Qui sont les Turcs et leur origine. Peuples turcs et mongols de Russie

D'où viennent les Turcs ?

Les Huns, menés par Atilla, envahissent l'Italie. . Vsiècle m.euh.

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La question n'est pas simple. Il semble que les Turcs se considèrent comme un peuple qui a perdu ses racines. Atatürk (père des Turcs), le premier président de la Turquie, a réuni une commission scientifique représentative et lui a confié la tâche de découvrir l'origine des Turcs. La commission a travaillé dur et longtemps, a découvert un grand nombre de faits sur l'histoire des Turcs, mais la question n'était pas claire.

Notre compatriote L.N. Gumilyov a apporté une grande contribution à l'étude de l'histoire des Turcs. Un certain nombre de ses œuvres sérieuses (« Les Turcs anciens », « Un millénaire autour de la mer Caspienne ») sont spécifiquement dédiées aux peuples turcophones. On peut même affirmer que ses travaux ont jeté les bases de l’ethnologie scientifique.

Cependant, le scientifique respecté commet une erreur tout à fait tragique. Il refuse catégoriquement d’analyser les ethnonymes et, de manière générale, affirme que la langue n’a aucune influence sur la formation d’une ethnie. Cette affirmation plus qu’étrange rend le scientifique complètement impuissant face aux situations les plus simples. Montrons cela avec un exemple.

Parlant des Kimaks, un ancien peuple turc qui, à la veille du premier et du deuxième millénaire, a formé un État fort quelque part dans la région du Kazakhstan moderne qui a duré environ trois cents ans, il ne peut s'empêcher d'exprimer sa surprise face à sa soudaine et complète disparition. À la recherche du groupe ethnique disparu, le scientifique a fouillé de manière documentée toutes les zones environnantes. Il n'y avait aucune trace de lui dans le territoire des tribus kazakhes.

Peut-être, suggère le scientifique, les Kimaks se sont-ils assimilés aux peuples qui les ont conquis ou dispersés dans la steppe. Non, nous n’explorerons pas l’ethnonyme. "De toute façon, cela ne donnera rien", déclare Lev Nikolaevich. Mais en vain.

Kimaki – c'est un mot russe légèrement déformé hamsters. Si vous lisez ce mot à l’envers, il s’avère que c’est de l’arabe.قماح À maman :X  "blé" Le lien est clair et ne nécessite aucune explication. Comparons maintenant l’expression actuelle « Tachkent– ville de céréales. Et nous n’avons pas inventé les gerboises. Quant au nom de la ville de Tachkent, il se compose de la partie Kent"ville" et la racine arabe, que l'on peut observer dans le motعطشجي à Ashji "chauffeur". Si vous n’allumez pas le four, vous ne ferez pas de pain. Certains traduisent le nom de la ville par « ville de pierre ». Mais s’il s’agit d’une ville céréalière, son nom doit être traduit par ville de chauffeurs et de boulangers.

Dans les contours des frontières de l’Ouzbékistan moderne, on peut facilement apercevoir un amateur de blé.

Voici sa photo et son dessin dans la vie

Seulement Simia peut apporter des réponses simples à des questions complexes. Nous allons continuer. Lisons l'ethnonyme Ouzbeks en arabe, c'est-à-dire en arrière:خبز XBZ signifie « faire du pain » et doncخباز X Abba :z "fournisseur, boulanger", "vendeur de pain ou celui qui le prépare".

Si nous jetons maintenant un rapide coup d’œil à la culture de l’Ouzbékistan, nous constaterons qu’elle est entièrement remplie de céramique. Pourquoi? Parce que la technologie de sa production coïncide avec la technologie de cuisson du pain. Au fait, le russe boulanger et l'arabeفخار F X UN :R "céramique" – le même mot. C'est pour cette raison que Tachkent est une ville céréalière et pour la même raison, l'Ouzbékistan est un pays qui peut être fier de son karama depuis des siècles. Samarkand, la capitale de l'empire de Tamerlan, Boukhara et Tachkent sont des monuments d'architecture céramique.

Régistan, place principale de Samarkand

Régistan:

Le nom de la place est expliqué comme un dérivé du persan. R. egi - sable. On dit qu'une rivière coulait autrefois à cet endroit et déposait beaucoup de sable. Non, ça vient d'Ar. concernant: G Et - "Je t'en supplie" (راجي ). Et pour le russe je t'en supplie – ar. foulard "honneur". À cet endroit, les routes de différentes parties du monde convergeaient. Et Timur a invité des commerçants, des artisans et des scientifiques dans sa capitale afin qu'ils fassent de la ville la capitale du monde.شرف Quand les Russes invitent, ils disent JE DEMANDE, et les Arabes disent Sharraf. "faire les honneurs"راجع Mot persan d'Ar. concernant :g jeъ

"revenir". Si vous construisez une ville parmi les sables et n’en prenez pas soin, le sable reviendra. C'était le cas de Samarkand avant Timur.

Ici, nous avons retracé le chemin de la tribu turque des Kimaks, prétendument disparue. Il s’avère qu’il s’est manifesté sous un autre nom ayant la même signification.

Mais les tribus turques sont nombreuses. On sait que leur patrie est l'Altaï, mais ils ont parcouru un long chemin depuis l'Altaï le long de la Grande Steppe jusqu'au centre de l'Europe, connaissant à plusieurs reprises ce qu'on appelle « l'explosion passionnelle » (Gumilev). L’explosion finale s’est incarnée dans l’Empire ottoman, qui s’est terminé avec la fin de la Première Guerre mondiale, lorsque l’empire s’est réduit à un petit État appelé Turquie.

Dans le feu de l’excitation passionnelle, toutes sortes de théories sont avancées. On arrive parfois au point que les Russes étaient autrefois des Turcs, et il en va naturellement de même pour les Slaves. Et on ne peut pas parler des Ukrainiens. Khokhol signifie « fils du ciel » en turc.

Une position de leader dans le nouveau mouvement panturquiste est occupée par le journaliste Adji Murad, qui tente littéralement de montrer en quelques mots que tous, par exemple, les mots russes proviennent de langues turques. A en juger par la méthode de jonglage avec les mots, force est de constater que le journaliste est très loin de la linguistique. Et dans le sujet qu'il a déclaré, une telle connaissance lui serait utile. Après tout, la linguistique a appris depuis longtemps à faire la distinction entre sa propre langue et celle des autres. Même la personne moyenne peut le constater dans la plupart des cas. Par exemple, dans la langue russe, personne n'essaie de déclarer des mots comme expédition, modernisation, saxaul, horde, balyk comme étant d'origine russe. Le critère est simple : le mot appartient à la langue dans laquelle il est motivé. Il existe d'autres signes, supplémentaires. En règle générale, les mots empruntés ont un maigre ensemble de mots dérivés, une structure syllabique étrange et, dans leur morphologie, ils portent les caractéristiques grammaticales d'une langue étrangère, par exemple les rails, le marketing. Dans le premier, l'indicateur pluriel anglais demeure, dans le second, des traces du gérondif anglais.

Oui, mot chignon est motivé dans les langues slaves. Il a également une autre signification : « une mèche de cheveux indisciplinée », « une touffe de cheveux ou de plumes qui dépasse ». Et c'était en réalité. Les Ukrainiens portaient des écussons et étaient et restent têtus par nature. Qui ne le sait pas ?

Cela a également une contrepartie en arabe :لحوح lah Ô: X  "têtu, persistant", dérivé du verbeألح " alah X UN "insister". Presque aussi appelés Polonais, leurs éternels rivaux Poteaux, dont le Polonais le plus têtu Lech Kaczynski.

Mais ce qui est le plus surprenant dans les travaux d'Adji Murad, c'est qu'il ne cherche même pas à poser la question de la signification des nombreux noms des tribus turques. Bon, d'accord, au moins j'ai réfléchi à la signification du mot TURKI, désignant la superethnie turque. Puisque je veux vraiment les mettre à la tête de tous les peuples du monde.

Aidons les Turcs. Pour Simiya, ce n’est pas une tâche si difficile.

Tournons-nous vers la fresque égyptienne antique "Création du monde", qui est un fichier programme pour le déploiement des groupes ethniques.

Il y a 6 personnages sur la fresque, ce qui correspond au texte biblique sur la création du monde, appelé les Six Jours dans la tradition chrétienne, car Dieu a créé le monde en six jours, et le septième jour il s'est reposé. Et le hérisson comprend que rien de grave ne peut être fait en six (sept) jours. C'est juste que quelqu'un a lu le mot russe dny (niveaux) comme jours (semaines).

Les silhouettes des lettres de l'alphabet arabe sont facilement reconnaissables derrière les figures de la fresque égyptienne. Vous pouvez en lire davantage dans mon livre « Langages système du cerveau » ou « Loi périodique mondiale ». Nous nous intéresserons ici uniquement au couple central « Ciel et Terre ».

Le ciel est représenté par la déesse céleste Nut. Et en dessous se trouve le Yeb Céleste, le dieu de la terre. Ce qui se passe entre eux est exactement ce qui est écrit dans leurs noms, si vous les lisez en russe : Eb et Nut. La langue russe a réapparu. Dans l’Égypte ancienne, les prêtres écrivaient-ils en russe ? Laissons la question sans réponse pour l'instant. Allons-nous en.

Si vous mettez la déesse du ciel sur les « fesses », vous obtenez araméen ancien lettre gimel ( ג ), en arabe « salle de sport ». Et si Eba, le dieu de la terre, est posé avec ses pieds sur la terre pécheresse, la lettre arabe vav sera obtenue ( و ).

و Etג

Il est clair que le Mib Céleste est la Chine, dont les habitants ne se lassent pas de prononcer le nom de l'orgue producteur en russe. Encore du russe ? Et la déesse du ciel, Nut, est l’Inde, où l’Himalaya est constitué de montagnes.

Les lettres arabes et araméennes ont des valeurs numériques. La lettre gim est en troisième place et a une valeur numérique de 3. La lettre vav est en sixième place et a une valeur numérique de 6. Il est donc clair que la lettre arabe vav n'est qu'un six arabe.

La Déesse Céleste était souvent représentée comme une vache.

En fait, l’image de la vache appartenait à la déesse de la Sagesse, Isis. Entre ses cornes elle porte le disque du soleil RA. Sinon, que sous lui, sous le Ciel, était toujours représenté sous la forme d'un homme, parfois avec une tête de serpent.

En effet, le nom arabe du serpent, la racine CUY, est similaire à ce qui est écrit sur notre clôture. C'est pourquoi l'Empire Céleste s'est construit la plus longue clôture. Malgré le fait que ZUBUR soit une forme plurielle. chiffres du mot arabe BISON.

En russe BISON se dit « TAUREAU », en arabe c'estطور TOURNÉE.

Pendant un certain temps, le bison a été trouvé en Chine et en était l'accessoire indispensable. Mais depuis un certain temps, j'ai réalisé ma propre importance. Après tout, vous devez en convenir, c'est lui qui devrait être avec la vache pour toit à elle, et non à quelqu'un. Bref, le moment est venu pour le bison (taureau, aurochs) de dire à l'homme : allez, grattez, sortez d'ici. Depuis lors, l'homme en turc se dit kishi, kizhi.

Formulons cela plus précisément. Le mot turc kishi « homme », vient du russe kysh. On pourrait dire que de l'arabeكش ka : ch ch « Partez », mais l'interjection russe est plus émouvante et exprime plus précisément l'indignation de la tournée. Mot tournée vient de l'arabeAvec aura "taureau", dérivé du verbeثار Avec UN :R "être en colère".

A partir de ce moment, où le mot russe kysh a été entendu, commence l'histoire des TURCS, les taureaux. Ils quittent le dieu céleste de la terre, le privant de l'organe de copulation, c'est pourquoi Geb devient féminin, c'est-à-dire Empire Céleste. Comme sur cette carte :

Photo d'une carte TOURISTIQUE moderne du Tibet.

Facile à dire!!! En réalité, pour acquérir l'indépendance, il fallut quitter le dieu de la terre. Où? Au nord, là où le ciel n'était pas bleu, comme celui des Chinois, mais bleu, comme celui des Turcs. Vers l'Altaï. Nous avons vu la couleur bleue sacrée des Turcs sur les palais et les mosquées ouzbeks. Mais nous sommes bien tard. Au début, la nouvelle couleur du ciel est apparue sur les yourtes turques.

Quels palais y a-t-il !

Le prince a-t-il couvert ses palais de sculptures ?
Que sont-ils devant la yourte bleue !

Les recherches archéologiques montrent que la yourte existe depuis le XIIe siècle avant JC.

Bien que les Turcs se soient séparés de la Chine, l’idée d’un « État céleste » chinois demeure. Ce sont les racines. Simia a découvert que lorsqu'un taureau est sacralisé, il reflète toujours le numéro 2. Comparez le bison d'Amérique et le bison de Biélorussie. Et si cela arrive à une vache, elle devient alors porteuse du numéro trois. Il n'y a pas d'exemple plus frappant que la vache sacrée indienne, qui parcourt les routes de l'Inde, située sur une péninsule triangulaire.

Le chiffre chinois est 6, nous l’avons vu à la fois dans la lettre arabe et dans la pose de l’Empire Céleste, et en même temps, les Turcs ont leur propre chiffre anti-chinois – 5.

L'union d'un taureau et d'une vache : 2 + 3 = 5. Mais si l'on fait tourner le signe d'addition, alors le cinq alternera avec le six, dans cette situation : 2 x 3 = 6. C'est le sens cybernétique du Numéro turc.

Pour que personne ne doute que les Turcs taureaux, visites, les Turcs utilisent le mot comme titre honorifique beck. "Ce mot signifie généralement maître et est toujours placé après son propre nom, par exemple Abbas Beg." (Brockhaus). Il ne vient à l’esprit de personne que cet appel vient du mot russe taureau. Pendant ce temps, il n'y a rien d'étrange dans le fait que les taureaux appellent entre eux des individus particulièrement respectés.

Qu'est-ce qu'un taureau sans vache ? Le caractère sacré de la vache se reflète dans le caractère sacré du lait pour les tribus turques. Et d’ici, par exemple, l’Albanie du Caucase, située au nord de l’Azerbaïdjan. C'est un mot arabeألبان Alba :n "laitier" . Quel est le nom de la capitale de l'Azerbaïdjan ? En azerbaïdjanais Baki. Il est clair que c'est un mot russe TAUREAUX.

Certains pourraient penser que cela pourrait être une coïncidence. Oui, une étrange coïncidence. Mais il existe une autre Albanie, celle des Balkans. Son capital Tirana. Le nom n’est clair pour personne. Pourquoi n'est-ce pas clair ? Tous les Arabes diront que ce sont des "taureaux" (ثيران toi :couru ). De plus, l'Arabe peut être contrôlé.Facilement. J'ai regardé dans le dictionnaire et je me suis assuré que l'Arabe n'avait pas menti.On ne peut pas inventer un tel parallélisme exprès. Regardez : une Albanie est liée aux « taureaux russes », l'autre aux « taureaux arabes ». C’est comme si les Turcs conspiraient pour montrer l’importance de la RA. Que signifie le nom du pays Azerbaïdjan ? Personne ne sait. Seul Simiya donne des résultats directs et clairs répondre . D'abord partie de l'arabeجازر oui : h euh , ouais : zer " Reznik", deuxième partie - russe. BYCHINE.

