La demande reflète le désir et la capacité d'acheter un produit à un certain prix. Elle est basée sur l'utilité marginale d'un produit (l'augmentation de l'utilité associée à la consommation de chaque unité ultérieure d'un produit), ajustée au pouvoir d'achat du consommateur.
La courbe de demande (D) montre la quantité d'un bien (Q) que les consommateurs peuvent acheter à différents niveaux de prix. La courbe D démontre le fonctionnement de la loi de la demande : plus le prix (P) d'un produit est élevé, toutes choses égales par ailleurs, plus la quantité demandée (Q) est faible, et vice versa.
Propriétés de la courbe D :
1) décroissant ;
2) la tangente de l'angle d'inclinaison est négative ;
3) reflète la relation inverse entre P et Q.
La demande est influencée par des facteurs liés au prix et hors prix. Cette fonction peut être représentée comme
où Pa est le prix de ce produit ;
Pn – prix des biens de substitution ;
Pm – prix des biens complémentaires ;
I – le revenu de l'acheteur ;
M – goûts et préférences de l’acheteur.
La loi de la demande est un modèle d'économie dans lequel le prix détermine le montant de la demande, c'est-à-dire Seule cette dépendance existe, et tout le reste est considéré comme stable.
Par conséquent, nous avons un lien sans ambiguïté : une quantité de demande « contrôlée par les prix ». Par conséquent, un changement ne peut être exprimé que par un mouvement le long des points de la courbe de demande, reflétant le changement correspondant dans la quantité de demande.
Cependant, la demande est influencée non seulement par le prix, mais aussi par d'autres facteurs. facteurs hors prix. Dans ce cas, ce n’est plus la quantité de demande qui change, mais la demande « elle-même ».
Les principaux facteurs qui modifient la demande elle-même sont :
1) changements dans les préférences des consommateurs (mode, santé, etc.) ;
2) le nombre d'acheteurs (une augmentation de ceux-ci entraîne une augmentation de la demande elle-même, et une diminution entraîne une baisse) ;
3) modification des revenus des acheteurs.
Modification de la quantité demandée et fonction de demande
Courbes de demande de biens interchangeables et complémentaires
9. Fourniture et quantité fournie. Fonction et facteurs d'approvisionnement.
L'offre est le nombre de biens et de services que les vendeurs souhaitent vendre à un prix donné. La figure montre la courbe d’offre.
Facteurs augmentant l’offre :
introduction de nouvelles technologies;
accroître la productivité du travail.
Loi de l’offre : à mesure que le prix d’un bien augmente, l’offre de ce bien augmente, toutes choses étant égales par ailleurs.
La quantité fournie est la quantité de biens et de services proposés à la vente à un certain prix pendant une certaine période.
Par exemple, on peut dire que la quantité fournie du produit X au prix Y est de 1 000 unités par semaine.
Selon la loi de l'offre, il existe une relation directe entre le prix et la quantité offerte, c'est-à-dire La quantité offerte est plus grande aux prix élevés et moindre aux prix bas.
Si la demande pour un produit donné augmente, celui-ci devient plus rare et son prix augmente. Sa production devient donc plus rentable. La quantité offerte augmente parce que la hausse des profits stimulera la croissance de la production. Des prix et des bénéfices plus élevés attireront d’autres entreprises dans le secteur.
Lorsque la demande diminue, le prix d'un produit diminue, ce qui signifie qu'au prix actuel du marché, ce produit est en excès. Les entreprises seront contraintes de baisser leurs prix pour se débarrasser de leurs excédents. À des prix réduits, la production deviendra moins rentable, de sorte que l'entreprise réduira la production de ce produit et son offre diminuera. Une baisse des prix peut amener les entreprises les moins efficaces à quitter le secteur.
La loi de l’offre montre que les producteurs sont disposés à produire et à proposer à la vente une plus grande quantité de leur produit à un prix élevé qu’ils ne le seraient à un prix bas.
La courbe d'offre (S) montre quelle quantité d'un bien les producteurs peuvent vendre à différents niveaux de prix (Figure 5.1). La courbe S démontre le fonctionnement de la loi de l'offre : plus le prix (P) d'un produit est élevé, toutes choses égales par ailleurs, plus le volume de l'offre (Q) est important, et vice versa. Propriétés de la courbe S :
1) augmentant ;
2) la tangente de l'angle d'inclinaison est positive ;
3) reflète la relation directe entre P et Q.
L’offre est influencée par des facteurs liés au prix et hors prix. Cette fonction peut être représentée sous forme de formule
où, PA est le prix de ce produit ;
PX, RU – prix des ressources économiques ;
Nt – technologie utilisée ;
T – impôts et subventions.
