Sites touristiques de l'Amérique du Sud. Sites du patrimoine mondial en Amérique latine

Des îles perdues dans les eaux de l'océan Pacifique, des mystérieuses statues moai de renommée mondiale, des villes coloniales incroyablement belles et des monuments religieux à la riche décoration - ce ne sont là que quelques-unes des attractions uniques que les visiteurs d'Amérique du Sud peuvent voir. Certaines réserves naturelles et monuments architecturaux situés sur le continent ont été reconnus comme sites du patrimoine mondial ; aujourd'hui, ces attractions sont bien connues même de ceux qui ne sont jamais allés en Amérique du Sud. Il y a des objets uniques à explorer ici pour absolument tout le monde ; les amoureux de la nature adoreront certainement les parcs nationaux, et les passionnés d'histoire adoreront les villes anciennes et les zones archéologiques.

Le parc national d'Iguazú a été fondé en 1934 et couvre une superficie de plus de 55 000 mètres carrés. km. Chaque année, le parc est visité par plus de 1,5 million de personnes, elles viennent admirer les magnifiques cascades, se promener dans les forêts anciennes et les zones montagneuses d'une beauté fabuleuse. Plus de 2 000 espèces de plantes poussent sur le territoire de la réserve ; elle est devenue l'habitat de 70 espèces de mammifères, 40 espèces de reptiles et 400 espèces d'oiseaux. La principale caractéristique du parc d'Iguazu reste ses belles cascades, il y en a plus de 270 sur son territoire.

Aujourd'hui, à proximité des plus belles cascades, des ponts et des ponts d'observation pratiques sont équipés pour les touristes, permettant ainsi aux attractions naturelles d'être vues dans toute leur splendeur. Il existe de nombreuses rivières au débit rapide dans le parc, le long desquelles le rafting est également très populaire parmi les touristes, et beaucoup préfèrent simplement se promener à pied dans les zones les plus pittoresques de la réserve. Il n'y a pas si longtemps, un hôtel pour touristes a été construit sur le territoire du parc d'Iguazu, afin que chacun puisse rester plus longtemps dans ces lieux pittoresques.

La principale attraction naturelle de la réserve est une cascade au nom terrifiant de « Gorge du Diable », sur laquelle se forme chaque jour un arc-en-ciel. Des safaris en jeep sont organisés autour de la réserve, au cours desquels vous pourrez apercevoir de nombreux représentants rares de la faune locale. La randonnée est populaire pour ceux qui aiment observer les oiseaux, et les forêts exotiques abritent de jolis perroquets colorés, des toucans et des espèces d'oiseaux plus exotiques que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde.

En espagnol, le nom de la grotte Cueva de las Manos peut être traduit par « grotte des mains » ; cette grotte est l'une des plus intéressantes au monde d'un point de vue paléontologique. Les chercheurs y ont découvert de nombreuses peintures rupestres anciennes, dont de nombreuses images de mains humaines. Les chercheurs estiment que certaines peintures rupestres datent de plus de 10 000 ans, ce qui indique que la grotte est habitée par des humains depuis des milliers d'années.

Dans les environs immédiats de Cordoue se trouve le quartier historique des Jésuites ; une promenade dans celui-ci sera intéressante pour ceux qui aiment explorer les sites historiques. Le quartier est un complexe de bâtiments survivants qui ont été érigés par des missionnaires jésuites. Dans la zone historique, le bâtiment de l'Université nationale, l'un des plus anciens d'Amérique du Sud, a été conservé. De plus, vous pouvez voir un ancien bâtiment scolaire, plusieurs bâtiments résidentiels survivants et une vieille église.

Les amateurs de promenades dans les lieux historiques de Bolivie devraient absolument visiter l'ancienne ville de Sucre. Son valeur principale Il existe de nombreux monuments de l'époque coloniale, dont certains ont été construits dans les premières années après la fondation de la ville. La date officielle de fondation de la ville est le 30 novembre 1538 ; elle s'appelait à l'origine Chuquisaca et reçut son nom actuel en 1825. Une partie importante des bâtiments historiques que l'on peut voir aujourd'hui dans la ville ont été construits dans la première moitié du XVIIe siècle.

Pour ceux qui aiment les attractions naturelles, une promenade dans le parc national Noel Kempff Mercado vous donnera de nombreuses impressions. Il est situé dans la partie orientale de la Bolivie, à la frontière même avec le Brésil, la superficie de ce parc est d'un peu moins de 16 000 mètres carrés. km. L'une des principales caractéristiques du parc est la diversité des paysages : sur son territoire se trouvent des zones rocheuses avec des canyons profonds, des plaines spacieuses et des forêts amazoniennes à feuilles persistantes.

Le Brésil possède également une ville historique étonnante, que les chercheurs et les touristes ordinaires viennent du monde entier pour admirer. La ville d'Ouro Preto est située dans l'État du Minas Gerais ; elle était autrefois la capitale prospère de cet État. Fondée en 1711, Ouro Preto est devenue le véritable centre de la ruée vers l'or brésilienne. Les chercheurs d'or sont venus ici du monde entier ; le nombre de palais et de demeures luxueux dans la ville a augmenté chaque année, parmi lesquels se trouvent des monuments uniques de style baroque.

Situé dans la ville brésilienne de Congonhas, le complexe religieux Bom Jesus do Congonhas a été construit au XVIIIe siècle et constitue un monument architectural remarquable de style baroque. L'église blanche comme neige se distingue par de merveilleux intérieurs ; de nombreuses décorations originales ont été conservées dans ses murs, notamment de belles compositions sculpturales avec des motifs bibliques. La belle église a été construite selon les plans du célèbre architecte Francisco Lima Cerquira, sa construction a été entièrement achevée en 1773.

Dans la partie nord-est du Brésil se trouve le parc national de la Serra da Capivara, célèbre non seulement pour ses attractions naturelles, mais aussi pour ses monuments d'art rupestre inestimables. Le premier archéologue à explorer ces lieux étonnants fut Niede Gidon, après ses découvertes étonnantes, le parc fut reconnu comme site du patrimoine mondial. La superficie du parc Serra da Capivara est de plus de 1 200 mètres carrés. km, depuis les premières expéditions archéologiques, ses recherches ne se sont pas arrêtées.

Parmi les villes du Venezuela, l'une des plus intéressantes est Santa Ana de Coro. Aujourd'hui, la population de cette ancienne ville est d'environ 174 000 personnes, elle est située à la périphérie même de la péninsule de Paraguana, sur les rives de la mer des Caraïbes. Une petite ville portuaire a été fondée ici en 1527 ; en quelques années, sa taille a décuplé, avec de nouveaux bâtiments apparaissant dans la ville chaque année.

En Colombie se trouve le parc archéologique de San Agustin, mondialement connu, qui est visité non seulement par des chercheurs du monde entier, mais aussi par des voyageurs curieux. Ici, les archéologues ont découvert le plus grand groupe de monuments religieux d'Amérique du Sud, qui peut aujourd'hui être vu par absolument tout le monde. Les sculptures découvertes lors des fouilles dans le parc étaient appelées « chinas », comme l'ont découvert les chercheurs, elles étaient réalisées à partir de roches volcaniques ; De nombreuses sculptures représentent des personnes vêtues de divers vêtements traditionnels.

L'îlot de Malpelo, perdu parmi les eaux infinies de l'océan Pacifique, est également un monument d'importance mondiale. L'île rocheuse est inhabitée ; sa longueur est d'environ 1 850 mètres et sa largeur atteint 600 mètres. En fait, le principal intérêt n'est pas l'île rocheuse, mais les eaux environnantes, qui abritent des espèces rares de requins, de poissons et d'autres habitants des grands fonds. C'est ici que les chercheurs ont pu observer simultanément plusieurs espèces rares de requins : requins soyeux, baleine, à volants et marteaux, et un rare requin des sables se trouve également à proximité de l'île.

Objets héritage du monde UNESCO en Amérique du Sud Total dans le monde - 962 (en juillet 2012). En Amérique du Sud - seulement 67 (7 %) Brésil 19 Pérou 11 Argentine 8 Colombie 7 Bolivie 6 Chili 5 Équateur 4 Venezuela 3 Suriname 2 Paraguay 1 Uruguay 1

Brésil : Ouro Preto Ouro Preto est une ville et une municipalité du Brésil, faisant partie de l'État du Minas Gerais. Ancienne capitale de l'État. Fait partie de la mésorégion de l'agglomération de Belo Horizonte. La ville a été fondée en 1711. Ce fut le centre de la « ruée vers l’or » des XVIIe et XVIIIe siècles. au Brésil. Après l’épuisement des réserves d’or, il est tombé en ruine. Actuellement destination touristique, elle est surtout connue pour son architecture baroque. La population est d'environ 64 000 personnes. La première ville brésilienne à être inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le monument central est l'église catholique Saint-François.

Brasilia Le 21 avril 1960, le président Juscelino Kubitschek de Oliveira transfère la capitale du Brésil à Brasilia, devenant ainsi la troisième capitale du pays après Salvador et Rio de Janeiro. Le déménagement des organes de l'administration fédérale vers la nouvelle capitale a fait de Brasilia le centre de concentration des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires. Projet de construction nouvelle capitale, appelé « plan pilote », a été conçu par l'architecte Lucio Costa. Compte tenu du relief et de la zone inondable du réservoir de Parano, le « plan pilote » est en réalité une adaptation d'un projet similaire proposé par Luis Cruls en 1893. La plupart des bâtiments administratifs et publics de la ville ont été conçus par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer. En 1987, la ville a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Parc national d'Iguazu Iguazu est un parc national du Brésil et un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, situé dans l'État du Paraná. Il est célèbre pour sa cascade (qui fait partie de la province de Misiones) et pour sa faune spectaculaire en Argentine (en particulier la grande variété d'espèces menacées. C'est l'endroit le plus unique au monde, car les oiseaux sont concentrés sur un seul morceau de terre). , qui comprend des espèces rares et 5 espèces forestières.

Chutes d'Iguazú En 2011, selon les résultats d'un concours mondial, les chutes d'Iguazú ont été reconnues comme l'une des sept merveilles naturelles du monde. Le nom Iguazu vient des mots guarani y (eau) et guasu (grand). Diverses tribus indiennes vivaient dans les environs. Selon une légende, la cascade s'est formée comme suit : La légende raconte que Dieu voulait épouser une belle femme aborigène nommée Naipu, mais qu'elle s'est enfuie avec son amant dans un canoë. En colère, Dieu coupa la rivière, créant des cascades, condamnant les amants à une chute éternelle.

Pantanal Pantanal (de pântano - « plaine marécageuse, plaine humide ») est une vaste dépression tectonique marécageuse au Brésil, de petites parties de celle-ci se trouvent également en Bolivie et au Paraguay, dans le bassin du fleuve Paraguay. La superficie totale est d'environ 150 à 195 000 km², c'est l'une des plus grandes zones humides de la planète. La faune est étonnamment diversifiée : environ 3 500 espèces de plantes, 650 espèces d'oiseaux, 230 espèces de poissons, 80 espèces de mammifères, 50 espèces de reptiles. Il existe environ 20 millions de crocodiles. Le Pantanal abrite un certain nombre de zones naturelles spécialement protégées, notamment la réserve naturelle du Pantanal, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Plaza San Francisco dans la ville de San Cristovao La Plaza San Francisco dans la ville de San Cristovao est un espace quadrangulaire ouvert entouré des bâtiments monumentaux du temple et du couvent de San Francisco, de l'église et de Santa Casa da Misericordia, d'un palais de style provincial et d'autres bâtiments datant de diverses périodes historiques. Cet ensemble monumental et les maisons environnantes des XVIIIe et XIXe siècles créent un paysage urbain qui reflète l'histoire de la ville depuis sa création. C'est un exemple d'architecture typique à caractère religieux qui s'est développée dans le nord-est du Brésil.

Le parc national Jau Jau est un parc national de l'État d'Amazonas au Brésil et un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, situé entre 1º 00' et 3º 00' S. w. et 61º 30' - 64º 00' O. d. Il s'agit de la plus grande réserve forestière d'Amérique du Sud, couvrant une superficie de plus de 5,6 millions d'acres (23 778,9 km²). L'entrée au parc est limitée ; une autorisation écrite du gouvernement brésilien est requise pour entrer. Le parc national de Jau est connu comme un bon exemple de conservation des forêts tropicales en Amazonie. Dans le parc, vous pouvez trouver des jaguars, des lamantins, des dauphins roses de rivière et bien d'autres animaux.

Diamantina Diamantina, une colonie coloniale entourée de montagnes rocheuses escarpées, recrée la vie à l'époque des chercheurs de diamants au XVIIIe siècle. La ville est un symbole du triomphe de l'activité culturelle et artistique de personnes vivant dans des conditions naturelles défavorables.

Parc national de la Serra da. Le parc national de Capivara, Serra da Capivara, est situé dans l'État du Piaui, au nord-est du Brésil. Le parc contient de nombreux sites d'art rupestre préhistorique, découverts par l'archéologue Niede Guidon. A son initiative, un parc a été créé pour préserver les images. En 1991, il a été inscrit au patrimoine mondial. La superficie du parc est de 1291,4 mètres carrés. km. Comme le montrent les recherches archéologiques, dans les temps anciens Serra-da. Capivara était très densément peuplée et possédait la plus grande concentration de fermes paysannes préhistoriques de l'Amérique ancienne.

