Caractéristiques de Rakhmetov du roman, que faire, tableau. Rakhmetov est le héros « spécial » du roman « Que faire ? Tchernychevski. Rakhmetov est le héros du roman de N.G. Tchernychevski « Que faire ?

CE QU'IL FAUT FAIRE?

D'histoires sur de nouvelles personnes

(Roman, 1863)

Rakhmétov- l'un des personnages principaux. Le chapitre « Une personne spéciale » lui est dédié. Issu d'une famille noble, connue depuis le XIIIe siècle. Parmi ses ancêtres figurent des boyards, des okolnichy, des généraux en chef, etc. Son père, à quarante ans, prit sa retraite comme lieutenant général et s'installa dans l'un de ses domaines, il était d'un caractère despotique, intelligent, instruit et ultra ; -conservateur. La mère souffrait du caractère difficile du père. L’auteur évoque les revenus assez importants du héros (trois mille par an, malgré le fait qu’il n’en dépense que quatre cents pour lui-même) pour souligner sa simplicité et son ascèse.

Au moment du roman, il a 22 ans. Il est étudiant depuis l'âge de 16 ans, a étudié à la Faculté des sciences, mais a quitté l'université pendant près de 3 ans, s'est occupé de sa succession, a erré à travers la Russie - à la fois par terre et par eau, a vécu de nombreuses aventures qu'il a organisées pour lui-même, il a emmené plusieurs personnes dans les universités de Kazan et de Moscou, en faisant leurs camarades. De retour à Saint-Pétersbourg, il entre au département de philologie. Des amis appellent R. « rigoriste » et Nikitushka Lomov (d'après le célèbre transporteur de barges) - pour la force physique exceptionnelle qu'il a développée en lui-même grâce à l'exercice. Après plusieurs mois d'études à l'université, R. fit la connaissance de têtes particulièrement intelligentes comme Kirsanov et Lopukhov et commença à lire des livres selon leurs instructions.

« Quelque temps avant de quitter l'université et de se rendre dans son domaine, puis d'errer à travers la Russie, il avait déjà accepté les principes originaux de la vie matérielle, morale et mentale, et à son retour, ils s'étaient déjà développés en un système complet, qui il a adhéré sans relâche. « Je ne bois pas une goutte de vin. Je ne touche pas une femme." Et la nature était bouillonnante. "Pourquoi est-ce? Un tel extrême n’est pas du tout nécessaire.» - « C'est nécessaire. Nous exigeons que les gens jouissent pleinement de la vie - nous devons témoigner par notre vie que nous exigeons cela non pas pour satisfaire nos passions personnelles, non pas pour nous-mêmes personnellement, mais pour l'homme en général, que nous parlons uniquement par principe, et non par parti pris, sur conviction, et non par besoin personnel.

Par conséquent, R. mène le mode de vie spartiate le plus sévère, ne mangeant que du bœuf pour maintenir sa force physique, citant le fait qu'il ne doit manger que ce qui est disponible. aux gens ordinaires. Teste constamment la volonté (l’épisode classique de s’allonger sur les ongles). Sa seule faiblesse, ce sont les cigares. Il parvient à faire énormément parce qu'il s'est donné pour règle de se retenir et de gérer son temps, sans le perdre ni en lecture de livres sans importance, ni en sujets sans importance.

R. vit en général, pas personnellement, est constamment en difficulté et n'est pas beaucoup à la maison. Il existe un épisode bien connu de son amour pour une certaine dame qu'il a sauvée en arrêtant un charabanc avec un cheval en fuite. R. refuse délibérément l'amour parce qu'il lui lie les mains. Et en réponse au ridicule de l’auteur, il dit : « Oui, désolé pour moi, vous avez raison, désolé : après tout, moi non plus, je ne suis pas une idée abstraite, mais une personne qui aimerait vivre. » R. participe probablement à la « disparition » de Lopukhov, lui sert de confident et transmet sa lettre à Vera Pavlovna. Lors d'une visite chez elle, il lui explique en détail sa vision de sa situation, la réprimande pour avoir transféré l'atelier à d'autres mains, et il parle de la culpabilité de Lopukhov, qui, selon ses mots, « n'a pas empêché ce mélodrame. »

