit à la dépréciation de la monnaie nationale et favorise l’attraction des capitaux étrangers. Dans le même temps, il est important pour l'économie sous quelle forme l'afflux se produira, car dans ce cas, une importance particulière est accordée aux investissements étrangers directs.

Un afflux d’investissements entrepreneuriaux à long terme peut contribuer à relancer l’économie, même s’il nécessitera le versement de revenus supplémentaires aux investisseurs étrangers. Les prêts bancaires publics et privés à long terme augmenteront la dette extérieure du pays,
et son entretien deviendra de plus en plus coûteux avec le temps.

Une balance courante positive et stable crée la base de l'exportation de capitaux et renforce la position de la monnaie nationale. Les conséquences négatives pour l'économie nationale peuvent également provoquer de fortes fluctuations du solde du compte courant - une augmentation du solde négatif déstabilise les transactions économiques extérieures, car elle provoque l'inflation et la dépréciation de la monnaie nationale.

Quoi qu’il en soit, l’état de la balance des paiements caractérise le plus clairement l’état général de toute économie nationale.

Conclusions :

1 Balance des paiements est le rapport entre les paiements reçus par un pays de l’étranger et les paiements payés par le pays à l’étranger. La balance des paiements finale peut être positive ou négative, ce qui reflète soit l'excédent des entrées sur les sorties de paiements dans le pays, soit l'excédent des sorties sur les entrées de paiements du pays.

2 Balance des paiements se compose de plusieurs sections qui reflètent le mouvement des actifs pour certains groupes de transactions économiques étrangères.

Les sections A, B, C sont les principales, car elles reflètent le mouvement international des biens matériels réels. Les sections E, F, G montrent les réserves, actifs compensatoires utilisés pour rembourser le solde négatif de la balance des paiements. La section H reflète l'état final des sections de réserve après compensation du solde.

