Pink Floyd : le côté obscur de la musique

Pink Floyd - légendaire britannique groupe de musique, dont le travail à différentes périodes peut être classé comme psychédélique, progressif et art rock, mais tout disque de Pink Floyd est beaucoup plus large que n'importe quelle définition de genre.

Ayant débuté comme groupe d'acid dans les années 60, Pink Floyd est rapidement devenu une star de la scène rock et a influencé de nombreux musiciens, de David Bowie à Queen en passant par Radiohead. Dans chacun de leurs albums, ils expérimentent le son, tout en mettant l'accent sur un solo de guitare puissant. La plupart des disques de Pink Floyd sont unis par un seul concept ; ils ont fait plus d'une fois le tour du monde entier avec des spectacles à grande échelle pour leurs albums.

L'histoire de la création de Pink Floyd

En 1965, les amis universitaires Nick Mason, Roger Waters et Richard Wright, passionnés de musique, forment un groupe appelé T-set. Les gars ont étudié l'architecture au London Polytechnic Institute, ce qui ne les a pas du tout dérangés temps libre consacrer à la musique. Pendant plusieurs mois (jusqu'en juillet 1965), le guitariste rythmique du groupe fut Rado « Bob » Klose. Un peu plus tard, ils furent rejoints par leur ami de Cambridge Sid Barrett, qui devint l'auteur de la plupart des compositions du groupe nouvellement formé et le leader du groupe. C'est lui qui a proposé de changer le nom en Pink Floyd, combinant les noms de ses bluesmen préférés Pink Anderson et Floyd Council.


Au début, le groupe jouait du rythme et du blues classiques, mais Barrett était un grand chasseur d'expérimentations créatives, ce qui se ressentait clairement dans le son psychédélique prononcé de certaines de ses compositions. Parfois, des sons superflus étaient ajoutés aux chansons, la composition pouvait être soudainement interrompue au milieu et le public restait assis, perplexe, pendant plusieurs secondes dans un silence complet.


Le premier album du groupe, The Piper at the Gates of Dawn, a été entièrement écrit par Syd Barrett et est sorti en 1967. Il est toujours considéré comme l'un des meilleurs exemples de musique psychédélique et, l'année de sa sortie, il a immédiatement pris la sixième position dans les charts anglais. Mais tout le monde n'a pas fait face à la popularité inattendue - Steve Barrett, dont le psychisme était déjà trop vulnérable à cause de la consommation régulière de drogues psychotropes et d'une légère schizophrénie, a commencé à se comporter de manière inappropriée lors des concerts et à irriter terriblement les autres musiciens avec son comportement.

Pink Floyd sans Syd Barrett

L'année suivante, il est remplacé par David Gilmour, même si les autres musiciens espèrent toujours que Sid continuera à écrire des chansons pour le groupe. Mais toutes ses nouvelles compositions, écrites sous l'influence de drogues, ressemblaient de plus en plus à un ensemble aléatoire de sons et étaient perçues par un public non préparé simplement comme une sorte de cacophonie folle. En avril 1968, Barrett quitte définitivement le groupe, après quoi il tente sans succès de poursuivre une carrière solo et d'organiser son propre groupe. Après cela, il est retourné chez sa mère dans sa ville natale de Cambridge, où il a vécu en ermite jusqu'à sa mort d'un cancer en 2006.


À l'été 1968, le deuxième album du groupe, "A Saucerful of Secrets", est sorti, que les musiciens ont commencé à enregistrer sous la direction de Sid, mais l'album résultant avait un son complètement différent. La plupart des morceaux du disque ont été écrits par Waters et Wright, et un seul – « Jugband Blues » – par Syd Barrett. Le deuxième album du groupe a également été chaleureusement accueilli par le public britannique et a pris la neuvième place dans les charts locaux.


L'année suivante, les musiciens enregistrent la bande originale du film More de Barbe Schroeder et sortent le double album Ummagumma, qui atteint la cinquième place des charts britanniques et la soixante-dixième aux États-Unis.


La plus grande réussite de Pink Floyd à ce stade de la créativité fut l'album "Atom Heart Mother" en 1970 - il prit avec confiance la première place du classement britannique, et pour concrétiser leurs idées créatives, les musiciens se tournèrent vers l'orchestre symphonique et l'arrangeur Ron Gisin. pour aider.

Pink Floyd – Live à Pompéi (1972)

Épanouissement de carrière

Mais la véritable percée dans la carrière créative de Pink Floyd a été leur huitième album » L'obscurité Side of the Moon", sorti fin mars 1973. Même ceux qui ont réussi à ne jamais entendre les chansons de ce disque connaissent certainement sa reprise légendaire, créée par le designer Storm Thorgerson, qui a ensuite collaboré à plusieurs reprises avec Pink Floyd.


"The Dark Side of the Moon" est devenu le deuxième album le plus vendu de l'histoire et n'a toujours pas perdu cette position, approchant les 50 millions d'exemplaires vendus au total. Ci-dessus, il n’y a que « Thriller » de Michael Jackson.

Il s'agit du premier album concept du groupe : chaque chanson soulève un problème de notre époque ou une question philosophique, qu'il s'agisse de l'approche inexorable de la vieillesse, de l'importance exagérée de l'argent dans le monde, de la pression exercée sur les personnes par les institutions religieuses et étatiques.

Cela ressemble à un album très méditatif avec le son improvisé caractéristique du groupe - les musiciens eux-mêmes ont admis que de nombreux motifs sont nés directement en studio. Les morceaux « Time » et « Money » méritent particulièrement d'être soulignés.

Avec ce disque, Pink Floyd est passé d'un groupe psychédélique pour mélomanes à l'un des meilleurs groupes de rock de son temps et n'a pas quitté ce piédestal. Il semblerait difficile de répéter le succès de « The Dark Side of the Moon », mais l'album suivant est devenu un digne successeur de son prédécesseur. Ainsi, Gilmour et Wright considéraient généralement « Wish You Were Here » (1975) comme la meilleure création de Pink Floyd. L'album ne comprend que 5 titres - Pink Floyd s'est toujours distingué par son attirance pour les grandes formes. Les musiciens ont dédié à Syd Barrett le morceau titre « Shine On You Crazy Diamond », divisé en deux morceaux d'une durée totale de près d'une demi-heure.

Dans le disque suivant, "Animals" (1977), les musiciens ont essayé, dans l'esprit de George Orwell, de comparer les gens avec des animaux et ont mis en scène un spectacle avec des animaux gonflables, dont le cochon a migré vers toutes les représentations ultérieures du groupe.

Pink Floyd – Une autre brique dans le mur (partie 1)

À l'automne 1979, un autre album à succès du groupe, "The Wall", est sorti, qui dans sa structure ressemblait à un opéra rock, et le single "Another Brick in the Wall" est devenu le plus composition célèbre Pink Floyd et inclus dans la liste des plus grandes chansons de tous les temps. Le mur de l’album est un symbole de l’aliénation à laquelle une personne peut être soumise. Les deux disques contiennent des diamants du rock progressif comme « Hey You », « Nobody Home » et, bien sûr, « Comfortably Numb ». Trois ans plus tard, sur la base de l'album, le réalisateur Alan Parker réalise un film du même nom, semblable à un énorme clip vidéo avec des inserts animés inhabituels.

Pink Floyd – Une autre brique dans le mur (partie 2)

La rupture de Pink Floyd

Pendant ce temps, les désaccords se sont progressivement accumulés entre les membres de l’équipe. Pendant l’enregistrement de « The Wall » et de l’album encore plus sombre qui a suivi « Final Cut », Roger Waters s’est souvent débranché et a même retiré Gilmour de la production, c’est pourquoi il s’est pratiquement transformé en musicien de session. Cet état de fait ne convenait pas à l'ambitieux David ; de graves conflits éclatèrent entre eux, à la suite desquels Waters lui-même quitta le groupe en 1985, annonçant la fin de l'existence de Pink Floyd.


En 2008, Richard Wright est décédé d'un cancer du poumon, après quoi les autres membres du groupe ont déclaré qu'une réunion serait impossible sans lui. En 2014, sort l’album « The Endless River », basé sur des enregistrements inédits des années 90. En 2015, David Gilmour annonçait la rupture définitive des Pink Floyd.

Discographie

  • Le joueur de cornemuse à la porte de l'aube (1967)
  • Une soucoupe pleine de secrets (1968)
  • Musique du film Plus (1969)
  • Ummagumma (1969)
  • Mère coeur atome (1970)
  • Se mêler (1971)
  • Obscurci par les nuages ​​(1972)
  • La face cachée de la Lune (1973)
  • J'aimerais que tu sois ici (1975)
  • Animaux (1977)
  • Le mur (1979)
  • Le montage final (1983)
  • Un oubli momentané (1987)
  • La cloche de division (1994)
  • La rivière sans fin (2014)

Pink Floyd maintenant

Pink Floyd n'existe plus, mais ses membres continuent de travailler sur des projets solo. Roger Waters tourne avec le programme « The Wall » à travers le monde (en 2011, il était en Russie), David Gilmour a sorti son album solo « Rattle That Lock » en 2015.


Pink Floyd : à suivre ?

Aussi longue et multiforme que soit l'histoire de Pink Floyd, elle reste toujours incomplète et incomplète. La vie de quelqu'un qui est encore en vie aujourd'hui ne peut être racontée jusqu'au bout ; cela ne peut se faire que pendant une certaine période. Et c’est bien, car cela laisse présager une suite créative. Et qu’il y en aura plus d’un « à suivre » à venir.