L'image de R. porte le cachet du mystère, qui crypte l'activité révolutionnaire du héros - l'intrigue « cachée » du roman. Cela marque également son choix. Malgré le fait que le héros participe au conflit du roman, sa fonction d'intrigue est différente : représenter le type de personne spéciale et « idéale » avec laquelle tous les autres personnages sont comparés d'une manière ou d'une autre. On sait que deux ans après les événements décrits dans le roman, il quitte Saint-Pétersbourg, croyant avoir déjà fait tout ce qu'il pouvait ici, vend son domaine, distribue une partie de l'argent à ses camarades pour qu'ils puissent terminer leurs études. , alors ses traces sont perdues. L’auteur appelle des gens comme R. « le sel du sel »
atterrir."

RAKHMETOV

RAKHMETOV - personnage centralœuvres de N.G. Chernyshevsky « Que faire ? D'histoires sur des personnes nouvelles" (1863).

R. diffère des autres héros du roman de la même manière que le roman de Chernyshevsky lui-même diffère du roman traditionnel romans psychologiques. Dans la revue « Epoch », publiée par M.M. et F.M. Dostoïevski, ils ont écrit à propos de R. comme « une sorte de mythe de fauteuil, voyageant aussi facilement à travers les facultés que dans toute l'Europe » (N. Soloviev). Dans la hiérarchie artistique du roman, il occupe le plus haut niveau, étant le seul représentant de personnes « spéciales » - proportionnellement à la façon dont dans la vie l'auteur, selon ses propres termes, « n'a jusqu'à présent rencontré que huit exemples de cette race ». Un trait de caractère « les unissait déjà en une seule race et les séparait de tous les autres peuples », en termes simples : la participation au travail révolutionnaire clandestin. Sans connaître la « langue ésopienne » de Tchernychevski, il est impossible de comprendre pourquoi R. menait « le style de vie le plus dur », « s'impliquait dans les affaires des autres ou dans les affaires de personne en particulier », dans les « points de rassemblement » de ses amis « il n'avait que J'ai rencontré des gens qui avaient de l'influence sur les autres », « Je n'étais pas beaucoup à la maison, je continuais à marcher et à conduire. »

Une « personne spéciale » diffère des « personnes nouvelles » à bien des égards. D'origine, il n'est pas un roturier, mais un noble, « issu d'une famille connue depuis le XIIIe siècle » ; Ce ne sont pas les circonstances, mais seulement la force de ses convictions qui l'obligent à aller à l'encontre de son Environnement. Il refait sa nature mentale et physique, maintient « une force exorbitante en lui », car « cela donne le respect et l'amour des gens ordinaires ». Il renonce complètement aux bénéfices personnels et à la vie intime, de sorte que la lutte pour la jouissance totale de la vie est une lutte « uniquement par principe, et non par passion, par conviction et non par besoin personnel ». D'où le surnom de R. - « rigoriste » (du latin « rigore » - cruauté, dureté), sous lequel il apparaît pour la première fois dans la section VI du troisième chapitre du livre. Le rigorisme de la vie découle du rigorisme de la pensée : « Tous les grands théoriciens étaient des gens aux opinions extrêmes », écrivait Tchernychevski dans l'article « Le Comte Cavour ». R. est une incarnation vivante de la théorie du « calcul des avantages mutuels », réalisant le potentiel inhérent aux « nouvelles personnes ».

Il est également important que le prédécesseur littéraire le plus proche de R. soit Bazarov du roman « Pères et fils » de Tourgueniev. Tout en maintenant une certaine continuité stylistique, Chernyshevsky a en même temps montré que R. diffère de Bazarov par le point d'application positif de ses forces et a la possibilité d'agir parmi des personnes partageant les mêmes idées. L'image de R. est construite sur une combinaison paradoxale de choses incompatibles. L'extrême spécificité chronologique de sa biographie, qui sert de point de départ à de nombreux autres événements du livre, côtoie des lacunes événementielles significatives ; secondaire, il s'avère être « plus important que tous... pris ensemble » ; matérialiste extrême dans ses vues, il ne vit et ne se bat que pour une idée. Cependant, cette incohérence se traduit par une diversité stylistique, caractéristique du genre ménippée, dont le roman est proche.