Pérou : Cusco Cusco (espagnol Cuzco, quechua Qusqu, Qosqo) est une ville du sud-ouest du Pérou, le centre administratif de la région de Cusco et de la province du même nom. Population - 350 000 personnes (2011). Cusco est une ville d'histoire ancienne. Des fouilles archéologiques ont révélé que les gens s'installent dans ces lieux depuis plus de 3 000 ans. Il existe une légende indienne selon laquelle le fondateur de la ville serait le premier Inca - Manco Capac. Le nom de la ville, traduit du quechua - la langue officielle de l'empire inca, signifie le nombril de la terre, c'est-à-dire en fait le centre du monde, ce qui était tout à fait cohérent avec le rôle de la capitale. Le 15 novembre 1533, l'expédition de Francisco Pizarro arriva ici et, selon la tradition historique, les Espagnols « refondèrent » leur ville. En 1950, un tremblement de terre a gravement endommagé le monastère dominicain et l'église de Saint-Dominique, construite sur la base du Coricancha (Temple du Soleil). L’architecture inca, au contraire, a survécu avec succès au tremblement de terre. Au début, on pensait qu'une grande partie des anciens murs incas avaient été perdus, mais il s'est avéré que les murs de granit de Qoricancha ont survécu, tout comme de nombreux murs dans toute la ville. Certains voulaient restaurer les bâtiments de la période coloniale, mais certains habitants de Cusco ont exigé que les murs visibles soient laissés derrière eux. Ainsi, les touristes du monde entier ont eu l'occasion de voir des structures anciennes au cœur de grande ville. Le tremblement de terre de 1950 fut le deuxième à détruire le monastère dominicain, le premier survenu en 1650.

Machu Picchu Ma Chu Pi Kchu est une ville de l'Amérique ancienne, située sur le territoire du Pérou moderne, au sommet d'une chaîne de montagnes à 2 450 mètres d'altitude, dominant la vallée de la rivière Urubamba. En 2007, elle a reçu le titre de Nouvelle Merveille du Monde. Aussi, Machu Picchu est souvent appelée « la ville dans le ciel » ou « la ville parmi les nuages ​​», parfois appelée « la cité perdue des Incas ». Certains archéologues pensent que la ville a été créée comme refuge de montagne sacré par le grand souverain inca Pachacutec un siècle avant la conquête de son empire, vers 1440, et qu'elle a fonctionné jusqu'en 1532, lorsque les Espagnols ont envahi l'empire inca. En 1532, tous ses habitants disparurent mystérieusement. La ville montagneuse de Choquequirao, semblable au Machu Picchu, a existé bien plus longtemps, jusque dans les années 1570. Les conquistadors espagnols n’atteignirent jamais le Machu Picchu. Cette ville n'a pas été détruite. On ne connaît pas le but de sa construction, ni le nombre d'habitants, ni même son véritable nom.

Le parc national du Parc Manu a été créé en 1977 dans les régions de Madre de. Dios et Cusco, et en 1987 a été reconnu comme site du patrimoine mondial de l'UNESCO. La superficie de Manu est de 19 098 km², dont le parc national occupe 15 328 km², le reste est une zone de réserve. La majeure partie du territoire est constituée de forêts amazoniennes, mais une partie est située dans les Andes à une altitude allant jusqu'à 4 200 m et est habitée par Manu. un grand nombre de espèces de flore et de faune. Plus de 15 000 espèces de plantes et environ un millier d'espèces d'oiseaux ont été trouvées sur son territoire (plus d'un dixième de toutes les espèces d'oiseaux et environ 1,5 fois plus qu'en Russie). La population du crapaud inca, endémique du Pérou, est protégée au sein du parc.

Lima Lima est la capitale et la plus grande ville de la République du Pérou, ainsi que le centre administratif du département de Lima et le centre économique, politique et culturel du pays. Le 18 janvier 1535, le conquistador espagnol Francisco Pizarro fonde la ville de Ciudad de los Reyes, qui signifie « ville des rois » en espagnol. La culture de Lima a été grandement influencée par l'héritage indien du Pérou, ainsi que par l'ancienne civilisation des Incas, qui vivaient sur le sol péruvien avant la conquête espagnole. Avant l'émergence de l'Empire Inca, au Ier siècle. avant JC e. - 7ème siècle n. e. La culture de Lima existait sur le territoire de Lima. L'héritage de la civilisation inca très développée peut être vu non seulement dans les nombreux sites archéologiques et les découvertes conservées dans les musées de Lima, mais aussi dans l'art populaire moderne des habitants de la capitale du Pérou.

Géoglyphes de Nazca Les lignes de Nazca sont un groupe de géoglyphes géants géométriques et façonnés situés sur le plateau de Nazca, dans le sud du Pérou. Sur le plateau, qui s'étend sur plus de 50 kilomètres du nord au sud et 5 à 7 kilomètres d'ouest en est, on connaît aujourd'hui une trentaine de dessins (oiseau, singe, araignée, fleurs, etc.) ; également environ 13 000 lignes et rayures et environ 700 figures géométriques (principalement des triangles et des trapèzes, ainsi qu'une centaine de spirales). Grâce au climat semi-désertique, ils ont été préservés depuis l'Antiquité. Comme les images atteignent plusieurs centaines de mètres de long et sont difficiles à reconnaître depuis le sol, elles n'ont été officiellement découvertes qu'en les temps modernes, en survolant le plateau dans la première moitié du XXe siècle. En 1994, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les lignes de Nazca posent de nombreuses questions aux historiens : qui les a créées, quand, pourquoi et comment. En fait, de nombreux géoglyphes ne sont pas visibles depuis le sol, nous ne pouvons donc que supposer qu'à l'aide de tels modèles, les anciens habitants de la vallée communiquaient avec la divinité. Outre la signification rituelle, la signification astronomique de ces lignes ne peut être exclue. Il semble fort probable que les représentants de la culture Nazca auraient pu être des astronomes observationnels, du moins selon le Dr Phyllis Pitlugi (astronome au Planétarium de Chicago). Après une étude intensive position relativeétoiles à Nazca en utilisant des méthodes informatiques, elle est arrivée à la conclusion que image célèbre L'araignée est conçue comme un diagramme d'un amas d'étoiles géant dans la constellation d'Orion, et les lignes droites se conjuguant à cette figure - comme une flèche, les lignes caractérisent le changement de déclinaison de trois étoiles dans la ceinture d'Orion.

Argentine : péninsule de Valdés Valdés est une péninsule située sur la côte atlantique de l'Argentine. Superficie - 3625 km². La majeure partie de la péninsule est inhabitée. Il existe plusieurs lacs salés, dont le plus grand se trouve à 42 mètres sous le niveau de la mer. Il s’agit du point le plus bas terrestre d’Amérique du Sud. En 1999, la péninsule de Valdez a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, principalement pour sa faune unique et riche. Sur la côte de la péninsule se trouvent des colonies de mammifères marins comme l'éléphant de mer austral (Mirounga leonina) et les phoques à oreilles. Le golfe de Nuevo (Golfo Nuevo), qui sépare la péninsule de la Patagonie continentale, abrite des baleines franches australes (Eubalaena australis), et d'autres espèces de baleines nagent également pour se reproduire car l'eau de la baie est plus chaude et plus calme que dans le Océan ouvert. Il y a des épaulards au large des côtes. Sur terre, les autruches telles que les nandous, les guanacos et les maras (connus sous le nom de lièvre de Patagonie ou cobaye de Patagonie) sont courantes.

Parc national Los Glaciares Los Glaciares (espagnol : Parque Nacional Los Glaciares, glaciers) est un parc national situé en Patagonie (Amérique du Sud), dans la province argentine de Santa Cruz. La superficie du parc est de 4459 km². En 1981, il a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Fondé en 1937, Los Glaciares est le deuxième plus grand parc national d'Argentine. Le parc tire son nom de l'immense calotte glaciaire des Andes, qui alimente 47 grands glaciers, dont seulement 13 se jettent vers l'océan Atlantique. Ce massif de glace est le plus grand après les glaces de l'Antarctique et du Groenland. Dans d'autres parties du monde, la glaciation commence à au moins 2 500 m d'altitude, mais dans le parc Los Glaciares, en raison de la taille de la calotte glaciaire, les glaciers commencent à 1 500 m d'altitude et glissent jusqu'à 200 m, érodant les pentes. des montagnes qui les sous-tendent. Le parc Los Glaciares est une destination touristique internationale populaire. Les visites commencent dans le village d'El. Calafate, situé au bord du lac Argentino, et dans le village d'El Chaltén, situé dans la partie nord du parc, au pied du mont Fitz Roy.

La gorge de Humahuaca ou la vallée de La Quebrada de Humahuaca (espagnol : La Quebrada de Humahuaca) est une vallée pittoresque du nord-ouest de l'Argentine, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. La vallée de Humahuaca s'étend sur 155 km du nord au sud et est située à une altitude de plus de 2 kilomètres au-dessus du niveau de la mer, qui augmente vers le nord. Elle est située dans la province de Jujuy, à environ 1 649 km de Buenos Aires. Il tire son nom de la petite ville de Humahuaca (espagnol : Humahuaca). Le fleuve Rio Grande traverse la vallée, qui est beaucoup plus remplie en été qu'en hiver, en raison des particularités du climat local. La vallée est un carrefour des liens économiques et culturels de la région ; elle est habitée depuis l'Antiquité - les établissements des peuples amérindiens datent de plus de 10 000 ans, la route des caravanes de l'Empire Inca traversait la région ; vallée, plus tard à la vice-royauté du Rio de La Plata. Sur le territoire de la vallée il y avait les batailles les plus importantes Guerre d'indépendance argentine. Inclus dans la liste des sites du patrimoine culturel le 2 juillet 2003.

Colombie : Cartagena Cartagena (espagnol : Cartagena de Indias) est la cinquième plus grande ville de Colombie, adm. le centre du département de Bolivar, un port sur la mer des Caraïbes. La citadelle bien fortifiée du XVIIe siècle est située sur l'île de Getsemaní et sur le cap continental, mais la ville moderne comprend également d'autres îles, ainsi qu'une partie du continent. Fondée par les Espagnols en 1533, au plus fort de la chasse au trésor, Cartagena servait de point de transit le plus important pour l'exportation des trésors pillés d'Amérique vers l'Europe. Presque tous les célèbres pirates des Caraïbes ont visité ici. L'or était amené ici et chargé sur des navires naviguant vers l'Espagne. En chemin, de nombreux trésors sont tombés entre les mains des pirates. La ville elle-même a été pillée cinq fois. Le voleur le plus réussi et le plus éhonté était le célèbre pirate et voyageur anglais - Sir Francis Drake. Il réussit à obtenir de Cartagena une rançon de dix millions de pesos, inouïe à l'époque, ce qui plut beaucoup à la reine Elizabeth. En 1741, une expédition anglaise fut lancée contre la ville, la plus grande du XVIIIe siècle, mais les Espagnols parvinrent à défendre la ville. En 1811, Cartagena, ainsi que d'autres provinces espagnoles, se séparent de la métropole, mais le port local reste aux mains des Espagnols jusqu'en 1821. Après l'indépendance de la Colombie, l'importance commerciale de Carthagène a été minée et la ville est rapidement tombée en déclin. Une reprise économique a commencé dans les années 1920 grâce à la découverte de gisements de pétrole sud-américains et à la construction d’un oléoduc vers Carthagène. Depuis, la ville est devenue un port majeur de chargement de pétrole. En 1980, les monuments historiques de Cartagena (la forteresse, la place principale avec la cathédrale, l'église Saint-Pierre, le palais de l'Inquisition, le bâtiment universitaire) ont été déclarés site du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le parc archéologique du parc Tierradento est célèbre pour ses plusieurs cryptes souterraines de l'époque précolombienne. Généralement, la crypte a une entrée orientée à l'ouest, un escalier en colimaçon et une chambre principale, généralement de 58 mètres de profondeur, entourée de plusieurs chambres plus petites, chaque chambre contenant un corps. Les murs sont peints de motifs géométriques, anthropomorphes et zoomorphes utilisant des peintures rouges, blanches et noires. Certaines statues et restes de poteries et de textiles ont à peine survécu en raison des pillages répétés des tombes. Le complexe funéraire remonte au 1er millénaire après JC. e. Les sépultures incluses dans le parc archéologique datent du VIe au IXe siècle. Les détails des sculptures et des dessins rappellent des détails similaires des monuments culturels de San Agustin (Colombie). Le parc apporte des avantages importants à l’économie locale en raison du grand nombre de visiteurs, tant colombiens qu’étrangers. Il appartient aux sites du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le parc national Los Catios Los Catios a été créé au nord de la Colombie, dans la zone frontalière avec l'État de Panama. De l'autre côté de la frontière, une autre zone de protection de l'environnement a été créée : le parc national de Darien. Le parc national Los Catios est apparu sur le territoire colombien en 1976 ; aujourd'hui, sa superficie s'étend jusqu'à 72 000 hectares. La nature du parc est représentée par ce qui suit espaces naturels: forêts tropicales et marécages inondables. La zone du parc Los Catios s'étend autour de la rivière Atrato. Au total, environ 600 espèces végétales ont été découvertes sur ses rives et dans les complexes forestiers humides voisins. Une espèce locale assez remarquable est le peuplier. Il s'agit d'une espèce tropicale typique appartenant à la famille des malvacées. La patrie de cette espèce est considérée comme le Mexique, certains pays d'Amérique centrale, les îles des Caraïbes et la région tropicale d'Afrique de l'Ouest.

Le paysage culturel du café de Colombie Un exemple exceptionnel de paysage culturel durable et productif. Est unique et représente un symbole expressif de la tradition caractéristique des régions productrices de café du monde entier. Le territoire comprend six régions agricoles et 18 centres urbains situés au pied des chaînes andines occidentales et centrales. Il reflète la tradition séculaire de culture du café sur de petites parcelles dans les hautes forêts et la manière dont les agriculteurs adaptent leur agriculture aux dures conditions des montagnes. L'architecture des zones urbaines, situées principalement au sommet de collines relativement douces au-dessus de plantations de café vallonnées, est caractérisée par les influences espagnoles de la période coloniale. Les matériaux de construction de cette époque étaient, et sont encore dans certains endroits, de l'argile et des tiges de roseau courbées pour les murs et des tuiles en terre cuite pour les toits.

