Histoire de la production pétrolière et gazière. Quelques indicateurs et informations. Histoire du développement, dynamique et perspectives de la production pétrolière et gazière en Russie et à l'étranger

29.09.2019

Les méthodes modernes d'extraction du pétrole ont été précédées par des méthodes primitives :

collecte de pétrole à la surface des réservoirs;

traitement du grès ou du calcaire imprégné d'huile;

extraction du pétrole des fosses et des puits.

La collecte du pétrole à la surface des plans d’eau libres est apparemment l’une des méthodes d’extraction les plus anciennes. Il était utilisé en Médie, en Assyro-Babylonie et en Syrie avant J.-C., en Sicile au 1er siècle après J.-C., etc. En Russie, le pétrole était extrait en le collectant à la surface de la rivière Oukhta en 1745. organisé par F.S. Priadounov. En 1868, dans le Kokand Khanate, le pétrole était collecté dans des fossés en créant un barrage à partir de planches. Les Indiens d'Amérique, lorsqu'ils découvraient du pétrole à la surface des lacs et des ruisseaux, plaçaient une couverture sur l'eau pour absorber le pétrole, puis le pressaient dans un récipient.

Traitement du grès ou du calcaire imprégné d'huile, en vue de son extraction, ont été décrits pour la première fois par le scientifique italien F. Ariosto au XVe siècle : près de Modène en Italie, des sols contenant du pétrole étaient broyés et chauffés dans des chaudières ; ils étaient ensuite placés dans des sacs et pressés à l'aide d'une presse. En 1819, en France, des couches pétrolifères de calcaire et de grès ont été développées par l'exploitation minière. La roche extraite était placée dans une cuve remplie d'eau chaude. Une fois agitée, l’huile flottait à la surface de l’eau et était récupérée à l’aide d’une écope. En 1833-1845. Sur les rives de la mer d'Azov, du sable imbibé de pétrole a été extrait. Ensuite, il a été placé dans des fosses à fond incliné et arrosé. L'huile lavée du sable était récupérée à la surface de l'eau avec des touffes d'herbe.

Extraction de pétrole à partir de fosses et de puitségalement connu depuis l'Antiquité. A Kissia - l'ancienne région entre l'Assyrie et la Médie - au 5ème siècle. AVANT JC. L'huile était extraite à l'aide de seaux en cuir appelés outres.

En Ukraine, les premières mentions de production pétrolière remontent au début du XVe siècle. Pour ce faire, ils ont creusé des fosses de 1,5 à 2 m de profondeur, dans lesquelles du pétrole et de l'eau se sont infiltrés. Ensuite, le mélange était collecté dans des fûts, fermés au fond par des bouchons. Lorsque l'huile plus légère flottait, les bouchons étaient retirés et l'eau décantée était évacuée. En 1840, la profondeur des trous creusés atteignait 6 m, et plus tard, le pétrole commença à être extrait de puits d'environ 30 m de profondeur.

Dans les péninsules de Kertch et de Taman, la production de pétrole s'effectuait depuis l'Antiquité à l'aide d'une perche à laquelle était attaché du feutre ou un chignon en crin de cheval. Ils ont été descendus dans le puits, puis le pétrole a été extrait dans le récipient préparé.

Sur la péninsule d'Absheron, la production de pétrole à partir de puits est connue depuis le XIIIe siècle. ANNONCE Lors de leur construction, un trou a d'abord été arraché comme un cône inversé (inversé) jusqu'au réservoir de pétrole. Ensuite, des rebords ont été réalisés sur les côtés de la fosse : avec une profondeur moyenne d'immersion du cône de 9,5 m, au moins sept. La quantité moyenne de terre enlevée lors du creusement d'un tel puits était d'environ 3 100 m 3 ; ensuite, les parois des puits, du fond jusqu'à la surface, étaient fixées avec un cadre en bois ou des planches étaient pratiquées dans les couronnes inférieures pour l'afflux de terre. huile. Il était puisé dans des puits à l'aide d'outres à vin, qui étaient soulevées à la main ou à l'aide d'un cheval.

Dans son rapport sur un voyage dans la péninsule d'Absheron en 1735, le Dr I. Lerche a écrit : « … À Balakhany, il y avait 52 gisements de pétrole avec une profondeur de 20 brasses (1 brasse - 2,1 m), dont certains ont durement touché , et sont livrés annuellement 500 batmans d'huile..." (1 batman 8,5 kg). Selon l'académicien S.G. Amelina (1771), la profondeur des puits de pétrole de Balakhany atteignait 40 à 50 m et le diamètre ou côté de la section carrée du puits était de 0,7 à 1 m.

En 1803, le marchand de Bakou Kasymbek a construit deux puits de pétrole dans la mer à une distance de 18 et 30 m du rivage de Bibi-Heybat. Les puits étaient protégés de l'eau par une boîte faite de planches étroitement tricotées. Le pétrole en est extrait depuis de nombreuses années. En 1825, lors d'une tempête, les puits furent brisés et inondés par les eaux de la mer Caspienne.

Avec la méthode du puits, la technologie d’extraction du pétrole n’a pas changé depuis des siècles. Mais déjà en 1835, un fonctionnaire du département des mines de Fallendorf à Taman utilisait pour la première fois une pompe pour pomper du pétrole à travers un tuyau en bois abaissé. Un certain nombre d'améliorations techniques sont associées au nom de l'ingénieur des mines N.I. Voskoboynikova. Pour réduire le volume des travaux d'excavation, il propose de construire des puits de pétrole sous la forme d'un puits de mine, et ce en 1836-1837. a réalisé la reconstruction de l'ensemble du système de stockage et d'approvisionnement en pétrole à Bakou et à Balakhani. Mais l'une des principales affaires de sa vie a été le forage du premier puits de pétrole au monde. 1848.

Pendant longtemps, l’extraction de pétrole par forage de puits dans notre pays a été traitée avec préjugé. On pensait que puisque la section transversale du puits était plus petite que celle d'un puits de pétrole, le flux de pétrole vers les puits était nettement moindre. Dans le même temps, il n'a pas été pris en compte que la profondeur des puits est beaucoup plus grande et que l'intensité de la main-d'œuvre pour leur construction est moindre.

Lors de l'exploitation des puits, les producteurs de pétrole cherchaient à les transférer en mode écoulement, car c'était le moyen le plus simple de l'obtenir. Le premier puits de pétrole puissant à Balakhany s'est produit en 1873 sur le site de Khalafi. En 1887, 42 % du pétrole de Bakou était produit par la méthode de l'écoulement.

L'extraction forcée du pétrole des puits a conduit à l'épuisement rapide des couches pétrolifères adjacentes à leur tronc, et le reste (la plupart) est resté dans les profondeurs. De plus, en raison du manque d'un nombre suffisant d'installations de stockage, d'importantes pertes de pétrole se sont déjà produites à la surface de la terre. Ainsi, en 1887, 1 088 000 tonnes de pétrole ont été rejetées par les fontaines, et seulement 608 000 tonnes ont été collectées dans les zones autour des fontaines, où les fractions les plus précieuses ont été perdues par évaporation. Le pétrole altéré lui-même est devenu impropre au traitement et a été brûlé. Les lacs de pétrole stagnants ont brûlé pendant plusieurs jours d'affilée.

Le pétrole était extrait des puits dans lesquels la pression était insuffisante pour s'écouler, à l'aide de seaux cylindriques atteignant 6 m de long, dans leur fond était installée une vanne qui s'ouvrait lorsque le seau descendait et se fermait sous le poids du liquide extrait lorsque le seau descendait. pressé vers le haut. La méthode d'extraction du pétrole à l'aide d'écopes s'appelait tartan,V En 1913, 95 % de tout le pétrole était extrait grâce à son aide.

Cependant, la pensée technique ne s’est pas arrêtée. Dans les années 70 du 19ème siècle. V.G. Choukhov a suggéré méthode de compression de production de pétrole en fournissant de l'air comprimé dans le puits (airlift). Cette technologie n'a été testée à Bakou qu'en 1897. Une autre méthode de production de pétrole - le gas lift - a été proposée par M.M. Tikhvinsky en 1914

Les points de vente de gaz naturel provenant de sources naturelles sont utilisés par l’homme depuis des temps immémoriaux. Plus tard, le gaz naturel obtenu à partir de puits et de forages a trouvé une application. En 1902, le premier puits fut foré à Surakhani, près de Bakou, produisant du gaz industriel à une profondeur de 207 m.

Dans le développement de l'industrie pétrolière Cinq grandes étapes peuvent être distinguées :

Étape I (avant 1917) – période pré-révolutionnaire ;

Étape II (de 1917 à 1941) la période précédant la Grande Guerre patriotique ;

Étape III (de 1941 à 1945) – la période de la Grande Guerre Patriotique ;

Étape IV (de 1945 à 1991) – la période précédant l'effondrement de l'URSS ;

Stade V (depuis 1991) – période moderne.

Période pré-révolutionnaire. Le pétrole est connu en Russie depuis longtemps. Retour au 16ème siècle. Les marchands russes faisaient le commerce du pétrole de Bakou. Sous Boris Godounov (XVIe siècle), le premier pétrole produit sur la rivière Oukhta fut livré à Moscou. Puisque le mot « huile » n’est entré dans la langue russe qu’à la fin du XVIIIe siècle, on l’appelait alors « eau épaisse et brûlante ».

En 1813, les khanats de Bakou et de Derbent, dotés des ressources pétrolières les plus riches, furent annexés à la Russie. Cet événement a eu une grande influence sur le développement de l’industrie pétrolière russe au cours des 150 années suivantes.

Une autre zone de production pétrolière majeure en Russie pré-révolutionnaireétait le Turkménistan. Il a été établi que l'or noir était extrait dans la région du Nebit-Dag il y a environ 800 ans. En 1765 sur l'île. Cheleken possédait 20 puits de pétrole avec une production annuelle totale d'environ 64 tonnes par an. Selon l'explorateur russe de la mer Caspienne N. Muravyov, en 1821, les Turkmènes ont envoyé environ 640 tonnes de pétrole en Perse par bateau. En 1835, elle fut retirée de l'île. Cheleken plus que Bakou, même si c'est la péninsule d'Absheron qui a fait l'objet d'une attention accrue de la part des industriels pétroliers.

Le développement de l’industrie pétrolière en Russie a commencé en 1848.

En 1957, la part Fédération Russe représentait plus de 70 % du pétrole produit, et Tataria est arrivée en tête du pays en matière de production pétrolière.

L'événement principal de cette période fut la découverte et le début de l'exploitation des gisements pétroliers les plus riches de la Sibérie occidentale. En 1932, l'académicien I.M. Gubkin a exprimé l'idée de la nécessité de lancer des recherches systématiques de pétrole sur le versant oriental de l'Oural. Premièrement, des informations ont été collectées sur les observations de suintements naturels de pétrole (rivières Bolchoï Yugan, Belaya, etc.). En 1935 Des équipes d'exploration géologique ont commencé à travailler ici, ce qui a confirmé la présence de substances semblables au pétrole. Cependant, il n’y avait pas de Big Oil. Les travaux d'exploration se sont poursuivis jusqu'en 1943, puis ont repris en 1948. Ce n'est qu'en 1960 que le champ pétrolifère de Shaimskoye a été découvert, suivi par ceux de Megionskoye, Ust-Balykskoye, Surgutskoye, Samotlorskoye, Varieganskoye, Lyantorskoye, Kholmogorskoye et d'autres. la production en Sibérie occidentale est estimée à 1965, date à laquelle environ 1 million de tonnes ont été produites. Déjà en 1970, la production pétrolière s'élevait ici à 28 millions de tonnes et en 1981 à 329,2 millions de tonnes. La Sibérie occidentale est devenue la principale région productrice de pétrole du pays et l'URSS est devenue la première région mondiale en matière de production pétrolière.

En 1961, les premières fontaines à pétrole ont été produites dans les champs d'Uzen et de Zhetybai, dans l'ouest du Kazakhstan (péninsule de Mangyshlak). Leur développement industriel a commencé en 1965. Rien que dans ces deux gisements, les réserves de pétrole récupérables s'élevaient à plusieurs centaines de millions de tonnes. Le problème était que les huiles Mangyshlak étaient hautement paraffiniques et avaient un point d'écoulement de +30...33 °C. Néanmoins, en 1970, la production pétrolière de la péninsule a été portée à plusieurs millions de tonnes.

La croissance systématique de la production pétrolière dans le pays s'est poursuivie jusqu'en 1984. En 1984-85. Il y a eu une baisse de la production pétrolière. En 1986-87 il grandit de nouveau, atteignant son maximum. Cependant, à partir de 1989, la production pétrolière a commencé à décliner.

Période moderne. Après l’effondrement de l’URSS, le déclin de la production pétrolière en Russie s’est poursuivi. En 1992, il s'élevait à 399 millions de tonnes, en 1993 à 354 millions de tonnes, en 1994 à 317 millions de tonnes et en 1995 à 307 millions de tonnes.

Le déclin continu de la production pétrolière est dû au fait que l'influence d'un certain nombre de facteurs négatifs objectifs et subjectifs n'a pas été éliminée.

Premièrement, la base de matières premières de l’industrie s’est détériorée. Le degré d'implication dans le développement et l'épuisement des gisements par région est très élevé. Dans le Caucase du Nord, 91,0 % des réserves prouvées de pétrole sont en cours de développement et l'épuisement des gisements est de 81,5 %. Dans la région Oural-Volga, ces chiffres sont respectivement de 88,0 % et 69,1 %, dans la République de Komi - 69,0 % et 48,6 %, en Sibérie occidentale - 76,8 % et 33,6 %.

Deuxièmement, l'augmentation des réserves de pétrole due aux gisements nouvellement découverts a diminué. En raison d'une forte diminution des financements, les organismes d'exploration géologique ont réduit le volume des travaux géophysiques et des forages de prospection. Cela a entraîné une diminution du nombre de gisements nouvellement découverts. Donc, si en 1986-90. les réserves de pétrole dans les champs nouvellement découverts s'élevaient à 10,8 millions de tonnes, alors en 1991-95. - seulement 3,8 millions de tonnes.

