Edward Ellington est né en 1899, à Washington, dans une respectable famille afro-américaine. Il entretenait une relation très affectueuse avec sa mère, qui inculquait au garçon un sentiment de confiance et d'estime de soi, ainsi que de religiosité. À l'école, pour sa confiance en lui et une certaine fantaisie, on lui a donné le surnom de « Duke » (Duc). Alors qu'il était encore à l'école, il écrivit sa première composition, ce qui attira l'attention de 3 filles à la fois. ... Lis tout
Edward Ellington est né en 1899, à Washington, dans une respectable famille afro-américaine. Il entretenait une relation très affectueuse avec sa mère, qui inculquait au garçon un sentiment de confiance et d'estime de soi, ainsi que de religiosité. À l'école, pour sa confiance en lui et une certaine fantaisie, on lui a donné le surnom de « Duke » (Duke). Alors qu'il était encore à l'école, il écrivit sa première composition, ce qui attira l'attention de 3 filles à la fois. Il décide alors de devenir pianiste de jazz.
Au début des années 20, il organise son propre orchestre, les « Washingtonians ». Après plusieurs années de lutte, la chance lui a souri - leur équipe a été emmenée jouer au « Cotton Club ». Il était extrêmement populaire en Angleterre, où il était même accepté par la famille royale. Après cette réunion, il rédigea la Suite Reine, qu'il rédigea en un seul exemplaire et envoya à Elizabeth II.
Duke Elligton a écrit non seulement de la musique jazz, mais aussi de la musique spirituelle (Sacred Concerts). Ses compositions pour piano sont à égalité avec les œuvres de Debussy, Chopin et Ravel. En termes de nombre total d'œuvres jamais interprétées, il est le leader absolu au monde. En 1971, Duke est venu à Moscou et a même tenté d'accompagner Alexei Kozlov sur la balalaïka.
Duke Ellington est décédé en 1974 d'un cancer du poumon.
Duke Ellington - Edward Kennedy « Duke » Ellington - est né à Washington le 29 avril 1899 et est décédé le 24 mai 1974 à New York. Célèbre compositeur expérimental, pianiste virtuose, arrangeur, chef du légendaire orchestre, « pilier » et maître du jazz américain. Récompensé à titre posthume par le prix Pulitzer.
Ellington a réussi à maintenir son groupe ensemble pendant la période difficile d'après-guerre pour les big bands, ce qui a apporté de nouvelles ambiances et de nouveaux goûts musicaux. Lorsque les choses sont devenues vraiment difficiles, Ellington a payé les solistes avec ses cachets de compositeur. Il ne s'agissait pas seulement de gratitude et d'un désir de soutenir ses sidemen, mais probablement aussi d'un désir de préserver la possibilité de travailler dans son propre style de composition, alors qu'en fait la musique ne naît que lors des répétitions. "Le groupe lui-même était son instrument", a déclaré Billy Strayhorn. Ellington avait besoin d'entendre l'orchestre interpréter sa composition. Ce n’est qu’après cela qu’il a pu l’affiner, supprimer ou ajouter des passages et renforcer le rôle des solos individuels.
Le retour de Duke et de son groupe eut lieu en 1956 au Festival de Jazz de Newport, Rhode Island. Les incroyables solos du saxophoniste ténor Paul Gonzalves dans "Diminuendo and Crescendo In Blue", de Johnny Hodges dans "Jeep's Blues" au saxophone alto, et l'ovation assourdissante du public sont devenus une légende du jazz. La même année, Duke apparaît en couverture. of Time. En 1959, à la demande d'Otto Preminger, il écrit pour la première fois la bande originale complète du film grand public "Anatomy of a Murder" avec Jimmy Stewart et avait auparavant contribué à la composition de musiques pour la télévision et le cinéma (dont la célèbre composition "Black". et Tan Fantasy" pour le court métrage du même nom de 1929.) La bande originale du film "Paris Blues" suivit en 1961, avec Paul Newman et Sidney Poitier dans le rôle de musiciens de jazz vivant à Paris.
La première représentation étrangère d'Ellington a eu lieu en 1933 en Angleterre. Les années 60 entières sont consacrées à de longues tournées à l'étranger, y compris des voyages diplomatiques à la demande du Département d'État américain. Ellington, avec Strayhorn, transmet ses impressions de voyage dans de longues compositions étonnantes, dont « Far East Suite » de 1966. Ensemble, ils composent des œuvres dédiées aux œuvres des classiques qui les ont influencés. Ainsi, en 1963, apparaissent des variations sur le thème de « Casse-Noisette » de Tchaïkovski. Et en 1957, la suite « Such Sweet Thunder », inspirée de l'œuvre de Shakespeare, est enregistrée. En collaboration avec Ella Fitzgerald, des albums sortent qui poursuivent la série Songbook du producteur Norman Granz.
Excellent pianiste, Ellington a enregistré des albums communs à ce titre avec John Coltrane (1963), Coleman Hawkins (1963) et Frank Sinatra. La même année sort l'album "Money Jungle", enregistré avec Charles Mingus et Max Roach. En 1965, son concert de musique sacrée (« First Sacred Concert ») est joué pour la première fois à Grace Cathedral (San Francisco). Se tournant de plus en plus vers des thèmes religieux au cours de ses dernières années, Ellington complétera la trilogie avec les deuxième (1968) et troisième (1973) concertos.
Au cours de sa vie, Duke a reçu de nombreux prix et distinctions, notamment la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine. En 1965, il fut recommandé pour le prix Pulitzer pour ses 40 années de contribution au développement de l’art musical, mais la commission rejeta la candidature. Cela aurait bouleversé n'importe qui, mais Ellington a réagi ainsi : « Le destin a été gentil avec moi, elle n'a pas permis que la gloire me gâte à un si jeune âge. » Il avait alors 66 ans.