Malgré toute l'extranéité visible de l'image de R. par rapport à l'intrigue principale du livre, il y occupe une position charnière, remplissant les fonctions d'intermédiaire : entre l'« ouvert » (famille) et le « caché » (politique-révolutionnaire ) des parties de l'intrigue, c'est-à-dire entre les mondes visibles et invisibles pour le lecteur ordinaire : entre ce monde et celui-ci (quand il donne à Vera Pavlovna des notes de Lopukhov, qui « est parti pour l'Amérique ») ; entre le passé, le présent et le futur (quand d'un « jeune homme ordinaire, gentil et honnête » RAKHMETOV, un noble, un homme du passé, devient une « personne spéciale » du futur et connaît le début de cet avenir à moins d'un an ); entre dans différentes parties de ce monde (lors de voyages en Russie et à l'étranger). La plus haute manifestation Les propriétés messianiques de R. sont l’anticipation de son arrivée à la veille d’un « dépaysement ». Le sous-texte mythologique évident de cette image est associé à la structure du roman, organisé selon le principe de « l'arbre du monde » : R. et quelques autres « personnes spéciales » descendent de son niveau supérieur et céleste jusqu'à la terre pécheresse pour purifiez-le. Éléments hagiographiques et légendaires de la biographie de R., faisant référence à la « Vie d'Alexy, l'homme de Dieu », aux épopées sur les héros et aux dernières légendes sur le transporteur de barges Nikitushka Lomov, à images romantiques les surhumains, combinés aux détails du quotidien, sont conçus pour souligner son universalité et sa réalité absolue.

Parmi les prototypes de R., ils sont le plus souvent appelés P.A. Bakhmetev (selon Tchernychevski lui-même), qui a étudié avec Tchernychevski au gymnase de Saratov et, après des études inachevées à l'institut agricole, s'est rendu en Europe puis en Océanie pour créer un nouveau système social. L'image de R., comme il sied à toute image hagiographique, a donné lieu à de nombreuses imitations. Il est devenu l'étalon d'un révolutionnaire professionnel, comme l'a souligné D.I. Pisarev dans son article « Le prolétariat pensant » (1865), qualifiant R. de « figure historique » : « Dans le mouvement général des événements, il y a des moments où des gens comme Rakhmetov sont nécessaires et irremplaçables..."

Lit. : Pisarev D.I. Penser le prolétariat

//Pisarev D.I. Essais. En trois tomes. 1.1. L., 1982 ; Skaftymov A.P. Œuvres d'art Chernyshevsky, écrit dans la forteresse Pierre et Paul

//Skaftymov A.P. Quête moraleÉcrivains russes. M., 1972 ; Bakhtine M.M. Problèmes de la poétique de Dostoïevski. M., 1972 ; Lebedev A.A. Les égoïstes raisonnables de Chernyshevsky. M., 1973 ; Ta-marchenko G.E. Chernyshevsky est un romancier. L., 1976 ; Naumova N.N. Romain N.G. Tchernychevski « Que faire ? » L., 1978 ; Rudenko Yu.K. Roman de N.G. Chernyshevsky « Que faire ? » : originalité esthétique et méthode artistique. L., 1979 ; Pinaïev M.T. Romain N.G. Chernyshevsky « Que faire ? » : Commentaire. Livre pour les enseignants. M., 1988 ; Paperno I. Sémiotique du comportement : Nikolai Chernyshevsky - un homme de l'ère du réalisme. M., 1996.

M.A. Dzuubenko


Héros littéraires. - Académicien. 2009 .