Bolivie : Potosi Potosi (quechua P'utuqsi « rugissement », espagnol Potosí) est la capitale du département du même nom en Bolivie. Déjà en 1625, elle était l'une des plus grandes villes en termes de population (160 000 habitants) de l'Ancien et du Nouveau Monde (dépassant la population de Londres et de Paris d'alors) et le plus grand centre industriel du monde (à l'époque du développement de l'argent). mines dans XVIe-XVIIe siècles). La population de la ville est d'environ 160 000 personnes. La ville est située à 4 090 m d'altitude et est l'une des villes les plus hautes du monde. La ville est située sur la ligne ferroviaire Oruro - Sucre. Le centre le plus important de l’industrie minière du pays. On y produit de l'étain, de l'argent et du cuivre. Potosi est également connue comme la capitale du folklore quechua bolivien, avec des festivals organisés chaque année. art folkloriqueÀ Potosi, qui était le plus grand gisement d'argent d'Amérique du Sud entre 1556 et 1783, ce métal était extrait pour 82 051 3893 pesos. La ville minière de San porte le nom de Potosí. Luis Potosí au Mexique

Sucre Sucre est l'une des capitales de la Bolivie, siège de la Cour suprême. La plupart des bureaux du gouvernement bolivien sont situés dans la ville de La Paz. La population de la ville est de 247 300 personnes. (2006). Sucre est situé dans le centre-sud de la Bolivie. En 1839, la ville porte le nom d'Antonio José de Sucre y Alcalá (1795-1830), « Grand Maréchal d'Ayacucho » (Gran Mariscal de Ayacucho) - l'un des dirigeants de la guerre pour l'indépendance des colonies espagnoles d'Amérique latine. et président de la Bolivie en 1826-1828.

Ancienne ville de Tiwanaku Tiwanaku ou Taipicala est une ancienne colonie de Bolivie, située à 72 km de La Paz, près de la rive orientale du lac Titicaca. D'après les matériaux de fouilles, cette colonie remonte à 1500 avant JC. e. Déjà aux II-IX siècles. Tiwanaku, la plus grande ville de la région des Andes centrales, était le centre de l'État Puquina. En langue Pukin, on l’appelait Taipikala, c’est-à-dire « centre du monde ». A cette époque, la ville occupait environ 6 km² et comptait 40 mille habitants. Vers 1180, la ville fut abandonnée par ses habitants après la défaite de Puquin par les tribus Kolya (Aymara). À 1 km de Tiwanaku se trouvent les structures en pierre de Puma Punku. La langue des cultures Tiwanaku et Mollo était très probablement le puquina, dont les locuteurs sont passés au quechua et à l'espagnol au XVIIIe siècle. Durant l'existence de l'Empire Inca, ses dirigeants n'utilisaient pas la langue quechua, qui était parlée par la population de l'empire, mais la langue secrète « Kapak Simi » (également très probablement Pukina).

Noel Kempff Mercado (parc national) Parc national Noel Kempff. Mercado est situé dans la province de José. Miguel de Velasco, département de Santa Cruz à l'est de la Bolivie, à la frontière avec le Brésil. La superficie du parc est de 15 838 km2, ce qui en fait l'un des plus grands parcs de tout le bassin amazonien. En 2000, le parc a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Chili : Île de Pâques L'Île de Pâques est une île de l'océan Pacifique Sud, territoire du Chili. Le nom local de l'île est Rapa Nui. Superficie - 163,6 km². Avec l'archipel, Tristan da Cunha est l'île habitée la plus isolée du monde. La distance jusqu'à la côte continentale du Chili est de 3 703 km, et celle de l'île de Pitcairn, la zone peuplée la plus proche, de 1 819 km. L'île a été découverte par l'explorateur néerlandais Jacob Roggeveen le dimanche de Pâques 1722. La capitale de l'île et ses la seule ville- Hanga Roa. Au total, 5 034 personnes vivent sur l'île (2011). Rapa Nui est largement célèbre pour ses moai, ou statues de pierre faites de tuf volcanique compressé, qui, selon les habitants, contiennent le pouvoir surnaturel des ancêtres du premier roi de l'île de Pâques, Hotu Matu'a. En 1888, le Chili est annexé. En 1995, le parc national de Rapa Nui est devenu un site du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Moai de l'île de Pâques - statues de pierre sur la côte de l'île de Pâques en forme de tête humaine avec un corps tronqué approximativement au niveau de la taille. Leur hauteur atteint jusqu'à 20 mètres. Contrairement à la croyance populaire, ils ne regardent pas vers l’océan, mais vers l’intérieur de l’île. Certains moai ont des calottes en pierre rouge. Les Moai étaient fabriqués dans les carrières du centre de l'île. On ne sait pas comment ils ont été livrés à la côte. Selon la légende, ils « marchaient » eux-mêmes. DANS Dernièrement Des passionnés bénévoles ont trouvé plusieurs moyens de transporter les blocs de pierre. Le voyageur norvégien Thor Heyerdahl dans son livre « Aku-Aku » décrit l'une de ces méthodes, qui a été testée en pratique par les résidents locaux. Ainsi, l'un des Moai, renversé du piédestal, était remis en place en utilisant comme leviers des bûches glissées sous la statue, en les balançant, il était possible d'obtenir de petits mouvements de la statue le long de l'axe vertical. Les mouvements étaient enregistrés en plaçant des pierres de différentes tailles sous le sommet de la statue et en les alternant. Le transport proprement dit des statues pouvait s'effectuer à l'aide de traîneaux en bois. Un habitant du quartier présente cette méthode comme la plus probable, mais il estime lui-même que les statues ont quand même atteint leur place d'elles-mêmes. De nombreuses idoles inachevées se trouvent dans les carrières. Une étude détaillée de l'île donne l'impression d'un arrêt brutal des travaux sur les statues.

Ville minière de Sewell Sewell est une ville minière inhabitée du Chili, située dans les Andes à une altitude de 2 000 à 2 250 m dans la commune de Machali, province de Cachapoal, région d'O'Higgins, à 85 km au sud de la capitale du pays - Santiago. La seule grande colonie minière du XXe siècle construite pour être utilisée toute l'année. En 2006, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La ville a été fondée en 1904 par la Braden Copper Co. pour extraire le cuivre de la plus grande mine souterraine de cuivre du monde, El Teniente. La ville était construite sur des pentes montagneuses abruptes qui ne permettaient pas le transport sur roues, flanquée d'un grand escalier central qui s'élevait depuis la gare. Le long des escaliers se trouvaient des zones de forme irrégulière avec des plantations décoratives d'arbres et d'arbustes, qui servaient d'espaces publics et verts de la ville. Depuis l'escalier central, des passages horizontaux divergeaient dans les deux directions, menant à des places et des escaliers plus petits reliant des parties de la ville situées à différents niveaux. Les bâtiments dans les rues sont en bois et beaucoup d'entre eux sont peints de couleurs vives : vert, jaune, rouge et bleu. En 1998, le gouvernement chilien a déclaré Sewell monument national et en 2006, l'UNESCO l'a désignée site du patrimoine mondial en tant qu'exemple exceptionnel de villes créées par des entreprises industrielles dans des régions reculées du monde pour extraire et transformer des ressources naturelles en utilisant la main-d'œuvre locale. .

Exploitations de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura Les exploitations de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura sont désormais des mines de salpêtre inactives situées dans le nord du Chili. En 2005, ils ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Humberstone et Santa Laura sont situées à 48 km à l'est de la ville d'Iquique, dans le désert d'Atacama, dans la région de Tarapaca, au nord du Chili. Parmi les autres mines de salpêtre incluses dans ce site du patrimoine mondial figurent, entre autres, Chacabuco, Maria Elena, Pedro de Valdivia, Puelma et Aguas Santas (au total, Humberstone et Santa Laura comprennent plus de 200 anciennes mines de salpêtre).

Équateur : îles Galapagos Les îles Galapagos sont un archipel de l'océan Pacifique, à 972 km à l'ouest de l'Équateur, composé de 13 îles volcaniques principales, de 6 petites îles et de 107 rochers et zones alluviales. On pense que la première île s’est formée il y a 5 à 10 millions d’années à la suite d’une activité tectonique. Les îles les plus jeunes - Isabela et Fernandina - sont encore au stade de formation ; la dernière éruption volcanique a été observée en 2005. Les îles Galapagos appartiennent à l'État de l'Équateur et forment la province des Galapagos. La population de l'archipel est de 25 124 personnes (2010). Superficie - 8010 km². Les îles sont surtout connues pour le grand nombre d'espèces indigènes et pour les recherches de Charles Darwin, qui ont été la première impulsion de Darwin à créer théorie évolutionniste l'origine des espèces. Les îles tirent leur nom des tortues de mer géantes qui y vivaient, appelées en espagnol le pluriel « galápagos » – « tortues d'eau ». En 1986, les eaux environnantes, totalisant 70 000 km², ont été déclarées « zone marine de conservation », la deuxième plus grande après la Grande Barrière de corail australienne. En 1990, l'archipel est devenu un sanctuaire pour les baleines. En 1978, l'UNESCO a déclaré les îles site du patrimoine mondial et en 1985 réserve de biosphère.

Quito Quito (espagnol : San Francisco de Quito) est la capitale, ainsi que le centre politique, économique et culturel de l'Équateur, du nom de l'ancienne tribu indienne Quito. Quito est largement reconnue comme l’une des plus belles villes d’Amérique du Sud. Elle combine un grand nombre de traditions et de cultures. L'architecture de la ville se distingue par un entrelacement harmonieux de styles de construction espagnols, hollandais et en partie indiens. La ville elle-même est située sur un terrain vallonné et est divisée en trois parties par d'immenses collines : dans la partie centrale se trouve un bâtiment colonial Vieille ville avec des musées et des monuments architecturaux ; la partie sud de la ville concentre principalement des logements ouvriers et des entreprises industrielles ; la partie nord - le Quito moderne - regorge de centres financiers, de grands magasins, de bâtiments bancaires et de logements coûteux. Dans la partie nord de la ville se trouve également l'aéroport international de Quito. En 1978, le centre historique de Quito est devenu l'un des premiers sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Dans la partie coloniale de la ville, de nombreux monuments culturels et historiques ont été conservés, dont la cathédrale du XVIIe siècle. , des monastères richement décorés de gravures et de sculptures réalisées par d'anciens artisans, ainsi que plusieurs bâtiments laïques remarquables de la période coloniale. Dans les églises de San Francisco, San. Agustin, La Campania et Santo Domingo possèdent d'immenses collections de statues et de peintures anciennes. L’église de San Francisco est le plus grand bâtiment colonial construit par les Espagnols en Amérique du Sud.

Cuenca Cuenca (espagnol : Cuenca) est la troisième plus grande ville d'Équateur, la capitale de la province d'Azuay. La ville est située dans les Andes équatoriennes (connues sous le nom de « Sierra ») à une altitude d'environ 2 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. La ville a été fondée par Gil Ramirez Dávalos en 1557 sous le nom de Santa Anda de los cuatro rios de Cuenca sur le site de l'ancienne ville de Tomebamba. Le centre-ville abrite de nombreux bâtiments historiques de l'époque coloniale, classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. La population actuelle de l'agglomération est d'environ 400 000 habitants. Son économie repose sur agriculture et l'industrie. La ville compte également huit universités, dont la plus ancienne est l'Université de Cuenca, qui compte environ 12 000 étudiants. L'histoire de la ville a commencé bien avant l'arrivée des Espagnols et même des Incas. La ville a été fondée par les Indiens Cañari sous le nom de Guanpodeleg (qui signifie « terre aussi grande que le ciel ») vers 500. Environ 50 ans avant l’arrivée des Espagnols en Amérique, la ville fut conquise par les Incas et fut nommée Tumebamba. Les Incas ont considérablement reconstruit la ville, remplaçant l'architecture par la leur, mais n'ont pas complètement privé le peuple Cañari de sa conscience nationale. La ville devint l'un des centres politiques de l'empire, mais fut détruite lors de la lutte pour le pouvoir entre Atahualpa et Huascar.

Venezuela : Parc national Canaima Le parc national Canaima (espagnol : Parque Nacional Canaima) est un parc situé au sud-est du Venezuela, à la frontière avec le Brésil et la Guyane. La superficie du parc est d'environ 30 000 km². Situé dans l'État de Bolivar et occupe à peu près le même territoire que le parc naturel de la Gran Sabana. Le parc a été inauguré le 12 juin 1962 et est le deuxième plus grand du pays, juste derrière le parc Parima-Tapirapeco. En 1994, Canaima a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. La principale attraction et valeur du parc sont les tepuis (montagnes au sommet plat) qui s'y trouvent. Les tepuis les plus célèbres du parc sont Roraima (le plus haut et le plus facile à gravir) et Auyantepui, qui abrite les célèbres Saltos Angel, les plus hauts du monde. Les tepuis sont des grès formés à une époque où l'Amérique du Sud et l'Afrique faisaient partie du même supercontinent. Le parc national abrite le peuple indien Pemon, qui vénère les tepuis comme la demeure des esprits Mawari. Le parc est situé dans une région éloignée ; Il y a très peu de routes reliant les zones peuplées, le principal moyen de transport est donc constitué de petits avions, ainsi que de la marche et des déplacements le long des rivières en canoë. La plupart des résidents locaux sont des Pemons, qui travaillent principalement dans le secteur du tourisme.