Troisièmement, la teneur en eau du pétrole produit est élevée. Cela signifie qu'avec les mêmes coûts et volumes de production de fluide de réservoir, de moins en moins de pétrole lui-même est produit.

Quatrièmement, les coûts de restructuration affectent. À la suite de l’effondrement de l’ancien mécanisme économique, la gestion centralisée et rigide de l’industrie a été éliminée et une nouvelle vient tout juste d’être créée. Le déséquilibre qui en a résulté entre les prix du pétrole, d’une part, et des équipements et matériaux, d’autre part, a compliqué l’équipement technique des gisements. Mais cela est nécessaire à l’heure actuelle, alors que la plupart des équipements sont périmés et que de nombreux domaines nécessitent une transition de la méthode de production en flux vers la méthode de pompage.

Enfin, de nombreuses erreurs de calcul commises au cours des dernières années ont des conséquences néfastes. Ainsi, dans les années 70, on croyait que les réserves de pétrole de notre pays étaient inépuisables. Conformément à cela, l'accent n'a pas été mis sur le développement de leurs propres types de production industrielle, mais sur l'achat de produits industriels finis à l'étranger en utilisant la monnaie provenant de la vente du pétrole. D’énormes sommes d’argent ont été dépensées pour maintenir l’apparence de prospérité dans la société soviétique. L'industrie pétrolière a reçu un financement minimal.

Sur le plateau de Sakhaline dans les années 70-80. D'importants gisements ont été découverts, qui n'ont pas encore été mis en exploitation. En attendant, ils ont la garantie d'un énorme marché dans les pays de la région Asie-Pacifique.

Quelles sont les perspectives de développement de l’industrie pétrolière nationale ?

Il n’existe pas d’évaluation sans ambiguïté des réserves pétrolières de la Russie. Divers experts chiffrent le volume des réserves récupérables de 7 à 27 milliards de tonnes, soit de 5 à 20 % du monde. La répartition des réserves de pétrole en Russie est la suivante : Sibérie occidentale – 72,2 % ; Région Oural-Volga - 15,2 % ; province de Timan-Pechora - 7,2% ; République de Sakha (Iakoutie), territoire de Krasnoïarsk, région d'Irkoutsk, plateau de la mer d'Okhotsk - environ 3,5 %.

En 1992, la restructuration structurelle de l'industrie pétrolière russe a commencé : à l'instar de pays de l'Ouest a commencé à créer des sociétés pétrolières verticalement intégrées qui contrôlent la production et le raffinage du pétrole, ainsi que la distribution des produits pétroliers qui en sont issus.

Les méthodes modernes d'extraction du pétrole ont été précédées par des méthodes primitives :

Collecte de pétrole à la surface des réservoirs ;

Traitement des grès ou calcaires imprégnés d'huile ;

Extraction du pétrole des fosses et des puits.

Collecte de pétrole à la surface des plans d'eau libres - c'est apparemment l'une des méthodes les plus anciennes pour l'extraire. Il était utilisé en Médie, en Assyro-Babylonie et en Syrie avant JC, en Sicile au 1er siècle après JC, etc. En Russie, la production de pétrole en le collectant à la surface de la rivière Oukhta fut organisée en 1745 par F.S. Priadounov. En 1858 sur l'île. Cheleken et en 1868 dans le Kokand Khanate, le pétrole a été collecté dans des fossés en construisant un barrage en planches. Les Indiens d'Amérique, lorsqu'ils découvraient du pétrole à la surface des lacs et des ruisseaux, plaçaient une couverture sur l'eau pour absorber le pétrole, puis le pressaient dans un récipient.

Transformation de grès ou de calcaires imprégnés d'huile, en vue de leur extraction, ils ont été décrits pour la première fois par le scientifique italien F. Ariosto au XVe siècle : près de Modène en Italie, les sols contenant du pétrole étaient broyés et chauffés dans des chaudières ; ils étaient ensuite placés dans des sacs et pressés à l'aide d'une presse. En 1819, en France, des couches pétrolifères de calcaire et de grès ont été développées par l'exploitation minière. La roche extraite était placée dans une cuve remplie d'eau chaude. Une fois agitée, l’huile flottait à la surface de l’eau et était récupérée à l’aide d’une écope. En 1833...1845 Sur les rives de la mer d'Azov, du sable imbibé de pétrole a été extrait. Ensuite, il a été placé dans des fosses à fond incliné et arrosé. L'huile lavée du sable était récupérée à la surface de l'eau avec des touffes d'herbe.

En Ukraine, les premières mentions de production pétrolière remontent au début du XVIIe siècle. Pour ce faire, ils ont creusé des fosses de 1,5 à 2 m de profondeur, dans lesquelles du pétrole et de l'eau se sont infiltrés. Ensuite, le mélange était collecté dans des fûts, fermés au fond par des bouchons. Lorsque l'huile plus légère flottait, les bouchons étaient retirés et l'eau décantée était évacuée. En 1840, la profondeur des trous creusés atteignait 6 m, et plus tard, le pétrole commença à être extrait de puits d'environ 30 m de profondeur.

Sur la péninsule d'Absheron, la production de pétrole à partir de puits est connue depuis le VIIIe siècle. ANNONCE Lors de leur construction, un trou a d'abord été arraché comme un cône inversé (inversé) jusqu'au réservoir de pétrole. Ensuite, des rebords ont été réalisés sur les côtés de la fosse : avec une profondeur moyenne d'immersion du cône de 9,5 m - au moins sept. La quantité moyenne de terre enlevée lors du creusement d'un tel puits était d'environ 3 100 m3. Ensuite, les parois des puits, du fond jusqu'à la surface, ont été sécurisées avec un cadre ou des planches en bois. Des trous ont été pratiqués dans les couronnes inférieures pour l'écoulement de l'huile. Il était puisé dans des puits à l'aide d'outres à vin, qui étaient soulevées à la main ou à l'aide d'un cheval.

Dans son rapport sur un voyage dans la péninsule d'Absheron en 1735, le Dr I. Lerche écrit : « ... à Balakhany, il y avait 52 gisements de pétrole avec une profondeur de 20 brasses (1 brasse = 2,1 m), dont certains ont été bien touchés. , et livrent chaque année 500 batmans d'huile..." (1 batman = 8,5 kg). Selon l'académicien S.G. Amelina (1771) la profondeur des puits de pétrole de Balakhany atteignait 40...50 m, et le diamètre ou côté de la section carrée du puits était de 0,7... ! m.

Au moment de la signature du traité de paix du Gulistan entre la Russie et la Perse (décembre 1813), lorsque les khanats de Bakou et de Derbent ont rejoint notre pays, il y avait 116 puits de pétrole noir et un de pétrole « blanc » dans la péninsule d'Absheron, par an. produisant environ 2 400 tonnes de ce précieux produit. En 1825, 4 126 tonnes de pétrole étaient déjà extraites des puits de la région de Bakou.

Avec la méthode du puits, la technologie d’extraction du pétrole n’a pas changé depuis des siècles. Mais déjà en 1835, un fonctionnaire du département des mines de Fallendorf à Taman utilisait pour la première fois une pompe pour pomper du pétrole à travers un tuyau en bois abaissé. Un certain nombre d'améliorations techniques sont associées au nom de l'ingénieur des mines N.I. Voskoboynikova. Pour réduire le volume des travaux d'excavation, il propose de construire des puits de pétrole sous la forme d'un puits de mine, et ce en 1836...1837. a procédé à la reconstruction de l'ensemble du système de stockage et de distribution du pétrole à Bakou et Balakhani. Mais l’une des principales affaires de sa vie fut le forage du premier puits de pétrole au monde en 1848.

Mon rôle négatif joué par la déclaration de l'académicien G.V., qui s'est rendu à Bakou en 1864. Abiha que les forages pétroliers ici ne répondent pas aux attentes et que "... la théorie et l'expérience soutiennent également l'opinion selon laquelle il est nécessaire d'augmenter le nombre de puits..."

Une opinion similaire existait depuis un certain temps concernant le forage aux États-Unis. Ainsi, dans la zone où E. Drake a foré son premier puits de pétrole, on croyait que « le pétrole est un liquide coulant goutte à goutte du charbon se trouvant dans les collines voisines, qu'il est inutile de forer la terre pour l'extraire, et que la seule façon de le collecter est de creuser des tranchées, où il s’accumulerait.

Néanmoins résultats pratiques le forage de puits a progressivement modifié cette opinion. De plus, les données statistiques sur l'influence de la profondeur des puits sur la production pétrolière indiquaient la nécessité de développer le forage : en 1872, la production quotidienne moyenne de pétrole d'un puits d'une profondeur de 10...11 m était de 816 kg, en 14.. 0,16 m - 3081 kg, et avec une profondeur de plus de 20 m - déjà 11 200 kg.

Lors de l'exploitation des puits, les producteurs de pétrole cherchaient à les transférer en mode écoulement, car c'était le moyen le plus simple de l'obtenir. Le premier puits de pétrole puissant à Balakhany s'est produit en 1873 sur le site de Khalafi. En 1878, un grand puits de pétrole fut produit par un puits foré dans la Z.A. Tagiyev à Bibi-Heybat. En 1887, 42 % du pétrole de Bakou était produit par la méthode de l'écoulement.

Le pétrole était extrait des puits dans lesquels la pression était insuffisante pour s'écouler, à l'aide de seaux cylindriques mesurant jusqu'à 6 m de long, dans leur fond était installée une vanne qui s'ouvrait lorsque le seau descendait et se fermait sous le poids du liquide extrait lorsque le seau descendait. pressé vers le haut. La méthode d'extraction du pétrole à l'aide d'écopes s'appelait Tartan

Premières expériences sur application de pompes pour puits profonds pour la production de pétrole ont été réalisées aux États-Unis en 1865. En Russie, cette méthode a commencé à être utilisée en 1876. Cependant, les pompes se sont rapidement obstruées par du sable et les industriels du pétrole ont continué à privilégier l'écope. De toutes les méthodes connues d'extraction du pétrole, le tartre reste la principale : en 1913, 95 % de toute l'huile était extraite avec son aide.

Néanmoins, la pensée technique ne s’est pas arrêtée. Dans les années 70 du XIXème siècle. V.G. Choukhov a suggéré méthode de compression de production de pétrole en fournissant de l'air comprimé dans le puits (airlift). Cette technologie n'a été testée à Bakou qu'en 1897. Une autre méthode de production de pétrole - le gas lift - a été proposée par M.M. Tikhvinsky en 1914

Les points de vente de gaz naturel provenant de sources naturelles sont utilisés par l’homme depuis des temps immémoriaux. Plus tard, le gaz naturel obtenu à partir de puits et de forages a trouvé une application. En 1902, le premier puits fut foré à Sura-Khany, près de Bakou, produisant du gaz industriel à une profondeur de 207 m.

Introduction

Le pétrole et le gaz sont connus de l’humanité depuis la préhistoire. Fouilles archéologiques Il a été établi que le pétrole était extrait sur les rives de l'Euphrate entre 6 000 et 4 000 ans avant JC. e.

Jusqu'au milieu du XIXe siècle. le pétrole était extrait en petites quantités, principalement à partir de puits peu profonds situés à proximité de ses débouchés naturels vers la surface. Les origines de l’industrie pétrolière et gazière ont commencé à la fin des années 60 du siècle dernier, avec le début du forage pétrolier. Le pétrole et le gaz naturel constituent désormais la base de l’équilibre énergétique et énergétique mondial. Les produits pétroliers sont largement utilisés dans tous les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, des transports et de la vie quotidienne.

La part du pétrole dans la consommation totale d'énergie est en constante augmentation : si en 1900 le pétrole représentait 3 % de la consommation mondiale d'énergie, alors en 1914 sa part est passée à 5 %, en 1939 - à 17,5 %, et a atteint 24 % en 1950, 41,5 % en 1972 et environ 65% en 2000.

L'industrie pétrolière en différents pays Le monde n'existe que depuis 110 à 140 ans, mais au cours de cette période, la production de pétrole et de gaz a été multipliée par plus de 40 000. La croissance rapide de la production est associée aux conditions d'occurrence et d'extraction de ce minéral. Le pétrole et le gaz sont confinés aux roches sédimentaires et sont répartis au niveau régional. De plus, dans chaque bassin de sédimentation, leurs principales réserves sont concentrées dans un nombre relativement limité de gisements. Tout cela, compte tenu de la consommation croissante de pétrole et de gaz dans l'industrie et de la possibilité de leur extraction rapide et économique du sous-sol, fait de ces minéraux l'objet de recherches prioritaires.

Bref historique du développement des activités pétrolières et gazières

Environ 3 mille ans avant JC. e. Les habitants du Moyen-Orient commencent à utiliser le pétrole comme combustible, pour fabriquer des armes, des lampes et des matériaux de construction (bitume, asphalte). Le pétrole était collecté à la surface de réservoirs ouverts.

347 après JC e. En Chine, pour la première fois, des puits ont été forés dans le sol pour produire du pétrole. Des troncs de bambou creux étaient utilisés comme tuyaux.

7ème siècle après JC e. À Byzance ou en Perse, une super arme de l'époque a été inventée: le «feu grec», fabriqué à partir de pétrole.

1264 Le voyageur italien Marco Polo, qui a traversé le territoire de l'Azerbaïdjan moderne, a rapporté que les résidents locaux récupéraient le pétrole qui s'infiltrait dans le sol. À peu près à la même époque, on note le début du commerce du pétrole.

Vers 1500. En Pologne, le pétrole a d’abord été utilisé pour éclairer les rues. Le pétrole provenait de la région des Carpates.

1848 Le premier puits de pétrole moderne au monde a été foré sur la péninsule d'Absheron, près de Bakou.

1849 Le géologue canadien Abraham Gesner fut le premier à obtenir du kérosène.

1858 Le pétrole a commencé à être produit en Amérique du Nord (Canada, Ontario).

1859 Début de la production pétrolière aux USA. Le premier puits (21 mètres de profondeur) a été foré en Pennsylvanie. Il permettait de produire 15 barils de pétrole par jour.