Ellington ne s'est pas reposé sur ses lauriers et n'a pas arrêté de composer de la musique. Lorsqu’on l’interrogeait sur ses « meilleures œuvres », il répondait généralement qu’il s’agirait des « cinq prochaines, déjà en route ». Cependant – pour ses fans – il a toujours inclus plusieurs de ses standards dans chaque représentation. Déjà mourant, il continue d'écrire l'opéra bouffe "Queenie Pie".
Duke est décédé à l'âge de 75 ans le 24 mai 1974. Le service a eu lieu à la cathédrale Saint-Jean-l'Évangéliste de New York. Inhumé au cimetière de Woodlawn. En 1976, sa compagne de longue date Beatrice « Evie » Ellis a été enterrée à côté de lui. Le fils unique de Duke, Mercer Kennedy Ellington, a non seulement repris la direction du Duke Ellington Orchestra, mais s'est également occupé de préserver et de diffuser l'héritage de son art. Mercer Ellington est décédé le 8 février 1996 à Copenhague, au Danemark, à l'âge de 76 ans. La seule sœur de Duke, Ruth Ellington Boatwright, vit toujours à New York. Ruth et Mercer ont pu préserver les souvenirs et les documents - preuves de l'incroyable vie créative et du talent de Duke Ellington - et en ont fait don au Musée national d'histoire américaine de la Smithsonian Institution, où ils se trouvent encore aujourd'hui.
Edward Kennedy est né le 29 avril 1899 à Washington, aux États-Unis. Contrairement à beaucoup de ses compatriotes noirs, il a eu une enfance tout à fait heureuse. Son père James Edward était majordome et a brièvement servi à la Maison Blanche. Plus tard, il travailla comme copiste dans la Marine. Mère était profondément religieuse et jouait bien du piano. La religion et la musique ont donc joué un rôle important dans son éducation.
Le garçon était entouré de prospérité, de paix et d'amour parental. Sa mère lui donne des cours de piano. Dès l'âge de sept ans, Ellington a étudié avec un professeur de musique et, à partir de 11 ans environ, il a composé lui-même de la musique. Vient ensuite une passion pour le ragtime et la dance music. Ellington a écrit sa première composition ragtime, « Soda Fountain Rag », en 1914.
Malgré son succès musical, Ellington étudie dans une école spécialisée en sciences appliquées et envisage de devenir artiste professionnel. Remporte le concours de la meilleure affiche publicitaire de la ville de Washington. Travaille comme affichiste.
Cependant, il n'oublie pas la musique, améliore sa technique de jeu du piano et étudie la théorie de l'harmonie. Le plaisir de dessiner et de travailler avec la peinture s'estompe. Refuse une offre d'emploi au Pratt Institute for Applied Arts.
Finalement, en 1917, il décide de devenir musicien professionnel. Suit une formation informelle avec des musiciens renommés de Washington. Dirige des ensembles locaux.
En 1919, Duke rencontre Sonny Greer, batteur du premier groupe d'Ellington.
En 1922, Ellington, Greer et Hardwick effectuèrent leur premier voyage à New York pour de courtes fiançailles. À New York, Ellington prend des cours informels auprès des maîtres de piano renommés James P. Johnson et Willie Lyon Smith.
À l’âge de 23 ans, Edward Kennedy Duke Ellington commence à jouer dans le quintette des Washingtonians, dont il prend progressivement la direction. L'ensemble était composé de ses amis - le batteur Sonny Greer, le saxophoniste Otto Hardwick et le trompettiste Arthur Whetsall.
En raison de son amour pour les vêtements élégants, Ellington a reçu le surnom de « Duke » de ses amis.
À l'automne 1923, l'ensemble d'Ellington se rend à New York, reçoit un engagement au club Barron à Harlem, puis à Time Square au Hollywood Club.
En 1926, Ellington rencontra Irving Mills, qui devint le directeur d'Ellington pendant une longue période.
Sous la pression de Mills, Ellington devient officiellement le chef d'un ensemble de jazz de dix musiciens en 1927, sous la nouvelle marque « Duke Ellington and His Orchestra ». Le premier succès significatif du nouveau groupe fut des performances régulières au prestigieux club de jazz new-yorkais Cotton Club. Les célèbres compositions de Duke "Creole Love Call" et "Black & Tan Fantasy", "The Mooche" et d'autres apparaissent.
En 1929, l'orchestre se produit dans la revue Florenz Ziegfeld. Les émissions radiophoniques régulières des programmes de l'orchestre du Cotton Club rendent Ellington et son orchestre célèbres. En février 1931, l'Orchestre d'Ellington ouvre sa première tournée de concerts. Cette même année, une version instrumentale d'un de ses standards, "Mood Indigo", éditée par le label Victor, devient très populaire.
Le compositeur vise des sujets musicaux plus complexes. Je travaille sur "Creole Rhapsody". En 1931-33, ses pièces « Limehouse Blues » et « It Don’t Mean a Thing » avec le chant d’Ivy Anderson sont devenues populaires. Trois ans avant le début officiel de l'ère du swing, Duke Ellington avait en effet déjà posé les bases d'un nouveau style. Les thèmes de 1933 « Dame sophistiquée » et « Temps orageux » ont été des jalons importants sur ce chemin.
Les premières compositions du Duke Ellington Orchestra sont associées au « style jungle », ainsi qu'au « style mood ». Ellington y utilise les capacités individuelles des musiciens : les trompettistes Charlie Ervis, Bubber Miley, Tricky Sam Nanton, le saxophoniste alto Johnny Hodges, le saxophoniste baryton Harry Carney. L'habileté de ces interprètes confère à l'orchestre un « son » particulier.
Les tournées en Europe apportent un grand succès. L'orchestre se produit au London Palladium et Duke rencontre le prince de Galles, duc de Kent. Puis des performances en Amérique du Sud et une tournée aux USA. Le répertoire se compose principalement de compositions d'Ellington.
A ce moment, l'orchestre est joué par les saxophonistes Johnny Hodges, Otto Hardwick, Barney Bigard, Harry Carney, les trompettistes Cootie Williams, Frank Jenkins, Arthur Whetsall, les trombonistes Tricky Sam Nanton, Juan Tizol, Lawrence Brown. Ellington a été considéré comme le premier compositeur véritablement américain, et son standard swing « Caravan », co-écrit avec le tromboniste Juan Tizol, a parcouru le monde.