Voyez ce qu'est « RAKHMETOV » dans d'autres dictionnaires :

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    - - fils de Gabriel Ivanovitch Ch., publiciste et critique ; genre. 12 juillet 1828 à Saratov. Doué par la nature d'excellentes capacités, fils unique de ses parents, N. G. faisait l'objet de soins et d'inquiétudes intenses de la part de toute la famille. Mais… … Grand encyclopédie biographique

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Le roman de Nikolai Gavrilovich Chernyshevsky « Que faire ? a été écrit par lui dans la forteresse Pierre et Paul. Il a été créé à l'époque de l'essor mouvement révolutionnaire. Rakhmetov est l'un des personnages principaux de ce roman, qui apparaît devant nous dans le chapitre « Une personne spéciale ».
D'origine, Rakhmetov est un noble, représentant d'une famille noble, dans la famille de laquelle se trouvaient des boyards, des généraux en chef et des okolnichy. Mais une vie libre et prospère n’a pas retenu Rakhmetov dans le domaine de son père. Déjà à l'âge de seize ans, il quitte la province et entre au département des sciences naturelles de l'université de Saint-Pétersbourg.
Ayant abandonné le mode de vie aristocratique, il devient démocrate dans ses opinions et son comportement. Rakhmetov est un véritable révolutionnaire. Il n'y a pas beaucoup de gens comme lui. "Je n'ai rencontré jusqu'à présent que huit exemplaires de cette race (dont deux femmes)", note Tchernychevski.
Rakhmetov n’est pas immédiatement devenu une « personne spéciale ». Et seule sa connaissance de Lopukhov et de Kirsanov, qui l'ont initié aux enseignements des socialistes utopiques et à la philosophie de Feuerbach, a été une impulsion sérieuse pour sa transformation en « personne spéciale": "Le premier soir, il écouta avidement Kirsanov, pleura, interrompit ses paroles par des exclamations de malédictions pour ce qui devait périr, de bénédictions pour ce qui devait vivre."
Après être allé à activités révolutionnaires Rakhmetov a commencé à élargir la gamme de ses activités à une vitesse incroyable. Et déjà à l’âge de vingt-deux ans, Rakhmetov était devenu « un homme d’une érudition très remarquable ». Conscient que la force du leader de la révolution dépend de sa proximité avec le peuple, Rakhmetov s'est créé meilleures conditions pour une étude personnelle de la vie des travailleurs. Pour ce faire, il a parcouru toute la Russie, était scieur, bûcheron, tailleur de pierre, tirait des barges le long de la Volga avec des transporteurs de barges, dormait également sur des clous et refusait la bonne nourriture, même s'il pouvait se le permettre.
Il ne mange que du bœuf pour entretenir sa force physique. Sa seule faiblesse, ce sont les cigares. Rakhmetov parvient à faire énormément de choses en une journée, car il sait gérer son temps de manière rationnelle, sans le perdre ni en lisant des livres sans importance, ni en des sujets sans importance.
Il refuse aussi l'amour d'une jeune et très riche veuve, et presque tous les plaisirs de la vie. «Je dois supprimer l'amour en moi», dit-il à la femme qu'il aime, «l'amour pour toi me lierait les mains, elles ne seront pas déliées de sitôt, elles sont déjà liées. Mais je vais le détacher. Je ne devrais pas aimer… les gens comme moi n’ont pas le droit de lier le destin de quelqu’un d’autre au leur.
Avec tout cela, il se prépare progressivement à des actions révolutionnaires, réalisant qu'il devra endurer des tourments, des épreuves et même des tortures. Et il tempère sa volonté à l'avance, s'habituant à supporter la souffrance physique. Rakhmetov est un homme d'idées au sens le plus élevé du terme. Le rêve de révolution pour cet homme « d'une race particulière » a été un guide d'action et une ligne directrice pour toute sa vie personnelle.
Mais Tchernychevski ne considère pas le mode de vie de Rakhmetov comme la norme existence humaine. Selon lui, de telles personnes ne sont nécessaires qu'au carrefour de l'histoire, en tant qu'individus qui absorbent les besoins du peuple et ressentent profondément sa douleur. Et dans le roman, le bonheur de l'amour revient à Rakhmetov après la révolution. Cela se produit dans le chapitre « Changement de décor », où la « dame en deuil » change de tenue pour robe de mariée, et à côté d'elle se trouve un homme d'une trentaine d'années,
À l'image de Rakhmetov, Chernyshevsky a capturé le plus traits de caractère apparu en Russie dans les années 60. XIXème siècle type de révolutionnaire avec une volonté inébranlable de se battre, avec idéaux moraux, noblesse et dévouement sans fin envers les gens ordinaires et leur patrie. Dans ce roman, pour la première fois, une image de la future société socialiste a été dessinée, ce grand objectif pour lequel les courageux Rakhmetov préparent une révolution. L'image de Rakhmetov a fait une impression indélébile sur les lecteurs et a servi de modèle. Le rêve de tout révolutionnaire était de mener le même style de vie que celui de Rakhmetov.
Et à la question « Que faire ? Nikolaï Gavrilovitch répond à l'image de Rakhmetov : « Voici une personne authentique dont on a particulièrement besoin en Russie maintenant, prenez son exemple et, quiconque est capable et capable, suivez son chemin, car c'est le seul chemin pour vous. peut conduire aux objectifs souhaités ».
Rakhmetov est un chevalier sans peur ni reproche, un homme forgé dans l'acier. Le chemin qu’il suit n’est pas facile, mais il est riche de toutes sortes de joies. Et les Rakhmetov comptent toujours, ils sont un exemple de comportement et d'imitation, une source d'inspiration. « Ils sont peu nombreux, mais avec eux fleurit la vie de tous ; sans eux, ça calerait, ça tournerait au vinaigre, il y en a peu, mais ils donnent à tout le monde le souffle, sans eux les gens étoufferaient. Il existe un grand nombre d'honnêtes et des gens biens, et il y a peu de telles personnes ; mais ils sont dedans... un bouquet de vin noble ; d'eux sa force et son arôme ; c'est la couleur Les meilleurs gens, ce sont les moteurs des moteurs, ils sont le sel de la terre.