Santa Ana de Coro, nom complet Santa Ana de Coro (espagnol : Coro, Santa Ana de Coro) est une ville du nord-ouest du Venezuela, le centre administratif et la plus grande ville de l'État de Falcon. Population - 174 mille habitants (2001). La ville est située sur une plaine sablonneuse au pied de la péninsule de Paraguana. Le port de La Vela de Coro sur la mer des Caraïbes est situé à 12 km au nord-est du centre-ville. En 1950, le centre-ville historique a été déclaré monument national. En 1993, Corot est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Suriname : Paramaribo Paramaribo (Paramaribo néerlandais) - centre administratif, capitale, la plupart Grande ville et le port principal du Suriname. Le centre-ville historique fait partie du site du patrimoine mondial depuis 2002 (l'un des deux sites du patrimoine mondial du Suriname, avec la zone de conservation centrale du Suriname). Paramaribo a été fondée par les Français en 1640. Le nom de la ville traduit du Tupi-Guarani signifie « résidents grande eau". Depuis 1667, la ville, ainsi que l'ensemble du territoire du Suriname, selon un accord entre les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, sont passées sous la domination des Pays-Bas et ont reçu le statut de possession administrative néerlandaise du Suriname. La colonie a été cédée aux Néerlandais en échange de territoires en Amérique du Nord (la région de New York moderne). Depuis 1954, c'est le centre d'un État autonome au sein du Royaume des Pays-Bas. La ville est officiellement devenue la capitale de la République du Suriname après que le pays ait accédé à l'indépendance en 1975. La capitale abrite la seule université du pays, fondée en 1968, et la ville possède un musée, où vous pourrez voir des expositions archéologiques, des expositions sur l'histoire de la culture surinamaise et l'histoire naturelle de la région. Le centre-ville est la Place de l'Indépendance, située près des murs du palais présidentiel. Juste derrière le palais se trouve le parc de la ville et à l'est de la place se trouve le Fort Zealand, une forteresse côtière fortifiée du XVIIe siècle. En général, l'architecture de la ville est un mélange d'imposants bâtiments coloniaux en briques avec des places herbeuses et des bâtiments en bois, des rues étroites bordées de grands palmiers et des mangroves bordant le front de mer de la ville.

Zone de conservation de la nature du centre du Suriname La zone de conservation de la nature du centre du Suriname (néerlandais : Natuurreservaat van Centraal-Suriname) est une zone protégée du Suriname. Le territoire de la réserve occupe 16 mille km² et est constitué principalement de forêts tropicales des hauts plateaux guyanais. La réserve abrite de nombreuses espèces d'animaux, également protégées par l'État. Sur le territoire de la réserve se trouve un monolithe de granit unique - Voltzberg, dont l'âge est de 1,8 à 2 milliards d'années. Il présente deux sommets séparés par une fissure : l'un d'eux a une hauteur de 245 mètres au-dessus du niveau de la mer, l'autre de 209 mètres. Le monolithe lui-même est situé à une altitude de 150 mètres au-dessus des environs. Ce monolithe mesure 1,1 km de long dans une direction nord-sud et jusqu'à 700 mètres de largeur dans une direction est-ouest. Ce n'est qu'au sommet du monolithe que la végétation est clairsemée.

Uruguay : Colonie del. Sacramento Colonia del Sacramento (espagnol : Colonia del Sacramento, anciennement le port : Colônia do Sacramento) est une ville et un port du sud-ouest de l'Uruguay, sur les rives de la baie de La Plata. Chef-lieu du département de Colonia. Situé à environ 177 km à l'ouest de la capitale du pays, Montevideo. La ville est célèbre pour son quartier historique, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'économie de la ville repose sur la production textile. Colonia del Sacramento est une zone économique libre. La ville a été fondée par les Portugais en 1680.

Chaque nation possède ses propres monuments qui lui sont très chers. Et l’Amérique ne fait pas exception. Les résidents locaux protègent et respectent les monuments américains ; nombre d'entre eux sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est à noter que chaque année, de plus en plus de monuments et de mémoriaux sont construits.

Les monuments les plus célèbres d'Amérique

En parlant de monuments américains, il est bien entendu impossible de se passer des États-Unis, où se trouvent un grand nombre d’entre eux. L'un des principaux monuments était la Statue de la Liberté, que les Français avaient autrefois offerte aux Américains. L'un des principaux monuments pour les Américains est le Lincoln Memorial, l'un des symboles les plus importants de Washington. Et la célèbre inscription « Hollywood » est connue de tous les fans du cinéma américain.

Étonnamment, au Canada, vous pouvez trouver des Monuments américains, photo dont personne ne pourra douter de leur authenticité. Par exemple, Mont Real possède sa propre Notre-Dame, qui est plus petite que celle de Paris et plusieurs siècles plus jeune, mais étonnamment similaire à celle-ci. Et à Toronto, il y a un monument dédié à Vladimir le Soleil Rouge. Il a été érigé par des Ukrainiens qui ont émigré au Canada il y a un siècle et demi.

Un peu sur les monuments d'Amérique latine et du Sud

Principal Monuments latino-américains ont su surprendre et inspirer les touristes depuis plusieurs siècles. Beaucoup d'entre eux nous sont venus de la civilisation ancienne Mayas et Incas. Les villes autrefois prospères de Chichen Itza au Mexique et de Machu Picchu au Pérou ont désormais une énorme valeur historique pour toute l’humanité.

En général monuments d'amérique du sud Le lac Titicaca en Bolivie est enregistré à juste titre. C'est l'un des lacs de montagne les plus grands, les plus profonds et les plus hauts du monde. Mais ce n’est pas là tout son mérite. Il y a 41 îles sur le lac, dont le territoire a longtemps été considéré comme sacré. Et récemment, un ancien a été découvert au fond du lac lui-même.

De nombreux touristes viennent non seulement pour visiter de nombreux monuments et musées, mais aussi pour en apprendre davantage sur endroits intéressants Amérique. Peu d'entre nous savent qu'au Canada, on peut admirer les chutes du Niagara des deux côtés de la rivière grâce à un tunnel qui débouche juste derrière elles. Là, vous pouvez ressentir toute la puissance et la force de l’eau qui tombe.

En Colombie, vous pourrez visiter le seul temple de sel de Zipaquira au monde, ouvert à 200 mètres sous terre sur le territoire d'une ancienne mine. Pour accéder au cœur même du temple, il faut franchir plusieurs chapelles et parcourir des labyrinthes longs et sinueux. Les endroits les plus intéressants d'Amérique se retrouve parfois dans les endroits les plus insolites. En voyageant à travers ces continents, vous ne cessez d'être émerveillé par l'imagination de l'esprit humain.

C'est Christophe Colomb qui fut le premier à annoncer l'existence de l'Amérique du Sud. En passant devant Trinidad, il a remarqué que l'eau autour était en fait fraîche. Cela indiquait que quelque part à proximité, un immense fleuve se jetait dans l'océan, qui ne pouvait exister que sur le continent.

Au cours des 500 années suivantes, les colonialistes ont découvert des centaines d’endroits époustouflants : les ruines d’anciennes colonies, d’immenses cascades et des déserts sans fin. Il était très difficile de les atteindre depuis la vieille Europe. Trois mois de navigation à travers l'océan avec des pirates, puis une expédition à pied dans la jungle avec des Indiens. C'est le cas maintenant. Vous montez à bord d’un avion et 12 heures plus tard vous atterrissez en Amérique du Sud.

Voyons où vous devriez aller en premier.

Lac Titicaca

Grâce à sa beauté irréelle et à la couleur de la population locale, ce lac est peut-être la perle touristique la plus brillante d'Amérique latine. Son eau mystérieuse possède une sorte de pouvoir magique, car elle est considérée comme sacrée par les Indiens Quechua.

Titicaca sert de frontière naturelle entre la Bolivie et le Pérou. En termes de réserves d'eau, il s'agit de la plus grande masse d'eau douce du continent. Sa profondeur moyenne est de 151 mètres. C'est aussi le lac navigable le plus haut de la planète. Il est situé à une altitude de 3821 mètres au dessus du niveau de la mer. Eh bien, tous les pêcheurs avancés rêvent probablement d'attraper la truite ici !

A la surface du lac Il y a 41 îles, la plupart habitées. Sur ses rives se trouvent 2 centres touristiques : le Puerto Acosta bolivien et le Puno péruvien. 180 objets locaux sont considérés comme des chefs-d'œuvre culturels et historiques.

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Malgré le fait que cette région soit assez fraîche, venteuse et sèche (bien que ensoleillée) toute l'année, le lac attire constamment des visiteurs du monde entier, et en grand nombre.

Ville—Perdida

La ville du nord de la Colombie est un monument historique à ciel ouvert. Fondée vers le 9ème siècle. Découvert accidentellement dans la première moitié des années 70 du siècle dernier. Elle tomba en ruine à l’époque des conquêtes espagnoles.

Vous pouvez y accéder par des marches en pierre envahies par les vignes qui mènent à l'un des sommets du massif de la Sierra Nevada de Santa Marta. Mais d'abord, vous devrez parcourir 52 kilomètres à pied avec plusieurs traversées de rivières, des descentes et des montées dangereuses. Une excursion aller-retour à l'attraction coûtera 200 $ et en nécessitera suffisamment pour faire de la randonnée en montagne. forme physique.

Ce territoire fut longtemps une zone de combat pendant la guerre civile. Les voyages ici ne sont devenus sûrs et réguliers qu'en 2005.

Glacier Perito Moreno

Les Argentins considèrent à juste titre ce glacier comme leur principal atout naturel, avec la Pampa. Elle est située dans la province argentine de Santa Cruz. Cette merveille naturelle s'étend sur une superficie de 150 km2 et fait partie du parc national Los Glaciares. À propos, le glacier, contrairement à ses frères, continue de croître, tandis que la plupart d'entre eux rétrécissent rapidement.

Perito Moreno se classe au troisième rang mondial en termes de réserves d'eau parmi les glaciers. Dans la chaleur, vous pouvez voir comment des blocs de plusieurs tonnes se détachent des murs et volent dans l'eau.

Désert d'Atacama

Ce désert aride est situé dans la partie nord du Chili (région d'Antofagasta) et est considéré comme l'endroit le plus déshydraté de la planète. Le paysage super-aride est un vaste système de marais salants, de canyons, de hauts plateaux et de plaines sablonneuses dispersés sur une région de 105 000 km2.

La température atmosphérique dans le désert est généralement normale pour l'habitation (-2 - +26 °C), si ce n'est qu'en moyenne... 1 millimètre de précipitation tombe ici chaque année. Un ciel sans nuages ​​et un terrain fantasmagorique font du désert sud-américain une destination touristique intéressante. Cependant, la meilleure façon d’explorer cette zone déserte est de monter à bord d’un puissant SUV avec un guide local.

L'emblème local, Valle de la Luna, est situé à 15 kilomètres de San Pedro de Atacama, où opèrent un certain nombre d'observatoires et de centres de recherche.

Rio de Janeiro

Cette ville merveilleuse possède la plage de Copacabana la plus populaire au monde et le plus grand stade de football d'Amérique (après l'Azteca mexicaine) Maracana avec 80 000 places.

De plus, à Rio, sur le mont Corcovado, se trouve une statue géante du Christ - la sculpture la plus massive connue du Sauveur et un symbole de la métropole. Tout cela est situé dans le parc national de Tijuca d'une superficie de 20 km 2. C'est une forêt urbaine avec des sommets montagneux, des grottes et des cascades.

Un autre symbole de Rio - Carnaval. Il s'agit d'un festival spectaculaire d'envergure mondiale, organisé chaque année 40 jours avant la Pâques catholique et auquel participent 2 millions de spectateurs. Le point culminant du programme est le défilé de samba, où chacun joue du mieux qu'il peut.

Il est vrai qu'il existe actuellement des problèmes de sécurité. Une lecture incontournable d'un touriste revenant d'un voyage au Brésil.

chutes d'ange

La plus haute cascade de la planète. Sa hauteur atteint 976 mètres. Il était perdu dans la jungle inaccessible du sud-est du Venezuela. Vous pourrez accéder à ce site naturel extraordinaire avec l'aide des aborigènes indigènes. C'est vrai qu'ils facturent assez cher leur service...

La route en hélicoptère jusqu'à Angel est une expérience encore plus coûteuse mais impressionnante. Un vol aérien offre un panorama complet de la cascade. De plus, il n'y a pas de transport terrestre ici.

La cascade porte le nom du pilote américain James Angel, qui l'atteignit en 1933. Pendant la saison des pluies tropicales, le débit général est divisé en deux jets distincts, et le bruit de l'eau qui coule s'intensifie et se fait entendre à une distance de 1 kilomètre. Il est courant qu'en période de sécheresse, les pulvérisations tombant d'une hauteur aient le temps de s'évaporer dans l'air.

les îles Galapagos

Le célèbre archipel volcanique vous attire, tout comme l'île de Pâques, située dans cette partie de l'océan Pacifique. Ces îles sont littéralement perdues aux confins de la terre, donc, en un sens, isolées de la civilisation et possèdent leur propre faune et flore.

Parmi les animaux étranges figurent l'otarie à fourrure et la tortue des Galapagos, l'iguane marin, le grand cormoran sans ailes et le pinson de Darwin. La tortue locale, qui peut peser plus de 4 quintaux, est le plus gros animal des îles et de la Terre. Le naturaliste britannique Charles Darwin a visité les Galapagos en 1835, et cette visite s'est avérée importante dans la création de sa théorie sur l'origine des espèces.

Sur les îles Isabela, Fernandina, San Cristóbal et quelques autres, il y a des hôtels auxquels les touristes peuvent accéder en bateau.

Chutes d'Iguazu

Parallèlement à ce complexe de cascades, formé par la rivière du même nom, se trouve un cordon entre l'Argentine et le Brésil. Il est plus haut et plus large que Niagara : le débit d'eau atteint 1 756 m 3 /sec, le maximum enregistré est de 13 000 m 3 /sec. Il s'agit d'un véritable phénomène aquatique naturel, large de plus de 2 kilomètres, divisé en 275 morceaux petits mais expressifs. Chacun d'eux s'étend jusqu'à 70 mètres de hauteur. C'est pourquoi le milieu du ruisseau est appelé la « Gorge du Diable ».