Afin de choisir les bonnes politiques monétaires, fiscales et de change, les organismes officiels de tout pays doivent avoir une bonne compréhension des mécanismes d'interaction des indicateurs macroéconomiques au niveau international. Il est nécessaire de suivre l'évolution des relations économiques internationales afin d'identifier en temps opportun les problèmes émergents. Les informations à ce sujet sont fournies par la balance des paiements.
La balance des paiements est un enregistrement systématique de toutes les transactions économiques entre les résidents d'un pays donné et le reste du monde sur une période de temps spécifiée, généralement un an.
Une transaction économique est un acte d'échange dans lequel la propriété d'un bien est transférée ou un service est fourni par un résident d'un pays à un résident d'un autre. Toute transaction a deux faces : le crédit et le débit.
Du point de vue d'un pays donné, les parties à la transaction sont définies comme suit : la circulation des biens et services à l'étranger,
Fondements de la théorie de l'économie mondiale 479
accompagné d'un contre-mouvement d'argent (exportation), et donc d'un afflux de capitaux en provenance d'autres pays, il y a un prêt (l'argent est accompagné d'un signe « plus ») ; le mouvement de biens et de services de l'étranger, pour lesquels les résidents du pays doivent payer (importer), par conséquent, la sortie de capitaux vers d'autres pays est un débit (l'argent est reçu avec un signe moins).
La balance des paiements se compose de deux flux : a) ressources réelles - exportations et importations de biens et services ; b) les ressources financières correspondantes, qui sont le paiement pour l'acquisition ou le paiement pour la vente de ressources financières.
Pour comprendre et analyser la balance des paiements, il faut avant tout rappeler les principes de base de sa construction :
Chaque transaction internationale est automatiquement enregistrée deux fois dans la balance des paiements : une fois au crédit et une fois au débit. Ce principe de tenue des comptes de balance des paiements est juste car toute transaction comporte deux faces : si vous achetez quelque chose à un étranger, vous devez le payer d'une manière ou d'une autre, et cela se reflétera certainement dans la balance des paiements de votre pays. Vous ne pouvez jamais être sûr à l’avance de l’endroit exact où apparaîtra la « partie libre » d’une transaction donnée, mais elle apparaîtra certainement quelque part ;
La constitution d'un territoire économique est importante pour la balance des paiements. Un territoire économique est une zone géographique sous la juridiction du gouvernement d'un pays donné à l'intérieur de laquelle le travail, les biens et les capitaux peuvent circuler librement. Outre les territoires définis par la frontière de l'État, il comprend : les îles adjacentes (si leur économie est soumise aux mêmes autorités monétaires et fiscales que l'économie du continent) ; les eaux territoriales dans lesquelles le pays a le droit exclusif de pêcher et d'exploiter ; enclaves territoriales situées dans d'autres pays (par exemple, zones franches économiques) ;
La balance des paiements reflète les transactions effectuées par les résidents d'un pays donné. Sont considérés comme résidents les ménages ou les personnes morales présents dans le pays depuis plus d'un an et qui y ont leur centre d'intérêt économique. Ils ne peuvent pas inclure les touristes, le personnel des organisations internationales, le personnel des ambassades étrangères, le personnel militaire et leurs familles, ainsi que les étudiants étrangers. En revanche, les entrepreneurs étrangers et les travailleurs étrangers sont considérés comme des résidents ;
480 Section IV
4) seuls les prix du marché sont utilisés pour l'enregistrement dans la balance des paiements, c'est-à-dire prix auxquels les transactions sont conclues entre un acheteur indépendant et un vendeur indépendant. Ces prix doivent être distingués des cotations boursières, des prix du marché mondial et de tout autre indicateur général de prix ;
il est nécessaire que les moments d'enregistrement des écritures de crédit et de débit coïncident ;
Lors de l’établissement de la balance des paiements, un pays doit utiliser l’unité de compte qu’il utilise dans les règlements et la comptabilité internes. Pour la conversion en devises étrangères, on utilise le taux de change de la monnaie nationale qui était effectivement en vigueur sur le marché à la date d'établissement de la balance des paiements.
Les sources d'informations pour l'établissement de la balance des paiements sont :
statistiques douanières (transactions avec des marchandises enregistrées par les autorités douanières) ;
statistiques du secteur monétaire (données sur les actifs et passifs extérieurs des banques centrales et commerciales) ;
statistiques de la dette extérieure (données sur les stocks, les flux et les paiements sur la dette extérieure publique et privée des résidents envers les non-résidents, accumulées par le ministère des Finances ou la banque centrale) ;
analyses statistiques (données sur le commerce international des services, revenus du travail, envois de fonds des migrants, informations sur les investissements directs et de portefeuille) ;
statistiques des transactions en devises.
Les transactions entre les pays et le reste du monde sont divisées en deux groupes : les transactions courantes et les transactions en capital. Ces groupes se reflètent dans la balance des paiements dans le compte courant et le compte de capital.
Les transactions enregistrées dans le compte courant sont les ventes et les achats de biens et de services (balance commerciale), ainsi que les paiements unilatéraux (transferts) effectués par un pays vers un autre sans recevoir de bien ou de service en retour (par exemple, les envois de fonds qu'un citoyen d'un pays, parti travailler dans un autre, envoie de la famille ou de l'aide étrangère).
Le compte de capital enregistre les ventes et les achats d’actifs, ainsi que les emprunts et avances.
Il existe également un compte de réserve officiel. Il reflète les changements dans les avoirs de réserve du gouvernement d'un pays donné et des gouvernements étrangers.
Fondements de la théorie de l'économie mondiale 481
Un solde est maintenu pour chaque compte de balance des paiements. Si la valeur absolue du crédit est supérieure à la valeur absolue du débit, alors le solde sera positif si, au contraire, il sera négatif ; La balance commerciale est importante. Si les recettes d’exportation dépassent les coûts d’importation, alors la balance commerciale est positive, sinon elle est négative.
Il existe une relation entre les comptes de la balance des paiements. Le compte courant et le compte de capital sont le reflet l’un de l’autre. Un déficit du compte courant indique que les exportations de biens et de services d'un pays ne sont pas suffisantes pour payer ses importations de biens et de services. Comment financer ce déficit ? Le pays doit soit emprunter auprès d'un partenaire étranger, soit renoncer à la propriété de certains actifs, ce qui se reflétera dans le compte de capital sous la forme d'un nombre positif.
Exemple. Supposons qu'à un moment donné, vos dépenses dépasseront vos revenus. Pour financer le déficit, vous pourrez peut-être vendre certains de vos actifs (comme une chaîne stéréo) ou emprunter de l'argent. Un pays fait de même : pour financer son déficit courant, il vend des actifs ou s’endette. C’est ce qui s’exprime dans le solde positif du compte de capital.
Dans la situation inverse, lorsque le pays a une balance courante positive, c'est-à-dire ses revenus d'exportation dépassent ses coûts d'importation, elle peut prêter (non sans bénéfice pour elle-même) de l'argent à d'autres pays, ce qui signifie une sortie de capitaux et se traduit par un solde négatif du compte de capital.
En conséquence, la somme du solde du compte courant et du compte de capital doit être égale à zéro. Cependant, dans la pratique, les balances des paiements des pays présentent le plus souvent un solde négatif ou positif. Un déficit signifie une sortie nette d’argent du pays, et un excédent, ou excédent, signifie une entrée nette d’argent de l’étranger. À cet égard, la question se pose : la rareté est-elle toujours mauvaise et l’excès est-il toujours bon ? Il n’y a pas de réponse définitive ; tout dépend des circonstances spécifiques.
Exemple. Le Japon avait le plus grand excédent de compte courant au monde au milieu des années 1990, son économie connaissait une croissance de 5 %, les prix augmentaient deux fois moins vite que les autres pays industrialisés, mais le yen était affaibli et le marché boursier était en déclin. Le problème était l’état du bilan de base du pays. L’excédent du compte courant de la balance des paiements a été largement compensé par les sorties de capitaux. La Grande-Bretagne se trouvait dans la pire situation parmi tous les pays industrialisés au cours de la même période, avec une aggravation du déficit de sa balance courante.
482 Section IV
en raison des sorties de capitaux, à la suite de quoi la balance des paiements négative s'est élevée à 10 % du PNB - il s'agit du solde déficitaire le plus élevé du groupe des pays industrialisés. Le déficit du compte courant américain a été compensé par des entrées de capitaux, ce qui n’a pas résolu le problème à long terme. L’Allemagne était dans la meilleure situation, elle avait un énorme excédent de compte courant par rapport à d’autres pays (comme le Japon) et de faibles sorties de capitaux, de sorte que son excédent de balance des paiements était le plus important au monde.
Il existe trois manières principales d’éliminer un excédent ou un déficit de la balance des paiements :
arrêter le flux du commerce et des capitaux ;
corriger les déséquilibres économiques internes ;
forcer ou permettre de modifier le taux de change.
Le système des comptes de la balance des paiements ressemble un peu à une caméra : les deux ne peuvent pas nous montrer ce qui va bien et ce qui ne va pas, ils enregistrent simplement ce qui se passe, aidant ainsi à tirer des conclusions (dans notre cas, en matière de politique économique). .
Il existe trois situations dans lesquelles les informations contenues dans la balance des paiements sont particulièrement nécessaires :
les relevés des résultats de change entre pays permettent de juger plus facilement de la stabilité d'un système de taux de change flottants ; la balance des paiements permet d'identifier l'accumulation de monnaie par les personnes intéressées à la posséder (résidents de la monnaie d'un pays donné) et celles qui sont enclines à se débarrasser de cette monnaie (étrangers) ;
dans des conditions de taux de change fixes, la balance des paiements permet de déterminer le montant de monnaie accumulée entre les mains des étrangers afin de prendre en temps opportun la décision de soutenir un taux de change fixe si elle est menacée par une crise ;
Les comptes de la balance des paiements fournissent des informations sur la dette accumulée, les paiements d'intérêts et de principal, ainsi que la capacité du pays à gagner des devises pour les paiements futurs. Ces informations vous permettent d'estimer à quel point il est difficile (ou plus coûteux) pour le pays débiteur de rembourser ses dettes envers ses créanciers étrangers.
La balance des paiements de la République de Biélorussie est un rapport statistique qui contient, sous une forme systématique, des données sur les opérations économiques extérieures du pays pour la période considérée. La balance des paiements est établie trimestriellement par la Banque nationale de la République de Biélorussie selon la méthodologie développée par le Fonds monétaire international.
Fondements de la théorie de l'économie mondiale 483
La base d'informations de la balance des paiements de la République de Biélorussie comprend les données sur toutes les transactions économiques étrangères des résidents de la République de Biélorussie, fournies par le ministère des Statistiques et de l'Analyse, le ministère des Finances, le ministère de l'Intérieur, le Comité d'État des douanes, les chemins de fer biélorusses, les entreprises Belenergo, Belneftekhim, l'entreprise d'État " Beltransgaz", ainsi que des données estimées de la Banque nationale.
Actuellement, une présentation analytique et standardisée de la balance des paiements est pratiquée.