Ce n’est un secret pour personne qu’à une époque, le roman de Tchernychevski « Que faire ? a provoqué un véritable émoi dans les cercles publics. Un roman sur les « gens nouveaux » - c'est généralement le nom donné à cette œuvre qui a eu un impact influence colossale dans les esprits jeunesse russe Années 60 du XIXème siècle. Mais qui sont ces « nouveaux hommes » ?

L'un d'eux est Rakhmetov, le personnage qui joue rôle spécial dans ce roman. «Une personne spéciale», c'est ainsi que l'auteur l'appelle. Rakhmetov est collectivement des gens de la « race » la plus élevée de cette époque. Comment est-il?

Rakhmetov est un révolutionnaire démocrate, un noble de naissance. Dans sa jeunesse, il entre à l'université, où il se rapproche de Kirsanov. Il a grandement influencé les opinions de Rakhmetov, après quoi le jeune homme a commencé à étudier la littérature révolutionnaire. Cependant, il n’a pas tout lu : il a déclaré ne lire que des choses « originales ». Rakhmetov pensait que chaque science avait ses propres sources de manuels et qu'elles seules méritaient vraiment l'attention. En conséquence, il n'a étudié que les œuvres les plus originales, les sources primaires, car elles l'ont libéré de la nécessité d'étudier des centaines de livres similaires.

Certains personnages qualifient Rakhmetov de rigoriste - une personne qui a suivi sans relâche ses principes et ses directives internes. Et c’est effectivement le cas. Étant aristocrate de naissance, Rakhmetov ne se permettait pas de vivre en grand : il ne mangeait, à part le bœuf, que les aliments les moins chers et dormait sur du feutre. "Je n'ai pas le droit de dépenser de l'argent sur un coup de tête dont je peux me passer", a-t-il déclaré. De plus, Rakhmetov a travaillé dur pendant longtemps pour expérimenter de première main toutes les épreuves, difficultés et privations qui frappent les pauvres. C'est l'essence de son ascétisme : il croyait qu'il ne pouvait pas vivre différemment de la façon dont vivaient les gens ordinaires.

