Après avoir passé la nuit dans la magnifique ville de Kętrzyn (anciennement Rastenburg), dont nous parlerons plus tard, nous nous rendons à la ville de Gierłoż (en allemand : Görlitz), où se trouvait le quartier général d'Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.
En fait, Hitler avait plus d’une douzaine de paris. Dans l'image ci-dessous, les points rouges indiquent les taux auxquels le Führer s'est personnellement rendu.
Depuis la Tanière du Loup (Wolfsschanze/Wolfschanze), Hitler a dirigé les opérations militaires contre l'URSS. Il y passa plus de 800 jours du 21 juin 1941 au 20 novembre 1944. Seulement pendant trois mois et demi, du 16 juillet au 31 octobre 1942, le quartier général de Wolf's Lair fut transféré au bunker Werwolf près de Vinnitsa (Ukraine).
Tout comme le quartier général des forces terrestres de la Wehrmacht en , le quartier général de Wolfschanz a été conçu pour mener des opérations militaires sur le front oriental contre l'URSS. La construction des deux complexes, commencée au printemps 1940, fut confiée à l'organisation secrète de Fritz Todt. Pour couvrir, l'objet a été présenté comme étant l'entreprise chimique Chemische Werke Askania. L'emplacement du quartier général à cet endroit particulier était déterminé par sa proximité avec la frontière de l'URSS, l'inaccessibilité et la désolation du territoire. En seulement quatre ans, plus de 80 objets différents ont été construits sur une superficie de 250 hectares. À la base, le repaire du loup est toute la ville avec tous les services et installations nécessaires à la vie - un aérodrome, une gare ferroviaire, des centrales électriques, un système de chauffage, un approvisionnement en eau et de nombreux services économiques et de communication.
L'ensemble du complexe se composait de trois zones, différant par leur degré de sécurité. La plus sûre était la zone intérieure 1 (Sperrkreis I), où se trouvaient le complexe des quartiers généraux et les bunkers d'Hitler, Bormann, Goering, Dietrich (attaché de presse du NSDAP et du gouvernement impérial). L'accès y était strictement limité et environ 130 personnes avaient le droit d'y pénétrer.
Cette photo, prise en juin 1940 à Wolfschanz, montre le quartier général du commandement allemand.
Rangée du bas de gauche à droite : W. Brickner, O. Dietrich, W. Keitel, A. Hitler, A. Jodl, M. Bormann, N. von Below.
Rangée du milieu : K. Bodeschanz, R. Schmund, K. Wolf, T. Morel, R. Schulze.
Dans la deuxième zone (Sperrkreis II) se trouvaient gare ferroviaire, salles de réunion, objets séparés du commandement de la Wehrmacht et bureau du commandant. La troisième zone extérieure (Sperrkreis III) était une zone de patrouille et était limitée par des champs de mines de 50 à 250 m de large le long du périmètre extérieur.
Une grande attention a été portée au camouflage du complexe. Quatre fois par an, selon la saison, les filets de camouflage tendus sur l'ensemble du complexe étaient changés. Des photographies aériennes de Wolfschanze ont été réalisées régulièrement pour identifier d'éventuels défauts de camouflage. objets Un système spécial d'éclairage extérieur a été développé avec des lanternes spéciales invisibles d'en haut. Le camouflage extérieur des bunkers était le même que celui des algues et de la mousse.
Fait étonnant : pendant toute l'existence de Wolfschanze, l'aviation alliée n'a jamais procédé à de bombardements sérieux sur le complexe. Bien que la construction du bunker dans lequel Hitler était censé se trouver n'ait pas été achevée à l'été 1944, il était vulnérable aux lourdes bombes aériennes.
Certains faits suggèrent que l'emplacement exact de la Tanière du Loup était connu des Alliés presque à la fin de 1943. Il est possible que le commandement soviétique connaisse également les coordonnées du quartier général. Fin juillet 1944, les troupes de l'Armée rouge se trouvaient à environ 140 km à l'est de Görlitz et un débarquement aurait suffi grande quantité parachutistes afin de perturber sérieusement (voire de détruire complètement) le fonctionnement du quartier général. En 1944, il y avait un peu plus de 2 000 personnes au quartier général, dont 300 officiers supérieurs, 1 500 soldats du bataillon de sécurité et 150 personnes du service de renseignement et de sécurité SS. Quoi qu’il en soit, la Tanière du Loup a été détruite par les Allemands eux-mêmes les 23 et 24 janvier 1945. Nos troupes sont entrées sans combat dans Wolfschanze le 27 janvier.