Mais comme toujours, chaque histoire a son début. Cela signifie qu'avec lui nous commencerons l'histoire du groupe, qui en lui-même représente tout un monde, complet et harmonieux.

Composition originale :

  • Syd Barrett (ur. Syd Barrett) - guitariste, chanteur (1965 – 1968) ;
  • Roger Waters (ing. Roger Waters) - bassiste, chanteur (1965 – 1985, 2005) ;
  • Richard Wright - claviériste, chanteur (1965 - 1981, 1987 - 1994, 2005) ;
  • Nick Mason (anglais) Nick Mason) - batteur (1965 – 1994, 2005).
  • David Gilmour - chanteur, guitariste (1968 – 1994, 2005).

Pour commencer, il convient de noter que les premiers n'étaient pas Syd Barrett ni le vivant Roger Waters, mais les musiciens de blues Pink Anderson et Floyd Council. Ce sont eux qui ont poussé Barrett à proposer une idée si étrange, psychédéliquement anormale, mais si beau nom pour le groupe.

Ensuite, il y avait des camarades de classe à l’école d’architecture (d’accord, pas l’université, l’institut), qui ont créé leur propre truc à partir de tubes rythm-blues. C'est ainsi qu'est apparu même pas un groupe, mais « Blackhill Enterprises » - une société composée de quatre musiciens et de deux managers.

En 1967, le premier fruit de leurs efforts communs apparaît : The Piper At The Gates Of Dawn Pink Floyd. Traduit, cela ressemble à "The Trumpeter at the Gates of Dawn" et représente le meilleur exemple de la musique psychédélique britannique de la fin des années soixante. Il y a beaucoup à attendre d'un quatuor composé essentiellement d'adolescents, mais le fait que l'album atteigne la sixième place des charts britanniques est vraiment admirable. Et surprise.

Qu'est-il arrivé à Syd Barrett ?

Mais le succès obtenu présentait également des inconvénients. Ce n’est pas pour rien que le psychédélisme a été appelé « acide ». Ce qui est arrivé à Syd Barrett reste à ce jour seulement un sujet de ragots mystiques et d'analogies folles. Qu'est-ce qui est venu en premier : les psychédéliques, qui l'ont conduit à la schizophrénie, ou la schizophrénie, qui a trouvé son expression dans les psychédéliques ? C’était l’époque où le diagnostic de « schizophrénie » était posé par les médecins au moindre contact avec l’inconnu. Il était étudiant, il aurait besoin de dormir d'abord, et ensuite seulement... et ensuite quoi ?

Syd Barrett avec Pink Floyd

Je te le dis, il avait besoin d'une bonne nuit de sommeil, mais à cause du lourd calendrier de la tournée il commença à souffrir de dépressions nerveuses et de psychoses constantes, il devint un sujet de plus en plus insupportable, ce qui exaspéra les autres, et Roger en particulier. Parfois, Sid « se repliait sur lui-même » directement sur scène. Par conséquent, en 1968, Syd Barrett a été licencié et David Gilmour a été embauché pour le remplacer.

Sid a composé la majeure partie du premier album, il était donc initialement prévu qu'il devienne non pas un musicien, mais un compositeur pour le groupe, mais hélas, rien de bon n'en est sorti. L'album, sorti en 1968, ne contient qu'une seule de ses compositions.

Par conséquent, l’histoire des débuts de Pink Floyd est divisée en deux périodes : avec Sid et sans lui. Un schizophrène dans la famille est toujours trop triste pour ne pas essayer de l'achever, sinon au sens propre, du moins au sens figuré. Mais c'est ce schizophrène qui a rendu le gang célèbre dans tout le pays.

En 1969, le groupe écrit la bande originale du film More, après quoi ils sortent l'album Ummagumma. Il a été enregistré en partie à Birmingham et en partie à Manchester. Il a donc été décidé de le sortir en double album. Le premier disque était le premier et le seul enregistrement live du groupe (qui est resté inchangé pendant les vingt années suivantes), et le deuxième disque comportait quatre parties distinctes, chacune écrite par le membre suivant du groupe. Autrement dit, il s'est avéré qu'il s'agissait de quatre disques solo miniatures.

Ce disque a pris la cinquième place des charts britanniques, et est également entré dans les charts américains, à la soixante-dixième place.

Mais le troisième album, avec lequel le groupe a clairement démontré la direction dans laquelle il a commencé à se développer, s'appelait « Atom Heart Mother ». Il a déjà pris la première place. Pour réaliser les plans des musiciens, un chœur et un orchestre symphonique ont été utilisés. Un arrangeur professionnel a également été impliqué dans le processus, qui a également réalisé toute l'orchestration de l'album.

Meddle, sorti l'année suivante, ne ressemblait à l'album précédent qu'en longueur et en nombre de titres. Le son est devenu complètement différent. L'enregistrement a été réalisé sur des magnétophones à seize pistes, à l'aide d'un synthétiseur VCS3. Et dans l'une des compositions, le chant a été enregistré par un lévrier russe nommé Seamus. D’ailleurs, cette chanson porte son nom.

"Obscured by Clouds" est sorti en bande originale et reste donc moins connu. Même si, pour être honnête, il me semble plus proche que le précédent album. Pourquoi je ne sais pas. Il a pris une honorable sixième place en Grande-Bretagne.

"Le côté obscur de la Lune"

Tout a changé après The Dark Side of the Moon. Oui, en l'honneur de cet album, ils ont même réalisé un film décrivant comment les enregistrements ont été réalisés et ce qu'ils ont utilisé pour obtenir le son souhaité.

Contrairement aux albums précédents, il ne s'agissait pas simplement d'une collection de chansons, mais d'une œuvre conceptuelle qui parlait de la pression et de l'influence du monde moderne sur la psyché humaine. Au moins, le groupe avait de quoi parler, ils ont eux-mêmes vécu ce concept, et une telle expérience laisse un souvenir pour longtemps. Et ce n’est pas le meilleur souvenir, je dois l’avouer. Et pourtant, l’album s’est avéré tout simplement merveilleux.

1973. Il y a un manque total d'équipement adéquat - désormais, tout écolier assis devant un écran d'ordinateur a beaucoup plus de possibilités de créativité et de création du son souhaité que Pink Floyd n'en avait il y a trente ans. Non, attendez, pas trente ans – il y a déjà quarante ans, je me suis mal exprimé. Comme le temps passe vite !

Accompagné d'une histoire sur l'influence du monde environnant sur tranquillité d'esprit La personnalité de l'album parle de la paranoïa de "On the Run", dans "Time" ils parlent des sentiments d'approcher de la vieillesse et du sentiment que la vie a été vécue en vain (pensées typiques de la jeunesse, il faut le dire). « The Great Gig in the Sky » et « Religious Theme » évoquent la religion et la mort, tandis que « Money » parle du pouvoir destructeur de l'argent. « Us and Them » est une ode aux conflits sociaux. Et « Brain Damage » est une chanson dédiée au pauvre Sid.

L'enregistrement du disque a duré près de neuf mois, ce qui, à l'époque, était tout simplement une perte de temps impardonnable, mais il est devenu un classique et est parfaitement écoutable encore aujourd'hui, malgré les décennies qui passent. Que puis-je dire ? C’est à cette époque que les groupes s’affrontaient dans l’esprit de « qui est le plus rapide ». Par exemple, Lead Airship a écrit son premier album en neuf ou douze heures.

L’effort en valait la peine : l’album est désormais l’album le plus vendu de l’histoire de l’enregistrement.

J'aimerais que tu sois ici

La chanson titre de cet album était carte de visite Pink Floyd. "C'est dommage que tu ne sois pas là." Le thème de l'aliénation, le morceau fou "Shine on You Crazy Diamond", qui était à nouveau dédié à Syd Barrett (il fallait d'abord le virer du groupe et regarder comment il ne restait plus rien de sa personnalité pour commencer à écrire sur lui / et pas pour lui, comme certains le croient / chansons).

Cet album atteint à nouveau le numéro un au Royaume-Uni. Que faire, Pink Floyd n'avait tout simplement pas de concurrents dignes de ce nom.

Animaux

«Houston, tu m'entends? J'ai un énorme cochon rose ici sur le parcours. C’est bien sûr une blague à propos de Houston, mais il y avait vraiment un cochon. J'ai survolé les rues de Londres. Le pauvre pilote a été immédiatement envoyé chez un psychiatre, et ce n'était qu'un clip vidéo de la chanson Pigs en cours d'enregistrement. Pink Floyd a donné libre cours à son imagination malade. Il semble que Syd Barrett ait pris sa retraite il y a longtemps, mais il a finalement tellement inspiré toute l'équipe qu'elle ne pouvait toujours pas s'éloigner des images et des analogies complètement folles.

1977. Le groupe est de plus en plus critiqué par les punks. Le sujet de la condamnation serait une faiblesse et une arrogance excessives. En conséquence, l'équipe a enregistré un album qui ne contenait que trois compositions, mais qui s'étendait sur plusieurs kilomètres. Deux courts métrages s'ajoutaient aux thèmes principaux et révélaient plus en détail l'essence du plan.

Dans cet album, les animaux sont associés à certains représentants de la société, comme des métaphores... la tension s'est accrue entre Wright et Waters, à la suite de quoi les guitares ont commencé à dominer le son du nouvel album. En général, cela ne se ressent pas du tout, mais l'augmentation du son de la guitare a clairement profité au son du groupe. Alors nous écoutons, regardons et apprécions.

