Anciens noms de famille nobles. Quels sont les noms de famille russes d'origine noble ? Que signifie le mot « noble » ?

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- développement d'une structure modèle pour la saisie des données initiales dans la base de données (conception) ;
- développement d'un programme informatique de saisie automatique des données initiales dans la base de données (programmation) ;
- saisir sous forme de texte électronique des informations provenant d'une source documentaire selon le modèle spécifié (préparation des données) ;
- saisie des données initiales dans une base de données informatique sur un site Internet sur Internet (saisie des données initiales) ;
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Certains noms de famille sont dits « nobles ». Est-ce vraiment vrai ? Et est-il possible de déterminer par son nom de famille qu'une personne a des racines nobles ?

Comment est apparue la noblesse en Russie ?

Le mot « noble » lui-même signifie : « courtisan » ou « personne de la cour princière ». La noblesse était la classe la plus élevée de la société. En Russie, la noblesse s'est formée aux XIIe-XIIIe siècles, principalement à partir de représentants de la classe du service militaire. À partir du 14ème siècle, les nobles recevaient des parcelles de terrain pour leur service et les noms de famille provenaient le plus souvent de leurs noms - Shuisky, Vorotynsky, Obolensky, Vyazemsky, Meshchersky, Ryazan, Galitsky, Smolensky, Yaroslavl, Rostov, Belozersky, Suzdal, Smolensky, Moscou, Tver...

D'autres noms de famille nobles provenaient des surnoms de leurs porteurs : Gagarins, Gorbatye, Glazatye, Lykov. Certains noms de famille princiers étaient une combinaison du nom de l'apanage et d'un surnom : par exemple, Lobanov-Rostovsky.

À la fin du XVe siècle, des noms de famille d'origine étrangère ont commencé à apparaître sur les listes de la noblesse russe - ils appartenaient à des immigrants de Grèce, de Pologne, de Lituanie, d'Asie et d'Europe occidentale qui avaient des origines aristocratiques et ont déménagé en Russie.

Ces noms de famille de boyards incluent les Petrov, les Smirnov, les Ignatov, les Yuryev, les Medvedev, les Apukhtin, les Gavrilins, les Ilyins.

La famille royale des Romanov est de la même origine. Leur ancêtre était le boyard de l'époque d'Ivan Kalita, Andrei Kobyla. Il a eu trois fils : Semyon Zherebets, Alexander Elka Kobylin et Fedor Koshka. Leurs descendants ont reçu respectivement les noms de famille Zherebtsov, Kobylin et Koshkin. L'un des arrière-petits-fils de Fiodor Koshka, Yakov Zakharovich Koshkin, est devenu le fondateur de la famille noble des Yakovlev et son frère Yuri Zakharovich a commencé à s'appeler Zakharyin-Koshkin. Le fils de ce dernier s’appelait Roman Zakharyin-Yuryev.

Son fils Nikita Romanovitch et sa fille Anastasia, première épouse d'Ivan le Terrible, portaient le même nom de famille. Cependant, les enfants et petits-enfants de Nikita Romanovich sont devenus les Romanov du nom de leurs grands-pères. Ce nom de famille était porté par son fils Fiodor Nikitich (Patriarche Filaret) et le fondateur de la dernière dynastie royale russe, Mikhaïl Fedorovitch.

À l'époque de Pierre le Grand, la noblesse était reconstituée par des représentants des classes non militaires, qui recevaient leurs titres à la suite d'une promotion dans la fonction publique. L'un d'eux était, par exemple, un associé de Pierre Ier, Alexandre Menchikov, qui était de naissance « basse » mais qui avait reçu le titre princier du tsar. En 1785, par décret de Catherine II, des privilèges spéciaux furent institués pour les nobles.

La noblesse russe était divisée en plusieurs catégories. Le premier groupe comprenait des représentants d'anciennes familles boyardes et princières qui avaient reçu le titre de noblesse avant 1685. Ce sont les Scriabines, Travins, Eropkins et bien d'autres. Les nobles titrés sont des comtes, des princes et des barons dont les familles étaient répertoriées dans les livres généalogiques. Parmi eux se trouvent les Alabyshev, les Urusov, les Zotov, les Sheremetev et les Golovkins. La noblesse héréditaire était attribuée principalement pour le service (par exemple, les mérites militaires) et pouvait être héritée. La noblesse personnelle était accordée pour des mérites particuliers dans le service militaire et civil aux personnes des classes inférieures et moyennes, mais elle n'était pas héritée et n'était pas inscrite dans les livres généalogiques.

Est-il possible d'identifier un noble par son nom de famille ?