La composition Reminiscing in Tempo, écrite en 1935, contrairement à la plupart des autres mélodies de l’auteur, n’avait pas de rythme de danse. La raison en était qu'Ellington avait écrit cette chanson après la perte de sa mère et une longue période de stagnation dans sa créativité. Comme le compositeur lui-même le dira plus tard, lors de l'écriture de cette mélodie, les feuilles de son cahier de musique étaient mouillées de larmes. Reminiscing in Tempo a été joué par Duke pratiquement sans improvisation. Selon le musicien, son désir principal était de tout laisser dans cette chanson tel qu'il l'avait écrit à l'origine.
En 1938, il émerveille le public avec une performance conjointe avec des musiciens de l'Orchestre Philharmonique à l'hôtel St. Regis de New York.
À la fin des années 1930, de nouveaux musiciens rejoignent l'orchestre : le contrebassiste Jimmy Blanton et le saxophoniste ténor Ben Webster. Leur influence sur le « son » d'Ellington a été si fondamentale que leur mandat relativement court leur a valu le nom de Blanton-Webster Band parmi les fans de jazz. Avec cette formation, Ellington effectue sa deuxième tournée européenne.
Le « son » mis à jour de l’orchestre a été capturé dans la composition de 1941 « Take the « A » Train ». Parmi les œuvres du compositeur de cette période, les œuvres instrumentales « Diminuendo in Blue » et « Crescendo in Blue » occupent une place importante.
Le talent du compositeur et musicien est reconnu non seulement par les critiques, mais aussi par des musiciens académiques aussi remarquables qu'Igor Stravinsky et Leopold Stokowski.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ellington a créé un certain nombre de grandes pièces instrumentales. Le 23 janvier 1943, il donne un concert de ses œuvres au célèbre Carnegie Hall, où a lieu la première de « Black, Brown and Beige ». Tous les fonds récoltés lors du concert sont destinés à aider l'Armée rouge.
Après la fin de la guerre, malgré le déclin de l'ère du big band, Ellington continue de tourner avec son nouveau programme de concerts. Les recettes des représentations, qui ont commencé à diminuer progressivement, il les complète avec les cachets qu'il perçoit en tant que compositeur. Cela vous permet de sauvegarder l'orchestre.
Le début des années 1950 fut la période la plus dramatique de la vie du groupe d'Ellington. Sentant un déclin d'intérêt pour le jazz, les musiciens clés quittent l'orchestre les uns après les autres. Pendant plusieurs années, Duke Ellington est resté dans l’ombre.
Cependant, dès l'été 1956, il y eut un retour triomphal sur la grande scène du Festival de Jazz russe. à Newport. L'un des moments forts du festival est le solo de 27 carrés du saxophoniste ténor Paul Gonsalves dans une version mise à jour de "Dimuendo et Crescendo in Blue". Le compositeur revient au centre de l'attention, sa photo fait la couverture du magazine Time et il signe un nouveau contrat avec Columbia Records. Le premier album - le concert "Ellington at Newport" - est devenu l'album le plus réussi et le plus vendu de la carrière du musicien.
Au cours des années suivantes, en collaboration avec Billy Strayhorn, Duke écrivit un certain nombre d'ouvrages sur des thèmes classiques. Such Sweet Thunder, une suite shakespearienne de 1957, présente « Lady Mac », « Madness in Great Ones » sur Hamlet et « Half the Fun » sur Antoine et Cléopâtre. La particularité de l'enregistrement est que les solistes de l'orchestre, comme les acteurs d'un théâtre, ont interprété les rôles principaux et interprété des numéros entiers. Avec Strayhorn, il a écrit des variations sur des thèmes de « Casse-Noisette » de Tchaïkovski et « Peer Gynt » de Grieg.
Duke Ellington redevient un concertiste recherché. Ses itinéraires de tournée se sont élargis et à l'automne 1958, l'artiste a de nouveau voyagé à travers l'Europe pour une tournée de concerts. Duke est présenté à la reine Elizabeth et à la princesse Margaret lors d'un festival artistique en Angleterre.
En 1961 et 1962, Ellington enregistre avec Louis Armstrong, Count Basie, Coleman Hawkins, John Coltrane et d'autres maîtres du jazz exceptionnels.
En 1963, l'Ellington Orchestra effectue un nouveau voyage en Europe puis au Moyen et Extrême-Orient à la demande du Département d'État américain.
Depuis le milieu des années 1960, le compositeur a remporté 11 fois les Grammy Awards.
En 1965, il reçoit le prix dans la catégorie « Meilleur grand ensemble de jazz » pour l'album « Ellington « 66 ». Le morceau « In the Beginning, God » est récompensé en 1966 comme meilleure composition de jazz. House, aux Îles Vierges et à nouveau en Europe. Se produit avec le Boston Symphony Orchestra.
En septembre il entame une série de concerts de musique sacrée. L'artiste tiendra régulièrement ces concerts sous les voûtes de la Grace Cathedral de San Francisco.
En 1966 et 1967, Ellington dirigea deux séries de concerts européens avec Ella Fitzgerald.
Avec son équipe, il effectue une longue tournée au Moyen et en Extrême-Orient. Cette tournée a coïncidé avec la sortie de l'album « Far East Suite », qui a valu à son auteur une victoire dans la catégorie « meilleur grand ensemble de jazz ».
Avec la même formulation, Ellington a remporté le Grammy de la cérémonie de 1968 pour l'album « And His Mother Called Him Bill ». Le compositeur a dédié cet album à son collègue et ami proche Billy Strayhorn, décédé en 1967.
Une réception à la Maison Blanche en 1969 pour célébrer le 70e anniversaire de Duke. Remise de l'Ordre de la Liberté par le président Richard Nixon. Nouvelle tournée européenne. A Paris, en l'honneur du soixante-dixième anniversaire de Duke Ellington, un banquet a eu lieu au cours duquel il a été accueilli par Maurice Chevalier.
