Astrologie
Il s'agit du premier document qui a survécu jusqu'à ce jour depuis des siècles. Bien que la ville ait existé bien plus tôt, comme en témoignent les fouilles archéologiques.
Les excellentes conditions géographiques et le climat doux ont attiré ici depuis l'Antiquité des tribus et des peuples qui ont laissé des traces de leur présence sous la forme d'habitations, de forteresses, de cimetières, etc.
Les premières informations sur la colonie située sur le site de Bender remontent au IIIe siècle. AVANT JC.
Les recherches archéologiques suggèrent que les premiers colons de la ville étaient les tribus Geta, dont des traces ont été trouvées dans la zone de la forteresse de Bendery et dans les villages de Kitskany et Varnitsa adjacents à la ville.
Aux IIIe et IVe siècles, les tribus qui ont créé la culture de Tchernyakhov vivaient dans l'interfluve Prut-Dniester. Des traces de cette culture ont été retrouvées sur le territoire de Bendery et des villages environnants.
Fin du Ve et début du VIe siècle. ANNONCE Les tribus slaves ont pénétré ces terres et y ont créé leur propre culture, comme en témoignent les objets trouvés dans la colonie de Kalfin, à proximité de Bendery.
Jusqu'à la fin du VIIe siècle, les Antes et les Sklavins vivaient sur le territoire de l'interfluve Prut-Dniestr, et à partir du VIIe siècle. jusqu'au milieu du Xe siècle. - Tivertsy et Ulichi.
A la fin du IXe siècle. La population slave orientale de nos terres est devenue une partie de l'ancien État russe - la Russie kiévienne. Aux XIIe et XIIIe siècles, le pouvoir de la principauté galicienne s'étendit à ces terres.
Au cours des siècles suivants, jusqu'au milieu du XIVe siècle, des tribus nomades de Polovtsiens, de Pechenegs et de Torks vivaient dans l'interfluve Prut-Dniester. Au milieu du XIIIe siècle, la région fut envahie par les Mongols-Tatars, qui dominèrent ici jusqu'en 1345, date à laquelle un fief fut formé dans la région des Carpates orientales - la future Principauté de Moldavie.
Au début du XVe siècle, toutes les terres des Carpates jusqu'à la mer Noire entraient dans la Principauté de Moldavie ; la frontière orientale de la principauté était le fleuve Dniestr. Notre ville était une douane frontalière. Dans la charte du souverain moldave Alexandre le Bon du 8 octobre 1408, délivrée aux marchands de Lviv pour le droit de commercer dans les villes situées le long du Dniestr, notre ville appelée Tyagyanyakyach est mentionnée.
Depuis la seconde moitié du XVe siècle, notre ville est appelée Tighina dans divers documents.
lorsque les liens diplomatiques, économiques et culturels entre les principautés moldaves et moscovites seront établis. Tous les documents d'État et les livres religieux ont été écrits dans la langue slave de la vieille église, par la suite des livres ont commencé à paraître en langue moldave en cyrillique et en 1641, le premier livre imprimé en langue moldave, « Kazania », a été publié.
Au tournant des XIVe-XVe siècles. Le sultan Türkiye renforce son pouvoir. L’établissement définitif de la domination ottomane a lieu au XVIe siècle.
En 1538, après une série de batailles acharnées dans les steppes de Budjak, les Turcs s'emparèrent de Tighina. La ville et les 18 villages environnants sont devenus un paradis turc. Sa position stratégique avantageuse sur la rive élevée du Dniestr, non loin de son confluent avec la mer Noire, faisait de la ville l'un des bastions de la lutte turque contre la Russie.
Sur le site de l'ancienne douane au passage, commence la construction d'une forteresse selon le plan du célèbre architecte turc Sinan Ibn Abdul Minan. La ville et la forteresse furent rebaptisées Bendery (emprunt du persan, traduit par « port, jetée, port »).
La forteresse a été construite sur le modèle des forteresses de type bastion d’Europe occidentale. Au XVIIe siècle, la forteresse était déjà un puissant ouvrage défensif.
Au milieu du XVIe siècle, la Moldavie fut finalement asservie par la Turquie. Le joug turc de trois siècles commença. Les esclaves se sont soulevés pour lutter contre la domination turque.
Au cours de l'hiver 1540, les Moldaves, dirigés par A. Korn, assiégèrent la forteresse de Bendery, mais ne purent s'en emparer. En 1574, le souverain I. Voda-Lyuty, avec les cosaques de l'Hetman I. Sverchevsky, assiégea la forteresse, la colonie fut prise, mais les murs résistèrent. 20 ans plus tard, les cosaques de Zaporozhye, dirigés par les hetmans Loboda et Nalivaiko, ont tenté de s'emparer de la forteresse, la colonie a été entièrement incendiée, mais ils n'ont pas réussi à s'emparer de la forteresse. La même tentative de Hetman Kunitsky en 1684 échoua.
Seulement pendant la période des guerres victorieuses russo-turques des XVIIIe et XIXe siècles. La forteresse de Bendery fut prise à trois reprises par les troupes russes. Le 15 septembre 1770, après un siège de deux mois, la forteresse fut prise d'assaut par l'armée russe sous le commandement du général en chef P.I. Panin.
Un régiment de cosaques du Don et des détachements de volontaires moldaves ont participé au siège, au cours duquel le futur chef du soulèvement paysan de la région de la Volga, E. Pougatchev, a combattu.
La forteresse a été prise après un corps à corps intense et sanglant. La guerre russo-turque de 1768-1774 s'est terminée par la signature de la paix Kuchyuk-Kainardzhi, aux termes de laquelle la forteresse de Bendery, comme toute la Moldavie, restait une partie de la Porte ottomane.
Le 4 novembre 1789, Bendery capitule pour la deuxième fois. Cette fois avant le début des travaux de siège. La forteresse se rendit sans résistance aux troupes russes sous le commandement du prince G.A. Potemkine-Tavrichesky. 
En 1792, selon le traité de Yassy, les régions de la rive gauche de la Transnistrie revinrent à la Russie, tandis que les terres de la rive droite et la forteresse de Bendery restèrent à la Turquie.
La libération définitive de Bendery du joug turc eut lieu en novembre 1806. La forteresse se rend aux troupes russes sous le commandement du général Meyendorff.
Conformément au traité de paix de Bucarest, signé par M.I. Kutuzov le 16 mai 1812, le territoire de l'interfluve Prut-Dniester est passé à la Russie, plus tard ces terres ont reçu le nom de Bessarabie. Depuis 1812, des conditions plus favorables au développement de l'agriculture, l'industrie et le commerce.