Ainsi, le thème du « découpage d’une carcasse de taureau » apparaît. J'ai lu dans un livre historique sur les Turcs que Bachkirs,Pechenegs et Oguzes liés par un destin historique commun. N'étant pas historien, je ne peux pas le vérifier. Mais en tant que linguiste, je suis étonné que ces noms fassent spécifiquement référence à la découpe des carcasses de bovins. Bachkirs de la tête, c'est-à-dire Il s'agit de la partie avant de la carcasse. Petchenègues du russe foie. En arabe, ce concept est plus large. Cela ne fait pas seulement référence à un organe bien connu, mais aussi à la partie centrale de quelque chose. Oghuz, bien sûr, du russe. Ô queue, c'est à dire. extrémité arrière. La carcasse du taureau est rituellement divisée en trois parties selon le numéro de la vache. Les chiffres du numéro sont répétés à nouveau (2 et 3). Prenons note de cette question dans nos esprits.

Donc un Turc est un taureau. Le créateur a fait de son mieux génétiquement. Les Turcs ont généralement un cou court et massif, ce qui leur donne la possibilité de remporter facilement des prix en lutte classique (aujourd'hui gréco-romaine, à l'époque de Poddubny - française). Après tout, dans ce type de lutte, l'essentiel est un cou solide, de sorte qu'il y ait un « pont » solide. Et c'est pour que vous ayez suffisamment de force pour résister à la pose Six. Je le sais, car dans ma jeunesse, j'étudiais les « classiques » à cette époque. Vous venez à l’entraînement et prenez la pose Eba. C’est ce qu’on appelle « faire basculer le pont ».

Les sanglots sont apaisants. Le calme, le repos de l'âme en arabe s'appelleرضوان lire Virginie :n . Dans l'Egypte arabe, où un ancien culte funéraire a été conservé et où les journaux regorgent de notices nécrologiques, on retrouve ce mot dans chaque nécrologie. La deuxième partie de l'ethnonyme MEN vient de Ar.أمان "maman :n , "amen"calme".

Dutar- un instrument à deux cordes, sur la musique duquel sont chantés les dastans (contes de fées). Les contes de fées racontent également les histoires de cet autre monde, le numéro 2 mondial. Dutar a été dispersé par une vague culturelle. Asie centrale, mais « le dutar fait partie intégrante de la culture musicale séculaire du peuple turkmène. Si vous écoutez le son du dutar, vous pouvez sentir la chaleur du chaud soleil turkmène, capter la polyphonie des rivières de montagne et les éclaboussures de la musique. vagues de l’ancienne mer Caspienne. Ce texte est extrait du site سنةAvec anat "année"سنة sinate "dormir" - N.V.) pour se mettre à l'état, s'imprégner jus de la terre, - Nazarguli continue. - Si vous commencez immédiatement à travailler avec le matériau, cela entraînera par la suite une déformation du dutar et une distorsion du son. Quand ça vient terme(cf. ar.أجل "UN fille "date limite, fin"آجلة "agila "cette lumière". d'où vient le Russe ? tombe- N.V.), je sors des bûches, j'en fais des flans... Pour faire un bon dutar, il faut d’abord un bon arbre. Meilleur ajustement mûre"Si Toutankhamon avait entendu ces paroles, il se serait retourné deux fois dans sa tombe.

mot russe chaîne vient de l'arabeوتر Vatar "chaîne", "chaîne", dérivé de l'arabeوتر Watara "enfiler". C’est juste que les Russes voient parfois la lettre vav comme le s russe. Ainsi feu Et tireur. Et encore et encore vent, parce qu'il tend les voiles. Et si vous le lisez dans l'autre sens, il s'avère zélé. Ce sont ces chevaux que les Turcs, notamment les Tadjiks, adorent. Après tout, il y a deux raisons pour lesquelles les cordes du dutar.

Mais c'est aussi important pour nous : " La musique turkmène est différente... connexion rythmique. liens de structure paire et impaire : 2 + 3, 3 + 2. (Site Internet "Belkanto.ru) . Découvrons la formule de la structure du nombre turc ? Traduisons en mots : "taureau + vache, vache + taureau".

Chante, mon dutar, pleurer et chante ton côté cher.

En Egypte, le sommeil des pharaons était gardé par un sphinx au corps de lion. Voici une lionne dont la silhouette du museau se dessine dans le tracé des frontières du Turkménistan moderne.

La lionne porte le numéro cinq. Il s'agit d'un numéro turc commun, soutenu par la division administrative du pays. Et cela se voit sur les drapeaux du Turkménistan.

Sur le drapeau soviétique, 2 lignes bleues divisaient le champ rouge en deux. Sur la moderne, un champ vert est traversé par un tapis marron à cinq motifs. Le Jour du drapeau est célébré le 19 février. Ce jour-là en 2001, les dirigeants ont changé le rapport hauteur/largeur du drapeau, ils sont devenus 2 à 3. Aux rythmes du dutar ? Cinq étoiles symbolisent 5 régions du pays.

En général, le dutar est un descendant de l'arc turc, adapté au territoire n°2. La transition s'est évidemment faite en douceur. Selon d'anciennes sources arabes (mentionnées ci-dessus), dans l'Antiquité, les Turkmènes avaient coutume de mariage: Les amis du marié ont tiré sur sa bague avec des flèches. Et puis le marié lui-même a désigné le lieu de la première nuit de noces en lançant une flèche. Je ne sais pas si cette coutume a été préservée, mais le joueur du dutar le plie de temps en temps avec une technique spéciale, comme pour montrer d'où vient cet instrument.

Il existe une maladie, compagne de toutes les guerres. Le tétanos est appelé tétanos en latin.

Tétanos (tétanos).

Un guerrier blessé avant la mort.

Maladie infectieuse aiguë caractérisée par de graves convulsions résultant de lésions du système nerveux. L'agent causal est le bacille tétanique (Clostridium tetani). La pénétration de spores pathogènes dans une plaie (avec de la terre, un morceau de tissu, du bois, etc.), en présence de tissus morts (conditions anaérobies), provoque une maladie. S. est un compagnon de guerre commun. Les spasmes toniques couvrent les muscles du cou, du torse et de l'abdomen ; la tête est renversée, la colonne vertébrale est courbée vers l'avant - le patient touche le lit uniquement avec l'arrière de la tête et les talons" .(BST)

Les bacilles S. produisent un poison similaire à la strychnine, qui provoque un empoisonnement - la tétanine. (Brockhaus). . Le nom russe est motivé extérieurement par le verbeاست Raidir En fait, le nom de la maladie vient de l’ajout du préfixe arabeنبل est"demander" + lire à l'envers يقي observable Et "flèches", +yak « se défendre », littéralement « demander des flèches pour se protéger ». D’où la pose de l’arc tendu. Le nom latin de cette maladie mortelle vient du mot russe

corde

.

(voir Vashkevich « Dictionnaire des significations étymologiques et cachées ». Numéro 4).

ABSTRAIT

Altaï - le centre de l'univers des peuples turcs

Dans la région de l'Altaï en 552, les anciens Turcs ont créé leur premier État - le grand Khaganat turc, qui unissait l'Asie du Nord et l'Europe de l'Est, jetant les bases de l'État et de la civilisation eurasiennes, un État dans lequel vos ancêtres directs - le peuple des Tatars - Une trentaine de tribus turques et les Huns ont joué un rôle important - les Bulgares.

En l'honneur de la célébration du 250e anniversaire de l'entrée volontaire du peuple de l'Altaï dans l'État russe, le respecté Mintimer Sharipovich, en tant que président du Tatarstan, a présenté une pancarte commémorative "L'Altaï - le cœur de l'Eurasie". Il est situé à l'entrée même de la République de l'Altaï, sur les rives de la rivière Katoun, près du mont sacré Baburgan.

C'est pourquoi la création et la construction du signe « Altaï - le cœur de l'Eurasie » sont si significatives et mémorables pour nous tous, Russes, - une sorte de symbole de reconnaissance de la République de l'Altaï non seulement comme la patrie ancestrale de tous les Turcs. groupes ethniques, mais aussi dans le cadre des républiques modernes de la Fédération de Russie. L'Altaï a joué un rôle unificateur énorme dans l'histoire des peuples de notre pays, de l'Extrême-Orient à la Volga et à l'Oural, en passant par le Danube et les Carpates. Le développement ultérieur à travers une série d'époques successives depuis l'Hunno-bulgare, la Horde jusqu'à la Russie, a eu, comme notre histoire commune l'a confirmé, l'impact le plus bénéfique sur la formation, la formation et le développement de tous nos peuples.

Sur le panneau commémoratif réalisé par les spécialistes du Tatarstan, il est gravé : « Nous avons érigé ce panneau commémoratif dans l'Altaï - le « centre de l'univers », à l'endroit où nos anciens ancêtres se réunissaient pour résoudre les affaires publiques, d'où partaient les batyrs des argamaks. lors des campagnes, le peuple organisait des vacances et des concours en l'honneur d'événements célèbres. La civilisation turque est née ici. Un message aux descendants est gravé sur six socles le long du périmètre du panneau en tatar, altaï, anglais, japonais, coréen, persan et turc.

La République de l'Altaï est une sorte de région modèle stable, où les Turcs et les Slaves, les Russes et les Altaïs, ainsi que les représentants d'autres groupes ethniques, grands et petits, ont vécu en paix et en harmonie pendant 2,5 siècles. En conséquence, une double symbiose culturelle et civilisationnelle s’est développée et se renforce de génération en génération, comme c’est le cas au Tatarstan : « Vivez vous-même et laissez les autres vivre ! C'est le credo de notre coexistence et de notre coopération altaïenne, sibérienne et russe. C'est pourquoi le respect les uns des autres, des langues et des cultures, des traditions et coutumes, des valeurs spirituelles, comme on dit, est dans le sang de notre peuple. Nous sommes ouverts à l'amitié et à la coopération avec tous ceux qui viennent à nous avec bon cœur et des pensées pures. DANS dernières années La République de l'Altaï a considérablement élargi sa coopération non seulement avec les régions sibériennes voisines de la Russie, mais également avec les territoires adjacents du Kazakhstan, de la Mongolie et de la Chine.

1. Caractéristiques générales des représentants des peuples turc et altaï de Russie

Représentants du groupe turc des peuples de Russie, qui vivent aujourd'hui principalement dans la région de la Volga, dans l'Oural, dans le sud de la Sibérie et dans le territoire de l'Altaï et représentent des communautés nationales assez originales et cohésives, en raison des particularités du passé historique, dans leurs caractéristiques ethnopsychologiques , ne sont pas si différents les uns des autres et présentent beaucoup plus de similitudes entre eux par rapport, par exemple, aux peuples autochtones du Caucase.

Les caractéristiques psychologiques nationales les plus courantes et similaires et leurs représentants qui influencent les relations interethniques sont :

¾ une fierté nationale aiguë, un sentiment particulier de conscience de son identité nationale;

¾ sans prétention et sans prétention dans la vie quotidienne et dans l'exercice de tâches professionnelles et quotidiennes ;

¾ sensation élevée responsabilité envers l'équipe, les collègues et le manager ;

¾ discipline, diligence et persévérance dans l'exercice de tout type d'activité ;

¾ jugement direct, ouverture et clarté dans l'interaction et la communication avec les représentants de sa propre communauté et d'autres communautés ethniques, désir de relations égales ;

¾ cohésion de groupe, nationale et clanique ;

¾ ayant une mauvaise connaissance de la langue russe, ils font preuve d'une certaine timidité et d'une certaine retenue dans la communication avec les représentants d'autres communautés ethniques, d'une certaine passivité et du désir de se contenter de la communication dans leur environnement national.

2. Brève histoire du peuple turc

Population turque altaïque nationale

L'une des occupations traditionnelles des Turcs était l'élevage nomade du bétail, ainsi que l'extraction et la transformation du fer.

L'histoire ethnique du substrat proto-turc est marquée par la synthèse de deux groupes de population : le premier s'est formé à l'ouest de la Volga, aux Ve-VIIIe millénaires avant JC, au cours de migrations séculaires vers l'est et directions sud, est devenue la population prédominante de la région de la Volga et du Kazakhstan, de l'Altaï et de la vallée du Haut Ienisseï. Et le deuxième groupe, apparu plus tard dans les steppes à l'est de l'Ienisseï, était d'origine intra-asiatique.

L'histoire de l'interaction et de la fusion des deux groupes de population ancienne sur deux mille ans est le processus au cours duquel la consolidation ethnique a eu lieu et les communautés ethniques turcophones se sont formées. C'est parmi ces tribus étroitement apparentées qu'au IIe millénaire avant JC. des peuples turcs modernes de Russie et des territoires adjacents ont émergé.

D.G. a fait une hypothèse sur les couches « hunniques » dans la formation de l'ancien complexe culturel turc. Savinov - il croyait qu'ils, "se modernisant progressivement et se pénétrant mutuellement, devenaient la propriété commune de la culture de nombreux groupes de population qui faisaient partie de l'ancien Kaganate turc".

Du 6ème siècle après JC. la région située au milieu du Syr-Daria et de la rivière Chu a commencé à s'appeler Turkestan. Le toponyme est basé sur l'ethnonyme « Tur », qui était le nom tribal commun des anciens peuples nomades et semi-nomades d'Asie centrale. L’État de type nomade a été pendant de nombreux siècles la forme prédominante d’organisation du pouvoir dans les steppes asiatiques. Les États nomades, se remplaçant les uns les autres, existaient en Eurasie depuis le milieu du 1er millénaire avant JC. jusqu'au 17ème siècle.

En 552-745, le Khaganate turc existait en Asie centrale, qui en 603 s'est divisé en deux parties : les Khaganates oriental et occidental. Le Kaganate occidental comprenait le territoire de l'Asie centrale, les steppes du Kazakhstan moderne et du Turkestan oriental. Le Kaganate oriental comprenait les territoires modernes de la Mongolie, du nord de la Chine et du sud de la Sibérie. En 658, le Kaganate occidental tombe sous les coups des Turcs orientaux. En 698, le chef de l'union tribale Turgesh, Uchelik, fonda un nouvel État turc : le Turgesh Kaganate (698-766).

Aux Ve-VIIIe siècles, les tribus nomades turques des Bulgares venues en Europe fondèrent un certain nombre d'États, dont les plus durables furent la Bulgarie du Danube dans les Balkans et la Bulgarie de la Volga dans le bassin de la Volga et de Kama. Dans les années 650-969, le Khazar Khaganate existait sur le territoire du Caucase du Nord, de la région de la Volga et de la région nord-est de la mer Noire. Dans les années 960. il fut vaincu par le prince de Kyiv Sviatoslav. Les Pechenegs, chassés par les Khazars dans la seconde moitié du IXe siècle, se sont installés dans la région nord de la mer Noire et représentaient une grande menace pour Byzance et l'ancien État russe. En 1019, les Pechenegs furent vaincus par le grand-duc Yaroslav. Au XIe siècle, les Pechenegs des steppes du sud de la Russie furent remplacés par les Coumans, qui furent vaincus et conquis par les Mongols-Tatars au XIIIe siècle. La partie occidentale de l'Empire mongol - la Horde d'Or - est devenue un État à prédominance turque en termes de population. Aux XVe et XVIe siècles, elle s'est divisée en plusieurs khanats indépendants, sur la base desquels se sont formés un certain nombre de peuples turcophones modernes. À la fin du XIVe siècle, Tamerlan créa son propre empire en Asie centrale, qui se désintégra cependant rapidement avec sa mort (140).