Que valent ces énormes têtes de sangliers qui traversent les salles de concert de leurs yeux féroces ! Je n'ai pas commis d'erreur. Lors des concerts, il y avait effectivement des têtes de cochon effrayantes que Mayhem aurait enviées à l'époque de Grandfather, mais à la place du métal, il y avait une musique terriblement mélodique.

Comment va ce pilote malchanceux là-bas, je me demande ?

Le mur

Il est extrêmement sûr d'avoir raison : il faut d'abord devenir accro à l'album, puis tomber follement amoureux, emmener sa copine le soir et l'asseoir ensemble pour regarder The Wall comme un film. Une charge de sensations extrêmement intenses est garantie. Et des impressions pour la vie.

Pourtant, Waters est un génie d’une ampleur exceptionnelle. Il a composé l'album presque entièrement à lui seul, ce qui a encore une fois joué à son avantage, le son était superbement mixé, l'ambiance atteignait son apogée. Les fans étaient ravis. Je n'étais pas un fan de Pink Floyd, mais je le suis devenu après Another Brick in the Wall, Part II. À propos, cette chanson s'est classée première dans les charts britanniques, ce qui a montré une fois de plus l'attachement excessif des Britanniques aux vieilles traditions.

L'album est sorti en 1979 et s'est avéré incroyablement cher. Il semble complètement indécent d’écrire sur les coûts liés à sa rédaction. Mais cela a payé. Et complètement et assez rapidement.

Waters a pris le mot romain trop littéralement proverbe populaire« diviser pour régner », après quoi il a instauré une dictature tacite, semant constamment la discorde entre les membres du groupe. Son plan visant à licencier Richard Wright s'est terminé par le fait que Wright est devenu le seul à gagner de l'argent lors de ces concerts - les coûts du spectacle étaient tout simplement fantastiques et étaient couverts exclusivement par les poches des musiciens, qui, bien qu'elles soient désormais exceptionnellement volumineuses. , étaient également rapidement et vides.

(3 notes, moyenne : 3,67 sur 5)

Le fils du professeur, déchiré par l'esprit de contradictions, a abandonné ses études dans sa jeunesse pour devenir un véritable rocker. Et maintenant, le rebelle qui a choqué son entourage avec ses pitreries obtient un diplôme à Cambridge.

Les gens viennent à la remise des diplômes de Cambridge en tenue formelle, presque comme Harry Potter. La principale rumeur se transmet de bouche en bouche : aujourd'hui, quelqu'un dont le nom ne peut être prononcé à haute voix sans aspiration nous rejoindra. Dans la lignée des meilleurs étudiants et invités d'honneur se trouve le sorcier à moitié instruit - Gilmore, le grand et le terrible. Poursuivre un diplôme dans divers arts. Honoraire, basé sur la totalité du mérite.

David Gilmour, musicien de rock : « C'est très agréable et étrange de se tenir ici en blouse de médecin. Premièrement, il fait chaud dedans. Deuxièmement, j'ai abandonné mes études à cause de la négligence et de la musique, qui ont brisé le cœur de mon père, professeur. de la génétique.

Gilmore le décrocheur, qui rappelait fièrement dans chaque bar et dans chaque interview : « Savez-vous où vous devez aller avec votre éducation ? Vous, une société de cochons sur des ailes, qu'enseignez-vous ? Vos livres sont une autre pierre dans le mur ? dans lequel tu as muré ton âme". C'était sa révolution contre les adultes, auxquels les vrais rockers ne se considèrent jamais, contre les garçons offensants - comme Roger Waters, un collègue de Pink Floyd, qui a écrit les célèbres paroles abstruses - mec intelligent, sors de notre groupe, chantons sans scientifiques !

Gilmour était reconnu comme le meilleur guitariste électrique du monde, un destructeur du mur de Berlin, un membre du panthéon des Britanniques immortels, mais pas un professeur adjoint, comme le rêvait papa. Ainsi, devant la salle où sont délivrés les diplômes, il trébuche pratiquement sous le regard sévère du doyen.

David Gilmour : « Vous n'avez pas besoin de prendre exemple sur moi. Je vous admirerais probablement maintenant. L'âge d'or du rock est passé, le rock and roll est mort et j'obtiens un diplôme d'études supérieures. , les enfants, mieux. À votre époque, c’est impossible autrement, même si, vous savez, mon ami Syd Barrett, le fondateur de Pink Floyd, a appris, puis est devenu fou et est mort.

Des applaudissements polis au lieu de la musique - maintenant Gilmore, le grand et terrible homme instruit et presque un scientifique. Dans les milieux universitaires, on s'attend à ce que son image augmente le désir d'éducation des enfants, tout comme on s'attendait autrefois à ce qu'il hurle presque : « Hé, professeur, laissez les enfants tranquilles !

David Gilmour : « Tout cela est bien beau, mais je ne vais pas laver mon diplôme. Vous savez, j’ai 63 ans. Et d’une manière ou d’une autre, tout ce plaisir du rock n’est plus bon pour ma santé.

Photo de la pochette du disque. C’est ici, autour des cheminées blanches de Battersea Power Station, que Pink Floyd a lancé son célèbre cochon gonflable sur ailes. Comme le dit Gilmore aujourd'hui, cela ressemblait alors à une puissante protestation contre le philistinisme social, aujourd'hui cela semble enfantin. ballon. Ne serait-ce que parce que c’est pour lui l’évolution naturelle de la révolution. Après tout, les rockers ne grandissent pas. Ils en ont juste marre d'être naïfs.

224 sélections d'accords

Biographie

Pink Floyd (Pink Floyd) Groupe britannique de rock progressif/psychédélique formé à Cambridge. Célèbre pour ses chansons psychédéliques et ses spectacles grandioses. C'est l'un des plus grands succès de la musique rock et pop, et se classe au septième rang mondial en termes de nombre d'albums vendus (plus de 300 millions d'exemplaires dans le monde). Fondé en 1965, le dernier album (The Division Bell) et la tournée ont eu lieu en 1994. Dernière représentation Juillet 2005 (« Live8 »).

Des membres du groupe

Composition originale :

* Syd Barrett guitariste, chanteur (1966-1968) ;
* Roger Waters (ing. Roger Waters) bassiste, chanteur (1966-1985) ;
* Richard Wright claviériste, chanteur (1966-1981, de 1987 au 15 septembre 2008) ;
* Nick Mason, batteur (1966 à aujourd'hui).

Rejoint plus tard :

* David Gilmour chanteur, guitariste (1968 à aujourd'hui).

Le nom « Pink Floyd » est formé d'une combinaison des noms des musiciens de jazz, ou plutôt de rythme et de blues Pink Anderson et Floyd Council (Floyd Council), dont Barrett était fan ; ce nom, selon le récit de Waters, est apparu à Barrett dans rêve prophétique, et il a insisté pour renommer le groupe. Avant cela, le groupe a changé de nombreux noms : « Sigma 6 », « T-Set », « Meggadeaths », « The Screaming Abdabs », « The Architectural Abdabs » et « The Abdabs ». De plus, au début, le groupe s'appelait « The Pink Floyd Sound », puis simplement « The Pink Floyd » et ce n'est qu'alors que l'article défini « the » a été écarté pour des raisons de « sonorité ».

"Lequel d'entre vous est Pink?"

Le premier line-up de Pink Floyd comprenait ses camarades de classe de la London Architectural School, Richard Wright (claviers, chant), Roger Waters (guitare basse, chant) et Nick Mason (batterie) et leur ami de Cambridge Syd Barrett (chant, guitare). Au début de leur carrière, Pink Floyd s'occupait de retravailler des succès rythmiques et blues tels que « Louie, Louie » (« Louie, Louie »). Le groupe a formé Blackhill Enterprises, une entreprise commerciale à six réunissant les quatre musiciens et leurs managers, Peter Jenner et Andrew King.

Le premier album du groupe, The Piper at the Gates of Dawn, sorti en août 1967, est considéré comme le meilleur exemple de musique psychédélique anglaise. Les morceaux de l'album présentent un mélange éclectique de musique, de l'avant-gardiste "Interstellar Overdrive" au fantaisiste "Scarecrow", une chanson mélancolique inspirée des paysages ruraux entourant Cambridge. L'album connaît un grand succès et atteint la sixième place des charts britanniques.

Cependant, tous les membres du groupe n’ont pas résisté au fardeau du succès qui leur a été imposé. L'utilisation de psychédéliques (entraînant une exacerbation de la schizophrénie congénitale) et des performances constantes ont brisé le chef du groupe, Syd Barrett. Son comportement devenait de plus en plus insupportable, les dépressions nerveuses et les psychoses se répétaient de plus en plus souvent, provoquant la colère du reste du groupe (surtout Roger). Il est arrivé plus d'une fois que Sid s'est simplement « éteint », « s'est replié sur lui-même » (ce qui a été provoqué par des crises catatoniques) juste au concert. En janvier 1968, une connaissance de longue date de Roger et Syd, le guitariste David Gilmour, rejoint le groupe pour remplacer Barrett. Cependant, il était prévu que Sid, même s'il ne jouait pas, continuerait à écrire des chansons pour le groupe. Malheureusement, cette entreprise n’a rien donné.

En avril 1968, la « retraite » de Barrett est officialisée, mais Jenner et King décident de rester avec lui. La société à six Blackhill Enterprises a cessé ses activités.