Avec la formation de la province de Bessarabie, Bendery fut déclarée chef-lieu de district par décret du 29 avril 1812.
En 1826, les premières armoiries de la ville et du district de Bendery furent approuvées. Les armoiries représentaient un aigle à deux têtes et un lion vaincu, symbolisant le séjour du roi suédois Charles XII dans la ville de Bendery.
Charles XII qui s'enfuit en 1709 après la défaite de la bataille de Poltava sous les murs de la forteresse de Bendery avec l'hetman Ivan Mazepa. Hetman I. Mazepa mourut bientôt à Bendery et son corps fut transporté dans la ville de Galati, où il fut enterré dans l'église Saint-Georges.
Après la mort de Mazepa, Philip Orlik a été élu hetman, qui a élaboré un ensemble de lois d'État appelées « Constitution des droits et libertés de l'armée de Zaporozhye », qui a reçu le nom plus court de « Constitution de Bendery ».
Cent ans plus tard, le grand poète russe A.S. Pouchkine, qui visita le site du camp suédois de Bendery, écrira sur ces événements dans son célèbre poème « Poltava ».
Durant cette période, la ville se construit selon un plan précis.
Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, le 55e régiment d'infanterie de Podolsk, qui a une glorieuse histoire militaire, est stationné dans la forteresse de Bendery. En l'honneur du centenaire de la victoire sur Napoléon en 1912, aux dépens des soldats et officiers du régiment, un monument en forme d'aigle en bronze aux ailes déployées a été érigé sur un haut piédestal.
L'histoire de notre ville au XIXe siècle est liée à de nombreuses personnalités ukrainiennes.
Ivan Petrovich Kotlyarevsky est un écrivain ukrainien et une personnalité publique culturelle. En 1806, avec le grade de capitaine d'état-major de l'armée russe, il participe à la prise de la forteresse de Bendery.
Sous le ciel de Bendery dans les années 80 du XIXe siècle, la star du talent de la future actrice ukrainienne, la chanteuse Maria Zankovetskaya, qui devint plus tard une figure de théâtre éminente, l'artiste du peuple d'Ukraine et un acteur et metteur en scène exceptionnel Nikolai Tobilevich, brillait.
Le développement économique de la ville a été facilité par la construction du chemin de fer Tiraspol - Chisinau avec un pont sur le Dniestr en 1871, et en 1877 - Bendery - Galati. Un dépôt, des ateliers ferroviaires et une gare apparaissent.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la ville de Bendery est devenue un important carrefour ferroviaire, centre culturel et industriel de la province de Bessarabie.
Le début du XXe siècle a été marqué par une explosion de la lutte révolutionnaire dans la région. Les révolutions de 1905 et 1917 se sont reflétées dans le destin historique de notre ville.
bâtiment de gare du début du 20e siècle
Sous leur influence, le 8 mars 1917, le premier conseil des députés ouvriers et soldats de Moldavie fut formé à Bendery.
La situation dans la région reste complexe et tendue. À la fin de 1917 et au début de 1918, commença l’intervention militaire de la Roumanie royale contre la Bessarabie. La défense héroïque de Bendery dura deux semaines, mais malgré une résistance acharnée, le 7 février 1918, la ville fut occupée. De nombreux endroits ont été témoins de représailles contre les participants à la défense : la « Clôture noire » sur la voie ferrée, la forteresse de Bendery, les rives du Dniestr, etc. Pendant 22 ans, la Bessarabie a fait partie de la Roumanie royale, mais les habitants de Bendery se sont battus sans relâche pour leur libération et la restauration du pouvoir soviétique.
Le soulèvement armé de Bendery, le 27 mai 1919, fut une page marquante de cette lutte. Les noms des lutteurs sont inscrits à jamais dans l'histoire de la ville : G.I. Stary, A. Anisimov, P. Tkachenko, I. Turchak, T. Kruchok et d'autres.
un pont qui a explosé pendant le soulèvement armé (restauré plus tard)
Le 28 juin 1940, à la suite d'un échange de notes entre les gouvernements roumain et soviétique, la Roumanie accepta de retirer son administration et ses troupes dans un délai de quatre jours. Le 28 juin 1940, un groupe de militaires soviétiques entre dans la ville de Bendery.
Le 2 août 1940, la RSS de Moldavie est créée. Des mesures ont été prises dans la ville pour éliminer le chômage, une centrale électrique a été lancée, l'approvisionnement en eau a été rétabli, des ateliers ferroviaires et des distances de déplacement ont été mis en service et des soins médicaux gratuits ont été introduits. En enseignant aux enfants, des dizaines d'enseignants ont commencé à éliminer l'analphabétisme des adultes. Mais un an plus tard, la guerre éclatait.
Le 22 juin 1941, des dizaines de bombes aériennes tombèrent sur la ville paisible, entraînant avec elles la mort et la destruction. Objet stratégique important - le pont ferroviaire sur le Dniestr était défendu par les soldats du 338e OZAD sous le commandement du capitaine I. Antonenko.
Un mois plus tard, les troupes soviétiques ont dû battre en retraite et les nazis sont entrés dans la ville, établissant ce qu’on appelle le « nouvel ordre ». Pendant trois ans, les habitants de Bendery ont été sous occupation fasciste, dès les premiers jours de laquelle une clandestinité antifasciste a commencé à prendre forme. Il était dirigé par un bureau composé de M. Ratushny, V. Ivanov, N.K. Kalachnikov. En décembre 1943, de nombreux participants à la clandestinité furent arrêtés et jugés. Leur sort aurait été triste sans l'offensive printemps-été des troupes soviétiques. Notre ville a été libérée des envahisseurs nazis le 23 août 1944 lors de l'opération Iasi-Chisinau.
Plus de 3 000 soldats soviétiques sont morts dans les batailles de Bendery ; ils ont été enterrés sur la Place des Héros dans la fosse commune du Panthéon de la Gloire. Leurs noms sont gravés en or sur des dalles de granit. Une flamme éternelle brûle à l'entrée, qui garde la chaleur des cœurs perdus. Les noms des héros sont immortalisés dans les noms des rues.
Les premiers à entrer dans la ville libérée furent les soldats des détachements libres 93 et 223 SD sous le commandement général d'un lieutenant-colonel.
A Bendery, aucune de ces petites entreprises industrielles qui fonctionnaient avant la guerre n'a survécu. Des conserveries, des brasseries, des distilleries, des moulins, des barattes à beurre, une centrale électrique et un système d'approvisionnement en eau ont été détruits et pillés. Des institutions sociales et culturelles, des écoles, des bibliothèques, des cinémas, des jardins d'enfants, des hôpitaux et des pharmacies, des boulangeries et des ateliers ont été détruits. Les rues étaient envahies par les mauvaises herbes, le parc immobilier était détruit à 80 %. En fait, la construction de la ville a commencé de zéro après la guerre.