1962 L'émergence d'une nouvelle unité de volume, qui mesurait la quantité de pétrole - « baril », « baril ». Le pétrole était alors transporté dans des barils – les citernes ferroviaires et les pétroliers n’avaient pas encore été inventés. Un baril de pétrole équivaut à 42 gallons (un gallon contient environ 4 litres). Ce volume d'un baril de pétrole est égal au volume officiellement reconnu d'un baril pour le transport du hareng en Grande-Bretagne (le décret correspondant a été signé par le roi Édouard IV en 1492). À titre de comparaison, un « baril de vin » fait 31,5 gallons et un « baril de bière » fait 36 gallons.

1877 Pour la première fois au monde, la Russie commence à utiliser des pétroliers pour acheminer le pétrole des champs de Bakou vers Astrakhan. Vers la même année (les données provenant de diverses sources diffèrent), le premier réservoir ferroviaire destiné au transport du pétrole a été construit aux États-Unis.

1886 Les ingénieurs allemands Karl Benz et Wilhelm Daimler ont créé une voiture fonctionnant avec un moteur à essence. Auparavant, l’essence n’était qu’un sous-produit formé lors de la production de kérosène.

1890 L'ingénieur allemand Rudolf Diesel a inventé un moteur diesel capable de fonctionner avec des sous-produits pétroliers. Désormais industriel les pays développés partout dans le monde, on limite activement l'utilisation des moteurs diesel, qui causent des dommages importants à l'environnement.

1896 L'inventeur Henry Ford a créé sa première voiture. Quelques années plus tard, pour la première fois au monde, il commence à utiliser la méthode d'assemblage par convoyeur, ce qui réduit considérablement le coût des voitures. Cela marque le début de l’ère de la motorisation de masse. En 1916, il y avait 3,4 millions de voitures aux États-Unis ; trois ans plus tard, leur nombre est passé à 23,1 millions. Dans le même temps, la voiture moyenne a commencé à parcourir deux fois plus de distance par an. Le développement de l’industrie automobile a entraîné une croissance rapide du nombre de stations-service. Si en 1921 il y avait 12 000 stations-service aux États-Unis, en 1929 il y en avait 143 000. Le pétrole a commencé à être considéré principalement comme une matière première pour la production d'essence.

1904 Les plus grands pays producteurs de pétrole étaient les États-Unis, la Russie, l’Indonésie moderne, l’Autriche-Hongrie, la Roumanie et l’Inde.

1905 À Bakou (Azerbaïdjan, puis Empire russe), le premier incendie à grande échelle dans des mines non pétrolières s'est produit dans l'histoire du monde.

1907 La société britannique Shell et la société néerlandaise Royal Dutch ont fusionné pour former Royal Dutch Shell.

1908 Les premiers gisements de pétrole ont été découverts en Iran. Pour leur exploitation, l’Anglo-Persian Oil Company fut créée, qui devint plus tard la British Petroleum Company.

1914-1918. Première Guerre mondiale. Pour la première fois, la guerre a été menée, entre autres, pour prendre le contrôle des gisements de pétrole.

1918 Pour la première fois au monde Russie soviétique compagnies pétrolières nationalisées.

1932 Des gisements de pétrole ont été découverts à Bahreïn.

1938 Des gisements de pétrole ont été découverts au Koweït et en Arabie Saoudite.

1951 Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, le pétrole est devenu la principale source d’énergie, repoussant le charbon au deuxième rang.

1956 Crise de Suez. Après l'invasion des troupes anglo-françaises en Egypte, les prix mondiaux du pétrole un bref délais doublé.

1956 Des gisements de pétrole ont été découverts en Algérie et au Nigeria.

1959 La première tentative de création d'une organisation internationale des fournisseurs de pétrole. Le Congrès arabe du pétrole s'est tenu au Caire (Égypte), dont les participants ont conclu un gentlemen's accord sur une politique pétrolière commune, censée accroître l'influence des États arabes dans le monde.

1960 L'Organisation des États exportateurs de pétrole (OPEP) L'OPEP a été créée à Bagdad (Irak). Ses fondateurs étaient l'Iran, l'Irak, le Koweït, Arabie Saoudite et le Venezuela. L'OPEP comprend actuellement 11 pays.

1967 Guerre des Six Jours entre Israël et une coalition d'États arabes. Les prix mondiaux du pétrole ont augmenté d'environ 20 %.

1968 De grands gisements de pétrole ont été découverts en Alaska.

1969 La première catastrophe environnementale majeure causée par une marée noire. La cause était un accident survenu sur une plate-forme de production pétrolière au large des côtes de Californie.

1973 Premier embargo pétrolier. À la veille de la fête juive de Yom Kippour, des troupes syriennes et égyptiennes, soutenues par l'URSS, ont attaqué Israël. Israël s'est tourné vers les États-Unis pour obtenir de l'aide, qui ont accepté cette demande. En réponse, les pays arabes exportateurs de pétrole ont décidé de réduire leur production pétrolière de 5 % par mois et d’interdire complètement les exportations de pétrole vers les pays qui soutenaient Israël – les États-Unis, les Pays-Bas, le Portugal, l’Afrique du Sud et la Rhodésie (aujourd’hui le Zimbabwe).

En conséquence, les prix mondiaux hors pétrole sont passés de 2,90 dollars à 11,65 dollars. Aux États-Unis, les prix de l’essence ont quadruplé. Les États-Unis ont pris des mesures strictes pour économiser le pétrole. En particulier, toutes les stations-service n'étaient pas ouvertes dimanche ; le ravitaillement d'une voiture était limité à 10 gallons (environ 40 litres). Les États-Unis ont commencé à construire un oléoduc depuis l’Alaska. États européens et les États-Unis ont lancé des recherches scientifiques à grande échelle pour trouver des sources d’énergie alternatives.

1986-1987. "Guerre des pétroliers" entre l'Irak et l'Iran - attaques des forces aériennes et navales des belligérants contre des champs de pétrole et des pétroliers. Les États-Unis ont créé une force internationale pour protéger les communications dans le golfe Persique. Cela a marqué le début de la présence permanente de la marine américaine dans la région du golfe Persique.

1988 Le plus grand accident de plate-forme pétrolière de l'histoire. La plateforme britannique Piper Alpha de la mer du Nord a pris feu. En conséquence, 167 personnes sur 228 à bord sont mortes.

1994 La première voiture utilisant l'hydrogène comme carburant a été créée : la VW Hybrid.

1995 General Motors a présenté sa première voiture électrique, la EV1.

1997 Toyota a créé la première voiture produite en série fonctionnant à l'essence et à l'électricité, la Prius.

1998 Crise économique à grande échelle en Asie. Les prix mondiaux du pétrole ont fortement chuté. Cela s'explique par un hiver inhabituellement doux en Europe et en Amérique du Nord, par une augmentation de la production pétrolière en Irak, par la consommation de pétrole des pays asiatiques et par un certain nombre d'autres facteurs. Si en 1996 le prix moyen du baril de pétrole était de 20,29 dollars, en 1997 il était de 18,68 dollars, puis en 1998 il est tombé à 11 dollars. La chute des prix du pétrole a conduit à la plus grande crise financière en Russie. Pour arrêter la chute des prix, les pays de l'OPEP ont réduit leur production de pétrole.

Un moratoire de 50 ans sur l'exploitation pétrolière dans la région de l'Antarctique a été signé.

Fusions de grandes sociétés pétrolières : British Petroleum a acquis Amoco et Exxon a acquis Mobil.

1999 Fusion des plus grandes compagnies pétrolières françaises : Total Fina et Elf Aquitaine.

2002 À la suite de la grève nationale, le Venezuela a fortement réduit ses exportations de pétrole. Selon l’Energy Information Administration, en 2001, le principal fournisseur de pétrole des États-Unis était l’Arabie Saoudite. En 2002, le Canada est devenu le plus grand fournisseur de pétrole du marché américain (1 926 000 barils par jour). Les dix principaux pays fournisseurs de pétrole des États-Unis ne comprennent désormais que deux pays du golfe Persique : l'Arabie saoudite (1 525 000 barils) et l'Irak (449 000 barils). La majorité du pétrole américain provient du Canada (1 926 000), du Mexique (1 510 000), du Venezuela (1 439 000), du Nigeria (591 000), de Grande-Bretagne (483 000), de Norvège (393 000), d'Angola (327 000) et Algérie (272 mille).

La construction de l'oléoduc Bakou-Ceyhan a commencé.

Les plus grandes compagnies pétrolières Conoco et Phillips ont fusionné.

Le pétrolier Prestige a coulé au large des côtes espagnoles, déversant dans la mer deux fois plus de carburant qu'en 1989 (Exxon Valdez).

Les ventes massives de voitures fonctionnant aux carburants alternatifs ont commencé.

2003 Les États-Unis ont déclenché la guerre en Irak. British Petroleum a acquis 50 % de la grande compagnie pétrolière russe THK. Le Sénat américain a rejeté une proposition visant à lancer l'exploitation pétrolière sur le territoire de la plus grande réserve d'Alaska. Les prix mondiaux du pétrole ont considérablement augmenté (les principales raisons étant la guerre en Irak, une grève au Venezuela, un ouragan dévastateur dans le golfe du Mexique) et ont atteint environ 30 dollars le baril.

2004 Les prix du pétrole ont atteint un record, dépassant les 40 dollars le baril. Les principaux facteurs sont considérés comme les problèmes américains en Irak et l'augmentation de la consommation de produits pétroliers dans les pays asiatiques, en particulier en Chine, qui, pour la première fois dans l'histoire, a commencé à importer du pétrole. Les cinq plus grands importateurs de pétrole au monde sont les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, l'Allemagne et l'Italie.

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Myachina Ksenia Viktorovna. Conséquences géoécologiques de la production pétrolière et gazière dans l'Oural d'Orenbourg : thèse... Candidat en sciences géographiques : 25.00.36 Orenbourg, 2007 168 p. RSL OD, 61:07-11/130

Introduction

Chapitre 1. Conditions paysagères et écologiques de la zone d’étude 10

1.1. Position géographique et zonage naturel 10

1.2. Structure géologique et relief 12

1.2.1. Géologie 12

1.2.2. Tectonique et analyse de la répartition des gisements d'hydrocarbures 15

1.2.3. Géomorphologie et principaux reliefs 18

1.3. Conditions climatiques 19

1.4. Conditions hydrologiques 22

1.5. Couverture des sols et de la végétation 27

1.6. Types de terrain 30

1.7. Durabilité écologique potentielle des paysages de l'Oural d'Orenbourg 32

1.7.1. Approches pour déterminer la durabilité 32

1.7.2. Classement de la zone d'étude selon le degré de durabilité environnementale potentielle 36

Chapitre 2. Matériels et méthodes de recherche 38

Chapitre 3. Caractéristiques du complexe de production pétrolière et gazière 43

3.1. Histoire du développement de la production pétrolière et gazière dans le monde et en Russie 43

3.2. Histoire du développement de la production pétrolière et gazière dans la région d'Orenbourg 47

3.3. Caractéristiques des installations de production et de transport d'hydrocarbures 56

Chapitre 4. Impact des installations de production pétrolière et gazière sur le milieu naturel 70

4.1. Principaux types et sources d'exposition 70

4.2. Impact sur les composantes du milieu naturel 73

4.2.1. Impact sur les eaux souterraines et de surface 73

4.2.2. Impact sur les sols et le couvert végétal 79

4.2.3. Impact sur l'atmosphère 99

Chapitre 5. Évaluation de l'état géoécologique des régions d'Orenbourg et de l'Oural 102

5.1. Classification des zones selon le degré de transformation technogénique 102

5.2. Zonage géoécologique de l'Oural d'Orenbourg en lien avec le développement de la production pétrolière et gazière 116

Chapitre 6. Fortes problématiques de protection et d’optimisation des paysages sous influence

production pétrolière et gazière FORT 122

6.1. Protection des paysages sur les territoires des gisements de pétrole et de gaz en Russie et dans l'Oural d'Orenbourg 122

6.2. Le problème de l'interaction des objets des champs pétrolifères avec des objets naturels uniques (en utilisant l'exemple de la forêt de Buzuluksky) 127

6.3. Principales orientations d'optimisation des paysages de l'Oural d'Orenbourg 130

Conclusion 134

Références 136

Demande de photos 159

Introduction au travail

Pertinence du sujet. La région d'Orenbourg est l'une des principales régions productrices de pétrole et de gaz de la partie européenne de la Russie et se classe parmi les premières en termes de potentiel de ressources pétrolières et gazières. Début 2004, 203 gisements d'hydrocarbures ont été identifiés dans la région, dont 157 en exploration et développement, 41 en réserves de conservation et d'État, 5 gisements ne sont pas enregistrés en raison de petites réserves (voir Figure 1). La plupart des gisements et des perspectives futures de développement de l'industrie pétrolière et gazière dans la région d'Orenbourg sont géographiquement associés à sa partie occidentale, il s'agit du territoire de l'Oural d'Orenbourg ;

L'industrie de production de pétrole et de gaz dans la région d'Orenbourg revêt une importance prédominante dans l'économie régionale. Dans le même temps, les installations de production de pétrole et de gaz ont un impact diversifié et croissant sur les systèmes naturels et constituent l’une des principales causes de perturbation de l’équilibre écologique des régions. Sur les territoires des gisements de pétrole et de gaz, les paysages naturels se sont transformés en complexes technogéniques naturels, où se produisent des changements profonds, souvent irréversibles. Les causes de ces changements sont la pollution du milieu naturel suite aux marées noires et aux eaux interstratiques, les émissions de gaz contenant du sulfure d'hydrogène dans l'atmosphère, l'impact de la production pétrolière et gazière sur l'environnement géologique lors du forage des puits, des excavations associées, les travaux de construction, d'installation, de pose et le déplacement des engins de transport et de construction.

Les nombreux accidents de transport par pipeline de tous rangs sont un facteur constant de détérioration de l'état des complexes naturels dotés d'un réseau de production d'hydrocarbures développé.

Le système de transport de pétrole et de gaz de la région d'Orenbourg a commencé à être créé dans les années 40 du 20e siècle. La majeure partie du système de pipelines, tant principal que de terrain, a besoin d'être reconstruite en raison de

5 un degré élevé d'usure et de non-respect des exigences environnementales et technologiques existantes et, par conséquent, un pourcentage élevé de déclenchements d'urgence.