C'est véritablement la Mecque touristique d'Amérique latine avec 1,5 à 2 millions de visiteurs chaque année. Très proche d'Iguazú – location de vêtements imperméables, postes d'observation et itinéraires d'excursion. Non loin de l'objet – aéroport international, infrastructures hôtelières et de divertissement, voies d'accès pratiques, installations de loisirs.

Salar d'Uyuni

Un marais salant portant ce nom existe en Bolivie. C'est le plus grand lac salé du monde. L'épaisseur de sa coquille de sel est de 2 à 20 mètres.

Selon des estimations non officielles, Uyuni contient jusqu'à 10 milliards de tonnes de sel de table. Parce que le marais salant est complètement plat, la National Aeronautics and Space Administration des États-Unis l'utilise pour calibrer les engins spatiaux. Au printemps, lorsqu'il pleut, une couche d'eau uniforme se forme sur une vaste surface plane. Durant cette période, Uyuni devient un immense miroir d’origine naturelle. Les couchers et levers de soleil sont particulièrement spectaculaires dans de telles conditions naturelles.

Machu Picchu

Les ruines légendaires de la civilisation inca sont situées dans les montagnes du Pérou. Machu Picchu est un monde mystique, caché des regards indiscrets par les sommets des Andes et rempli de sculptures en pierre, de vestiges de sanctuaires, de palais et de passages souterrains. Cet ensemble historique est né au XVe siècle et est tombé en ruine au XVIe, après la conquête de l'Amérique intérieure par les Espagnols.

En 1983, l'UNESCO a accordé à l'ancienne capitale inca, située près de la ville moderne de Cusco, le statut de site du patrimoine mondial. Des blocs de granit massifs constituent la base utilisée pour créer un complexe d’édifices religieux. Les blocs de pierre individuels pèsent plus de 50 tonnes, mais le plus étonnant est qu'aucun matériau de ciment n'a été utilisé dans la construction des temples. Cependant, les détails de construction sont ajustés avec une précision mathématique.

La randonnée sur le chemin Inca est le meilleur moyen de se rendre au Machu Picchu. En règle générale, il faut 4 à 5 jours pour parcourir une distance de 40 kilomètres.

• Introduction
• 1. Critères et conditions d'inscription des sites naturels sur la Liste du patrimoine mondial
• 1.1 Conditions
• 1.2 Critères naturels
• 2. Amérique du Sud. Sites du patrimoine naturel mondial
• 2.1 Argentine
• 2.2 Parc national Los Glaciares
• 2.3 Parc national d'Iguazú
• 2.4 Péninsule Valdez
• 2.5 Parcs naturels d'Ischigualasto et Talampaya
• 3. Bolivie
• 3.1 Parc national Noel Kempff Mercado
• 4. Brésil
• 4.1 Parc national d'Iguazú
• 4.2 Parc national de la Serra de Capivara
• 4.3 Réserves forestières de la côte atlantique est
• 4.4 Réserves forestières de la côte atlantique sud-est
• 4.5 Complexe de réserves de l'Amazonie centrale
• 4.6 Aire protégée du Pantanal
• 4.7 Îles atlantiques brésiliennes : Fernando de Noronha et l'atoll de Rocas
• 4.8 Parcs nationaux de la zone Campos Cerrado : Chapada dos Veadeiros et Emas
• 5. Vénézuela
• 5.1 Parc national Canaima
• 6. Colombie
• 6.1 Parc national Los Catios
• 6.2 Île de Malpelo
• 7. Pérou
• 7.1 Réserve historique du Machu Picchu
• 7.2 Parc national de Huascarán
• 7.3 Parc National de Manu
• 7.4 Parc national Río Abiseo
• 8. Surinam
• 8.1 Zone de conservation du centre du Suriname
• 9. Équateur
• 9.1 Îles Galapagos
• 9.2 Parc national Sangaï
• Conclusion
• Liste de références et ressources en ligne
• Introduction
• Patrimoine mondial de l'UNESCO - objets naturels ou artificiels dont les tâches prioritaires, de l'avis de l'UNESCO, sont leur conservation et leur vulgarisation en raison de leur importance culturelle, historique ou environnementale particulière.
• En 1972, l'UNESCO a adopté la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel (entrée en vigueur en 1975). En septembre 2012, la convention avait été ratifiée par 190 pays participants.
• Chaque année, le Comité du patrimoine mondial organise des sessions au cours desquelles le « statut de site du patrimoine mondial » est attribué.
• Les États sur le territoire desquels se trouvent les sites du patrimoine mondial s'engagent à les préserver.
• En 2013, la Liste du patrimoine mondial comptait 981 sites, dont 759 culturels, 193 naturels et 29 mixtes.
• Il existe 67 sites du patrimoine mondial de l'UNESCO en Amérique du Sud.

1. Critères et conditions d'inscription des sites naturels sur la Liste du patrimoine mondial

1.1 Conditions

Tel que défini à l'article 2 de la Convention du patrimoine mondial, le patrimoine naturel comprend les éléments suivants :

1) les monuments naturels créés par des formations physiques et biologiques ou des groupes de telles formations, ayant une valeur universelle exceptionnelle d'un point de vue esthétique ou scientifique ;

2) les formations géologiques et physiographiques et les zones strictement délimitées représentant l'ensemble des espèces animales et végétales menacées d'une valeur universelle exceptionnelle d'un point de vue scientifique ou de conservation ;

3) les sites naturels ou les zones naturelles strictement définies ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science, de la conservation ou de la beauté naturelle.

La valeur universelle exceptionnelle désigne une signification culturelle et/ou naturelle si exceptionnelle qu'elle transcende les frontières nationales et a une valeur universelle pour les générations présentes et futures de toute l'humanité. La protection continue de ce patrimoine est donc d’une importance capitale pour la communauté internationale dans son ensemble. Un bien du patrimoine naturel répondant à l'une des définitions ci-dessus et proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial est considéré comme un site exceptionnel du patrimoine mondial aux fins de la Convention si le Comité est en mesure de s'assurer que le bien satisfait à une ou plusieurs des critères ainsi que des conditions d’intégrité.

1.2 Critères naturels

L'objectif principal de la Liste du patrimoine mondial est de faire connaître et de protéger des sites uniques en leur genre. A cet effet et par souci d'objectivité, des critères d'évaluation ont été élaborés. Initialement (depuis 1978), il n'existait que des critères pour les sites du patrimoine culturel - cette liste comprenait six points. Puis, pour rétablir un certain équilibre entre les différents continents, des objets naturels sont apparus et pour eux une liste de quatre points. Et finalement, en 2005, tous ces critères ont été réunis, et désormais chaque site du patrimoine mondial en possède au moins un dans sa description.

VII - inclure les plus grands phénomènes naturels ou lieux d'une beauté naturelle et d'une valeur esthétique exceptionnelles ;

VIII - représentent un exemple exceptionnel reflétant les principales étapes de l'histoire de la Terre, y compris les traces de vie ancienne, les processus géologiques en cours de développement de formes de la surface terrestre d'importance significative ou les phénomènes géomorphologiques et physiographiques significatifs ;

IX - représentent un exemple exceptionnel de processus écologiques et biologiques importants et en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes terrestres, fluviaux et lacustres, côtiers et marins et des communautés végétales et animales ;

X - inclure les habitats naturels les plus importants et les plus significatifs du point de vue de la conservation de la diversité biologique, y compris les habitats d'espèces menacées d'une valeur mondiale exceptionnelle du point de vue de la science et de la conservation de la nature.

2. Amérique du Sud. Sites du patrimoine naturel mondial

Amérique du Sud - continent du sud en Amérique, située principalement dans les hémisphères ouest et sud de la planète Terre, une partie du continent est également située dans l'hémisphère nord. Il est baigné à l'ouest par l'océan Pacifique, à l'est par l'océan Atlantique, au nord il est limité par l'Amérique du Nord, la frontière entre les Amériques longe l'isthme de Panama et la mer des Caraïbes.

2.1 Argentine

zone emblématique des monuments de l'unesco

La liste des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO en Argentine comprend 8 éléments (en 2011), 4 sites sont inclus selon des critères naturels. Los Glaciares et Iguazu sont reconnus comme des phénomènes naturels ou des zones d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelles. Parmi eux:

· Parc national Los Glaciares (1981)

· Parc national d'Iguazú (1984)

· Péninsule Valdez (1999)

· Parcs naturels d'Ischigualasto et Talampaya (2000)

De plus, depuis 2010, 8 objets sur le territoire de l'État figurent parmi les candidats à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial, dont 5 selon des critères culturels, 1 - selon des critères naturels et 2 - selon des critères mixtes.

L'Argentine a ratifié la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel le 23 août 1978. Le premier site d'Argentine a été inscrit en 1981 lors de la 5e session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO.

2.2 Parc national Los Glaciares

Le parc national Los Glaciares (espagnol : Parque Nacional Los Glaciares, glaciers) est un parc national situé en Patagonie (Amérique du Sud), dans la province argentine de Santa Cruz. La superficie du parc est de 4459 km². En 1981, il a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial.

Fondé en 1937, Los Glaciares est le deuxième plus grand parc national d'Argentine. Le parc tire son nom de l'immense calotte glaciaire des Andes, qui alimente 47 grands glaciers, dont seulement 13 se jettent vers l'océan Atlantique. Ce massif de glace est le plus grand après les glaces de l'Antarctique et du Groenland. Dans d'autres parties du monde, la glaciation commence à au moins 2 500 m d'altitude, mais dans le parc Los Glaciares, en raison de la taille de la calotte glaciaire, les glaciers commencent à 1 500 m d'altitude et glissent jusqu'à 200 m, érodant les pentes. des montagnes qui les sous-tendent.

Le territoire de Los Glaciares, recouvert à 30 % de glace, peut être divisé en deux parties, chacune possédant son propre lac. Le plus grand lac d'Argentine, le lac Argentino (superficie 1 466 km²) est situé dans la partie sud du parc, et le lac Viedma (superficie 1 100 km²) se trouve dans la partie nord. Les deux lacs alimentent la rivière Sainte-Croix, qui se jette dans l'océan Atlantique. Entre ces deux parties se trouve la zone centrale (Zona Centro), fermée aux touristes, dans laquelle il n'y a pas de lacs.

La moitié nord du parc comprend une partie du lac Viedma, le glacier Viedma, de petits glaciers et plusieurs sommets populaires auprès des grimpeurs et des randonneurs, comme Fitzroy et Cerro Torre.

La moitié sud du parc, avec les petits glaciers, comprend les principaux glaciers se jetant dans le lac Argentino : Perito Moreno, Uppsala et Spegazzini. Une excursion typique en bateau comprend l'exploration des glaciers d'Uppsala et de Spegazzini, autrement inaccessibles. Le glacier Perito Moreno est accessible par voie terrestre.

Le parc Los Glaciares est une destination touristique internationale populaire. Les visites commencent dans le village d'El Calafate, situé au bord du lac Argentino, et dans le village d'El Chaltén, situé dans la partie nord du parc, au pied du mont Fitz Roy.

Climat . L'ensemble de l'aspect naturel du parc et son originalité sont principalement liés aux caractéristiques climatiques de la région. Nulle part sur le globe il n'y a de conditions aussi favorables au développement de la glaciation moderne dans des sprats aussi bas ; les vents d'ouest des « Quarantièmes rugissants » ne rencontrent qu'un seul obstacle sous la forme des Andes patagoniennes. Les vents frappent leurs pentes ouest (chilien) depuis force terrible et libèrent presque toute l'humidité accumulée par l'océan.

Des conditions climatiques complètement différentes sont typiques des pentes et des contreforts orientaux (argentins) des Andes patagoniennes, où se trouve le parc national. Ayant perdu en force et en humidité sur les versants ouest, les masses d'air des « quarante rugissants » arrivent sur les versants est « affaiblies » et quasiment asséchées. Étant à « l'ombre de la pluie » des Andes, le territoire du parc reçoit beaucoup moins de précipitations - jusqu'à 900 mm sur les pentes des montagnes et 500 mm à l'est du parc. Les précipitations annuelles moyennes pour l'ensemble du parc sont de 809 mm et les températures annuelles moyennes sont de +7,5 °C, minimum +3,3 °C, maximum + 12 °C. Ici, contrairement au versant oriental des Andes patagoniennes, le soleil brille la majeure partie de l'année. Seulement d'avril à mai, le ciel est couvert, il pleut dans les contreforts et la neige tombe dans les montagnes. En hiver, c'est-à-dire de juin à août dans l'hémisphère sud, les chutes de neige sont fréquentes. Au début du printemps et en été, fort vents d'ouragan de l'ouest et du sud - de l'Antarctique.

Flore. En plus des sommets enneigés (d'un intérêt incontestable pour les grimpeurs), d'immenses champs glaciaires et de lacs d'une beauté incroyable, dans le parc national Los Glaciares, vous pourrez également vous familiariser avec la flore unique de Patagonie.

Le parc contient deux types de communautés végétales : les forêts subantarctiques de Patagonie (à l'ouest) et les steppes patagoniennes, caractéristiques de la partie plate-platagonale (à l'est).

Faune. La faune vertébrée du parc national, à l'exception de l'avifaune, n'est pas encore suffisamment étudiée. Environ 100 espèces d'oiseaux ont été recensées ici, dont les plus remarquables sont le condor des Andes et le nandou à long bec (darwinien).

Parmi les oiseaux, le canard éperon des Andes et le pinson des Andes sont très nombreux.

