Dombra est une histoire unique et sonore de tribus nomades. Ses cordes détiennent la sagesse musicale des siècles
Oh, Dombra, pourquoi ta chanson est-elle triste ?
Votre coffre regorge de légendes oubliées.
Je ne peux toucher les élastiques qu'avec ma main,
La douleur séculaire résonnera, vieil homme.
Kasym Amanjolov
Les instruments de musique folkloriques constituent une merveilleuse source pour étudier la culture des Kazakhs. L'instrument préféré du peuple était la dombra. L'histoire de la musique dombra est étroitement liée à l'histoire des nomades. Dombra kuis a généralisé son expérience de vie, transmis des connaissances sur la nature, l'homme et transmises d'une génération à l'autre.
L'histoire de la dombra, vieille de plus de quatre mille ans, nous apprend qu'elle est l'un des premiers instruments de musique à cordes pincées - le prédécesseur des instruments de musique modernes de ce type.
Tribus Saka
Sur le territoire du Kazakhstan aux VIIe-IVe siècles. Colombie-Britannique e. Les tribus Saka vivaient, laissant derrière elles un riche héritage spirituel, notamment dans le domaine des arts appliqués, de la créativité orale et musicale. De nombreux instruments de musique kazakhs remontent aux Sakas. À l'époque des Sakas, la sybyzgie et la dombra étaient particulièrement répandues. Parmi les anciens Dombra Kuys qui ont survécu jusqu'à nos jours et sont toujours populaires parmi la population, nous pouvons citer « Shanyrau », « Akku » et d'autres. Les berceuses kazakhes actuelles, leur mélodie et leur rythme, proviennent de cette époque. Comme l'ont prouvé les chercheurs scientifiques, l'instrument à archet kazakh - le kobyz - était également utilisé par les Saki.
Les mecs
Aux III-II siècles. Colombie-Britannique e. Les Huns ont créé l’un des États les plus puissants du monde. Ils n'étaient pas seulement d'excellents guerriers, mais parmi eux se trouvaient également des poètes, des musiciens, des zhirshis et des kuish talentueux qui jouaient du sybyzgy, du dombra et du kobyz. Les kuis des Huns ont survécu jusqu'à ce jour : « Kenes », « Sary Ozen », « Shubar at ». À propos, le kuy "Sary Ozen" du grand kyushi, sybyzgyshy - Saimak, qui a travaillé aux IIe-Ier siècles. BC, les Kazakhs se produisent toujours. Traduit, "Sary Ozen" signifie "fleuve jaune" ou en chinois - "Huang He". Les Huns se sont battus avec les Chinois pour obtenir des terres près de cette rivière. Ces œuvres musicales et instruments de musique prouvent clairement que les Kazakhs sont les descendants des Huns.
Kimak Khaganat
Aux IX-VI siècles Colombie-Britannique e. Les tribus Kimak vivaient sur les rives de l'Irtych. Selon les informations historiques, le peuple Kimak comptait douze tribus, parmi lesquelles vivaient les Kypchaks, représentants des Kazakhs. Ils ont développé une langue écrite et leur propre religion, les « manichéens ». Le célèbre scientifique Zhanakh ibn Kagan al-Kimaki est originaire des Kimaks. Au XIe siècle, le Kimak Khaganate s'effondre. Cependant, les Kazakhs ont toujours la tribu Kipchak (Kazakhstan central et nord).
La dombra était aussi un instrument de musique chez les Kimaks. Leurs morceaux préférés nous sont parvenus : « Ertis tolkyndary » (Vagues de l'Irtych), « Munly kyz » (Tristesse d'une fille), « Tepen kok » (Lynx), « Aksak kaz » (Oie boiteuse), « Bozingen » ( Chameau léger) ), "Zhelmaya" (Chameau à une bosse), "Kulannyn tarpuy" (Stomp de Kulan), "Kokeikesti" (Expérience), etc.
Il convient de noter que les instruments de musique servaient à divers aspects de la vie nomade : les rituels magiques des chamanes, la vie quotidienne, la pratique militaire, les jeux des enfants et des jeunes, la création musicale amateur et les activités des musiciens professionnels. Dombra s'est répandu dans toute l'Eurasie grâce à la perfection de sa conception.
En raison de sa large répartition, la dombra possède de nombreuses variétés régionales. La dombra du Kazakhstan occidental a un long cou, une gamme de deux octaves comparable à la forme complexe des kyuis du Kazakhstan occidental. Les techniques de jeu reflètent le style dynamique des kuis de cette région. La dombra du Kazakhstan oriental a un manche court, sa tessiture est de 1,5 octaves, ce qui est associé au style de chant des kyuis du Kazakhstan oriental. On y trouve également une dombra à trois cordes.
La technique de jeu et de production sonore sur la dombra est extrêmement diversifiée, ce qui permet aux musiciens d'y mettre en œuvre n'importe quelle combinaison. Les cuiss pour dombra constituent le summum du développement musical de la musique kazakhe. Grâce aux efforts créatifs de nombreuses générations de joueurs de dombra-kuyshi, y compris des génies dont la musique a survécu pendant des siècles, des milliers de kyuis ont été créés, qui reflètent dans toute leur ampleur le monde spirituel des Kazakhs.
Le célèbre compositeur kazakh Akhmet Zhubanov a suggéré que le mot « dombra » était formé d'une combinaison des mots arabes « dunbakh » et « burra », qui signifie « queue d'agneau ». En effet, le corps de la dombra est en forme de cône et se termine comme une queue d’agneau. Et le chercheur en musique kazakhe Alexander Zataevich a écrit qu'il entendait souvent clairement une « troisième voix » dans le son d'une dombra à deux cordes.
La Dombra est un instrument obligatoire pour les chanteurs professionnels traditionnels - interprètes de chants épiques - zhyrau, maîtres des concours de chant et de poésie - akyns, interprètes de chants lyriques - sals et sere, l'instrument le plus courant de la création musicale amateur quotidienne.
Matériel préparé par Miras NURLANULY
Pour copier et publier des documents, l'autorisation écrite ou orale des éditeurs ou de l'auteur est requise. Un lien hypertexte vers le portail tarihy du Qazaqstan est requis. Tous les droits sont réservés par la loi de la République du Kazakhstan « sur le droit d'auteur et les droits connexes ». – 111)
le site a découvert ce que cet instrument signifie pour le peuple kazakh et quelle est son histoire. Et aussi ce qui relie le président Noursoultan Nazarbaïev à l’instrument national. Des photos et vidéos avec la participation du chef de l'Etat ont été fournies par le service de presse d'Akorda.
Comment la dombra est-elle apparue ?