Au début du Moyen Âge, une population sédentaire et semi-nomade de langue turque s'est formée sur le territoire de l'interfluve d'Asie centrale, qui était en contact étroit avec les populations de langue iranienne sogdienne, khorezmienne et bactrienne. Des processus actifs d'interaction et d'influence mutuelle ont conduit à la symbiose turco-iranienne.

La pénétration des Turcs sur le territoire de l'Asie occidentale (Transcaucasie, Azerbaïdjan, Anatolie) commença au milieu du XIe après JC. (Seldjoukides). L'invasion de ces Turcs s'est accompagnée de la destruction et de la dévastation de nombreuses villes transcaucasiennes. À la suite des conquêtes de territoires en Europe, en Asie et en Afrique par les Turcs ottomans aux XIIIe et XVIe siècles, un immense empire ottoman s'est formé, mais à partir du XVIIe siècle, il a commencé à décliner. Après avoir assimilé la majorité de la population locale, les Ottomans sont devenus la majorité ethnique en Asie Mineure. Aux XVIe et XVIIIe siècles, d'abord l'État russe, puis, après les réformes de Pierre Ier, l'Empire russe, englobèrent la plupart des terres de l'ancienne Horde d'Or, sur lesquelles existaient les États turcs (Kazan Khanate, Astrakhan Khanate, Khanat de Sibérie, Khanat de Crimée, Horde de Nogai Au début du XIXe siècle, la Russie annexa un certain nombre de khanats azerbaïdjanais de Transcaucasie orientale. Dans le même temps, la Chine annexa le Khanat de Dzungar, épuisé après la guerre avec les Kazakhs. les territoires d'Asie centrale, le Khanat kazakh et le Khanat de Kokand, l'Empire ottoman, ainsi que le Khanat de Khiva, sont restés les seuls États turcs.

Les Altaïens sont, au sens large, des tribus turcophones de l'Altaï soviétique et de Kuznetsk Ala-Tau. Historiquement, les Altaïens étaient divisés en deux groupes principaux :

.Altaïens du Nord : Tubalars, Chelkans ou Lebedins, Kumandins, Shors

.Altaïens du Sud : en fait, Altaïens ou Altaï-Kizhi Telengits, Teleuts.

Le nombre total est de 47 700 personnes. Dans la littérature et les documents anciens, les Altaïens du Nord étaient appelés « Tatars noirs », à l'exception des Shors, qui étaient appelés Tatars de Kuznetsk, Mras et Kondoma. Les Altaïens du Sud étaient appelés à tort « Kalmouks » - montagne, frontière, blanc, Biysk, Altaï. Par origine, les Altaïens du Sud sont un conglomérat tribal complexe formé sur une ancienne base ethnique turque, complétée par des éléments turcs et mongols ultérieurs qui ont pénétré dans l'Altaï aux XIIIe et XVIIe siècles. Ce processus dans l'Altaï s'est déroulé sous la double influence mongole. Les Altaïens du Nord sont essentiellement un mélange d'éléments finno-ougriens, samoyèdes et paléo-asiatiques qui ont été influencés par les anciens Turcs des hauts plateaux de Sayan-Altaï à l'époque pré-mongole. Les caractéristiques ethnographiques des Altaïens du Nord se sont formées sur la base de la chasse aux animaux à pied dans la taïga en combinaison avec la houe et la cueillette. Chez les Altaïens du Sud, ils ont été créés sur la base d'un élevage nomade associé à la chasse.

La plupart des Altaïens, à l'exception des Shors et des Teleuts, sont réunis dans la région autonome du Gorno-Altaï et sont en train d'être regroupés en une seule nation socialiste. Pendant les années du pouvoir soviétique, un changement radical s'est produit dans l'économie et la culture du peuple de l'Altaï. La base de l'économie altaïenne est l'élevage socialiste avec l'agriculture subsidiaire, l'apiculture, la chasse à la fourrure et la cueillette des pignons de pin. Certains habitants de l'Altaï travaillent dans l'industrie. À l’époque soviétique, une intelligentsia nationale est également apparue.

L'habitation d'hiver est une cabane en rondins de type russe, de plus en plus répandue dans les fermes collectives, par endroits une yourte en rondins de bois de forme hexagonale, sur la rivière Chuya il y a une yourte ronde en feutre. La résidence d'été est la même yourte ou cabane conique, recouverte d'écorce de bouleau ou de mélèze. Le vêtement national d'hiver courant est un manteau en peau de mouton de coupe mongole, enveloppé avec le rabat gauche relevé et ceinturé. La shatka est ronde, en peau de mouton, le dessus est recouvert de tissu ou cousu à partir des pattes d'un animal précieux, avec un pompon de fils de soie colorée sur le dessus. Bottes avec un dessus large et une semelle souple. Les femmes portent une jupe et une veste courte de type russe, mais avec un col Altaï : large, rabattu, orné de rangées de boutons couleur nacre et verre. De nos jours, les vêtements de coupe urbaine russe sont de plus en plus courants. Pendant de nombreux siècles, le seul moyen de transport des habitants de l'Altaï était l'équitation et les chevaux de trait ; aujourd'hui, les transports automobiles et hippomobiles sont très répandus.

Dans le système social des Altaïs, jusqu'à la liquidation définitive des classes exploiteuses, des vestiges tribaux ont été préservés : des clans patriarcaux exogames « sook » et des coutumes associées, entrelacées de relations patriarcales-féodales, influencées par les formes capitalistes de l'économie russe. Les relations familiales se caractérisent désormais par la disparition complète des coutumes patriarcales, qui reflétaient auparavant la position subordonnée des femmes, et par le renforcement de la famille soviétique. Les femmes jouent désormais un rôle de premier plan dans la vie industrielle, sociale et politique. L'influence des cultes religieux s'est considérablement affaiblie. Le taux d'alphabétisation des Altaïens, qui était presque inexistant avant la Grande Révolution socialiste d'Octobre, atteignait désormais 90 % ; initiale, partiellement et lycée travailler dans leur langue maternelle - l'Altaï ; écriture basée sur l'alphabet russe. Il existe un personnel enseignant national possédant une formation supérieure. De la littérature et du théâtre avec un répertoire national et traduit ont été créés, le folklore se développe avec succès.

3. Population du territoire de l'Altaï

En termes de population, le territoire de l'Altaï est l'une des plus grandes régions de l'URSS. Selon le recensement de 1939, la population de la région était de 2 520 000 personnes. La densité moyenne de population est d'environ 9 personnes pour 1 m². km. La majeure partie de la population est concentrée dans les zones forestières-steppes et steppes, où dans certaines zones la densité de la population rurale dépasse 20 habitants par mètre carré. km. La région autonome du Haut-Altaï est la moins peuplée et représente un tiers du territoire de la région. Environ 7 pour cent de la population vit ici.

La majorité de la population du territoire de l'Altaï est constituée de Russes, qui ont commencé à peupler la région à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Des colonies russes individuelles sont apparues un peu plus tôt. Le deuxième groupe national en importance est celui des Ukrainiens. Ceux qui se sont installés ici à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Les Tchouvaches et les Kazakhs vivent en petit nombre dans la région. Dans la région autonome du Gorno-Altaï, la population indigène est celle des Altaïs.

En 1939, la population rurale prédominait dans la région : seulement 16 pour cent de la population totale vivait dans les villes. Développement industriel rapide de la région de l'Altaï au fil des années Guerre patriotique et le plan quinquennal stalinien d’après-guerre a provoqué une augmentation significative de la population urbaine. La population de la ville de Barnaoul a augmenté particulièrement fortement. Au fil des années, le petit village-gare de Rubtsovsk s'est transformé en un grand centre industriel ; la jeune ville de Chesnokovka se développe rapidement - un grand carrefour ferroviaire à l'intersection de la voie ferrée de Tomsk et du chemin de fer de Sibérie du Sud, en construction. En raison de la croissance de l'industrie dans zones rurales un certain nombre de villages ont été transformés en colonies de travailleurs. En 1949, la région comptait 8 villes et 10 agglomérations de type urbain.

Au cours des années du pouvoir soviétique, et en particulier pendant la Grande Guerre patriotique et le plan quinquennal d'après-guerre, l'apparence des villes de l'Altaï a radicalement changé. Ils sont paysagés, enrichis de bâtiments résidentiels et de bâtiments administratifs de type moderne. De nombreuses rues et places sont recouvertes de trottoirs en pierre ou d'asphalte. D'année en année, la superficie des espaces verts dans les villes de l'Altaï augmente et des jardins, des parcs et des boulevards sont aménagés non seulement dans la partie centrale des villes, mais également dans les périphéries auparavant vides. À Barnaoul, des systèmes d'approvisionnement en eau et d'assainissement ont été installés, un tramway a été lancé, un service de bus a été organisé et 4 stades ont été construits. Des lignes de bus ont été créées à Biysk et Rubtsovsk. Le nombre d’ouvriers et d’employés dans les villes et villages augmente rapidement. En 1926, ils représentaient à peine 8 pour cent de la population active du territoire de l'Altaï et en 1939, 42,4 pour cent. À la veille de la révolution, seuls 400 ingénieurs et techniciens travaillaient dans l'Altaï, mais en 1948, ils étaient 9 000 uniquement dans les entreprises industrielles et de construction.

Le village de l'Altaï a également été transformé au point de devenir méconnaissable à la suite de la victoire du système des fermes collectives. Et dans le territoire de l'Altaï, il existe de nombreux villages agricoles collectifs dotés d'électricité, de centres de radio, de clubs confortables et de maisons urbaines à plusieurs pièces. En 1949, un mouvement national de transformation des villages commença dans la région. Dans les zones rurales, des clubs, des salles de lecture, des centres médicaux et des maternités sont construits pour les kolkhoziens, les enseignants et les spécialistes agricoles. Toute la construction est réalisée selon des conceptions standards. Les travaux d'électrification et de connexion radio du village se sont largement développés. Avant la Grande Révolution socialiste d’Octobre, il n’y avait que 21 agronomes dans toute la région. Aujourd'hui, 2 000 agronomes, gestionnaires de forêts et de terres agricoles, 2 000 vétérinaires et spécialistes de l'élevage travaillent ici. De nouveaux métiers sont apparus dans le village, dont le paysan pré-révolutionnaire n'avait aucune idée. En 1949, plus de 20 000 conducteurs de tracteurs, plus de 8 000 opérateurs de moissonneuses-batteuses et plus de 4 000 conducteurs travaillaient à la campagne.

4. Culture et vision du monde du peuple turc

Au cours de la période de l'Antiquité et du Moyen Âge, des traditions ethnoculturelles se sont formées et se sont successivement consolidées, qui, ayant souvent des origines différentes, ont progressivement formé des traits qui étaient, à un degré ou à un autre, inhérents à tous les groupes ethniques turcophones. La formation la plus intensive de ce type de stéréotypes s'est produite à l'époque turque antique, c'est-à-dire dans la seconde moitié du premier millénaire de notre ère. Ensuite, les formes optimales d'activité économique - élevage nomade et semi-nomade - ont été déterminées, en général un type économique et culturel a pris forme - logement et vêtements traditionnels, moyens de transport, nourriture, bijoux, etc., culture spirituelle, éthique populaire , organisation sociale et familiale, les arts visuels acquièrent un certain degré de complétude en matière d'art et de folklore. La plus grande réussite culturelle a été la création de leur propre langue écrite, qui s'est répandue depuis l'Asie centrale, l'Altaï, la Mongolie, le Haut Ienisseï, jusqu'à la région du Don et au Caucase du Nord.

La religion des anciens Turcs était basée sur le culte du Ciel - Tengri parmi ses désignations modernes, le nom conventionnel - Tengrisme - se démarque. Les Turcs n'avaient aucune idée de l'apparence de Tengri. Selon les vues anciennes, le monde est divisé en 3 couches : celle du haut était représentée par un grand cercle extérieur, celle du milieu était représentée par un carré central, celle du bas était représentée par un petit cercle intérieur.

On croyait qu’à l’origine, le Ciel et la Terre avaient fusionné, créant le chaos. Puis ils se séparèrent : un ciel clair et propre apparut au-dessus, et une terre brune apparut en dessous. Parmi eux se levèrent des fils d’hommes. Cette version a été mentionnée sur des stèles en l'honneur de Kül-tegin et Bilge Kagan.

Il y avait aussi un culte du loup : de nombreux peuples turcs conservent encore des légendes selon lesquelles ils descendent de ce prédateur. Le culte a été partiellement préservé même parmi les peuples qui ont adopté une foi différente. Les images d'un loup existaient dans le symbolisme de nombreux États turcs. L'image d'un loup est également présente sur le drapeau national du peuple gagaouze.

Dans les traditions mythiques turques, les légendes et les contes de fées, ainsi que dans les croyances, coutumes, rituels et fêtes folkloriques le loup agit comme un patron totémique, protecteur et ancêtre

Le culte des ancêtres se développe également. Il y avait un polythéisme avec la déification des forces de la nature, qui a été préservé dans le folklore de tous les peuples turcs.

Conclusion

Le sujet de mes recherches était de parler des peuples turcs de la région de l'Altaï. L'importance réside dans le fait que chacun connaît son origine, ses traditions et sa culture en général.

Les peuples turcs sont des peuples qui parlent des langues turques, à savoir les Azerbaïdjanais, les Altaïens (Altaï-Kizhi), les Afshars, les Balkars, les Bachkirs, les Gagaouzes, les Dolgans, les Kajars, les Kazakhs, les Karagas, les Karakalpaks, les Karapapakhs, les Karachais, les Kashkais, les Kirghiz, les Kumyks, les Nogais. , Tatars, Tofs, Touvans, Turcs, Turkmènes, Ouzbeks, Ouïghours, Khakass, Tchouvaches, Chulyms, Shors, Yakoutes. La langue turque provient du discours des tribus turques et le nom de la nation turque vient de leur nom commun.

Türks est un nom généralisé pour le groupe ethnolinguistique des peuples turcs. Géographiquement, les Turcs sont dispersés sur un vaste territoire qui occupe environ un quart de toute l’Eurasie. La patrie ancestrale des Turcs est l’Asie centrale, et la première mention de l’ethnonyme « Turc » remonte au 6ème siècle après JC. et il est lié au nom des Kök Türks, qui, sous la direction du clan Ashin, créèrent le Kaganate turc.

Bien que les Turcs ne constituent pas un groupe ethnique historiquement unique, mais comprennent non seulement des peuples apparentés mais également assimilés d'Eurasie, les peuples turcs constituent néanmoins un tout ethnoculturel unique. Et selon les caractéristiques anthropologiques, on peut distinguer des Turcs qui appartiennent à la fois à la race caucasienne et à la race mongoloïde, mais il existe le plus souvent un type transitionnel appartenant à la race touranienne.

Dans l'histoire du monde, les Turcs sont avant tout connus comme des guerriers inégalés, des fondateurs d'États et d'empires et des éleveurs de bétail qualifiés.