En 1886, V.V. Rummel et V.V. Golubtsov ont compilé la « Collection généalogique des familles nobles russes », qui comprenait les généalogies de 136 familles de la noblesse russe. Il existe des centaines de noms de famille nobles en Russie. Parmi les plus célèbres figurent les Aksenov, Anichkov, Arakcheev, Bestuzhev, Velyaminov, Vorontsov, Golenishchev, Demidov, Derjavin, Dolgoruky, Durov, Kurbatov, Kutuzov, Nekrasov, Pozharsky, Razumovsky, Saburov, Saltykov, Trubetskoy, Uvarov, s, Chernyshev, Shcherbatov.

En attendant, il est très difficile de déterminer avec certitude l'origine noble de tel ou tel nom de famille de nos jours. Le fait est que les noms de famille à partir de noms ou de surnoms pourraient être donnés non seulement aux représentants de la noblesse. En outre, les paysans serfs de l'un ou l'autre propriétaire foncier recevaient souvent des noms de famille basés sur le nom de la propriété foncière qui appartenait à ce propriétaire foncier, ou portaient le propre nom de famille du maître. À l’exception de quelques patronymes particulièrement rares, seul un pedigree officiel peut confirmer des racines nobles.

La différenciation économique au sein de la noblesse montre clairement l'hétérogénéité de la classe noble. Un facteur important divisant les nobles était également la présence d'un titre ; la division en noblesse titrée (princes, comtes, barons) et noblesse sans titre (la majorité de la classe) était toujours présente dans la vie de la société noble.

Les titres de famille sont apparus dans l'Europe médiévale pour indiquer le degré de vassalité d'un seigneur. À l'époque moderne, ni en Russie ni en Europe, la possession d'un titre n'apportait à son propriétaire aucun droit légal particulier ; le titre offrait la possibilité de rejoindre un cercle restreint et était un indicateur soit de la noblesse de la famille, soit de mérites particuliers ; devant le trône.

Princes

En Russie, jusqu'au XVIIIe siècle, il n'existait qu'un titre princier, transmis par héritage. Le titre de prince signifiait appartenir à une famille qui dirigeait autrefois un certain territoire du pays. Chez les Slaves, les chefs de l'escouade, puis les dirigeants des terres individuelles - les principautés, étaient appelés princes.

Du 11ème siècle Le titre princier n'appartenait qu'aux descendants de Rurik, qui régnaient sur divers pays. Au XIVe siècle. Les descendants de la dynastie grand-ducale lituanienne - les Gediminovich - entrent au service de la Russie. Dans l'État de Moscou du XVIIe siècle. le titre princier était détenu par les descendants de ces deux familles - les Rurikovich (Obolensky, Volkonsky, Repnin, Odoevsky, Gagarin, Vyazemsky, etc.), Gediminovich (Kurakins, Golitsyn, Khovansky, Troubetskoy), ainsi que certains descendants des Noblesse de la Horde d'Or et familles caucasiennes (Urusov, Yusupov, Tcherkassy). Au total, il y avait 47 familles princières.

Jusqu'au XVIIIe siècle Le titre princier se transmettait uniquement par héritage ; il ne pouvait être reçu comme une faveur royale. L'attribution d'un titre princier a eu lieu pour la première fois sous Pierre Ier, lorsque A.D. Menchikov en 1707 a commencé à s'appeler prince Izhora.

Sous Catherine, il y a eu toute une série de subventions princières de l'empereur du Saint-Empire romain germanique - à G. A. Potemkine, P. A. Zubov, G. G. Orlov et d'autres.

Sous Paul, 5 personnes furent élevées à la dignité princière, parmi lesquelles A.V. Suvorov, appelé prince d'Italie. Souvorov reçut plus tard le titre de Son Altesse Sérénissime. Les princes les plus sereins (parmi eux se trouvaient M.I. Golinishchev-Kutuzov, N.I. Saltykov, A.K. Razumovsky) étaient appelés « Votre Seigneurie » ; Les princes héréditaires, en revanche, portaient le titre de « Votre Excellence ».

Vers la fin du 19ème siècle. en raison de la suppression de certaines familles (Bezborodko, Lopukhins, Razumovsky), le nombre de familles princières qui reçurent le titre grâce à une subvention était d'environ 20.

De nouvelles familles princières sont apparues au XIXe et au début du XXe siècle. aussi à la suite de mariages morganatiques. C'était le nom donné aux mariages entre les membres de la famille impériale et des personnes n'appartenant pas aux maisons dirigeantes. De tels mariages avaient force de loi, à l'exception des droits de succession. Si le mari était membre de la famille impériale, alors la femme et les enfants portaient un nom de famille différent, étant les fondateurs d'une nouvelle famille.

Graphiques

Le titre de comte existait à l'origine dans les monarchies d'Europe occidentale. Il est apparu en Russie à l'époque de Pierre le Grand. En 1706, B.P. Sheremetev devint le premier comte russe proprement dit. Parmi les premiers nobles élevés au rang de comte figuraient G. I. Golovkin, F. M. Apraksin, P. A. Tolstoï.