La dombra kazakhe a de nombreux parents, dont la domra russe, la dombyra ouzbèke et la dombyra bachkir. Il est impossible de dire exactement comment et quand l’instrument national kazakh est apparu. Mais les chercheurs sont sûrs d’une chose : il s’agit d’un objet avec une histoire riche. Les découvertes archéologiques indiquent que le prototype de la dombra est apparu il y a plus de 4 000 ans.
Des peintures rupestres découvertes sur le plateau de Maitobe en 1989 sont citées comme preuve. La photo montre un instrument de musique de forme similaire à une dombra et des gens dansants. L'archéologue Kemal Akishev a attribué la découverte à l'ère néolithique.
Peinture rupestre / Photo de abai.kz
Les tribus Saka jouaient également d'un instrument très similaire à la dombra. Lors de fouilles à Khorezm, les archéologues ont trouvé des figurines en terre cuite représentant des musiciens avec deux cordes à la main. Une description de cet instrument a également été trouvée chez les Cumans (le nom européen des Kipchaks). Les tribus Hun aimaient aussi la dombra. Même leurs kuis ont survécu jusqu'à ce jour : « Kenes », « Sary Ozen », « Shubar at ».
Abu Nasir al-Farabi dans ses écrits a décrit le tambour comme suit : un instrument très similaire au dombra.
Il existe bien sûr de belles légendes sur l’origine de l’instrument. Selon l'un d'eux, deux frères géants vivaient dans l'Altaï. Le plus jeune adorait jouer de sa dombra. Et dès qu’il a commencé à jouer, il a tout oublié du monde. L'aîné était très vaniteux. Il voulait devenir célèbre en construisant un pont sur la rivière. Il commença à ramasser des pierres et à construire un pont. Le plus âgé travaille, le plus jeune joue. La journée passa, la deuxième, la troisième. Le musicien ne se précipite pas pour aider son frère. Alors l'aîné s'est mis en colère, a attrapé la dombra et l'a frappée contre le rocher. La musique s'est arrêtée, mais l'empreinte est restée sur la pierre. De nombreuses années plus tard, les gens ont retrouvé cette empreinte et ont commencé à créer de nouveaux dombras à son image - la musique a recommencé à sonner.
Une autre légende raconte que le fils bien-aimé de Gengis Khan, Jochi, est mort pendant la chasse. Les serviteurs ne savaient pas comment en informer leur souverain et lui ont amené le musicien. Il n’a pas dit un mot, il a juste joué « Aksak Kulan » au dombra kui. Le Khan comprit tout et ordonna l'exécution de la dombra. Depuis, un trou est apparu sur l'instrument - une trace de plomb fondu.
Une autre interprétation de l’histoire précédente n’était pas dénuée d’une composante amoureuse. Auparavant, la dombra avait cinq cordes et aucun trou. Le cavalier Kezhendyk maniait magistralement cet instrument. C'est ainsi qu'il tomba amoureux de la fille d'un khan local. Khan a invité le cavalier dans sa yourte et lui a ordonné de prouver son amour pour sa fille. Kezhendyk a commencé à jouer. Il a joué longtemps et magnifiquement. Et il n'a pas seulement chanté sur l'amour. Il a chanté des chansons sur le khan lui-même, sur sa cupidité et sa cupidité. Le Khan s'est mis en colère et a ordonné de verser du plomb sur la dombra. C'est alors qu'un trou est apparu et qu'il ne restait plus que deux cordes.
Il y a une part de vérité dans les belles légendes. Cet instrument pincé, pas comme les autres, peut transmettre le son de la steppe kazakhe, le vent qui déplace l'herbe à plumes, les montagnes qui s'élèvent dans le ciel, les nuages qui volent au loin. Kuy peut chanter magnifiquement sur le beau, et les aitys peuvent frapper fort, rappelant les qualités les plus basses, après quoi les héros voudront certainement remplir l'instrument de plomb. Ce n’est pas pour rien que les courageux akyns ont toujours été appréciés. La musique pouvait dire ce que les gens eux-mêmes avaient peur de dire. Dans le concours des aityskers, certains voient même les ancêtres des battles de rap modernes.
Pour le peuple kazakh, la dombra a une valeur historique particulière. Il y a même un dicton :
"Nagyz qazak - kazaq emes, nagyz qazak -dombyra!" ("Vrai Kazakh -Ce n’est pas le Kazakh lui-même, le vrai Kazakh, c’est la dombra !.
En 2010, la dombra a été inscrite dans le Livre Guinness des Records. Dans le centre régional de Toly, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine, 10 450 personnes ont exécuté simultanément le kui kazakh « Kenes ».
La valeur historique de la dombra a également été reconnue par l'UNESCO. En 2014, l'organisation a inscrit le kuy, la dombra et la yourte kazakhs dans sa liste du patrimoine.
Le chemin vers l'outil électrique
Les nomades fabriquaient la dombra à partir de ce qui était à portée de main et de presque tous les matériaux : bois, roseaux, cuir, os, cornes d'animaux, crin de cheval. Des intestins de chèvre ou de mouton étaient utilisés pour les ficelles.
Plus tard et aujourd'hui, la dombra est fabriquée à partir de bois de chêne et d'érable solides. De plus, les historiens de l'art distinguent deux types de dombra : occidentale et orientale. La dombra occidentale est une grande dombra avec un corps ovale, semblable à une poire, et un cou fin. Les experts notent que cet instrument a un grondement particulier et est riche en teintes avec un timbre grave. Les dombras orientales, au contraire, sont très mélodiques. Ils ont un corps large en forme de pelle et un cou court.
Créer une dombra est une compétence particulière, un art que tout le monde ne peut maîtriser. Le son de la dombra dépend du moindre détail. Le type de bois joue un rôle important.
En 2012, une dombra électrique a été créée. L'auteur de l'invention est Nurzhan Toishy, fondateur du groupe insolite Aldaspan. Comme Nurzhan le dit dans de nombreuses interviews, l'idée de créer une telle dombra lui est venue à la fin des années 80, mais la mise en œuvre n'a pu commencer qu'en 2009. Et en 2012, est apparu le premier et le seul groupe au monde qui joue le dombra électrique.
Journée Dombra
Noursoultan Nazarbaïev apprécie la dombra et joue bien de cet instrument. Il est convaincu - et l'a enseigné à ses petits-enfants - que la dombra fait partie intégrante de l'histoire, du patrimoine du peuple kazakh.
Noursoultan Nazarbaïev avec ses petits-enfants, 1992 / Photo du service de presse d'Akorda
En janvier 2002, le Président a déclaré dans une interview au magazine russe Echo of the Planet :
"La Dombra est un instrument purement national. Pour le comprendre simplement, il faut être né Kazakh... Son son est tout à fait inhabituel. Il semble parler des vastes steppes du Kazakhstan, de nos montagnes, de nos ancêtres, de notre pays. histoire..."