Il existe une petite population de cerfs andins. Le cerf andin est répertorié dans le Livre rouge international.

Dans le parc, il y a des individus du veskashi des montagnes de l'ordre des rongeurs. Le plus souvent, vous pouvez voir des lamas et des guanacos.

L'ichtyofaune des lacs glaciaires et des petits ruisseaux est très riche. De nombreux touristes viennent au parc national Los Glaciares spécifiquement pour la pêche sportive. Dans les lacs Viedma et Lago Argentino, deux espèces de salmonidés ont été introduites spécifiquement pour la pêche sportive.

2.3 Parc national d'Iguazú

Le parc national d'Iguazu (espagnol : Parque Nacional Iguazъ) est un parc national d'Argentine, situé dans le département d'Iguazu, dans la partie nord de la province de Misiones, en Mésopotamie argentine.

Le parc a été créé en 1934 et contient en partie l'un des monuments naturels d'Amérique du Sud - les chutes d'Iguazu, entourées d'une jungle subtropicale. Sur l'autre rive de la rivière Iguazu se trouve un parc brésilien du même nom (Parc National d'Iguazu). Les deux parcs ont été déclarés sites du patrimoine mondial de l'UNESCO (respectivement en 1984 et 1986).

Flore. La flore comprend 2 mille espèces de plantes, notamment : une des espèces d'aspidospermes menacées - Aspidosperma polyneuron (anglais), rarement trouvée en dehors du parc en raison de l'abattage pour les fruits comestibles, un des types de palmier à chou - Euterpe edulis (Anglais. ), phoebe, houx, pied-carpe, cedrela de plus en plus rare, araucaria, palo rose. Des arbres de la famille des burzers et de nombreuses plantes vasculaires poussent. Parmi les fleurs se trouvent des broméliacées et diverses espèces d'orchidées.

Faune. La faune du parc comprend 70 espèces de mammifères, 400 espèces d'oiseaux, 40 espèces de reptiles, plusieurs centaines d'espèces de papillons, dont des espèces menacées. La faune la plus commune est : jaguar, jaguarundi, cerf mazama, tapir de plaine, capybara, opossum d'eau, ocelot, fourmilier géant, loutre du Brésil, chien de brousse, puma, singes (capucins et singes hurleurs), nosoha, caïman du Paraguay, à large face caïman, aspic corail. On y trouve également des oiseaux tels que des martinets et de grands toucans. Amazone à poitrine vineuse, martinet américain, tirika, harle brésilien, pénélope de bronze (anglaise) russe, harpie sud-américaine, colibri, commun à ces endroits. Parmi les représentants connus des chauves-souris, le type de chauve-souris vampire le plus courant est le vampire commun.

Géographie des cascades. Le complexe mesure 2,7 km de large et comprend environ 270 cascades individuelles. La hauteur de la chute d'eau atteint 82 mètres, mais dans la plupart des cascades, elle dépasse un peu 60 mètres. La plus grande cascade est la « Gorge du Diable » - une falaise en forme de U de 150 mètres de large et 700 mètres de long. Cette cascade marque la frontière entre le Brésil et l'Argentine.

Il y a trois villes à proximité des cascades- Foz do Iguaçu côté brésilien, Puerto Iguaçu côté argentin et Ciudad del Este côté Paraguay.

Les noms les plus célèbres des cascades : "Adam et Eve", "Trois Mousquetaires", "Deux Sœurs", "Salto Escondido" ("saut caché"), "Salto Floriano" ("saut de fleurs"), "San Martin" , "Ramirez" et plusieurs autres.

Tourisme. Les chutes d'Iguazu sont l'une des destinations touristiques les plus visitées d'Amérique du Sud. Chaque année, il y a 1,5 à 2 millions de visiteurs. Des plateformes d'observation sont spécialement équipées pour les touristes. Il existe des itinéraires de randonnée et de conduite à proximité de la cascade. Les touristes se voient également proposer des vêtements imperméables, puisque les itinéraires mènent jusqu'au pied des cascades. À proximité des chutes d'Iguazu se trouve un aéroport international, des dizaines d'hôtels, de campings, de routes d'accès et de sentiers pédestres ont été construits. La population locale est également impliquée dans cette industrie ; il existe des espaces spécialement aménagés pour elle où elle montre des danses et des chants locaux, tout en s'habillant avec des costumes locaux.

2.4 Péninsule Valdez

Valdez est une péninsule de la côte atlantique de l'Argentine. Superficie - 3625 km². Elle est reliée au continent par l'isthme de Carlos Ameghino. La baie de San José s'avance au nord et Golfo Nuevo au sud. La majeure partie de la péninsule est inhabitée. Il existe plusieurs lacs salés, dont le plus grand se trouve à 40 mètres sous le niveau de la mer. Il s’agit du point le plus bas terrestre d’Amérique du Sud.

En 1999, la péninsule de Valdez a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, principalement pour sa faune unique et riche.

Caractéristiques physiographiques. La péninsule est située au nord-est de la province de Chubut et est baignée par les eaux de l'océan Atlantique. Au nord et au sud, ses côtes sont baignées par les baies de San José et de Nuevo.

Le relief du territoire est un plateau typique de Patagonie, qui se termine dans la mer avec des berges escarpées. La côte est composée de sédiments marins soumis à une érosion constante. Une partie du littoral est représentée par des plages, parmi lesquelles se distinguent les rocheuses - un lieu de prédilection pour les éléphants de mer.

Le climat de la péninsule est une transition entre le climat tempéré de la partie centrale du pays, avec des précipitations maximales pendant les mois chauds, et le climat froid avec des pluies hivernales, plus typique de la Patagonie. Les étés sur la péninsule sont chauds mais courts et les hivers sont froids.

Diversité de la flore et de la faune. La végétation principale des bords de mer est constituée d’algues. Ils recouvrent les rivages rocheux de couvertures colorées : bleu-vert, vert, marron, rouge ou jaune-vert, selon le pigment présent dans les cellules végétales.

La péninsule Valdez en Patagonie revêt une grande importance pour la conservation des mammifères marins. La population de la sous-espèce australienne en voie de disparition de la baleine franche australe se reproduit ici. La péninsule est célèbre dans le monde entier pour ses excellentes possibilités d'observation de ces géants. Elles arrivent à terre en juin et restent jusqu'en décembre pour accoucher. La baleine franche australe atteint une longueur d'environ 14 mètres et pèse jusqu'à 50 tonnes. Les femelles portent leurs petits pendant une année entière et ne donnent naissance qu'à un seul petit à la fois.

Les éléphants de mer du sud et les lions de mer du sud se reproduisent également ici, et les épaulards résidents utilisent une stratégie de chasse unique adaptée aux conditions locales du littoral.

La péninsule abrite également de nombreuses espèces d'oiseaux et d'animaux terrestres, tels que les guanacos, les renards, les nandous, les lagopèdes des pampas et le lièvre de Patagonie.

2.5 Parcs naturels d'Ischigualasto et Talampaya

Parcs naturels d'Ischigualasto et de Talampaya - Deux parcs contigus couvrant une superficie de plus de 275 300 hectares dans la région désertique le long de la frontière ouest des montagnes de la Sierra Pampeanas, au centre de l'Argentine. Ici vous pouvez voir les archives fossiles les plus complètes, remontant à la période du Trias (il y a 245 à 208 millions d'années). Six formations géologiques des parcs contiennent les restes fossilisés de nombreux précurseurs vivants de mammifères, de dinosaures et de plantes, révélant l'évolution des vertébrés et la nature de l'environnement paléographique au cours de la période du Trias. Inscrit sur la liste de l'UNESCO en 2000.

Flore et faune d'Ischigualasto. La faune et la flore d'Ischigualasto sont uniques. Tous les habitants font preuve d’une étonnante adaptation au climat désertique et aride. Certaines des espèces d'animaux les plus courantes que les voyageurs peuvent non seulement voir, mais aussi nourrir, sont les renards gris argentins, les viscaches et les lapins. En parcourant le parc, les visiteurs rencontrent également des animaux particuliers - les mara, également appelés lièvres de Patagonie, bien qu'ils n'aient rien à voir avec les lièvres.

Parmi les prédateurs qui vivent à Ischigualasto, les plus courants sont les mouffettes « dommages », car ces animaux, qui se protègent à l'aide des sécrétions nauséabondes des glandes anales, ont une préférence particulière pour les espaces ouverts.

Parmi les canidés, le renard gris d'Argentine, ou « sorro de la pampa », est très répandu ici.

Dans la zone protégée se trouvent des condors, deux espèces de vautours sud-américains - le dindon et l'urubu, ainsi que de nombreux oiseaux chanteurs. Et même des représentants de la famille des perroquets, qui dans notre esprit sont caractéristiques exclusivement des forêts tropicales.

Étonnamment, ces terres arides abritent même plusieurs espèces de grenouilles et de crapauds.

La végétation est représentée principalement par des cactus, des buissons épineux rares et des arbres, tels que le retama, le chanyar, l'algorobo et d'autres. De nombreuses plantes trouvées ici sont utilisées en médecine.

Attractions du parc Talampaya

· Le lit asséché de la rivière Talampaya, où vivaient les dinosaures il y a plusieurs millions d'années - comme à Ischigualasto, on peut y trouver des fossiles de cette époque.

· Canyon Talampaya - la hauteur des murs atteint 143 m, la largeur minimale est de 80 m.

· Vestiges d'établissements indigènes, tels que les pétroglyphes de la Puerta del Canyon.

· Jardin botanique avec flore locale dans la partie étroite du canyon.

· Faune de la région : guanacos, lièvres, maras, renards et condors.

3. Bolivie

La Bolivie ne compte qu’un seul site naturel inscrit au patrimoine mondial : le parc national Noel Kempff Mercado. De plus, depuis 2010, 7 objets sur le territoire de l'État figurent parmi les candidats à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial, dont 4 selon des critères culturels, 1 - selon des critères naturels et 2 - selon des critères mixtes.

3.1 Parc national Noel Kempff Mercado

Le parc national Noel Kempff Mercado est situé dans la province de José Miguel de Velasco, département de Santa Cruz, à l'est de la Bolivie, à la frontière avec le Brésil. Le territoire du parc est de 15 838 km², ce qui en fait l'un des plus grands parcs de tout le bassin amazonien. En 2000, le parc a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Climat. Le climat est nettement saisonnier avec environ 1 400 à 1 500 mm de précipitations annuelles moyennes. Il y a une saison sèche d'environ 4 à 6 mois (de mai à septembre) pendant laquelle les précipitations diminuent. La température annuelle moyenne est de 25 à 26 °C, mais pendant la saison sèche, la température peut descendre jusqu'à 10 degrés pendant plusieurs jours lorsque les masses d'air froides et sèches de Patagonie (surazos) atteignent le parc.

la faune et la flore. L'inaccessibilité de ces lieux constitue une bonne protection naturelle pour la virginité du parc, qui comprend cinq écosystèmes situés à des altitudes de 200 à 1000 m d'altitude : forêts sempervirentes de montagne, forêts de feuillus, savane sèche, savane humide et forêts tropicales humides. La flore diversifiée comprend 4 000 espèces végétales, dont 2 700 espèces ont été identifiées. Parmi eux se trouvent plusieurs types de palmiers, de cèdres, de chênes, de vignes et de broméliacées, ainsi que de nombreux types d'orchidées. Couleurs et odeurs captivantes, fruits de la passion exotiques et mangabé remplissent ces lieux.

Le parc abrite plus de 630 espèces d'oiseaux et 139 espèces de mammifères- c'est plus que dans toute l'Amérique du Nord, y compris : jaguar, puma, dauphin de rivière, fourmilier géant, loup à crinière, tapirs, capybaras, cerf des marais. De nombreuses espèces de papillons et autres insectes, 62 espèces d'amphibiens, dont la tortue à cou latéral d'Amérique du Sud et le caïman noir, 127 espèces de reptiles. Deux espèces d'anacondas se trouvent ici en même temps : le Paraguayen commun vert et jaune. Il existe environ 254 espèces de poissons dans les rivières.

Certaines de ces espèces animales sont menacées dans d’autres régions de Bolivie.

4. Brésil

Il y a 8 sites naturels inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au Brésil. Parmi eux, 4 objets sont reconnus comme « phénomènes naturels d’une beauté et d’une importance esthétique exceptionnelles » (critère vii).

· Parc national d'Iguazú (1986)

· Parc national de la Serra da Capivara (1991)

· Réserves forestières de la côte est de l'Atlantique (1999)

· Réserves forestières de la côte atlantique sud-est (1999)

· Complexe de réserves d'Amazonie centrale (2000)

· Zone protégée du Pantanal (2000)

· Îles atlantiques brésiliennes : Fernando de Noronha et l'atoll de Rocas (2001)

· Parcs nationaux de la zone Campos Cerrado : Chapada dos Veadeiros et Emas (2001)

4.1 Parc national d'Iguazú

Iguazu est un parc national du Brésil et un site du patrimoine mondial de l'UNESCO situé dans l'État du Paraná. Elle est réputée pour sa cascade (dont une partie est située dans la province argentine de Misiones) et sa faune spectaculaire (notamment sa grande variété d'oiseaux), qui comprend des espèces rares et menacées. C'est l'endroit le plus unique au monde, puisque 5 espèces forestières sont concentrées sur un seul terrain.

4.2 Parc national de la Serra de Capivara

Le parc national de la Serra da Capivara est un parc national situé dans l'État du Piaui, au nord-est du Brésil. Le parc contient de nombreux sites d'art rupestre préhistorique, découverts par l'archéologue Niede Guidon. A son initiative, un parc a été créé pour préserver les images. En 1991, il a été inscrit au patrimoine mondial. La superficie du parc est de 1291,4 km².

Comme le montrent les recherches archéologiques, dans l'Antiquité, la Serra da Capivara était très densément peuplée ; on y trouvait la plus grande concentration de fermes paysannes préhistoriques de l'Amérique ancienne.