En 1944, les habitants de Bendery ont reconstruit le pont sur le Dniestr en 19 jours. Un dépôt ferroviaire, une boulangerie, une conserverie, une laiterie municipale, une usine de transformation de viande, une baratte à beurre, une centrale électrique, des ateliers de réparation navale, un moulin, etc. sont en cours de restauration.
Dans les années 50 et au début des années 60, des entreprises telles qu'une usine de soie, une usine d'amidon, l'usine Moldavkabel, Elektroapparatura, une usine de textile et de tissage, une usine de chaussures, une usine de vêtements, une usine de briques et de tuiles, etc. .
L'industrie de Bendery a atteint sa plus grande prospérité dans les années 70 et au début des années 80, qui est aujourd'hui représentée par les industries suivantes : alimentation, éclairage, électricité, meubles et menuiserie, matériaux de construction. Cela se reflète dans les armoiries de la ville, approuvées en 1967.
Cependant, la politique a fait irruption de manière inattendue et puissante dans la vie calme et mesurée des habitants de Bendery. Les changements à grande échelle en cours dans le pays ont affecté le sort de la ville. Ce sont les grèves de 1989, la formation de la République Moldave Pridnestrovienne en 1990. Mais l'événement le plus important et le plus tragique de notre époque, qui a radicalement changé la vie des habitants de Bendery, a été la guerre de l'été 1992 à Bendery. Cette guerre est entrée dans l'histoire sous le nom de tragédie de Bendery. Le 19 juin 1992 est devenu le jour de la guerre civile à Bendery, où les gens ont longtemps vécu en amitié et ne se sont jamais battus. La ville est devenue un point chaud sur la carte, où les civils ont commencé à mourir, où ils ont tenté d’établir « l’ordre constitutionnel » par la force des armes. Au cours du conflit, 489 personnes sont mortes, 1 280 bâtiments résidentiels ont été détruits et endommagés, dont 80 complètement détruits, 19 établissements d'enseignement public ont été détruits, dont 3 écoles, 5 établissements de santé, 42 entreprises industrielles et de transport. La ville a subi des dommages matériels aux prix de 1992 d'un montant supérieur à 10 milliards de roubles.
Bendery est aujourd'hui un grand centre industriel et culturel de la république. Deuxième plus grande après la capitale Tiraspol, c'est la ville la plus ancienne de Transnistrie, comme en témoignent les armoiries de la ville, dont le retour a eu lieu lors de la session du conseil municipal de Bendery en 2003.
C'est juste que tout est déjà arrivé...
Il y a 25 ans, le 19 juin 1992, les nationalistes moldaves envahissaient la ville de Bendery à l'aide de chars, d'artillerie et d'avions. Une véritable guerre a commencé en Transnistrie, dont la partie active a duré jusqu'au 23 juin, mais en réalité le conflit n'a été complètement arrêté que le 1er août. Durant ces jours Selon diverses sources, environ cinq cents Pridnestroviens sont morts, plus d'un millier ont été blessés et des dizaines de milliers sont devenus réfugiés.
La bataille de Bendery fut le point culminant de cette guerre. En termes de durée des hostilités à grande échelle, de férocité et de nombre de victimes, le conflit de Transnistrie était, bien entendu, le plus « doux » de la série de guerres qui ont déchiré les périphéries de l’URSS après l’effondrement de l’URSS. Syndicat. Les raisons qui ont donné naissance à ces conflits sont communes à ce qui s’est passé au Haut-Karabakh, en Abkhazie, en Ossétie du Sud et maintenant dans le Donbass. Et aussi leurs conséquences et le fait qu'elles ne peuvent pas être résolues même aujourd'hui, un quart de siècle après ces événements ; au contraire, les contradictions ne font que s'approfondir, menaçant de débloquer la guerre à tout moment.
Le conflit transnistrien a commencé pendant l’existence de l’Union soviétique. En fait, son début a coïncidé avec le fait que les autorités nationalistes de Chisinau s’orientaient vers une sortie de l’URSS et une adhésion à la Roumanie. La formation du nationalisme moldave, ou plutôt roumain, en Moldavie, a commencé à la fin des années 80 avec la demande de reconnaître l'identité des langues moldave et roumaine, ainsi que de traduire la langue moldave en écriture latine et de la rendre la langue officielle. Puis il y a eu des demandes
Ensuite, tout cela s’est logiquement et rapidement transformé en revendications « gare-valise-Russie ! », « jetez les envahisseurs à travers le Dniestr ! » et « nous sommes des Roumains, point final ! »
Bien sûr, sur la rive droite du Dniestr, ils ne voulaient pas tolérer cela, et le 2 septembre 1990, lors du deuxième congrès extraordinaire des députés de tous les niveaux de Transnistrie, la République socialiste soviétique moldave de Transnistrie a été proclamée au sein de l'URSS.
Les premiers coups de feu ont déjà été tirés en novembre 1990, lorsque trois personnes ont été tuées à la suite d'affrontements sur le pont Dubossary. À partir de ce moment, la formation parallèle de forces paramilitaires des deux côtés a commencé, entre lesquelles des affrontements ont eu lieu régulièrement au cours des deux années suivantes et l'escalade s'est intensifiée.
L'apothéose fut la bataille de Bendery en juin 1992.
La veille, le 18 juin, les parlementaires moldaves, ainsi que les députés pridnestroviens, ont approuvé les principes fondamentaux d'un règlement pacifique. Cependant, le gouvernement moldave a manifestement cherché d’abord à réprimer la résistance du peuple transnistrien, puis à négocier en position de force. Le 19 juin, profitant du conflit provoqué à l'imprimerie, les forces de l'armée moldave, de la police et des combattants volontaires, appuyés par des véhicules blindés et de l'artillerie, entrent dans Bendery.
À l'aube du 20, ils réussirent à s'emparer des points clés de la ville et à atteindre le pont sur le Dniestr, coupant ainsi la ville du reste de la Transnistrie.
Pendant quatre jours, il y a eu de violents combats de rue dans la ville, la ville a été bombardée de mortiers, des tireurs d'élite ont travaillé et les rues ont été minées. Le résultat a été un grand nombre de victimes civiles résidents. Il n'y avait aucun moyen de nettoyer les cadavres qui traînaient dans les rues, ce qui, avec une chaleur de 30 degrés, créait une menace d'épidémie ; les morts étaient enterrés directement dans les cours. Ils disent que les occupants se sont comportés comme leurs prédécesseurs roumains pendant la Grande Guerre patriotique : ils ont pillé, volé et tué des civils.