Une connaissance insuffisante et une compréhension incomplète des changements survenant dans les paysages peuvent provoquer une crise environnementale et, dans certains cas, des catastrophes environnementales. Par conséquent, il est nécessaire de déterminer le schéma et le degré de changement des complexes paysagers afin d'identifier les tendances de leur transformation ultérieure dans le processus de ce type de gestion environnementale. Cela peut contribuer à l'élaboration de recommandations visant à prévenir d'autres conséquences négatives et à garantir la sécurité environnementale de la région.

Buts et objectifs de l'étude. Le but des travaux est une évaluation géoécologique de l'impact des installations de production de pétrole et de gaz sur l'environnement naturel de l'Oural d'Orenbourg.

Pour atteindre cet objectif, il a été décidé les tâches suivantes :

Analyse réalisée état actuel, les structures de placement et
les tendances la poursuite du développement complexe de production pétrolière et gazière
région;

Les principaux facteurs et conséquences géoécologiques ont été identifiés
changements technogènes et perturbations des paysages du territoire
champs de pétrole et de gaz ;

Le territoire de l'Oural d'Orenbourg était différencié selon
niveaux de transformation technogénique des paysages, basés sur le système
identification et généralisation des principaux indicateurs caractérisant le diplôme
charge technogénique;

" - un schéma de zonage géoécologique de la zone d'étude a été élaboré sur la base de la différenciation réalisée, en tenant compte de la stabilité écologique potentielle des complexes naturels aux impacts anthropiques ;

Sur la base des politiques environnementales nationales et régionales modernes et des pratiques des entreprises productrices de pétrole et de gaz, des orientations de base pour optimiser la gestion environnementale et les activités environnementales ont été élaborées.

Objet d'étude sont les complexes naturels de l'Oural d'Orenbourg, qui sont sous l'influence des installations de production de pétrole et de gaz.

Sujet de recherche est la situation géoécologique actuelle dans les zones de production de pétrole et de gaz, le degré de transformation technogénique. les complexes paysagers et leur dynamique en lien avec le développement de cette industrie.

Les principales dispositions suivantes sont soumises à la défense :

le développement à long terme et à grande échelle des gisements de pétrole et de gaz a conduit à diverses perturbations des composantes des paysages de l'Oural d'Orenbourg et a conduit à la formation de complexes technogéniques naturels qui ont modifié la structure paysagère naturelle du territoire ;

la notation des indicateurs de diagnostic de l'impact technogénique sur les zones et l'échelle d'évaluation des niveaux de transformation technogénique des paysages créés sur cette base nous permettent d'identifier 6 groupes de régions de l'Oural d'Orenbourg, différant par les niveaux de transformation technogénique des complexes naturels ;

Les catégories de tension géoécologique sont un indicateur intégral de l'équilibre perturbé des composants formant l'environnement dans les zones de production pétrolière et gazière et dépendent non seulement de l'ampleur et de la profondeur de l'impact des gisements de pétrole et de gaz, mais également de la durabilité environnementale des paysages à le niveau des unités régionales et typologiques. Un schéma a été élaboré pour zoner le territoire de l'Oural d'Orenbourg selon des catégories de tension géoécologique.

7
l'indicateur le plus important de l'ampleur de l'impact de la production pétrolière et gazière
sur les paysages de la région est l'état écologique actuel
zones naturelles clés (sites du patrimoine naturel). Développement
et la préservation du réseau d'aires protégées et la formation de paysages et d'écologie
Le cadre, avec la mise en œuvre obligatoire d’un suivi, est un outil
contrecarrer d’autres impacts négatifs

champs de pétrole et de gaz sur le milieu naturel. Nouveauté scientifique

L'ouvrage fournit pour la première fois une analyse de la situation géoécologique actuelle.
sur le territoire de l'Oural d'Orenbourg en raison d'une exploration intensive et
développement de gisements d'hydrocarbures;

Utilisé pour la première fois pour le territoire de l'Oural d'Orenbourg
approche systémique paysagère-écologique de la recherche
modèles de changements dans les complexes naturels dans les zones
production de pétrole et de gaz;

Il a été établi que les zones de production de pétrole et de gaz sont les principaux foyers de catastrophe environnementale et de zones de productivité réduite des terres agricoles ;

S'appuyant sur les aménagements naturels et agroclimatiques existants
districts, un schéma de durabilité naturelle potentielle a été proposé
paysages de l'Oural d'Orenbourg ;

la différenciation de la zone d'étude a été réalisée en fonction des niveaux de transformation technogénique des paysages et des catégories de tension géoécologique ont été introduites, reflétant l'état géoécologique des zones sélectionnées.

Importance pratique du travail est déterminé en identifiant le rôle négatif important de la production pétrolière et gazière en tant que source d'influence spécifique sur les composantes des paysages de l'Oural d'Orenbourg. À la suite de la recherche, des informations ont été obtenues sur l'état des complexes naturels et leurs schémas de base.

8 changements dans les zones de champs pétrolifères. Des approches prometteuses sont proposées pour déterminer le niveau de transformation technogénique des paysages influencés par la production pétrolière et gazière dans diverses régions. Les caractéristiques identifiées de l'état des complexes naturels fourniront une approche différenciée pour l'élaboration de mesures pour leur optimisation et leur conservation dans le cadre d'une gestion ultérieure de l'environnement.

L'utilisation des résultats de la recherche est confirmée par des actes sur
mise en œuvre par le Comité pour la protection de l’environnement et ressources naturelles
Région d'Orenbourg lors de la planification et de l'organisation d'événements pour
activités environnementales. Base d'informations créée
a également été utilisé pour la recherche scientifique par JSC

"OrenbourgNIPIneft"

Contribution personnelle du demandeur consiste en : la participation directe de l'auteur à des recherches paysagères et géoécologiques sur le terrain ; analyse et systématisation de données littéraires et boursières ; élaboration d'une échelle d'évaluation de la transformation technogénique des complexes naturels ; justification du schéma de stabilité naturelle potentielle des paysages de la zone d'étude.

Approbation des travaux et publication.

Les principales dispositions du travail de thèse ont été présentées par l'auteur lors de conférences scientifiques et pratiques, de colloques et d'écoles de séminaires à différents niveaux : conférences scientifiques et pratiques régionales de jeunes scientifiques et spécialistes (Orenbourg, 2003, 2004, 2005) ; conférence internationale de la jeunesse « Écologie-2003 » (Arkhangelsk, 2003) ; Troisième conférence scolaire républicaine « La jeunesse et la voie du développement durable en Russie » (Krasnoïarsk, 2003) ; La deuxième conférence scientifique internationale « Biotechnologie - protection de l'environnement » et la troisième conférence scolaire des jeunes scientifiques et étudiants « Conservation de la biodiversité et utilisation rationnelle ressources biologiques"

9 (Moscou, 2004) ; Conférence internationale " Héritage naturel Russie : étude, surveillance, protection » (Tolyatti, 2004) ; Conférence scientifique panrusse consacrée au 200e anniversaire de l'Université de Kazan (Kazan, 2004) ; Conférence panrusse des jeunes scientifiques et étudiants « Problèmes actuels de l'écologie et de la protection de l'environnement » (Oufa, 2004) ; Deuxième Conférence internationale sibérienne des jeunes scientifiques en géosciences (Novossibirsk, 2004). Sur la base des résultats de ses travaux, l'auteur a reçu une bourse pour la jeunesse de la branche ouralienne de l'Académie des sciences de Russie. En 2005, l'auteur est devenue lauréate d'un concours d'ouvrages scientifiques de jeunes scientifiques et spécialistes de la région d'Orenbourg pour son ouvrage «Zonage écologique et géographique du territoire pétrolier et gazier de la région d'Orenbourg».

15 ouvrages ont été publiés sur le sujet de la thèse. Portée et structure du travail. La thèse comprend une introduction, 6 chapitres, une conclusion, une liste de références et 1 applications photo. Volume total de la thèse -170 pages, y compris 12 dessins et 12 les tables. La liste des références contient 182 source.

Tectonique et analyse de la répartition des gisements d'hydrocarbures

Structures géologiques favorables à l’accumulation grandes masses le pétrole et le gaz sont des dômes et des anticlinaux.

Les hydrocarbures ont une densité spécifique inférieure à celle de l'eau et des roches, ils sont donc extraits des roches mères dans lesquelles ils se sont formés et remontent à travers les fissures et les couches de roches poreuses, telles que les grès, les conglomérats et les calcaires. En rencontrant sur leur chemin des horizons de roches denses et imperméables, telles que des argiles ou des schistes, ces minéraux s'accumulent en dessous, remplissant tous les pores, fissures et vides.

Les gisements industriels de pétrole et de gaz découverts dans la région sont généralement confinés aux houles et aux zones structurelles isométriques ou linéairement allongées (arc tatare, creux de Mukhanovo-Erokhovsky, soulèvement voûté de Sol-Iletsk, zone côtière de la synéclise caspienne, soulèvement en forme de houle d'Orenbourg oriental, Avant-fond pré-Oural). Les réserves maximales de pétrole sont confinées au creux de Mukhanovo-Erokhovsky et les réserves de gaz au soulèvement voûté de Sol-Iletsk (voir Figure 2).

Selon le zonage pétrogéologique, la partie occidentale de la région d'Orenbourg appartient aux provinces pétrolières et gazières de la Volga-Oural et de la Caspienne. Sur le territoire de la région, la province Volga-Oural comprend les régions pétrolières et gazières du Tatar, de la Moyenne Volga, d'Oufa-Orenbourg et du Sud du Pré-Oural (NTO).

Le Tatar NTO est confiné aux pentes sud de l'arc tatar. La NTO de la Moyenne Volga est subdivisée en zones pétrolières et gazières de Mukhanovo-Erokhovsky et du Sud de Buzuluk ; elles correspondent à la partie nord de la dépression de Buzuluk (la partie centrale du creux de Mukhanovo-Erokhovsky) et à son environnement forestier sud. Le NTO d'Oufa-Orenbourg est subdivisé en régions pétrolières et gazières de l'Est d'Orenbourg et de Sol-Iletsk, la région pétrolière et gazière du sud du Pré-Oural comprend la région pétrolière et gazière de Sakmaro-Iletsk. La province pétrolière et gazière caspienne sur le territoire de la région est représentée tectoniquement par le rebord latéral de la synéclise caspienne et sa zone frontalière intérieure. Les réserves explorées de la partie sud de l'arc tatar sont principalement associées au complexe carbonaté frasnien-tournaisien, le reste est contenu dans des couches productives de dépôts terrigènes du Dévonien. Dans la zone de la limite extérieure nord du creux Mukhanovo-Erokhovsky, les principales réserves de pétrole sont confinées au complexe terrigène du Dévonien. Certaines ressources sont associées à des gisements du Carbonifère inférieur. Les réserves pétrolières prometteuses de la partie nord intérieure du creux de Mukhanovo-Erokhovsky sont associées au complexe terrigène du Dévonien, au sous-complexe terrigène de Vereisky et au complexe terrigène du Viséen. Dans la zone axiale du creux Mukhanovo-Erokhovsky, les principaux gisements pétroliers sont associés aux formations terrigènes du Dévonien. Les champs pétrolifères de Mogutovskoye, Gremyachevskoye, Tverdilovskoye, Vorontsovskoye et Novokazanskoye sont confinés dans cette zone. Les réserves de la zone périphérique sud de la fosse Mukhanovo-Erokhovsky sont concentrées dans les complexes carbonatés du Frasnien-Tournaisien et les complexes terrigènes du Viséen. Dans ses limites, les régions de Bobrovskaya, Dolgovsko-Shulaevskaya, Pokrovsko-Sorochinskaya, Malakhovskaya, Solonovskaya et Tikhonovskaya ont été identifiées. Des travaux d'exploration géologique sont en cours dans les zones prometteuses de la zone côtière de la synéclise caspienne, du soulèvement en forme de houle d'Orenbourg oriental et du creux régional pré-Oural. Dans ces zones, le côté nord de la colline arquée de Sol-Iletsk a été relativement bien étudié. Les réserves de gaz prometteuses du champ d'Orenbourg se trouvent dans les principales strates du Carbonifère supérieur et du Permien inférieur. Dans la zone littorale de la synéclise caspienne, d'importants gisements de pétrole sont associés à des formations productives du Dévonien et du Carbonifère, et des gisements de gaz à des gisements du Permien inférieur et du Carbonifère. Dans le cadre du soulèvement en forme de houle d'Orenbourg oriental, les plus grandes réserves ont été identifiées par rapport aux ressources d'autres éléments géostructuraux de la région d'Orenbourg. Ils sont principalement associés aux complexes terrigènes du Dévonien, du Frasnien-Tournaisien et des complexes terrigènes du Viséen. Le degré d'exploration des gisements prometteurs dans la région est élevé, mais inégal. Cela est particulièrement vrai pour les régions du sud, qui sont associées aux principaux prospects pétroliers et gaziers. Par exemple, dans la partie littorale de la dépression caspienne, la densité des forages profonds est plus de 3 fois inférieure à la moyenne régionale. Une région potentielle dans laquelle la découverte d'importants gisements devrait être prévue à long terme est l'avant-profond Cis-Oural. Cette zone possède d'importantes ressources non découvertes de gaz et de pétrole gratuits, dont le degré de développement n'est que de 11 et 2 %, respectivement. La région bénéficie d'une position géographique et économique très favorable. en raison de la proximité du complexe gazier d'Orenbourg. Les perspectives les plus réalistes d'identification de nouveaux gisements dans un avenir proche se situent sur le territoire où Orenburgneft OJSC opère, dans la partie sud de la dépression de Buzuluk et dans la partie ouest du soulèvement d'Orenbourg oriental. Il existe une opinion unanime sur les perspectives élevées du Dévonien dans la partie sud de la région, au sein du creux non compensé de Rubezhinsky. Dans cette région, on peut compter sur la découverte de gisements de grande et moyenne taille associés à des blocs en escalier similaires aux groupes de champs Zaykinskaya et Rostashinskaya.