Bien que Barrett ait écrit la plupart du matériel du premier album, sur son deuxième album, A Saucerful of Secrets, sorti en juin 1968, il n'a écrit qu'une seule chanson dans son intégralité, "Jugband Blues for noise orchestra". "A Saucerful of Secrets" a atteint la neuvième place au Royaume-Uni.

Sans Barrett

Après que le groupe ait écrit la bande originale du film More (réalisé par Barbet Schroeder) en 1969, l'album Ummagumma sort la même année, enregistré en partie à Birmingham, en partie à Manchester. Il s'agissait d'un double album, dont le premier disque était le premier (et pendant près de vingt ans le seul officiel) enregistrement de la performance live du groupe, et le second était également divisé en quatre parties, selon le nombre de membres du groupe, et chacun d'eux a enregistré, en fait, son propre mini-album solo. L'album est devenu la plus grande réussite du groupe à cette époque. Il a culminé à la cinquième place du classement britannique et est entré dans la liste des succès américains au numéro soixante-dix.

En 1970, l’album « Atom Heart Mother » paraît et prend la première place au Royaume-Uni. Le groupe s'est développé musicalement et ils avaient désormais besoin d'une chorale et d'un orchestre symphonique pour mettre en œuvre leurs idées. Cet arrangement compliqué nécessitait l'intervention d'un spécialiste extérieur, qui devint Ron Geesin. Il a écrit l'intro de la chanson titre ainsi que l'orchestration de l'album.

Un an plus tard, en 1971, sort "Meddle" ("Intervention") - pratiquement un jumeau du précédent (dans la forme et la durée des chansons, mais pas dans la musique ; sauf qu'ils se sont passés d'orchestre et de choeur) . La deuxième face du disque était consacrée à un « poème sonore épique » de 23 minutes (comme l'appelait Waters) appelé « Echoes », dans lequel le groupe utilisait pour la première fois des magnétophones à 16 pistes, remplaçant les magnétophones à quatre et huit pistes. matériel de piste utilisé sur "Atom". Heart Mother", ainsi que le synthétiseur Zinoviev VCS3. L'album comprenait également "One Of These Days", un classique des concerts de Pink Floyd dans lequel le batteur Nick Mason promettait, d'une voix horriblement déformée, "Un de ces jours, je vais te couper en petits morceaux légers et insouciants" Fearless. » et « San Tropez » et l'espiègle et voyou « Seamus » (Seamus est le nom du chien), où un lévrier russe a été invité à la partie vocale. "Meddle" a pris la troisième place dans les charts britanniques.

L'album le moins connu du groupe est sorti en 1972 sous le titre Obscured By Clouds comme bande originale du film La Vallée de Barbet Schroeder. L'album est l'un des favoris de Nick Mason. Seulement 46ème au Top 50 US et sixième à domicile.

Pic de réussite

une autre face de la lune

L'album "The Dark Side of the Moon" de 1973 est devenu l'heure de gloire du groupe. Il s’agissait d’une œuvre conceptuelle, c’est-à-dire non seulement d’une collection de chansons sur un seul disque, mais d’une œuvre imprégnée d’une idée unique et connectée de la pression du monde moderne sur la psyché humaine. L'idée a été un puissant catalyseur pour la créativité du groupe, et ensemble, ses membres ont dressé une liste de thèmes explorés dans l'album : la composition « On The Run » parlait de paranoïa ; « Le temps » décrivait l'approche de la vieillesse et le gaspillage insensé de la vie ; "The Great Gig In The Sky" (intitulé à l'origine "Mortality Sequence") et "Religious Theme" traitent de la mort et de la religion ; « L'argent » concerne l'argent qui accompagne la célébrité et qui prend le contrôle d'une personne ; « Us And Them » parle des conflits au sein de la société ; "Brain Damage" parle de folie et de Syd Barrett. Grâce à l'utilisation d'un nouveau matériel d'enregistrement 16 pistes en studio "Route de l'abbaye", près de neuf mois (une période fantastiquement longue pour cette période !), consacrés à l'enregistrement, et grâce aux efforts de l'ingénieur du son Alan Parsons, l'album s'est avéré sans précédent et est entré dans le trésor des enregistrements sonores de tous les temps.

Le single "Money" atteint le top 20 aux États-Unis, l'album passe au numéro 1 (seulement numéro 2 au Royaume-Uni) et reste dans le Top 200 américain pendant 741 semaines, dont 591 semaines consécutives de 1973 à 1988, obtenant plusieurs fois à la première place. L'album bat de nombreux records et devient l'un des albums les plus vendus de tous les temps.

J'aimerais que tu sois ici

"Wish You Were Here" est sorti en 1975 et son thème principal était l'aliénation. En plus du titre classique de Pink Floyd, l'album comprend le titre "Shine on You Crazy Diamond", acclamé par la critique, un hommage à Syd Barrett et à sa dépression mentale. De plus, l'album comprend "Welcome to the Machine" et "Have a Cigar", dédiés aux hommes d'affaires sans âme du show business. L'album est devenu numéro un au Royaume-Uni et numéro deux en Amérique.

Au moment où Animals est sorti en janvier 1977, la musique du groupe était de plus en plus critiquée par le mouvement punk rock émergent pour être trop « faible » et arrogante, ce qui s'écartait de la simplicité des premiers rock'n'roll. L'album contenait trois longues chansons principales et deux courtes qui complétaient leur contenu. Le concept de l'album était proche du sens du livre de George Orwell, Animal Farm. L'album utilise des chiens, des cochons et des moutons comme métaphores pour décrire ou dénoncer les membres. la société moderne. La musique d'Animals est nettement plus basée sur la guitare que celle des albums précédents, peut-être en raison de la tension croissante entre Waters et Richard Wright, qui n'a pas beaucoup contribué à l'album.

Le mur

L'opéra rock "The Wall" a été créé presque entièrement par Roger Waters et a de nouveau reçu un accueil enthousiaste de la part des fans. Le single de cet album, "Another Brick in the Wall, Part II", qui touche à la pédagogie et à l'éducation, a atteint la première place du classement des singles de Noël au Royaume-Uni. En plus d'atteindre la troisième place au Royaume-Uni, "The Wall" a passé 15 semaines dans les charts américains en 1980. L'album est devenu très cher pendant le processus d'écriture et a entraîné de nombreuses dépenses en raison de la des spectacles à grande échelle, mais des ventes record ont permis au groupe de sortir de la crise financière dans laquelle il se trouvait. Au cours du travail sur l'album, Waters a élargi son influence et renforcé son rôle de leader dans les activités du groupe, donnant lieu à des conflits constants en son sein. Par exemple, Waters a tenté de persuader les membres du groupe de licencier Richard Wright, qui n'avait pratiquement aucune participation au travail sur l'album. Wright a finalement participé à plusieurs concerts moyennant un cachet fixe. Ironiquement, Richard était le seul à réussir à gagner de l'argent grâce à ces concerts, puisque le reste du groupe était obligé de couvrir les coûts exorbitants du spectacle "The Wall". "The Wall" a été coproduit par Bob Ezrin, un ami de Roger Waters qui a co-écrit les paroles de "The Trial". Waters l'a ensuite expulsé du camp de Pink Floyd après qu'Ezrin ait parlé par inadvertance à un journaliste proche de l'album. "The Wall" est resté sur la liste des albums les plus vendus pendant 14 ans.

En 1982, un long métrage a été réalisé sur la base de l'album « Pink Floyd The Wall ». Bob Geldof, fondateur du groupe Boomtown Rats et futur organisateur des festivals Live Aid et Live 8, a joué le rôle-titre de la rock star « Pink ». Le scénario du film a été écrit par Waters, réalisé par Alan Parker et animé par le célèbre animateur Gerald Scarfe. Le film peut être qualifié de provocateur, puisque l'une des idées principales était une protestation contre les idéaux établis et la passion anglaise pour l'ordre. Le film était aussi un manifeste manifeste en faveur des rockers. Après tout, comme vous le savez, dans les années 1970, une personne ne pouvait être arrêtée que pour avoir porté un jean déchiré ou pour avoir un mohawk sur la tête. Le film « Le Mur » ne montre directement aucun des problèmes. Le film entier est tissé d'allégories et de symboles, par exemple des adolescents sans visage qui, les uns après les autres, tombent dans un hachoir à viande et se transforment en une masse homogène.

La réalisation du film a été accompagnée détérioration supplémentaire relation entre deux des personnalités les plus fortes du groupe : Waters et Gilmour.

Derniers albums et dissolution du groupe

En 1983, paraît l'album « The Final Cut », sous-titré « Requiem for Roger Waters' Post-War Dream, Performed by Pink Floyd ». Plus sombre que The Wall, cet album revisite nombre de ses thèmes, tout en abordant des problématiques qui étaient et sont toujours d'actualité. Cela incluait le mécontentement et la colère de Waters face à l'implication de la Grande-Bretagne dans le conflit des Malouines avec la chanson "The Fletcher Memorial Home", où Fletcher est le père de Waters, Eric Fletcher. Le thème du morceau « Two Suns in the Sunset » est la peur de la guerre nucléaire. L'absence de Wright de l'album a entraîné un certain manque d'effets de clavier trouvés sur le travail précédent de Pink Floyd, bien que les musiciens invités Michael Kamen (piano et harmonium) et Andy Bown aient apporté quelques contributions en tant que claviéristes. Parmi les musiciens qui ont participé à l’enregistrement de « The Final Cut » figurait le saxophoniste ténor Raphael Ravenscroft. Malgré les critiques mitigées de l'album, The Final Cut fut un succès (n°1 au Royaume-Uni et n°6 aux États-Unis) et fut certifié platine peu après sa sortie. Les compositions les plus populaires, selon les stations de radio, étaient "Gunner's Dream" ("Artilleryman's Dream") et "Not Now John". La friction entre Waters et Gilmour lors de l'enregistrement de l'album était si forte qu'elles ne sont jamais apparues en studio d'enregistrement. en même temps, et le groupe n'a pas tourné avec cet album. Peu de temps après, Waters a officiellement annoncé son départ du groupe.