Performance au Monterey Jazz Festival avec les nouvelles compositions « River », « New Orleans Suite » et « The Afro-Eurasian Eclipse ». Visiter l'Europe, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Extrême-Orient.
En 1971, le 16 avril, la première de la composition « Suite For Gutela » a eu lieu au Lincoln Center de New York. Représentation au Newport Jazz Festival. Visite l'URSS avec des concerts. A Leningrad, il joue devant le futur fondateur du State Jazz Philharmonic, David Semenovich Goloshchekin. Et puis il part en Europe et fait une deuxième tournée en Amérique du Sud et au Mexique.
L'orchestre qu'Ellington emmena avec lui en Union soviétique en 1971 était composé de six saxophones : Russell Prokop, Paul Gonzalves, Harold Ashby, Norris Turney, Harold Geese Minerv et Harry Carney. Trompettes : Cootie Williams, Mercer Ellington, Harold Money Johnson, Eddie Preston et Johnny Coles. Trombones : Malcolm Taylor, Mitchell Booty Wood et Chuck Connors. Le bassiste était Joe Benjamin, la batterie était Rufus Speedy Jones et les deux chanteurs étaient Nell Brookshire et Tony Watkins.
Lorsque l'avion transportant Duke a atterri à Leningrad, il a été accueilli par un grand orchestre traversant l'aérodrome et jouant de la musique Dixieland. Partout où il se produisait avec son groupe, les billets étaient complets. Il y avait dix mille personnes à chacun des trois concerts d'Ellington à Kiev et plus de douze mille à chacune de ses représentations à Moscou. Lors de sa visite en URSS, Ellington a visité le Théâtre Bolchoï, l'Ermitage et a rencontré le compositeur Aram Khachaturian. Ellington a dirigé l'Orchestre de Jazz de la Radio de Moscou. Le journal Pravda a fait l'éloge très généreusement d'Ellington et de son orchestre. Un critique musical écrivant pour le journal a été frappé par « leur inestimable sentiment d’aisance. Ils sont montés sur scène sans aucune cérémonie particulière, l'un après l'autre, comme si des amis se réunissaient habituellement pour une jam session. »
En 1973, le troisième « Concert de musique sacrée » a eu lieu, dont la première a eu lieu à l'abbaye de Westminster, à Londres. Tournée européenne. Duke Ellington participe au concert royal au Palladium. Visite en Zambie et en Ethiopie. Récompensé de l'Étoile Impériale en Ethiopie et de la Légion d'Honneur en France.
Jusqu'aux derniers mois de sa vie, Duke Ellington a beaucoup voyagé et donné des concerts. Ses performances, remplies d'improvisations inspirées, ont non seulement attiré de nombreux auditeurs, mais ont également reçu les éloges des professionnels.
Le disque « New Orleans Suite », publié à partir de matériaux provenant de concerts à la Nouvelle-Orléans, mérite à nouveau un Grammy Award dans la catégorie « Meilleur grand ensemble de jazz ».
Trois fois encore le musicien se retrouve hors compétition dans cette catégorie : en 1972 pour le disque « Toga Brava Suite », en 1976 pour « Ellington Suites », en 1979 pour « Duke Ellington At Fargo, 1940 Live ».
En 1973, les médecins lui diagnostiquent un cancer du poumon. Au début de 1974, Duke Ellington tomba malade d'une pneumonie.
Bien entendu, il ne serait pas exagéré de dire que s’il n’y avait pas eu Duke Ellington dans la musique jazz du XXe siècle, son sort aurait pu être complètement différent. Son caractère volontaire et sa croyance inébranlable en sa propre exclusivité étaient si forts qu'ils ont élevé Ellington au sommet, d'où il méprisait les autres artistes. Possédant de la ténacité, une détermination désespérée et un caractère complexe, il n'a pas reconnu les autorités, et c'est ce qui lui a permis de s'élever au-dessus de tout le monde et de laisser derrière lui une immense couche de musique jazz, demandée et toujours jouée dans le monde entier. Le charisme extraordinaire d'Ellington et son sens subtil du style ont fait leur travail - il n'y a pas de musicien de jazz plus vénéré. Et c'est tout à fait naturel, car c'est exactement ce pour quoi il s'est efforcé toute sa vie : devenir une célébrité mondiale, une personne que le monde entier vénère.
courte biographie
Curieusement, « Duke » n’est pas le nom natif du musicien. La famille dans laquelle le garçon est né le 5 janvier 1897 l'a nommé Edward Kennedy Ellington. C'est avec ce nom qu'il a vécu toute son enfance et sa jeunesse, ressentant sa supériorité sur son entourage. Se considérant comme une personnalité hors du commun, le petit garçon se faisait appeler noble duc (titre noble), et ce surnom lui resta fermement pour le reste de sa vie. Si fort que c’est devenu son vrai nom.
L'enfance d'Ellington s'est déroulée dans une atmosphère d'amour et de prospérité universelle. Père - James Edward, n'a épargné aucun effort pour gagner autant d'argent que possible, qu'il a dépensé avec une incroyable facilité. Sa mère, Daisy Kennedy, n'a jamais eu besoin de rien. Il est donc tout à fait naturel que l'enfance de Duke Ellington ait été plus prospère que celle de nombreuses personnes « de couleur » de cette époque. C'est Daisy Kennedy qui a inspiré le garçon à devenir une célébrité mondiale, et c'est grâce à cette suggestion qu'il a réussi.
À l'âge de sept ans, Duke a commencé à apprendre la musique et le piano, pour lesquels il ne montrait absolument aucun intérêt, étudiant exactement autant qu'ils le demandaient. Cependant, ces cours ont contribué au fait qu'Ellington s'est finalement intéressé à la musique et a choisi cet instrument de musique en particulier.