La connexion entre l'économie nationale et le reste du monde s'effectue à travers deux canaux : le commerce des biens et services et le commerce des actifs financiers.

Le commerce international de biens et de services signifie qu'une partie des biens produits dans le pays est exportée vers d'autres pays et, d'autre part, qu'une partie des biens consommés et investis dans le pays est produite à l'étranger (et importée). Des relations similaires existent dans le domaine financier : la population du pays peut acheter des titres émis à l'étranger et, à l'inverse, les étrangers peuvent acheter nos actifs financiers.

Toutes les transactions entre les résidents d'un pays donné et le reste du monde sont enregistrées dans la balance des paiements.

Solde de paiement est un relevé récapitulatif de toutes les transactions économiques entre un pays donné et d’autres pays au cours de l’année. Il caractérise la relation entre les recettes en devises d'un pays et les paiements qu'un pays donné effectue à d'autres pays (tableau 19.1).

La balance des paiements utilise le principe de la double entrée, puisque toute transaction a deux faces : le débit et le crédit. Un débit reflète l'afflux d'objets de valeur (actifs réels et financiers) dans un pays, pour lesquels le pays doit payer en devises étrangères, de sorte que les transactions de débit sont enregistrées avec un signe moins. Ils augmentent l'offre de monnaie nationale et créent une demande de devises étrangères (ce sont des opérations assimilables à des importations).

Le prêt reflète des transactions qui reflètent la sortie d'objets de valeur (actifs réels et financiers) du pays, pour lesquels les étrangers doivent payer. Ces transactions sont reflétées par un signe plus et s’apparentent à des exportations. Ils créent une demande de monnaie nationale et augmentent l’offre de devises étrangères.

La balance des paiements, selon la classification élaborée par le Fonds monétaire international (FMI), comprend deux comptes principaux :

1) compte courant

2) compte de capital et instruments financiers

1. Compte courant- reflète toutes les transactions d'un pays donné avec d'autres pays liées au commerce de biens, de services et de transferts. Il comprend:

a) exportation et importation de marchandises. Les exportations de marchandises sont reflétées par le signe « + », c'est-à-dire crédit car il augmente les réserves de change. L'importation est écrite avec le signe "-", c'est-à-dire débit parce qu’il réduit les avoirs en devises.

La différence entre l'exportation et l'importation de marchandises est balance commerciale.

b) l'exportation et l'importation de services, par exemple le tourisme international ;

c) le revenu net des investissements, qui est la différence entre les intérêts et les dividendes reçus par les citoyens du pays sur les investissements étrangers, et les intérêts et les dividendes reçus par les étrangers sur les investissements dans un pays donné ;

d) les transferts nets, qui comprennent l'aide étrangère, les pensions, les cadeaux, les subventions et les envois de fonds.

Le solde du compte courant dans les modèles macroéconomiques se reflète sous forme d’exportations nettes (Xn – exportations nettes).

La balance courante peut être soit positive, ce qui correspond à un excédent du compte courant, soit négative, ce qui correspond à un déficit du compte courant. S'il y a un déficit, il est financé soit par des emprunts étrangers, soit par la vente d'actifs financiers, ce qui se reflète dans la deuxième section de la balance des paiements - le compte de capital.

2. Compte capital et financier, qui reflète toutes les transactions internationales avec des actifs. Il s'agit d'entrées et de sorties de capitaux pour des opérations à long terme et à court terme (vente et achat de titres, achat de biens immobiliers, investissements directs, comptes courants d'étrangers dans un pays donné, prêts à destination et en provenance d'étrangers, etc.).

Le solde du compte de capital (CF - flux de capitaux) peut être soit positif (entrée nette de capitaux dans le pays), soit négatif (sortie nette de capitaux du pays).

La somme du solde du compte courant et du solde du compte capital est solde des comptes officiels.

Tableau 19.1 - Structure de la balance des paiements

Crédit	Débit
I. Compte courant
1. Exportation de marchandises	1. Importation de marchandises
Balance du commerce extérieur
2. Exportation de services	2. Importation de services
3. Revenus des investissements à l'étranger	3. Paiement des revenus aux investisseurs étrangers
4. Transferts courants nets
Solde du compte courant
II. Compte capital et financier
5. Transferts nets de capitaux	4. Prêts accordés
6. Prêts reçus
7. Erreurs et omissions pures
Solde du compte de capital
Solde des comptes officiels
Variation nette des réserves officielles de change

Une balance des paiements à double compte est par définition nulle, ce qui signifie que toutes les dettes du pays doivent être payées. Par conséquent, le déficit du compte courant doit correspondre exactement à l’excédent du compte capital et du compte financier. Si les résidents du pays dans son ensemble dépensent plus pour l'achat de biens, services et actifs étrangers que ce qu'ils reçoivent en vendant leurs biens, services et actifs à des étrangers, c'est-à-dire si la balance des comptes officiels est réduite à un déficit, alors la dette est remboursée par la Banque centrale en réduisant les réserves officielles de devises.

Variation des réserves officielles comprend les changements dans les avoirs en devises étrangères, en or et en moyens de paiement internationaux, tels que les DTS (droits de tirage spéciaux). Le DTS représente des réserves sous forme de comptes auprès du FMI (Fonds Monétaire International).