Histoire du développement de la production pétrolière et gazière dans le monde et en Russie

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le pétrole était extrait en petites quantités (2 à 5 000 tonnes par an) de puits peu profonds situés à proximité de ses débouchés naturels vers la surface. Ensuite, la révolution industrielle a prédéterminé une large demande de carburants et de lubrifiants. La demande de pétrole a commencé à augmenter.

Avec l'introduction du forage pétrolier à la fin des années 60 du XIXe siècle, la production mondiale de pétrole a décuplé, passant de 2 à 20 millions de tonnes à la fin du siècle. En 1900, le pétrole était produit dans 10 pays : la Russie, les États-Unis et les États-Unis. Indes orientales néerlandaises, Roumanie, Autriche-Hongrie, Inde, Japon, Canada, Allemagne, Pérou. Près de la moitié de la production mondiale totale de pétrole provenait de Russie (9 927 milliers de tonnes) et des États-Unis (8 334 milliers de tonnes).

Tout au long du XXe siècle, la consommation mondiale de pétrole a continué d’augmenter à un rythme rapide. A la veille de la Première Guerre mondiale, en 1913, les principaux pays producteurs de pétrole étaient : les États-Unis, la Russie, le Mexique, la Roumanie, les Indes néerlandaises, la Birmanie et l'Inde, la Pologne.

En 1938, 280 millions de tonnes de pétrole étaient déjà produites dans le monde. Après la Seconde Guerre mondiale, la géographie de la production s’est considérablement élargie. En 1945, plus de 350 millions de tonnes de pétrole étaient produites par 45 pays. En 1950, la production mondiale de pétrole (549 millions de tonnes) a presque doublé par rapport au niveau d'avant-guerre et a doublé tous les 10 ans les années suivantes : 1 105 millions de tonnes en 1960, 2 337,6 millions de tonnes en 1970. En 1973 - 1974 À la suite de la lutte à long terme de 13 pays en développement producteurs de pétrole réunis au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leur victoire sur le cartel international du pétrole, les prix mondiaux du pétrole ont presque quadruplé. Cela a provoqué une profonde crise énergétique, dont le monde est sorti à la fin des années 70 et au début des années 80. Les prix du pétrole excessivement élevés ont contraint les pays développés à introduire activement des technologies permettant d'économiser le pétrole. La production mondiale maximale de pétrole - 3,109 millions de tonnes (3,280 millions de tonnes avec condensats) a eu lieu en 1979. Mais en 1983, la production est tombée à 2,637 millions de tonnes, puis a recommencé à augmenter. En 1994, 3 066 millions de tonnes de pétrole ont été produites dans le monde. La production mondiale totale de pétrole accumulée depuis le début de l'exploitation des gisements pétroliers s'élevait en 1995 à environ 98,5 milliards de tonnes. Le gaz naturel a été utilisé pour la première fois en 1821 aux États-Unis pour l'éclairage. Un siècle plus tard, dans les années 20 du 20e siècle, les États-Unis étaient nettement en avance sur les autres pays en matière d'utilisation du gaz. La production mondiale totale de gaz naturel a augmenté de 3 à 4 fois ou plus tous les 20 ans : 1901-1920. - 0,3 billion. m3 ; 1921-1940 - 1,0 billion. m3 ; 1941-1960TG. - 4,8 mille milliards. m3 ; 1960-1980 - 21 000 milliards. m3. En 1986, 1 704 milliards de m de gaz naturel étaient produits dans le monde. En 1993, la production totale de gaz naturel dans le monde s'élevait à 2 663,4 milliards de m3. Production de pétrole et de gaz en URSS et en Russie Dans la Russie pré-révolutionnaire, la production pétrolière la plus élevée a eu lieu en 1901 - 11,9 millions de tonnes, ce qui représentait plus de la moitié de la production pétrolière mondiale. À la veille de la Première Guerre mondiale (1913), 10,3 millions de tonnes de pétrole ont été produites en Russie et à la fin de la guerre (1917), 8,8 millions de tonnes ont été presque entièrement détruites au cours des années de paix et de paix. guerre civile L'industrie pétrolière a commencé à se relancer en 1920. Avant la Seconde Guerre mondiale, les principales régions pétrolières de l'URSS étaient situées en Azerbaïdjan et en Ciscaucasie. En 1940, la production pétrolière de l'URSS atteignait 31,1 millions de tonnes (dont 22,2 millions de tonnes en Azerbaïdjan ; 7,0 millions de tonnes en RSFSR). Mais pendant les années de guerre, la production a considérablement diminué et s'est élevée à 19,4 millions de tonnes en 1945 (11,5 millions de tonnes en Azerbaïdjan ; 5,7 millions de tonnes en RSFSR). Le charbon a alors pris la part du pétrole dans l’industrie. Pendant et après la guerre, de nouveaux gisements de pétrole ont été constamment mis en valeur. En septembre 1943, un puissant puits de pétrole fut obtenu en Bachkirie à partir d'un puits d'exploration près du village de Kinzebulatovo. Cela a permis d'augmenter fortement la production pétrolière ici au plus fort de la Grande Guerre patriotique. Un an plus tard, le premier pétrole a été obtenu à partir des gisements dévoniens du champ de Tuymazinskoye. En 1946, le premier gisement de pétrole (Bavlinskoye) est découvert au Tatarstan. Au cours de la même période, le gisement pétrolier Romashkinskoye, célèbre pour ses réserves, est apparu ici. En 1950, la production pétrolière de l’URSS (37,9 millions de tonnes) dépassait le niveau d’avant-guerre. La principale région productrice de pétrole du pays est devenue un vaste territoire situé entre la Volga et l'Oural, comprenant les riches gisements pétroliers de Bachkirie et de Tataria et appelé le « Deuxième Bakou ». En 1960, la production pétrolière a augmenté de près de 4 fois par rapport à 1950. Les gisements du Dévonien sont devenus le complexe pétrolifère le plus puissant de la province pétrolière et gazière de la Volga-Oural. Depuis 1964, l’exploitation industrielle des champs pétrolifères de Sibérie occidentale a commencé. Cela a permis de plus que doubler la production pétrolière du pays en 1970 par rapport à 1960 (353,0 millions de tonnes) et d'augmenter l'augmentation annuelle de la production pétrolière à 25-30 millions de tonnes. En 1974, l'URSS a pris la première place mondiale en matière de pétrole. production. La province pétrolière et gazière de Sibérie occidentale, qui est devenue la principale base de production pétrolière et gazière au milieu des années 70, a fourni plus de la moitié de tout le pétrole produit dans le pays. Dans la première moitié des années 80, 603 à 616 millions de tonnes de pétrole (avec condensats) ont été produites en URSS. Mais en 1985, la production a fortement chuté à 595 millions de tonnes, bien que selon les « Principales orientations du développement économique et social de l'économie nationale de l'URSS », il était prévu en 1985 de produire 628 millions de tonnes de pétrole. La production pétrolière maximale du pays - 624,3 millions de tonnes - a été atteinte en 1988. Puis une baisse a commencé - 305,6 millions de tonnes en 1997, après quoi la production a recommencé à augmenter (voir Fig. 5). Dans la plupart des anciennes régions productrices de pétrole du Caucase du Nord et de la région Oural-Volga, le déclin de la production pétrolière s’est produit bien avant 1988. Mais cela a été compensé par une augmentation de la production dans la région de Tioumen. Ainsi, une forte baisse de la production pétrolière dans la région de Tioumen après 1988 (en moyenne 7,17 % par an) a provoqué une baisse tout aussi significative dans l'ensemble de l'URSS (7,38 % par an) et en Russie.

Principaux types et sources d'exposition

Toutes les installations technologiques du complexe de production pétrolière et gazière sont de puissantes sources d'impact négatif sur diverses composantes des systèmes naturels. L'impact peut être divisé en plusieurs types : chimique, mécanique, radiologique, biologique, thermique, sonore. Les principaux types d'impacts qui causent les dommages les plus importants à l'environnement naturel dans le cadre du type de gestion environnementale considéré sont les impacts chimiques et mécaniques.

Les impacts chimiques comprennent la pollution par le pétrole et les produits pétroliers des sols (le facteur d'impact le plus courant), des eaux de surface et souterraines ; contamination des éléments du paysage par des eaux de formation hautement minéralisées, des fluides de forage, des inhibiteurs de corrosion et d'autres produits chimiques ; pollution de l’air par les émissions de substances nocives. Les sources potentielles d'impact chimique sur l'environnement naturel sont tous les objets des systèmes de champs pétrolifères et de pipelines : plates-formes de forage, puits à diverses fins, parcs de stockage et autres objets faisant partie des structures des champs pétrolifères, des pipelines sur le terrain et principaux.

Lors du forage, la principale source de pollution chimique sont les fluides de forage, les fluides tampons, les composants injectés dans les strates productives pour améliorer la récupération du pétrole, les inhibiteurs de corrosion et de tartre, le sulfure d'hydrogène. Sur les sites de forage se trouvent des granges conçues pour stocker les déblais de forage, les eaux de formation et autres déchets liquides (voir photo annexe, photo 1). Les dommages aux murs des granges et leur remplissage excessif entraînent des fuites de contenu et une contamination des zones environnantes. Un danger particulier est posé par l'éruption d'urgence d'un puits, à la suite de laquelle des dizaines de tonnes de pétrole peuvent pénétrer dans l'environnement. La pollution de l'environnement naturel par le pétrole et les produits pétroliers est l'un des problèmes environnementaux les plus urgents en Russie et est considérée chaque année comme une priorité dans le rapport d'État « Sur l'état de l'environnement naturel de la Fédération de Russie ».

La contamination par les hydrocarbures est également possible à la suite de situations d'urgence et de violation de l'étanchéité des équipements des structures des champs pétrolifères, lors de la filtration des fosses et des réservoirs de boues.

Pas moins épicé problèmes écologiques surviennent lors du transport du pétrole et des produits pétroliers. Le transport du pétrole par pipelines est le plus économique - le coût du pompage du pétrole est 2 à 3 fois inférieur au coût du transport par chemin de fer. La distance moyenne de pompage du pétrole dans notre pays peut atteindre 1 500 km. Le pétrole est transporté par des pipelines d'un diamètre de 300 à 1 200 mm, qui sont sujets à la corrosion, aux dépôts de résine et de paraffine à l'intérieur des tuyaux. Par conséquent, un contrôle technique, des réparations et une reconstruction en temps opportun sont nécessaires sur toute la longueur des pipelines. Dans la région étudiée, 50 % des accidents sur les oléoducs et 66 % des accidents sur les gazoducs sont dus au vieillissement et à l'usure des équipements. Le réseau de transport pétrolier et gazier de la région d'Orenbourg a commencé à être créé dans les années 40 du 20e siècle. La majeure partie du système de pipelines, tant principal que secondaire, a besoin d'être reconstruite en raison d'un degré élevé de détérioration et de non-respect des exigences environnementales existantes et, par conséquent, d'un pourcentage élevé de fuites d'urgence.

Les causes naturelles des accidents sont dues aux influences environnementales auxquelles l’oléoduc est exposé. Le pipeline existe dans un environnement spécifique dont le rôle est joué par les roches encaissantes. Le matériau du pipeline subit des influences chimiques de l'environnement (corrosion divers types). La corrosion est la principale cause d’urgence sur les oléoducs. Un accident est également possible sous l'influence de facteurs exogènes processus géologiques, qui se traduit par un effet mécanique sur une ligne dans un massif rocheux. L'ampleur des contraintes résultant de l'action mécanique du sol sur les canalisations est déterminée par l'inclinaison de la pente et l'orientation de la conduite d'oléoduc sur la pente. Ainsi, le nombre d’accidents de pipeline est lié aux conditions géomorphologiques du territoire. La plus grande quantité des accidents sont observés lorsqu'un pipeline traverse la ligne de pente sous un angle de 0 à 15, c'est-à-dire posé parallèlement à la ligne de pente. Ces pipelines appartiennent aux classes de danger les plus élevées et les premières dans les situations d'urgence. Dans la région d'Orenbourg, environ 550 km d'oléoducs principaux appartiennent à la classe de danger IV, plus de 2 090 km à la classe de danger III et environ 290 km à la classe de danger II.

Par ailleurs, il convient de noter les problèmes liés aux puits « orphelins » forés par les entreprises d'exploration géologique et qui ne figurent au bilan d'aucune des organisations dirigeantes. activité économique. Beaucoup de ces puits sont sous pression et présentent d’autres signes de présence de pétrole et de gaz. Les travaux sur leur élimination et leur conservation ne sont pratiquement pas menés faute de financement. Les plus dangereux d'un point de vue environnemental sont les puits situés dans les zones marécageuses et à proximité des plans d'eau, ainsi que ceux situés dans les zones de mouvement d'argile plastique et d'inondations saisonnières.

Dans les zones pétrolières de la région étudiée, il existe plus de 2 900 puits, dont environ 1 950 sont actifs. Par conséquent, un nombre important de puits sont en mise en veilleuse de longue durée, ce qui n'est pas prévu par les instructions sur la procédure d'abandon et de mise en veilleuse des puits. En conséquence, ces puits sont des sources potentielles de découvertes pétrolières et gazières d’urgence.

Les impacts mécaniques comprennent la perturbation du sol et de la couverture végétale ou sa destruction complète, les modifications du paysage (à la suite de travaux d'excavation, de construction, d'installation, de pose, de déplacement d'engins de transport et de construction, de saisie de terrains pour la construction d'installations de production pétrolière, déforestation, etc.), violation de l'intégrité du sous-sol lors du forage (voir photo annexe, photo 3).

Classification des zones selon le degré de transformation technogénique

Pour analyse détaillée Compte tenu de la situation géoécologique actuelle qui s'est développée dans la région sous l'influence de la production pétrolière et gazière, la zone d'étude a d'abord été différenciée selon le degré de transformation technogénique. La différenciation repose sur l'analyse de la localisation des gisements d'hydrocarbures et l'identification d'un système de principaux indicateurs de diagnostic qui déterminent le degré de transformation technogénique des paysages. Sur la base des résultats de la recherche, une échelle d'évaluation des niveaux de transformation du paysage a été développée.

Les régions administratives de l'Oural d'Orenbourg agissent comme des unités de différenciation.