Modification du volume d'approvisionnement et de la fonction d'approvisionnement
Le degré de sensibilité de l’offre aux variations du prix d’un produit est appelé élasticité de l’offre. Le coefficient d'élasticité-prix de l'offre montre dans quelle mesure la quantité fournie d'un produit (QS) changera lorsque P change de 1 %
Le coefficient ES est toujours positif, car selon la loi, les phrases P et QS évoluent dans le même sens. Étant donné que la production de biens dépend du degré d'utilisation des capacités de production, de la taille des stocks, de la capacité d'investir et du calendrier de leur mise en œuvre, l'élasticité de l'offre (réaction aux changements de la situation du marché) dépend en grande partie du facteur temps. . Sur la base de la capacité d'une entreprise à réagir à la situation du marché, on distingue trois périodes.
L'influence du facteur temps sur l'élasticité de l'offre
Demande– le pouvoir d'achat des acheteurs pour un produit donné à un prix donné.
Les actions et les décisions des acheteurs sur un marché particulier reflètent leur désir d'acheter une certaine quantité de biens à un certain prix et caractérisent la demande du marché.
Facteurs de demande– les facteurs influençant le montant de la demande. Le facteur principal est prix, influençant la demande conformément à la loi de la demande. Il y en a un certain nombre d'autres facteurs de demande hors prix:
1. Revenu - il s'agit du montant d'argent que le consommateur a reçu en compensation de ses efforts de travail (le salaire d'un employé, sous forme de compensation pour le capital fourni à autrui ou pour le terrain loué). À mesure que les revenus augmentent, la demande des consommateurs va changer. Il augmentera pour les biens que le consommateur apprécie beaucoup et diminuera pour ceux qui ont moins de valeur pour le consommateur.
2. Les goûts et préférences des consommateurs ont un impact énorme influence sur le volume de la demande. Ils se forment sous l’influence de l’environnement, des coutumes et de la religion. Éducation. Âge, etc Par exemple, l’intérêt croissant pour le sport a fortement accru la demande de chaussures de sport.
3. Nombre de consommateurs. Plus le nombre de consommateurs sur le marché est élevé pour un niveau de revenu donné, plus le volume de la demande pour un produit à n'importe quel prix est important.
4. prix des biens remplacés.
Biens interchangeables – Il s'agit de biens qui répondent à des objectifs similaires, de sorte que l'acheteur peut choisir parmi un certain nombre de biens interchangeables celui qui répond à ses désirs. Par exemple, les biens fongibles comprennent le beurre et la margarine, les imperméables et les parapluies, les poulets et les dindes, le bois de chauffage et le charbon.
5. prix des biens complémentaires
Bien complémentaires - ce sont ceux que les gens veulent consommer ensemble : chemises et cravates, pantalons et bretelles, aiguilles et fil.
Deux biens sont définis comme complémentaires ou substituts selon la façon dont la demande de l’un évolue avec une variation du prix de l’autre. Une baisse du prix de l'un des deux biens interchangeables réduit la demande de l'autre, tandis que pour les biens complémentaires, le phénomène inverse se produit (une baisse du prix des voitures augmente la demande d'essence et d'autoradios).
Fonction de demande- c'est la relation entre notre désir d'avoir un produit particulier (demande pour le produit) et les facteurs qui le déterminent.
Q d = f (P, I, T, P s , P c , N),
Où Q d est le volume de la demande ;
P – prix du produit ;
I – revenu ;
T – goûts et préférences ;
P s - prix des biens remplacés ;
P c - prix des biens complétés ;
N est le nombre d'acheteurs de ce produit.
MONTANT DE LA DEMANDE- quantité de biens ou de services certain type qu'un acheteur est prêt à acheter à un prix donné pendant une certaine période de temps. Le montant de la demande dépend des revenus des acheteurs, des prix des biens et services, des prix des biens de substitution et des biens complémentaires, des attentes des acheteurs, de leurs goûts et préférences.
Il est important de faire la distinction entre la quantité demandée et la demande. Ainsi, si les prix baissent, la quantité demandée augmentera, mais la demande elle-même restera inchangée. Mais, par exemple, en été, la demande de glaces augmente. En raison de la chaleur, les achats de ce produit ne font qu'augmenter.
Demander le prix est le prix maximum qu'un consommateur s'engage à payer lors de l'achat d'un produit donné. Le prix de la demande n'est pas identique au prix du marché, c'est-à-dire au prix d'un achat spécifique, également appelé prix d'équilibre du marché. Le prix de la demande est déterminé par le montant des revenus. Il dépend des revenus et reste fixe, puisque l'acheteur ne peut pas payer plus.