Le premier mariage morganatique de la dynastie royale russe fut l'union du grand-duc Konstantin Pavlovich avec la comtesse polonaise Grudzinskaya, qui devint alors connue sous le nom de Son Altesse Sérénissime la princesse Lovich.

En 1880, la famille des princes Yuryevsky est apparue, ce titre a été accordé à E. M. Dolgorukova, avec qui l'empereur Alexandre II a contracté un mariage morganatique. L'impératrice Elizaveta Petrovna a décerné le titre de comte aux frères Razumovsky et Shuvalov, et Catherine - aux frères Orlov.

Noms nobles

Certains noms de famille sont transformés à partir de noms étrangers, dont les propriétaires sont arrivés en Russie en provenance d'autres États. Ainsi, la famille noble russe des Golovins descendait de la célèbre famille byzantine des Khovrins, et les nobles impératrices Elizaveta Petrovna attribuèrent le titre de comte aux frères Razumovsky et Shuvalov, et Catherine - aux frères Orlov.

Les comtes à cette époque devenaient souvent les favoris des empereurs et des impératrices, des proches parents de la famille impériale, des personnes qui se distinguaient sur le champ de bataille, dans la diplomatie et dans le service public.

Ces représentants de la noblesse étaient souvent plus proches du trône que les descendants des vieilles familles princières en déclin, donc au XVIIIe siècle. Le titre de comte était parfois plus valorisé que celui de prince. Au début du 20ème siècle. 320 familles comptées ont été prises en compte.

Barons

Le titre de baronnial est également arrivé en Russie depuis l'Europe occidentale au XVIIIe siècle. Parmi les premiers barons russes figuraient P. P. Shafirov, A. I. Osterman et les frères Stroganov. Traditionnellement, le titre de baronnial était décerné aux financiers et industriels (Fredericks, Stieglitz) et aux étrangers qui se distinguaient au service de la Russie (Nikolai, Delvig, Bellingshausen).

La plupart des familles baronniales héréditaires étaient d'origine balte. Parmi les barons baltes les plus célèbres figurent les Wrangel, Richters et Palens. Au début du 20e siècle. Il y avait plus de 250 familles baronniales en Russie.

De tout temps, parmi la noblesse, l'ancienneté de la famille était toujours valorisée au-dessus de tout titre, c'est pourquoi le titre le plus honorable était celui des nobles piliers, qui retraçaient leur lignée noble pendant plus de 100 ans.

Après tout, un titre, même princier, peut être acquis, mais les ancêtres nobles, s'ils n'existent pas, ne peuvent être accordés par aucun gouvernement. Un exemple illustratif est la famille noble des Naryshkins, qui n'ont jamais possédé aucun titre, mais étaient parmi les premiers parmi les nobles et les courtisans.

Noms nobles

La dignité noble n'était en aucun cas exprimée dans la formule nominale russe ; il n'y avait pas de préfixes spéciaux indiquant une origine noble (par exemple, von en allemand ou de en français). La possession même d'un prénom, d'un patronyme et d'un nom de famille à un certain stade parlait déjà d'un titre noble.

Pendant longtemps, les autres classes n'avaient pas de nom de famille. Pour les nobles, appartenir à un certain nom de famille signifiait une auto-identification tribale.

Les noms de famille des anciennes familles nobles provenaient souvent des noms des lieux de règne. C'est ainsi qu'apparaissent les noms de famille Vyazemsky, Beloselsky, Obolensky, Volkonsky, Trubetskoy, associés aux noms de rivières, de lacs, de villes et de villages. Souvent, les noms de famille de toute la famille provenaient d'un ancien ancêtre qui a marqué l'histoire (Golitsyne, Tolstoï, Kourakine).

Certains noms de famille sont transformés à partir de noms étrangers, dont les propriétaires sont arrivés en Russie en provenance d'autres États. Ainsi, la famille noble russe des Golovins descendait de la célèbre famille byzantine des Khovrins, et les nobles Khomutov avaient pour ancêtre l'Écossais Hamilton.

Le nom de famille allemand Levenshtein s'est finalement transformé en nom de famille russe Levshin, et les descendants des habitants de Florence Chicheri ont commencé à être appelés Chicherins en Russie. De nombreux noms de famille proviennent de familles nobles tatares - Godounov, Karamzins, Kudashev.

Habituellement, les noms de famille en Russie étaient simples, mais parfois, surtout parmi la noblesse, les noms de famille étaient doublés. Les raisons pouvaient être différentes ; parfois, le nom d'une branche distincte était ajouté au nom d'une famille nombreuse.