Dans la région d'Orenbourg, le territoire doté d'un réseau de production pétrolière et gazière développé couvre 25 districts administratifs, dont la région d'Orenbourg. Sur son territoire, en plus de plusieurs gisements de gaz de taille moyenne, se trouve le plus grand gisement de pétrole et de gaz d'Orenbourg (ONGKM) d'Europe, sa superficie est environ 48 fois plus grande que celle d'un gisement d'hydrocarbures moyen (longueur - 100 km , largeur - 18 km). Les réserves et les volumes de production de matières premières de ce champ peuvent être qualifiés d'incommensurables (plus de 849,56 milliards de m de gaz naturel, plus de 39,5 millions de tonnes de condensats, ainsi que du pétrole, de l'hélium et d'autres composants précieux de la matière première). Au 1er janvier 1995, le stock de puits de production sur le seul territoire de l'ONGCF s'élevait à 142 unités. Sur le territoire de la région d'Orenbourg se trouvent les plus grands centres de traitement du gaz et des condensats d'Europe - l'usine de traitement du gaz d'Orenbourg et l'usine d'hélium d'Orenbourg, qui sont les principales sources d'impact négatif sur toutes les composantes de l'environnement naturel de la région.

Compte tenu des caractéristiques mentionnées ci-dessus de la région d'Orenbourg, ses complexes naturels peuvent objectivement être classés parmi les plus transformés technologiquement, soumis à la charge maximale des installations de production de pétrole et de gaz. Sur cette base, aucune évaluation supplémentaire de la transformation des complexes naturels de la région d'Orenbourg n'a été réalisée.

L'évaluation de l'état des paysages des zones restantes a été réalisée en analysant 12 indicateurs diagnostiques du changement technogénique (tableau 9), le choix de chaque indicateur est justifié.

Naturellement, la perturbation mécanique des complexes paysagers de la région dépend directement de la densité totale des gisements d'hydrocarbures (actifs, mis en veilleuse, épuisés et non enregistrés), de la densité des puits forés à des fins diverses (exploration géologique, paramétrique, production, injection, etc.), de la présence sur le territoire d'installations pétrolières clés à quelque fin que ce soit (stations de pompage de surpression, installations de traitement du pétrole, installations de rejet préliminaire des eaux, points de chargement et de déchargement du pétrole, etc.) (voir tableau 10). Cependant, cette dépendance est compliquée par la taille des gisements, la durée et les technologies de leur exploitation, ainsi que par d'autres facteurs. Nombre d'accidents majeurs sur les champs en 2000-2004. La zone d'étude est sous le contrôle environnemental de l'Inspection de la protection de l'environnement de la région d'Orenbourg et de sa division (Inspection spécialisée de Buzuluk pour le contrôle et l'analyse de l'environnement de l'État). Selon les données de l'inspection du district, analyse comparative taux d'accidents lors de la production et du transport de matières premières d'hydrocarbures (déversements d'hydrocarbures dus à la rupture des pipelines principaux et des champs et des conduites de chute des puits, spectacles pétroliers incontrôlés, y compris écoulement de pétrole à ciel ouvert) (voir tableau 10). Seuls les accidents les plus importants ont été pris en compte, à la suite desquels une pollution par les hydrocarbures s'est produite (avec un excès ultérieur élevé de la valeur de fond des produits pétroliers dans le sol) d'une vaste superficie de terre ou de couverture neigeuse (au moins 1 hectare ), et (ou) une pollution pétrolière importante s'est produite (avec un dépassement important de la concentration maximale admissible) d'un réservoir . On peut conclure que les districts de Grachevsky, Krasnogvardeisky et Kurmanaevsky sont en tête en termes de nombre total d'accidents. Selon nos conclusions ultérieures, ce sont ces zones qui sont incluses dans la zone de crise écologique, dont la principale raison est la production et le transport d'hydrocarbures. Conditions d'évolution du terrain, état technique des objets Le facteur temps joue ici un double rôle : d'une part, au fil du temps écoulé depuis le moment de l'impact, sous l'influence des fonctions d'auto-guérison de l'OS, l'impact négatif peut être lissées, et d'autre part, l'état technique des équipements de terrain se dégrade avec le temps et peut conduire à de nouvelles pollutions. La durée du développement du champ sert, en règle générale, d'indicateur de son système d'équipement et de l'état technique des objets, et exprime également le degré de charge technogène accumulée sur les composants naturels. De plus, lorsque les gisements pétroliers entrent dans un stade avancé de développement, les volumes d’eau minéralisée et chimiquement agressive produits augmentent constamment. La teneur moyenne en eau des produits fabriqués peut dépasser 84 % et le rapport eau/huile est en constante augmentation. Dans les districts de Buguruslansky, Severny, Abdulinsky, Asekeyevsky, Matveevsky, se trouvent les gisements les plus anciens, dont le développement a commencé avant 1952, ce qui aggrave le négatif. impact sur les paysages. Selon les documents de l'OJSC OrenburgNIPIneft, l'état technique des installations de terrain n'est pas satisfaisant, la plupart n'ont pas été reconstruites depuis l'année de construction ; Vous pouvez trouver des systèmes non scellés pour collecter les produits du réservoir (champ Baituganskoye).

Ministère de l'Éducation de la Fédération de Russie
Université d'État de Tcheliabinsk
Institut d'économie industrielle, de commerce et d'administration

Département d'économie des industries et des marchés

ABSTRAIT
Discipline : Développement de la production pétrolière et gazière en Russie.
Sur le thème : « Histoire du développement de l'industrie pétrolière et gazière en Russie ».

Complété : art. gr. 21PS-401
Lavrentieva P.E.
Vérifié par : Rév. Kolmakova N.-B.

Tcheliabinsk 2013

Introduction

Le complexe énergétique et énergétique (FEC) de la Russie a traversé une période controversée ces derniers mois. La production de condensats de pétrole et de gaz augmente. Dans le même temps, le complexe énergétique et énergétique continue de répondre à la fois aux besoins intérieurs et aux exportations du pays. État de l'industrie des combustibles et de l'énergie La Russie reste l'un des plus grands producteurs, consommateurs et exportateurs de pétrole au monde et continue de conserver une position importante sur le marché mondial.
Actuellement, un type de carburant tel que le pétrole revêt une importance unique et énorme. L’industrie pétrolière est un vaste complexe économique national qui vit et se développe selon ses propres lois.
Le pétrole est notre richesse nationale, la source de la puissance du pays, le fondement de son économie.
Pour la Russie, comme pour la plupart des pays exportateurs, le pétrole est l’une des principales sources de recettes en devises.

Développement de l'industrie pétrolière en Russie

Le développement de l’industrie pétrolière russe peut être divisé en 5 étapes :
Étape I (avant 1917) - période pré-révolutionnaire ;
Étape II (de 1917 à 1941) - la période précédant la Grande Guerre patriotique ;
Stade III (de 1941 à 1945) - la période de la Grande Guerre patriotique ;
Étape IV (de 1945 à 1991) - la période précédant l'effondrement de l'URSS ;
Stade V (depuis 1991) - période moderne.

1.1 Période pré-révolutionnaire

Le développement de l'industrie pétrolière en Russie a commencé en 1848, lorsque, sous la direction de V.N. Semenov et N.I. Voskoboynikov, le premier puits de pétrole au monde a été foré à Bibi-Heybat.
En septembre 1868, un puits foré à l'initiative du marchand d'Arkhangelsk M. Sidorov sur la rive gauche du fleuve produisit du pétrole. Ouah. D'un autre puits en 1872, 32 tonnes d'« or noir » ont été obtenues. Des échantillons d'huile d'Ukhta ont été présentés par M. Sidorov lors de trois expositions mondiales - à Vienne (1873), Philadelphie (1876) et Paris (1878). D.I. a participé à ses recherches en laboratoire. Mendeleev, qui a hautement apprécié la qualité des échantillons envoyés. Cependant, après la mort de M. Sidorov en 1887, l'intérêt pour le pétrole d'Ukhta disparut.
En 1876, le partenariat des frères Nobel a commencé à forer des puits de pétrole au Turkménistan. Le débit quotidien de certains d'entre eux était de 3 à 6 tonnes en 1907 sur l'île. Cheleken, à partir d'un puits de 85 m de profondeur, a produit une fontaine avec un débit quotidien de 560 tonnes. À partir de 1908, la production d'« or noir » au Turkménistan a fortement augmenté et a atteint en 1911 213 000 tonnes par an.
Il n’existe aucune information sur les découvertes de pétrole en Sibérie pendant la période pré-révolutionnaire. Au même moment, en décembre 1902, le ministère de l'Agriculture et de l'État
la propriété a établi un paiement de dîme pour l'exploration pétrolière dans les provinces de Tobolsk, Tomsk et Ienisseï. Et en 1911, le partenariat industriel Ponomarev and Co. a reçu à Tobolsk un « certificat permissif » pour l'exploration de « l'or noir » dans le cours inférieur du fleuve. Conda.
En 1911, un puits foré sur l’île produisit le premier pétrole. Sakhaline.
Ainsi, des travaux d'exploration et de production pétrolières ont été menés dans tous les coins du vaste empire russe. Pendant longtemps, il a été utilisé principalement sous sa forme brute : pour le chauffage, l’éclairage, la lubrification des harnais des chevaux, des roues, le traitement des maladies cutanées du bétail, etc. Dans la première moitié du XIXe siècle. ils ont commencé à en tirer du photogène. Cependant, il n'était pas très demandé. C'est donc toute la production annuelle de pétrole en Russie dans la première moitié du XIXe siècle. n'a pas dépassé 300 tonnes. La situation a radicalement changé après l'invention d'une lampe à pétrole sûre par les pharmaciens de Lviv I. Lukasevich et J. Zeg en 1853.
La croissance de la production pétrolière a également été facilitée par l'invention du moteur à combustion interne, l'organisation de la production d'huiles lubrifiantes et l'utilisation du fioul comme carburant.
La dynamique de l'évolution de la production pétrolière en Russie au cours de la période pré-révolutionnaire est la suivante. Si en 1860 elle n'était que de 4 000 tonnes, alors en 1864 - 9 000 tonnes, en 1890 - 3,8 millions de tonnes et en 1900 - 10,4 millions de tonnes. Avant la révolution, en raison d'événements bien connus, la production pétrolière est tombée à 8,8 millions de tonnes. .

1.2 Période avant la Grande Guerre Patriotique

La Première Guerre mondiale, la guerre civile et l’intervention étrangère ont causé d’énormes dégâts à l’industrie pétrolière. En 1920, la production pétrolière en Russie s'élevait à 3,9 millions de tonnes, soit environ 41% du niveau de 1913. De nombreux gisements de pétrole ont été détruits et leurs équipements ont été emportés à l'étranger.
Après la fin de la guerre civile, la restauration de l’industrie pétrolière était l’une des principales tâches du pays. En conséquence, en 1928, la production de pétrole s'élevait à 11,6 millions de tonnes, en 1930 à 18,5 millions de tonnes et en 1932 à 22,3 millions de tonnes en termes de volumes de production de pétrole (19,5 % mondial), l'URSS occupait la 2e place mondiale.
L'augmentation de la production pétrolière est principalement due aux «anciennes» régions - Bakou, Maikop et Grozny, où une profonde reconstruction technique des gisements a été réalisée. Cependant, la production d’« or noir » a également augmenté dans d’autres régions pétrolières du pays. En 1927, dans le village ouvrier d'Okha sur l'île. Le premier grand gisement pétrolier a été fondé à Sakhaline. En 1928...1929 16,4 mille tonnes d'« or noir » ont été extraites ici, et en 1932 - 201 mille tonnes. En 1931, le premier gisement de pétrole a été créé dans la République socialiste soviétique autonome de Komi à Chibya et dans le cours supérieur du fleuve. Yaregi, un gisement de pétrole lourd et très visqueux a été découvert, qui a ensuite commencé à être extrait par la méthode minière. Un peu plus tôt, le 16 avril 1929, près du village ouralien de Verkhnechusovskie Gorodki (région de Perm), le premier puits de pétrole a été obtenu avec un débit de 40 tonnes par jour. La découverte a été faite par hasard lors d'opérations de forage visant à explorer des gisements de sels de potassium. I.M. était le plus heureux de cette découverte. Gubkin, devenu académicien la même année et prônant pendant de nombreuses années la recherche de pétrole dans les régions orientales. La découverte de pétrole dans la région de Kama marque le début du « deuxième Bakou ».
A l'initiative d'I.M. Gubkin a commencé le développement de nouvelles régions pétrolières dans l'Oural et la Volga. En 1931, le premier puits fut foré en Bachkirie, près du village d'Ishimbayevo. Et le 16 mai 1932, depuis le puits 702, situé sur la rive droite du fleuve. Blanc, le premier jet de pétrole a frappé. Son débit quotidien était de 20 tonnes. En 1937, le champ pétrolifère de Tuymazinskoye a été découvert. La production pétrolière s'élevait ici à 4,6 mille tonnes en 1932, 63 mille tonnes en 1934, 406 mille tonnes en 1935 et plus d'un million de tonnes en 1938.
En novembre 1937, sur la base de l'exploration pétrolière existante à Bougourouslan, le premier gisement pétrolier est apparu dans la région d'Orenbourg. Et déjà en 1938, la zone pétrolière de Buguruslan avait fourni au pays 2 246 tonnes de pétrole. Au total, environ 1,3 million de tonnes d'« or noir » ont été extraites dans les régions du « Deuxième Bakou » en 1938. Dans les années d'avant-guerre, la Bachkirie est devenue la plus grande région pétrolière de la région Oural-Volga.
En 1940, le pays a produit 31,1 millions de tonnes de pétrole, dont l'Azerbaïdjan a produit environ 71 %.