Après The Final Cut, les membres du groupe ont suivi leur propre chemin, sortant des albums solo jusqu'en 1987, lorsque Gilmour et Mason ont commencé à reformer Pink Floyd. Cela a donné lieu à de vives disputes juridiques avec Roger Waters, qui, après avoir quitté le groupe en 1985, a décidé que le groupe ne pourrait de toute façon pas exister sans lui. Cependant, Gilmour et Mason ont pu prouver qu'ils avaient le droit de poursuivre leurs activités musicales sous le nom de Pink Floyd. Waters, cependant, a conservé certaines des images traditionnelles du groupe, y compris la plupart des accessoires et des personnages de The Wall et tous les droits de The Final Cut. Du coup, le groupe, dirigé par David Gilmour, revient en studio avec le producteur Bob Ezrin. Alors qu'il travaillait sur le nouvel album du groupe, A Momentary Lapse of Reason (n°3 au Royaume-Uni et aux États-Unis), Richard Wright a rejoint le groupe, d'abord en tant que musicien de session avec une rémunération hebdomadaire pour son travail, puis en tant que musicien à part entière. participant jusqu'en 1994, date à laquelle la dernière œuvre de Floyd, « The Division Bell » (n°1 au Royaume-Uni et aux États-Unis), est sortie et la tournée qui a suivi, qui est devenue à ce jour la plus rentable de l'histoire de la musique rock.

Tous les membres du groupe ont sorti des albums solo, atteignant différents niveaux de popularité et de succès commercial. "Amused to Death" de Roger Waters a été accueilli très chaleureusement par le public, mais a tout de même rencontré des critiques mitigées de la part des critiques.

Activités ultérieures du groupe

Pink Floyd n'a pas sorti de matériel en studio depuis The Division Bell en 1994, et il n'est pas prévu de le faire de si tôt. Les seuls résultats du travail du groupe furent l'album live de 1995 "P*U*L*S*E" ("Pulse"), un enregistrement live de "The Wall", compilé à partir de concerts de 1980 et 1981 "Is There Anybody Out Là?" The Wall Live 1980-81" ("Y a-t-il quelqu'un dehors ? The Wall Live, 1980-81") en 2000 ; un coffret de deux disques contenant les plus grands succès du groupe, « Echoes » en 2001 ; une réédition 30e anniversaire de "Dark Side of the Moon" en 2003 (remixée sur SACD par James Guthrie) ; Une réédition de The Final Cut de 2004 avec le single ajouté "When The Tigers Broke Free". Echoes a fait l'objet de nombreuses controverses en raison du fait que les chansons s'enchaînent les unes dans les autres dans un ordre différent de celui des albums originaux, que des parties importantes de certaines ont été arrachées et que la séquence des chansons elle-même, qui, selon les fans, cela ne devrait pas être logique.

David Gilmour a sorti un DVD de son concert solo "David Gilmour in Concert" en novembre 2002. Il a été compilé à partir d'enregistrements de spectacles du 22 juin 2001 au 17 janvier 2002 au Royal Festival Hall de Londres. Richard Wright et Bob Geldof ont été invités sur scène en tant qu'invités.

En raison du fait que les membres du groupe sont principalement impliqués dans leurs propres projets - par exemple, Mason a écrit le livre "Inside Out: A Personal History of Pink Floyd" en raison du décès de Steve O'Rourke (Steve ORourke) le 30 octobre. 2003 manager du groupe pendant de nombreuses années, en raison du projet solo de David Gilmour (album On an Island et tournée de concerts du même nom) et du décès de Rick Wright le 15 septembre 2008, l'avenir du groupe est incertain.

Pourtant, le 2 juillet 2005, mettant de côté les divergences du passé le temps d'une soirée, Pink Floyd s'est produit avec son line-up classique (Waters, Gilmour, Mason, Wright) au show mondial « Live 8 », dédié à la lutte contre la pauvreté.

Le 7 juillet 2006, l'un des fondateurs du groupe, Syd Barrett, est décédé des suites d'un diabète à Cambridge. Au cours de l'été, les quelques tableaux survivants de Barrett ont été vendus aux enchères, tout comme ses meubles et certains manuscrits. Le 10 mai 2007, le concert Madcap's Last Laugh a eu lieu en sa mémoire, mais Roger Waters s'y est produit séparément de Pink Floyd.

Le 3 septembre 2007, le premier album de Pink Floyd, The Piper at the Gates of Dawn, est réédité en l'honneur de son quarantième anniversaire. L'édition comprend 3 disques : une version mono de l'album, une version stéréo, les premiers titres, ainsi que plusieurs feuilles numérisées de des cahiers Syd Barrett.

Spectacle de Pink Floyd

Pink Floyd est connu, entre autres, pour ses performances incroyables, combinant visuels et musique pour créer un spectacle dans lequel les musiciens eux-mêmes disparaissent presque au second plan. Au début de leur créativité, Pink Floyd fut pratiquement le premier groupe à utiliser un équipement spécial pour spectacle de lumière dans leurs présentations, des diapositives et des clips vidéo projetés sur un grand écran circulaire. Plus tard, des lasers, des pièces pyrotechniques, des ballons et des figurines ont été utilisés (notamment l'énorme cochon gonflable présenté pour la première fois sur l'album Animals).

La plus grande performance sur scène a été celle de l'album "The Wall", où plusieurs musiciens de session ont joué la première chanson portant des masques en caoutchouc (montrant que les membres du groupe étaient inconnus en tant qu'individus) ; Puis, pendant la première partie du spectacle, les ouvriers ont progressivement construit un immense mur de cartons entre le public et le groupe, sur lequel étaient ensuite projetés les dessins animés de Gerald Scarfe, et à la fin de la représentation le mur s'est effondré. Ce spectacle a ensuite été recréé par Waters avec l'aide de nombreux musiciens invités, dont Bryan Adams, les Scorpions et Van Morison, en 1990 parmi les ruines du mur de Berlin.

Illustrations d'albums

Les illustrations d'albums font partie intégrante de la créativité du groupe pour les fans. Les pochettes d'album et les pochettes de disques donnent un élan émotionnel à la musique grâce à des visuels vibrants et significatifs. Tout au long de la carrière du groupe, cet aspect a été principalement soutenu par le talent du photographe et designer Storm Thorgerson et de son studio Hipgnosis. Il suffit de mentionner les images célèbres d’un homme serrant la main de son double brûlant (« Wish You Were Here ») et d’un prisme traversé par la lumière (« Dark Side of the Moon »). Torgeson a été impliqué dans la conception de tous les albums, à l'exception de The Piper at the Gates of Dawn (qui a été photographié par le photographe Vic Singh et présentait une couverture arrière de Syd Barrett) et The Wall (qui présentait des illustrations de Syd Barrett). groupe a embauché Gerald Scarfe) et "The Final Cut" (la couverture a été conçue par Waters lui-même, à partir d'une photographie prise par son gendre Willie Christie).

Discographie
Albums studio et live

* The Piper at the Gates of Dawn (LP ; EMI ; 5 août 1967 ; Barrett/Wright/Waters/Mason)
* A Saucerful of Secrets (LP ; EMI ; 29 juin 1968 ; Barrett/Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* Plus (LP ; EMI ; 27 juillet 1969 ; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* Ummagumma (2 LP ; EMI ; 25 octobre 1969, enregistrements studio et live ; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* Atom Heart Mother (LP; EMI; 10 octobre 1970; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* Meddle (LP; EMI; 30 octobre 1971; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* Obscurci par les nuages ​​(LP; EMI; 3 juin 1972; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* The Dark Side of the Moon (LP ; EMI ; 24 mars 1973 ; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* J'aimerais que tu sois ici (LP; EMI; 15 septembre 1975; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* Animaux (LP ; EMI ; 23 janvier 1977 ; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* The Wall (2 LP ; EMI ; 30 novembre 1979, 2 LP ; Gilmour/Wright/Waters/Mason)
* The Final Cut (LP ; EMI ; 21 mars 1983 ; Gilmour/Waters/Mason)
* A Momentary Lapse of Reason (LP; EMI; 7 septembre 1987; Gilmour/Mason)
* Delicate Sound of Thunder (LP, live ; EMI ; 22 novembre 1988 ; Gilmour/Wright/Mason)
* The Division Bell (LP ; EMI ; 30 mars 1994 ; Gilmour/Wright/Mason)
* P*U*L*S*E (2 CD, live ; EMI ; 5 juin 1995 ; Gilmour/Wright/Mason)
* Y at-il quelqu'un là-bas? The Wall Live 198081 (CD, live ; 27 mars 2000 ; Gilmour/Wright/Waters/Mason)