L'Altaï est la patrie ancestrale de tous les peuples turcs modernes du monde, où ils se trouvaient en 552 avant JC. Les anciens Turcs ont créé leur propre État : le Kaganate. C'est ici que s'est formée la langue primordiale des Turcs, qui s'est répandue parmi tous les peuples du Kaganate grâce à l'émergence d'une écriture liée à l'État des Turcs, connue aujourd'hui sous le nom d'« écriture runique Orkhon-Ienisseï ». Tout cela a contribué à l'émergence dans le monde scientifique moderne du terme « famille de langues de l'Altaï » (qui comprend 5 grands groupes : langues turques, langues mongoles, langues toungouses-mandchoues, dans la version maximale également la langue coréenne et le japonais. -Langues Ryukyuan (la relation avec les deux derniers groupes est hypothétique) et a permis à la direction scientifique des études altaïques de s'imposer dans la science mondiale. L'Altaï, en raison de sa situation géopolitique - le centre de l'Eurasie - a réuni différents groupes ethniques et cultures à différentes époques historiques.

La République de l'Altaï est une sorte de région modèle stable, où les Turcs et les Slaves, les Russes et les Altaïs, ainsi que les représentants d'autres groupes ethniques, grands et petits, ont vécu en paix et en harmonie pendant 2,5 siècles. En conséquence, une double symbiose culturelle et civilisationnelle s’est développée et se renforce de génération en génération, comme c’est le cas au Tatarstan : « Vivez vous-même et laissez les autres vivre ! - tel est le credo de la coexistence et de la coopération altaïenne, sibérienne et russe. C'est pourquoi le respect les uns des autres, des langues et des cultures, des traditions et coutumes, des valeurs spirituelles, comme on dit, est dans le sang de notre peuple. Nous sommes ouverts à l’amitié et à la coopération avec tous ceux qui viennent à nous avec un cœur bon et des pensées pures. Ces dernières années, la République de l'Altaï a considérablement élargi sa coopération non seulement avec les régions sibériennes voisines de la Russie, mais également avec les territoires adjacents du Kazakhstan, de la Mongolie et de la Chine.

Liste des sources utilisées

1.Peuples turcs [Ressource électronique] // Wikipédia l'encyclopédie libre. - Mode d'accès : https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0% A2% D1% 8E % D1% 80% D0% BA

2. Vavilov S.I. / Région de l'Altaï. Deuxième tome. / S.I. Vavilov. - Maison d'édition scientifique d'État "Grande Encyclopédie Soviétique", 1950. - 152 p.

Krysko V.I. / Psychologie ethnique / V.I. Krasko - Académie / M, 2002 - 143 p.

Ethnologie de la turcologie turque. Qui sont les Turcs - origine et informations générales. [Ressource électronique] // Turkportal - Mode d'accès : http://turkportal.ru/

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Turcs de Russie, Wikipédia des Turcs
Total: environ 160 à 165 millions de personnes

Türkiye Turquie - 55 millions

Iran Iran - de 15 à 35 millions (Azerbaïdjanais en Iran)
Ouzbékistan Ouzbékistan - 27 millions
Kazakhstan Kazakhstan - 12 millions
Russie Russie - 11 millions
RPC RPC - 11 millions
Azerbaïdjan Azerbaïdjan - 9 millions
Turkménistan Turkménistan - 5 millions
Allemagne Allemagne - 5 millions
Kirghizistan Kirghizistan - 5 millions
Caucase (sans l'Azerbaïdjan) - 2 millions
UE - 2 millions (hors Royaume-Uni, Allemagne et France)
Irak Irak - de 600 000 à 3 millions (Turcomans)
Tadjikistan Tadjikistan - 1 million
États-Unis États-Unis - 1 million
Mongolie Mongolie - 100 mille.
Australie Australie - 60 mille
Amérique latine (sans le Brésil et l'Argentine) - 8 mille.
France France - 600 mille.
Grande-Bretagne Grande-Bretagne - 50 mille
Ukraine Ukraine et Biélorussie Biélorussie - 350 000.
Moldavie Moldavie - 147 500 (Gagaouze)
Canada Canada - 20 mille
Argentine Argentine - 1 mille.
Japon Japon - 1 mille
Brésil Brésil - 1 mille.
Reste du monde - 1,4 million

Langue

Langues turques

Religion

Islam, orthodoxie, bouddhisme, chamanisme ayyy

Type racial

Mongoloïdes, transition entre les Mongoloïdes et les Caucasoïdes (race sud-sibérienne, race ouralienne) Caucasiens (sous-type caspien, type Pamir-Fergana)

A ne pas confondre avec la langue turque.

Turcs(également les peuples turcs, les peuples turcophones, les peuples du groupe linguistique turc) - une communauté ethnolinguistique. Ils parlent des langues du groupe turc.

La mondialisation et l’intégration accrue avec d’autres peuples ont conduit à une propagation généralisée des Turcs au-delà de leur zone historique. Les peuples turcophones modernes vivent sur différents continents - en Eurasie, en Amérique du Nord, en Australie et sur les territoires de divers États - depuis l'Asie centrale, le Caucase du Nord, la Transcaucasie, la Méditerranée, l'Europe du Sud et de l'Est et plus à l'est - jusqu'à l'Extrême-Orient russe. Il existe également des minorités turques en Chine, en Amérique, au Moyen-Orient et en Europe occidentale. La plus grande zone de peuplement se trouve en Russie et la plus grande population se trouve en Turquie.

• 1 Origine de l'ethnonyme
• 2 Bref historique
• 3 Culture et vision du monde
• 4 listes de peuples turcs
  • 4.1 Peuples turcs disparus
  • 4.2 Peuples turcs modernes
• 5 Voir aussi
• 6 remarques
• 7 Littérature
• 8 liens

Origine de l'ethnonyme

Selon A. N. Kononov, le mot « Turc » signifiait à l’origine « fort, fort ».

Histoire courte

Articles principaux : Proto-Turcs, Migration des Turcs Monde turc selon Mahmud Kashgari (XIe siècle) Drapeau des pays du Conseil turc

L'histoire ethnique du substrat proto-turc est marquée par la synthèse de deux groupes de population :

• formé à l'ouest de la Volga, au III-II millénaire avant JC. e., au cours de migrations de plusieurs siècles vers l'est et le sud, est devenue la population prédominante de la région de la Volga et du Kazakhstan, de l'Altaï et de la vallée du Haut Ienisseï.
• qui est apparu plus tard dans les steppes à l'est de l'Ienisseï, était d'origine intra-asiatique.

L'histoire de l'interaction et de la fusion des deux groupes de la population ancienne au cours de deux à deux mille cinq cents ans est le processus au cours duquel la consolidation ethnique a eu lieu et les communautés ethniques turcophones se sont formées. C'est parmi ces tribus étroitement apparentées qu'au IIe millénaire avant JC. e. des peuples turcs modernes de Russie et des territoires adjacents ont émergé.

D. G. Savinov a écrit sur les couches « scythes » et « hunniques » dans la formation de l'ancien complexe culturel turc, selon lesquelles elles « se sont progressivement modernisées et se sont mutuellement pénétrées, sont devenues la propriété commune de la culture de nombreux groupes de population qui sont devenus partie intégrante de l'ancien Khaganat turc. Les idées de continuité de la culture nomade antique et du début du Moyen Âge se reflètent également dans les œuvres d’art et les structures rituelles.

Depuis le 6ème siècle après JC, la région située au milieu du Syr-Daria et de la rivière Chu a commencé à être appelée Turkestan. Selon une version, le toponyme est basé sur l'ethnonyme « Tur », qui était le nom tribal commun des anciens peuples nomades et semi-nomades d'Asie centrale. Une autre version est basée sur une première analyse de l'ethnonyme au début du 20e siècle par le turcologue danois et président de la Société scientifique royale danoise Wilhelm Thomsen et suggère l'origine du terme spécifié à partir du mot « toruk » ou « turuk ». , qui, dans la plupart des langues turques, peut être traduit par « debout » ou « fort », « stable ». Dans le même temps, un éminent turcologue soviétique, académicien. Barthold a critiqué cette hypothèse de Thomsen et, sur la base d'une analyse détaillée des textes des Türkuts (Turgesh, Kök-Türks), a conclu que le terme provenait plus probablement du mot « turu » (établissement, légalité) et de la désignation du les gens sous le règne du turc Kagan - les « futurs Turcs », c'est-à-dire « le peuple gouverné par moi ». L’État de type nomade a été pendant de nombreux siècles la forme prédominante d’organisation du pouvoir dans les steppes asiatiques. Les États nomades, se remplaçant les uns les autres, existaient en Eurasie depuis le milieu du 1er millénaire avant JC. e. jusqu'au 17ème siècle.

L'une des occupations traditionnelles des Turcs était l'élevage nomade du bétail, ainsi que l'extraction et la transformation du fer.

En 552-745, le Khaganate turc existait en Asie centrale, qui en 603 s'est divisé en deux parties : les Khaganates oriental et occidental. Le Kaganate occidental (603-658) comprenait le territoire de l'Asie centrale, les steppes du Kazakhstan moderne et du Turkestan oriental. Le Kaganate oriental comprenait les territoires modernes de la Mongolie, du nord de la Chine et du sud de la Sibérie. En 658, le Kaganate occidental tombe sous les coups des Turcs orientaux. En 698, le chef de l'union tribale Turgesh, Uchelik, fonda un nouvel État turc : le Turgesh Kaganate (698-766).

Aux Ve-VIIIe siècles, les tribus nomades turques des Bulgares venues en Europe fondèrent un certain nombre d'États, dont les plus durables furent la Bulgarie du Danube dans les Balkans et la Bulgarie de la Volga dans le bassin de la Volga et de Kama. 650-969 sur le territoire du Caucase du Nord, de la région de la Volga et de la région nord-est de la mer Noire, il y avait le Khazar Khaganate. années 960 il fut vaincu par le prince de Kyiv Sviatoslav. Les Pechenegs, déplacés dans la seconde moitié du IXe siècle par les Khazars, se sont installés dans la région nord de la mer Noire et constituaient une menace pour Byzance et l'ancien État russe. En 1019, les Pechenegs furent vaincus par le grand-duc Yaroslav. Au XIe siècle, les Pechenegs des steppes du sud de la Russie furent remplacés par les Coumans, qui furent vaincus et conquis par les Mongols-Tatars au XIIIe siècle. La partie occidentale de l'Empire mongol - la Horde d'Or - est devenue un État à prédominance turque en termes de population. XVe-XVIe siècles il s'est divisé en plusieurs khanats indépendants, sur la base desquels un certain nombre de peuples turcophones modernes se sont formés. À la fin du XIVe siècle, Tamerlan créa son propre empire en Asie centrale, qui se désintégra cependant rapidement avec sa mort (1405).

Au début du Moyen Âge, une population sédentaire et semi-nomade de langue turque s'est formée sur le territoire de l'interfluve d'Asie centrale, qui était en contact étroit avec les populations de langue iranienne sogdienne, khorezmienne et bactrienne. Des processus actifs d'interaction et d'influence mutuelle ont conduit à la symbiose turco-iranienne.

La première pénétration des tribus turcophones sur le territoire de l'Asie occidentale (Transcaucasie, Azerbaïdjan, Anatolie) a commencé au Ve siècle. AD, pendant ce qu’on appelle la « Grande Migration ». Cela s'est répandu aux VIIIe-Xe siècles ; on pense que c'est à cette époque que les tribus turques de Khalaj, Karluk, Kangly, Kipchak, Kynyk, Sadak et d'autres sont apparues ici au milieu du XIe siècle. e. Une invasion massive des tribus Oguz (Seldjoukides) a commencé dans ces territoires. L'invasion seldjoukide s'est accompagnée de la conquête de nombreuses villes transcaucasiennes. Cela a conduit à la formation aux X-XIV siècles. Seldjoukide et ses sultanats subordonnés, qui se sont divisés en plusieurs États Atabek, notamment l'État des Ildegizides (territoire de l'Azerbaïdjan et de l'Iran).

Après l'invasion de Tamerlan, les sultanats de Kara Koyunlu et d'Ak Koyunlu se sont formés sur le territoire de l'Azerbaïdjan et de l'Iran, qui ont été remplacés par l'Empire safavide, le troisième grand empire musulman en taille et en influence (après les Ottomans et les Grands Moghols). , avec une cour impériale, un clergé suprême et un commandement militaire de langue turque (dialecte azerbaïdjanais de la langue turque). Le fondateur de l'empire, Ismail Ier, était l'héritier de l'ancien ordre soufi (basé sur une racine iranienne aryenne indigène), représenté principalement par les « Kizilbash » turcophones (« aux cheveux roux », portaient des rayures rouges sur leurs turbans). ) et était également l'héritier direct du sultan de l'empire Ak Koyunlu, Uzun-Hasan ( Uzun Hasan); en 1501, il prit le titre de Shahinshah d'Azerbaïdjan et d'Iran. L'État safavide a existé pendant près de deux siècles et demi et, à son apogée, couvrait (entièrement) les territoires de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie et de l'Iran modernes, ainsi que de la Géorgie, du Daghestan, de la Turquie, de la Syrie, de l'Irak, du Turkménistan, de l'Afghanistan et du Pakistan modernes (en partie). ). Remplacé sur le trône de l'Azerbaïdjan et de l'Iran au XVIIIe siècle. Safavid Nadir Shah était issu de la tribu turcophone Afshar (une sous-ethnie d'Azerbaïdjanais vivant en Iran azerbaïdjanais, en Turquie et dans une partie de l'Afghanistan) et a fondé la dynastie Afsharid. Nadir Shah est devenu célèbre pour ses conquêtes, grâce auxquelles il a ensuite reçu le titre de « Napoléon de l'Est » de la part des historiens occidentaux. En 1737, Nadir Shah envahit l'Afghanistan et s'empare de Kaboul, puis en 1738-39. est entré en Inde, a vaincu l'armée moghole et a capturé Delhi. Après une campagne infructueuse contre le Daghestan, Nadir, tombé malade en chemin, est décédé subitement. Les Afsharides n'ont pas gouverné l'État pendant longtemps et, en 1795, le trône a été occupé par des représentants d'une autre tribu turcophone, les « Qajars » (un groupe sous-ethnique d'Azerbaïdjanais du nord de l'Iran, des régions du nord de l'Azerbaïdjan et du sud du Daghestan). qui a fondé la dynastie Qajar, qui a régné pendant 130 ans. Les dirigeants des terres du nord de l'Azerbaïdjan (historiquement situées dans les territoires des atabeks seldjoukides et des beglyarbegs safavides) ont profité de la chute des Afsharides et ont déclaré leur relative indépendance, ce qui a donné lieu à la formation de 21 khanats azerbaïdjanais.

À la suite des conquêtes des Turcs ottomans aux XIIIe-XVIe siècles. territoires d'Europe, d'Asie et d'Afrique, un immense empire ottoman s'est formé, mais à partir du XVIIe siècle, il a commencé à décliner. Après avoir assimilé la majorité de la population locale, les Ottomans sont devenus la majorité ethnique en Asie Mineure. Aux XVIe et XVIIIe siècles, d'abord l'État russe, puis, après les réformes de Pierre Ier, l'Empire russe, englobèrent la plupart des terres de l'ancienne Horde d'Or, sur lesquelles existaient les États turcs (Kazan Khanate, Astrakhan Khanate, Khanat de Sibérie, Khanat de Crimée, Horde de Nogai.

Au début du XIXe siècle, la Russie annexa un certain nombre de khanats azerbaïdjanais de Transcaucasie orientale. Dans le même temps, la Chine annexe le khanat de Dzoungar, épuisé après la guerre avec les Kazakhs. Après l'annexion des territoires d'Asie centrale, du Khanat kazakh et du Khanat de Kokand à la Russie, l'Empire ottoman, ainsi que le Khanat de Makin (Iran du Nord) et le Khanat de Khiva (Asie centrale) sont restés les seuls États turcs.