Le déminage du complexe a été effectué par des sapeurs polonais jusqu'en 1956. Au total, environ 54 000 mines et plus de 200 000 munitions ont été détruites.
L'épaisseur des murs des bunkers a atteint 8,5 m. Le béton armé des murs est très similaire à celui utilisé lors de la construction du pont supérieur récemment détruit à Kaliningrad. Seulement dans la Tanière du Loup, tout est beaucoup plus fort et massif.
Vestiges d'un bunker d'artillerie anti-aérienne
Lors de l'explosion, des fragments individuels des murs de ce bunker se sont retrouvés dans la piscine anti-incendie.
Vestiges des murs du casino des officiers
Bunker de communication. Le télégraphe se trouvait ici.
Bunker de sécurité
Le bunker n°13 était censé abriter Hitler (je me demande si ce numéro a été attribué au bunker lors de la construction, ou plus tard, lors de l'organisation du musée de la Tanière du Loup ?)
Aujourd'hui, dans l'ancienne zone intérieure (Sperrkreis I) de Wolfschanze, il y a un musée et l'entrée sur son territoire est payante.
L'entrée sur le territoire du Sperrkreis II est gratuite. Un vieux pavé allemand le traverse, le long duquel on peut rejoindre Gierloz. Le long de la route se trouvent les restes de plusieurs objets dont l'accès n'est généralement limité par personne ni quoi que ce soit, à l'exception des panneaux standards indiquant la nécessité de respecter les mesures de sécurité.
A proximité de Wolfschanze, en plus du complexe
Pour entrer dans ce monde sombre et mystique, mais en même temps extrêmement endroit intéressant Je rêve depuis longtemps. Vous vous souvenez probablement des films d'action américains primitifs avec une sorte de « centre du mal », un immense centre mondial avec un tas d'ordinateurs, d'énormes moniteurs et une carte du monde, d'où tout dans le monde est réglementé ? Ici, au nord-est de la Pologne, parmi les plus belles régions lacustres, entourée de rivières et de forêts, se trouve le véritable « centre du mal ». Seulement pas cinématographique, mais absolument réel. Sur une superficie de plusieurs milliers de kilomètres carrés, les nazis ont construit de 1940 à 1944 une dizaine de complexes massifs, chacun constitué de plusieurs dizaines de bunkers parcourant plusieurs niveaux souterrains, d'aérodromes, de lignes de défense, de champs de mines, voir les coordonnées exactes du lieu sur Wikimapia. Le plus grand de ces complexes est ce qu’on appelle « La Tanière du Loup », le quartier général d’Hitler, composé de 80 (!) bunkers répartis sur une superficie de 20 hectares. Hitler était ici du 26 juin 1941 à 1944 et a dirigé les actions sur le front de l'Est. En quittant le quartier général et en se retirant, les Allemands ont fait exploser l'installation avec des dizaines de milliers de tonnes de dynamite. Cet endroit est également connu pour le fait que le 20 juillet 1944, une tentative d'assassinat contre Hitler a été infructueuse -
Je tiens à avertir immédiatement tous les romantiques que vous ne pourrez pas vous sentir comme des harceleurs et des découvreurs de sombres catacombes. Je ne parle pas tant de la Tanière du Loup, mais de cette zone fortifiée en général, même à plusieurs dizaines de kilomètres du quartier général d’Hitler. Tous les objets plus ou moins intéressants ont longtemps été « capturés » par les hommes d'affaires locaux du tourisme, qui ont partiellement anobli les objets, les ont transformés à certains endroits en accessoires médiocres (vente de souvenirs, stand de tir, restaurants, cafés, etc.) et facturant de l'argent de ceux qui entrent à chaque étape.
Ces mêmes chiffres ont effrontément bétonné et bloqué tout ce qui était possible de passer sans payer d'argent. Parfois, après avoir trouvé un objet qui vous intéresse sur la carte, vous rencontrerez déjà un collecteur d'argent pour entrer à proximité de l'objet. Pourquoi prennent-ils de l’argent ? Ce n'est pas toujours évident. Pour que l'échec n'échoue pas, apparemment. Parfois, vous pouvez contourner les collecteurs d'impôts, et parfois ils sont de service juste à côté de l'objet. Et si éviter les frais de stationnement n'est pas si difficile (se garer à proximité), alors accéder aux bunkers sans payer est déjà plus difficile. En moyenne, le coût de visite de chaque site varie de 10 à 15 zlotys (1 euro = 4 zlotys).