Compilations

* Relics (1971), compilation de morceaux et de chansons abandonnés des faces B des premiers singles
* Compilation Masters of Rock numéro 1 (1974); La collection a été initialement publiée sous le titre « The Best Of Pink Floyd ».
* Compilation A Nice Pair (1973) regroupant les deux premiers disques du groupe en un seul album « The Piper at the Gates of Dawn » et « A Saucerful Of Secrets »
* La compilation A Collection of Great Dance Songs (1981) comprend plusieurs versions alternatives de chansons célèbres, le nouvel enregistrement de Money étant particulièrement intéressant, dans lequel David Gilmour a interprété toutes les parties sauf le saxophone.
* Compilation Works (1983), comprenant la composition inédite « Embryo » et deux versions alternatives de « Brain Damage » et « Eclipse »
* Shine on (CD Box Set, 1992) coffret de CD luxueusement emballé comprenant "A Saucerful Of Secrets", "Meddle", "Dark Side Of The Moon", "Wish You Were Here", "Animals", "The Wall" remasterisés , « A Momentary Lapse Of Reason », ainsi qu'un recueil des premiers singles du groupe
* 1967 : The First Three Singles (1997) compilation des trois premiers singles du groupe
* Echoes (2 CD, 2001) compilation des meilleures compositions du groupe

* « Live at Pompeii » (1973, concert, réalisateur Adrian Maben ; Gilmour/Wright/Waters/Mason) enregistrement du groupe interprétant dix chansons sur fond de ruines antiques de Pompéi (Italie)
* Film « Pink Floyd The Wall » (1982, MGM, réalisé par Alan Parker ; Gilmour/Wright/Waters/Mason) basé sur l'album de 1979 The Wall
* "The Final Cut" 1983, court métrage
* « Delicate Sound of Thunder » (1988, concert, réalisateur Wayne Isham ; Gilmour/Wright/Mason) enregistrement d'un concert au Nassau Coliseum (USA)
* « Pulse » 2006, concert

Bandes sonores

* "Tonite Lets All Make Love In London" (Faisons tous l'amour à Londres ce soir) (1967, réalisateur Peter Whitehead, Royaume-Uni) seules deux courtes parties de la composition "Interstellar Overdrive" ont été utilisées, mais le film a permis au premier studio du groupe enregistrement de quatre chansons.
* "The Committee" (1968, réalisé par Peter Sykes, Royaume-Uni) utilisait notamment une première version de "Careful With That Axe, Eugene".
* « More » (1969, réalisé par Barbet Schroeder, France) film sur les aventures des hippies à Ibiza. Pas très connu dans le monde, mais devenu très populaire en France. La bande originale utilisait des chansons anciennes modifiées et plusieurs nouvelles chansons du groupe.
* « Zabriskie Point » (1970, réalisé par Michelangelo Antonioni, USA) quatre fragments des chansons du groupe ont été utilisés.
* "La Vallée" (1972, réalisatrice Barbette Schroeder, France) ce film est également connu sous le nom de "Obscured by Clouds" (Caché par les nuages). Il parle de hippies qui sont allés à Nouvelle Guinéeà la recherche de la vallée perdue. La musique du groupe utilisée dans le film diffère de celle entendue sur l'album Obscured by Clouds.
* « La Carrera Panamericana » (Pan American Highway) (13 avril 1992, réalisateur et producteur Ian MacArthur, Royaume-Uni) documentaireà propos de la course automobile de 2 500 milles au Mexique. David Gilmour et Nick Mason ont participé à ces compétitions et en ont été l'un des sponsors. Pink Floyd a fourni la bande originale du film. En plus de plusieurs morceaux de l'album "A Momentary Lapse of Reason", plusieurs nouveaux morceaux ont été enregistrés pour le film, qui n'ont jamais été inclus dans le prochain album studio du groupe, bien qu'ils aient fait surface sur plusieurs disques piratés.

Pink Floyd(Pink Floyd) - Groupe de rock progressif/psychédélique anglais. Célèbre pour ses textes philosophiques, ses expérimentations acoustiques, ses innovations dans la conception d'albums et ses spectacles grandioses. Est l'un des plus groupes à succès dans la musique rock - environ 70 millions d'albums vendus aux États-Unis (septième place), environ 200 millions ont été vendus dans le monde.

Le groupe a été fondé en 1965 par Richard Wright (claviers, chant), Roger Waters (basse, chant) et Nick Mason (batterie), étudiants en architecture de Regent Str. Polytechnic, et leur ami de Cambridge Syd Barrett (chant, guitare).

En 1968, David Gilmour rejoint le quatuor pour remplacer Barrett après sa « retraite ». Après le départ de Barrett, le bassiste Roger Waters et le claviériste Richard Wright sont d'abord devenus les figures dominantes du groupe, mais au fil du temps, Wright a cédé la place au guitariste David Gilmour. À chaque nouvel album, Waters consolide son leadership, parvenant progressivement à l'unité de commandement. Après le départ de Barrett et jusqu'en 1983, Waters fut l'auteur de la grande majorité des paroles des chansons du groupe (par exemple, depuis 1973, lui seul écrivait les paroles) et l'auteur principal de l'opéra rock "The Wall". Le dernier album du groupe ("The Division Bel"), sa dernière tournée et sa dissolution non officielle ont eu lieu en 1994. Chacun des membres du groupe a mené une carrière réussie à un degré ou à un autre, en s'appuyant principalement sur l'expérience de son alma mater. La dernière représentation de la programmation classique a eu lieu en juillet 2005 lors du concert "Live 8".

Nom

Nom Pink Floyd est né après une série de changements de nom des groupes Sigma 6, T-Set, Meggadeaths, The Screaming Abdabs, The Architectural Abdabs et The Abdabs. Au début, le groupe s'appelait The Pink Floyd Sound, puis simplement The Pink Floyd en l'honneur de deux musiciens de blues de Géorgie - Pink Anderson et Floyd Council (Floyd Council). L'article défini « The » n'a été supprimé du titre qu'après 1970 (voir, par exemple, la pochette du disque avec la musique de « Zabriskie Point »).

Histoire

Formation (1963-1964)

Nick Mason et Roger Waters se sont rencontrés à l'Université de Westminster à Londres, où ils étudiaient tous deux l'architecture. Ils ont commencé à jouer ensemble dans un groupe formé par Keith Noble et Cleve Metcalfe. Plus tard, Richard Wright les rejoignit et le sextuor fut nommé Sigma 6. La petite amie de Wright, Juliet Gale, était une invitée fréquente aux répétitions du groupe. Roger Waters jouait de la guitare rythmique avant de passer à la guitare basse. Sigma 6 a joué des chansons Le groupe Recherches et matériel écrit par l'étudiant Ken Chapman, qui est devenu le manager et auteur-compositeur du groupe. En septembre 1963, Mason et Waters ont déménagé dans un appartement moins cher à Stanhope Gardens, propriété du professeur d'université Mike Leonard. Leonard a aidé le jeune groupe avec les répétitions. Sigma 6 utilisait cet appartement pour ses répétitions. Mason a ensuite quitté l'appartement et le nouveau guitariste Bob Close a repris sa chambre. Au cours des représentations, le nom du groupe a changé plusieurs fois. Bientôt, Metcalf et Nobel quittèrent le groupe. À l'automne 1963, Syd Barrett, dix-sept ans, arrive à Londres pour étudier. Waters et Barrett étaient des amis d'enfance (Waters rendait souvent visite à Barrett chez sa mère). Barrett a rejoint le Tea Set en 1964 et a emménagé chez Waters and Close.

Période avec Syd Barrett (1964-1968)

Comme le son de Pink Floyd

Après le départ de Nobel et Metcalf, Tea Set perd ses chanteurs. Manquant cruellement de chant, Close a présenté le groupe à Chris Dennis. Sous la direction de Dennis, le Tea Set a changé son nom pour The Pink Floyd Sound, en l'honneur de deux musiciens de blues dont Barrett a conservé les enregistrements dans sa propre collection - Pink Anderson et Floyd Council. Barrett a renommé le groupe parce que lors d'une des représentations, il a découvert qu'il y avait un groupe présent qui portait également le nom de Tea Set. Dennis lui-même partit plus tard pour Bahreïn, nommant Syd Barrett comme leader du groupe.

La première visite au studio d'enregistrement a lieu en décembre 1964. Les membres du groupe sont entrés en studio grâce aux relations de Wright. Un de ses amis travaillait dans un studio à West Numpstead et profitait de cette pause pour enregistrer quelques sets pour The Pink Floyd Sound. Leurs sessions ont produit quatre chansons qui sont devenues les premières démos du groupe, dont une reprise du classique R&B « I'm A King Bee » et trois chansons écrites par Syd Barrett : « Butterfly », « Lucy Leave » et « Double O Bo ». ".

Ensuite, The Pink Floyd Sound est devenu un invité régulier du Countdown Club de Londres, où ils ont joué pendant 90 minutes de fin de soirée jusqu'au petit matin. Le groupe a également été invité à l'émission télévisée Ready Steady Go !, qui recherchait de jeunes talents. Bob Close quitte le groupe en 1965 et Syd Barrett devient le guitariste et chanteur principal du groupe.

Le Pink Floyd Sound a continué à jouer principalement des compositions rythmiques et blues dans les clubs. Lors d'une de ces représentations en mars 1966, Peter Jenner les remarqua. Jenner, professeur à la London School of Economics and Political Science, était ravi des effets acoustiques que Barrett et Wright avaient recréés lors de leur performance, et lui et son ami Andrew King sont devenus les managers du groupe. C'est à cette époque que le groupe commence à expérimenter la musique et ses performances. Sous la direction de Jenner, le groupe a commencé à se produire lors de concerts underground de Londres (London Underground) et les producteurs du groupe ont organisé une société de gestion de groupes de rock appelée Blackhill Enterprises. La relation entre le Pink Floyd Sound et Blackhill Enterprises est devenue une entreprise hexagonale. En octobre 1966, les enregistrements du groupe furent complétés par plusieurs autres sets de leurs propres chansons.