À l’âge de 14 ans, il commence à s’intéresser réellement à la musique et connaît un certain succès. Manquant de technique virtuose et d'éducation suffisante, Duke Ellington devient néanmoins un habitué des bars où il connaît un succès considérable en tant qu'interprète.
Duke n'a jamais montré d'intérêt pour les études et n'a donc jamais pu recevoir une éducation normale. Alors qu'il étudiait à l'Armstrong Technical High School, Duke abandonna ses cours et commença à vivre pour son propre plaisir.
À l’âge de 17 ans, il commence à visiter la Maison des vrais réformateurs, où se réunit un petit groupe. Bientôt, le jeune homme devint un participant régulier et apprit en même temps progressivement certaines bases de la théorie. C’est avec cette équipe qu’Ellington part en 1922 à la conquête de New York.
Grâce au clarinettiste Will Sweatman, l'ensemble de l'ensemble travaillait déjà en 1923 dans l'institution la plus prestigieuse de New York - le Lafayette Theatre. Malheureusement, ils n'ont pas réussi à prendre pied dans la ville et l'équipe a donc dû retourner dans son Washington natal sans rien.
Décidant de continuer ce qu'ils ont commencé, l'ensemble prend le nom sonore de « Washington Black Sox Orchestra » et parvient bientôt à trouver du travail à Atlantic City. Bientôt, grâce à leur connaissance de la chanteuse Ada Smith, l'ensemble s'installe à nouveau à New York, cette fois au Barrons Exclusive Club, lieu de concentration de l'élite noire. Après un certain temps, ils obtiennent un emploi au Hollywood Inn et Duke Ellington devient le chef de l'ensemble, qui commence à travailler sur le changement de la composition et du style de la musique interprétée. Recherchant des artistes principalement de la Nouvelle-Orléans, il a suivi l'influence de l'époque, car les gens qui jouaient dans un style chaud étaient à la mode. Parallèlement, il essaie de composer de la musique et rencontre Joe Trent, un poète et compositeur bien connecté. Le 22 février 1924, Ellington devient le chef officiel de l'ensemble des Washingtoniens.
Malheureusement, tous les groupes musicaux noirs exceptionnels et les artistes individuels de l'époque étaient sous le patronage de gangsters. Ellington a donc dû réfléchir à la manière de sortir de cet esclavage. Cela ne pouvait pas mieux tomber lorsqu’il rencontra Irving Mills, un éditeur très énergique qui voyait en Duke une future célébrité. Il est devenu un puissant mécène d’Ellington et a finalement fait de lui une star connue dans le monde entier. Sans son aide, les Washingtoniens se seraient contentés de se produire dans les boîtes de nuit et de faire des petits boulots. C’est grâce à Mills qu’Ellington a commencé à composer ses propres compositions en nombre beaucoup plus important, ce qui a joué un rôle important dans la renommée du groupe. En 1927, le groupe commença à s'appeler « Duke Ellington and His Orchestra » - désormais, toutes les décisions étaient prises uniquement par Ellington et les membres n'avaient aucun droit de vote. Mais aucun d’entre eux n’a quitté l’orchestre, et ce seul fait témoigne de la grande habileté de Duke en tant que leader.
Bientôt, les représentations de l'orchestre furent transférées au Cotton Club, la discothèque la plus populaire de Harlem.
En 1929, l'orchestre d'Ellington devint très célèbre, son nom apparaissait souvent dans les journaux et le niveau musical du groupe était très apprécié. Depuis 1931, l'orchestre commence à tourner, voyager et donner des concerts dans toute l'Europe. Duke commence à écrire ses propres œuvres et gagne en reconnaissance, notamment en tant que compositeur.
En 1950, une chose irréparable s'est produite pour Ellington - du fait que le jazz tombait progressivement dans l'oubli, son orchestre s'est avéré ne servir à personne et des musiciens talentueux ont commencé à le quitter. Mais après 6 ans, tout a changé : un regain d'intérêt pour le jazz a permis à Duke de retrouver son ancienne gloire. De nouveaux contrats, tournées et enregistrements de concerts apportent à Ellington une renommée mondiale.
Au cours des années suivantes, Elington se produit avec son orchestre dans le monde entier, se produisant au Japon, en Grande-Bretagne, en Éthiopie, aux États-Unis, en Union soviétique et dans de nombreux autres pays.
Ellingon a vécu jusqu'à 75 ans, restant fidèle à la musique jusqu'au tout dernier moment, la considérant comme la seule chose digne d'amour. Il est décédé en 1974 d'un cancer du poumon et cette mort a été une tragédie pour le monde entier.
Faits intéressants
- La première enseignante à enseigner la musique à Duke fut Marietta Clinkscales, qui vivait dans une maison voisine (clink - tintement des verres, gamme - gamme musicale).
- Duke détestait l'éducation formelle. Par conséquent, j’ai toujours refusé les offres d’obtention d’un diplôme dans une école de musique.
- Souvent, il choisissait des solistes pour des œuvres spécifiques uniquement en raison de leur manière inhérente de les interpréter.
- Le premier mentor musical d'Ellington fut le pianiste Willie "Lion" Smith. De lui, Duke a adopté certains des traits caractéristiques de sa performance.
- En tournée dans le monde entier, il considérait New York comme sa maison, l'endroit où il se sentait pour la première fois faire partie d'une société d'élite.
- Son épouse était Edna Thompson, une voisine qu'il a rencontrée à l'école. Après s'être mariés en 1918, ils célébrèrent un an plus tard la naissance de leur fils, qu'ils prénommèrent Mercer.
- Le style de jeu de l'ensemble "The Washingtonians" d'Ellington a été largement façonné par l'influence du trompettiste Bubber Miley - c'est lui qui est devenu une source de nouvelles idées pour Duke, produisant de magnifiques phrases et tours musicaux.
- Duke adorait simplement le pouvoir et sa position de leader. Les musiciens qui ont travaillé avec lui ont noté qu'il gardait toujours le contrôle, peu importe ce qui se passait autour de lui.