Une petite plaque en l'honneur du colonel Claus von Stauffenberg, qui a tenté d'assassiner Hitler et a ensuite été abattu « pour trahison » avec 5 000 autres officiers de la Wehrmacht (dont le commandant de l'Afrika Korps allemand, Erwin Rommel), qui ont participé au complot. contre le Führer -
Plaque commémorative en l'honneur des sapeurs polonais morts en éliminant environ 54 000 mines posées par les Allemands autour de la Tanière du Loup -
Et nous allons plus loin, jusqu'à la ville de Mamerki (Mauerwald), où se trouve une autre zone fortifiée. Au fait, faites attention à ces routes construites par les Allemands à la fin des années 30. Voir les coordonnées exactes de l'objet sur Wikimapia -
Située à environ 20 km au nord de Wolf's Lair, cette zone fortifiée était le quartier général de commandants allemands aussi célèbres que Paulus, Guderian, Rommel et Von Stauffenberg susmentionné. Des invités étrangers ont séjourné dans ces bunkers, comme Benito Mussolini, Karl Mannerheim (vous vous souvenez de la ligne finlandaise Mannerheim ?) et d'autres. En 1944, le quartier général est évacué et partiellement détruit par le retrait des troupes allemandes.
Et à quelques centaines de mètres des sombres bunkers - beau lac Mamerki -
Quoi qu'on en dise, les routes construites par les Allemands ont été conservées dans un parfait état, ni le temps (presque 70 ans !), ni le climat - rien n'a pouvoir sur elles -
Après avoir roulé quelque part dans la forêt, nous sommes tombés sur des bunkers qui n'avaient pas encore été capturés par le tourisme. Mais là aussi, la construction d'infrastructures sous forme de restaurants, d'hôtels et billetteries -
Et ce sont les écluses du canal de Mazurie -
Nous continuons à nous déplacer vers le nord, en utilisant le navigateur pour rechercher un certain nombre de fortifications militaires peu connues. Hélas, la nuit tombait et nous avons failli nous heurter à la barrière frontalière séparant la Pologne de la région de Kaliningrad de la Fédération de Russie. Littéralement à un kilomètre de cet endroit, du côté russe, se trouve le village de Krylovo dans le district de Zheleznodorozhny. Il est à noter qu'avec les Polonais, vous pouvez vous approcher de la barrière frontalière, mais du côté russe, ils ont inventé des zones frontalières et vous ont infligé une amende (plus probablement des pots-de-vin) pour le fait même d'être à moins de 50 km de la frontière -
Quelques granges -
Et encore les lacs -
"Wolfsschanze" (allemand : Wolfsschanze, russe : "Wolf's Lair") était le bunker principal et le quartier général d'Hitler ; pari principal Führer et le complexe de commandement du haut commandement allemand. Le dirigeant allemand a passé ici plus de 800 jours. De cet endroit étaient contrôlées les opérations militaires sur le front de l’Est.
Le bunker Wolf's Lair était situé dans la forêt de Görlitz, à huit kilomètres de la ville de Rastenburg, en Prusse orientale (aujourd'hui la ville polonaise de Kętrzyn). Sa construction a été réalisée par l'organisation Todt du printemps 1940 à l'hiver 1944 avec 2 à 3 000 ouvriers.
Le "Wolf's Lair" n'était pas un bunker local, mais tout un système d'objets cachés, dont la taille rappelait davantage celle d'une petite ville d'une superficie de 250 hectares. Le territoire secret avait plusieurs niveaux d'accès et était entouré de tours avec des barbelés, des champs de mines, des positions de mitrailleuses et anti-aériennes. Pour accéder à la Tanière du Loup, il fallait passer trois postes de sécurité.
Déminage du « Repaire du loup » par l'armée polonaise République populaire a duré presque jusqu'en 1956 ; au total, les sapeurs ont découvert environ 54 000 mines et 200 000 munitions.
Pour créer l'effet d'un objet discret vu du ciel, les Allemands utilisaient des grilles spéciales et des dispositions d'arbres, qui étaient périodiquement mises à jour en fonction des changements saisonniers du paysage. Pour contrôler le camouflage, l'objet sensible a été photographié depuis les airs.