Culture et vision du monde

Au cours de la période de l'Antiquité et du Moyen Âge, des traditions ethnoculturelles se sont formées et se sont successivement consolidées, qui, ayant souvent des origines différentes, ont progressivement formé des traits qui étaient, à un degré ou à un autre, inhérents à tous les groupes ethniques turcophones. La formation la plus intensive de ce type de stéréotypes s'est produite à l'époque turque antique, c'est-à-dire dans la seconde moitié du premier millénaire de notre ère. e.. Ensuite, les formes optimales d'activité économique ont été déterminées (élevage bovin nomade et semi-nomade), en général, un type économique et culturel a pris forme (habitat et habillement traditionnels, moyens de transport, nourriture, bijoux, etc.), culture spirituelle, organisation sociale familiale, éthique populaire, beaux-arts et folklore. La plus grande réalisation culturelle a été la création de leur propre langue écrite, qui s'est répandue depuis son pays d'origine d'Asie centrale (Mongolie, Altaï, Haut Ienisseï) jusqu'à la région du Don et au Caucase du Nord.

Chaman de Touva pendant la cérémonie

La religion des anciens Turcs était basée sur le culte du Ciel - Tengri parmi ses désignations modernes, le nom conventionnel - Tengrisme - se démarque. Les Turcs n'avaient aucune idée de l'apparence de Tengri. Selon les visions anciennes, le monde est divisé en 3 couches :

• celui du haut (le ciel, le monde de Tengri et d'Umai) était représenté comme un grand cercle extérieur ;
• milieu (de la terre et de l'eau), représenté comme un carré du milieu ;
• le monde inférieur (le monde souterrain) était représenté comme un petit cercle intérieur.

On croyait qu’à l’origine, le Ciel et la Terre avaient fusionné, créant le chaos. Puis ils se séparèrent : un ciel clair et propre apparut au-dessus, et une terre brune apparut en dessous. Parmi eux se levèrent des fils d’hommes. Cette version était mentionnée sur des stèles en l'honneur de Kül-tegin (mort en 732) et de Bilge Kagan (734).

Une autre version concerne un ou plusieurs canards. D'après la version Khakass :

il y avait d’abord un canard ; faisant de l'autre une camarade, elle l'envoya au fond de la rivière chercher du sable ; elle l'apporte trois fois et le donne en premier ; la troisième fois qu'elle laissa un peu de sable dans sa bouche, cette partie devint des pierres ; le premier canard a dispersé le sable, poussé pendant neuf jours, la terre a grandi ; les montagnes se sont agrandies après que le canard messager ait craché des pierres de sa bouche ; à cause de cela, la première refuse de lui céder son terrain ; accepte de donner à un terrain la taille d'une canne ; le messager fait un trou dans la terre et y entre ; le premier canard (maintenant Dieu) crée un homme de la terre, une femme de sa côte, leur donne du bétail ; deuxième canard - Erlik Khan

Erlik est le dieu des enfers vides et froids. Il était représenté comme une créature à tête de taureau à trois yeux. Un de ses yeux voyait le passé, le second le présent, le troisième le futur. des « âmes » languissaient dans son palais. Il a envoyé des troubles, du mauvais temps, des ténèbres et des messagers de mort.

L'épouse de Tengri est la déesse de l'artisanat féminin, des mères et des femmes en travail - Umai. Dans les langues turques, les mots avec la racine « umai » ont été conservés jusqu'à ce jour. Beaucoup d'entre eux signifient « cordon ombilical », « organes féminins maternité."

Le patron de la terre s'appelait la divinité Ydyk-Cher-Sug (Terre-Eau sacrée).

Il y avait aussi un culte du loup : de nombreux peuples turcs conservent encore des légendes selon lesquelles ils descendent de ce prédateur. Le culte a été partiellement préservé même parmi les peuples qui ont adopté une foi différente. Les images d'un loup existaient dans le symbolisme de nombreux États turcs. L'image d'un loup est également présente sur le drapeau national du peuple gagaouze.

Dans les traditions mythiques turques, les légendes et les contes de fées, ainsi que dans les croyances, coutumes, rituels et fêtes folkloriques, le loup agit comme un ancêtre totémique, un patron et un protecteur.

Le culte des ancêtres se développe également. Il y avait un polythéisme avec la déification des forces de la nature, qui a été préservé dans le folklore de tous les peuples turcs.

Listes des peuples turcs

Peuples turcs disparus

Avars (discutable), Alty Chubs, Berendeys, Bulgars, Burtases (discutable), Bunturks, Huns, Dinlins, Dulu, Yenisei Kirghizes, Karluks, Kimaks, Nushibis, Oguzes (Torks), Pechenegs, Polovtsians, Tyumens, Turkic Shatos, Turkuts, Turgesh, Usun, Khazars, Black Klobuks et autres.

Peuples turcs modernes

Nombre et formations étatiques nationales des peuples turcs Nom du peuple Nombre estimé Formations étatiques nationales Remarques Azerbaïdjanais de 35 millions à 50 millions, Azerbaïdjan Azerbaïdjan Altaïens 70,8 mille République de l'Altaï République de l'Altaï/Russie Russie Balkars 150 mille Kabardino-Balkarie Kabardino-Balkarie/ Russie Russie Bachkirs 2 millions Bachkortostan Bachkortostan/ Russie Russie Gagaouze 250 mille Gagaouzie Gagaouzie/ République de Moldavie République de Moldavie Dolgans 8 mille District de Taimyrsky Dolgano-Nenetsky/ Russie Russie Kazakhs St. 15 millions KazakhstanKazakhstan Karakalpaks 620 mille Karakalpakstan Karakalpakstan/ Ouzbékistan Ouzbékistan Karatchaïs 250 mille Karachay-Tcherkessia Karachay-Tcherkessia/ Russie Russie Kirghize 4,5 millions Kirghizistan Kirghizistan Tatars de Crimée 500 mille Crimée Crimée/ Ukraine Ukraine / Russie Russie Koumandins 3,2 mille - Je vis principalement en Russie Koumyks 505 mille Nagaibaki 9,6 mille - Je vis principalement en Russie Nogaïs 104 mille Daghestan Daghestan/ Russie Russie Salaires 105 mille - Vivent principalement en Chine RPC Tatars de Sibérie 200 mille - Je vis principalement en Russie Tatars 6 millions Tatarstan Tatarstan/ Russie Russie Téléoutes 2,7 mille - Je vis principalement en Russie Tofalar 800 - Je vis principalement en Russie Tubalars 2000 - Je vis principalement en Russie Touvans 300 mille Tyva Tyva/ Russie Russie Turcs 62 millions Turquie Turquie Turkmènes 8 millions Turkménistan Turkménistan Ouzbeks 28 à 35 millions Ouzbékistan Ouzbékistan Ouïghours 10 millions Région autonome ouïgoure du Xinjiang / RPC RPC Khakassiens 75 mille Khakassie Khakassie/ Russie Russie Chelkans 1,7 mille - Je vis principalement en Russie Tchouvache 1500000 Tchouvachie Tchouvachie/ Russie Russie Tchoulymtsy 355 - Je vis principalement en Russie Short 13 mille - Je vis principalement en Russie Yakoutes 480 mille République de Sakha République de Sakha/ Russie Russie

voir également

• Turkologie
• Panturquisme
• Touran
• Turc (langue)
• Turkismes en russe
• Turkismes en langue ukrainienne
• Turkestan
• État nomade
• Asie centrale
• Concours de chanson Turkvision
• Proto-Turcs
• Turc (homonymie)

Remarques

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   Derrière les Arabes et les Kurdes, les Turkmènes constituent le troisième groupe ethnique en Irak. L'ITF affirme que les Turkmènes représentent 12 pour cent de la population irakienne. En réponse, les Kurdes évoquent le recensement de 1997 qui montrait qu'il n'y avait que 600 000 Turkmènes.

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Liens

• Dictionnaire turc ancien
• - Textes et variantes de l'épopée kirghize « Manas ». Recherche. Aspects historiques, linguistiques et philosophiques de l'épopée. « Petite épopée » des Kirghizes. Folklore kirghize. Contes de fées, légendes, coutumes.

peuples turcs

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Turcs, Wikipédia des Turcs, Turcs d'Inde, Turcs contre l'Arménie, Turcs de Russie, Turcs seldjoukides, Turkismes en russe, Mikhaïl Leonidovitch Turkin, Chou Turkis, Turkistan

Informations sur Turki

Une nouvelle ère dans l’histoire de l’Europe s’ouvre en 375. Puis de nombreuses hordes de Huns envahissent ses frontières, déclenchant une guerre dévastatrice. Le mouvement massif des Huns vers l'Ouest a donné une impulsion à la Grande Migration, qui a contribué à la mort de l'Empire romain esclavagiste. De nouveaux ordres sociaux féodaux émergent en Europe et le Moyen Âge commence. Un résultat important de la Grande Migration fut la formation d’une nouvelle carte politique et ethnique du continent européen.

Avec les Huns, les Bulgares, les Khazars, les Savirs et d'autres tribus turcophones sont venus dans les steppes d'Europe de l'Est. Ainsi, l'ère de la Grande Migration des Peuples a joué un rôle énorme dans les destinées historiques ultérieures des populations locales d'une vaste région qui s'étendait au nord jusqu'aux rives de la Moyenne Volga. C'est à ces peuples, qui possédaient leur propre État, une culture vivante et originale, que remontent les racines les plus anciennes. Peuple tatar.

Bien entendu, ni les Huns ni les Turcs (Turkuts) qui les ont suivis ne peuvent être considérés comme les ancêtres directs des Tatars. Parmi les nombreuses tribus de l'union hunnique, seuls les Bulgares, Savirs et Barsils, qui se sont retrouvés aux VIe-VIIe siècles. dans le cadre du Khaganat turc, de la Grande Bulgarie et de la Khazarie, se rendit ensuite dans les régions forêt-steppe de la région de la Moyenne Volga. S'étant mêlés ici à la population finno-ougrienne locale, ils ont jeté les bases de la formation de la nation bulgare dans le cadre du nouvel État de la Volga Bulgarie.

§3.Xiongnu-Les mecsEtSuperréinstallationles peuples

Les Xiongnu-Huns vus par les Européens. « Une race humaine jusqu'alors inconnue, les Huns, constituaient une nouvelle tribu en Europe, dont même nos ancêtres ignoraient l'existence », écrivait l'historien de l'époque Ammianus Marcellinus. Personne ne s'occupe des cultures arables et ne touche jamais à la charrue. Tous, sans lieu de résidence précis, errent vers des lieux différents, comme d'éternels fugitifs, avec des chariots dans lesquels ils passent leur vie, conduisant devant eux des animaux de trait et des troupeaux ; Ils mettent le plus grand soin à prendre soin de leurs chevaux... Les Huns sont des cavaliers nés, « ils se sont attachés aux chevaux », ils dorment même en se penchant sur le cou étroit de leur bétail.

Qui étaient ces Huns, dont les auteurs médiévaux parlaient avec horreur et dédain ? D'où viennent-ils?

Origine et économie des Huns. Le début de leur pouvoir. Il y a deux ou trois millénaires, dans les steppes de la Mongolie moderne et du nord de la Chine, dans l'Altaï et dans la région du Baïkal, ils vivaient turcophonetribus. Dans les sources chinoises, ils étaient connus sous le nom de Hong Nu ou Xiongnu. Leurs auteurs ont rapporté qu'ils étaient un peuple très fort et nombreux qui ne voulait obéir à personne.

L'habitat des Huns ne leur donnait pas la possibilité de développer activement l'agriculture, ils se livraient donc principalement à l'élevage de bétail et menaient une vie nomade. Leur principale richesse était les chevaux et les moutons.

Aux III-II siècles. AVANT JC. Les Huns subissaient un processus de décomposition des ordres tribaux. La noblesse tribale commença à se battre pour la primauté dans l'unification des nomades. Historien chinois du IIe siècle. ANNONCE Sima Qian nous a laissé une description colorée des événements qui ont marqué le début du pouvoir des Huns.

Shangyu (règle)Les mecsToumanavaitdeuxfils.HéritierIlrecherchéfairejuniorfils,et l'aînéMaodunyaenvoyéotageVennemitribu.AlorsToumanattaquésureux.Maodun n'est pasdécédéIla voléchevalEtgalopéÀle vôtre.ToumanLui a donnééquipeguerriersEnseignementleur,Maoduncommandéles soldats tirentlà,Oùmouchesson"siffler" (célèbresifflementflècheMes chers).BientôtIltiré une flècheVsonbeauchevalCeuxOMSPassuivisonPar exemple,Ilcoupétêtes.Quelquestemps plus tardMaodunlaisse moi entrerflècheVmonbien-aiméépouse.IlcoupétêtesceuxOMSPasoséfeu.Un joursurchasseMaoduntirVchevalsonpère,EtpersonnedepuissonguerriersPasralentifaireQuemêmela plupart.MaodunCompris,Quoitempsc'est arrivé.QuandIllaisse moi entrerflècheVsonpère,Toumanya,mamanà traversinstantanéétaitcloutéflèches.Exécutionjuniorfrèreet associéspère,MaodundevenuAllons-y.Ceétait à 209G.

Règlevoisintribu,déciderQuoila tourmenteaffaibliMes amis,exigédepuisMaodunyadonnerfrontièreterritoire.Quelquesaînés,effrayéles guerres,informéMaodunyurévéleratterrir.Extrêmementen colère,Maodunrépondu :"Terrefondation de l'Étatn'est-ce pasPeutrévélerson!» Tout le monde,informédonneratterrir,Ilcoupétêtes.Puis Maodunvaincuhostiletribu,tuéleurrègleEtannexéleuratterrirÀsonterres.

Selon le même historien Sima Qian, « sous Maodong, les Xiongnu (Huns) sont devenus incroyablement plus forts, ont conquis tous les barbares du nord et ont formé un État égal en force à l'État du Milieu », c'est-à-dire Chine.

Bon pouvoir. L’État hunnique était un empire centralisé qui absorbait des peuples nomades et semi-nomades. Le chef de l'État était le dirigeant Shanyu. Son pouvoir était strictement héréditaire et déifié. Shanyu était appelé le « Fils du Ciel ». Il contrôlait tout le territoire de l'État, dirigeait personnellement les troupes, avait droit à la vie et à la mort de chaque sujet et était le juge suprême.

Shanyu était entouré d'un grand groupe d'assistants, de conseillers et de chefs militaires. Les plus hauts fonctionnaires de l'État après Shanyu étaient les « princes sages », ses fils et ses plus proches parents. Un cran plus bas se trouvaient d'autres membres de la famille. Parmi eux, des temniks ont été nommés (de l'ancien mot turc « tyumen » dix mille), c'est-à-dire capitaines de plus de dix mille cavaliers. Dans les limites de son domaine, le temnik nommait tour à tour commandants de milliers, centurions et dizaines.

Le devoir principal de toute la population masculine était service militaire. Chaque Xiong était considéré comme un guerrier, et le moindre manquement aux devoirs militaires était passible de la peine de mort.