Un exemple est celui des princes de Rostov, dont les différentes branches ont commencé à s'appeler Buinosov-Rostov, Lobanov-Rostov, Kasatkin-Rostov. Afin de ne pas perdre le célèbre nom de famille disparu, il a été ajouté au leur par les héritières ou collatéraux. C'est ainsi qu'apparaissent les Repnin-Bolkonsky, les Vorontsov-Dashkov, les Golitsyn-Prozorovsky, les Orlov-Denisov, etc.

Un autre groupe de noms de famille doubles est né de l'octroi d'un titre plus élevé et de l'ajout d'un préfixe honorifique au nom de famille.

Souvent, de tels préfixes étaient donnés pour les victoires militaires, de sorte que ces noms célèbres sont devenus une partie de l'histoire russe : Orlov-Chesmensky, Rumyantsev-Zadunaysky, Potemkin-Tavrichesky, Suvorov-Rymniksky.

Les liens familiaux

Le noble n'a jamais vécu seul, il a toujours été membre de la famille, il a toujours senti qu'il appartenait à une certaine famille, il se considérait comme le successeur de ses nombreux ancêtres et était responsable de sa descendance. À cet égard, le monde noble est très caractérisé par une attention particulière portée aux liens et aux relations familiales, parfois très complexes.

La capacité de comprendre toutes les subtilités de la parenté était due à la nécessité, car le titre de noblesse, les titres de famille et, enfin, les terres et les propriétés étaient hérités selon le principe de parenté.

De plus, les familles nobles étaient, en règle générale, nombreuses ; à chaque génération, elles nouaient des relations de parenté avec plusieurs clans.

La base des liens familiaux nobles était l'appartenance à une certaine famille ; le concept de « clan » impliquait que les personnes de différentes générations avaient un ancêtre commun : l'ancêtre.

La figure de l’ancêtre est plutôt conventionnelle, car il a aussi eu des ancêtres. Habituellement, l'ancêtre devenait le premier ancêtre sur lequel des informations ont été conservées, qui a commis des actes de grande envergure, qui a eu des mérites pour la patrie ou qui est venu servir en Russie depuis des pays étrangers.

Compte tenu du petit nombre global de la classe noble, les liens familiaux pourraient constituer un obstacle aux mariages, car l'Église interdisait les mariages entre parents proches. Par conséquent, la connaissance de son propre cercle familial et de celui des autres était la partie la plus importante de la vie noble.

Une génération de clan, ou tribu, est constituée de descendants qui sont à égale distance d'un ancêtre commun. Si la parenté se transmet par la lignée masculine, et c'était précisément la tradition dans la noblesse russe, les descendants des frères forment différentes branches du clan.

Si l'un des représentants du clan recevait un titre, ses descendants représentaient une lignée spéciale du clan - comte ou prince.

Ainsi, dans l'arbre généalogique des Orlov, il y avait trois lignées : noble (la plupart des représentants de la famille), comtale (descendants des cinq frères Orlov devenus comtes sous Catherine II), princière (héritiers d'A.F. Orlov, dont le titre fut accordé en 1856 par Alexandre II).

Basé sur des éléments du livre « Familles nobles et marchandes de Russie » de A. V. Zhukov.

Avant d'être inscrits sur les listes de noblesse, les messieurs de Russie appartenaient à la classe des boyards. On pense qu'au moins un tiers des familles de boyards provenaient d'immigrants de Pologne et de Lituanie. Cependant, les indications sur l'origine d'une famille noble particulière frisent parfois la falsification.

Au milieu du XVIIe siècle, il y avait environ 40 000 militaires, dont 2 à 3 000 répertoriés dans les livres généalogiques de Moscou. Il y avait 30 familles de boyards qui avaient des droits exclusifs à des postes élevés, notamment l'adhésion au conseil royal, des postes administratifs supérieurs dans les ordres majeurs et des nominations diplomatiques importantes.

Les discordes entre les familles boyards rendaient difficile le gouvernement de l'État. Il fallait donc créer à côté de l’ancienne caste une autre classe de service, plus soumise et moins obstinée.
Boyards et nobles. La principale différence est que les boyards avaient leurs propres domaines, contrairement aux nobles.

Le noble devait vivre sur son domaine, diriger la maison et attendre que le tsar l'appelle à la guerre ou à la cour. Les boyards et les enfants boyards pouvaient se présenter au service à leur propre discrétion. Mais les nobles devaient servir le roi.

Légalement, le domaine était la propriété royale. La succession pouvait être héritée, divisée entre héritiers ou vendue, mais la succession ne le pouvait pas.Au XVIe siècle, une égalisation des droits des nobles et des enfants boyards eut lieu.Aux XVIe-XVIIe siècles. La position des nobles se rapprochait de celle des boyards ; au XVIIIe siècle, ces deux groupes fusionnèrent et la noblesse devint l'aristocratie de la Russie.