Le journal « Kazak Adebieti » citait également en 2006 le chef de l'Etat :
« Kolym kalt etkende dombyraga kol sozyp, zhyr zhazatynym da sol bir armanshyl shaktan qalgan zhukana da (« L'habitude de prendre une dombra et d'écrire des chansons s'est formée depuis les temps de rêve »).
Nursultan Nazarbayev n'est pas seulement un rêveur et chante des sentiments élevés. Lors d'un des événements, le Président a joué de la dombra et a chanté sur la vie et ce respect est mérité par ceux qui le font, et non par ceux qui parlent beaucoup.
Le 13 juin, le chef de l'État a signé un décret selon lequel le premier dimanche de juillet au Kazakhstan est devenu la Journée nationale de la Dombra. Ce jour-là, dans tout le pays, des milliers de joueurs de dombra joueront de cet instrument folklorique.
Le texte de l'ouvrage est affiché sans images ni formules.
La version complète de l'ouvrage est disponible dans l'onglet "Fichiers de travail" au format PDF
Annotation
L'étude est consacrée à la création d'une image holistique de l'instrument folklorique kalmouk - la dombra. Dans cet ouvrage, basé sur l'étude de la littérature sur les instruments de musique kalmouk, l'histoire de l'émergence de l'instrument de musique kalmouk - dombra est analysée, l'étymologie du nom de l'instrument de musique est étudiée et le contenu des légendes sur son l'origine est révélée. L'auteur, en tant qu'interprète, fournit une brève description de la structure de la dombra et de la technique de jeu. Un rôle important dans l'étude est accordé à l'importance de l'instrument folklorique kalmouk dans le développement de la culture kalmouk.
INTRODUCTION
La culture musicale de Kalmoukie a évolué au fil des siècles. La créativité musicale folklorique orale des Kalmouks peut être divisée en quatre groupes : la créativité musicale, la créativité épique de conte de fées, la créativité instrumentale et instrumentale. Les deux derniers groupes jouent un rôle majeur dans l'art populaire de la république - la créativité instrumentale et chant-instrumentale. Pendant longtemps, l'art populaire s'est amélioré et développé et, parallèlement, les instruments de musique ont vécu leur histoire. L'un des instruments les plus courants et les plus appréciés du peuple est la dombra, qui n'a pas non plus été épargnée par les changements et les ajustements du temps. Pour connaître un pays et les gens qui l'habitent, il ne suffit pas de lire des livres qui donnent une idée de l'histoire, de la nature et de la vie. Seul l'art, avec son langage lumineux et coloré, est capable de raconter ce qu'il y a de plus intime, d'original, qui constitue l'essence du caractère national. Dans la danse comme dans le chant, l'âme du peuple se révèle. A travers la musique, les gens expriment leurs émotions, leur religion, car la musique est le pouvoir qui fait rire ou pleurer. En jouant de la dombra nous communiquons, nous parlons de nos expériences et de nos sentiments.
Actuellement, la culture musicale de Kalmoukie connaît de sérieuses difficultés. Les jeunes ne s'intéressent pas à la langue kalmouk, à l'histoire de la Kalmoukie, à ses coutumes, traditions et monuments culturels. C’est pourquoi il est aujourd’hui important de restaurer et de diffuser les valeurs populaires, y compris les instruments folkloriques.
La pertinence de cette étude est due à la nécessité d'attirer l'attention sur le déclin rapide de la culture populaire kalmouk d'origine, en particulier de l'instrument de musique folklorique kalmouk - la dombra.
Le but de l'étude est de créer une image holistique de l'instrument folklorique kalmouk - la dombra.
Étudier la littérature sur les instruments de musique kalmouks ;
Étudiez l'histoire de l'origine et de la structure de l'instrument de musique kalmouk dombra.
Étudiez l'étymologie du nom de l'instrument de musique dombra.
Organiser une réunion et une conversation avec la joueuse de dombra Yulia Byurcheeva ;
Objet d'étude : instrument de musique kalmouk dombra.
Méthodes de recherche : travail avec des documents d'archives, des photographies, des conversations, des programmes de concerts de visite.
La signification théorique des résultats de la recherche est que les travaux peuvent servir de base à des recherches scientifiques ultérieures dans le domaine de l'instrument de musique dombra kalmouk.
Importance pratique des résultats de la recherche : le matériel peut être utilisé dans des activités éducatives par les étudiants et les enseignants. En outre, les enseignants de leur langue maternelle peuvent utiliser les travaux de recherche en classe comme développement méthodologique sur le thème « Halmg raté ».
Sources de recherche :
Collections de livres, de journaux et de magazines de la Bibliothèque nationale portant leur nom
A. M. Amr-Sanana.
Mémoires de la domplayeuse Yulia Byurcheeva
L'ouvrage du turcologue E.R. Tenishev « Grammaire historique comparée des langues turques »
« Dictionnaire kalmouk-russe » A. M. Pozdneev.
B. Kh. Borlykova « Terminologie musicale kalmouk »
N. L. Lugansky « Instruments de musique folkloriques kalmouks »
L'histoire de la dombra remonte à plusieurs siècles. À en juger par les monuments écrits, la dombra et les instruments similaires étaient courants sur un vaste territoire d'Asie et à la périphérie orientale de la partie européenne de la Russie : dombyra kazakhe, dombura kirghize, domra touva, tumra tchouvache, tamra, etc. que tous ces noms proviennent d’une racine ancienne commune, nécessaire dans certains centres d’une civilisation plus ancienne.
Selon le musicologue T.S. Le modèle souhaité pour tous ces instruments nationaux peut être reconnu comme l'ancien tunbur arabo-persan (tanbur), sur lequel il existe des informations écrites dans le deuxième livre du « Grand Traité de Musique » d'Abu Nasr Muhammad Farabi, un écrivain de l'époque. dixième siècle.
En 1989, au Kazakhstan, dans la région d'Almaty, dans les montagnes du plateau (zhailau) « Maitobe », le professeur S. Akitaev, avec l'aide de l'ethnographe Zhagd Babalykuly, a découvert une peinture rupestre représentant un instrument de musique et quatre danseurs. dans différentes poses. D'après les recherches du célèbre archéologue K. Akishev, ce dessin remonte à la période néolithique. Maintenant, ce dessin se trouve au Musée des instruments folkloriques qui porte son nom. Ykylas Dukenuly à Almaty, Kazakhstan. Comme le montre la photo, l'instrument représenté par l'artiste ancien sur le rocher a une forme très similaire à celle de la dombra. Sur cette base, nous pouvons dire que le prototype de la dombra actuelle a plus de 4000 ans et est l'un des premiers instruments à cordes pincées - les ancêtres des instruments de musique modernes de ce type.