- Freddy Guy - interprète banjo – a joué avec Ellington pendant 24 ans. Il était le seul des participants à qui Duke avait autorisé à lui rendre visite.
- Duke faisait rarement l'éloge de ses musiciens.
- Grâce au clarinettiste Sidney Bechet, l'ensemble d'Ellington a pu maîtriser le style jazz de la Nouvelle-Orléans, ce qui a contribué au succès rapide de ce groupe.
- Ellington était un excellent conducteur, mais préférait recourir aux services de conduite de son musicien, Harry Carney.
- L'imprésario de Duke, Irving Mills, a profité impie d'Ellington, recevant de l'argent non seulement pour l'édition, mais aussi pour les droits d'auteur. Chaque pièce composée par Duke appartenait contractuellement à Mills.
- À une certaine époque, son manager était Joe Glaser, un homme ayant des relations criminelles qui travaillait avec des stars telles que Louis Armstrong Et Billie Holliday .
- Il a gagné 11 fois et a reçu le Grammy Award de la meilleure musique.
- Ellington a écrit son seul livre, une autobiographie, Music is My Beloved. Pour cela, il a reçu un prix Pulitzer à titre posthume.
- Le célèbre tromboniste et compositeur Juan Tizol a travaillé pendant 15 ans dans l'orchestre de Duke Ellington. Possédant une vaste expérience musicale, il dirigeait souvent des répétitions d'orchestre à la place de Duke.
- De nombreux musiciens de Duke venaient de familles pauvres, parlaient l'argot et n'hésitaient pas à consommer de l'alcool et des drogues. Mais grâce à leurs talents d'interprète et à la générosité d'Ellington, ils ont travaillé dans son orchestre pendant de nombreuses années.
- Dans ses derniers jours, Ellington n'a tenu le coup que grâce aux injections, continuant à travailler continuellement sur la musique.
Meilleures compositions
"Prenez le train "A""- une mélodie merveilleuse avec une imitation de train facilement reconnaissable au tout début des cuivres est immédiatement tombée amoureuse du public et est devenue l'une des choses du répertoire de chaque groupe de jazz.
"Prenez le train "A"" (écouter)
"Poupée en satin"– le thème tranquille des saxophones, interrompu par des inserts de cuivres, puis un soudain « tutti », laisse l'impression d'une sorte de sous-estimation. Une composition de jazz vraiment insolite.
"Satin Doll" (écouter)
"C-Jam Blues"– le titre lui-même contient déjà l’essence de l’œuvre – ce sont de simples chants et séquences autour de la note « C », interprétés par divers instruments.
"C-Jam Blues" (écouter)
"Caravane"- la composition la plus célèbre écrite en 1936.
"Caravane" (écouter)
Comme cela arrive assez souvent, des personnes qui n’ont pas été associées à la religion toute leur vie deviennent de fervents adeptes de la foi à l’âge adulte. La même chose s'est produite avec Duke. Bien sûr, lorsqu’il était enfant, il allait souvent à l’église et sa mère aimait lui parler de Dieu. Mais jusqu’au début des années 1950, rien n’indiquait qu’Ellington s’intéressait à la religion. Aussi étrange que cela puisse paraître, au milieu des années 50, Duke a déclaré qu'il était « le messager de Dieu » et qu'il était simplement obligé de consacrer le reste de sa vie au service du Seigneur. Selon de nombreux témoignages de ses amis, il a effectivement commencé à s'asseoir avec la Bible jusque tard dans la nuit.
À cette époque, une compréhension particulière de la foi en Dieu a été adoptée: une personne devait être indulgente, gentille et ne pas se souvenir du mal que les autres lui avaient fait. C’est exactement ce qu’est devenu Ellington. Dans certaines de ses œuvres, il défend ces idées, par exemple dans la composition « Noir, marron et beige ». Mais il n’y eut pas de commande systématique jusqu’en 1965, lorsqu’on lui proposa ce dont il rêvait. Il reçut une importante commande de musique sacrée d'un prêtre de San Francisco, recteur de la cathédrale de Our Lord's Grace. L'église venait d'ouvrir ses portes et avait besoin d'une campagne publicitaire, et un concert d'une star comme Duke, et même avec des œuvres spécialement composées, était censé faire sensation.
Reprenant l'œuvre, il compose son premier concerto pour cuivres, joué à l'église en 1965. Les pièces qui y sont incluses sont écrites dans des styles variés : jazz, musique chorale et airs vocaux. Malgré une certaine maladresse des numéros, le concert fut, dans l'ensemble, un succès et inspira Ellington pour écrire le cycle suivant.
En 1968 eut lieu la première du Deuxième Concert Spirituel. Malheureusement, en raison de sa durée énorme (jusqu'à 80 minutes), de ses œuvres ennuyeuses et de sa musique primitive, le concert fut un échec. De plus, Ellington, agissant en tant que poète et écrivain de livrets, s'est avéré être un écrivain plutôt médiocre. Tous les textes du concert sont extrêmement banals et regorgent de blagues et de bons mots déplacés.
Le troisième concerto pour cuivres a été joué en 1973. Ellington a été invité à accueillir la première à l'abbaye de Westminster et il a immédiatement accepté. Ce discours a été programmé pour coïncider avec la Journée des Nations Unies. Toutes les œuvres du concert sont imprégnées de thèmes d'amour et la musique est de bien meilleure qualité qu'auparavant.
Films avec Duke Ellington et sa musique
Comme tout musicien de jazz qui se respecte, Ellington est apparu dans de nombreux films, émissions et séries télévisées. C'était une condition préalable à l'époque, sinon il était tout simplement impossible de rester au zénith de la gloire. En outre, il a écrit 7 bandes originales complètes de films et, en 1952, il s'est même essayé comme l'un des réalisateurs de la série télévisée « Today ».