Cependant, dans l’Empire russe, il existait deux catégories différentes de nobles.
Nobles piliers - c'était le nom en Russie des nobles héréditaires des familles nobles, répertoriés dans des colonnes - des livres généalogiques avant le règne des Romanov aux 16-17 siècles, contrairement aux nobles d'origine ultérieure.

En 1723, la « chevalerie » finlandaise devint partie intégrante de la noblesse russe.
L'annexion des provinces baltes s'accompagna (à partir de 1710) de la formation de la noblesse balte.

Par un décret de 1783, les droits des nobles russes furent étendus à la noblesse de trois provinces ukrainiennes et, en 1784, aux princes et murzas d'origine tatare. Dans le dernier quart du XVIIIe siècle. La formation de la noblesse du Don a commencé au début du XIXe siècle. les droits de la noblesse bessarabe furent formalisés, et à partir des années 40. 19ème siècle - Géorgien.
Vers le milieu du 19ème siècle. La noblesse du Royaume de Pologne est égale en droits personnels à la noblesse russe.

Cependant, il n'existe que 877 véritables familles nobles polonaises anciennes, et il existe actuellement au moins 80 000 familles nobles. Ces noms de famille, ainsi que des dizaines de milliers d'autres noms de famille nobles polonais similaires, ont vu le jour au XVIIIe siècle, à la veille du premier partage de la Pologne, lorsque les magnats de leurs laquais, palefreniers, chiens de chasse, etc. la dignité de la noblesse, et formait ainsi près d'un tiers de la noblesse actuelle de l'Empire russe.

Combien y avait-il de nobles en Russie ?
« En 1858, il y avait 609 973 nobles héréditaires, 276 809 nobles personnels et de fonction ; en 1870, il y avait 544 188 nobles héréditaires, 316 994 nobles personnels et de fonction ; Selon les données officielles pour 1877-1878, la Russie européenne comptait 114 716 propriétaires fonciers nobles. Brockhaus et Efron. Article Noblesse.

Selon la Grande Encyclopédie soviétique (3e éd.), au total dans l'Empire russe (sans) la Finlande), la grande bourgeoisie, les propriétaires fonciers, les hauts fonctionnaires, etc. des deux sexes étaient : en 1897 - 3,0 millions de personnes, en 1913 4 , 1 million de personnes. La part du groupe social en 1897 était de 2,4 %, en 1913 de 2,5 %. L'augmentation de 1913 à 1897 était de 36,7 %. Article de l'URSS. Système capitaliste.

Le nombre de nobles (masculins) : en 1651 - 39 mille personnes, 108 mille en 1782, 4,464 mille personnes en 1858, soit en deux cents ans, il a augmenté 110 fois, tandis que la population du pays n'a augmenté que cinq fois : de 12,6 à 68 millions de personnes. Korelin A.P. La noblesse russe et son organisation de classe (1861-1904). - Histoire de l'URSS, 1971, n°4.

Au 19ème siècle, il y avait en Russie environ 250 familles princières, dont plus de la moitié étaient des princes géorgiens, et 40 familles faisaient remonter leur ascendance à Rurik (selon la légende, au 9ème siècle appelé à « régner en Russie ») et Gediminas. , grand-duc de Lituanie, qui régna au XIVe siècle sur l'actuelle Biélorussie occidentale (« Cornet Obolensky » appartenait aux Rurikovich et le « lieutenant Golitsyn » appartenait aux Gediminovich).

Des situations encore plus amusantes se sont produites avec les Géorgiens qu'avec les Polonais.

Comme à Saint-Pétersbourg, ils craignaient que les princes ne se tournent à nouveau vers la liberté oligarchique, ils commencèrent à compter les princes avec soin, c'est-à-dire qu'ils ordonnèrent à chacun de prouver son droit à la principauté. Et ils ont commencé à le prouver - il s'est avéré que presque aucun des princes n'avait de documents. Une grande fabrique princière de documents fut installée à Tiflis, et les documents étaient accompagnés des sceaux d'Héraclius, du roi Teimuraz et du roi Bakar, qui étaient très similaires. Le problème, c’est qu’ils ne partageaient pas : il y avait beaucoup de chasseurs pour les mêmes biens. Tynyanov Y. Décès de Vazir-Mukhtar, M., Russie soviétique, 1981, p. 213.

En Russie, le titre de comte a été introduit par Pierre le Grand. Le premier comte russe fut Boris Petrovich Sheremetyev, élevé à cette dignité en 1706 pour avoir pacifié la rébellion d'Astrakhan.

La baronnie était le plus petit titre noble en Russie. La plupart des familles baronniales - il y en avait plus de 200 - venaient de Livonie.