En 1944, le Wolf's Lair comptait 2 000 personnes, des maréchaux aux sténographes et mécaniciens. Dans le livre "La Chute de Berlin" écrivain britannique Anthony Beevor affirme que le Führer a quitté ce bunker le 10 novembre 1944. Hitler s'est rendu à Berlin pour une opération à la gorge et, le 10 décembre, il a déménagé à Adlerhorst (le Nid d'Aigle), un autre quartier général secret. En juillet de la même année, une tentative d'assassinat contre Hitler a eu lieu au Nid d'Aigle.
L’évacuation du commandement allemand de la « Tanière du Loup » s’effectue au dernier moment, trois jours avant l’arrivée de l’Armée rouge. Le 24 janvier 1945, Wilhelm Keitel ordonna la destruction du quartier général. Cependant, c’est plus facile à dire qu’à faire. Les ruines du bunker sont encore visibles aujourd'hui.
Il est intéressant de noter que même si les renseignements américains connaissaient l’emplacement de la Tanière du Loup dès octobre 1942, aucune tentative n’a été faite pour attaquer le quartier général d’Hitler depuis les airs.
À l’automne 1940, dans une forêt déserte près de Rastenburg en Prusse orientale (aujourd’hui Kętrzyn en Pologne), des constructions à grande échelle ont soudainement commencé à bouillir. Les résidents locaux étaient sûrs qu'une nouvelle usine chimique était en construction à côté d'eux, mais en fait, parmi les marais de Mazurie, une installation secrète se développait avec un objectif complètement différent. Derrière de vastes champs de mines, des tranchées, des tours de mitrailleuses et plusieurs barbelés à la fois, se trouvait la Tanière du Loup, le quartier général principal du Führer de la nation allemande, Adolf Hitler, sur le front de l'Est. Entre 1941 et 1944, il y passa au total plus de deux ans de sa vie. C'est d'ici, et pas du tout de Berlin, que la direction opérationnelle de tous les batailles les plus importantes avec l'Union Soviétique. La naissance, la vie et la mort de Wolfschanze, le lieu où se décidait le sort du monde, sont dans cette revue*
*La revue contient des photographies de personnalités politiques allemandes et un aperçu scientifique et technique de l'art de la construction du Troisième Reich et des insignes de ces années-là. Toutes les photographies sont fournies à titre informatif uniquement, pour montrer comment le site était auparavant
Photo 2. Le quartier général s’appelait Wolfsschanze (« La Tanière du Loup »). Hitler l'aimait beaucoup, pas seulement parce qu'il avait une passion pour les loups en tant que tels. « Loup » (traduit de l'allemand par « loup ») était son ancien pseudonyme depuis le début de la lutte pour le pouvoir en Allemagne, et ce n'est pas un hasard si certains objets associés à ses activités ont reçu des noms de « loup ».
Au total, environ 250 hectares de la forêt de Görlitz ont été réservés au Wolfsschanze. Le tronçon était traversé par le chemin de fer Rastenburg-Angerburg (respectivement polonais modernes Kętrzyn et Wegorzewo), sur lequel le trafic de passagers était immédiatement interdit. Le long de cette ligne, les matériaux de construction nécessaires ont d'abord été livrés sur le site, puis le long de celui-ci, des trains de lettres avec Patrons nazis et leurs nombreux invités. Un moyen alternatif de communication avec le « continent » était un aérodrome situé à quelques kilomètres du « repaire » dans une prairie près du village de Wilhelmsdorf (Vilamovo moderne). 
Photo 3. Au total, le complexe comprenait plus de 80 bâtiments, dont environ 40 bâtiments résidentiels et utilitaires, 40 bunkers-abris légers en béton armé et 7 structures fortifiées massives. Le complexe comprenait des abris anti-bombes, un casino pour les officiers, une gare, sa propre centrale électrique et deux pistes d'atterrissage.
Le périmètre intérieur du complexe était divisé en trois zones de sécurité, isolées les unes des autres par des grillages et des câbles électriques.
fil. Pour franchir la limite de chaque zone, il fallait avoir trois divers types des laissez-passer restreignant l’accès aux secteurs fermés. 