- "Vérifier et revérifier" (1930)
- "Conseils aux Lovelorn" (1933)
- "Meurtre aux vanités" (1934)
- "Armée de l'Air" (1943)
- "La souris vient dîner" (1945)
- "Cela pourrait être la nuit" (1957)
- "Anatomie d'un meurtre" (1959)
- "Le Blues de Paris" (1961)
- "Changement de conscience" (1969)
- "Teresa la ladra" (1973)
- "Renaissance" (1981)
- "Envoyez les violons" (1988)
- "Rapport minoritaire" (2002)
- "Photographies de nature" (2016)
- "Plus sombre que vous ne le pensez" (2017)
Malgré sa contribution évidente à l’art mondial, l’héritage d’Ellington est très controversé. A côté de choses brillantes qui viennent du plus profond de l'âme, on peut trouver de lui des œuvres très superficielles tant au niveau de la musique qu'au niveau du texte. Et certains, comme les concerts spirituels ou les grandes suites d'auteurs, sont généralement complètement ignorés par les critiques musicaux, comme s'ils n'existaient pas.
Le fait est que Duke écoutait rarement les conseils de qui que ce soit. Il a toujours fait ce que son cœur lui disait de faire – et il a produit une musique incroyable qui a fait de lui un maître du jazz de première grandeur. Mais parfois, une autre partie de lui entre en jeu, qui veut rivaliser avec les musiciens classiques d'Europe, reconnus dans le monde. Puis des choses sont sorties de sa plume dans lesquelles il ne s’est pas investi. Vous ne pouvez pas les qualifier de copiés, mais vous n’y ressentez pas non plus le monde intérieur d’Ellington.
Là où le talent du compositeur s'est véritablement manifesté, c'est dans les dizaines, voire les centaines, de courtes œuvres de jazz. Ici, il a pleinement révélé son potentiel créatif et c'est pour ces compositions qu'il est devenu une légende musicale reconnue, une personne sans qui le jazz moderne serait complètement différent.
Ellington a reçu une aide énorme de ses musiciens. De nombreuses idées, mélodies et parfois des œuvres entières sont nées dans l'esprit de ses interprètes. Et Duke a magistralement créé à partir d'eux des œuvres exceptionnelles, pleines de feu jazz et de force intérieure. Les œuvres mêmes pour lesquelles nous l’aimons.
Vidéo : écoutez Duke Ellington
La musique est ce qui vous aide à oublier l'agitation des jours gris et à trouver de la force même dans les situations les plus difficiles. Il n’est donc pas surprenant que les compositeurs, musiciens et chanteurs aient été vénérés à tout moment – aussi bien dans les moments de joie que dans les heures de troubles.
Il serait juste de dire que la musique rythmée et entraînante, en particulier le jazz, est la meilleure pour vous remonter le moral. Ce fait explique pourquoi les noms de musiciens tels que Ray Brown, Billie Holiday et Duke Ellington sont connus à ce jour.
Enfance et jeunesse
Edward Kennedy (c'est le vrai nom du célèbre jazzman) est né dans la capitale des États-Unis d'Amérique. Cela s'est produit le 29 avril 1899. Le garçon a eu la chance de naître dans la famille du majordome de la Maison Blanche, James Edward Ellington, et de son épouse Daisy Kennedy Ellington. La position de son père a protégé le garçon des problèmes auxquels la population noire d'Amérique était confrontée au cours de ces années.
Dès le berceau, la mère d’Edward a commencé à lui apprendre à jouer du clavier (elle-même jouait plutôt bien et se produisait même parfois lors de réunions religieuses et paroissiales). À l'âge de neuf ans, un professeur de piano plus expérimenté a été embauché pour l'enfant.
Le garçon a commencé à écrire ses propres œuvres dès 1910. La première œuvre qui a survécu à ce jour s'appelle Soda Fontain Rag. Cette composition a été écrite en 1914. Dans Soda Fontain Rag, vous pouvez voir l'intérêt naissant de Kennedy pour la musique dance (en particulier le ragtime) à cette époque.
Après avoir obtenu son diplôme d'une école d'art spécialisée, Edward a obtenu un emploi d'affichiste. Le travail n'était pas poussiéreux, les revenus étaient suffisants - le jeune homme se voyait régulièrement confier des commandes provenant de l'administration de l'État, mais cette activité n'apportait pas à Kennedy le même plaisir que celui de jouer du piano. En conséquence, Edward abandonna l'art, refusant même un poste à l'Institut Pratt.
Depuis 1917, le jeune Kennedy vit de la musique, tout en apprenant les nuances de ce métier auprès de pianistes professionnels métropolitains.
Musique
Edward a constitué sa première équipe en 1919. En plus de Kennedy lui-même, le groupe comprenait le saxophoniste Otto Hardwick et le batteur Sonny Greer. Un peu plus tard, ils furent rejoints par le trompettiste Arthur Watsol.
Un jour, leur performance a été entendue par le propriétaire d'un bar new-yorkais, venu dans la capitale pour affaires. Il a proposé aux gars un contrat selon lequel ils devraient jouer pour lui pendant plusieurs années, et le propriétaire du bar garantirait aux musiciens un public et une bonne rémunération. Kennedy et la compagnie furent d'accord et déjà en 1922 commencèrent à se produire au bar Barron's à Harlem sous le nom de quatuor Washingtonians.
Ils ont commencé à parler des gars. Ils ont commencé à être invités à se produire dans d'autres institutions, par exemple au Hollywood Club, situé à Time Square. Les frais ont permis à Edward de continuer à étudier avec des maîtres de clavier reconnus localement.
Le succès des Washingtoniens a donné aux membres du quatuor l'occasion de rencontrer le public local, à la fois créatif et influent. Pour s'intégrer aux New-Yorkais, Kennedy a commencé à s'habiller avec des vêtements clairs et coûteux, pour lesquels il a reçu le surnom ludique de « Duke » (traduit par « Duke ») de la part de ses camarades.
En 1926, Edward rencontre Irwin Mills, qui deviendra plus tard le manager du musicien. C’est Mills qui a conseillé au gars d’utiliser un pseudonyme créatif, basé sur le surnom et le nom de famille de son père, au lieu de son vrai nom. Également sur les conseils d'Irwin, Duke a renommé l'ensemble de jazz tentaculaire « The Washingtonians » en « Duke Ellington and His Orchestra ».