L'achat ou la vente par la Banque centrale de devises étrangères en échange de monnaie nationale sur les marchés privés afin d'influencer la situation macroéconomique actuelle est appelée intervention monétaire. Lorsqu'il y a un déficit de la balance des paiements à la suite d'une intervention de la banque centrale, l'offre de devises étrangères sur le marché intérieur augmente et l'offre de monnaie nationale diminue. Cette opération s'apparente à un export et est prise en compte par le signe « + », c'est-à-dire c'est un prêt.

A la suite de ces opérations, la balance des paiements devient égale à zéro.

La balance des paiements constitue la base de l'élaboration des politiques monétaires, fiscales, de change et de commerce extérieur du pays et de la gestion de la dette extérieure publique.

19.2. Taux de change

Pour assurer la mise en œuvre des transactions commerciales et financières entre les pays, un certain rapport est établi entre leurs unités monétaires nationales.

Taux de change est le prix de la monnaie nationale d'un pays exprimé dans la monnaie nationale d'un autre pays. (Par exemple, 1 £ = 2 $).

Le taux de change est fixé en fonction du rapport entre la demande de monnaie nationale et l'offre de monnaie nationale sur le marché des changes. La formation du taux de change est présentée graphiquement dans la figure 19-1(a), où e est le taux de change du dollar, c'est-à-dire le prix de 1 dollar exprimé en roubles, D $ est la courbe de demande de dollars, S $ est la courbe d'offre de dollars.

La courbe de demande de monnaie (pour le dollar) a une pente négative, puisque plus le taux de change du dollar est élevé (plus le taux de la monnaie nationale est bas), c'est-à-dire Plus le prix d'un dollar en roubles est élevé, plus nous devons payer de roubles pour obtenir 1 dollar en échange. Par conséquent, plus la demande de dollars sera faible.

Figure 19.1 – Formation du taux de change.

La courbe d'offre en dollars a une pente positive, puisque plus le taux de change du dollar est élevé (plus le taux de la monnaie nationale est bas), plus les biens nationaux sont compétitifs sur les marchés étrangers. Les exportations augmentent, ce qui entraîne un afflux de devises étrangères et une augmentation de leur offre sur le marché. Le taux de change d'équilibre e 0 s'établit au point d'intersection de la courbe de demande de dollars et de la courbe d'offre de dollars.

La demande de devises étrangères est déterminée par :

1) la demande d'un pays donné pour des biens produits dans d'autres pays, c'est-à-dire pour les marchandises importées

2) la demande d'un pays donné pour les actifs financiers d'autres pays, puisque pour payer l'achat par un pays donné de biens et d'actifs financiers d'autres pays, il doit échanger sa monnaie nationale contre la monnaie nationale du pays auprès duquel il achète.

Une augmentation de la demande de monnaie (un déplacement vers la droite de la courbe de demande de dollars de D 1 à D 2 sur la figure 19.1. entraîne une augmentation de son taux de change (de e 1 à e 2) et une dépréciation du monnaie nationale.

L’offre de devises est déterminée par :

1) la demande des autres pays pour les biens produits dans ce pays,

2) la demande des autres pays pour les actifs financiers (actions et obligations) d'un pays donné, puisque pour payer cet achat de biens et d'actifs financiers, les pays étrangers doivent échanger leur monnaie (le dollar) contre la monnaie du pays chez qui ils achètent.

Une augmentation de l'offre de devises déplace sa courbe d'offre de S 1 à S 2 vers la droite, réduit son taux de change (de e 1 à e 2) et augmente le taux de la monnaie nationale.

Le taux de change est influencé par des facteurs tels que : l'état de la balance des paiements du pays ; taux d'inflation; taux d'intérêt réel; la dynamique des revenus dans un pays donné et à l'étranger ; les attentes des agents économiques concernant les évolutions futures du taux de change ; campagnes électorales, stabilité politique, etc.

19.3 Régimes de change

Un régime de change est un moyen pour un gouvernement de réguler le taux de change de sa monnaie nationale. Il existe deux régimes de change : fixe et flottant.

Taux de change fixe – taux de change fixé et soutenu par la banque centrale dans un certain ratio rigide.

Le principal moyen de maintenir un taux de change fixe consiste à intervenir en matière de change par la banque centrale.

Interventions des banques centrales- il s'agit d'opérations d'achat et de vente de devises étrangères en échange de monnaie nationale afin de maintenir le taux de change de la monnaie nationale à un niveau constant.

L’équation de la balance des paiements (BP) en régime de change fixe a la forme :

BP = Xn + CF – DR = 0 ou BP = Xn + CF = DR (19.1)

où Xn est le solde du compte courant,

СF – solde du compte de capital,

DR – variation de la valeur des réserves de change.

Si la somme du solde du compte courant et du compte capital est une valeur positive, c'est-à-dire S'il y a un excédent de la balance des paiements, alors les réserves de change augmentent, et s'il y a un solde négatif, qui correspond à un déficit de la balance des paiements, alors les réserves de change diminuent. La balance des paiements est équilibrée en modifiant la valeur des réserves de change par la banque centrale, c'est-à-dire par le biais d’interventions de la banque centrale.

Avec un déficit chronique de la balance des paiements, il existe une menace d’épuisement complet des réserves officielles.

Avec un excédent chronique de la balance des paiements, il existe une possibilité de suraccumulation de réserves officielles, lourde d'inflation.

Un déficit de longue date de la balance des paiements, résultant du fait qu'un pays n'a pas pris de mesures pour normaliser le déficit du compte courant depuis de nombreuses années, épuisant ainsi ses réserves officielles de change, est appelé crise de la balance des paiements.

Craignant soit l'inflation, soit l'épuisement des réserves de change, la banque centrale est contrainte de modifier officiellement le taux de change de la monnaie nationale et de procéder à une réévaluation ou une dévaluation.

Réévaluation - une augmentation officielle du taux de change d'une monnaie nationale par la banque centrale dans le cadre d'un régime de taux de change fixe.