Des recherches archéologiques ont établi que les tribus nomades Saka utilisaient des instruments de musique à deux cordes, similaires à la dombra kazakhe et pouvant en être le prototype, il y a plus de deux mille ans. En outre, à une époque, lors de fouilles dans l'ancien Khorezm, des figurines en terre cuite représentant des musiciens jouant d'instruments à cordes pincées ont été trouvées. Les scientifiques notent que les deux cordes du Khorezm, qui existaient il y a au moins 2000 ans, présentent une similitude typologique avec la dombra kazakhe et étaient l'un des instruments courants parmi les premiers nomades qui vivaient au Kazakhstan.
Sur la base des monuments écrits du continent eurasien, nous pouvons conclure que la dombra et ses instruments apparentés d'autres peuples du continent sont bien connus depuis l'Antiquité. Dans les monuments de différentes époques de l'espace eurasien, on apprend la présence de cet instrument à cordes pincées, notamment dans les monuments d'origine hunnique. Cet instrument se retrouve également chez les Kimans (Cumans). Marco Polo a noté dans ses écrits que cet instrument était présent parmi les guerriers nomades turcs, qui à cette époque en Russie étaient appelés Tatars. Ils l'ont chanté et joué avant le combat pour créer l'ambiance appropriée.
1.2. La structure de la dombra
La Dombra est un instrument de musique à cordes qui existe dans la culture des peuples turcs. La Dombra est considérée comme un instrument folklorique parmi les Kazakhs, les Kalmouks et d'autres peuples. La langue kalmouk possède un large éventail de mots désignant des parties du dombra. Ainsi, le corps de la dombra est appelé dombrin tsokts (dombrin biy, dombrin kеvrdg), la table d'harmonie supérieure de la dombra est dombrin elkn, la table d'harmonie inférieure de la dombra est dombrin nurһn, le résonateur (boîte vocale) est dombrin Ö hardg nukn , le support (pouliche) situé sur la table d'harmonie supérieure sous les cordes est Dombrin Tevk ; le manche de la dombra est dombrin ish, les frettes de la dombra sont dombrin burn ; cordes dombra - dombrin chivsn, chevilles dombra - dombrin chikn, tête dombra - dombrin tolkha.
La dombra est un instrument à deux cordes fabriqué à partir de bois d'érable, de saule, d'acacia, de mûrier et d'abricot. Il se compose d'un corps (1), d'un cou (2) et d'une tête (3) (voir Fig. 1.). Le corps de la plupart des dombras modernes a une forme triangulaire ; un corps en forme de poire est moins courant (voir Fig. 2, 3). Il y a deux cordes le long du manche. La corde est la source des vibrations sonores de la dombra. La dombra était traditionnellement jouée avec des cordes en boyau fabriquées à partir d'intestins de mouton. On croyait que les cordes fabriquées à partir des intestins d'un mouton âgé de deux ans possédaient les meilleures qualités. De telles cordes produisent un son grave et, par conséquent, une mélodie grave, caractéristique de la musique folklorique. Cependant, les cordons veineux n’ont pas pu le supporter et ont rapidement éclaté. En conséquence, nous disposons aujourd'hui du seul type répandu de dombra de forme standard avec des cordes de ligne de pêche, qui a perdu son timbre sonore unique.
Les dombras actuels ont des cordes en nylon, tandis que les dombras fabriqués il y a longtemps ont encore les cordes intestinales que possédaient les Kalmouks dans l'Antiquité. Les cordes sont attachées en bas à un bouton sur le corps, en haut aux chevilles de la tête. Des piquets sont nécessaires pour tendre et accorder la corde. De plus, lors de l'accordage d'une dombra, le support joue un rôle important - le son de l'instrument dépend de sa position (plus proche ou plus éloignée du manche). La plupart des dombras ont un quatrième accordage - la première corde est accordée sur la note A de la petite octave, la seconde sur la note D de la première octave - ces dombras sont appelés deuxièmes dombras.
1.3. Étymologie du nom
De nombreuses recherches ont été consacrées à l’étymologie du mot dombra. Par exemple, le célèbre turcologue E.R. Tenishev dans « Grammaire historique comparée des langues turques » note que le mot domra vient de la langue iranienne. Le manuel « Terminologie musicale kazakhe » donne un aperçu des opinions des scientifiques sur l'étymologie du mot dombyra. Ainsi, A. Zhubanov estime que le mot dombyra vient des mots arabes dunba et buree - « grosse queue d'agneau ». Le nom est donné par l'apparence de l'instrument : son corps ovale ressemble à une queue de mouton. K. Zhuzbasov estime que le lexème dombyra se compose de deux mots - dem et beru - « donner le souffle », « inspirer », « encourager l'activité », qui sont étroitement liés à la performance musicale. Selon S.S. Dzhanseitova, l'étymologie du mot dombyra est liée au matériel phonosémantique. Elle écrit : « Dans la langue kazakhe, à partir de la forme sonore dom-, don-, dun-, se forment les dérivés danryr - « sonnerie », « bruit », « bousculade », « grondement » ; danryra - « un type d'instrument à percussion », « gronder », « sonner », « faire du bruit » ; dugIr - « son sourd de dombra » ; Dingir – « son grave de dombra ». Le son -ң est commun à tous les noms ayant cette signification. L’utilisation de cette consonne particulière dans les mots décrivant le son, désignant un son sonore et résonant, s’explique par la formation d’un résonateur nasopharyngé, créant une sensation de vibration douce, une sonnerie retentissante.
Le mot dombr apparaît dans les ouvrages lexicographiques mongols depuis le milieu du XXe siècle. Ainsi, l'expression hasag tovshuur, allumée. « Tovshuur kazakh » se traduit par dombra, dumbra. Grâce à l'élément déterminant hasag - «Kazakh», on peut déterminer à qui appartient l'instrument en question. Ce dictionnaire répertorie différents types de dombras, de gamme différente : byatskhan dombor - « piccolo dombra », erduu dombor - « alto dombra », tseel doombor - « ténor dombra », argil dombor - « basse dombra », Akhmad dombor - « contrebasse dombra ». ""
Dans le « Dictionnaire kalmouk-russe » d'A. M. Pozdneev, ainsi que dans d'autres dictionnaires, dombor (dombr) est traduit par « balalaïka ». Dans ce cas également, le mot « balalaïka » n’est pas une traduction exacte du mot dombra ; Nous parlons de deux instruments de musique différents. La balalaïka est un instrument de musique à cordes folklorique russe doté d'un corps triangulaire et de trois cordes. La Dombra est un instrument à cordes folklorique kalmouk avec un corps en forme de poire ou triangulaire et deux cordes.