Climat, flore et faune. Le climat dans ces endroits est très chaud et aride, et donc la végétation du parc est représentée par des arbres et des arbustes épineux, ainsi que des cactus, de diverses formes bizarres, rappelant davantage un candélabre. Malgré le climat sec, qui, il faut le dire, n'est pas du tout typique du Brésil, il n'est pas difficile de rencontrer dans ces endroits des fourmiliers, des tatous, des serpents, des jaguars, des pumas et divers perroquets. Dans ces endroits vit également un animal intéressant - un faux vampire. Il s'agit d'une chauve-souris d'une envergure d'un mètre de long.

Attractions du parc. Dans le parc national brésilien de la Serra da Capivara se trouvent des grottes où vivaient de lointains ancêtres humains il y a 50 000 ans. Il s’agit très probablement de la plus ancienne communauté d’Amérique du Sud. Le parc national est situé près de la ville de San Raimondo Nonato (partie centrale de l'état du Piaui).

Les scientifiques ont dénombré plus de trois cents sites archéologiques à cet endroit. Les principales images sont bien conservées et remontent à 22 à 25 000 ans avant la naissance du Christ. Des animaux disparus qui n’existeront jamais sur la planète Terre sont peints sur les rochers.

4.3 Réserves forestières de la côte atlantique est

Huit zones naturelles protégées (dont trois parcs nationaux) d'une superficie totale de 112 000 hectares sont situées dans les États de Bahia et d'Espirito Santo et comprennent les forêts tropicales humides et la brousse atlantique (restinga). En termes de biodiversité, cette zone est l'une des plus riches de la planète. Les réserves abritent un certain nombre d'espèces endémiques, ce qui permet de retracer le chemin évolutif des organismes vivants, ce qui revêt à son tour une grande importance tant d'un point de vue scientifique qu'environnemental.

Biodiversité. Bien que l'écorégion ait beaucoup souffert de la déforestation pour l'agriculture et l'urbanisation (sur un million de kilomètres carrés de forêt vierge, il reste environ 7 %), la flore et la faune y sont très riches, avec 450 espèces d'arbres poussant sur un hectare. Il existe de nombreuses espèces endémiques, par exemple, 92 % des amphibiens locaux ne se trouvent nulle part ailleurs. Un exemple de primate est le genre Leonopithecus. Le paresseux à collier (Bradypus torquatus) se trouve uniquement dans la forêt atlantique brésilienne. Les oiseaux comprennent le tangara à tête bleue (Tangara cyanocephala), le crax à bec rouge (Crax blumenbachii), le perroquet à ventre bleu (Triclaria malachitacea), le jacamara à trois doigts (Jacamaralcyon tridactyla), etc.

4.4 Réserves forestières de la côte atlantique sud-est

Les réserves forestières de la côte atlantique sud-est contiennent les exemples les plus beaux et les plus étendus de forêt atlantique du Brésil. Les 25 zones protégées qui composent ce monument, couvrant une superficie totale d'environ 470 000 hectares, démontrent la richesse biologique et l'histoire évolutive des derniers vestiges de la forêt atlantique. La région est diversifiée et magnifique et revêt une grande importance scientifique.

Biodiversité. Partiellement isolée depuis la période glaciaire, la forêt atlantique s'est développée en un écosystème complexe avec des niveaux d'endémisme exceptionnellement élevés (70 % d'espèces d'arbres, 85 % de primates et 39 % de mammifères).

Le site classé au patrimoine mondial contient des zones bien préservées d'origines très diverses. Forêt tropicale atlantique. Plus de 450 espèces d'arbres par hectare peuvent être trouvées dans certaines régions. Le couvert forestier le long des vallées fluviales est plus élevé avec des arbres isolés atteignant jusqu'à 30 m de hauteur.

Il existe une faune très diversifiée. Les mammifères comprennent 120 espèces, probablement le plus grand nombre au Brésil. Certaines espèces notables sont le jaguar, l'ocelot, le chien de brousse, la loutre de La Plata, 20 espèces de chauves-souris et diverses espèces de primates en voie de disparition, en particulier le muriqui et le singe hurleur brun. L'avifaune est très diversifiée avec 350 espèces recensées.

4.5 Complexe de réserves de l'Amazonie centrale

Une immense zone (plus de 6 millions d'hectares) de trésors naturels uniques au monde constitue un charmant complexe de réserves en Amazonie centrale. Cette région se distingue par une grande variété d'objets biologiques. Par exemple, les réserves comprennent des zones protégées de grande valeur telles que : le parc national de Jau, l'archipel des Anavillanas et la forêt amazonienne. Les divers systèmes écologiques de « Warzea » et « Igapo » font de ces réserves une attraction mondiale inestimable. L'écologie particulière de ces lieux constitue un excellent habitat pour les plus grands serpents électriques du monde, les lamantins d'Amazonie, le caïman noir, ainsi que le poisson géant - l'arapaima. Dans les rivières et les lacs qui forment un système aquatique bizarre, vous pouvez trouver ici 2 espèces de dauphins.

Flore. La flore d'Igapo est relativement pauvre, la plus caractéristique étant l'imbauba cecropia, qui pousse rapidement mais pas haut (généralement environ 10 m), avec de larges feuilles palmées, presque blanches et des racines aériennes qui la soutiennent sous l'eau. Près de la surface de l'eau, dans des marigots couverts d'énormes feuilles de Victoria reggae, s'étendent des buissons d'Ivoreiana discrets. Lors du retrait des crues, des fourrés d'herbes hautes et coriaces se développent. Ces forêts sombres sont agrémentées de vignes grimpantes et d'épiphytes, dont de nombreuses orchidées. Les forêts amazoniennes sont le royaume de la vigne. Ils s'étendent au sol en guirlandes, grimpent sur les troncs, sont projetés de branche en branche, d'un arbre à l'autre, suspendus aux arbres.

Faune. De nombreux lacs et canaux forment un système aquatique mosaïque sur le territoire de l'établissement, qui est en état de développement continu et abrite la plus grande population d'anguilles électriques au monde.

Les espèces rares et menacées comprennent le lamantin d'Amazonie, le caïman noir (le plus grand alligator d'Amérique du Sud, mesurant 5 m de long), deux espèces de dauphins de rivière et le poisson géant arapaima.

Il existe de nombreux herbivores sur le territoire du bien, les cerfs des forêts et les antilopes sont particulièrement communs ; Il y a des fourmiliers, un paresseux, un tapir, des pécaris, un tatou et de nombreux rongeurs. On peut voir des singes partout, ils sont très nombreux et variés : capucins, duruculas, ouakari, singes hurleurs. Il y a beaucoup de chauves-souris dans les forêts.

4.6 Aire protégée du Pantanal

Le Pantanal est un vaste bassin tectonique marécageux du Brésil, dont de petites parties se trouvent également en Bolivie et au Paraguay, dans le bassin du fleuve Paraguay. Il est situé à l'ouest de l'état du Mato Grosso do Sul et au sud de l'état du Mato Grosso. La superficie totale est d'environ 150 à 195 000 km², c'est l'une des plus grandes zones humides de la planète.

Géographie et géologie. Les hauteurs prédominantes se situent entre 50 et 70 m au-dessus du niveau de la mer. Du nord, de l'est et du sud-est, le territoire est fortement limité par les falaises du plateau brésilien. Les conditions naturelles de cette région sont très contrastées. Les inondations pendant la saison humide de l'été transforment le Pantanal en un immense lac-marécage et alternent avec les sécheresses hivernales, formant un paysage inégal de marécages semi-envahis persistants, de lacs, de lits de rivières errants à peine visibles, de marais salants, de bancs de sable et de zones herbeuses.

Biodiversité. Il existe ici une grande variété de flore et de faune. Plus de 3 500 espèces de plantes poussent dans tout le Pantanal. Il existe 650 espèces d'oiseaux, 230 espèces de poissons, 50 espèces de reptiles et plus de 80 espèces de mammifères. Il y a à lui seul environ 20 millions de crocodiles. Sur le territoire du Pantanal se trouve une réserve naturelle spécialement protégée - le Pantanal, qui est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Réserve Le Pantanal est un monument à la fois unique et merveilleux au Brésil. Ses frontières touchent le Paraguay et la Bolivie. Les hauteurs dominantes se situent entre 50 et 70 mètres. Cette étonnante savane est séparée au nord par la jungle amazonienne et au sud par les denses forêts côtières de l'Atlantique. Le fleuve Paraguay traverse le Pantanal, créant de nombreux marécages, lacs et prairies aquatiques.

Parmi cette faune la plus riche de la planète, on distingue : espèce connue, comme l'ara hyacinthe, les toucans, le capybara, le loup guara, de nombreuses espèces de singes, les cerfs, les coatis, les tatous, les fourmiliers, les paresseux, plus de 1000 espèces de papillons, etc. De nombreux animaux menacés d'extinction dans d'autres régions du pays L'Amérique du Sud vit au Pantanale. Non loin de la réserve se trouve la petite et magnifique ville de Bonito, entourée de verdure. Les Brésiliens l'appelaient la porte d'entrée du Pantanal. Des milliers de touristes du monde entier visitent tout au long de l’année ce parc naturel protégé d’une beauté et d’une diversité étonnantes.

4.7 Îles atlantiques brésiliennes : Fernando de Noronha et l'atoll de Rocas

L'archipel Fernando de Noronha et l'atoll de Rocas, qui sont les sommets exposés de la dorsale sous-marine de l'Atlantique Sud, se trouvent au large de la côte est du Brésil. Ces îles sont parmi les plus grandes de cette zone de l'Atlantique, et leurs eaux côtières sont hautement bioproductives et jouent un rôle exceptionnel d'habitats et de zones de reproduction pour les thons, les requins, les tortues marines et les mammifères marins. Les îles abritent les plus grandes concentrations d'oiseaux marins tropicaux de l'Atlantique Ouest ; Il existe également une importante population locale de dauphins. À marée basse, sur l'atoll de Rokas, vous pouvez voir une image impressionnante : des lagons peu profonds regorgeant de poissons.

Flore et faune de Fernando de Noronha. L'île était couverte de forêt jusqu'au XIXe siècle, lorsqu'une prison fut ouverte sur l'île et que la forêt commença à être abattue pour la construction de radeaux d'évacuation. Les îles sont désormais principalement couvertes de brousse et certaines zones ont récemment été replantées avec de nouvelles forêts.

Les îles abritent 2 espèces d'oiseaux endémiques - Noronha Elaenia (Elaenia ridleyana) et Noronha Vireo (Vireo gracilirostris). Les deux sont sur l’île principale ; Noronha Vireo est également présente sur Ilha Rata. A cela s'ajoute la Tourterelle des marais Noronha auriculata Zinaida, un rongeur, Noronhomys vespuccii, mentionné par Amerigo Vespucci, aujourd'hui disparu.

Géographie de l'atoll de Rokas . Il est d'origine volcanique, formé de coraux. Le seul atoll de l'Atlantique Sud, l'un des plus petits atolls du monde.

L'atoll a une forme ovale, sa longueur est d'environ 3,7 km, sa largeur- 2,5km. La profondeur du lagon est de 6 m, superficie - 7,1 km². La superficie des deux îlots de l'atoll (Cemiticrio au sud-ouest, Farol Cay au nord-ouest) est de 0,36 km², dont Farol Cay représente environ les deux tiers du territoire. Le point culminant est une dune de sable au sud de Farol Cay, sa hauteur est de 6 m. L'atoll est principalement constitué de coraux et d'algues rouges. L'anneau de corail est pratiquement fermé, à l'exception d'un chenal de 200 mètres de large du côté nord et d'un chenal beaucoup plus étroit du côté ouest.

Les deux îles sont envahies par l'herbe, les arbustes et plusieurs palmiers y poussent. Les îles abritent des crabes, des araignées, des scorpions, des puces de sable, des coléoptères et de nombreuses espèces d'oiseaux. Des tortues, des requins et des dauphins vivent à proximité de l'atoll.

4.8 Parcs nationaux de la zone Campos Cerrado : Chapada dos Veadeiros et Emas

"Campos Cerrado" est l'une des écorégions de la savane tropicale brésilienne, qui occupe environ 20 % du territoire du pays. Cette zone contient deux parcs nationaux brésiliens (Emas et Chapada dos Veadeiros), qui ne sont pas seulement des zones protégées, mais aussi des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO. Leur flore et leur faune se distinguent par leur biodiversité et constituent en même temps l'un des écosystèmes les plus anciens de la zone tropicale, qui impressionne par ses contrastes étonnants. Ces lieux sont agréables à regarder depuis des milliers d'années et servent également de refuge fiable à une grande variété d'animaux et de plantes.

Emas. Le parc national Emas est situé dans la partie centrale de la savane des hautes terres brésiliennes. Les autorités du pays, ou plutôt le président Juscelino, ont fait de ce territoire une réserve dès 1961, mais Emas a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2001. Le parc est riche en flore de savane boisée. C’est ici que l’on trouve d’étonnants palmiers typiques des savanes boisées. Dans le parc, les touristes peuvent voir les couronnes rondes d'immenses palmiers babasu, atteignant 75 mètres de hauteur.

La savane Emasa a contribué à préserver de nombreuses espèces d’organismes vivants pendant le changement climatique. Parmi les représentants les plus intéressants de la faune figurent le grand fourmilier, le tatou et le loup à crinière. Quant au climat, les hivers sont froids et les étés chauds. Les touristes curieux se voient proposer des divertissements tels que la pêche, l'équitation ou des excursions en bateau.