Plus le prix de la demande est élevé, plus plus grand nombre les acheteurs dont les revenus ne leur permettent pas d'acheter un produit donné, donc une moindre quantité de produit sera vendue.
La demande individuelle caractérise le désir des individus d'acheter un produit donné à un certain prix.
Plus le prix est élevé ou bas, plus la demande diminue ou augmente en conséquence.
Aujourd'hui, presque tout le monde pays développé Le monde se caractérise par une économie de marché dans laquelle l’intervention de l’État est minime, voire totalement absente. Les prix des biens, leur assortiment, leurs volumes de production et de vente - tout cela se développe spontanément grâce au travail des mécanismes de marché, dont les plus importants sont loi de l'offre et de la demande. Par conséquent, examinons au moins brièvement les concepts de base théorie économique dans ce domaine : l'offre et la demande, leur élasticité, la courbe de demande et la courbe d'offre, ainsi que leurs déterminants, l'équilibre du marché.
Demande : concept, fonction, graphique
Très souvent, on entend (on voit) que des concepts tels que demande et quantité de demande sont confondus, les considérant comme synonymes. C'est faux - la demande et son ampleur (volume) sont complètement différentes notions! Regardons-les.
Demande (Anglais "Demande") est le besoin solvable des acheteurs d'un certain produit à un certain niveau de prix.
Quantité de demande(quantité demandée) - la quantité de biens que les acheteurs sont disposés et capables d'acheter à un prix donné.
Ainsi, la demande est le besoin des acheteurs pour un certain produit, assuré par leur solvabilité (c'est-à-dire qu'ils ont de l'argent pour satisfaire leur besoin). Et la quantité de demande est une quantité spécifique de biens que les acheteurs veulent et peuvent (ils ont l’argent pour le faire) acheter.
Exemple: Dasha veut des pommes et elle a de l'argent pour les acheter - c'est la demande. Dasha va au magasin et achète 3 pommes, car elle veut acheter exactement 3 pommes et elle a assez d'argent pour cet achat - c'est la valeur (volume) de la demande.
On distingue les types de demande suivants :
- demande individuelle– un acheteur individuel spécifique ;
- demande totale (globale)– tous les acheteurs disponibles sur le marché.
La demande, la relation entre sa valeur et son prix (ainsi que d'autres facteurs) peut être exprimée mathématiquement, sous la forme d'une fonction de demande et d'une courbe de demande (interprétation graphique).
Fonction de demande– la loi de dépendance de la quantité de demande sur divers facteurs l'influencer.
– une expression graphique de la dépendance de la quantité de demande pour un certain produit sur son prix.
Dans le cas le plus simple, la fonction de demande représente la dépendance de sa valeur à un facteur de prix :
P – prix de ce produit.
L'expression graphique de cette fonction (courbe de demande) est une droite de pente négative. Cette courbe de demande est décrite par l'équation linéaire habituelle :
où : Q D - le montant de la demande pour ce produit ;
P – prix de ce produit ;
a – coefficient précisant le décalage du début de la ligne le long de l'axe des abscisses (X) ;
b – coefficient précisant l'angle d'inclinaison de la ligne (nombre négatif).
Un graphique de demande linéaire exprime la relation inverse entre le prix d'un produit (P) et la quantité d'achats de ce produit (Q)
Mais en réalité, bien sûr, tout est beaucoup plus compliqué et le montant de la demande est influencé non seulement par le prix, mais également par de nombreux facteurs non liés au prix. Dans ce cas, la fonction de demande prend la forme suivante :
où : Q D - le montant de la demande pour ce produit ;
P X – prix de ce produit ;
P – prix des autres biens connexes (substituts, compléments) ;
I – revenus des acheteurs ;
E – les attentes des acheteurs concernant les futures augmentations de prix ;
N – le nombre d'acheteurs possibles dans une région donnée ;
T – goûts et préférences des acheteurs (habitudes, mode, traditions, etc.) ;
et d'autres facteurs.
Graphiquement, une telle courbe de demande peut être représentée par un arc, mais il s'agit là encore d'une simplification : en réalité, la courbe de demande peut avoir n'importe quelle forme des plus bizarres.
En réalité, la demande dépend de nombreux facteurs et la dépendance de sa valeur au prix n’est pas linéaire.
Ainsi, facteurs influençant la demande:
1. Facteur de prix demande– le prix de ce produit ;
2. Facteurs de demande non liés aux prix:
- la présence de biens interdépendants (substituts, compléments) ;
- niveau de revenus des acheteurs (leur solvabilité) ;
- nombre d'acheteurs dans une région donnée ;
- goûts et préférences des clients ;
- les attentes des clients (concernant les augmentations de prix, les besoins futurs, etc.) ;
- autres facteurs.