De nombreuses anciennes familles nobles font remonter leurs origines aux racines mongoles. Par exemple, l'ami d'Herzen, Ogarev, était un descendant d'Ogar-Murza, parti servir Alexandre Nevski de Batu.
La noble famille Iouchkov fait remonter ses ancêtres à la Horde Khan Zeush, qui est entré au service de Dmitri Ivanovitch Donskoy, et aux Zagoskins - de Shevkal Zagor, qui a quitté la Horde d'Or en 1472 pour Moscou et a reçu de John des domaines dans la région de Novgorod. III.

Khitrovo est une ancienne famille noble dont les origines remontent à ceux qui sont partis dans la seconde moitié du XIVe siècle. de la Horde d'Or au grand-duc de Riazan Oleg Ioannovich Edu-Khan, surnommé Fort-Ruse, nommé Andrei au baptême. Au même moment, son frère Salokhmir-Murza, parti, se fait baptiser en 1371 sous le nom de Jean et épouse la sœur du prince Anastasia. Il est devenu le fondateur des Apraksins, Verderevskys, Kryukovs, Khanykovs et autres. La famille Garshin est une ancienne famille noble, descendante, selon la légende, de Murza Gorsha ou Garsha, originaire de la Horde d'Or sous Ivan III.

V. Arseniev souligne que les Dostoïevski descendaient d'Aslan Murza Chelebey, qui quitta la Horde d'Or en 1389 : il était l'ancêtre des Arseniev, des Jdanov, des Pavlov, des Somov, des Rtishchev et de nombreuses autres familles nobles russes.

Les Begichev descendaient naturellement du citoyen de la Horde Begich ; les familles nobles des Toukhatchevski et des Ouchakov avaient des ancêtres de la Horde. Les Tourgueniev, Mosolov, Godounov, Kudashev, Arakcheev, Kareev (d'Edigei-Karey, qui a quitté la Horde pour Riazan au XIIIe siècle, a été baptisé et a pris le nom d'Andrei) - tous sont d'origine Horde.

À l’époque de Grozny, l’élite tatare s’est encore renforcée.
Par exemple, lors de la campagne de Kazan (1552), qui dans l'histoire sera présentée comme la conquête et l'annexion du khanat de Kazan à l'État de Moscou, l'armée d'Ivan le Terrible comprenait plus de Tatars que l'armée d'Ediger, le souverain de Kazan. .

Les Yusupov venaient des Tatars de Nogai. Naryshkins - du Tatar de Crimée Naryshki. Apraksins, Akhmatovs, Tenishevs, Kildishevs, Kugushevs, Ogarkovs, Rachmaninovs - familles nobles des Tatars de la Volga.

Les boyards moldaves Matvey Cantacuzin et Scarlat Sturdza, qui ont émigré en Russie au XVIIIe siècle, ont reçu le traitement le plus cordial. La fille de cette dernière était demoiselle d'honneur de l'impératrice Elizabeth et devint plus tard la comtesse Edling.Les ancêtres des comtes Panins remontent à la famille italienne Panini, originaire de Lucques au 14ème siècle. Les Karazins venaient de la famille grecque des Karadzhi. Les Chicherins descendent des Chicheri italiens, arrivés à Moscou en 1472 dans la suite de Sophie Paléologue.

La famille Korsakov de Lituanie (Kors est le nom de la tribu balte qui vivait à Kurzeme).

En prenant l'exemple d'une des provinces centrales de l'empire, on constate que les familles d'origine étrangère constituent près de la moitié de la noblesse provinciale. Une analyse des pedigrees de 87 familles aristocratiques de la province d'Orel montre que 41 familles (47 %) ont des origines étrangères - des nobles itinérants baptisés sous des noms russes, et 53 % (46) des familles héréditaires ont des racines locales.

12 des familles itinérantes d'Orel ont une généalogie de la Horde d'Or (Ermolov, Mansurov, Boulgakov, Uvarov, Narychkine, Khanykov, Elchin, Kartashov, Khitrovo, Khripunov, Davydov, Iouchkov) ; 10 clans ont quitté la Pologne (Pokhvisnev, Telepnev, Lunins, Pashkov, Karyakins, Martynov, Karpov, Lavrov, Voronov, Yurasovsky) ; 6 familles de nobles des « Allemands » (Tolstoï, Orlov, Shepelev, Grigorov, Danilov, Chelishchev) ; 6 - avec des racines de Lituanie (Zinovievs, Sokovnins, Volkovs, Pavlovs, Maslovs, Shatilovs) et 7 - d'autres pays, incl. France, Prusse, Italie, Moldavie (Abaza, Voeikovs, Elagins, Ofrosimovs, Khvostovs, Bezobrazovs, Apukhtins)

Un historien qui a étudié l'origine de 915 anciennes familles de service fournit les données suivantes sur leur composition nationale : 229 étaient d'origine européenne occidentale (y compris allemande), 223 étaient d'origine polonaise et lituanienne, 156 étaient tatares et autres orientales, 168 appartenaient à la maison de Rurik.
En d'autres termes, 18,3 % étaient des descendants des Rurikovich, c'est-à-dire qu'ils avaient du sang varègue ; 24,3 % étaient d'origine polonaise ou lituanienne, 25 % venaient d'autres pays d'Europe occidentale ; 17 % de Tatars et d'autres peuples de l'Est ; La nationalité de 10,5 % n'a pas été établie, seuls 4,6 % étaient des Grands Russes. (N. Zagoskin. Essais sur l'organisation et l'origine de la classe de service dans la Rus pré-Pétrine).