Rakhmetov s'est entièrement consacré à la cause du bien du peuple : il n'a jamais perdu de temps, a étudié la littérature pertinente et n'a même pas passé plus de temps à communiquer avec les gens que nécessaire. Cela reflète l'un des principaux traits de son caractère : la rationalité. Parfois, sa rationalité allait à l'extrême : il est tombé un jour amoureux d'une femme, mais Des relations sérieuses n’a pas commencé avec elle – selon lui, cela aurait pu lui « lier les mains ». Il voulait dire que l'amour serait un obstacle à ses activités révolutionnaires. C’est pourquoi il a quitté sa bien-aimée ; Pendant plusieurs mois après la rupture, j'ai essayé de supprimer le sentiment d'amour en moi ; je me promenais déprimé et sombre. Et ce n’est là qu’un des exemples de sa retenue et de son abnégation.

Il est évident que Rakhmetov est un personnage à admirer. Volonté inébranlable, ferme adhésion aux principes, rationalité, honnêteté, telles sont les qualités que chacun de nous devrait s'efforcer d'acquérir.

Option 2

Rakhmetov apparaît devant nous dans le chapitre « Une personne spéciale », mais on estime qu'il a joué le rôle le plus important dans l'œuvre.

On voit que le héros a commencé à renaître alors qu'il était un jeune homme. Sa maison était composée de serfs et, par conséquent, remarquant et expérimentant la morale du servage, notre personnage a commencé à réfléchir à la vérité. Rakhmetov différait de Lopukhov et de Kirsanov, tout d'abord, par sa forte volonté et son caractère fort, qui se sont manifestés dans le processus d'actions préparatoires à la lutte révolutionnaire. Lorsqu’il rêvait d’une révolution, il commençait à réfléchir de plus en plus sur la manière d’agir. Il cherchait activement à se rapprocher de des gens ordinaires. Cela se voit dans ses déplacements dans ses étendues natales, ses activités travail physique, restrictions dans la vie personnelle.

Les gens ont appelé Rakhmetov Nikitushka Lomov, lui montrant ainsi leur sympathie. Il estime que les paysans et les travailleurs doivent être respectés et essaie de comprendre les difficultés qu'ils portent sur leurs épaules. L'auteur a attribué au personnage principal une sévérité envers lui-même et une apparence discrète. Vera Pavlovna le considère d'abord comme une personne sombre, mais après avoir mieux appris à le connaître, elle a commencé à affirmer qu'il respirait la gentillesse et la tendresse.

Rakhmetov ne s'écarte jamais des normes de comportement acceptées. Sa préparation à la lutte révolutionnaire se ressent à la fois du côté moral et physique. Après avoir passé toute la nuit sur ses ongles, il a décidé de tester s'il en était capable ou non. Issu d'une famille noble, le héros vend son héritage car il ne veut pas accepter les intérêts de la société aristocratique. Possédant un grand courage, il refuse le bonheur et l'amour. C'est précisément une telle personne que Tchernychevski considérait comme le chef des révolutionnaires. Son image a influencé les générations suivantes de personnes aux opinions nouvelles et progressistes en Russie et en Occident.

L'image de Rakhmetov m'est proche et intéressante, car il a ces qualités que Bazarov n'avait pas. J'admire particulièrement son indépendance, sa stabilité et, bien sûr, le fait qu'il a su subordonner sa vie à l'idéal qu'il s'était choisi.

L'essai de Rakhmetov dans le roman Que faire ?

L'image de Rakhmetov est en quelque sorte vraiment unique et étonnante. C'était la plus haute nature pure, qui incarnait les caractéristiques de l'époque. Chernyshevsky admire le caractère de son personnage, il lui témoigne une profonde sympathie. Rakhmetov est doté de traits de caractère incroyables.

Cet homme était un aristocrate d'origine, ses idées et ses pensées étaient de nature démocratique. Chernyshevsky lui-même dit à propos de son héros qu'il reste très peu de personnes de ce type.