Dévaluation - réduction officielle du taux de change d'une monnaie nationale par la banque centrale dans le cadre d'un régime de change fixe.

Taux de change flottant (flexible) - un taux de change librement fixé sur le marché et qui évolue sous l'influence de l'offre et de la demande de devises.

Dans un régime de change flottant, l'équilibrage de la balance des paiements s'effectue sans intervention (interventions) de la banque centrale et s'effectue par l'entrée ou la sortie de capitaux.

Le déficit de la balance des paiements est financé par les entrées de capitaux.

L’excédent de la balance des paiements est financé par les sorties de capitaux.

L’équation de la balance des paiements en régime de change flottant a la forme :

BP = Xn + CF = 0 ou Xn = - CF (19.2)

Un excédent de la balance des paiements signifie que les biens et actifs financiers d’un pays sont plus demandés que les biens et actifs financiers étrangers. Cela augmente la demande de monnaie nationale et augmente son taux de change.

Une augmentation du taux de change dans un régime de change flottant est appelée appréciation de la monnaie. Une appréciation de la monnaie rend les biens nationaux plus chers et les biens importés moins chers. Cela favorise l'importation de biens et la sortie de capitaux, puisque les étrangers peuvent recevoir moins de monnaie du pays en échange par unité de leur monnaie. En conséquence, la balance des paiements est automatiquement équilibrée.

Un déficit de la balance des paiements signifie que les biens et actifs financiers d’un pays sont moins demandés que les biens et actifs financiers étrangers. Cela réduit la demande de monnaie nationale et réduit son taux de change. Une baisse du taux de change dans un régime de change flottant est appelée dépréciation de la monnaie.

La dépréciation de la monnaie rend les biens nationaux moins chers et favorise l'exportation de biens et les entrées de capitaux, puisque les étrangers peuvent recevoir davantage de monnaie d'un pays donné en échange d'une unité de leur monnaie. En conséquence, la balance des paiements est automatiquement équilibrée.

Si la banque centrale n’intervient pas dans la fixation du taux de change, il s’agit alors d’un système de « pur flottement ». Si la banque centrale intervient, il s’agit alors d’un « flottement sale » ou d’un « flottement géré ». Le système monétaire moderne est un sale système de flottement, car les banques centrales européennes craignent un effondrement du dollar, qui rendrait les exportations américaines plus compétitives et réduirait la demande américaine pour les produits européens et japonais. Cela pourrait entraîner des faillites et des fermetures d’entreprises dans d’autres pays, ainsi qu’une augmentation du chômage.

19.4. Avantages et inconvénients des taux de change fixes et flottants Régimes de change en Biélorussie

Chaque régime de change présente ses propres avantages et inconvénients.

Chapitre 20. PROBLÈMES MACROÉCONOMIQUES D'UNE ÉCONOMIE OUVERTE

Section V. ÉCONOMIE OUVERTE

La balance des paiements reflète l'ensemble des transactions commerciales et financières internationales d'un pays avec d'autres pays et constitue un résumé de toutes les transactions économiques entre un pays donné et d'autres pays au cours de l'année. Il caractérise la relation entre les rentrées de devises dans un pays et les paiements qu'un pays donné effectue à d'autres pays.

La balance des paiements utilise le principe de la double entrée, puisque toute transaction a deux faces : le débit et le crédit. Un débit reflète l'afflux de valeurs (actifs réels et financiers) dans un pays, pour lequel le pays doit payer en devises étrangères, de sorte que les transactions de débit sont enregistrées avec un signe moins, car elles augmentent l'offre de monnaie nationale et créent une demande. pour les devises étrangères (il s’agit de transactions assimilables à des importations). Les transactions qui reflètent la sortie de valeurs (actifs réels et financiers) du pays, pour lesquelles les étrangers doivent payer, sont reflétées par un signe « plus » et s'apparentent à des exportations. Ils créent une demande de monnaie nationale et augmentent l’offre de devises étrangères.

La balance des paiements constitue la base de l'élaboration des politiques monétaires, fiscales, de change et de commerce extérieur du pays et de la gestion de la dette extérieure publique.

La balance des paiements comprend trois sections :

· compte courant, qui reflète la somme de toutes les opérations pour un

pays avec d’autres pays impliquant des échanges de biens, de services et de transferts et comprend donc :

a) exportation et importation de marchandises (visibles)

Les exportations de marchandises sont reflétées par le signe « + », c'est-à-dire crédit car il augmente les réserves de change. L'importation est écrite avec le signe "-", c'est-à-dire débit parce qu’il réduit les avoirs en devises. Les exportations et importations de biens représentent la balance commerciale.

b) l'exportation et l'importation de services (invisibles), par exemple le tourisme international. Cette section exclut toutefois les services de crédit.

c) le revenu net des investissements (autrement appelé revenu net des facteurs ou revenu net des services de crédit), qui est la différence entre les intérêts et les dividendes reçus par les citoyens d'un pays sur les investissements étrangers, et les intérêts et les dividendes reçus par les étrangers sur les investissements dans un pays donné.

d) les transferts nets, qui comprennent l'aide étrangère, les pensions, les cadeaux, les subventions, les envois de fonds

Solde du compte courant dans les modèles macroéconomiques

déclaré comme exportations nettes :

Ex – Im = Xn = Y – (C + I + G)

où Ex est l'exportation, Im est l'importation, Xn est l'exportation nette, Y est le PIB du pays et la somme des dépenses de consommation, des dépenses d'investissement et des achats publics (C + I + G) est appelée absorption et représente la part du PIB vendue aux agents macroéconomiques nationaux – ménages, entreprises et État.

· compte de capital, qui reflète toutes les transactions internationales avec

actifs, c'est-à-dire entrées et sorties de capitaux (entrées et sorties de capitaux) tant pour les opérations à long terme qu'à court terme (vente et achat de titres, achat de biens immobiliers, investissements directs, comptes courants d'étrangers dans un pays donné, prêts à destination et en provenance d'étrangers) , bons du Trésor, etc.) P.).