1.3 Période de la Grande Guerre Patriotique

L’attaque perfide de l’Allemagne nazie a perturbé le développement progressif de notre pays en général et de l’industrie pétrolière en particulier. Alors que les armées ennemies approchaient des principaux centres de production pétrolière – Bakou, Grozny, Maikop – les équipements étaient démontés et transportés vers l’Est, et les puits étaient mis en veilleuse. L'exploitation des champs pétroliers situés à proximité de la ligne de front était compliquée par des bombardements réguliers.
Le 25 juillet 1942, les nazis lancent l’opération Edelweiss pour s’emparer du pétrole du Caucase. En août, ils atteignirent le Terek, dernière frontière avant la ruée vers Bakou. Les possibilités d'acheminement du pétrole du Caucase vers le centre du pays sont devenues très limitées.
En conséquence, malgré le fait que la conduite des opérations militaires nécessitait une énorme quantité de produits pétroliers, les approvisionnements en carburants de tous types en 1942 par rapport à 1940 ont été réduits de plus de 2 fois.
Dans les conditions actuelles, l'industrie pétrolière du pays s'est développée grâce au développement des gisements dans les régions orientales.
Malgré la diminution progressive de la production des puits, l'exploitation du champ Verkhnechusovsky s'est poursuivie. En 1945, il arrêta l'exploitation minière. L’industrie a donné tout le pétrole, jusqu’à la dernière tonne, au pays et à la victoire.
Par ailleurs, le développement de la région pétrolière de Krasnokamsk, découverte en 1934, s'est poursuivi dans la région de Perm. Pendant les années de guerre, les producteurs de pétrole ont extrait 904 000 tonnes de pétrole des profondeurs de la terre dans des conditions difficiles.
Dans la région de Bougourouslan, la production pétrolière a augmenté de 111 à 300 mille tonnes par an, soit presque 3 fois. Au total en 1941...1945. Les gisements de cette région ont produit environ 1 million de tonnes de matières premières d'hydrocarbures indispensables.
En août 1941, le trust Aznefterazvedka avec tout son personnel, son équipement et ses moyens de transport a été évacué vers la Bachkirie. En collaboration avec une expédition spéciale de l'Académie des sciences de l'URSS, il a mené des travaux visant à étudier la teneur en pétrole de la république et des régions voisines. En conséquence, des puits de pétrole à haut rendement ont été obtenus dans la région de Tuymazinsky, ainsi que dans la région de Kuibyshev - dans le ravin de Yablonev et dans la région de Samarskaya Luka. Le 14 août 1943, la première huile industrielle a été obtenue dans la région de Shugurovsky au Tatarstan.
En 1945, la deuxième région de Bakou a produit 2,6 millions de tonnes d'« or noir », soit près de la moitié de la production totale de pétrole de la RSFSR (57 millions de tonnes).
Cependant, l’augmentation de la production pétrolière dans les « nouvelles » zones n’a pas pu compenser la production pétrolière dans les « anciennes » zones et en 1945, elle est tombée à 19 millions de tonnes.

1.4 Période avant l'effondrement de l'URSS

Au cours des premières années d'après-guerre, un nombre important de gisements pétroliers ont été explorés, notamment Romashkinskoye (Tataria), Shkapovskoye (Bachkirie), Mukhanovskoye (région de Kuibyshev). En conséquence, la production pétrolière a également augmenté : en 1950, elle s'élevait à 37,9 millions de tonnes et en 1956 à 83,8 millions de tonnes.
En 1957, la Fédération de Russie représentait plus de 70 % du pétrole produit et le Tatarstan occupait la première place du pays en termes de production pétrolière.
L'événement principal de cette période fut la découverte et le début de l'exploitation des gisements pétroliers les plus riches de la Sibérie occidentale.
En 1932, l'académicien I.M. Gubkin a exprimé l'idée de la nécessité de lancer des recherches systématiques de pétrole sur le versant oriental de l'Oural. Premièrement, des informations ont été collectées sur les observations de suintements naturels de pétrole (rivières Bolchoï Yugan, Belaya, etc.). En 1935, des équipes d'exploration géologique ont commencé à travailler ici, ce qui a confirmé la présence de substances semblables au pétrole. Cependant, il n’y avait pas de Big Oil. Les travaux d'exploration se sont poursuivis jusqu'en 1943, puis ont repris en 1948. Ce n'est qu'en 1960 que le champ pétrolier de Shaimskoye a été découvert, suivi par les productions pétrolières industrielles de Megionskoye, Ust-Balykskoye, Surgutskoye, Samotlorskoye, Varyoganskoye, Lyantorskoye, Kholmogorskoye et d'autres dans l'Ouest. La Sibérie remonte à 1965, quand environ 1 million de tonnes ont été produites. Déjà en 1970, la production de pétrole s'élevait à 28 millions de tonnes, et en 1981, 329,2 millions de tonnes sont devenues la principale région productrice de pétrole du pays. L’URSS est devenue la première productrice mondiale de pétrole.
En 1961, les premières fontaines à pétrole ont été produites dans les champs d'Uzen et de Zhetybai, dans l'ouest du Kazakhstan (péninsule de Mangyshlak). Leur développement industriel a commencé en 1965. Rien que dans ces deux gisements, les réserves de pétrole récupérables s'élevaient à plusieurs centaines de millions de tonnes. Le problème était que les huiles de Mangyshlak étaient hautement paraffiniques et avaient un point d'écoulement de +30...33 "C. Néanmoins, en 1970, la production pétrolière sur la péninsule a été augmentée à plusieurs millions de tonnes.
Le développement des gisements de pétrole dans la République socialiste soviétique autonome de Komi s'est poursuivi. Si en 1970, 5,6 millions de tonnes de pétrole ont été produites sur le champ d'Usinsk, alors en 1975 - environ 13 millions de tonnes et en 1981 - 18,5 millions de tonnes.
La dynamique de l'évolution de la production pétrolière dans le pays dans les années 80 et début des années 90 est présentée ci-dessous.

Tableau 1. Production de pétrole (y compris condensats de gaz) dans les années 80-90.

Comme le montre le tableau, la croissance systématique de la production pétrolière dans le pays s'est poursuivie jusqu'en 1984. En 1984-85. Il y a eu une baisse de la production pétrolière. En 1986-87 il grandit de nouveau, atteignant son maximum. Cependant, à partir de 1989, la production pétrolière a commencé à décliner.

1.5 Période moderne

Après l’effondrement de l’URSS, le déclin de la production pétrolière en Russie s’est poursuivi. En 1992, il s'élevait à 399 millions de tonnes, en 1993 à 354 millions de tonnes, en 1994 à 317 millions de tonnes et en 1995 à 307 millions de tonnes.
Le déclin continu de la production pétrolière est dû au fait que l'influence d'un certain nombre de facteurs négatifs objectifs et subjectifs n'a pas été éliminée.
Premièrement, la base de matières premières de l’industrie s’est détériorée. Le degré d'implication dans le développement et l'épuisement des gisements par région est très élevé. Dans le Caucase du Nord, 91,0 % des réserves prouvées de pétrole sont en cours de développement et l'épuisement des gisements est de 81,5 %. Dans la région Oural-Volga, ces chiffres sont respectivement de 88,0 % et 69,1 %, dans la République de Komi - 69,0 % et 48,6 %, en Sibérie occidentale - 76,8 % et 33,6 %.
Deuxièmement, l’augmentation des réserves pétrolières due aux gisements nouvellement découverts a diminué. En raison d'une forte diminution des financements, les organismes d'exploration géologique ont réduit le volume des travaux géophysiques et des forages de prospection. Cela a entraîné une diminution du nombre de gisements nouvellement découverts. Donc, si en 1986-90. les réserves de pétrole dans les champs nouvellement découverts s'élevaient à 10,8 millions de tonnes, alors en 1991-95. - seulement 3,8 millions de tonnes.
Troisièmement, la teneur en eau du pétrole produit est élevée. Cela signifie qu'avec les mêmes coûts et volumes de production de fluide de réservoir, de moins en moins de pétrole lui-même est produit.
Quatrièmement, les coûts de la restructuration ont des conséquences néfastes. À la suite de l’effondrement de l’ancien mécanisme économique, la gestion centralisée et rigide de l’industrie a été éliminée et une nouvelle vient tout juste d’être créée. Le déséquilibre qui en a résulté entre les prix du pétrole, d’une part, et des équipements et matériaux, d’autre part, a compliqué l’équipement technique des gisements. Mais cela est nécessaire à l’heure actuelle, alors que la plupart des équipements sont périmés et que de nombreux domaines nécessitent une transition de la méthode de production en flux vers la méthode de pompage.
Enfin, de nombreuses erreurs de calcul commises au cours des dernières années ont des conséquences néfastes. Ainsi, dans les années 70, on croyait que les réserves de pétrole de notre pays étaient inépuisables. Conformément à cela, l'accent n'a pas été mis sur le développement de leurs propres types de production industrielle, mais sur l'achat de produits industriels finis à l'étranger en utilisant la monnaie provenant de la vente du pétrole. D’énormes sommes d’argent ont été dépensées pour maintenir l’apparence de prospérité dans la société soviétique. L'industrie pétrolière a reçu un financement minimal.
Sur le plateau de Sakhaline dans les années 70-80. D'importants gisements ont été découverts, qui n'ont pas encore été mis en exploitation. En attendant, ils ont la garantie d'un énorme marché dans les pays de la région Asie-Pacifique.
La répartition des réserves de pétrole à travers la Russie est la suivante : Sibérie occidentale -72,2 % ; Région Oural-Volga - 15,2 % ; province de Timan-Pechora -7,2% ; République de Sakha (Iakoutie), territoire de Krasnoïarsk, région d'Irkoutsk, plateau de la mer d'Okhotsk - environ 3,5 %.
En 1992, une restructuration structurelle de l'industrie pétrolière russe a commencé : à l'instar des pays occidentaux, ils ont commencé à créer des sociétés pétrolières verticalement intégrées qui contrôlent la production et le raffinage du pétrole, ainsi que la distribution des produits pétroliers qui en sont issus. La première de ces sociétés était l’entreprise publique Rosneft. En avril 1993, la société Lukoil est fondée. Viennent ensuite YUKOS, Surgutneftegaz, SIDANKO, Orenburg Oil Company, KomiTEK, Eastern Oil Company, Slavneft, Tyumen Oil Company et d'autres.
En 1995, la formation d’une nouvelle structure de l’industrie pétrolière russe était pratiquement achevée. La gestion globale de l'industrie pétrolière est assurée par le ministère de l'Énergie de la Fédération de Russie. La plupart des entreprises publiques du complexe pétrolier ont été transformées en sociétés par actions. Les 8 sociétés pétrolières verticalement intégrées formées en même temps réalisent un cycle complet de travail - exploration, développement des gisements de pétrole, raffinage du pétrole et commercialisation des produits pétroliers.
Les sujets de la Fédération de Russie (républiques de Russie) effectuent des travaux dans ces zones en faisant appel à des sociétés pétrolières opérant sur le territoire des républiques correspondantes.

2. Développement de l'industrie gazière

L’industrie gazière russe est beaucoup plus jeune que l’industrie pétrolière. Son développement peut être divisé en 4 étapes :
Étape I (avant 1950) - la période de naissance de l'industrie gazière ;
Stade I1 (de 1950 à 1956) - la période de sa formation ;
Stade III (de 1956 à 1991) - la période précédant l'effondrement de l'URSS ;
Stade IV (depuis 1991) - période moderne.

2.1 La période de naissance de l'industrie gazière

L'industrie gazière russe a débuté en 1835, lorsqu'à Saint-Pétersbourg, on a commencé à produire du gaz artificiel, appelé gaz d'éclairage, en utilisant la méthode de distillation sèche du charbon. Dans les années 60 du XIXème siècle. avec son utilisation, la gazéification de Moscou a commencé et en 1915, 2 700 appartements utilisaient du gaz. De petites usines à gaz ont également été construites à Odessa et Kharkov.
Dans le même temps, la Russie pré-révolutionnaire était nettement en retard par rapport aux principaux pays capitalistes du monde en matière d’utilisation du gaz. Ainsi, si en Grande-Bretagne, en 1891, le gaz d'éclairage était produit dans 594 usines, alors en Russie, la même année, il y avait 30 usines de ce type (plus 180 unités de production de gaz de faible puissance). A cette occasion, D.I. Mendeleïev a noté avec amertume que l’industrie gazière russe dans son ensemble est plus petite que la seule industrie gazière de Berlin.
Au XXe siècle, l'éclairage au gaz a été partout remplacé par l'éclairage électrique. Cependant, 100 ans d'utilisation du gaz d'éclairage ont été d'une grande importance pour le développement futur de l'industrie du gaz naturel.ft compagnie pétrolière
Avec le développement de la production pétrolière, les gens sont entrés en contact étroit avec le gaz de pétrole, qui est son compagnon inévitable. En 1880, le gaz de pétrole a commencé à être utilisé comme combustible dans les chaufferies de Bakou puis de Grozny. Après la restauration de l'industrie pétrolière, le gaz de pétrole extrait a été largement utilisé pour les besoins domestiques et industriels.
Dans les années 1920, seuls cinq gisements de gaz étaient connus en URSS : Daghestan Lights, Melnikovskoye, Melitopolskoye, Surakhanskoye et Stavropolskoye. Leurs réserves totales de gaz étaient d'environ 200 millions de m3 et leur production ne dépassait pas 15 millions de m3 par an.
Jusque dans les années 1930, l’importance du gaz naturel était sous-estimée. Par conséquent, aucune recherche ciblée de gisements de gaz n’a été effectuée. La situation a changé après la création de Glavgaz en 1933. Déjà en juillet 1935, le premier gisement de gaz pur de la République socialiste soviétique autonome de Komi, Sedelskoye, avait été découvert. Par la suite, les gisements de gaz Voyvozhskoye (1943) et Nibelskoye (1945) y ont été découverts. À la fin des années 30, plus de 50 gisements de gaz naturel avaient été découverts en Azerbaïdjan, dans la région de la Volga, dans le Caucase du Nord et en Asie centrale. La production de gaz naturel a atteint 3,4 milliards de m3.
Pendant les années de guerre, les gisements gaziers d'Elshanskoye et Kurdyumskoye, alors importants, ont été découverts dans la région de Saratov.