Maodun entreprit avec succès des campagnes de conquête, élargissant les frontières de son État. Tout d'abord, il annexa les territoires du nord des contreforts de l'Altaï et de la région du Baïkal, riches en minéraux divers. Immédiatement après la saisie de nouvelles terres, les maîtres Xiongnu commencèrent à développer des gisements de fer. Des colonies de métallurgistes, de fonderies et de forgerons sont apparues, qui ont fourni à l'armée des armes et du matériel de camping. C'est alors que sont apparues la plupart des villes et forteresses Xiongnu, ainsi que des établissements artisanaux et agricoles. Ainsi, les rapports des auteurs médiévaux selon lesquels les Huns barbares « se déplacent d'un endroit à l'autre à la recherche d'eau et d'herbe, et qu'ils n'ont pas de villes entourées de murs intérieurs et extérieurs, ni de résidence permanente,

et ils ne cultivent pas les champs », s'est avéré être loin de la réalité. Une partie importante des Huns menait également une vie sédentaire.

Non loin de la ville du Baïkal d'Oulan-Oude, sur la rive gauche du fleuve. Selenga, les archéologues ont fouillé les ruines d'une grande ville Xiongnu appelée Ivolguinski. La ville était fortifiée par cinq rangées de remparts et de fossés en terre. Lors des fouilles, des dizaines d'habitations dotées d'un système de chauffage unique composé de conduits de cheminée, de greniers, de caves pour l'approvisionnement alimentaire, de fours de fusion du fer et du cuivre, de vestiges d'ateliers, d'outils d'artisans, de produits divers en fer, fonte, bronze et des os, traités avec une habileté étonnante, ont été découverts. Une place importante parmi les découvertes est occupée par les armes : des arcs complexes avec des plaques d'os et des flèches sifflantes. Beaucoup de bijoux en argent, or et pierres précieuses. La poterie, décorée de motifs ondulés, est réalisée à la main et au tour de potier.

Les Huns possédaient de nombreuses villes comme Ivolginsky. Deux d'entre eux Longchen Et Daylinétaient des capitales. Selon Sima Qian, « en été, les Huns se rassemblent pour une grande réunion à Longcheng, où ils font des sacrifices aux ancêtres, au ciel, à la terre, aux esprits humains et aux esprits célestes. En automne, lorsque les chevaux sont engraissés, ils viennent à une grande réunion à Dailin, où le nombre de chevaux et de bétail est compté et contrôlé. Ces villes possédaient des temples, des palais de résidence et d'autres bâtiments publics. La population des villages environnants était engagée dans l'agriculture.

Confrontation avec l'Empire chinois et ses conséquences. L’Empire chinois ne pouvait pas accepter l’apparition d’une puissance aussi puissante et guerrière dans le nord. Les Xiongnu ont capturé le territoire le long duquel passait la Grande Route de la Soie et ont ainsi interféré avec le commerce de la Chine avec l'Occident.

Pendant longtemps, la Chine n’a pas reconnu l’État Xiongnu, a exigé sa soumission et a envoyé d’importants détachements militaires pour le détruire. Les Xiongnu s'intéressaient au commerce avec la Chine : l'échange de produits d'élevage contre des céréales, des textiles et de l'artisanat promettait des bénéfices.

Mais la politique irréconciliable de l’empire envers ses voisins contraint les Huns à se lever pour se battre. Au 1er siècle AVANT JC. Les troupes Xiongnu ont encerclé et détruit l'armée chinoise comptant plus de 320 000 personnes. Les Huns démontrèrent leur force et la Chine leur rendit hommage pendant de nombreuses années.

Les Chinois tentent d'expulser les Huns de leur territoire. Il y a une guerre continue entre les Huns et la Chine. Dans le but de se protéger des attaques des Huns et d'autres tribus nomades, les Chinois du nord du pays commencent à construire une puissante forteresse de plusieurs centaines de kilomètres de long. Elle est entrée. l'histoire a appelé la Grande Muraille de Chine et a largement survécu jusqu'à nos jours.

Les guerres constantes avec les Chinois et d'autres voisins ont épuisé les forces des Huns. L’unité au sein de leur État s’est également affaiblie. Les Huns se divisèrent en deux parties. En conséquence, ils furent complètement vaincus par les troupes chinoises au 1er siècle. ANNONCE

Avancement des Huns vers l'Ouest. Attention. Après la défaite, certains Huns commencent à se déplacer vers l'ouest. Ils sont rejoints de force ou volontairement par d'autres tribus nomades et semi-nomades du sud de la Sibérie. Après avoir traversé les steppes du Kazakhstan moderne, ils apparaissent sur les rives des mers d'Aral et de la Caspienne.

En 375, les Huns (comme on les appelait en Occident) traversèrent la Volga. Ils se précipitent plus loin et pénètrent sur le territoire de l'Europe de l'Est. L'avancée massive des Huns vers l'Ouest donna une impulsion à la Grande Migration des Peuples, qui dura plusieurs siècles.

Au 5ème siècle Les Huns, dirigés par le célèbre commandant Attila, atteignent les frontières de l'Italie, de l'Espagne et de la France modernes et participent à la défaite de l'Empire romain autrefois puissant. Ayant conquis de vastes territoires, l’État maintient toute l’Europe dans la terreur. Après la mort d'Attila en 453 G. L’État hunnique s’est effondré et a cessé d’exister.

Dans l'association des Huns, il y avait des tribus qui parlaient principalement la langue turque. En se déplaçant d'est en ouest, ils chassèrent de nombreux peuples de leurs lieux habités, parmi lesquels se trouvaient les Bulgares et les Suvars, les lointains ancêtres du peuple tatar. Certaines de ces tribus, bon gré mal gré, rejoignirent les Huns, d'autres, quittant leurs lieux d'origine, se dirigèrent vers des régions plus calmes du nord.

Région de la Moyenne Volga à l'époque hunnique. Pendant la période de l'invasion des Huns, une partie des tribus qui avançaient avec eux s'installèrent dans la région de la Volga. Parmi les colons se trouvaient évidemment les Huns eux-mêmes. Les archéologues trouvent ici des objets qui leur sont propres. Ainsi, près du village de Tatarskoye Suncheleevo, district d'Aksubaevsky de la République du Tatarstan, de grands chaudrons en bronze à deux anses, très joliment décorés, ont été découverts. Ils appartenaient certainement autrefois aux Huns.

Près du village de Turaevo, district de Mendeleevski, se trouve un ancien cimetière datant des IVe et Ve siècles. Les hautes collines au-dessus des tombes étaient autrefois visibles de loin. Les découvertes faites lors des fouilles, un casque de fer décoré d'or et d'argent, une cotte de mailles, une épée avec un manche et un fourreau dorés, des pointes de flèches et de lances et des haches de bataille indiquent qu'il y a eu ici un riche enterrement de chefs militaires. C'étaient des guerriers de turc tribus qui ont migré avec les Huns. Ainsi, l'invasion hunnique a laissé sa marque dans l'histoire de la région, dans l'histoire des Tatars et d'autres peuples locaux.

Des questionsEtTâches

1. Qui étaient les Xiongnu sur le plan ethnique ? Où vivaient ces tribus à l’origine ? 2. Comparez les idées sur les Xiongnu des Européens et leur véritable mode de vie. À quelles conclusions êtes-vous parvenu ? 3. Quand l’État hunnique a-t-il été créé ?4. De qui était composée la couche dirigeante de l’État Xiongnu ? Comment était structurée la gouvernance dans cet empire ? 5. Décrivez les activités économiques des Huns. 6. Pourquoi l’armée Xiongnu était-elle une force puissante ? 7. Parlez-nous de la confrontation entre l'État hunnique et l'empire chinois. Déterminez les principaux résultats et conséquences de cette confrontation. 8. Comment l’invasion des Huns a-t-elle affecté l’histoire de la région ?

§4.turcKhaganat (551-630gg.)

Patrie et origine des Turcs. Au VIe siècle. un petit groupe de population appelé « Turc","Turkouts". Ils vivaient dans le sud de l'Altaï et se considéraient comme les descendants des Huns. L'une des légendes sur l'origine des Turcs raconte que les Huns auraient été complètement exterminés par leurs voisins ; Un seul garçon de dix ans a survécu, dont les ennemis lui ont coupé les bras et les jambes et l'ont jeté dans un marais. Le garçon a été sauvé par une louve. Elle l'a nourri, l'a emmené dans les montagnes et l'a caché dans une grotte. Le jeune homme fut finalement tué et la louve lui donna dix fils. Ce genre se multiplia ; l'un des petits-enfants de la louve a été nommé Ashina. Il devint le fondateur de la dynastie turque.

Aux IVe et début du VIe siècles. les Turcs ont mené réglé mode de vie, engagé dans l'extraction et la fusion du fer dans les contreforts de l'Altaï. Cependant, ils étaient vassaux des Rourans de langue mongole. Toute l'économie et les armes de l'armée Rouran dépendaient des mineurs, des fonderies de fer et des forgerons turcs.

Turcs sous le règne de Bumyn. Sous le souverain Boumyne Les Turcs se renforcent, ne tiennent plus compte des Jujans et déplacent leurs possessions loin à l'est. Ils cherchaient à maintenir des relations pacifiques et des contacts commerciaux avec la Chine. En 545, une ambassade de l'empereur chinois arrive au siège de Bumyn. « Les Turcs se sont félicités et ont dit : maintenant notre État va prospérer ! Après tout, l’ambassadeur d’une grande puissance est venu chez nous », c’est ainsi que cet événement est décrit dans une chronique chinoise. Bumyn a répondu en envoyant ses ambassadeurs en Chine avec de riches cadeaux. Ainsi, l’État turc a reçu une reconnaissance internationale.

Une opportunité se présenta bientôt pour une libération complète de la dépendance détestée du Juran. Les tribus Türkic Tele, épuisées par le joug Rouran, se sont rebellées et ont lancé une campagne contre leurs esclavagistes. En chemin, ils rencontrèrent les Turkuts, avec lesquels ils n'avaient pas l'intention de se battre. Les Teles ont exprimé une soumission totale à Bumgau. Après cela, rapportent les chroniques, « s'appuyant sur sa force et son nombre », Bumyn se tourna vers le souverain de Rouran pour lui demander de lui donner une princesse comme épouse. Le khan en colère répondit : « Vous êtes ma fonderie ! Comment oses-tu me faire une telle offre ? Alors, déterminé, Bumyn demanda la main de la princesse chinoise et l'épousa. Son autorité parmi les nomades s'accrut. Profitant de la situation actuelle, Bumyn vainquit en 551 toutes les principales forces des Rourans et s'appropria le titre d'Ilkagan. C'est ainsi qu'est né le premier turcKhaganat

Campagnes des Turcs. Guerres d'Istemi Kagan. En 552, Bumyn Kagan mourut. Sous ses descendants, les possessions des Turcs se sont considérablement élargies. Ils menèrent des guerres continues avec les tribus voisines, s'emparant de leurs richesses, de nouvelles terres et transformant les prisonniers en guerriers et en esclaves. Même l'empereur chinois, après une autre défaite, fut contraint de payer au Kagan un tribut annuel d'un montant de 100 000 pièces de tissu en soie. La domination des Turcs s’est établie dans de vastes régions.

Quelque temps après la formation du Khaganate, les troupes turques ont commencé à se déplacer vers l'ouest le long du chemin tracé par les Huns. La campagne occidentale a été menée Istémi-kagan, Le frère cadet de Bumyn et son fils Kara-Churin. Après avoir soumis un certain nombre de tribus du sud de la Sibérie, de la région d'Aral et du sud de l'Oural, ils atteignirent en 558 les rives de la Volga.

En Asie centrale, les Turcs ont vaincu le puissant État des Hephtalites, ainsi que les Sogdiens, et ont conclu une alliance avec l'Iran sassanide. L’Iran et le Khaganat turc divisés entre eux MoyenneAsie toutes les terres à l'est et au nord de l'Amou-Daria sont devenues une partie du Kaganate. Dans les terres nouvellement conquises, les Turcs ont réussi à établir le contrôle de la Grande Route de la Soie, ce qui a contribué au renforcement de la puissance économique de l'État.

Effondrement du Khaganat. Désormais, le Khaganate turc s'étendait de la mer Jaune à l'est jusqu'aux steppes de la mer Noire à l'ouest. Des territoires aussi vastes ne pourraient pas coexister longtemps dans le cadre d'un empire unique créé par la force des armes. Il n'existait pas de liens économiques étroits entre les différentes régions. L'État a été affaibli par de fréquentes guerres intestines, le désir de représentants individuels de l'aristocratie turque de gouverner indépendamment les territoires occupés, la lutte pour le pouvoir dans strate dirigeante. En conséquence, le Khaganat en 581-603. divisé en deux parties : Ouest(de l'Altaï à la mer Noire avec le centre à Semirechye) et Oriental (de l'Altaï à Velikaya mur chinois avec centre sur la rivière. Orkhon). En 630, ces deux États cessèrent d’exister.

Cependant, un demi-siècle plus tard, un Estturc Khaganat Cela a duré jusque dans les années 740. et a donné au monde de magnifiques exemples d'écriture runique sous la forme d'inscriptions sur les pierres tombales de Kul-Tegin, Tonyukuk et Bilge Kagan. Ces inscriptions racontent la vie et les exploits des dirigeants et commandants du Khaganat turc dans le contexte de son histoire générale.

Les Turcs dans l'histoire de l'Eurasie. Le Khaganat turc a joué un rôle important dans l'histoire des peuples d'Asie centrale et d'Europe de l'Est. Les Turcs n'ont pas détruit les zones agricoles sédentaires, se limitant à percevoir le tribut de la population. Leur politique visait à développer le commerce. Les Turcs ont également contribué à l’unification de tribus et de nationalités hétérogènes de langue turque au sein d’un seul État. Au plus profond de cette association ont été posés les basesmoderneturcles peuples Les Turcs furent les premiers à créer une culture basée sur l’écriture. Au début, c'était l'écriture sogdienne. Plus tard, il constitua la base de l'écriture runique, utilisée par toute la population du Kaganate. Il est né avec elle turc communlittérairelangue C'est sur elle que sont inscrits les textes célèbres sur les pierres tombales érigées en l'honneur de Kul-Tegin, Tonyukuk et Bilge Kagan. À l'époque turque, l'urbanisme, l'architecture et l'art se sont développés davantage. Les sources historiques contiennent des informations sur la construction de routes et de gares postales.

Culture Imenkovskaya. Pendant l'existence du Kaganate turc, c'est-à-dire aux VIe-VIIe siècles, la migration des peuples était courante. La vague de réinstallation a atteint les rives de la Volga et de Kama. A l'époque où le Kaganate turc menait des guerres pour les steppes des régions d'Azov, de la Caspienne et de la mer Noire, de nouvelles tribus apparurent dans notre région, au confluent de la Volga et du Kama. En science, on les appelle Imenkovski(l'existence de ces tribus a été révélée pour la première fois par les résultats de fouilles près du village d'Imenkovo, district de Laishevsky).

Les traditions et la culture des Imenkovtsy diffèrent fortement des coutumes des tribus locales. Par exemple, ils brûlaient d'abord les morts, leurs restes étaient placés dans des pots en argile et enterrés dans de petites fosses.

Les Imenkovtsy avaient développé l'agriculture. Ils furent les premiers parmi les tribus locales de la région à commencer à cultiver la terre à l'aide d'une charrue tirée par un cheval. Leur activité principale comprenait également l'élevage de bétail.

Les tribus Imenkovsky établissaient et entretenaient des relations commerciales avec des régions très reculées, jusqu'en Asie centrale et au Kazakhstan. Ils sont parmi les premiers parmi les populations locales à commencer à utiliser la monnaie métallique pour leurs échanges commerciaux. La première monnaie était en bronze coulé et avait une forme oblongue.