Photo 4. Tôt le matin du 24 juin 1941, alors qu'il se dirigeait vers la gare de Görlitz, perdue dans le désert de Prusse orientale, arriva un train de lettres portant l'étrange nom de Sonderzug Amerika (« Train spécial « Amérique »). Il se composait de 15 voitures : deux avec des canons de défense aérienne, deux avec des bagages, deux avec des couchages, deux pour les invités, deux voitures-restaurants, une voiture avec des toilettes et des salles de bains, une voiture d'état-major, une voiture de sécurité, une pour les signaleurs, mais le cœur de « l'Amérique » » était le Führerwagen, qui abritait les quartiers personnels du chef du Troisième Reich. C'était le troisième jour de la guerre avec l'Union soviétique, et Hitler est venu ici, dans un tout nouveau quartier général de première ligne, pour superviser directement l'opération Barbarossa. Au total, il a dû passer ici plus de 800 jours et nuits - deux plus d'un an la vie au milieu d'une forêt dense et de nuages affamés de moustiques indifférents à l'autorité. 
Photo 5. Le choix de ce site particulier, situé dans la forêt de Görlitz, à 8 kilomètres à l'est de Rastenburg, a apparemment été fait personnellement par Fritz Todt, le ministre des Armes et des Munitions du Reich, l'homme qui dirigeait « l'Organisation Todt » ( une entreprise géante qui s'occupait de la construction d'autoroutes, de "Western Val", de bunkers pour sous-marins et bien d'autres structures stratégiques du Troisième Reich). Todt passait autrefois ses vacances dans un petit hôtel près de Görlitz et se souvenait de cette région avec ses forêts denses, ses marécages et ses nombreux lacs. D'une part, elle était assez proche de la frontière soviétique, d'autre part, il était relativement facile d'organiser sa défense. Enfin, troisième facteur important il y avait de bonnes routes d'accès et une relative rareté de la population, ce qui permettait d'assurer une construction à grande échelle et le degré de secret requis.
Les travaux sur le nouveau quartier général commencèrent à l'automne 1940, peu avant la signature officielle de la directive n° 21, qui approuva finalement le plan de blitzkrieg contre l'URSS. Selon une légende répandue parmi la population locale, l'usine chimique Askania Nord était censée apparaître près de Rastenburg. Le même cryptonyme était également utilisé dans les contrats officiels conclus avec des entrepreneurs privés. Environ 2 à 3 000 constructeurs travaillaient sur le site en même temps, mais leur composition changeait constamment de sorte que les ouvriers ne pouvaient pas comprendre la nature réelle de l'objet qu'ils construisaient. Selon les experts, au total, jusqu'à 20 000 personnes ont été employées à la construction d'Askania Nord.
Photo 6. Pour se protéger contre la détection aérienne, des maquettes d'arbres et un filet de camouflage ont été utilisés. Il était changé 4 fois par an, en fonction de l'environnement, il n'y avait donc aucune différence entre les objets et l'environnement. Les murs de nombreux bunkers étaient tapissés d'algues puis peints en vert ou Couleur grise. L'ensemble de la zone a été photographié depuis les airs afin de vérifier le camouflage. L'entrée sur le territoire n'était possible que par trois postes de sécurité.
En 1944, environ 2 000 personnes servaient à Wolf's Lair - 300 maréchaux, généraux et adjudants ; 1 200 soldats du bataillon d'escorte hitlérien ; 150 membres du personnel de renseignement et de sécurité SS ; 300 employés administratifs, chauffeurs, électriciens, mécaniciens, sténographes et secrétaires, serveurs, coiffeurs, etc. Hitler est arrivé ici pour la première fois le 24 juin 1941 après l'attaque contre l'Union soviétique.
L'évacuation du commandement allemand de Wolfsschanze s'est produite soudainement, alors que l'Armée rouge s'était déjà trop rapprochée. Le 24 janvier 1945, juste avant l'arrivée des troupes soviétiques (27 janvier 1945), le maréchal Keitel ordonna la destruction de la Wolfsschanze afin que personne d'autre ne puisse l'utiliser.
Il n'y a eu aucune tentative délibérée de détruire la Tanière du Loup, même si son existence et son emplacement exact étaient connus des services de renseignement américains dès octobre 1942.