1.4. Légendes sur l'origine de la dombraIl existe des légendes sur la dombra et son origine.
La légende sur l'origine de la dombra raconte que dans les temps anciens, deux frères géants vivaient dans l'Altaï. Le frère cadet avait une dombra dont il aimait jouer. Dès qu’il commence à jouer, il oublie tout dans le monde. Le frère aîné était fier et vaniteux. Un jour, il voulait devenir célèbre, c'est pourquoi il décida de construire un pont sur une rivière froide et tumultueuse. Il a commencé à ramasser des pierres et à construire un pont. Et le jeune frère continue de jouer et de jouer. Alors un autre jour passa, et un troisième. Le jeune frère n'est pas pressé d'aider l'aîné, tout ce qu'il sait c'est qu'il joue de son instrument préféré. Le frère aîné s'est mis en colère, a arraché la dombra au frère cadet et, de toutes ses forces, l'a frappée contre le rocher. Le magnifique instrument s'est brisé, la mélodie s'est tue, mais une empreinte est restée sur la pierre. De nombreuses années ont passé. Les gens ont trouvé cette empreinte, ont commencé à fabriquer de nouvelles dombras à partir d'elle et la musique a recommencé à résonner dans les villages longtemps silencieux.
La légende sur la façon dont la dombra a acquis sa forme moderne dit qu'avant la dombra avait cinq cordes et aucun trou au milieu. Un tel instrument appartenait au célèbre cavalier Kezhendyk, connu dans toute la région. Il est tombé amoureux de la fille d'un khan local. Khan a invité Kezhendyk dans sa yourte et lui a ordonné de prouver son amour pour sa fille. Dzhigit a commencé à jouer longtemps et magnifiquement. Il a chanté une chanson sur le khan lui-même, sur sa cupidité et sa cupidité. Le Khan s'est mis en colère et a ordonné que l'instrument soit endommagé en versant du plomb chaud au milieu de la dombra. Ensuite, un trou a été brûlé au milieu et il ne restait que deux cordes.
Une autre légende sur l'origine de la dombra est similaire à la précédente. Le fils d'un khan local est mort des défenses d'un sanglier pendant la chasse, et les serviteurs, craignant la colère du khan (il menaçait de verser du plomb bouillant dans la gorge de quiconque lui disait que quelque chose de grave était arrivé à son fils) se rendirent au vieux maître pour conseils. Il fabriqua un instrument de musique qu'il appela dombra, vint chez le khan et en joua. Les cordes gémissaient et pleuraient, comme si le bruit plaintif de la forêt balayait la tente en soie de la tente du khan. Le sifflement aigu du vent mêlé au hurlement d'un animal sauvage. Les cordes criaient fort, comme une voix humaine, demandant de l'aide, et le dombra informa le khan de la mort de son fils. La belle musique de la dombra transmettait au khan la dure vérité sur la cruauté barbare et la mort sans gloire. Le khan en colère, se souvenant de sa menace, ordonna l'exécution de la dombra. Hors de colère, le khan ordonna de jeter du plomb chaud dans le trou rond de la dombra. On dit que depuis lors, il y a eu un trou sur le pont supérieur de la dombra - une trace de plomb fondu.
À l'époque des «Quatre Oirats», parmi les instruments nationaux - tovshur, khuchir, mern-khuur, etc. - un instrument semblable à une flèche de combat volante avec des plumes a commencé à se démarquer. C'est elle qui dessinait et répétait le sort des Oirats. Deux ficelles, comme la trace d'un train de charrettes ayant atteint le pays désiré. Sept frettes sont comme sept merveilleuses victoires sur les ennemis. Les trois coins du corps du dombra sont comme trois nutugs qui ont trouvé des pâturages libres sur les rives de la Volga. Et enfin, une pointe de flèche qui ressemble à un bamb-tsetsg, une tulipe. C'était une dombra, ressemblant à une fille avec la main tendue vers le soleil, sur la paume de laquelle brillent deux perles...
1.5. Jouer de la dombra
Il existe de nombreuses techniques de performance pour jouer du dombra. Le plus souvent, le son est produit en frappant les cordes avec la main. Dans ce cas, les cinq doigts de la main sont concernés. Les interprètes peuvent frapper les cordes dans une ou deux directions, sur une corde ou sur deux. Ils jouent également avec deux doigts - l'index et le pouce, ou avec un seul doigt - juste le pouce. Le rythme et la combinaison des techniques dépendent de la pièce interprétée. Les cordes sont pressées contre la touche avec cinq doigts. La barre se situe entre le pouce et l'index. En raison de sa petite largeur, la première corde peut être jouée non seulement avec le pouce, mais aussi avec tous les autres doigts de la main. Les dombras modernes ont environ 21 frettes. Les seuils séparant les frettes sont en fer et en nylon. Auparavant, ils étaient fabriqués à partir de veines d'animaux.
Jouer de la dombra est enseigné dans les écoles et collèges de musique en tant qu'instrument de musique folklorique. Des ensembles et orchestres d'enfants y sont également formés et participent à des concours de musique locaux et extérieurs. En Kalmoukie, il existe un orchestre national dont la plupart des musiciens sont des joueurs de dombra. Sur la dombra, il est possible d'interpréter des œuvres de nombreux styles - des chansons folkloriques aux classiques, malgré la présence de seulement deux cordes. De nombreuses danses folkloriques kalmouk sont exécutées avec l'accompagnement de la dombra, comme Chihirdyk, Ishkimdyk. Des chansons folkloriques sont également chantées avec l'accompagnement de dombra - Sharka-Barka, Tsagan Sar, Delyash. Avez-vous remarqué que jouer de la dombra ne démarre jamais fort ? Peu à peu, en resserrant ou en desserrant légèrement les cordes, en déplaçant doucement les doigts le long des frettes, le musicien trouve la tonalité souhaitée et commence à jouer la mélodie. Ut dun (longue durée), saatulyn dun (berceuse), uyhn dun (lyrique), keldg dun (rapide). Tout est soumis à la dombra.