Loi de la demande
Pour comprendre les mécanismes du marché, il est très important de connaître les lois fondamentales du marché, parmi lesquelles la loi de l’offre et de la demande.
Loi de la demande– lorsque le prix d’un produit augmente, la demande diminue, les autres facteurs restant constants, et vice versa.
Mathématiquement, la loi de la demande signifie qu’il existe une relation inverse entre la quantité demandée et le prix.
Du point de vue du profane, la loi de la demande est tout à fait logique : plus le prix d'un produit est bas, plus son achat est attractif et plus le nombre d'unités du produit sera acheté. Mais, curieusement, il existe des situations paradoxales dans lesquelles la loi de la demande échoue et agit dans la direction opposée. Cela se reflète dans le fait que la quantité demandée augmente à mesure que le prix augmente ! Des exemples sont l'effet Veblen ou les produits Giffen.
La loi de la demande a base théorique. Elle repose sur les mécanismes suivants :
1. Effet revenu- le désir de l'acheteur d'acheter davantage d'un produit donné lorsque son prix diminue, sans réduire le volume de consommation des autres biens.
2. Effet de substitution– la volonté de l'acheteur, lorsque le prix d'un produit donné diminue, de lui donner la préférence, en refusant d'autres biens plus chers.
3. Loi de l’utilité marginale décroissante– au fur et à mesure que ce produit est consommé, chaque unité supplémentaire apportera de moins en moins de satisfaction (le produit « devient ennuyeux »). Par conséquent, le consommateur ne sera disposé à continuer à acheter ce produit que si son prix diminue.
Ainsi, un changement de prix (facteur prix) entraîne changement de demande. Graphiquement, cela s’exprime par un mouvement le long de la courbe de demande.
Modification de la quantité de demande sur le graphique : déplacement le long de la ligne de demande de D à D1 - une augmentation du volume de la demande ; de D à D2 - diminution du volume de la demande
L'impact d'autres facteurs (hors prix) entraîne un déplacement de la courbe de demande - changements dans la demande. Lorsque la demande augmente, le graphique se déplace vers la droite et vers le haut ; lorsque la demande diminue, il se déplace vers la gauche et le bas. La croissance s'appelle - expansion de la demande, diminuer - contraction de la demande.
Evolution de la demande sur le graphique : déplacement de la ligne de demande de D à D1 - rétrécissement de la demande ; de D à D2 - expansion de la demande
Élasticité de la demande
Lorsque le prix d’un produit augmente, la quantité demandée diminue. Quand le prix baisse, il augmente. Mais cela se produit de différentes manières : dans certains cas, une légère fluctuation du niveau des prix peut provoquer une forte augmentation(baisse) de la demande dans d’autres, une variation de prix dans une fourchette très large n’aura pratiquement aucun effet sur la demande. Le degré de cette dépendance, la sensibilité de la quantité demandée aux changements de prix ou à d'autres facteurs sont appelés élasticité de la demande.
Élasticité de la demande- le degré auquel la quantité demandée change lorsque le prix (ou un autre facteur) change en réponse à un changement de prix ou d'un autre facteur.
Un indicateur numérique reflétant le degré d'un tel changement - coefficient d'élasticité de la demande.
Respectivement, élasticité-prix de la demande montre dans quelle mesure la quantité demandée changera si le prix change de 1 %.
Arc élasticité-prix de la demande– utilisé lorsque vous devez calculer l’élasticité approximative de la demande entre deux points sur une courbe de demande en arc. Plus l’arc de demande est convexe, plus l’erreur dans la détermination de l’élasticité est élevée.
où : E P D - élasticité-prix de la demande ;
P 1 – prix initial du produit ;
Q 1 – la valeur initiale de la demande pour le produit ;
P 2 – nouveau prix ;
Q 2 – nouvelle quantité de demande ;
ΔP – augmentation de prix ;
ΔQ – augmentation de la demande ;
Pmoy. – les prix moyens ;
Q moy. – demande moyenne.
Élasticité-prix ponctuelle de la demande– est utilisé lorsque la fonction de demande est spécifiée et qu'il existe des valeurs de la quantité initiale de demande et du niveau de prix. Caractérise la variation relative de la quantité demandée avec une variation infinitésimale du prix.
où : dQ – différentiel de demande ;
dP – différentiel de prix ;
P 1, Q 1 – la valeur du prix et la quantité de la demande au point analysé.