L'appartenance ethnique des Imenkovtsy fait toujours l'objet de débats scientifiques. Certains scientifiques les considèrent comme des Turcs, d'autres comme d'anciens Slaves. Il n’y a pas encore de réponse exacte. Il est évident que les Imenkovtsy, comme certaines autres tribus, ont été contraints à un moment donné de quitter leurs foyers à la suite des guerres d'agression du Kaganate turc.

Des questionsEtTâches

1. Décrivez le mode de vie et les activités des Turcs du IVe au début du VIe siècle. 2. Quand et dans quelles circonstances est né le premier Khaganate turc ? 3. Quelles terres faisaient partie du Kaganate turc ? 4. Quand et en quelles parties le Kaganate turc s'est-il divisé ? Expliquez les raisons de ce phénomène. 5. Déterminer le rôle des Turcs dans l'histoire des peuples d'Asie centrale et d'Europe de l'Est. 6. Décrivez les activités et la culture des Imenkovites. En quoi étaient-ils différents des tribus locales ? 7. Comment cela a-t-il changé globalement ? composition ethnique population de la région à la suite de l'invasion des Huns et des guerres de conquête du Kaganate turc ? 8. Comment l'histoire des peuples de notre région est-elle liée à l'histoire du Kaganate turc ?

§5.SuperBulgarieEtKhazarKhaganat

(VII-Xdes siècles)

Héritiers des Huns dans les steppes d'Europe de l'Est. Les Turcs d'Istemi Kagan et de Kara-Churin, ayant conquis au milieu du VIe siècle. Les steppes de la Caspienne et de la mer Noire ont rencontré ici de nombreux peuples. Parmi ces peuples se trouvaient les Bulgares, les Savirs, les Avars, les Utrigurs, les Kutri-Gurs et d'autres turcophone tribus venues ici dans le cadre de la horde hunnique dans les années 370.

Certains d'entre eux participèrent aux campagnes d'Attila contre l'Europe. Après sa mort, les Bulgares servirent de mercenaires à l’empereur byzantin Zénon et ravageèrent la péninsule balkanique. Les Bulgares d’Europe de l’Est sont mentionnés à plusieurs reprises dans les ouvrages historiques des auteurs du VIe siècle. Ainsi, dans l'un d'eux, il est rapporté qu'« au-delà des portes caspiennes », c'est-à-dire sur le territoire du Daghestan moderne, « les Burgars (Bulgares) vivent avec leur propre langue, c'est un peuple païen et barbare, ils ont des villes ». De toute évidence, ces Bulgares étaient l’une des tribus puissantes de l’alliance hunnique. Ils ont commencé à agir particulièrement activement après la mort du pouvoir d’Attila.

À la suite de l'effondrement du Khaganat turc en 630, de nouvelles formations étatiques sont apparues sur ses ruines. Une association s'est formée dans la plaine caspienne et les territoires adjacents de la Ciscaucasie Khazar, qui se considéraient comme les héritiers directs du Turkic Kagan. Son dirigeant était en effet issu de la puissante famille turque au pouvoir d’Ashina. Dans les steppes de la mer Noire et d'Azov, sur la péninsule de Taman et dans la région du Kouban, une association s'est formée Bulgares Koubrat.

Kubrat Khan et son pouvoir. Il existe très peu d'informations sur Kubrat, le créateur de cette association d'État. Ses liens avec la maison impériale de Constantinople (Byzance) sont connus. On prétend que Kubrat a été élevé à la cour de l'empereur, a été baptisé et était connu comme un commandant à succès et un homme politique intelligent. Des sources parlent de lui comme du neveu du dirigeant « Hun » Organa de la famille turque de Dulo.

Capitale de l'Etat Phanagorieétait situé sur la péninsule de Taman. Cette ancienne ville, autrefois détruite par les Huns, fut reconstruite par les Bulgares et transformée en centre d'artisanat et de commerce. D'autres colonies sédentaires sont apparues à proximité, dont les habitants étaient engagés dans l'agriculture et l'artisanat, notamment la poterie. La majeure partie de la population vivait principalement semi-nomade Mode de vie.

Bulgares après la mort de Kubrat. La Grande Bulgarie n’a pas duré longtemps. Après la mort de Kubrat dans les années 50 et au début des années 60. VIIe siècle l'État s'est effondré. Son territoire était partagé entre les fils et les héritiers du khan. Selon des sources, Kubrat "a laissé cinq fils, leur léguant qu'ils ne devraient en aucun cas se séparer les uns des autres et vivre ensemble afin qu'ils règnent toujours sur tout et ne tombent pas en esclavage par un autre peuple". La tradition orale bulgare raconte que Kubrat, mourant, appela ses fils, leur ordonna d'apporter un tas de brindilles et ordonna à chacun de le casser. Personne n’y parvint ; les baguettes restèrent intactes. "Alors vous aussi", a déclaré Kubrat, "ensemble, vous serez invincibles, mais chacun individuellement peut facilement être vaincu et détruit." Cependant, les fils n'ont pas suivi les conseils de leur père et ont commencé à se battre pour le trône.

Profitant du moment favorable, les Khazars attaquèrent les Bulgares et les vainquirent. L'un des fils de Kubrat nommé Asparuh fut contraint d'emmener sa horde vers de nouvelles terres, sur les rives du Danube. Ici, les Bulgares, après avoir conquis les Slaves, créèrent un nouvel État en 681. Danube Bulgarie.

La plupart des Bulgares, ainsi qu'un autre fils de Kubrat, Batbaem, est resté sur ses terres indigènes dans les steppes de Ciscaucasie et de la mer Noire. Bientôt ils occupèrent péninsule de Crimée et partiellement avancé vers le nord dans les steppes et les steppes forestières de la région du Dniepr. C'est dans cette zone, près du village de Maloye Pereshchepino, dans la région de Poltava en Ukraine, que se trouve le célèbre trésor d'or et argenterie, des armes et des bijoux précieux, dont deux bagues de Kubrat lui-même. Il est fort possible que ce trésor (« le trésor de Kubrat Khan ») ait été enterré un peu plus tard, quelque part à la fin du VIIe siècle, lors de l'affrontement militaire entre Batbai et les Khazars.

Khazars et la formation du Khazar Kaganate. Comme nous l'avons déjà noté, les Khazars ont joué un rôle majeur dans l'effondrement de la Grande Bulgarie. Un peu plus tard, ses anciennes terres passèrent sous le règne du Khazar Kaganate.

Les auteurs anciens ont commencé à mentionner les Khazars au VIe siècle. L'un des manuscrits dit que « la langue des Bulgares est semblable à celle des Khazars » et que les Khazars eux-mêmes sont « un grand peuple issu de Barsilia ». Barsilia était alors située dans la région caspienne, sur le territoire de l'actuel Daghestan. Sur ces terres aux IVe-Ve siècles. De nombreux peuples de langue turque vivaient : Barsils, Savirs, Avars, Bulgares, Khazars, qui se sont retrouvés ici dans le cadre de l'État hunnique. Ils se disputaient et se battaient souvent les uns contre les autres, et s'unissaient parfois pour combattre leurs voisins.

Ces tribus furent conquises par le kagan turc Is-temi, mais pas pour longtemps. Les Khazars cherchaient avec persistance à rompre avec la subordination au Khaganat turc. Et quand il s'est affaibli à cause de longues guerres, eux, comme les Bulgares de Kubrat, au 7ème siècle. créé leur propre État Khazar Khaganat. Comparée à la Grande Bulgarie, elle s'est avérée plus viable.

Le Kaganate occupait un territoire assez vaste. Il comprenait les steppes et les contreforts du Daghestan moderne et de la région du Kouban, les terres d'Azov, en partie les steppes de la région nord de la mer Noire et la majeure partie de la Crimée.

La capitale originelle du Kaganate était Béliger. C'était une grande ville, entourée de murs de pierre et de briques avec des tours semi-circulaires atteignant 10 mètres de haut. Les frontières du Kaganate se sont élargies et lui-même a été soumis aux attaques constantes de ses voisins du sud. À cet égard, la ville devint plus tard la capitale Semender. Cependant, le Khazar Kagan n'a pas réussi à s'installer ici depuis longtemps.

Les guerres arabo-khazares et leurs conséquences. Le jeune État Khazar devient un adversaire sérieux de Byzance et du califat arabe. Dans la première moitié du VIIIe siècle. Les guerres arabo-khazares commencent. Les Arabes, tentant de conquérir le monde sous le drapeau de l'Islam, occupèrent l'Albanie (Azerbaïdjan) et l'Arménie, terres des voisins méridionaux des Khazars. Le suivant était Khazaria.

L'une des plus grandes campagnes a eu lieu en 737. Des troupes arabes au nombre de 120 000 personnes, dirigées par le commandant Marwan, ont envahi le territoire des Khazars et ont encerclé la ville de Semender. Les conquérants chassèrent toute la population des contreforts du Caucase et de la plaine caspienne. De nombreuses villes et colonies rurales Khazars ont été dévastées.

Le Kagan et ses troupes se cachaient au nord, à Podrnje et dans la Basse Volga. À sa suite, les tribus, fatiguées des guerres incessantes, furent contraintes de se déplacer vers le nord. Là, ils s'emparèrent des terres des Bulgares, restés ici avec leur chef Batbai. Une partie des Bulgares, et avec eux les tribus des Savirs (Suvars) et des Barsils (Bersulas), quittent ces terres et remontent la Volga. Au milieu de l'URSS. ils atteignent le territoire du Tatarstan moderne. Cependant, une autre partie, assez importante, des Bulgares est restée partie du Khazar Kaganate. Dans le but de sauver son État, affaibli par des guerres constantes, de l'effondrement complet, le Khazar Kagan a conclu une trêve avec le califat arabe. Selon les termes de l'accord, il accepte Islam. La nouvelle religion se répand parmi les Bulgares.

Économie et culture du Khazar Kaganate. Le calme tant attendu arrive dans le pays. Elle devient la nouvelle, déjà troisième, capitale Itil, situé près du confluent de la Volga et de la mer Caspienne. Itil était alors l'une des plus belles et des plus grandes villes. L'un des affluents de la Volga la divisa en deux parties. Dans une partie de la ville, le Kagan vivait dans son luxueux palais, où se trouvaient également des troupes qui lui étaient fidèles. Des huttes et des yourtes en terre cuite se blottissaient près du palais du khan. Cette partie de la ville était entourée d'une haute clôture.

De l’autre côté de la rivière se trouvaient des commerçants et des artisans. Selon l'un des manuscrits anciens, cette partie de la ville comptait environ 10 000 musulmans, pour lesquels la mosquée cathédrale et environ 30 mosquées ordinaires ont été construites. Des chrétiens, des juifs et des païens vivaient également ici. Ainsi, dans le Khazar Kaganate, il était permis de professer n'importe quelle religion.

Au fil du temps, le Khazar Kaganate est devenu un État fort, économiquement et culturellement développé. Sur haut niveau L'urbanisme s'y est développé, l'élevage, l'agriculture et l'artisanat se sont développés. Cependant, le commerce revêtait une importance décisive pour la vie économique du pays. Les Khazars furent parmi les premiers d’Europe de l’Est à émettre leur propre monnaie métallique.

L’écriture est l’un des indicateurs les plus significatifs du développement culturel. Il s'est répandu parmi les Khazars runiquelettre, qui a été apporté en Europe de l'Est par les peuples du Kaganate turc. Les archéologues trouvent souvent des pots en argile, des récipients en cuivre et en argent, des objets en os portant des signes ou même de petits textes sur alphabet runique. Malheureusement, ils ne sont toujours pas décryptés.

La culture et la vie du Khazar Kaganate se reflètent clairement dans les monuments archéologiques saltovo-Maïatskaïa culture. Le territoire de sa distribution coïncide complètement avec le territoire des Khazarins. Les monuments de cette culture sont variés : vestiges de camps nomades (campements saisonniers) le long des berges basses des rivières, ruines de villes et forteresses sur les hauts caps, cimetières. Ils indiquent qu'il y a eu un processus d'installation de nomades et de formation d'établissements agricoles et artisanaux.

Au début du IXe siècle. Les Khazars, avec la participation d'artisans byzantins, construisirent une ville forteresse sur la rive gauche du Don Sarkel. La ville était entourée de murs de briques avec des tours d'angle et densément bâtie avec des habitations semi-pirogues. Sarkel entretenait des relations commerciales animées avec Byzance, la Crimée, la Transcaucasie et l'Asie centrale.

De nombreuses colonies type rural. À en juger par les socs, les faucilles et les faux découverts, la majeure partie de la population Khazarine menait une vie sédentaire.

Une autre page de l'histoire a été révélée par les cimetières de la culture Saltovo-Mayak avec différents types de sépultures. Leur caractéristiques on dit que les Alains (peuples d'origine du Caucase du Nord qui ont quitté leur patrie sous l'assaut des Arabes) et les Bulgares vivaient sur le territoire des régions du Don et d'Azov.

Des questionsEtTâches

1. Dites-nous quels peuples occupaient le territoire des steppes de la Caspienne et de la mer Noire. Quand sont-ils venus ici ? 2. Que savez-vous des actions des Bulgares après la mort d'Attila ? Comment s’est déroulé le processus de leur ascension ? 3. Nommez les formations étatiques nées après l'effondrement du Kaganate turc. 4. Décrivez les activités économiques de la population de la Grande Bulgarie. 5. Parlez-nous du sort des Bulgares après l’effondrement de l’État. 6. Qui sont les Khazars ? Quel est le point commun entre eux et les Bulgares ? 7. Comparez le processus de formation du Khazar Kaganate et de la Grande Bulgarie. 8. Décrivez les causes et les conséquences des guerres arabo-khazares. 9. Décrivez l'économie et la culture du Khazar Kaganate. 10. En quoi la politique religieuse des dirigeants Khazars était-elle différente ? 11. Retracez les liens historiques entre l'Empire hunnique, le Khaganat turc, la Grande Bulgarie et le Khaganat Khazar. 12. Évaluer la contribution des Turcs aux réalisations de la civilisation mondiale.

Descendants du loup gris

En 552, un immense empire nomade est né en Asie centrale : le premier Khaganate turc. Les vastes étendues de la Sibérie - les vallées de l'Altaï et de Minusy, le plateau de Priobskoye, la taïga méridionale isolée, ainsi que l'ensemble de la population - ne sont pas restées à l'écart de son histoire sanglante. Vingt ans ont suffi à l’État turc pour devenir la puissance eurasienne la plus influente avec des frontières s’étendant des rives du fleuve Jaune à l’est jusqu’au Caucase du Nord et au détroit de Kertch à l’ouest. Son dirigeant, Khagan Istemi, a établi des relations politiques et commerciales égales avec les « dirigeants du monde » de l'époque : Byzance, l'Iran sassanide et les royaumes de la Chine du Nord. Le nord du Qi et le nord du Zhou sont en fait devenus des affluents du Kaganate. Le noyau du nouveau législateur des destinées du monde était le « Turc » – un peuple qui s'est formé dans les profondeurs des montagnes de l'Altaï.