La première mention de Bendery moderne remonte à 1408. La ville porta alors le nom de Tyagyanakacha, qui fut ensuite transformé en Tighina, plus simple. En 1538, les Turcs capturèrent Tighina, construisirent une forteresse et lui donnèrent un nouveau nom, Bendery. En 1709, l'hetman ukrainien Mazepa, qui s'était enfui ici avec le roi suédois Charles XII, mourut à Bendery. La forteresse locale est devenue plus d'une fois le théâtre de batailles dans les guerres russo-turques, jusqu'à ce qu'en 1806 elle soit incluse dans la Russie. De 1918 à 1940, la ville faisait partie de la Roumanie. (Pendant cette période, on l'appelait à nouveau Tighina). En mai-août 1992, les combats du conflit transnistrien ont eu lieu sur le territoire de Bendery.
Certaines étapes du développement de la ville sont visibles directement dans la rue.
Capture par les Turcs et construction de la forteresse. 
Remise des clés de la forteresse au prince Potemkine.
Inclusion de Bendery dans l'Empire russe.
Serge de Radonezh est considéré comme le saint patron de la ville. (Faiseur de miracles). Les dernières informations pour les méchants, s'il y en a...
La cathédrale de la Transfiguration a été construite au début du XIXe siècle en l'honneur de la libération du joug turc.
Cinéma.
C'est le centre-ville et les commodités et la propreté sont donc excellentes.
Il y a peu de chiens, vous pourrez donc vous détendre tranquillement à l'ombre sur la pelouse. À en juger par le tablier d'uniforme que porte la dame, cela se produit pendant les heures de travail, et donc le bénéfice qu'elle reçoit peut être multiplié par deux en toute sécurité...
Vladimir Ilitch est tout kaki, ce qui est compréhensible. Les combats ont pris fin, mais aucun document légal n'a été signé.
Il y a probablement suffisamment de soleil dans cette zone, mais cette circonstance a peu d'effet sur les détails architecturaux. Le principal élément de protection contre cela, comme ailleurs, sont les arbres plantés à côté de la maison.
Il n’y a rien de très différent de la moyenne russe. Est-ce juste ça ?
Arrêté de Staline du 23 août 1944. En l'honneur de la libération des villes de Bendery et de Belgorod-Dnestrovsky, organisez un feu d'artifice à Moscou et récompensez ceux qui se sont distingués. Et gloire éternelle à nous...
La gare de Bendery-1 est pratiquement inactive. Les trains ne viennent plus ici. Ils passent par la gare Bendery-2, située dans un autre quartier de la ville.
A proximité se trouve le musée de la gloire révolutionnaire et militaire des cheminots. Malgré l'offre alléchante pour les visiteurs, il n'y a personne à proximité.
École d'art.
Église protestante.
Alexandre Pouchkine a visité Bendery. Ici, il est si noir qu'il supprime immédiatement toutes les questions sur son origine.
Musée des traditions locales.
Le musée de la tragédie de Bendery est ouvert à proximité.
Des jeunes gars. J'aimerais pouvoir vivre et vivre... Il y a de nombreuses photographies similaires à l'intérieur.
L'un d'eux est né le président de la Société géographique, l'académicien Lev Semionovitch Berg.
Jetons un autre regard sur le centre de Bendery. Vous pouvez également prendre une collation, puisqu'une partie importante du commerce est concentrée ici, y compris le marché.
Passé le monument au révolutionnaire Pavel Tkachenko
Nous nous dirigeons vers le Dniestr. Tout d'abord, d'anciens chantiers navals ou des postes d'amarrage sont révélés. Actuellement, il ressemble davantage à un bassin de décantation où les navires ayant passé leur temps attendent d’être éliminés.
Avant la Grande Guerre Patriotique, de nombreux Juifs vivaient à Bendery.
Hôtel sur le rivage. Il y a beaucoup d'endroits, les prix sont bas, donc il n'y a aucun problème pour passer la nuit ici.
A cet endroit, le remblai du Dniestr est anobli et se compose de deux niveaux.
Apparemment, ce vaisseau propose parfois des promenades à ceux qui le souhaitent (quand il y en a...).
L’avenir du poste d’amarrage haut destiné à recevoir les grands navires est en question.
Le pont sur la rivière était l'objet stratégique le plus important du dernier conflit. Parce que Bendery est situé sur la rive droite du Dniestr et presque tout le reste de la Transnistrie est sur la gauche. Aujourd'hui, il est gardé par des soldats russes.
Les principales batailles ont eu lieu ici.
Mémorial en l'honneur des morts.
Le général Alexandre Lebed a joué un rôle majeur dans la fin du conflit. Il s'est écrasé dans un accident d'hélicoptère beaucoup plus tard, alors qu'il était gouverneur du territoire de Krasnoïarsk.
Un panneau commémoratif en l'honneur de l'introduction des soldats de maintien de la paix russes dans la zone de conflit. (Probablement l’un des rares endroits où ils ont réellement réussi à ramener la paix).
Un monument devant la porte d'entrée d'une des maisons voisines.
En 1912, apparemment à l'occasion du centenaire de la victoire sur Napoléon, les soldats du 55e régiment d'infanterie de Podolsk ont érigé un monument à leurs vaillants ancêtres. Deux ans passeront, et il ne leur faudra pas moins de courage...
Cet obélisque est déjà en leur honneur...
La forteresse de Bendery est récemment devenue une attraction touristique. Il y aura très probablement de nombreux autres ajouts. Mais la forteresse elle-même est déjà en ordre, et c'est l'essentiel.
Quelque chose se trouve à l’extérieur, près de ses murs.
Y compris les monuments dédiés aux personnages célèbres qui y sont liés.
Ivan Kotlyarevsky, écrivain ukrainien et capitaine d'état-major de l'armée russe, a participé au siège de la forteresse de Bendery et a décrit sa capture en 1806, après quoi Bendery est devenue une partie de l'Empire russe.
C'est au-dessus de la forteresse de Bendery que le courageux baron Munchausen a survolé un boulet de canon.
Le noyau lui-même (très probablement une copie de celui-ci) se trouve actuellement dans une autre cour.
Devant le généralissime Souvorov se tient une file de citoyens très éminents. Parmi eux se trouvent les jeunes capitaines Kutuzov et Raevsky.