En 1927, Ellington et son équipe s'installent au club de jazz new-yorkais Cotton Club, où il se produit jusqu'à sa première tournée de concerts à travers le pays. Des chansons telles que Creole Love Call, Black and Tan Fantasy et The Mooche ont été écrites au cours de cette période.
En 1929, Duke Ellington et son orchestre se produisirent au Théâtre musical Florenz Ziegfeld. Dans le même temps, la composition à succès Mood Indigo a été enregistrée au studio d'enregistrement RCA Records (qui fait désormais partie de Sony Music Entertainment), et d'autres compositions de l'orchestre pouvaient souvent être entendues en direct à la radio.
En 1931 eut lieu la première tournée de l'ensemble de jazz d'Ellington. Un an plus tard, Duke se produit avec l'orchestre de l'Université de Columbia. On pense que cette période de la vie du musicien a marqué l'entrée vers l'apogée de sa carrière, puisque c'est à cette époque qu'il a écrit ses œuvres légendaires Ça ne veut rien dire (« Tout n'a pas de sens ») et Amoureux maudits ( « Des amants malheureux »).
En fait, Duke est devenu le géniteur du genre swing, en écrivant les compositions Stormy Weather et Sophisticated Lady en 1933. En utilisant habilement les caractéristiques personnelles des musiciens, Ellington a obtenu un son individuel et incomparable. Les principaux musiciens de l'équipe de Duke sont le saxophoniste John Hodges, le trompettiste Frank Jenkins et le tromboniste Juan Tizol.
En 1933, Duke et ses musiciens entreprirent leur première tournée européenne, dont l'événement principal fut une représentation à la salle de concert London Palladium. Lors de la représentation de Duke Ellington et de son orchestre, des membres de la royauté étaient présents dans la salle, avec lesquels Duke a eu l'occasion de communiquer par la suite.
Inspirés par le succès de la tournée européenne, les musiciens se lancent dans une nouvelle tournée, cette fois d'abord en Amérique du Sud puis en Amérique du Nord. A la fin de la tournée, Ellington écrit un nouveau tube - la composition Caravan. Après sa sortie, Duke reçoit le titre de premier compositeur véritablement américain.
Mais la traînée blanche persistante a été remplacée par une noire : en 1935, la mère de Duke est décédée. Cela a sérieusement affecté le musicien - Ellington a commencé à connaître une crise créative. Cependant, Duke a réussi à le surmonter en écrivant la composition Reminising in Tempo, qui était très différente de tout ce que Duke avait fait auparavant.
En 1936, Ellington écrivit pour la première fois la musique d'un film - ce film était une comédie de Sam Wood mettant en vedette les comédiens des Marx Brothers. En 1938, Duke travaille comme chef d'orchestre de l'Orchestre Symphonique Philharmonique, qui se produit à l'Hôtel St. Regis.
Un an plus tard, de nouveaux musiciens rejoignent l'équipe d'Ellington en la personne du saxophoniste ténor Ben Webster et du contrebassiste Jim Blanton. Les deux gars changent le son de l'orchestre de Duke, ce qui inspire une nouvelle tournée européenne. Le talent du musicien a été très apprécié par le chef d'orchestre anglais Leopold Stokowski et le compositeur russe.
En 1942, Ellington écrit la musique du film « Cabin in the Clouds » et, en janvier de l’année suivante, il réunit une salle de concert pleine au Carnegie Hall de New York. Les bénéfices du concert ont été destinés à soutenir l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’intérêt du public pour le jazz a commencé à décliner – les gens ont été plongés dans un état de dépression et de peur constante. Pendant un certain temps, Duke a réussi à se produire et à payer des redevances aux artistes (parfois même de sa propre poche), mais à la fin, les musiciens, désillusionnés par tout, se sont séparés. Ellington a commencé à gagner sa vie en travaillant à temps partiel en écrivant de la musique pour des films.
Cependant, en 1956, Duke réussit à faire un retour spectaculaire au jazz en se produisant au festival de genre de Newport. Avec l'arrangeur William Strayhorn et de nouveaux interprètes, Ellington a ravi les auditeurs avec des compositions telles que Lady Mac et Half the Fun, basées sur les œuvres de .
Les années soixante du siècle dernier sont devenues le deuxième sommet de la carrière du musicien - au cours de cette période, Duke a reçu onze Grammy Awards d'affilée. En 1969, Ellington a reçu l'Ordre de la Liberté. Le président américain lui-même a remis le prix à Duke. Il convient de noter que trois ans plus tôt, Ellington avait été personnellement récompensé par un autre président.
Vie privée
Duke s'est marié assez tôt - le 2 juillet 1918 (à cette époque, le gars avait dix-neuf ans). Son épouse était Edna Thompson, avec qui Ellington vécut jusqu'à la fin de ses jours.
La mort
Duke s'est d'abord senti malade alors qu'il travaillait sur la musique du film « Mind Swap », mais le musicien n'y a pas prêté vraiment attention. En 1973, Ellington reçut un diagnostic de cancer du poumon. L’année suivante, il attrapa une pneumonie et tomba malade.
Le 24 mai 1974, le jazzman décède. Ellington a été enterré trois jours plus tard dans le plus ancien cimetière de New York, le cimetière Woodlawn, situé dans le Bronx.
Duke a reçu à titre posthume le prix Pulitzer et, en 1976, le centre portant son nom a été créé à l'église luthérienne Saint-Pierre. Le centre est décoré de photographies mettant en valeur les moments les plus marquants de la biographie du musicien.
Discographie
- 1940 – L'Okeh Ellington
- 1944 - Noir, Marron et Beige
- 1952 - Voici Duke Ellington et son orchestre
- 1957 - Dans un mellotone
- 1959 - Séance du festival
- 1964 - Les Grands Concerts de Londres
- 1964 - Saut à une heure
- 1968 - Et sa mère l'appelait Bill
- 1972 - Les Suites Ellington