Même si l'on considère les descendants des Rurikovich et les personnes d'origine inconnue comme de purs Grands Russes, il résulte néanmoins de ces calculs que plus des deux tiers des serviteurs royaux des dernières décennies de l'ère moscovite étaient d'origine étrangère. Au XVIIIe siècle, la proportion d’étrangers dans la classe militaire augmente encore davantage. - R. Tuyaux. La Russie sous l'ancien régime, p.240.

Notre noblesse n’était russe que de nom, mais si quelqu’un décide que la situation était différente dans d’autres pays, il se trompera grandement. La Pologne, les pays baltes, de nombreux pays germaniques, la France, l'Angleterre et la Turquie étaient tous gouvernés par des étrangers.

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Familles royales

En Russie, les noms de famille naissaient également le long des branches de l'arbre généalogique. Cela s'est produit sous les dynasties dirigeantes des Rurikovich, des Romanov et d'autres familles princières et boyards. La chronique "Le Conte des années passées" mentionne que le légendaire Varègue Rurik est venu à Novgorod avec sa suite et a commencé à y régner en 862. Le successeur de Rurik fut Oleg, l’un de ses proches guerriers, qui se dirigea vers le sud et conquit Kiev. Après Oleg, le pouvoir à Kiev est passé à Igor, puis à sa femme Olga. Selon certaines sources chroniques, Igor était considéré comme le fils de Rurik, c'est pourquoi tous les descendants d'Igor et d'Olga ont commencé à s'appeler Rurikovich. La dynastie Rurik a gouverné les terres russes du IXe au XVIe siècle. Ils se sont tenus à la tête de petites et grandes principautés pendant la période de fragmentation féodale, puis à la tête de l'État russe ancien.

Le nom du fondateur de cette dynastie s'est transformé en nom de famille. Pour comprendre la signification du nom de famille Rurikovich, vous devez regarder la traduction du nom Rurik. Il existe deux versions de l'origine de ce nom. Selon l’un d’eux, Rurik n’était pas un nom personnel, mais une sorte de surnom titulaire, indiquant le rang élevé d’une personne. Traduit du scandinave « hrodra rikr » signifie « glorieux souverain ». Parmi les représentants de la dynastie Rurik, il y avait en effet de nombreux dirigeants célèbres qui correspondaient à cette signification de leur nom de famille.

Et selon la deuxième version, le nom Rurik pourrait provenir du mot scandinave « rorik » - « faucon ». Puisqu'il est nécessaire de considérer toutes les significations possibles d'un nom de famille, prêtons attention à cette version. Le faucon, d'une part, est un oiseau de haut vol, et d'autre part, les faucons étaient apprivoisés et gardés pour la chasse royale. C'est un oiseau de pouvoir, mais son pouvoir est basé sur la soumission à quelqu'un. Cela distingue le faucon de l’aigle, qui règne tout seul. Bien que le faucon vole haut, il obéit aux ordres du fauconnier et, à son retour, une casquette est placée sur sa tête. Cet oiseau personnifie le principe du service, le guerrier. Cette signification du nom de famille s'est perdue dans l'histoire de toute la dynastie Rurikovich.

Les Novgorodiens engageèrent Rurik avec l'escouade varègue et les invitèrent à défendre la ville. Le prince Rurik était censé remplir les fonctions de guerrier-commandant, servir les citadins et le gouvernement de la ville devait être assuré par un veche élu. Les premiers princes de la dynastie Rurik correspondaient bien au sens du nom de famille associé à l'image d'un faucon ; ils étaient des guerriers, menaient toutes les campagnes de conquête et collectaient eux-mêmes les tributs des territoires sous leur contrôle. Sviatoslav Rurikovich, le fils d'Igor et d'Olga, qui fut le premier de cette dynastie à recevoir un nom slave, incarnait pour la plupart l'image d'un prince-commandant et passa toute sa vie dans de longues campagnes et batailles militaires.