The Piper at the Gates of Dawn

Le premier album du groupe, The Piper at the Gates of Dawn, est sorti en août 1967 (une erreur de traduction courante du titre de l'album est "The Piper at the Gates of Dawn", bien qu'en fait ce ne soit que le titre d'un chapitre du livre de Syd. livre préféré, "Le vent dans les saules" de Kenneth Grahame, où "Le joueur de cornemuse" n'est bien sûr pas un "joueur de cornemuse", mais le dieu Pan jouant de la flûte, traduit par Irina Tokmakova - "La pipe au seuil de dawn ») est considéré comme le meilleur exemple de musique psychédélique anglaise. Les morceaux de ce disque présentent un mélange musical, de l'avant-gardiste "Interstellar Overdrive" au fantaisiste "Scarecrow", une chanson mélancolique inspirée des paysages ruraux entourant Cambridge. L'album connaît un grand succès et atteint la sixième place des charts britanniques.

Cependant, tous les membres du groupe n’ont pas résisté au fardeau du succès qui leur a été imposé. La consommation de drogue et les performances constantes ont brisé le leader du groupe, Syd Barrett. Son comportement devenait de plus en plus insupportable, les dépressions nerveuses et les psychoses se répétaient de plus en plus souvent, provoquant la colère du reste du groupe (surtout Roger). Il est arrivé plus d'une fois que Sid s'est simplement « éteint » et « s'est replié sur lui-même » dès le concert. En janvier 1968, une connaissance de longue date de Roger et Syd, le guitariste David Gilmour, rejoint le groupe pour remplacer Barrett. Cependant, il était prévu que Sid, même s'il ne jouait pas, continuerait à écrire des chansons pour le groupe. Malheureusement, cette entreprise n’a rien donné.

En avril 1968, la « retraite » de Barrett est officialisée, mais Jenner et King décident de rester avec lui. La société à six Blackhill Enterprises a cessé ses activités.

Une soucoupe pleine de secrets

Bien que Barrett ait écrit la plupart du matériel du premier album, le deuxième album, A Saucerful of Secrets, sorti en juin 1968, ne contenait qu'une seule chanson qu'il avait écrite, "Jugband Blues" (Blues pour orchestre de bruit). "A Saucerful of Secrets" a atteint la neuvième place au Royaume-Uni.

Sans Barrett (1969-1972)

Plus, Ummagumma

Après avoir écrit la bande originale du film "More" réalisé par Barbet Schroeder en 1969, le groupe sort l'album "Ummagumma" en 1969, enregistré en partie à Birmingham et en partie à Manchester. Il s'agissait d'un double album dont le premier disque était le premier (et pendant près de vingt ans le seul officiel) enregistrement de la performance live du groupe, et le second était également divisé en quatre parties, selon le nombre de membres du groupe. . L'album est devenu la plus grande réussite du groupe à cette époque. Il a culminé à la cinquième place du classement britannique et est entré dans la liste des succès américains au numéro soixante-dix.

Mère Coeur Atome

En 1970, l'album "Atom Heart Mother" paraît et prend la première place au Royaume-Uni. Le groupe s'est développé musicalement et ils avaient désormais besoin d'une chorale et d'un orchestre symphonique pour mettre en œuvre leurs idées. Cet arrangement compliqué nécessitait l'intervention d'un spécialiste extérieur, qui devint Ron Geesin. Il a écrit l'intro de la chanson titre ainsi que l'orchestration de l'album.

Se mêler

Un an plus tard, en 1971, sort "Meddle" - similaire au précédent dans la structure (mais pas dans la musique) : une face du disque est occupée par de courtes chansons et un morceau instrumental, la seconde - un long multi-parties suite, 23 minutes "un poème sonore épique" (comme Waters l'appelait) appelé "Echoes", où le groupe a été le pionnier de l'utilisation de magnétophones à 16 pistes, remplaçant l'équipement à quatre et huit pistes utilisé sur "Atom Heart Mother" , ainsi que le synthétiseur VCS3. L'album comprenait également "One of These Days" - un classique du concert Pink Floyd, où le batteur Nick Mason, d'une voix terriblement déformée à travers un vocodeur, promettait de « te couper en petits morceaux » (« Un de ces jours, je vais te couper en petits morceaux »), léger et insouciant « Fearless » et "San Tropez" et l'espiègle "Seamus" (Seamus est le nom du chien), où un lévrier russe a été "invité" à chanter. "Meddle" a pris la troisième place dans les charts britanniques.

Obscurci par les nuages

L'album le moins connu du groupe est sorti en 1972, intitulé "Obscured by Clouds", comme bande originale du film de Barbet Schroeder "La Vallée". L'album est l'un des favoris de Nick Mason. Seulement 46ème au Top 50 US et sixième à domicile.

Apogée du succès (1973-1982)

Le côté obscur de la Lune

L'album "The Dark Side of the Moon" de 1973 est devenu l'heure la plus belle pour Pink Floyd. Il s'agissait d'un enregistrement conceptuel - pas seulement une collection de chansons sur un seul disque, mais une œuvre imprégnée d'une idée unique et connectée de la pression du monde moderne sur la psyché humaine. L'idée a été un puissant catalyseur de la créativité du groupe.

Ensemble, ses membres ont dressé une liste de thèmes à explorer dans l'album : la composition « On The Run » parlait de paranoïa ; « Le temps » décrivait l'approche de la vieillesse et le gaspillage insensé de la vie ; "The Great Gig In The Sky" (intitulé à l'origine "Mortality Sequence") parle de la mort et de la religion ; "Money" parle de l'argent qui accompagne la célébrité et qui s'empare d'une personne ; "Us And Them" ("Nous et eux") parle des conflits au sein de la société ; "Brain Damage" est dédié à la folie.

Grâce à l'utilisation d'un nouvel équipement d'enregistrement 16 pistes aux studios Abbey Road, à près de neuf mois d'enregistrement et aux efforts de l'ingénieur Alan Parsons, l'album était sans précédent et est entré dans le trésor des enregistrements de tous les temps.

Le single "Money" atteint le top 20 aux États-Unis, l'album passe au n°1 (seulement n°2 au Royaume-Uni) et reste dans le Top 200 américain pendant 741 semaines, dont 591 semaines consécutives de 1973 à 1988, et plusieurs arrivent à la première place une fois. L'album bat de nombreux records et devient l'un des albums les plus vendus de tous les temps.

J'aimerais que tu sois ici

"Wish You Were Here" est sorti en 1975 et présentait l'aliénation comme thème principal. En plus du titre titre, devenu un classique Pink Floyd, l'album comprend le titre de 20 minutes "Shine On You Crazy Diamond" acclamé par la critique ainsi que le titre titre, un hommage à Syd Barrett et à sa dépression nerveuse. Barrett lui-même, dodu et les cheveux coupés, est apparu de manière inattendue aux studios Abbey Road de Londres, où le groupe enregistrait un album qui lui était dédié, faisant forte impression sur les membres de Pink Floyd. De plus, l'album comprenait "Welcome to the Machine" et "Have a Cigar?", dédiés à la morale sans âme des marchands de show business. L'album est devenu le premier au Royaume-Uni et en Amérique. En 1995, Gilmour et Wright ont nommé cet album leur album préféré. Pink Floyd.

Animaux

Au moment où Animals est sorti en janvier 1977, la musique du groupe avait été de plus en plus critiquée par le mouvement punk rock émergent pour être trop « faible » et arrogante, ce qui s'écartait de la simplicité des premiers rock'n'roll. Il s’agit en grande partie d’une œuvre conceptuelle et textuelle et l’influence de Roger Waters en tant que parolier est évidente. De plus, cet album montrait les tendances de l’acoustique de « Water » et l’utilisation des sons du quotidien comme éléments musicaux, si caractéristiques des œuvres solo ultérieures de Waters.

L'album contenait trois longues chansons principales et deux courtes qui complétaient leur contenu. Le concept de l'album était proche du sens du livre "Animal Farm" de George Orwell. L'album utilise les chiens, les cochons et les moutons comme métaphores pour décrire ou dénoncer les membres de la société moderne. La musique d'Animals est nettement plus basée sur la guitare que celle des albums précédents, peut-être en raison de la tension croissante entre Waters et Wright, qui n'ont pas beaucoup contribué à l'album.

Le mur

L'opéra rock "The Wall" a été créé sous la domination de Waters, mais avec une influence significative en matière de composition et d'arrangement de Gilmour, ainsi que du célèbre producteur canadien Bob Ezrin. Ce travail a de nouveau reçu un accueil enthousiaste de la part des fans, bien qu'il y ait eu un écart évident par rapport au style habituel du groupe (environ la moitié du matériel est devenu une condition préalable au style solo de Waters). Le single de cet album - "Another Brick in the Wall, Part II" ("Another Brick in the Wall, Part 2"), abordant les problèmes de pédagogie et d'éducation, a atteint la première place du classement des singles de Noël au Royaume-Uni et est ensuite devenu le matériau de remixes dans le style disco et techno. En plus d'atteindre la troisième place au Royaume-Uni, "The Wall" a passé 15 semaines dans les charts américains en 1980. L'album est devenu très cher pendant le processus d'écriture et a entraîné de nombreuses dépenses en raison de concerts à grande échelle, mais les ventes de disques ont sorti le groupe de la crise financière. Au cours du travail sur l'album, Waters a élargi son influence et renforcé son rôle de leader dans les activités du groupe, donnant lieu à des conflits constants en son sein. Par exemple, il a tenté de persuader les membres du groupe de licencier Richard Wright, qui n'a pratiquement pas participé au travail sur l'album. Wright a finalement participé aux concerts, moyennant un cachet fixe. Ironiquement, Richard était le seul à réussir à gagner de l'argent grâce à ces concerts, puisque le reste du groupe était obligé de couvrir les coûts exorbitants du spectacle "The Wall". Waters a expulsé Bob Ezrin du camp Pink Floyd après qu'Ezrin ait parlé par inadvertance à un ami journaliste des surprises de la série. Cependant, ce même album difficile contient déjà des signes stylistiques du regretté Gilmour. Ces nouveautés se révéleront pleinement tant dans les œuvres solo du guitariste que dans les albums du groupe, enregistrés sans Roger, mais avec l’aide du même Bob Ezrin. "The Wall" est resté sur la liste des albums les plus vendus pendant 14 ans.