L'élasticité de la demande peut être calculée non seulement par le prix, mais également par le revenu des acheteurs, ainsi que par d'autres facteurs. Il existe également une élasticité croisée de la demande. Mais nous n'examinerons pas ce sujet de manière aussi approfondie ici ; un article séparé lui sera consacré.
En fonction de la valeur absolue du coefficient d'élasticité, on distingue les types de demande suivants ( types d'élasticité de la demande):
- Une demande parfaitement inélastique ou inélasticité absolue (|E| = 0). Lorsque le prix change, la quantité demandée reste pratiquement inchangée. Des exemples proches incluent les biens essentiels (pain, sel, médicaments). Mais en réalité, il n’existe pas de biens dont la demande soit totalement inélastique ;
- Demande inélastique (0 < |E| < 1). Величина спроса меняется в меньшей степени, чем цена. Примеры: товары повседневного спроса; товары, не имеющие аналогов.
- Demande avec élasticité unitaire ou élasticité unitaire (|E| = -1). Les changements de prix et de quantité demandée sont entièrement proportionnels. La quantité demandée augmente (diminue) exactement au même rythme que le prix.
- Demande élastique (1 < |E| < ∞). Величина спроса изменяется в dans une plus grande mesure que le prix. Exemples : biens qui ont des analogues ; luxe.
- Une demande parfaitement élastique ou élasticité absolue (|E| = ∞). Un léger changement de prix augmente (diminue) immédiatement la quantité demandée d'un montant illimité. En réalité, il n’existe pas de produit doté d’une élasticité absolue. Un exemple plus ou moins proche : les instruments financiers liquides négociés en bourse (par exemple, les paires de devises sur le Forex), lorsqu'une petite fluctuation de prix peut provoquer une forte augmentation ou diminution de la demande.
Phrase : concept, fonction, graphique
Parlons maintenant d'un autre phénomène de marché, sans lequel la demande est impossible, son compagnon indissociable et sa force opposée : l'offre. Ici, il faut également faire la distinction entre l'offre elle-même et sa taille (volume).
Offre (Anglais "Fournir") - la capacité et la volonté des vendeurs de vendre des biens à un prix donné.
Quantité d'approvisionnement(volume fourni) - la quantité de biens que les vendeurs sont disposés et capables de vendre à un prix donné.
On distingue : types d'offre:
- offre individuelle– un vendeur individuel spécifique ;
- approvisionnement général (agrégat)– tous les vendeurs présents sur le marché.
Fonction de suggestion– la loi de dépendance de la quantité de l'offre aux divers facteurs qui l'influencent.
– une expression graphique de la dépendance de la quantité d'offre pour un certain produit par rapport à son prix.
En termes simplifiés, la fonction d'offre représente la dépendance de sa valeur au prix (facteur prix) :
P – prix de ce produit.
La courbe d’offre dans ce cas est une ligne droite avec une pente positive. L'équation linéaire suivante décrit cette courbe d'offre :
où : Q S - le montant de l'approvisionnement pour ce produit ;
P – prix de ce produit ;
c – coefficient précisant le décalage du début de la ligne le long de l'axe des abscisses (X) ;
d – coefficient spécifiant l'angle d'inclinaison de la ligne.
Un graphique d'offre linéaire exprime une relation directe entre le prix d'un bien (P) et la quantité d'achats de ce bien (Q)
La fonction d'offre, dans sa forme plus complexe prenant en compte l'influence de facteurs hors prix, est présentée ci-dessous :
où Q S est la quantité d'offre ;
P X – prix de ce produit ;
P 1 ...P n – prix d'autres biens interdépendants (substituts, compléments) ;
R – disponibilité et nature des ressources de production ;
K – technologies utilisées ;
C – impôts et subventions ;
X – conditions naturelles et climatiques ;
et d'autres facteurs.
Dans ce cas, la courbe d’offre aura la forme d’un arc (même s’il s’agit là encore d’une simplification).
Dans des conditions réelles, l'offre dépend de nombreux facteurs et la dépendance du volume de l'offre sur le prix n'est pas linéaire.
Ainsi, facteurs influençant l’offre:
1. Facteur prix– le prix de ce produit ;
2. Facteurs hors prix:
- disponibilité de produits complémentaires et de substitution ;
- niveau de développement technologique;
- quantité et disponibilité des ressources nécessaires ;
- conditions naturelles;
- attentes des vendeurs (fabricants) : sociales, politiques, inflation ;
- impôts et subventions;
- type de marché et sa capacité ;
- autres facteurs.
Loi de l'offre
Loi de l'offre– lorsque le prix d’un produit augmente, l’offre augmente, les autres facteurs restant constants, et vice versa.
Mathématiquement, la loi de l’offre signifie qu’il existe une relation directe entre la quantité offerte et le prix.