Entrée de la forteresse. On voit que les tours ont été remises en ordre assez récemment.
Comme le suggèrent les règles de l'art de la fortification, devant la porte se trouve un pont sur les douves.
Temple militaire d'Alexandre Nevski. Milieu du 19ème siècle. (Déjà en dehors des territoires de la forteresse accessibles aux touristes).
Une sentinelle tournait au ralenti à son poste voisin. Voyant que je pointais la caméra sur lui, il a commencé à retirer de manière démonstrative la mitrailleuse de son épaule. Ah, jeune homme ! L'oncle a également servi dans l'armée et était de service... Je comprends que vous vous ennuyez, mais vous devez développer de la patience... Voyant que ses actions n'ont provoqué aucune réaction, le soldat a remis la mitrailleuse à sa place et détourné...
Monument à Rodion Gerbel, ingénieur militaire, lieutenant général. Au cours de la première guerre russo-turque, selon son plan, un tunnel a été creusé sous le mur de la forteresse, dans lequel 400 livres de poudre à canon ont été placées et ont explosé.
De là, vous êtes à deux pas du village de Varnitsa, qui ne fait pas partie de la Transnistrie, mais de la République de Moldavie. Le passage au checkpoint (barrière sur la route), si je comprends bien, est gratuit. Au moins, ils ne m'ont rien demandé.
Centre de loisirs local.
Centre commercial.
Monument aux personnes tuées dans le conflit du côté moldave.
Église locale.
Il n’y a pas grand chose à voir à Varnitsa. Mais c’est bien aussi que la vie continue, le village est bien vivant. A la sortie de Varnitsa, m'étant déjà retrouvé sur le territoire de Transnistrie (c'est là que je suis venu et j'ai rempli la déclaration là-bas), j'ai demandé à l'un des hommes en uniforme quelle était approximativement la frontière. Il a agité sa main vers les rails
- Quelque chose comme ça... Pourquoi es-tu intéressé ?
- Je suis un touriste discipliné, et donc je ne voudrais pas devenir un contrevenant... Avez-vous vu un film dans lequel la frontière entre la France et l'Italie était posée au milieu d'un village et ses habitants partaient visiter un autre pays ?
- Je crois l'avoir vu... C'est à peu près pareil chez nous...
- Alors là, la frontière divisait une maison en plein milieu, et le mari est allé voir sa femme à l'étranger (c'est de mémoire) ?
- Non, nous n'en sommes pas là... (Sourires).
J'ai regardé à nouveau la frontière entre les deux pays. La chèvre se trouvait clairement dans la zone frontalière et la longueur de sa corde pouvait lui permettre de manger les ressources biologiques d'une autre puissance. Mais tout le monde regardait calmement cette circonstance. Peut-être que désormais on accordera moins d'attention au comportement incorrect de certaines chèvres...
L'histoire de la ville
L'histoire de la ville de Bendery remonte à l'Antiquité.
Les premières informations sur la colonie située sur le site de Bender remontent au IIIe siècle avant JC. Le territoire de la région, dès l'âge de pierre, était à l'épicentre des événements historiques se déroulant en Europe de l'Est. Il y a plusieurs centaines de milliers d'années, des peuples primitifs sont apparus ici, se livrant à la chasse et à la cueillette.
Ils ont été remplacés par des civilisations florissantes de l’âge de la pierre et du cuivre. Les recherches archéologiques suggèrent que les premiers colons de la ville étaient les tribus Geta, dont des traces ont été trouvées dans la zone de la forteresse de Bendery et dans les villages de Kitskany et Varnitsa adjacents à la ville. Les tribus Géto-Daces étaient engagées dans l'agriculture, l'élevage et le commerce avec le monde grec et romain.
Au début du XVe siècle, toutes les terres, depuis les Carpates jusqu'à la mer Noire, faisaient partie de la Principauté de Moldavie, dont la frontière orientale était le fleuve Dniestr. Notre ville était une douane frontalière. Dans la charte du souverain moldave Alexandre le Bon du 8 octobre 1408, délivrée aux marchands de Lviv pour le droit de commercer dans les villes situées le long du Dniestr, elle fut mentionnée pour la première fois sous le nom de Tyaganyakyacha. Depuis la seconde moitié du XVe siècle, la ville est connue sous le nom de Tighina.
L'État moldave a atteint sa plus grande prospérité sous le règne de Stefan III le Grand, lorsque des liens diplomatiques, économiques et culturels ont été établis avec les États voisins.
Au tournant des XIVe-XVe siècles, le pouvoir du sultan turc s'accroît.
À partir de cette époque, commença un processus constant de subordination de la Principauté moldave à la Porte ottomane. En 1538, après une série de batailles acharnées dans les steppes de Budjak, les Turcs s'emparèrent de Tighina. La ville et les 18 villages environnants sont devenus un paradis turc. La position stratégique avantageuse sur la rive élevée du Dniestr, près de son confluent avec la mer Noire, a fait de la ville l'un des bastions de la lutte turque contre la Russie. Sur le site de l'ancienne douane au passage, commence la construction d'une forteresse selon le plan du célèbre architecte turc Sinan Ibn Abdul Minan. La ville et la forteresse ont été rebaptisées Bendery (emprunté au persan - port, jetée, ville portuaire).
La forteresse a été construite sur le modèle des forteresses de type bastion d’Europe occidentale. Elle était entourée d'un haut rempart de terre et d'un fossé profond, qui n'était jamais rempli d'eau, et se composait de trois parties : la citadelle, les parties haute et basse. Du côté sud-ouest de la forteresse se trouvait une colonie.
Ce n'est qu'à la suite des guerres victorieuses russo-turques des XVIIIe et XIXe siècles que la forteresse de Bendery fut conquise à trois reprises par les troupes russes. Le 15 septembre 1770, après un siège de deux mois, la forteresse fut prise d'assaut par l'armée russe sous le commandement du général en chef P.I. Panin. Un régiment de cosaques du Don a pris part au siège, dans les rangs duquel a combattu le futur chef du soulèvement paysan Emelyan Pougatchev. La forteresse a été prise après un corps à corps intense et sanglant.
La prise de la forteresse a eu un prix élevé : pendant le siège et pendant l'assaut, les troupes russes ont perdu plus de six mille personnes tuées et blessées, les Turcs - plus de cinq mille. "Plutôt que de perdre autant et de gagner si peu, il aurait été préférable de ne pas prendre Bender du tout", c'est ainsi que l'impératrice russe Catherine II a réagi à cet événement. La guerre russo-turque de 1768-1774 s'est terminée par la signature du monde de Kuchuk-Kainardzhi, aux termes duquel la forteresse de Bendery, comme toute la Moldavie, a de nouveau été cédée à la Turquie.