2.2 La période de formation de l'industrie gazière

La poursuite du développement de l'industrie gazière est associée à la découverte de nouveaux gisements dans les territoires de Stavropol et de Krasnodar, dans la région de Tioumen et en Ukraine.
En 1950, les gisements gaziers Stavropol-Polagnadskoye, Takhta-Kugultinskoye et Rashevatskoye ont été découverts dans le territoire de Stavropol. En Ukraine, les gisements gaziers de Bilche-Valitskoye (1954), Radkovskoye (1958) et Shebelinskoye ont été mis en service.
Le 21 septembre 1953, à la périphérie de l'ancien village sibérien de Berezovo, une puissante fontaine de gaz est entrée en éruption, annonçant la découverte de la première province gazière de Sibérie occidentale. La découverte du puits R-1 a mis un terme définitif au débat entre scientifiques sur les perspectives de production de gaz dans cette région.
Grâce à ces événements, le gaz a commencé à être de plus en plus utilisé comme combustible de haute qualité et bon marché dans l'industrie, un programme de gazéification des villes a commencé à être mis en œuvre et le volume de traitement des gaz naturels et de pétrole a augmenté.
La production de gaz au cours de cette période a augmenté de 500 à 600 millions de m3 par an et s'élevait à la fin de 1955 à 10,4 milliards de m3.

2.3 Période précédant l'effondrement de l'URSS

La période postérieure à 1955 est caractérisée par un développement rapide de l’industrie gazière.
À la fin des années 50, grâce aux travaux d'exploration en Ukraine, dans le Caucase du Nord, dans la région caspienne et en Ouzbékistan, les réserves prouvées de gaz ont été multipliées par 16 par rapport à 1946. Dans les années 60, les travaux de recherche se sont déplacés vers l'est du pays. De grands gisements de gaz ont été découverts en Sibérie occidentale (Punginskoye, Zapolyarnoye, Medvezhye, Urengoyskoye), dans la République socialiste soviétique autonome des Komis (Vuktylskoye), au Turkménistan (Achakskoye, Shatlykskoye), en Ouzbékistan (Uchkyrskoye, Urtabulakskoye). Cela a permis d'augmenter la production de gaz en 1965 à 127,7 milliards de m 3 et à la fin de 1970 à 198 milliards de m 3.
Depuis les années 70, la principale direction de développement de l'industrie gazière russe a été le développement d'importants gisements de gaz naturel en Sibérie occidentale. La production de gaz ici a augmenté rapidement : de 10 milliards de m3 en 1965 à 195,7 milliards de m3 en 1981. Ainsi, en seulement 20 ans, dans les conditions difficiles de la Sibérie occidentale, un puissant complexe énergétique et pétrolier de Sibérie occidentale a été créé, comprenant des entreprises pétrolières. et l'industrie du gaz.
En 1980, le pays produisait 435,2 milliards de m3 de gaz naturel. Depuis 1981, le développement accéléré de l'industrie gazière est devenu possible grâce au développement de nouveaux gisements dans les régions du Turkménistan, d'Astrakhan, de Tioumen et d'Orenbourg. Fin 1985, la production de gaz en URSS atteignait 643 milliards de m3. La Sibérie occidentale représentait 376 milliards de m 3 , dont 270 milliards de m 3 provenaient du champ d'Urengoy.
Déjà en 1984, l'URSS occupait la première place mondiale en matière de production de gaz, devant les États-Unis. Cependant, la croissance de la production d’« or bleu » s’est poursuivie à l’avenir. En 1990, la production de gaz du pays s'élevait à 815 milliards de m 3 , dont 640,5 milliards de m 3 provenaient de Russie.

2.4 Période moderne

La Russie est l'un des rares pays au monde à satisfaire pleinement ses besoins en gaz avec ses propres ressources. Au 1er janvier 1998, ses réserves prouvées de gaz naturel s'élevaient à 48 100 milliards. m 3, c'est-à-dire environ 33% de la population mondiale. Les ressources potentielles en gaz de notre pays sont estimées à 236 000 milliards. m3.
Actuellement, le pays compte 7 régions productrices de gaz : le Nord, le Caucase du Nord, la Volga, l'Oural, la Sibérie occidentale et l'Extrême-Orient. La répartition des réserves de gaz entre elles est la suivante : la partie européenne du pays - 10,8 %, la région de Sibérie occidentale - 84,4 %, les régions de Sibérie orientale et d'Extrême-Orient - 4,8 %.

La production de gaz en Russie a diminué ces dernières années : en 1991 -643 milliards de m3, en 1992 -641 milliards de m3, en 1993 -617 milliards de m3, en 1994 -607 milliards de m3, en 1995 - 595 milliards de m3. En 1999, la production de gaz s'élevait à environ 590 milliards de m3. La diminution de la production de gaz est causée par une diminution de la demande de gaz, elle-même provoquée par une diminution de la production industrielle et une baisse de la solvabilité des consommateurs.
OJSC Gazprom est la plus grande société gazière au monde, dont la part dans la production mondiale est de 22 %. La participation majoritaire dans OAO Gazprom (40 %) appartient à l'État.
Les principales activités de l'entreprise sont :
- les travaux d'exploration géologique à terre et en mer ;
- forage de puits d'exploration et de production ;
- production de gaz, de condensats de gaz et de pétrole ;
- traitement du gaz, des condensats de gaz, production d'hydrocarbures liquides, éthane, propane - butane, soufre et hélium ;
- le transport et la distribution de gaz et de condensats de gaz ;
- le stockage souterrain de gaz ;
- l'exportation de gaz ;
- utilisation du gaz comme carburant ;
- réparation et restauration de gazoducs et d'équipements ;
- la recherche scientifique et les développements de conception.
Avec l'augmentation de la demande de gaz en Russie, sa production augmentera également : entre 2001 et 2030, il est prévu d'en extraire 24 600 milliards. m" de gaz, portant la production annuelle à 830-840 milliards de m3 d'ici 2030, dont 650-660 milliards de m3 sur terre et 180 milliards de m3 sur le plateau. Les perspectives d'augmentation de la production de gaz sont associées au développement des gisements dans le nord du pays. la région de Tioumen (district de Nadym-Pur-Tazovsky, péninsule de Yamal), ainsi que le plus grand champ de condensats de gaz de Shtokman d'Europe (mer de Barents).
Dans la région de Nadym-Pur-Tazovsky, le développement des champs Yubileinoye, Yamsoveyskoye et Kharvutinskoye a commencé avec une production annuelle totale de 40 milliards de m 3.
Dans la péninsule de Yamal, les réserves prouvées de gaz s'élèvent actuellement à 10 400 milliards. m3. Sur les 27 champs explorés ici, 4 grands ont déjà été préparés pour le développement industriel : Bovanenkovskoye, Kharasaveyskoye, Kruzenshternskoye et Novoportovskoye. On s'attend à ce que le niveau maximum de production de gaz sur la péninsule de Yamal soit de 200 à 250 milliards de m 3
Le développement à grande échelle du champ de gaz à condensats de Shtokman est prévu après 2005, conformément aux besoins du marché européen et de la région nord-ouest de la Russie. Le niveau prévu de production de gaz ici est de 50 milliards de m3 par an.
La Russie est le premier exportateur mondial de gaz naturel. Les livraisons d’« or bleu » vers la Pologne débutent en 1966. Elles sont ensuite organisées vers la Tchécoslovaquie (1967), l’Autriche (1968) et l’Allemagne (1973). Actuellement, le gaz naturel russe est également fourni à la Bulgarie, à la Bosnie, à la Hongrie, à la Grèce, à l'Italie, à la Roumanie, à la Slovénie, à la Turquie, à la Finlande, à la France, à la Croatie, à la Suisse, aux pays baltes et aux États de la CEI (Biélorussie, Géorgie, Kazakhstan, Moldavie, Ukraine) . En 1999, 204 milliards de m3 de gaz ont été fournis aux pays proches et lointains de l'étranger, et les prévisions pour 2010 sont de 278,5 milliards de m3.
Les objectifs et priorités les plus importants pour le développement de l’industrie gazière russe sont :
1) augmenter la part du gaz naturel dans la production totale de ressources énergétiques ;
2) l’expansion des exportations de gaz russe ;
3) renforcer la base de matières premières de l'industrie gazière ;
4) reconstruction du système unifié d'approvisionnement en gaz afin d'augmenter sa fiabilité et son efficacité économique ;
5) traitement en profondeur et utilisation intégrée des matières premières d'hydrocarbures.

Tableau 3. Production de gaz en Russie en 1999 - 2001

Entreprise

1999		2000		2001
milliards de m3	% au total	milliards de m3	% au total	milliards de m3	% au total
Gazprom,	556,47	94,4	523,16	89,6	511,9	88,0
Lukoil	2,97	0,5	3,60	0,6	3.72	0,6
IOUKOS	1,21	0,2	1,58	0,3	1,71	0,3
Sourgoutneftegaz	11,12	1,9	11,14	1,9	11,10	1,9
SIDANKO	2.09	0,4	1,30	0,2	0,72	0,1
Tatneft	0,74	0,1	0,75	0,1	0,75	0,1
Tioumen NK	1,83	0,3	2,90	0,5	4,69	0,8
Sibneft	1,35	0,2	1,43	0,3	1,64	0,3
Bachneft	0,42	moins de 0,1	0,39	moins de 0,1	0,37	moins de 0,1
Rosneft	4,91	0,8	5,63	1,0	6,13	1,1
Slavneft	0,71	0,1	0,72	0,1	1,39	0,2
Est du NK	0.31	moins de 0,1	-	-	-	-
ONAKO	1,57	0,3	1,53	0,3	-	-
Complexe énergétique et énergétique de Komi	0,40	moins de 0,1	-	-	-	-
Autres	3,59	0,6	30.06	5,2	37,39	6,4
Total en Russie	589,69	100	584,19	100	581,51	100

Riz. 4.1 Structure de l'industrie pétrolière russe

Compagnie pétrolière

Organisation minière		Fourniture de produits pétroliers JSC
1	2	3	4
Rosneft	Arkhangelsk-geoldybycha Dagneft Kalmneft Purneftegaz Sakhalinmor-neftegaz Stavropol-neftegaz Termneft	Komsomolski Krasnodar Moscou Touapsé	Altainephteproduct d'Arkhangelskneft-Product Ekaterinburgneft-Product Kabbalknefteproduct Kalmnefteproduct Karachay-Cherkessk-Oil-Product Kemurovnefteproduct Kurgannefteproduct Produit Murmansknefteproduct Nodekanfteproductol du Nord-Neft -Service Smolensknefteproduct Stavropolnefteproduct Tuapsenefteproduct
LUKoil	Astrakhanneft Kaliningrad-Moneft Kogalymneftegaz Langepasneftegaz Nizhnevolzhskneft Permneft Urayneftegaz	Perm de Volgograd	Abadzekhsknefteproduit Adygeinefteproduit Astrakhannefteproduit Volgogradnefteproduit Vologdanefteproduit Kirovnefteproduit Permnefteproduit Chelyabinsknefteproduit
IOUKOS	Samaraneftegaz Yuganskneftegaz	Kuibyshevsky Novokuibyshevsky Syzransky	Belgorodnefteproduct Bryansknefteproduct Voronezhnefteproduct Lipetsknefteproduct Orelnefteproduct Penzanefteproduct Samaranefteproduct Tambovnefte product Ulyanovskne(1ugeproduct
Surgutnef-tegaz	Sourgoutneftegaz	Kirishski	Kaliningradnefteproduit Karelnefteproduit Kirishinefteproduit Lennefteproduit Novgorodnefteproduit Pskovnefteproduit Tvernefteproduit
SIDANKO	Varyoganneftegaz Kondpetroleum Saratovneftegaz Oudmourtneft Tchernogorneft	Angarsk Saratov Khabarovsk	Amurnefteproduct BAMnefteproduct Buryatnefteproduct Irkutsknefteproduct Kamchatkanefteproduct Magadannefteproduct Primornefteproduct Rostovnefteproduct Saratovnefteproduct Sakhalinnefteproduct Khabarovsknefteproduct Chitanefteproduct Chukotkanefteproduct
Slavneft	Megionneftegaz Megionneftegaz - géologie	Mozyrski Iaroslavl	Ivanovonefteprodukt Kostromanefteprodukt Yaroslavnefteprodukt
Orenbourgskaïa (ONAKO)	Orenbourggéologie Orenburgneft	Orenbourg Orski	Produit d'Orenbourgnefte
Complexe énergétique et énergétique de Komi	Komineft	Oukhtinski	Produit Kominefte
Est	Tomskneftegaz-géologie Tomskneft	Atchinski Tomsk (NHC)	Krasnoyarsknefteproduit Novosibirsknefteproduit Tomsknefteproduit Tuvanefteproduit Khakasnefteproduit
Tioumen	Nizhnevartovsk-neftegaz Tyumenneftegaz Obneftegaz-géologie	Riazanski	Kaluganefteprodukt Kursknefteprodukt Ryazannefteprodukt Tulanefteprodukt Tyumennefteprodukt
NORSIoil		Nijni Novgorod	Vladimirnefteprodukt Mariynefteprodukt Nizhegorodnefteprodukt Oudmourtnefteprodukt

Tableau 4.1 Composition des compagnies pétrolières

Tableau 4.2 Production pétrolière en Russie en 1999-2001, millions de tonnes

Entreprise

1999		2000		2001
millions de tonnes	%	millions de tonnes	%	millions de tonnes	%
LUKoil	53,4	17,5	62,2	19,3	62,9	18,1
IOUKOS	34,2	11,2	49,6	15,4	58,1	16,7
Sourgoutneftegaz	37,6	12,3	40,6	12,6	44,0	12,6
SIDANKO	19,6	6,4	10,7	3,3	9,1	2,6
Tatneft	24,0	7,9	24,3	7,5	24,6	7,1
Tioumen NK	20,0	6,6	30,8	9,5	40,6	11,7
Sibneft	16,3	5,4	17,2	5,3	20,6	5,9
Bachneft	12,3	4,0	11,9	3,7	11,9	3,4
Rosneft	12,6	4,1	13,5	4,2	14,9	4,3
Slavneft	11,9	3,9	12,5	3,9	14,9	4,3
Est du NK	10,5	3,5	0,2	moins de 0,1	-	-
ONAKO	8,0	2,6	7,5	2,3	-	-
Complexe énergétique et énergétique de Komi	3,6	1,2	-	-	-	-
Autres	41,0	13,4	42,0	13,0	46,4	13,3
Total en Russie	305,0	100,0	323,0	100,0	348,0	100,0