Photo 7. Les travaux de construction dans la « Tanière du Loup » ne se sont arrêtés que dernier moment— au total, plus de 80 structures différentes sont apparues ici. Hitler était constamment envahi par une peur paranoïaque pour sa vie, ce qui entraînait la construction permanente de bunkers de plus en plus puissants. En juin 1941, seuls des abris légers et des structures temporaires, en partie seulement en brique et en béton, étaient prêts. Les dirigeants du Troisième Reich comptaient sur le caractère ultra-rapide de la « campagne de l’Est » et n’envisageaient pas de s’attarder près de Rastenburg. Lorsque la nature prolongée de la guerre est devenue évidente et que les Alliés ont commencé à bombarder les villes allemandes, les bâtiments précédents ont commencé à être progressivement remplacés par des bâtiments de plus en plus capitaux. L’apothéose fut le nouveau « Führerbunker », mis en service à l’été 1944, quelques jours après la célèbre tentative d’assassinat d’Hitler. 
Photo 8. Stauffenburg a tenté de commettre une tentative d'assassinat lors d'une des réunions « situationnelles » qui constituaient signification principale La vie d'Hitler dans la « Tanière du loup ». À de rares exceptions près, chacun des plus de 800 jours passés par le Führer dans la forêt de Görlitz était semblable au précédent. Il se réveillait assez tard et après les bains matinaux et le petit-déjeuner, il se promenait habituellement avec son chien Blondie. Speer le décrit ainsi : un événement important Vie courante Chef nazi :
«Lors de ces promenades, l'attention d'Hitler était attirée non pas sur ses compagnons, mais sur le berger Blondie, qu'il essayait de former. Après plusieurs exercices de récupération du bâton, le chien a dû rester en équilibre sur une bûche d'à peine vingt centimètres de large et huit mètres de long. Hitler savait naturellement que les chiens reconnaissaient ceux qui les nourrissaient comme leurs maîtres. Avant de donner le signal au domestique d'ouvrir la porte de l'enclos, il attendait habituellement plusieurs minutes, et le chien, aboyant et gémissant de joie et de faim, se précipitait sur la clôture. Comme j'avais une faveur particulière, j'ai été autorisé à accompagner Hitler à plusieurs reprises pour nourrir le chien, tandis que tout le monde devait se contenter de la vue de loin.»
« Le berger occupait la place la plus importante dans la vie privée d’Hitler ; il était plus important pour lui que ses plus proches collaborateurs. »
Après la promenade de Blondie, Hitler travaillait habituellement avec son courrier et sa presse, et à midi commençaient les premières «situations» - des réunions au cours desquelles on discutait de ce qui se passait sur les fronts la nuit et le matin. Puis ce fut l'heure du déjeuner (pour Hitler - végétarien) dans l'une des cantines, après quoi temps libre"M. Wolf" a rencontré des invités particulièrement importants arrivés au siège, puis a bu du thé dans une maison spécialement construite. Vers six heures du soir, la deuxième « situation » a eu lieu, suivie d'un dîner et d'un divertissement – généralement un film et des conversations interminables, parfois tard dans la nuit, avec son « entourage ».
« Les goûters du soir, auxquels il invitait les gens au quartier général, revenaient progressivement à deux heures du matin et se terminaient à trois ou quatre heures. Et il reportait de plus en plus l’heure du coucher jusqu’au petit matin, c’est pourquoi j’ai dit un jour : « Si la guerre continue, alors nous retrouverons au moins une routine quotidienne normale et le goûter du soir d’Hitler sera notre thé du matin », a écrit Speer après. la guerre. 
Photo 9. Au total, il y avait plus de 2 000 personnes en permanence à la Wolfsschanze en même temps : outre les hauts dirigeants du NSDAP et de l'armée, il s'agissait de dizaines d'officiers d'état-major, de signaleurs, de centaines d'agents de sécurité. personnels et service personnelle- des secrétaires aux cuisiniers. De plus en plus de gens des fronts et de Berlin venaient ici chaque jour pour faire un rapport. Dans la Tanière du Loup, Hitler a rencontré les représentants les plus importants des pays de l'Axe et de leurs alliés : Mussolini, Mannerheim, le premier ministre des collaborationnistes français Pierre Laval, le tsar bulgare Boris III, le chef des fascistes croates Ante Pavelic et bien d'autres. des personnalités gouvernementales et militaires moins importantes, chacune avec qui il est arrivé dans la forêt de Gerlitz avec son escorte.