Le 4 novembre 1789, après une brillante victoire des troupes russes sous le commandement d'A.V. Suvorov près des rives de la rivière Rymnik, la forteresse capitula pour la deuxième fois.
Cette fois avant le début des travaux de siège. La forteresse se rendit sans résistance aux troupes russes sous le commandement du prince G.A. Potemkine-Tavrichesky. Cette victoire a été largement prédéterminée par les actions habiles du commandant de cavalerie M.I. Kutuzov, qui a vaincu l'armée de trois mille Tatars Budzhak aux abords de Bendery. Les Turcs ont présenté les clés de la forteresse à G.A. Potemkine-Tavrichesky, dont la tente était située sur la colline Borisov, au nord-ouest de la forteresse.
En 1791, selon le traité de Jassy, les régions de la rive gauche de la Transnistrie passèrent à la Russie. Le territoire de la rive droite de la Moldavie, ainsi que la forteresse de Bendery, restaient à nouveau sous la tutelle de la Turquie. La Russie a accédé à la mer Noire via le fleuve Dniestr.
Avec la formation de la province de Bessarabie, Bendery fut déclarée chef-lieu de district par décret du 29 avril 1818. La ville est construite selon un plan précis : à 500 m au sud de la forteresse de Bendery, huit larges rues sont tracées le long du Dniestr, huit perpendiculaires. La colonisation de la ville s'est faite initialement aux dépens de la garnison, des officiers militaires et des commis, puis aux dépens des vieux croyants et des serfs en fuite. En 1818, 5,1 mille personnes vivaient à Bendery.
En 1815, sur le site des ruines des casernes turques, commença la construction de la cathédrale de la Transfiguration, conçue comme un symbole de la libération de la région du joug turc. Le dôme principal de la cathédrale est conçu sous la forme du casque d’un ancien guerrier russe.
Le plan de la cathédrale a été préparé par un membre du dicastère ecclésiastique de Chisinau, l'archimandrite Ioanikei. Le 29 septembre 1827, Son Éminence Dmitri consacra la cathédrale, mais les travaux étaient toujours en cours. La cathédrale n'a été peinte qu'en 1934. Les peintures murales de la cathédrale ont été réalisées par le sculpteur et peintre moldave A. Plamadeala.
"Les armoiries de la ville de Bendery, province de Bessarabie, district, ont été HAUTEMENT APPROUVÉES le 2 avril 1826. L'écu est divisé en deux champs ; dans le haut, en or, il y a un aigle à deux têtes, décoré d'un couronne d'or, tenant dans les deux griffes des éclairs dont les flammes sont dirigées vers le bas, avec un bouclier sur la poitrine, sur lequel est représenté dans un champ rouge le Saint Grand Martyr et Georges Victorieux, assis sur un cheval blanc et frappant un serpent avec une lance dans le champ noir inférieur, un lion couché est représenté, en souvenir de la situation difficile dans cette ville, du roi suédois Charles XII, après la bataille de Poltava ".
Le développement économique de la ville a été facilité par la construction du chemin de fer Tiraspol-Chisinau en 1871 avec un pont sur le Dniestr. 1 500 ouvriers ont été employés à la construction de cette route, dont 400 dans la région de Bendery. Les conditions de travail étaient extrêmement difficiles et c'est pourquoi les travailleurs du site de Bendery, poussés au désespoir, ont organisé une grève économique puis politique, à propos de laquelle le gouverneur général de Novorossiysk et de Bessarabie, dans son rapport au procureur de la chambre du tribunal d'Odessa. , a noté : une grève des ouvriers de Bendery - "un phénomène complètement nouveau, qui ne s'est pas manifesté jusqu'à présent au sein de notre mouvement ouvrier."
Fin 1917 - début 1918 commença l'intervention militaire de la Roumanie royale. La défense héroïque de Bendery dura deux semaines mais, malgré une résistance acharnée, la ville fut occupée le 7 février 1918. Pendant vingt-deux ans, la Bessarabie a fait partie de la Roumanie. Le soulèvement armé de Bendery en mai 1919 fut une page marquante dans la lutte contre le régime d’occupation.
Une nouvelle étape dans l'histoire de Bendery a commencé après la libération de la Bessarabie de l'occupation et de la formation des boyards roumains le 2 août 1940. RSS de Moldavie.
Une centrale électrique a été mise en service à Bendery, qui est toujours en activité aujourd'hui, un certain nombre d'entreprises industrielles ont été construites et le réseau d'établissements médicaux et thérapeutiques, d'écoles et de jardins d'enfants a été élargi. Mais un an plus tard éclatait la Grande Guerre patriotique. Pendant les années de guerre, la ville a été presque entièrement détruite. A Bendery, aucune des entreprises industrielles qui fonctionnaient avant la guerre n'a survécu. Une conserverie, une distillerie-brasserie, des moulins, des barattes à beurre, une centrale électrique et un système d'adduction d'eau ont été détruits et pillés. Les institutions sociales et culturelles ont été détruites : écoles, bibliothèques, cinémas, jardins d'enfants, hôpitaux, pharmacies, boulangeries, ateliers. Les rues de la ville sont envahies par les mauvaises herbes. Le parc immobilier a été détruit à 80 %.
La restauration de Bendery a commencé presque à partir de zéro et, grâce à l'héroïsme des habitants de Bendery, les installations vitales de la ville ont été restaurées en peu de temps. Et dans les années 50, la construction des plus grandes entreprises des secteurs de l’éclairage, de l’alimentation et de l’électricité, qui constituent aujourd’hui la base de l’économie de la ville, a commencé.
La forteresse a été construite selon les plans de l'architecte turc Sinan, sur le modèle des forteresses de type bastion d'Europe occidentale. La construction a commencé en 1538 après que la ville soit devenue partie intégrante de l'Empire ottoman. Il était entouré d'un haut rempart de terre et d'un fossé profond, qui n'était jamais rempli d'eau. La forteresse était divisée en parties supérieure, inférieure et en Citadelle. La superficie totale est d'environ 20 hectares. Du côté sud-ouest de la forteresse se trouvait une colonie. La position stratégique avantageuse sur la rive élevée du Dniestr, près de son confluent avec la mer Noire, a fait de la ville l'un des bastions de la lutte turque contre la Russie. La forteresse de Bendery était appelée « un château fort sur les terres ottomanes ». L'une des premières descriptions de la forteresse qui nous est parvenue a été laissée par le voyageur et écrivain turc Evliya Celebi.