Les princes de la dynastie Rurik devaient volontairement se soumettre à l'influence de quelqu'un d'autre ; ils jouaient en fait l'image d'un faucon obéissant à la main de quelqu'un. Olga, puis Vladimir se sont inclinés devant Byzance et ont accepté le christianisme. Puis les Mongols ont gardé la Rus' sous leur capot pendant 200 ans, les Rurikovich ont dû recevoir une étiquette pour régner sur la Horde d'Or. Mais sans une telle subordination aux conditions extérieures, ils n’auraient pas été en mesure de faire face aux conflits internes et aux conflits civils, ni d’unir les terres dispersées en un seul État.

Le mystère du nom de famille montre le véritable rôle que ses porteurs devraient jouer dans l’histoire de l’humanité. Si les Rurikovich tentaient de s'écarter du rôle qui leur était assigné, ils perdaient immédiatement. Lorsque le grand-duc de Kiev Igor s'est senti trop libre et a tenté une seconde fois de percevoir un tribut des Drevlyans, il en a immédiatement payé le prix et a été brutalement tué.

Un autre Rurikovich, Andrei Bogolyubsky, fils de Youri Dolgorukov, a été tué par les conspirateurs après avoir commencé à lutter pour le pouvoir absolu. Ils ont écrit à son sujet dans la chronique : « même s'il sera un autocrate ». En commençant par Andrei Bogolyubsky, la dynastie Rurik a commencé la période de formation du pouvoir monarchique absolu, ce qui les a finalement conduits à une triste fin. En 1547, Ivan Vasilyevich Rurikovich, surnommé le Terrible, fut couronné roi. La dynastie Rurik devint royale. Mais cela contredisait le sens de leur nom de famille, et en 1598, avec la mort du tsar Fiodor Ivanovitch, cette dynastie fut interrompue.

Notons qu'après la formation d'un État centralisé, de nombreux Rurikovich ont perdu leurs fiefs, leurs possessions apanages et ont constitué la couche la plus élevée des militaires de Moscou, devenant les soi-disant « princes », continuant d'incarner le mystère de leur nom de famille. associés au service.

Après le déclin de la dynastie Rurik, le pouvoir passa à la dynastie des Romanov. Le nom de famille Romanov vient du nom Roman. Cette famille de boyards a commencé à s'appeler les Romanov à partir du XVIe siècle, et avant cela ils s'appelaient Koshkins, puis Zakharyins. Les archives indiquent que dans la première moitié du XIVe siècle vivait un boyard des princes de Moscou, Andrei Ivanovich Kobyla. L'un de ses fils, Alexander Elka Kobylin, a continué la famille Kobylin. Un autre fils, Ignatius Zherebets Kobylin, est devenu l'ancêtre des Zherebtsov, tandis que le plus jeune Fedor Koshka Kobylin est devenu l'ancêtre des Koshkins. Jusqu'au XVIe siècle, les ancêtres des Romanov s'appelaient Koshkins, puis la branche Zakharyins est issue de cette famille.

La montée des Zakharyins a commencé après le mariage du tsar Ivan le Terrible avec la fille de Roman Yuryevich Zakharyin, Anastasia. Le fondateur de la famille Romanov était le troisième fils de Roman Yuryevich, Nikita Romanovich. Le fils de Nikita Romanovitch fut tonsuré moine sous le nom de Filaret, puis devint plus tard patriarche russe. Au Zemsky Sobor en 1613, Mikhaïl Fedorovitch Romanov, fils de Fiodor-Filaret, petit-fils du fondateur des Romanov, fut élu tsar de Russie. Premièrement, la famille Romanov est devenue une dynastie royale et, à partir de 1721, une dynastie impériale.

Ce n'est que lorsque cette humble famille a commencé à s'appeler les Romanov qu'elle a réellement eu une chance d'accéder au pouvoir et que la question de son élection au royaume s'est immédiatement posée. Les Romanov ont pu s'établir à Moscou précisément parce qu'au XVIe siècle, elle était annoncée comme la Troisième Rome. Et dès que cela s'est produit, les Romanov sont apparus. Le nom Roman est traduit par « Romain, Romain » et fait référence à l'histoire de la formation de la Rome antique. Les Romanov ont pu éliminer tous leurs concurrents pour le pouvoir royal, car l'archétype de leur nom de famille était alors très demandé. Ivan le Terrible s'est déclaré roi, c'est-à-dire César, César, et a manifesté l'archétype de l'Empire romain. Après cela, les Romanov ont commencé à se lever et ont remplacé les Rurikovich, car ils étaient mieux adaptés dans leur scénario clanique pour mener à bien le programme de création d'un empire, la Troisième Rome.

Le principe romain, que les Romanov portaient dans leur nom de famille, prédéterminait leur choix et leur chemin de vie. Le sort de cette dynastie rappelle beaucoup celui de la Rome antique. Arrivés au pouvoir, les Romanov transformèrent la Russie en empire. Ils disposaient également d'un Sénat, qui jouait un rôle cérémonial et décoratif sous l'empereur, comme à Rome plus tard.

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