Selon la légende, les anciens Turcs descendent d'un garçon, descendant d'une « branche distincte de la maison des Xiongnu ». Lorsque tous ses proches furent tués par des guerriers d'une tribu voisine, l'ennemi jeta le garçon avec les bras et les jambes coupés pour mourir dans un marais. Ici, l'infirme a été retrouvé et nourri par une louve. L'un des enfants du garçon adulte et de la louve était Ashina - "un homme avec de grandes capacités". Son descendant Asyan-shad a déménagé dans l'Altaï. Dans le nouveau lieu, les nouveaux arrivants se sont mêlés à la population locale et ont formé un nouveau peuple : les Turcs, dont la famille dirigeante était Ashina. Un descendant d'Asyan-shad Bumyn (dans une autre transcription, Tumin) fonda le premier Khaganat turc.

Selon une autre légende, les ancêtres des Turcs seraient issus de la tribu So, qui vivait autrefois au nord des Xiongnu. Son chef Apanbu avait 70 frères (selon une autre version - 17). L'aîné d'entre eux, Nishidu (ou Ijinishidu), était né d'une louve et possédait des capacités exceptionnelles. Il y avait aussi des épouses qui lui correspondaient - la fille de l'été et la fille de l'hiver. La fille de Summer lui donna quatre fils, et l'un d'eux, Nodulu-shad, qui prit le nom de Turk, régna sur les montagnes Basychusishi. Nodulu avait 10 femmes et son fils Ashina était le plus jeune d'entre eux. Après la mort du père, le fils qui sautait le plus haut sur l'arbre était censé hériter de son pouvoir. Ashina a réussi à le faire. Devenu leader, il prit le nom d'Asyan-shad.

Toute l'histoire du Kaganate est pleine de guerres et de troubles civils. Son territoire était trop vaste et sa population trop hétérogène pour que l’État puisse tenir debout. Le Kaganate affronta le sort de tous les empires de l’Antiquité, créés par la force des armes et non soudés entre eux par une vie économique commune, empires qui, à commencer par le pouvoir d’Alexandre le Grand, survécurent brièvement à leurs créateurs. En 581, la grande puissance s'est effondrée en deux associations belligérantes et instables : les Khaganates turcs occidentaux (centrées à Semirechye) et orientaux (centrées en Mongolie). Cette dernière tomba rapidement en déclin et tomba en 630 sous les coups de l'armée de l'empire chinois Tang. Le Kaganate turc occidental a conservé sa domination en Asie centrale pendant encore 20 ans ; en 651, ses principales forces ont été vaincues par les troupes chinoises. Certes, la paix aux frontières du « Céleste Empire » n’a pas duré longtemps. Une série interminable de troubles et de soulèvements ont conduit, quarante ans plus tard, à l'émergence d'une autre formation d'État puissante - le deuxième Khaganate turc, dirigé par le dirigeant Ilteres, tous issus de la même famille Ashina. Bientôt, le Kaganate étendit son pouvoir aux terres de Transbaïkalie, de Semirechye et de Mandchourie. Les territoires de l'Altaï et de Tyva ne constituent désormais que sa périphérie nord.

	Riz. 1. Vallée fluviale Katun est une grande route de civilisations nomades. Riz. 2. Femme turque. Il était une fois de telles sculptures en pierre représentant des hommes moustachus avec un récipient à la main ornaient les steppes montagneuses de l'Altaï, de Tyva, de la Mongolie et de Semirechye. En règle générale, leurs tailles sont couvertes de ceintures sur lesquelles sont suspendues des armes. Ils étaient placés près de petites clôtures en pierre. Souvent, à proximité d'eux, il y avait des chaînes de pierres creusées verticalement - des balbals. On pense que ces sculptures sont des images des ancêtres protecteurs du peuple turc. Les femmes de pierre, les pierres de cerf et les idoles au visage de bronze de la taïga de Sibérie occidentale ont une chose en commun. Toutes ces images étaient censées porter des armes : taillées sur pierre - chez les nomades des steppes, et réelles - chez les habitants de la taïga. Dans les sculptures turques main gauche pressé contre la ceinture - un signe de respect commun à de nombreux peuples de Sibérie et d'Asie centrale. La sculpture semble transmettre ou recevoir le vaisseau. On ne sait pas encore exactement de quoi ce récipient est rempli. Peut-être une boisson sacrée semblable à celle qui était placée devant la statue. Taille 150x45x20 centimètres. VII-IX siècles Rive gauche du fleuve Aktru, Gorny Altaï. MA IAET SB RAS.
	Figure 3. Tous les guerriers turcs lourdement armés possédaient plusieurs arcs et carquois avec des flèches pour le combat à longue distance, de longues lances pour attaquer en formation rapprochée, des épées, des sabres, des sabres et des haches pour le combat rapproché, ainsi que des lassos. des couteaux de combat et des fouets lourds qui servaient d'armes auxiliaires. Les chevaux et les cavaliers étaient protégés par divers types d'armures aux couleurs vives, tricotées soit à partir de plaques individuelles de métal ou de cuir reliées par des ceintures, soit à partir de rubans de cuir solides.
	Riz. 4. Cadre en treillis de la période Xiongnu, prédécesseur d'une selle dure. je siècle avant JC e. - Je siècle n. e. Cimetière de Noin-Ula, Mongolie. Riz. 5, a-c. Selle scythe (début de l'âge du fer). Médaillons sculptés aux extrémités de la selle (a), arceaux en bois (b), oreillers matelassés qui formaient la base de la selle (c). Les oreillers étaient recouverts de feutre et décorés d'appliqués de style animalier. Tract Pazyryk. Montagne Altaï. Saint-Pétersbourg. Musée de l'Ermitage. Riz. 6, a-c. De larges étagères plates (a) se trouvent sur les côtés du cheval et sont « prises en sandwich » entre de hauts arcs verticaux (b). Sous ces arceaux se trouvent des inserts d'extrémité (c). IV-VI siècles Reconstruction à partir de matériaux d'Asie du Sud-Est
	Riz. 7, après JC. Les anciens Turcs inclinaient les arceaux arrière de leurs selles et les décoraient parfois de superpositions de corne. De tels éléments décoratifs pourraient recouvrir les deux arcs ou un seul d'entre eux : a, d - un revêtement composite en corne sur le pommeau arrière de la selle. VIIe-VIIIe siècles Cimetière Verkh-Kaldjine. Montagne Altaï. Fouilles de V. I. Molodin. MA IAET SBRAS; b - reconstruction du cadre de selle à partir de matériaux du monument Verkh-Kaldzhin. VIIe-VIIIe siècles Montagne Altaï. Fouilles de V. I. Molodin. MA IAET SBRAS; c - plaque en corne sur le pommeau avant de la selle avec une scène de chasse. VI-VII siècles Cimetière de Kuderge, montagnes de l'Altaï. Selon A. A. Gavrilova. Saint-Pétersbourg. Musée de l'Ermitage.

L'État atteint sa plus grande prospérité sous le règne de Bilge Kagan (716-734). Les Turcs ont vaincu d'abord les alliés chinois, puis la Chine, qui a ensuite été contrainte d'accepter la paix avec le puissant vainqueur et de lui rendre hommage, mais après la mort de Bilge, une lutte pour le trône a commencé entre ses héritiers. En 744, le dernier dirigeant du Khaganat Ozmish fut tué et le deuxième Khaganate turc cessa d'exister. A sa place surgit le Khaganate ouïghour (745-840).

Mais après avoir subi leur défaite, les Turcs n’ont pas disparu de l’arène historique. Une partie de la population des montagnes de l'Altaï, de ses contreforts steppiques et du Kazakhstan central a migré vers le nord, vers les steppes forestières de Sibérie occidentale (interfluve Ob-Irtysh, Priobye), où elle a contribué à la formation de la culture Srostkin et a influencé de manière significative le développement de la cultures locales du Haut Ob, Relkin, Ust-Ishim . D'autres, ainsi que les Kirghizes Ienisseï, ont participé à une guerre épuisante avec les Ouïghours (820-840), qui s'est terminée par la destruction de la capitale ouïghoure, la ville d'Ordubalyk sur le fleuve Orkhon. Le nouveau Kaganate, déjà kirghize, comprenait l'Altaï avec ses contreforts et ses terres à l'ouest presque jusqu'à la région de l'Irtych. Au milieu du Xe siècle, sous les coups des Khitans de langue mongole, les Kirghizes Yenisei ont quitté le territoire de la Mongolie, ne conservant leurs possessions que dans le sud de la Sibérie - sur les terres des montagnes de l'Altaï, de Tyva et du bassin de Minusinsk. La dernière mention des anciens Turcs dans les chroniques dynastiques chinoises remonte à peu près à la même époque.

Khitan (Chine) - Tribus de chasseurs et d'éleveurs de langue mongole qui parcouraient le territoire de la partie sud-est moderne de la Mongolie intérieure. Connu des chroniques chinoises depuis le IVe siècle. Ils se battaient constamment avec les tribus voisines, les Turcs et la Chine. Aux VIe-VIIe siècles, la consolidation des tribus Khitan a conduit à la création d'une formation d'État - une union de tribus avec un dirigeant élu à sa tête. Au Xe siècle, les Khitans formèrent un empire. Les immigrants de Chine participent à la rationalisation de l'appareil d'État, des villes, des forteresses, des routes sont construites, l'artisanat et le commerce se développent. En 947, un nouveau calendrier fut introduit et l'État reçut le nom de Grand Liao. Les Khitan ont développé l'histoire, la littérature, la médecine, l'architecture, les arts, la poésie et l'écriture. Avec la diffusion du bouddhisme, l’imprimerie (impression sur bois) est apparue. L'empire Khitan, après une série de guerres victorieuses, s'est étendu sur le territoire allant des rives de la mer du Japon au Turkestan oriental et de la mer Jaune à la Transbaïkalie et était le plus puissant d'Asie de l'Est. Song China, ayant perdu la guerre, lui rendit un hommage annuel. À partir de la fin du XIe siècle, le déclin de l'empire Khitan commence. En 1120, les tribus Jurchen de langue toungouse détruisirent l'État Liao. Certains Khitans se sont rendus à l'ouest, en Asie centrale.

L'influence des Turcs sur les destinées historiques et la culture matérielle des peuples de Sibérie et d'Asie centrale était si grande que les archéologues appellent souvent simplement la période de domination des premier et deuxième Khaganates turcs « temps turc ». À cette époque, un certain nombre de découvertes de la culture nomade se sont répandues sur les terres des populations sédentaires de l'Asie de l'Est jusqu'en Europe et, à leur tour, un nombre considérable de réalisations de la population agricole sont devenues la propriété des nomades. À l'époque du premier Khaganat turc, l'écriture runique a été créée, de nouveaux types de harnais, de vêtements et d'armes pour chevaux sont apparus.

Le plus grand événement de l'histoire de la technologie, qui a largement déterminé l'apparition de l'époque, a été l'invention d'une selle et d'étriers à cadre rigide. Les capacités de combat des cavaliers se sont fortement développées et la puissance de frappe de la cavalerie lourde a augmenté. Assis sur des selles solides au cadre rigide et reposant leurs pieds sur les repose-pieds à étriers, les cavaliers bénéficiaient d'une extraordinaire liberté de mouvement, ce qui conduisit immédiatement à la création de nouveaux types d'armes. Cela ne pouvait qu'affecter la tactique de combat.

Les selles de la période scythe étaient deux oreillers rembourrés de laine et de poils, reliés au-dessus de la colonne vertébrale du cheval par un pont en cuir. Le long des bords faisant face à l'encolure et à la croupe du cheval, ils s'épaississaient et étaient décorés d'arcs minces et de plaques sculptées par paires en bois ou en corne. Une telle selle était attachée au dos de l'animal à l'aide d'une sangle, de sangles de poitrine et de sous-caudale. Un tel dispositif ne réduisait que légèrement la pression du poids du cavalier et de son équipement sur le dos du cheval. De plus, la selle souple n'offrait pas de soutien au cycliste lors d'un impact venant en sens inverse.

Au tournant de l'époque (Ier siècle avant JC - Ier siècle après JC), apparaissent des cadres rigides, constitués de deux arcs étroits, reliés entre eux par plusieurs lattes. Les avis des experts exprimés concernant la finalité de ces cadres en treillis diffèrent. Selon une croyance, la structure était la partie de support des selles de bât ; selon une autre, des barres transversales en bois couraient à l'intérieur de coussins en cuir, formant la base d'une selle souple. Dans tous les cas, un tel cadre peut être qualifié de précurseur direct d'une selle dure.

A l'étape suivante de sa création, la place des oreillers a été prise par deux planches situées sur les côtés du cheval. Ils étaient fixés aux extrémités par de larges arcs arqués qui, croit-on, « sont nés » des revêtements décoratifs en bois des selles scythes. Les arcs reposaient sur le dos du cheval. Afin de ne pas gêner ses mouvements, ils ont essayé de minimiser la distance qui les séparait. Une telle selle pinçait littéralement le cavalier, lui apportait un fort soutien et le protégeait même d'un coup de lance. Des dispositifs similaires pour cavaliers sont bien connus grâce à des matériaux provenant de Corée et du Japon des IVe-VIe siècles, où ils ont probablement été inventés. Les avantages de cette invention sont évidents : premièrement, elle garantit une position assise élevée pour le pilote ; deuxièmement, assis dans un tel cavalier, il pouvait utiliser avec succès une lance, sans craindre de tomber de cheval s'il bougeait incorrectement. Mais il était extrêmement gênant de s'asseoir sur de telles selles verrouillées avec de longs vêtements blindés. Ensuite, un support spécial est apparu sur le côté gauche de la selle - un prototype du futur étrier.

Au VIe siècle, la charpente fut encore améliorée. Les planches longitudinales entre les arcs ont augmenté en longueur. Désormais, les arcs étaient simplement placés sur une base en planches, qui acquérait une forme caractéristique avec une lame au milieu. De cette façon, le poids du cavalier était réparti plus uniformément sur la selle, ce qui diminuait la pression sur la colonne vertébrale du cheval. Les bords saillants permettaient d'attacher les étriers devant le pommeau, plutôt que de jeter la corde qui les reliait à travers la selle, comme c'était le cas auparavant. Un peu plus tard, la proue arrière fut placée inclinée par rapport à l'horizontale et, comme la proue, elle fut entièrement rabotée. Le cavalier était capable de dévier dans n'importe quelle direction, de se pencher en arrière, de sauter à terre et, comme on dit, de « voler comme un oiseau » sur le cheval. La mobilité de la cavalerie a considérablement augmenté. La selle décrite est apparue pour la première fois quelque part à la frontière des mondes sédentaire et nomade, dans la zone de contact entre les cultures pastorales et agricoles du nord de la Chine. C’est ici qu’a commencé sa marche triomphale à travers le monde.

Les étriers ont également été inventés à peu près dans la même région. Au début, des repose-pieds en bois appariés étaient pliés à partir d'une tige de bois et doublés de fer ou de cuivre. Il est vite devenu évident qu’un socle en bois n’était pas nécessaire. Pendant quelque temps, les étriers étaient fabriqués à partir de tôles de fer plates. Cependant, la plaque étroite a coupé la jambe, le repose-pieds (la partie inférieure de l'étrier sur laquelle repose la jambe) a acquis une forme aplatie. Plus tard, les étriers furent entièrement forgés à partir d’une tige métallique.

"Les armes sibériennes : de l'âge de pierre au Moyen Âge." Auteur : Alexandre Soloviev (candidat sciences historiques, chercheur principal à l'Institut d'archéologie et d'ethnographie, branche sibérienne de l'Académie des sciences de Russie) ; rédacteur scientifique : académicien V.I. Molodine ; artiste : M.A. Lobyrev. Novossibirsk, 2003