Actuellement, la culture traditionnelle de Kalmoukie a commencé à disparaître. Il n'y a que deux fabricants de dombra dans la république. Afin de soutenir le développement de la culture populaire dans la société - en particulier chez les jeunes - l'administration de la ville d'Elista a organisé à l'été 2015 un spectacle d'un orchestre combiné de joueurs de dombra. Le chef d'orchestre de l'orchestre était le chef de l'Orchestre national de la République de Kalmoukie, Savr Kataev. Pendant deux mois, des artistes ont été rassemblés dans toute la république. En conséquence, 330 joueurs de dombra se sont rassemblés sur la place devant Khurul (au départ, il devait y avoir 300 personnes). Certains musiciens étaient représentés par des spécialistes adultes, mais la plupart étaient des enfants, étudiants dans des écoles de musique. Cela donnait l'espoir que la jeune partie de la population développerait et soutiendrait les traditions et la culture folkloriques. Le concert s'est déroulé en présence du chef lama de Kalmoukie - Telo Tulku Rinpoché. Ils ont interprété des airs de dombra à partir de mélodies folkloriques, le premier chapitre de l'épopée « Dzhangar », l'œuvre « Green Tara », dédiée à une divinité bouddhiste, et l'œuvre « Ur Sar », dédiée à une fête bouddhiste. L'orchestre combiné jouait également d'autres instruments folkloriques kalmouks - biive, tsur, tsang et autres. Tous les musiciens étaient vêtus de costumes nationaux de différentes couleurs (voir fig. 4, 5).
1.6. Biographie de l'enseignante de dombra kalmouk Yulia Viktorovna Byurcheeva
Yulia Viktorovna Byurcheeva est née en 1976 à Elista, a étudié à l'école de musique n°2 (aujourd'hui école d'art pour enfants n°2) dans la classe de dombra kalmouk avec Lyubov Tyurbeevna Dokhaeva de 1985 à 1990. En 1993, elle entre à l'École des Arts dans le département des instruments folkloriques kalmouks dans deux spécialités : la dombra kalmouk et le khuchir. Le même professeur est resté à la dombra kalmouk ; le khuchir était enseigné par deux professeurs - Ta Namuzzile et Tsevelma Bagsh. De 1995 à 1997, elle effectue un stage en Mongolie dans une école de musique de la ville d'Oulan-Bator. Elle a fait ses études supérieures au Conservatoire d'État de Kazan du nom de Nazib Zhiganov, classe de khuchir. Le professeur est l'Artiste du peuple du Tatarstan, professeur, directeur du quatuor à cordes d'État Shamil Khamitovich Monasypov. En 2002, elle est venue travailler à l'École des Arts, tout en enseignant simultanément à l'École de Musique pour Enfants N°1 du nom de Sanji-Gary Dorjin. En 2011, elle devient chef du département des instruments folkloriques kalmouks à l'école de musique pour enfants n°1 et depuis 2015, elle est directrice adjointe des affaires académiques. En 2015, Byurcheeva Yu.V. Par décision de l'Administration d'Elista, elle a été reconnue comme la meilleure enseignante de l'enseignement complémentaire. Au fil des années, l'école a diplômé 14 personnes, dont six avec mention. Parmi eux, huit sont devenus lauréats de concours internationaux, républicains et panrusses. L'un des diplômés, Goryaev Gengis, est devenu lauréat du prix du chef de la République de Kalmoukie et lauréat du prix Elista de l'administration municipale. Byurcheeva Yulia Viktorovna est l'auteur d'ouvrages méthodologiques, de programmes et d'arrangements pour la dombra et le khuchir kalmouk.
En fournissant cette biographie, j'ai voulu montrer qu'il existe actuellement des spécialistes du jeu de la dombra et que l'apprentissage de cet instrument ne s'arrête pas.
CONCLUSION
La créativité instrumentale et chant-instrumentale joue un rôle majeur dans l'art populaire de la république. Pendant longtemps, l'art populaire s'est amélioré et développé et, parallèlement, les instruments de musique ont vécu leur histoire. L’un des instruments les plus courants et les plus appréciés du peuple est la dombra.
La dombra kalmouk est un instrument avec une très longue histoire, sa propre technique d'interprétation et un destin difficile. Après avoir enduré les années froides en Sibérie, elle est retournée dans ses steppes natales et a recommencé à jouer fort, apportant joie et bonheur à ses auditeurs. Les résidents de Mongolie, du Kazakhstan et de Kalmoukie ont des ancêtres communs. En Mongolie et au Kazakhstan, il existe des instruments liés à la dombra, qui portent des noms différents - tovshur, dombyra, etc. Par conséquent, la dombra est un instrument des lointains ancêtres des Kalmouks. La preuve en est que l'ancienne épopée kalmouk « Dzhangar » est racontée par les Dzhangarchi, s'accompagnant eux-mêmes en jouant de la dombra. En 2015, l'épopée « Dzhangar » a fêté ses 575 ans, on peut donc supposer que la dombra a au moins cinq siècles.
La Dombra est un instrument de musique à cordes qui existe dans la culture des peuples turcs. La dombra a un corps en forme de poire ou triangulaire et deux cordes. La Dombra est considérée comme un instrument folklorique parmi les Kazakhs, les Kalmouks et d'autres peuples. De nombreuses recherches ont été consacrées à l’étymologie du mot dombra.
Il existe des légendes sur la dombra et son origine qui, d'une manière ou d'une autre, révèlent son importance pour les Kalmouks et la culture kalmouk.
Il existe de nombreuses techniques de performance pour jouer du dombra. Le rythme et la combinaison des techniques dépendent de la pièce interprétée. Jouer de la dombra est enseigné dans les écoles et collèges de musique en tant qu'instrument de musique folklorique. Des ensembles et orchestres d'enfants y sont également formés et participent à des concours de musique locaux et extérieurs. Afin de soutenir le développement de la culture populaire dans la société, en particulier chez les jeunes, l'administration de la ville d'Elista a organisé à l'été 2015 un spectacle de l'orchestre combiné des joueurs de dombra de la République de Kalmoukie, qui a réuni 300 artistes de différentes parties de la région. Cela donnait l'espoir que la jeune partie de la population développerait et soutiendrait les traditions et la culture folkloriques.
Ainsi, née à l'ouest de la Mongolie, répétant le sort des Oirats, ayant voyagé de la Dzoungaria à la Volga, ayant connu les guerres, les dévastations et la répression, la Dombra a conservé son identité. Et notre tâche est de préserver la dombra.
Un bref dictionnaire de termes musicaux kalmouks
Le Tovchour est un type de luth à manche à deux cordes, l'un des instruments folkloriques kalmouks les plus anciens.
Le Khuchir est un instrument à deux cordes frottées du registre soprano. L'arc est fabriqué à partir d'une branche d'acacia, de saule et de crin de cheval, deux mèches de cheveux sont enfilées entre les cordes et l'arc est joué sur deux cordes à la fois.
Le Mern-khuur est un instrument à deux cordes. Le son est produit avec un archet arqué en acacia ou en saule.