La loi de l’offre, comme la loi de la demande, est très logique. Naturellement, tout vendeur (fabricant) s'efforce de vendre ses produits à un prix plus élevé. Si le niveau des prix sur le marché augmente, il est rentable pour les vendeurs de vendre davantage ; s'il diminue, ce n'est pas le cas.
Une modification du prix d'un produit entraîne changement d'approvisionnement. Ceci est représenté sur le graphique par le mouvement le long de la courbe d’offre.
Modification de la quantité d'approvisionnement sur le graphique : mouvement le long de la ligne d'approvisionnement de S à S1 - augmentation du volume d'approvisionnement ; de S à S2 - diminution du volume d'approvisionnement
Les changements dans les facteurs hors prix entraînent un déplacement de la courbe d'offre ( changer la proposition elle-même). Extension de l'offre– déplacement de la courbe d’offre vers la droite et vers le bas. Réduire l'offre– décaler vers la gauche et vers le haut.
Evolution de l'offre sur le graphique : déplacement de la ligne d'offre de S vers S1 - rétrécissement de l'offre ; de S à S2 - extension de phrase
Élasticité de l'offre
L'offre, comme la demande, peut varier à des degrés divers en fonction de l'évolution des prix et d'autres facteurs. Dans ce cas, on parle d’élasticité de l’offre.
Élasticité de l'offre- le degré de changement de la quantité de l'offre (la quantité de biens offerts) en réponse à un changement de prix ou à un autre facteur.
Un indicateur numérique reflétant le degré d'un tel changement - coefficient d'élasticité de l'offre.
Respectivement, élasticité-prix de l'offre montre dans quelle mesure la quantité fournie changera si le prix change de 1 %.
Les formules de calcul de l'élasticité-prix de l'offre en arc et en point (Eps) sont complètement similaires aux formules de demande.
Types d’élasticité de l’offre par prix :
- approvisionnement parfaitement inélastique(|E|=0). Un changement de prix n’affecte en rien la quantité fournie. Cela est possible à court terme ;
- approvisionnement inélastique (0 < |E| < 1). Величина предложения изменяется в меньшей степени, чем цена. Присуще краткосрочному периоду;
- unité élastique(|E| = 1);
- élastique (1 < |E| < ∞). Величина предложения изменяется в большей степени, чем соответствующее изменение цены. Характерно для long terme;
- approvisionnement absolument élastique(|E| = ∞). La quantité fournie varie indéfiniment avec une variation insignifiante du prix. Également typique pour le long terme.
Ce qui est remarquable, c'est que les situations d'offre totalement élastique et totalement inélastique sont bien réelles (contrairement à des types similaires d'élasticité de la demande) et se produisent dans la pratique.
La « rencontre » de la demande et de l’offre sur le marché interagit l’une avec l’autre. Quand libre relations de marché Sans une réglementation gouvernementale stricte, ils s'équilibreront tôt ou tard (un économiste français du XVIIIe siècle en a parlé). Cet état est appelé équilibre du marché.
– une situation de marché dans laquelle la demande est égale à l’offre.
Graphiquement, l'équilibre du marché s'exprime point d'équilibre du marché– le point d’intersection de la courbe de demande et de la courbe d’offre.
Si l’offre et la demande ne changent pas, le point d’équilibre du marché tend à rester inchangé.
Le prix correspondant au point d’équilibre du marché est appelé prix d'équilibre, quantité de marchandises - volume d'équilibre.
L'équilibre du marché est exprimé graphiquement par l'intersection des calendriers de demande (D) et d'offre (S) en un point. Ce point d'équilibre du marché correspond à : P E - prix d'équilibre, et Q E - volume d'équilibre.
Manger différentes théories et des approches expliquant exactement comment l’équilibre du marché est établi. Les plus connues sont l'approche de L. Walras et A. Marshall. Mais ceci, ainsi que le modèle d’équilibre en forme de toile d’araignée, un marché de vendeurs et un marché d’acheteurs, fait l’objet d’un article distinct.
Si très court et simplifié, alors le mécanisme d'équilibre du marché peut s'expliquer comme suit. Au point d’équilibre, tout le monde (acheteurs et vendeurs) est content. Si l’une des parties obtient un avantage (le marché s’écarte du point d’équilibre dans un sens ou dans l’autre), l’autre partie sera mécontente et la première devra faire des concessions.
Par exemple: prix au-dessus de l’équilibre. Il est rentable pour les vendeurs de vendre des biens à un prix plus élevé et l’offre augmente, créant ainsi un excédent de biens. Et les acheteurs seront mécontents de l'augmentation du prix du produit. De plus, la concurrence est forte, l’offre est excessive et les vendeurs, pour vendre le produit, devront réduire le prix jusqu’à ce qu’il atteigne une valeur d’équilibre. Dans le même temps, le volume de l’offre diminuera également jusqu’au volume d’équilibre.