Au fil des années, plusieurs tentatives infructueuses ont été faites pour s'emparer de la forteresse. Au cours de l'hiver 1540, l'armée moldave, dirigée par le souverain Alexandre Korn, assiégea la forteresse de Bendery, mais ne parvint pas à la capturer. En 1574, le souverain Ion Voda le Féroce, ainsi que les cosaques de l'hetman Ivan Sverchesky, après la prise de Bucarest, se sont approchés de manière inattendue de Bendery en plusieurs marches et ont assiégé la forteresse. Les Turcs furent surpris. L'armée moldave-cosaque occupa rapidement la colonie, mais les murs de la forteresse résistèrent. En raison de la fatigue de l'armée, le souverain organisa un camp à une hauteur dominante au nord-ouest de la forteresse, mais un nouvel assaut ne put être lancé car d'importants renforts turcs arrivèrent d'Akkerman. Ion Voda a vaincu l'ennemi, mais le sultan turc a ordonné au Khan de Crimée de rassembler une armée et de se déplacer vers le Danube. Ayant appris cela, Ion Voda a été contraint de lever le siège de Bender.
En 1584, les Turcs contraignent le souverain moldave Pierre le Boiteux à réparer la forteresse de Bendery. En 1594, les cosaques de Zaporozhye, dirigés par Hetman Grigory Loboda et Severin Nalivaiko, tentèrent de s'emparer de la forteresse, la colonie fut de nouveau incendiée, mais ils ne parvinrent pas à s'emparer de la forteresse. Les forces moldaves et cosaques étaient trop petites pour capturer l'une des forteresses turques les plus défendues. De plus, aucun des assiégeants ne disposait de l'artillerie appropriée nécessaire à l'assaut.
Guerres russo-turques
Pendant les guerres russo-turques des XVIIIe et XIXe siècles, la forteresse de Bendery fut prise à trois reprises par les troupes russes.
En juillet-septembre 1770, la deuxième armée russe, forte de 33 000 hommes, sous le commandement du comte Piotr Ivanovitch Panin, assiégea la forteresse de Bendery, défendue par une garnison turque de 18 000 hommes. Un régiment de cosaques du Don a pris part au siège, dans les rangs duquel a combattu le futur chef du soulèvement cosaque-paysan, Emelyan Pougatchev. Dans la nuit du 15 au 16 septembre 1770, après un siège de deux mois, l'armée russe lance un assaut sur la forteresse. Ceux qui graviraient le rempart en premier se voyaient promettre une récompense : les officiers recevaient un grade supérieur et les soldats 100 roubles chacun. L'attaque a commencé par l'explosion d'un « globe de compression » pesant 400 livres de poudre à canon.
La forteresse a été prise après un combat au corps à corps intense et sanglant, et à l'intérieur de la forteresse, il y a eu des batailles pour presque toutes les maisons. Les Turcs ont tué 5 000 personnes, 2 000 ont été capturés, 2 000 ont fui. Les Russes ont perdu plus d'un cinquième de l'ensemble de leur armée (plus de 6 000 personnes) lors de l'attaque. L'assaut sur Bender est devenu la bataille la plus sanglante pour la Russie dans la guerre de 1768-1774. "Plutôt que de perdre autant et de gagner si peu, il aurait été préférable de ne pas prendre Bender du tout", c'est ainsi que l'impératrice russe Catherine II a réagi à cet événement. Mais son indignation n’était pas fondée. La prise de Bendery ne fut pas une victoire ordinaire, mais elle porta un coup dur à l'armée turque. Les Turcs ont même déclaré trois jours de deuil à cette occasion. Après la chute de Bendery, l'interfluve Dniestr-Prut passa sous le contrôle des troupes russes. Pour la capture de Bender, Panin reçut l'Ordre de Saint-Georges, 1er degré. La guerre russo-turque de 1768-1774 s'est terminée par la signature de la paix Kuchyuk-Kainardzhi, aux termes de laquelle toute la Moldavie, y compris la forteresse de Bendery, a de nouveau cédée à la Turquie.
En 1789, lors de la guerre russo-turque de 1787-1792, l'armée russe sous le commandement de Souvorov remporta une brillante victoire à Rymnik. Après cela, dans la nuit du 3 au 4 novembre 1789, la forteresse de Bendery se rendit sans résistance aux troupes russes sous le commandement du prince Potemkine-Tavrichesky. Cette victoire a été largement prédéterminée par les actions habiles du commandant de cavalerie Kutuzov, qui a vaincu l'armée de trois mille hommes des Tatars Budzhak aux abords de Bendery, démoralisant ainsi complètement l'ennemi. Les Turcs remirent les clés de la forteresse à G. A. Potemkine-Tavrichesky, dont la tente était située sur la colline Borisov, au nord-ouest de la forteresse, à la même distance de la rivière Byk et de la forteresse, entre les routes menant à Kalfa et Gura-Bikului. Conformément aux promesses de Potemkine, toute la population musulmane de la ville a été libérée avec la possibilité de vendre ses maisons, ses propriétés et son bétail. Pour se rendre dans les possessions turques, 4 000 charrettes et de la nourriture ont été allouées du convoi russe. L'armée russe a reçu comme trophées plus de trois cents fusils avec munitions, 12 000 livres de poudre à canon, 22 000 livres de craquelins, 24 000 quarts de farine et bien plus encore.
Conformément au traité de Iasi de 1791, les terres à l'est du Dniestr furent cédées à la Russie. Le territoire de la rive droite de la principauté moldave, ainsi que Bendery, revinrent à la Turquie. L'église orthodoxe Saint-Georges de la forteresse est redevenue une mosquée musulmane et les structures défensives ont été renforcées.
Bendery ne céda finalement à l'Empire russe qu'en novembre 1806, lors de la guerre russo-turque de 1806-1812. Alexandre Ier, sans déclarer la guerre, envoya des troupes dans les principautés du Danube sous prétexte de « mettre en œuvre l’alliance russo-turque ». Le 24 novembre 1806, le corps du général Meyendorff s'approche de Bendery. Ici, avec l'aide de pots-de-vin, ils ont forcé les Turcs à les laisser entrer dans la forteresse. Des postes communs russo-turcs étaient affichés à toutes les portes. Selon le même scénario, l'armée russe est entrée dans Khotyn, Akkerman et Kiliya. Ce n'est qu'après cela que le sultan déclara la guerre à la Russie. Meyendorff déclara alors officiellement que la garnison turque était désormais considérée comme capturée. Les opérations militaires commencèrent sur le Danube et Bendery devint une base arrière.