En 1982, un long métrage basé sur l’album « Pink Floyd The Wall » est sorti. Le rôle principal de la rock star "Pink" mettait en vedette le fondateur du groupe "Boomtown Rats" et le futur organisateur des festivals "Live Aid" et "Live 8" - Bob Geldof. Le scénario du film a été écrit par Waters, réalisé par Alan Parker et animé par le célèbre animateur Gerald Scarfe. Le film peut être qualifié de provocateur, puisque l'une des idées principales était une protestation contre les idéaux établis et la passion anglaise pour l'ordre. Le film était aussi un manifeste manifeste en faveur des rockers. Le film « Le Mur » ne montre directement aucun des problèmes. Le film entier est tissé d'allégories et de symboles, par exemple des adolescents sans visage qui, les uns après les autres, tombent dans un hachoir à viande et se transforment en une masse homogène. Des extraits de cette cassette ont été censurés lors de leurs diffusions sur la chaîne américaine MTV. La réalisation du film s'est accompagnée d'une nouvelle détérioration des relations entre les deux personnalités les plus fortes du groupe : Waters et Gilmour.

Derniers albums et dissolution du groupe (1983-1994)

Le montage final

En 1983, l'album « The Final Cut » paraît avec le sous-titre « Requiem for Roger Waters' Post-War Dream, Performed by Pink Floyd ». Plus sombre que The Wall, cet album revisite nombre de ses thèmes, tout en abordant des problématiques qui étaient et sont toujours d'actualité. Cela incluait le mécontentement et la colère de Waters face à l'implication de la Grande-Bretagne dans le conflit des Malouines - la composition "The Fletcher Memorial Home", où Fletcher est le père de Waters - Eric Fletcher Waters. Le thème du morceau "Two Suns in the Sunset" est la peur de la guerre nucléaire. L'absence de Wright lors de l'enregistrement de l'album a entraîné un certain manque d'effets de clavier typiques des œuvres précédentes. Pink Floyd, bien que les musiciens invités Michael Kamen (piano et harmonium) et Andy Bown aient apporté quelques contributions en tant que claviéristes. Parmi les musiciens qui ont participé à l'enregistrement de "The Final Cut", il y avait le saxophoniste ténor Raphael Ravenscroft. Malgré les critiques mitigées de l'album, The Final Cut fut un succès (n°1 au Royaume-Uni et n°6 aux États-Unis) et fut certifié platine peu de temps après sa sortie. Les chansons les plus populaires selon les stations de radio étaient « Gunner's Dream » et « Not Now John ». La tension entre Waters et Gilmour était si intense lors de l'enregistrement de l'album qu'ils n'étaient jamais en studio d'enregistrement en même temps. Le groupe n'a pas tourné avec cet album. Bientôt, Waters a officiellement annoncé son départ du groupe.

Après The Final Cut, les membres du groupe se sont séparés, sortant des albums solo jusqu'en 1987, lorsque Gilmour et Mason ont commencé à se reformer. Pink Floyd. Cela a donné lieu à de vives disputes juridiques avec Roger Waters, qui, après avoir quitté le groupe en 1985, a décidé que le groupe ne pourrait de toute façon pas exister sans lui. Cependant, Gilmour et Mason ont pu prouver qu'ils avaient le droit de poursuivre leurs activités musicales en tant que groupe Pink Floyd. Waters, cependant, a conservé certaines des images traditionnelles du groupe, y compris la plupart des accessoires et des personnages de The Wall et tous les droits de The Final Cut.

Un oubli momentané, The Division Bell

Par conséquent Pink Floyd sous la direction de David Gilmour, elle retourne en studio avec le producteur Bob Ezrin. Alors qu'il travaillait sur le nouvel album du groupe, A Momentary Lapse of Reason, n°3 au Royaume-Uni et aux États-Unis, Richard Wright a rejoint le groupe, d'abord en tant que musicien de session rémunéré à la semaine, puis en tant que membre à part entière jusqu'en 1994.

En 1994, la dernière œuvre de Floyd, "The Division Bell" ("Parliament Bell", n°1 au Royaume-Uni et aux États-Unis) est sortie et la tournée qui a suivi, qui est devenue l'une des plus rentables de l'histoire de la musique rock.

Tous les membres de Pink Floyd ont sorti leurs propres albums solo, atteignant différents niveaux de popularité et de succès commercial. "Amused to Death" de Roger Waters a été très chaleureusement accueilli par le public, mais a tout de même rencontré des critiques mitigées de la part des critiques.

Activités ultérieures du groupe

Depuis 1994 et l'album "The Division Bell" Pink Floyd n'a publié aucun matériel de studio. Les seuls résultats du travail du groupe furent l'album live de 1995 "P*U*L*S*E" ("Pulse"); un enregistrement live de « The Wall », compilé à partir de concerts de 1980 et 1981, « Is There Anybody out There ? The Wall Live 1980-81 » en 2000 ; un coffret de deux disques contenant les succès les plus marquants du groupe « Echoes » (« Echoes », « Echo ») en 2001 ; la réédition 2003 du 30e anniversaire de "Dark Side of the Moon" (remixé sur SACD par James Guthrie) ; une réédition de « The Final Cut » de 2004 avec le single ajouté « When the Tigers Broke Free » ; réédition du premier album du groupe en versions mono et stéréo, avec des chansons ajoutées, dont certaines n'ont jamais été publiées auparavant ; coffret anniversaire "Oh, By the Way" ("By the Way"), qui comprend des reproductions de tous les albums studio du groupe sous forme de mini-vinyles.

Echoes a fait l'objet de nombreuses controverses en raison du fait que les chansons s'enchaînent dans un ordre différent de celui des albums originaux, des parties importantes de certaines ont été arrachées et la séquence des chansons elle-même est considérée comme incohérente par la logique des fans. .

David Gilmour a sorti un DVD de son concert solo "David Gilmour in Concert" en novembre 2002. Il a été compilé à partir d'enregistrements de spectacles du 22 juin 2001 au 17 janvier 2002 au Royal Festival Hall de Londres. Richard Wright et Bob Geldof ont été invités sur scène en tant qu'invités.

En raison du fait que les membres du groupe sont principalement engagés dans leurs propres projets - par exemple, Mason a écrit le livre "Inside Out: A Personal History of Pink Floyd" (Inside Out: A Personal History of Pink Floyd), en raison du décès de Steve O'Rourke le 30 octobre 2003 - manager du groupe pendant de nombreuses années, en raison du projet solo de David Gilmour (l'album On an Island et la tournée de concerts du même nom) et du décès de Richard Wright le 15 septembre 2008, l'avenir du groupe n'est pas clair.

Performance au Live 8 (2005)

Le 2 juillet 2005, mettant de côté les différends du passé le temps d'une soirée, Pink Floyd se sont produits pour la dernière fois avec leur line-up classique (Waters, Gilmour, Mason, Wright) au show mondial Live 8, dédié à la lutte contre la pauvreté.

Cette performance a temporairement multiplié par plus de 13 les ventes de l'album Echoes: The Best of Pink Floyd. Gilmour a fait don de tous les bénéfices fondations caritatives, qui reflétait les objectifs du concert Live 8, en disant :

"Même si le but principal du concert était de sensibiliser et de faire pression sur les dirigeants du G8, je ne profiterai pas de ce concert. Cet argent devrait être dépensé pour sauver des vies."

Groupe Pink Floyd n'a joué que quatre chansons : « Breathe » (Breathe), « Money » (Money), « Wish You Were Here » (C'est dommage que vous ne soyez pas là) et « Comfortably Numb » (Cozy-sans émotion), alors que le morceau était joué comme morceau d'accompagnement "Speak to Me", qui ouvre l'album "The Dark Side of the Moon", qui a été suivi de "Breathe" sur l'album, ainsi que le tintement des pièces et les sons de la caisse enregistreuse de " Money" et des fragments d'émissions de radio de "Wish You Were Here" .

Après le concert Live 8, Pink Floyd s'est vu offrir 150 millions de livres sterling pour une tournée aux États-Unis, mais le groupe a rejeté l'offre. David Gilmour a admis plus tard qu'en acceptant de se produire au Live 8, il n'avait pas permis que l'histoire du groupe se termine sur une « fausse note ».

" Il y avait une autre raison. Tout d’abord, soutenez la cause. Deuxièmement, la relation complexe et aspirante de pouvoir entre Roger et moi qui pèse lourdement sur mon cœur. C'est pourquoi nous voulions performer et laisser tous les problèmes derrière nous. Troisièmement, je le regretterais si je refusais."