Le solde du compte de capital peut être soit positif (net

entrées de capitaux dans le pays) et négatives (sorties nettes de capitaux du pays).

· compte de réserve officiel, y compris les réserves de devises étrangères, d'or

et les moyens de paiement internationaux, tels que les DTS (droits de tirage spéciaux). Les DTS (appelés or papier) représentent des réserves sous forme de comptes auprès du FMI (Fonds Monétaire International). En cas de déficit de la balance des paiements, un pays peut prélever des réserves sur son compte auprès du FMI, et en cas d'excédent, il peut augmenter ses réserves auprès du FMI.

Si la balance des paiements est négative, c'est-à-dire il y a une pénurie,

il devrait être financé. Dans ce cas, la banque centrale réduit les réserves officielles, c'est-à-dire est passe intervention(intervention – intervention) de la banque centrale. L'intervention est l'achat et la vente par la banque centrale de devises étrangères en échange de monnaie nationale. Lorsqu'il y a un déficit de la balance des paiements à la suite d'une intervention de la banque centrale, l'offre de devises étrangères sur le marché intérieur augmente et l'offre de monnaie nationale diminue. Cette opération s'apparente à un export et est prise en compte par le signe « + », c'est-à-dire c'est un prêt. Étant donné que le montant de la monnaie nationale sur le marché intérieur a diminué, son taux de change augmente, ce qui a un effet restrictif sur l'économie.

Si la balance des paiements est positive, c'est-à-dire Il y a un excédent et il y a une augmentation des réserves officielles à la banque centrale. Cela se reflète par un signe « - », c'est-à-dire il s'agit d'un débit (transaction de type importation), puisque l'offre de devises étrangères sur le marché intérieur est réduite et l'offre de monnaie nationale augmente, par conséquent, son taux de change baisse, ce qui a un effet stimulant sur l'économie.

A la suite de ces opérations, la balance des paiements devient égale à zéro.

BP = Xn + CF – DR = 0 ou BP = Xn + CF = DR

Les opérations avec réserves officielles sont utilisées dans un système de taux de change fixes afin que le taux de change reste inchangé. Si le taux de change est flottant, alors le déficit de la balance des paiements est compensé par l'afflux de capitaux dans le pays (et vice versa), et la balance des paiements est égalisée (sans intervention, c'est-à-dire interventions de la banque centrale).

Prouvons-le à partir de l’identité macroéconomique.

Y = C + I + G + Xn

En soustrayant la valeur (C + G) des deux côtés de l'identité, on obtient :

Y – C – G = C + I + G + Xn – (C + G)

Du côté gauche de l’équation, nous obtenons la valeur de l’épargne nationale, d’où : S = je + Xn

ou en réorganisant, on obtient : (I – S) + Xn = 0

La valeur (I – S) représente l’excédent de l’investissement intérieur sur l’épargne intérieure et n’est rien de plus que le solde du compte de capital, et Xn est le solde du compte courant. Réécrivons la dernière équation :

Xn = S – je

Cela signifie qu’un solde courant positif correspond à des sorties de capitaux (un solde négatif du compte capital) car l’épargne nationale dépasse l’investissement intérieur, elle est envoyée à l’étranger et le pays agit en tant que créancier. Si la balance courante est négative, alors l’épargne nationale ne suffit pas à soutenir l’investissement intérieur, des entrées de capitaux étrangers sont donc nécessaires et le pays devient emprunteur. S'il y a un afflux de capitaux dans le pays, la monnaie nationale devient plus chère, et s'il y a une sortie de capitaux du pays, la monnaie nationale devient moins chère. L’intervention de la banque centrale n’est pas requise dans un régime de taux de change flottant.

Solde de paiement est un résumé statistique des transactions économiques effectuées entre les résidents d'un pays donné et le monde extérieur sur une période de temps spécifiée, généralement un an.

La balance des paiements (tableau 6.2) est établie selon le principe comptable de double entrée de chaque transaction économique, qui consiste à enregistrer automatiquement chaque transaction dans la balance des paiements deux fois : une fois au crédit et une fois au débit, ou vice versa. .

Crédit reflète une sortie de valeurs, qui devrait être suivie d'un contre-flux de trésorerie des non-résidents (exportation de biens, prestation de services aux non-résidents, vente de titres à des citoyens étrangers).

Débit reflète l'afflux de valeurs pour lesquelles les résidents d'un pays donné doivent payer (importation de biens, achat de services par les résidents d'un pays donné à l'étranger, achat de titres étrangers par les citoyens, les entreprises et l'État d'un pays donné).

La différence entre le montant des paiements aux entités étrangères et le montant reçu de leur part reflète Avecbalance des paiements . Positif, ou excédent de la balance des paiements, indique que les recettes en devises dans le pays dépassent les paiements en devises. Pénurie, ou équilibre passif, signifie que les paiements en devises aux non-résidents dépassent les rentrées en devises dans le pays. L'égalité des recettes en devises dans le pays et des paiements en devises indique un état d'équilibre de la balance des paiements avec un solde nul.

Afin d'unifier les modalités d'élaboration de la balance des paiements et l'uniformité du contenu des indicateurs calculés sur sa base, le Manuel de la balance des paiements est publié périodiquement dans les différents pays membres du Fonds monétaire international (FMI). Le Guide en est actuellement à sa 5e édition, adoptée en 1993 et utilisée par la plupart des pays du monde.

Tableau 6.2 Structure standard de la balance des paiements


I. Compte courant
1. Exportation de marchandises	2. Importation de marchandises
Balance commerciale (mouvement des marchandises)
3. Exportation de services	4. Importation de services
Balance des mouvements de biens et services
5. Transferts courants depuis l'étranger	6. Transferts courants à l'étranger
Solde du compte courant
II. Compte capital et financier
7. Transferts nets de capitaux de l'étranger
8. Obtenir des prêts	9. Accorder des prêts
10. Nettoyer les omissions et les erreurs
Solde du capital
Balance des paiements
	11. Augmentation nette des réserves officielles d’or et de devises

Tous les postes de la balance des paiements sont répartis en deux groupes selon la nature économique des transactions :

1) compte courant, qui reflète le mouvement international des actifs matériels réels, y compris les transactions sur les biens, les services, les revenus des investissements étrangers et les transferts courants ;

2) compte capital et financier, qui montre les sources de financement des opérations courantes et comprend les transferts de capitaux, les acquisitions ou les ventes d'actifs non financiers et les transactions avec propriété d'actifs et de passifs financiers d'un gouvernement donné.