Il convient de noter que le personnage de Tchernychevski n’était pas immédiatement doté de tous les traits ci-dessus. Lorsqu’il est arrivé à Saint-Pétersbourg, c’était un jeune homme ordinaire sans idées brillantes, sans projets d’avenir ni rêves, mais Rakhmetov a ensuite rencontré Kirsanov. C'est lui qui a introduit notre personnage aux enseignements des socialistes utopistes. Cet enseignement a littéralement bouleversé toute la vision du monde de Rakhmetov et a fait de lui une personne spéciale. Pas dernier rôle Les enseignements de Feuerbach ont également joué un rôle, qui l'a également impressionné par ses idées.

Rakhmetov maîtrise incroyablement vite et se souvient de ce qu'on lui dit, il étonne Kirsanov par ses capacités. Il a un esprit curieux, il est observateur, Rakhmetov travaille dans une grande variété de domaines, il ne recule devant aucun travail. Les transporteurs de barges ont même surnommé Rakhmetov en hommage au héros de la Volga, tant il était proche du peuple.

Il se limite dans beaucoup de choses, se forçant délibérément à endurer des souffrances physiques. En secret, Rakhmetov préparait la révolution ; il avait même plusieurs personnes intéressées par les activités révolutionnaires. Au nom de la révolution, il a même pu abandonner la femme qu'il aimait. Il croyait que sa responsabilité directe était le travail et l'activité et qu'il ne pouvait pas se permettre de s'associer à une femme. Lui-même Tâche principale il y avait une lutte pour le bien-être et le bonheur du peuple. Et il faut le souligner, il l’a très bien fait. De nombreuses personnes ont tiré leur force de Rakhmetov, l'ont admiré et il leur a servi d'exemple. Lui-même était incroyablement intéressé à explorer leur vie, à observer, à étudier leur vie.

Peut-être qu'à une certaine époque, dans notre pays, il y a toujours eu des gens qui se distinguaient par leur intelligence, leur capacité à prévoir certaines circonstances et leur perspicacité. Malheureusement, on ne peut pas dire qu'il existe beaucoup de telles personnes, mais il faut les écouter, réfléchir à chaque mot et être extrêmement attentif.