Biive est un instrument de flûte, type - flûte traversière. Fabriqué à partir de babmuk et de roseaux. Actuellement peu répandu en Kalmoukie.
Tsur est un instrument de flûte, de type flûte longitudinale. Fabriqué à partir de bois. Autrefois, le tsur était courant parmi les bergers et les bergers.
La pince est un instrument à percussion. Plaques métalliques qui sont des disques. En jouant, les pinces sont maintenues par des sangles spéciales. Les pinces ont un son faible et une forte onde sonore.
LISTE DES RÉFÉRENCES UTILISÉESAlekseeva L.A. Nazhmedenov Zh. Caractéristiques de la structure musicale de la dombra kazakhe.//Culture kazakhe : recherche et recherche. Recueil d'articles scientifiques, Almaty, 2000.
Alekseeva L.A. Nazhmedenov Zh. Caractéristiques de Kaja dombra.// Nous et l'univers. 2001.№ 1(6), p52-54.
Borlykova B.Kh. Terminologie musicale kalmouk. Elista, 2009.
Vyzgo T. Instruments de musique d'Asie centrale. Moscou, 1980.
Lugansky N.L. Instruments de musique folkloriques kalmouks. Elista, 1987.
Nazhmedenov Joumagali. Caractéristiques acoustiques de la dombra kazakhe. Aktioubé, 2003
Riz. 1. Structure de la dombra
Riz. 2. Dombra au corps en forme de poire
Riz. 3. Dombra au corps triangulaire
Riz. 4. Représentation de l'orchestre combiné des joueurs de dombra de la République de Kalmoukie (juin 2015)
Riz. 5. Orchestre combiné de dombra de la République de Kalmoukie
Jazz
On reconnaît toujours le jazz à l'oreille. Tout d'abord, la composition des instruments de musique dans le jazz attire l'attention. La primauté appartient ici aux instruments de musique à vent et à percussion.
La voix rauque et passionnée du saxophone, les cris aigus de la trompette, le motif rythmique distinct de la batterie - leur son ne peut être confondu avec rien. Mais le jazz n’est pas seulement un groupe de musiciens, un orchestre. Le jazz est aussi une musique à jouer dans un tel orchestre.
Le rythme domine cette musique.
Alors il commence à balancer les sons, et tout l'orchestre, et derrière lui les auditeurs, se retrouvent dans l'élément de ce swing envoûtant. C'est l'un des principaux styles de performance du jazz - "swing"... C'est comme un homme fatigué du travail acharné, se balançant, chantant une chanson triste et désespérée. Les esclaves noirs américains avaient de telles chansons. Ce swing a été introduit dans la musique jazz par des musiciens noirs. Ce genre de musique fut plus tard appelé blues.
Mais soudain, un orchestre ou un ensemble, obéissant aux impulsions d'un rythme rapide, soulève presque le public de son siège. Ce rythme est constamment interrompu, comme si les musiciens s'étouffaient dans un crépitement. Et chacun d’eux tente de prouver qu’il a « raison » lorsqu’on lui donne la parole. Et puis les instruments commencent tous à jouer ensemble et à pleine voix. Cependant, ils n'oublient pas le thème général de la conversation musicale, ils parlent de la même chose à leur manière... Les musiciens improvisent donc à la manière du « Dixieland ».
Les chants et danses folkloriques des Noirs et des Blancs américains ont donné naissance à l’art du jazz. Le jazz ne voulait pas rester seulement un accompagnement musical de danses à la mode. Le vrai jazz s'efforce de devenir une musique indépendante que, réunis dans de grandes salles, les gens écoutent avec intérêt et attention.
Le monde entier connaît les noms du célèbre trompettiste de jazz Louis Armstrong, du pianiste et compositeur Duke Ellington et d'autres merveilleux artistes de jazz.
Tripler
Si les basses sont le pied, alors les aigus sont le sommet de l'échelle sonore des voix. Autrefois, lorsque l'art choral était caché sous les voûtes des églises, le rôle des voix aiguës était confié aux voix enfantines - les aiguës. C'est ainsi qu'apparaissent des chorales dans lesquelles seuls les garçons chantent. Leurs voix sont plus fortes que celles des petites filles, c'est pourquoi les parties aiguës sont confiées aux garçons.
Domra et Dombra
Ne les confondez pas. Domra (photo de gauche) est un instrument folklorique russe, à trois ou quatre cordes, joué à l'aide d'un médiateur à plaques. La Dombra (photo de droite) est un instrument folklorique kazakh à deux cordes, qui se joue avec les doigts en claquant, comme une balalaïka.
Fanfare
Entendez-vous la musique venir ? Oui, oui, vous êtes debout, et la musique, l'orchestre, s'approche de vous. Écoutez ! Les cuivres sonnent - c'est une fanfare.
Le plus souvent, sa musique peut être entendue lorsque les unités militaires marchent. Ou en marchant dans le parc. Après tout, les instruments à vent (en particulier les cuivres) ont un son très fort qui porte loin, très loin...
Offre
participer àXconcours régional
œuvres ethnographiques pour enfants
"Artisans"
1. Nom, prénom, patronyme du participant : Bainiyazov ErlanSerikbaevitch
2. Nom, prénom, patronyme des enseignants : , professeur de classe . , professeur de physique
4. Localité : p. Casselski
5. Directeur de l'organisation représentant le participant au concours :
6. Titre de l'article : Dombra - Instrument national kazakh
7. Adresse e-mail de contact : Cassel- école@ mail. ru
8. Adresse postale : Région de Tcheliabinsk, district de Nagaibaksky, village de Kasselsky,
9. Numéro de téléphone de contact du participant au concours et de l'enseignant :
Établissement d'enseignement municipal École secondaire Kasselskaya
Enfants du district X
concours ethnographique
Artisans
Direction thématique des travaux de recherche
Le monde des objets de la culture traditionnelle des peuples de l'Oural du Sud : l'histoire d'un objet ancien
Titre du document de recherche
DOMBRA – INSTRUMENT NATIONAL DU KAZAKH
Terminé le travail: Bainiyazov Erlan, 10e classe.
Gestionnaires: , classe mains , académique physiciens
p. Casselski
Dombra dans la culture kazakhe
La dombra est à juste titre reconnue comme l'une des plus grandes inventions offertes au monde par les peuples turcs.
Dombra(Kaz. Dombyra) Instrument de musique folklorique kazakh à deux cordes. Il est utilisé comme instrument d'accompagnement et solo, ainsi que comme instrument principal de la musique folklorique kazakhe.
En 2010, la dombra a été inscrite au Livre Guinness des records après que 10 450 joueurs de dombra ont interprété la pièce musicale kazakhe « Kenes » en Chine.