Des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes connaissaient l'existence de ce quartier général, et il est d'autant plus frappant que son emplacement restait un mystère pour le camp adverse - et pour Union soviétique, et pour ses alliés occidentaux. Malgré la paranoïa d'Hitler et sa conviction que la Tanière du Loup serait bombardée d'un jour à l'autre, aucune bombe n'est tombée dessus pendant la guerre. Toutes les précautions, le gaspillage de mètres cubes de béton et de tonnes d'acier, qui ont coûté à l'Allemagne la somme fantastique de 36 millions de Reichsmarks, se sont révélées en fait inutiles. Il s’est avéré que le principal danger pour le Führer n’était pas la menace fantôme aérienne, mais l’opposition aux nazis au sein de la Wehrmacht.
C'est ici, à Wolfschanze, qu'a eu lieu l'attentat le plus célèbre contre Hitler, connu sous le nom de « Complot du 20 juillet ». Le chef d'état-major de l'armée de réserve de la Wehrmacht, le colonel Claus von Stauffenberg, malgré tous les nombreux contrôles et points de contrôle à l'entrée du quartier général, a pu introduire clandestinement des engins explosifs sur son territoire à deux reprises et faire exploser une des bombes une deuxième fois. Hitler n'a été sauvé de la mort que par une série d'accidents.
Photo 10. Hitler n'apparaissait pratiquement pas air frais(régulièrement - uniquement pour se promener avec le chien), même s'il semblerait que la forêt environnante ait contribué à une telle détente. Speer a comparé sa vie à Wolfsschanze à une prison :
« C’est seulement ici que j’ai réalisé que la vie d’Hitler présentait de nombreuses similitudes avec celle d’un prisonnier. Bien que son bunker [nous parlons des événements de 1943] n'ait pas acquis les dimensions de l'immense mausolée qui lui était destiné après juillet 1944, il avait encore des plafonds et des murs puissants qui ressemblaient à une prison, des portes et des volets en acier bloqués. les quelques sentiers, ses misérables promenades derrière les barbelés ne lui donnaient pas plus d'air et de nature qu'un prisonnier tournant dans la cour de la prison. 
Photo 11. Le lieu de la tentative d'assassinat et le panneau commémoratif actuel 
Photo 12. Et dans ce « monde abrutissant du pari », selon Speer, Hitler a finalement perdu contact avec la réalité, refusant d’admettre ses propres erreurs. Plus la position de l'Allemagne sur les fronts se détériorait, plus la séparation entre les fantasmes d'Hitler et la réalité devenait profonde.
Peu de temps après la tentative d'assassinat du 20 juillet 1944, la construction d'une nouvelle installation secrète commença en Basse-Silésie, dans les monts Owl, appelée Riese (« Géant »). Hitler, qui traversait une dépression prolongée, aurait apparemment décidé de changer le lieu de son déploiement permanent, passant de la Prusse orientale, dont la ligne de front se rapprochait de plus en plus, à un nouveau bastion près de la ville fortifiée de Breslau (aujourd'hui Wroclaw). . Cependant, les travaux sur « The Giant » ont progressé trop lentement. Le 20 novembre 1944, à 5 h 15 du matin, le Führer monta à nouveau dans son train spécial, rebaptisé depuis longtemps « Amérique » en « Brandebourg », et partit de la forêt de Görlitz pour se rendre à Berlin, pour n'en jamais revenir. .
Photo 13. Malgré la situation désespérée au front, les travaux de construction lents dans la Wolfsschanze vide se sont poursuivis pendant quelques mois. Parallèlement, sur ordre personnel du propriétaire du « Repaire », l'exploitation minière de ses structures a été réalisée. Le 25 janvier 1945, une série d'énormes explosions se produisit près de Rastenburg. Deux jours plus tard, l'ancien quartier du Führerhauptquartier était occupé par les troupes de la 31e armée sous le commandement du lieutenant-général Piotr Shafranov. 
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Photo 33. Ancienne caserne SS et services de renseignement 
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Photo 41. Bureau de sténographe - près de 45 mètres de long 
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Photographie 43. . La salle à manger de Keitel 
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Photo 45. Cet immense bunker est utilisé comme bunker de sécurité pour un sauna, un stockage souterrain de nourriture et d'autres locaux à proximité 
Photo 46. ancienne salle à manger des invités 
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Photo 48. Immense bunker pour les invités. Sa longueur est de 45 mètres, sa largeur de 27 mètres ; toit 6,5 m. Dans tout ce tas de béton, il n'y avait que deux pièces d'une superficie de 85 mètres carrés. mètres, le reste est constitué de murs, de toits et de couloirs : 
Photo 49. Vestiges du bunker de Keitel - Chef d'état-major du haut commandement suprême de l'armée allemande. Des visiteurs attentionnés empêchent le mur de plusieurs tonnes de tomber et offrent des baguettes
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Photo 58. Au cours de la première décennie d'après-guerre, les sapeurs polonais ont neutralisé environ 54 000 mines laissées par les nazis à proximité de la Tanière du Loup. Peu de temps après, le processus progressif de transformation de la propriété en attraction touristique a commencé. Seules les casernes du service de sécurité impérial ont survécu dans leur forme originale, mais les ruines des bunkers, notamment du principal « Führerbunker », sont probablement encore plus impressionnantes. Des explosions d'une force colossale ont fendu des murs de plusieurs mètres et déplacé le toit monstrueusement épais, révélant au public la ligature du renfort Krupp paralysé. 