Chapada dos Veadeiros. Un site tout aussi intéressant est le parc Chapada dos Veadeiros. Qui est également devenue une zone protégée en 1961. Le parc est situé dans l'état de Goiás sur un ancien plateau. Si Emas est très riche en faune, alors la nature a doté Chapada dos Veadeiros d'une grande variété de flore. Il existe plus de 25 espèces d'arbres dans la réserve. La faune de la région est également assez lumineuse et colorée (cerfs des marais, tatous, tapirs). Les jours chauds jours d'été Les températures ici peuvent atteindre jusqu'à 40 degrés, mais en hiver il y a parfois de légères gelées.

5. Vénézuela

Il y a 3 noms sur la liste des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO au Venezuela (en 2010), cela représente 0,3% de nombre total(981 en 2013). 2 objets sont inclus dans la liste selon des critères culturels, 1 objet - selon des critères naturels (Parc National Kanaima).

De plus, depuis 2010, 3 objets sur le territoire de l'État figurent parmi les candidats à l'inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Le premier site sur le territoire vénézuélien a été inscrit en 1993 lors de la 17e session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO.

5.1 Parc national Canaima

Le parc national Canaima est un parc situé au sud-est du Venezuela, à la frontière avec le Brésil et la Guyane. La superficie du parc est d'environ 30 000 km². Situé dans l'État de Bolivar et occupe à peu près le même territoire que le parc naturel de la Gran Sabana.

Le parc a été inauguré le 12 juin 1962 et est le deuxième plus grand du pays, juste derrière le parc Parima-Tapirapeco. En 1994, Canaima a été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. La principale attraction et valeur du parc sont les tepuis (montagnes au sommet plat) qui s'y trouvent.

la faune et la flore. Le territoire de Canaima abrite des représentants du monde animal tels que : le tapir - un grand mammifère herbivore (qui rappelle un peu la forme d'un cochon, mais qui possède un tronc court adapté à la préhension), les pécaris - un grand artiodactyle semblable à un cochon, agouti - rongeurs, parents des cobayes, se déplaçant sur de longs membres, fourmilier, puma, jaguar, ainsi que caïman à face large, etc. Dans le village des Indiens Pemon vivent de nombreux lapins qui sont pourchassés par les enfants. La jungle locale est célèbre pour son abondance particulière de différents types d'orchidées, dont il existe environ 500 espèces.

Attractions. Comme des fragments d'un autre monde, se dressent ici les montagnes de la Table - le plateau unique de la Gran Sabana, qui fait partie du plateau guyanais, dont les parois abruptes de deux kilomètres, absolument plates au sommet, reposent contre les nuages. Ces montagnes, appelées tepuis, comptent parmi les formations les plus anciennes de la Terre, datant d'innombrables années lorsque l'Afrique et l'Amérique du Sud ne formaient qu'un seul continent. Arthur Conan Doyle, inspirés par le paysage surréaliste, ont installé des tyrannosaures et des ptérodactyles sur les sommets du plateau. Bien sûr, il n'y a pas d'anciens lézards sur la Gran Sabana, mais le microcosme qui vit à deux mille mètres d'altitude au-dessus du reste du monde environnant est vraiment unique.

Une autre attraction de Kanaim sont les cascades, les plus hautes de la planète. Tombant des rebords abrupts des mesas, ces cascades offrent un spectacle impressionnant. Le plus célèbre d'entre eux, Angel Falls, tombe du sommet de l'un des plus hauts tepuis - Auyantepui, qui signifie à juste titre « la montagne du diable ».

6. Colombie

Il y a 2 sites sur la liste du patrimoine naturel mondial de l'UNESCO en Colombie :

· Parc national Los Catios (1994)

· Île de Malpelo (2006)

6.1 Parc national Los Catios

Elle a été créée dans le nord de la Colombie, dans la zone frontalière avec l'État de Panama. De l'autre côté de la frontière, une autre zone de protection de l'environnement a été créée : le parc national de Darien. Le parc national Los Catios est apparu sur le territoire colombien en 1976 ; aujourd'hui, sa superficie s'étend jusqu'à 72 000 hectares. La nature du parc est représentée par les zones naturelles suivantes : forêts tropicales et marécages inondables. La zone du parc Los Catios s'étend autour de la rivière Atrato. Au total, environ 600 espèces végétales ont été découvertes sur ses rives et dans les complexes forestiers humides voisins. Une espèce locale assez remarquable est le peuplier. Il s'agit d'une espèce tropicale typique appartenant à la famille des malvacées. La patrie de cette espèce est considérée comme le Mexique, certains pays d'Amérique centrale, les îles des Caraïbes et la région tropicale d'Afrique de l'Ouest.

6.2 Île de Malpelo

Malpelo est une île de l'océan Pacifique oriental, située à 500 km des rives de la baie de Buenaventura en Amérique du Sud. Appartient à la Colombie, qui fait partie du département de Valle del Cauca. Superficie 0,35 km².

Le 12 juillet 2006, Malpelo, avec la zone aquatique adjacente de 857 150 hectares, a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s’agit de la plus grande zone interdite à la pêche du Pacifique tropical oriental.

Géographie. L'île est un rocher sans végétation abondante, la hauteur maximale est de 376 m (Mont Mona, espagnol : Cerro de la Mona). Longueur environ 1850 m, largeur jusqu'à 600 m. Entouré de petits rochers. L'aire naturelle protégée de Malpelo occupe un cercle d'un rayon de 9,656 km autour d'un point de coordonnées 3°58?30? Avec. w. 81°34?48? h. d. (G) (O).

La zone autour de Malpelo abrite des populations de requins soyeux, de requins à volants, de requins baleines, de requins marteaux et de requins bancs de sable, faisant de l'île une destination populaire pour les plongeurs.

L'île est composée de roches effusives, de brèches volcaniques et de dykes basaltiques tertiaires. Végétation - algues, lichens, mousses, certains types d'arbustes, fougères.

Biodiversité. L'île de Malpelo est un refuge pour de nombreuses espèces rares créatures marines. De nombreux requins, mérous géants et marlins se rassemblent ici. C’est l’un des rares endroits sur Terre où des rencontres fiables avec un requin des sables des grands fonds ont été enregistrées. Ces profondeurs abritent des populations stables de grands prédateurs marins et d'espèces pélagiques, en particulier des regroupements de plus de 200 requins-marteaux, plus de 1 000 requins à volants, ainsi que des requins baleines et des thons. 17 espèces de mammifères marins, dont des rorquals à bosse et des rorquals bleus, 5 espèces de reptiles terrestres et 7 espèces de reptiles marins, 61 espèces d'oiseaux, 394 espèces de poissons et 340 espèces de crustacés ont été recensées à Malpelo. .

7. Pérou

Pour 2012, la liste comprend 11 objets dont 2 naturels et 2 mixtes :

· Machu Picchu (1983)

· Parc national de Huascarán (1985)

· Manu (1987)

· Parc national Río Abiseo (1992)

7.1 Réserve historique du Machu Picchu

Ville de l'Amérique ancienne, située sur le territoire du Pérou moderne, au sommet d'une chaîne de montagnes à 2 450 mètres d'altitude, dominant la vallée de la rivière Urubamba. En 2007, elle a reçu le titre de Nouvelle Merveille du Monde.

En 2011, il a été décidé de limiter le nombre de visiteurs. Selon les nouvelles règles, seuls 2 500 touristes par jour peuvent visiter le Machu Picchu, dont 400 personnes maximum peuvent gravir le mont Wayna Picchu, qui fait partie du complexe archéologique. Afin de préserver le monument, l'UNESCO exige de réduire le nombre de touristes par jour à 800.

la faune et la flore. Sur le territoire du Machu Picchu, vous êtes constamment entouré de paysages d’une beauté éblouissante. La splendeur des ruines archéologiques se combine harmonieusement avec une grande variété de flore et de faune. Sur toute la superficie de la cité perdue, qui s'étend sur environ 32 520 hectares, vous verrez des arbres exotiques pisonai et cunewal, des palmiers boucliers, des aulnes - ils étonnent par leur grandeur. Environ 400 espèces de bégonias et d'orchidées poussent ici, dont seulement 260 espèces sont classées.

Les animaux qui vivent au Machu Picchu sont également étonnants par leur diversité. La ville abrite environ 375 espèces d'oiseaux, dont 200 espèces peuvent toujours être observées lors d'une visite. L'un des représentants les plus brillants des oiseaux est le Coq du Rocher, symbole du Pérou. L’oiseau est facilement reconnaissable à son plumage coloré et peut être facilement trouvé sur les berges des rivières.

En termes d'animaux, l'ours andin, une espèce en voie de disparition, présente un intérêt particulier. Dans ces régions, il est connu sous le nom de « l'ours à lunettes ». L'animal est absolument sans danger et ne mange que des aliments végétaux. En raison de sa nature timide, il n'est pas souvent possible de le photographier. Au Machu Picchu, vous pourrez également voir des vigognes, des cerfs de Virginie, des lamas sauvages et d'autres représentants de la faune exotique.

État actuel. Machu Picchu, surtout après avoir reçu le statut de patrimoine mondial de l'UNESCO, est devenu un centre de tourisme de masse. En 2011, il a été décidé de limiter le nombre de visiteurs. Selon les nouvelles règles, seuls 2 500 touristes par jour peuvent visiter le Machu Picchu, dont 400 personnes maximum peuvent gravir le mont Wayna Picchu, qui fait partie du complexe archéologique. Afin de préserver le monument, l'UNESCO exige que le nombre de touristes par jour soit réduit à 800. Le Machu Picchu est situé dans une région reculée. Pour soutenir le tourisme, un chemin de fer a été construit vers la ville voisine d'Aguas Calientes depuis Cusco via Ollantaytambo, avec plus de dix trains par jour partant d'Ollantaytambo. Il y a un bus depuis la gare d'Aguas Calientes jusqu'au Machu Picchu, qui parcourt huit kilomètres de montée sinueuse et raide. L'UNESCO s'est opposée à la construction du téléphérique pour limiter le flux de touristes. À la suite du tremblement de terre de 2004, le tronçon ferroviaire a été gravement endommagé, mais a été restauré.

Lors de la 35e session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO, il a été décidé que ville antique sera retiré de la liste des sites du patrimoine mondial en péril à compter du 1er février 2012.

7.2 Parc national de Huascarán

Parc national situé dans la région d'Ancash au Pérou, dans la Cordillère Blanche.

La superficie du parc est de 3400 km². Déclarée réserve naturelle le 1er juillet 1975. Site du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985. Le nom du parc vient du nom du plus haut sommet du Pérou - Huascaran, culminant à 6 768 m d'altitude. Le parc abrite de nombreuses plantes et animaux rares et endémiques. Par exemple, Puya raimondi est une plante de la famille des broméliacées atteignant 10 mètres de haut, dont l'âge peut atteindre 100 ans.

Climat. Le climat du parc national, en plus d'être caractérisé par des zones d'altitude typiques des montagnes, est divisé en deux saisons par an. L'un d'eux est humide, causé par les vents chauds et forts soufflant de la jungle amazonienne, et dure de décembre à mars. L'autre, qui s'étend de mai à octobre, est sèche et caractérisée par un grand nombre de jours ensoleillés. La température à cette époque peut monter jusqu'à 25 degrés Celsius, mais les nuits sont très froides et le thermomètre descend souvent en dessous de 0 degré.

la faune et la flore. La faune de la Cordillère Blanche et Noire est représentée principalement par des oiseaux et des mammifères. Certaines espèces ne sont pas encore décrites ou nos connaissances à leur sujet sont extrêmement limitées. Les scientifiques estiment que 112 espèces d'oiseaux représentant 33 familles différentes se trouvent dans le parc national de Huascaran. Ceux-ci incluent le condor andin, le canard à queue droite et le tinamous andin. Les mammifères ne sont représentés dans le parc que par dix espèces. Cependant, parmi eux se trouvent des animaux aussi étonnants, rares et beaux que le chat de la Pampa, le chat andin, l'ours à lunettes, la vigogne et le cerf péruvien.

La flore du parc national de Huascaran est plus diversifiée en termes d’espèces qui y poussent. Le parc compte sept zones climatiques et un grand nombre de microclimats. Tout cela contribue au développement de plantes uniques, occupant littéralement toutes les zones de la surface de la montagne propices à la vie et à la croissance. Au total, les scientifiques ont décrit 779 espèces végétales du Huascaran, appartenant à 340 genres et 104 familles.

7.3 Parc National de Manu

Le parc a été créé en 1977 dans les régions de Madre de Dios et de Cusco et a été reconnu en 1987 comme site du patrimoine mondial de l'UNESCO. La superficie de Manu est de 19 098 km², dont le parc national occupe 15 328 km², le reste est une zone de réserve. La majeure partie du territoire est constituée de forêt amazonienne, mais une partie se trouve dans les Andes, à une altitude allant jusqu'à 4 200 m. Manu abrite un grand nombre d'espèces de flore et de faune. Plus de 15 000 espèces de plantes et environ un millier d'espèces d'oiseaux ont été trouvées sur son territoire (plus d'un dixième de toutes les espèces d'oiseaux et environ 1,5 fois plus qu'en Russie). La population du crapaud inca, endémique du Pérou, est protégée au sein du parc.

7.4 Parc national Río Abiseo

Le parc national Rio Abiseo est un parc national situé dans la région péruvienne de San Martin. Depuis 1990, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le parc abrite de nombreuses espèces de flore et de faune et abrite plus de 30 sites archéologiques précolombiens. Depuis 1986, certaines parties du parc sont fermées aux touristes en raison de la fragilité de l'environnement naturel et archéologique. Le site archéologique le plus grand et le plus célèbre du parc est Gran Pajaten, situé au sommet d'une colline près de la frontière de la région. A proximité se trouvent les ruines de Los Pinchudos (découvertes en 1965), qui sont une série de tombes en pierre. La plupart des recherches archéologiques dans le parc sont menées par le personnel de l'Université du Colorado.

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