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Le roman de Nikolai Gavrilovich Chernyshevsky « Que faire ? a été écrit par lui dans la forteresse Pierre et Paul. Il a été créé à l’époque de la montée du mouvement révolutionnaire. Rakhmetov est l'un des personnages principaux de ce roman, qui apparaît devant nous dans le chapitre « Une personne spéciale ».
D'origine, Rakhmetov est un noble, représentant d'une famille noble, dans la famille de laquelle se trouvaient des boyards, des généraux en chef et des okolnichy. Mais une vie libre et prospère n’a pas retenu Rakhmetov dans le domaine de son père. Déjà à l'âge de seize ans, il quitte la province et entre au département des sciences naturelles de l'université de Saint-Pétersbourg.
Ayant abandonné le mode de vie aristocratique, il devient démocrate dans ses opinions et son comportement. Rakhmetov est un véritable révolutionnaire. Il n'y a pas beaucoup de gens comme lui. "Je n'ai rencontré jusqu'à présent que huit exemplaires de cette race (dont deux femmes)", note Tchernychevski.
Rakhmetov n’est pas immédiatement devenu une « personne spéciale ». Et seule sa connaissance de Lopukhov et de Kirsanov, qui l'initièrent aux enseignements des socialistes utopiques et à la philosophie de Feuerbach, fut une impulsion sérieuse pour sa transformation en une « personne spéciale » : « Il écouta avidement Kirsanov le premier soir, s'écria, interrompant ses paroles par des exclamations de malédictions contre lui. "Bénédictions pour ce qui doit périr, bénédictions pour ce qui doit vivre."
Après la transition vers l'activité révolutionnaire, Rakhmetov a commencé à élargir la gamme de ses activités à une vitesse étonnante. Et déjà à l’âge de vingt-deux ans, Rakhmetov était devenu « un homme d’une érudition très remarquable ». Conscient que la force du leader de la révolution dépend de sa proximité avec le peuple, Rakhmetov s'est créé les meilleures conditions pour une étude personnelle de la vie des travailleurs. Pour ce faire, il a parcouru toute la Russie, était scieur, bûcheron, tailleur de pierre, tirait des barges le long de la Volga avec des transporteurs de barges, dormait également sur des clous et refusait la bonne nourriture, même s'il pouvait se le permettre.
Il ne mange que du bœuf pour entretenir sa force physique. Sa seule faiblesse, ce sont les cigares. Rakhmetov parvient à faire énormément de choses en une journée, car il sait gérer son temps de manière rationnelle, sans le perdre ni en lisant des livres sans importance, ni en des sujets sans importance.
Il refuse aussi l'amour d'une jeune et très riche veuve, et presque tous les plaisirs de la vie. «Je dois supprimer l'amour en moi», dit-il à la femme qu'il aime, «l'amour pour toi me lierait les mains, elles ne seront pas déliées de sitôt, elles sont déjà liées. Mais je vais le détacher. Je ne devrais pas aimer… les gens comme moi n’ont pas le droit de lier le destin de quelqu’un d’autre au leur.
Avec tout cela, il se prépare progressivement à des actions révolutionnaires, réalisant qu'il devra endurer des tourments, des épreuves et même des tortures. Et il tempère sa volonté à l'avance, s'habituant à supporter la souffrance physique. Rakhmetov est un homme d'idées au sens le plus élevé du terme. Le rêve de révolution pour cet homme « d'une race particulière » a été un guide d'action et une ligne directrice pour toute sa vie personnelle.
Mais Tchernychevski ne considère pas le mode de vie de Rakhmetov comme la norme de l’existence humaine. Selon lui, de telles personnes ne sont nécessaires qu'au carrefour de l'histoire, en tant qu'individus qui absorbent les besoins du peuple et ressentent profondément sa douleur. Et dans le roman, le bonheur de l'amour revient à Rakhmetov après la révolution. Cela se produit dans le chapitre « Changement de décor », où la « dame en deuil » change sa tenue en robe de mariée, et à côté d'elle se trouve un homme d'une trentaine d'années,
À l'image de Rakhmetov, Tchernychevski a capturé les traits les plus caractéristiques des années 60 naissantes en Russie. XIXème siècle le type de révolutionnaire avec une volonté inébranlable de se battre, avec des idéaux moraux, de la noblesse et un dévouement sans fin envers le peuple et sa patrie. Dans ce roman, pour la première fois, une image de la future société socialiste a été dessinée, ce grand objectif pour lequel les courageux Rakhmetov préparent une révolution. L'image de Rakhmetov a fait une impression indélébile sur les lecteurs et a servi de modèle. Le rêve de tout révolutionnaire était de mener le même style de vie que celui de Rakhmetov.
Et à la question « Que faire ? Nikolaï Gavrilovitch répond à l'image de Rakhmetov : « Voici une personne authentique dont on a particulièrement besoin en Russie maintenant, prenez son exemple et, quiconque est capable et capable, suivez son chemin, car c'est le seul chemin pour vous. peut conduire aux objectifs souhaités ».
Rakhmetov est un chevalier sans peur ni reproche, un homme forgé dans l'acier. Le chemin qu’il suit n’est pas facile, mais il est riche de toutes sortes de joies. Et les Rakhmetov comptent toujours, ils sont un exemple de comportement et d'imitation, une source d'inspiration. « Ils sont peu nombreux, mais avec eux fleurit la vie de tous ; sans eux, ça calerait, ça tournerait au vinaigre, il y en a peu, mais ils donnent à tout le monde le souffle, sans eux les gens étoufferaient. Il existe un grand nombre de personnes honnêtes et bonnes, mais ces personnes sont peu nombreuses ; mais ils sont dedans... un bouquet de vin noble ; d'eux sa force et son arôme ; c’est la couleur des meilleurs gens, c’est les moteurs des moteurs, c’est le sel de la terre.