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Photo 63. bassin de feu 
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Photo 69. Il ne reste rien de l'intérieur ; le bunker a explosé de l'intérieur. Faites attention à l'épaisseur du plafond 
Photo 70. Le bunker d'Hitler est visible devant 
Photo 71. Le bunker d'Hitler est le plus grand objet de ce territoire. Sa zone surface extérieure- 2480 m². m. En 1944, il fut reconstruit et renforcé. Il y avait six entrées au bunker, toutes d’un seul côté. 
Photo 72. La salle à manger était attenante au bunker principal 
Photographie 73. 
Photographie 74. 
Photo 75. Tout à l'intérieur a été détruit par l'explosion. Épaisseur du toit - 8,5 m 
Photographie 76. 
Photographie 77. 
Photo 78. Enfin, la majorité des participants au départ se sont inclinés devant le grand leader en corrigeant les besoins naturels dans la chambre du Führer (ce n'est pas à vous d'aller à table à l'usine). Et elle nous attendait longue route maison 
Photographie 79. 
Photo 80. Des tours d'artillerie anti-aériennes ont été installées sur chaque bunker lourd 
Photographie 81. 
Photo 82. Et à côté de toute cette sombre puissance teutonique couverte de mousse, sous les arbres centenaires encore bruyants de la forêt de Görlitz, combattant les moustiques encore vicieux de Mazurie, pour lesquels même la pluie n'est pas un obstacle, on s'imprègne très vite de l'atmosphère du lieu où sur la carte du quartier général D'un trait de crayon, mois après mois, des millions de personnes étaient vouées à la mort, mais une seule personne aurait dû trouver (mais, hélas, n'a jamais trouvé) sa mort. 
Les Konig Diggers souhaitent que le leader brûle pour toujours en enfer et que cette chose terrible ne se reproduise plus jamais. Au revoir à tous, en attendant de nouveaux avis ! 
En 1944, un groupe d'officiers allemands y ont attenté à la vie d'Hitler. Le directeur général Claus von Stauffenberg est arrivé le 20 juillet en provenance de Berlin pour une réunion au siège. Il avait avec lui une mallette contenant des explosifs. Il a placé la mallette à côté d'Hitler puis est sorti pour répondre à un appel téléphonique programmé à l'avance. Pendant ce temps, l'un des agents, qui gênait la mallette, l'a déplacée ailleurs. L'explosion a blessé ou tué plusieurs personnes, mais Hitler a échappé à des blessures graves. Von Stauffenberg et environ 500 autres personnes prétendument impliquées dans la tentative d'assassinat ont été exécutées.
Le 24 janvier 1945, alors que l'Armée rouge était très proche, les Allemands firent sauter le quartier général et la plupart des bunkers furent gravement endommagés, voire complètement détruits. Cependant, d'immenses dalles de béton, certaines atteignant 8,5 m d'épaisseur, et des armatures torsadées sont encore visibles ici. Tout cela est particulièrement impressionnant en hiver sous une épaisse couche de neige, et il n'y a pas beaucoup de touristes pendant cette période.
Grand plan du complexe avec marquages langue anglaise situé à l'entrée du territoire (Le bunker d’Hitler a apparemment reçu volontairement le numéro 13). Brochure (il existe des versions en anglais et Langues allemandes) , qui propose une visite autoguidée du pari, peut être acheté au kiosque situé sur le parking. Pour 60 zl, vous pouvez engager un guide russophone.
Wilczy Szaniec; Tél. : 89 752 4429 ; www.wolfsschanze.pl; entrée adulte/réduction 12/6zt; de 8h00 jusqu'à la tombée de la nuit.