Ou autre exemple: le volume de biens offerts sur le marché est inférieur au volume d'équilibre. Autrement dit, il y a une pénurie de biens sur le marché. Dans de telles conditions, les acheteurs sont prêts à payer pour un produit un prix plus élevé que le prix auquel il est vendu dans le pays. ce moment. Cela encouragera les vendeurs à augmenter l’offre tout en augmentant les prix. En conséquence, le prix et le volume de l’offre/demande atteindront une valeur d’équilibre.
Il s’agissait essentiellement d’une illustration des théories de l’équilibre du marché de Walras et Marshall, mais comme déjà mentionné, nous les examinerons plus en détail dans un autre article.
Galyautdinov R.R.
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Il n’est possible de vendre tous les biens sur le marché et de satisfaire les besoins que lorsque, à un certain prix, demande = offre. Cette condition est appelée l'équilibre du marché . Dans ce cas, il est défini prix d'équilibre , et le marché se stabilise. L'équilibre des marchés est une situation dans laquelle les vendeurs et les acheteurs sont satisfaits de la combinaison actuelle des prix et du volume des ventes ou des achats.
Mais comme les intérêts de l’acheteur et du vendeur vont dans des directions différentes, cet état est de courte durée.
Le volume de la demande est égal au volume de l'offre (Q d = Q s) et tous deux désignent le volume d'équilibre : le prix de la demande est égal au prix de l'offre (P d = P s) et les deux forment le prix d'équilibre P E. Il n'y a pas de tendance sur le marché à modifier le prix du marché ou la quantité de biens vendus, le prix est tel que la quantité de biens que les acheteurs souhaitent acheter correspond exactement à la quantité de biens que les vendeurs souhaitent offrir. Ainsi, l’offre et la demande participent simultanément à la formation du prix d’équilibre.
L'équilibre est dit stable si l'écart par rapport à celui-ci s'accompagne d'un retour à l'état d'origine. Sinon, l’équilibre est instable.
Si l’offre dépasse la demande, les stocks des producteurs augmentent, signalant une offre excédentaire. Cela obligera les producteurs à réduire les prix afin que l’offre et la demande soient égales. Une baisse de la demande d'un produit au prix existant conduit à l'apparition d'un excédent, l'excédent exerce une pression sur le prix, lorsque le prix diminue, l'offre diminue et à un nouveau prix les plans des vendeurs et des acheteurs coïncident à nouveau. Si la demande dépasse l’offre et n’est pas satisfaite, une demande excédentaire ou une pénurie se forme. Les principaux signes de carence Il y a une réduction des stocks et l'apparition de files d'attente dans les industries qui n'ont pas de stocks (industrie des services). Inventaire– des fonds de biens déjà produits et prêts à être vendus. Les vendeurs conservent certains produits en stock pour répondre rapidement aux changements de la demande.
Prix d'équilibre (E) – un prix qui équilibre l'offre et la demande grâce à la concurrence, un prix auquel il n'y a ni excédent ni pénurie d'un produit donné sur le marché, un prix d'un produit auquel les décisions des producteurs de vendre et les décisions des consommateurs de acheter sont mutuellement cohérents. La formation d’un prix d’équilibre est un processus qui demande un certain temps.
Le mécanisme d'établissement de l'équilibre. Si le prix sur le marché est fixé à un niveau bas, la demande sera élevée et l’offre faible, donc le prix et l’offre augmenteront. Si le prix sur le marché est fixé à un niveau élevé, la demande sera faible et donc le prix baissera. En raison de ces fluctuations de prix, un prix optimal est établi sur le marché, qui convient à la fois aux vendeurs et aux acheteurs.
Fonctions de prix d'équilibre : informatif; distribution; équilibrage; stimulant.
18. Biens publics et leurs caractéristiques.
Ces avantages sont divisés en privés et publics. Biens privés - dont chaque unité peut être vendue au prix du marché, et étant consommée par une personne ne peut être consommée par une autre. Les consommateurs sont en compétition pour acquérir de tels biens : ce sont de purs biens privés. Biens publics – les fournir à une personne est impossible sans les fournir à d’autres, et sans frais supplémentaires.
Ils sont divisés en :
1) Public propre – consommé collectivement, qu’ils le paient ou non, il n’est pas compétitif en termes de consommation.
2) Exclu – peu compétitives, celles pour lesquelles on peut fixer un prix et limiter l'accès.