La technique de jeu de la dombra est similaire aux méthodes de jeu d'autres instruments pincés : la main gauche du musicien glisse librement le long de la touche (poignée), et avec l'aide des doigts de la main droite, frappant les deux cordes, le son est produit. Les sons mélodieux, veloutés et rythmés de la dombra racontent les steppes sans fin du Kazakhstan, les jailaus tranquilles avec des troupeaux paissant paisiblement. Mais dès que le son des cordes se renforce, la mélodie se précipite après un troupeau de chevaux galopant dans les pâturages. Dans les mélodies steppiques de la dombra, on entend le bruissement de l'herbe et le tintement des ruisseaux, la jubilation des chœurs d'oiseaux, le hennissement des chevaux et le bruit des sabots. Autrefois, la dombra était jouée lors des fêtes et avant les batailles pour créer l'ambiance appropriée. Comme les bouffons russes, les conteurs populaires kazakhs akyns se promenaient avec la dombra dans les bazars, les foires et les villages, jouant une pièce après l'autre. En seulement 2 à 4 minutes (le temps de jeu d'un morceau), à l'aide de deux cordes, les musiciens des steppes transmettaient les joies et les chagrins du peuple. Aussi triste que soit la mélodie, le son de la dombra contient toujours un mot d'adieu chaleureux et sincère. On dit que l’âme d’un Kazakh vit dans les sons de la dombra.
Appareil Dombra
Parent de la balalaïka, la dombra a un corps en forme de poire avec deux cordes et un long manche, sur le manche duquel sont fixées des frettes métalliques. En appuyant sur les cordes entre les frettes, vous pouvez obtenir un son plus mélodique.
Il est intéressant de noter que le nom kazakh « dombra » est formé d'une combinaison de deux mots : « maison » signifie son et « applique » signifie accorder les cordes. La naissance d'un instrument folklorique kazakh commence par le choix du bois ; traditionnellement, les artisans découpaient le corps dans du bois dur - érable, chêne, pin. Réaliser chaque détail de la dombra et notamment de la table d'harmonie avec un ressort qui sert d'amplificateur de son. Nécessite précision et endurance. Une erreur de même 1 mm entraîne une respiration sifflante et des cliquetis pendant le jeu.
Auparavant, des cordes naturelles provenant d'intestins d'agneau étaient tirées sur le corps de la dombra, de sorte que l'instrument produisait un son plus profond, plus grave et sourd. Étant donné que l'accordage faible n'est pas pratique pour interpréter des œuvres orchestrales classiques, les cordes de dombra ont commencé à être fabriquées à partir de polymères.
Histoire de l'instrument
En 1989, au Kazakhstan, dans les montagnes du plateau de Maytobe (zhailau), le professeur S. Akitaev, avec l'aide de l'ethnographe Zhagd Babalykuly, a découvert une peinture rupestre représentant un instrument de musique et quatre danseurs dans des poses différentes. D'après les recherches du célèbre archéologue K. Akishev, ce dessin remonte à la période néolithique. L'instrument représenté par l'artiste antique sur le rocher a une forme très similaire à celle de la dombra. Sur cette base, nous pouvons dire que le prototype de la dombra actuelle a plus de 4000 ans et est l'un des premiers instruments à cordes pincées.
En outre, à une époque, lors de fouilles dans l'ancien Khorezm, des figurines en terre cuite représentant des musiciens jouant d'instruments à cordes pincées ont été trouvées. Les scientifiques notent que les deux cordes du Khorezm, qui existaient il y a au moins 2000 ans, présentent une similitude typologique avec la dombra kazakhe et étaient l'un des instruments courants parmi les premiers nomades qui vivaient au Kazakhstan.
Au 21e siècle, à l’ère de la musique électronique, la dombra suscite toujours l’intérêt des mélomanes. Par exemple, les groupes de rock kazakhs combinent les sons de la dombra, du violon et de la guitare électrique, créant ainsi un son complètement nouveau. L'ancienne dombra gagne de plus en plus de nouveaux fans.
Ces dernières années, de nombreuses tentatives ont été faites pour créer une dombra électrique au Kazakhstan. Mais ce n'est qu'en 2012 qu'un outil a été créé et a reçu un brevet international. L'auteur de l'instrument est le maître Adil Sabit, qui crée et restaure des guitares et des dombras. Il entre dans la guilde honoraire des luthiers de Londres.
Jusqu'à présent, c'est le seul instrument, la première dombra électrique brevetée. Auparavant, des tentatives avaient été faites pour créer une dombra électrique. Dans ce cas, le plus souvent, les cordes de l'instrument étaient remplacées par des cordes métalliques et un micro ordinaire était installé. Adil Sabit a pris un chemin différent. Il a réussi à préserver la nature de la dombra traditionnelle : elle a des cordes en nylon. Mais à l'intérieur de l'instrument, il a installé des capteurs de conception spéciale, qui sont son invention. Grâce à cela, il est devenu possible d'y connecter des appareils supplémentaires : processeurs de musique, convertisseurs de son et autres appareils.
La structure de la dombra
Cupidité" href="/text/category/alchnostmz/" rel="bookmark">cupidité. Le Khan s'est mis en colère et a ordonné que l'instrument soit endommagé en versant du plomb chaud au milieu de la dombra. Un trou s'est formé au milieu et il ne restait que deux cordes.
Une autre légende sur l'origine de la dombra
Le fils d'un khan local est mort des défenses d'un sanglier pendant la chasse, et les serviteurs, craignant la colère du khan (il menaçait de verser du plomb bouillant dans la gorge de quiconque lui disait que quelque chose de grave était arrivé à son fils) se rendirent au vieux maître Ali pour conseil. Il fabriqua un instrument de musique qu'il appela dombra, vint chez le khan et en joua. Les cordes gémissaient et pleuraient, comme si le bruit plaintif de la forêt balayait la tente en soie de la tente du khan. Le sifflement aigu du vent mêlé au hurlement d'un animal sauvage. Les cordes criaient fort, comme une voix humaine, demandant de l'aide, et le dombra informa le khan de la mort de son fils. Hors de colère, le khan ordonna de jeter du plomb chaud dans le trou rond de la dombra.
Littérature
1. Kourgan Issyk - Moscou, 1978.
2. , Caractéristiques de la dombra kazakhe.// Nous et l'univers. 2001.№1(6), p52-54.
3. Instruments de musique d'Asie centrale. - Moscou, 1980.
4. Créativité d'un luthier - Leningrad, 1988.
5., Dictionnaire Ochakovsky d'un jeune musicien. – Moscou « Pédagogie ». 1985.