La partie la plus importante de la balance des paiements est le compte courant, qui comprend la balance commerciale, la balance des services, ainsi que le revenu net et les transferts courants nets. La plus grande partie du compte courant est balance commerciale, représentant le rapport entre la valeur des exportations et des importations de marchandises sur une certaine période de temps. Il permet d'analyser la participation du pays à la division internationale du travail, de déterminer sa place dans le commerce international et illustre également le rôle du commerce extérieur dans la réalisation de l'équilibre macroéconomique de l'économie nationale. Une balance commerciale positive ou négative détermine en grande partie la nature correspondante de la balance non seulement du compte courant de la balance des paiements, mais également de l'état de la balance des paiements dans son ensemble. Pour la plupart des pays, l’équilibre de la balance des paiements repose sur l’équilibre de la balance commerciale.

Le financement des mouvements internationaux de biens et de services se reflète dans le compte capital et financier, qui se compose d'un compte capital, qui reflète les transferts de capitaux, et d'un compte financier, qui reflète les changements dans les relations de propriété des actifs financiers étrangers d'un pays donné. et les responsabilités.

Si le compte de capital est positif ( FC > 0 ), alors le pays se révélera être un importateur (emprunteur) de capitaux. Si le compte de capital est négatif ( FC < 0 ), alors le pays exporte des capitaux et est créancier.

Le mouvement des capitaux est étroitement lié au mouvement des biens et des services, reflété dans le compte courant par la différence entre les exportations ( X) et importer ( M) biens et services: NX = X – M. On suppose que si un pays importe du capital, il augmente alors, aux dépens de ce capital, l'importation de biens et de services dans le pays. De tels prêts permettent au pays d’importer plus de biens et de services qu’il n’en exporte, de sorte que les exportations nettes seront négatives ( NX < 0 ).

Ainsi, étant importateur de capitaux, le pays est importateur de biens et de services. Sur le marché mondial, il agit comme débiteur, ce qui signifie que dans la balance des paiements il existe un solde de capital positif et un déficit du compte courant :

FC > 0 Et NX < 0 .

Et vice versa, si un pays exporte des biens et services et que ses exportations nettes sont positives ( NX >0 ), les fonds reçus garantiront que l'épargne nationale dépasse les investissements nationaux. L’épargne excédentaire peut être utilisée pour prêter à des partenaires étrangers. Sur la scène mondiale, le pays agit comme un créancier. Cela signifie la situation inverse : un déficit du compte de capital et un excédent du compte courant :

FC < 0 Et NX > 0 .

Par conséquent, le mouvement des capitaux et le mouvement des biens et services, d'une part, sont mutuellement opposés, ils sont donc pris en compte dans la balance des paiements avec des signes différents, et d'autre part, idéalement ils s'équilibrent :

FC = – NX,

c'est-à-dire le compte de capital ( FC) doit être égal au compte courant ( NX) et la balance des paiements doit être nulle.

En règle générale, l'État mène une politique de régulation active de la balance des paiements, qui est due à la nécessité de mener une politique économique nationale efficace et de prévenir les crises commerciales et financières interétatiques et internationales.

Lors de la régulation de la balance des paiements, l'État utilise les outils suivants :

1) contrôle direct de l'importation de capitaux, pour lequel divers types de restrictions et de mesures de durcissement sont utilisés dans le domaine de la politique douanière, du transfert à l'étranger des revenus des investissements étrangers, etc. De telles mesures peuvent avoir un effet à court terme, mais à long terme elles affecteront négativement la compétitivité des entreprises nationales et décourageront également les investisseurs étrangers ;

2) limiter l'inflation afin de réduire la demande intérieure en réduisant le déficit budgétaire, en modifiant le taux d'escompte et en fixant des limites à la croissance de la masse monétaire ;

3) dévaluation de la monnaie nationale afin de stimuler les exportations, mais seulement si le pays a un potentiel d'exportation et si la situation sur le marché mondial est favorable ;

4) régulation du taux de change. Une dépréciation du taux de change, toutes choses égales par ailleurs, stimule les exportations et réduit les importations ;

5) manipulation du taux d'actualisation.

Non seulement les pays ayant une balance négative devraient réguler leur balance des paiements (tableau

6.3), mais aussi avec un solde positif, puisque la croissance incontrôlée des actifs

la balance des paiements crée des problèmes de taux de change surévalué, de ralentissement de la croissance économique et de chômage, comme le démontrent les pratiques économiques de l'Allemagne et du Japon.

Tableau 6.3 Balance des paiements des pays du monde pour 2011, millions de dollars américains

	Balance des paiements

2. Arabie Saoudite
3. Allemagne



196. France
197. Italie
198. États-Unis d'Amérique

Exemples de résolution de problèmes typiques

Problème 1

En 2010, l'entreprise japonaise a fourni à la Russie des appareils électroménagers pour un montant de 420 000 yens. Le bénéfice de l'entreprise en roubles s'élevait à 400 000 roubles. Déterminez le coût de production en yens et les revenus en roubles de l'entreprise si le taux de change était de 10 yens = 32 roubles.

Solution:

Pour déterminer le coût de production en yen et les revenus en rouble d'une entreprise japonaise, il est nécessaire de déterminer le taux de change nominal ( En) selon la formule (6.1) :

Le taux de change nominal dans ce cas reflétera le « prix » du rouble exprimé en yen. Pour déterminer les revenus en roubles de l'entreprise ( TRfrotter), vous avez besoin de revenus exprimés en yens ( ESSAYER) divisé par le taux de change nominal. On a:

Le coût du produit est calculé comme la différence entre le revenu total (revenu) et le bénéfice ( P r). Déterminons le coût de production en roubles ( CTfrotter):

Déterminons le coût de production en yens ( CTyen):

Ainsi, le coût de production en yens s'élevait à 295 000 yens et le chiffre d'affaires en roubles de l'entreprise était de 1 344 000 roubles.