Forteresse de Bendery dans l'Empire russe
Le 16 mai 1812, selon le traité de Bucarest, la forteresse revient à la Russie. Selon la liste des forteresses russes régulières de 1816, elle est déjà classée forteresse de 2e classe. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, le 55e régiment de Podolsk y était stationné. La forteresse a été reconstruite plus d'une fois. Au cours de la campagne de Crimée, des travaux défensifs y furent effectués et, en 1863, l'armement fut renforcé. À la fin des années 60 du XIXe siècle, sur instruction du général Totleben, la forteresse fut à nouveau renforcée. Pendant la guerre russo-turque de 1877-1878, des entrepôts de dynamite, des outils de retranchement et un télégraphe ambulant ont été construits à Bendery. La forteresse fut définitivement supprimée en 1897.
Dislocation des unités au XXe siècle
Dans la forteresse, puis à côté, à partir des années 1920, des unités militaires roumaines, en 1940-41 soviétiques, en 1941-44 roumaines et une allemande, et à partir de 1944 à nouveau des unités militaires soviétiques étaient stationnées. À l'époque soviétique, une brigade de missiles de la 14e armée, un régiment de ponts flottants et une usine de réparation automobile étaient stationnés dans la forteresse. Depuis 1996, une unité militaire de l'armée de la PMR non reconnue est stationnée dans la forteresse et à côté.
La forteresse de Bendery aujourd'hui
En 2008, un projet de reconstruction de la forteresse a commencé. La reconstruction (achèvement) est dirigée par le ministère de l'Intérieur de la PMR. Le 8 octobre 2008, une reconstitution théâtrale de la prise de la forteresse de Bendery en 1770 a eu lieu.
Sur le territoire de la forteresse, le Walk of Fame of Glory des commandants russes a été créé, sur lequel se trouvent des monuments dédiés aux grands commandants. Dans la forteresse se trouvent également un monument à la Constitution de Philippe Orlik et un buste du baron Munchausen, qui a lancé un boulet de canon à travers la forteresse.
Il y a deux musées dans la forteresse : l'histoire de la forteresse de Bendery et les instruments de torture médiévaux.
En octobre 2012, la boutique de souvenirs Besiktas a ouvert ses portes, où vous pouvez acheter une variété de souvenirs, des calendriers et des aimants avec des images de la forteresse de Bendery, ainsi que des souvenirs en bois et en céramique.
Le 12 septembre 2008, le premier service religieux a eu lieu sur le territoire de la forteresse dans l'église du Saint-Bienheureux Prince Alexandre Nevski et une bénédiction a été donnée pour commencer les travaux de restauration.
En novembre 2012, le Musée des instruments de torture médiévaux a été ouvert sur le territoire de la forteresse. Les objets exposés dans le musée sont de faux échantillons d'instruments et de dispositifs de torture. L'histoire de la création du musée a commencé avec une tour de prison, dans laquelle les employés du ministère de l'Intérieur ont examiné lors des travaux de restauration. On croyait parmi la population que les révolutionnaires étaient autrefois détenus dans cette tour, mais en réalité ils n'y ont jamais été détenus. Des personnes ont été emprisonnées dans la tour pour pillage, vol, vol, mais le jeu de chaînes et de menottes nécessaire était disponible. De ce fait, des outils d'interrogatoire plus sophistiqués leur furent ajoutés (chaise d'interrogatoire, veillée ou berceau de Judas, sabot de fer, poire de torture, broyeur de genoux, chèvres perçantes, dame de fer).
En novembre 2013, les travaux de restauration des deux tours de la forteresse se sont poursuivis, et auparavant, six tours de la citadelle ont été restaurées, et en décembre de la même année, la peinture de l'église de la forteresse du Saint-Bienheureux Prince Alexandre Nevski a été achevée. En 2013, la fréquentation de la forteresse a été multipliée par 4 et s'est élevée à quatorze mille personnes.
En 2014, la construction du stand de tir à l'arc et à l'arbalète a débuté, situé derrière l'arrière de la poudrière, entre les murs de la citadelle et la cave elle-même. La distance maximale par rapport aux cibles est de vingt-cinq mètres et la distance minimale est de sept. La même année, la reconstruction de la forteresse inférieure commence.
Forteresse de Bendery sur les billets de banque
Le premier billet de banque sur lequel l'image de la forteresse de Bendery a été placée était le billet de 100 lei de la République de Moldavie, émis en 1992. En 2000, la Banque Républicaine Pridnestrovienne a mis en circulation un billet de banque d'une valeur nominale de 25 roubles PMR, au revers duquel est représenté un monument à la gloire russe sur fond de la forteresse de Bendery. En 2006, la Banque républicaine de Transnistrie a de nouveau apposé l'image de la forteresse de Bendery sur les billets de banque. Cette fois sur une pièce d'argent de 100 roubles de la PMR dans la série «Anciennes forteresses du Dniestr».
Informations pratiques
Heures d'ouverture
La forteresse de Bendery est ouverte sept jours sur sept, de 9h00 à 18h00 en été et de 10h00 à 16h00 en hiver.
Prix
Le billet d'entrée sur le territoire de la forteresse de Bendery avec visite du musée de la forteresse de Bendery et du musée des instruments médiévaux de torture est de 25 roubles PMR pour les citoyens de Moldavie et des pays voisins et de 50 roubles PMR pour les citoyens des pays non membres de la CEI. .
Les excursions sont payées séparément.
Pour les enfants de moins de 16 ans, les écoliers, les étudiants, ainsi que les catégories préférentielles de citoyens établies par la législation moldave, le paiement des billets d'entrée s'effectue avec une réduction de 50 % et des avantages s'appliquent également aux travailleurs des musées.
Comment aller là
Pour ceux qui voyagent en voiture depuis Tiraspol, il faut se diriger vers la sortie vers Chisinau, longer les douves de la forteresse jusqu'à la station-service Tiras-Oil, en face de la station-service à droite vous verrez la bannière de la forteresse, tourner à droite puis suivez les panneaux jusqu'au checkpoint n°3. Si vous voyagez en transports en commun, il vaut mieux se rendre au marché de la ville, là-bas en trolleybus ou minibus, à la même station-service, ou demander à s'arrêter au détour de l'usine SARM. Depuis Chisinau, c'est encore plus simple - tous les minibus de Chisinau passent par cette station-service. Mais ceux qui viennent de Chisinau n'oubliez pas d'échanger vos devises contre des roubles PMR - le plus proche pour vous - au supermarché Sheriff, situé près du cimetière militaire historique, ou à l'agence Eximbank, située dans les rangées de boutiques automobiles. .