Problème 2

La balance des paiements est caractérisée par les opérations suivantes :

· les exportations de marchandises se sont élevées à 70 millions de roubles ;

· importation de services – 45 millions de roubles ;

· transferts courants de l'étranger – 110 millions de roubles ;

· rapatriement des bénéfices des investisseurs étrangers – 90 millions de roubles.

Déterminer le solde du compte courant de la balance des paiements.

Solution:

Le solde du compte courant de la balance des paiements est la différence entre le montant reçu des non-résidents (crédit) et le montant payé aux non-résidents.

Le prêt couvrira deux montants : les revenus de l'exportation de marchandises pour 70 millions de roubles. et les transferts courants de l'étranger d'un montant de 110 millions de roubles, soit au total 180 millions de roubles.

Le débit reflétera deux transactions : importation de services - 45 millions de roubles. et le rapatriement des bénéfices des investisseurs étrangers, c'est-à-dire l'exportation des bénéfices à l'étranger - 90 millions de roubles, ce qui équivaut à 135 millions de roubles.

Par conséquent, le rapport entre les entrées de devises de l’étranger et leurs sorties à l’étranger sera :

180 – 135 = 45 millions de roubles.

Ainsi, le solde courant de la balance des paiements s'élèvera à 45 millions de roubles.

Tâches de maîtrise de soi

1. Établir une correspondance entre la transaction et la partie du bilan (débit/crédit) dans laquelle elle sera reflétée :

Une partie du solde
	a) Exportation de marchandises
	b) Achat de titres étrangers
	c) Achat de services par des résidents à l'étranger
	d) Vente d'actions et d'obligations à des non-résidents
	e) Rapatriement des bénéfices

3. Un pays doté d'équipements techniques de haute technologie pour la production devrait se spécialiser dans la production et l'exportation...

a) produits à forte intensité de main-d'œuvre ;

b) produits à forte intensité de capital ;

c) produits agricoles.

d) Il est impossible de répondre à cette question sur la base des informations disponibles.

4. Le protectionnisme en tant que politique économique étrangère de l'État vise à protéger la concurrence...

a) les biens nationaux sur le marché intérieur ;

b) les produits nationaux sur le marché étranger ;

c) les marchandises importées sur le marché intérieur ;

d) les biens nationaux et importés sur le marché mondial.

5. Résoudre le problème fiscal des méthodes tarifaires de régulation du commerce extérieur implique...

a) créer des conditions favorables pour les producteurs nationaux ;

b) percevoir des revenus supplémentaires au budget de l'État ;

c) développement de contrats avec des partenaires étrangers ;

d) réduction des importations.

6. Le taux de change dans la plupart des pays est actuellement déterminé en fonction de...

a) l'état de tension sociale dans divers pays ;

b) les fluctuations de l'offre et de la demande sur les marchés mondiaux des devises ;

c) les taux fixés par les gouvernements des principaux pays ;

d) degré de participation au commerce mondial.

1. La différence entre les valeurs des taux de change nominaux et réels est le résultat de l'action...

a) les marchés des changes ;

b) les spéculateurs sur les devises ;

c) la politique monétaire de l'État ;

d) l'inflation.

2. Le débit de la balance des paiements reflète...

a) sortie de valeurs du pays ;

b) sortie de devises du pays ;

c) afflux de valeurs dans le pays ;

d) vente de titres à des citoyens étrangers.

3. L'économie du pays est décrite par les données suivantes :

· exportation de marchandises – 19 650 dollars américains ;

· importation de marchandises – 21 758 dollars américains ;

· revenus des résidents provenant d'investissements étrangers sous forme de paiements d'intérêts de l'étranger – 3 621 USD ;

· paiements aux investisseurs étrangers sous forme d'intérêts – 1 394 USD ;

· dépenses touristiques des citoyens du pays – 19 191 USD ;

· les revenus du pays provenant du tourisme – 1 750 dollars ;

· sortie de capitaux du pays – 4 174 USD ;

· afflux de capitaux dans le pays – 6 612 USD.

Calculez le solde du compte courant, du compte financier et de la balance des paiements du pays.

4. Au taux de change du dollar de 0,7 euro, la société américaine a vendu des marchandises d'une valeur de 140 000 euros à des acheteurs français. Déterminez le bénéfice de change de l'exportateur lorsque le taux de change du dollar augmente jusqu'à 0,75 euro.

5. Une voiture japonaise coûte 500 000 yens, une voiture de la même classe produite aux États-Unis coûte 10 000 dollars. Déterminez les taux de change nominaux et réels des deux monnaies, à condition que pour un dollar vous puissiez obtenir 100 yens japonais.

6. Dans le pays A, le taux d’inflation attendu est de 11 % et dans le pays B, de 8 %. Le taux d'intérêt nominal dans le pays A est de 13 % et dans le pays B, de 12 %. Déterminez la direction du mouvement des capitaux entre les pays et confirmez par des calculs.

Tâches avancées

1. Expliquer les différences entre les effets à court terme et à long terme de l'établissement de relations commerciales extérieures sur la répartition des revenus entre les propriétaires des facteurs de production utilisés dans la production de produits d'exportation et de substitution aux importations. Peut-on dire que la libéralisation des échanges profite en fin de compte à tout le monde ?

2. Expliquez pourquoi, avec un taux de change fixe, la politique monétaire d’un pays est inefficace. Quel rôle joue à cet égard la stérilisation par la Banque centrale des variations des réserves de change ?

3. Un gisement d'or a été découvert dans le pays. Des mineurs équipés de matériel viennent dans le pays pour organiser son extraction. Quels facteurs indiquent qu’un actif du compte courant va naître, et lesquels indiquent qu’un passif va naître ? Le solde du compte financier sera-t-il actif ou passif ?

littérature