3) Surchargeable – peuvent être consommés par tous s’ils sont disponibles en quantité suffisante (routes).
4) Limité – ne sont ni purement publics ni purement privés. Le volume optimal de production d’un bien public pur est atteint lorsque le bénéfice social marginal résultant de la consommation du volume du bien est égal au coût marginal de sa production MSB=MC. Si le marché ne peut pas garantir l’offre de biens publics par rapport à la demande, alors l’État s’en charge.
Biens publics (collectifs) produits pour une consommation partagée et n’appartiennent à personne. Une personne consomme ces avantages simultanément avec d'autres sujets de l'économie, et la consommation de ces avantages par une personne ne réduit pas la disponibilité de ces avantages pour les autres et il ne peut être interdit à personne d'utiliser cet avantage. Il s'agit de la défense nationale, de l'administration publique, de la protection de l'ordre public, de l'organisation des transports publics, du fonctionnement du système de santé, de l'éducation, etc.
Tout d’abord, dans la consommation des biens publics pas de rivalité. La consommation d’un tel bien par un consommateur ne réduit pas la quantité disponible pour la consommation par d’autres. Par exemple, écouter une émission de radio par un auditeur ne prive pas les autres de la même opportunité et n'en réduit pas la qualité. La deuxième caractéristique des biens publics, appelée. non-exclusivité, consiste dans l’impossibilité d’empêcher leur consommation. Il est impossible (ou en tout cas très coûteux) d’empêcher un auditeur de recevoir des émissions de radio alors que son voisin peut les recevoir.
Les biens publics sont payés par la fiscalité générale plutôt que achetés par les consommateurs individuels sur le marché. Le système de défense nationale est un exemple de bien public car il touche tout le monde de la même manière.
Les biens publics purs présentent deux caractéristiques principales.
1) Les biens publics purs ont propriété de consommation aveugle , ce qui signifie que pour un volume donné d’un bien, sa consommation par une personne ne réduit pas sa disponibilité pour les autres.
2) Consommation de biens publics purs n'ont pas de consommation exclusive , c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas d'un droit exclusif. Cela signifie que les consommateurs qui ne sont pas disposés à payer pour de tels biens ne peuvent être privés de la possibilité de les consommer. Un bien public pur ne peut pas être produit en « petites quantités » qui pourraient être vendues au moyen d’une caisse enregistreuse.
Notez qu’en plus des biens publics, il existe également "anti-biens" publics - des biens publics qui imposent des coûts uniformément à un groupe de personnes. Il s’agit de sous-produits indésirables de la production ou de la consommation : l’effet de serre, dans lequel la combustion de minéraux menace le changement climatique mondial ; pollution de l'air, de l'eau et du sol due aux déchets chimiques, à la production d'énergie ou à l'utilisation de voitures ; pluie acide; les rejets radioactifs résultant des essais d'armes nucléaires ; amincissement de la couche d'ozone.
Un certain nombre d'avantages ne sont pas ni purement public ni purement privé . Par exemple, les services de police, d’une part, représentent un bien public, mais d’autre part, en résolvant des cambriolages, ils fournissent un service privé à une personne spécifique.
Toutes les transactions de marché sont interconnectées. Si un certain produit est vendu à quelqu'un à un certain prix, alors un produit similaire ne peut pas, dans les mêmes conditions, coûter plus ou moins cher. Une transaction en affecte une autre ; la demande (ou l’offre) qui apparaît à un endroit affecte l’état général du marché. En d'autres termes, la tarification compétitive accumule dans le prix une énorme quantité d'informations diverses sur les caractéristiques quantitatives et qualitatives des processus économiques et constitue la base d'information et d'incitation d'une économie de marché.
L'offre et la demande, dans un certain sens, remplacent sur le marché (ou l'équivalent marchand) le mécanisme de régulation qui était caractéristique d'une économie planifiée, lorsqu'on supposait que l'ensemble de l'information économique était connue de l'autorité centrale de planification. Et si les planificateurs essayaient seulement, sur la base de leur propre conscience « globale », de développer les moyens les plus rationnels pour atteindre les objectifs socio-économiques et déterminer les directions d'action de toutes les personnes participant aux processus économiques, alors le mécanisme de l'offre et de la demande réalise réellement tous ces objectifs dans économie de marché.
La demande des acheteurs pour certains biens se forme sous l'influence des besoins, c'est-à-dire le désir d'une personne de subvenir à ses besoins de meilleures conditions vie. Les besoins sont très individuels ; Ils sont différents pour chaque personne et se forment sous l'influence d'un certain nombre de facteurs qui déterminent les conditions d'existence :
Lui-même (par exemple, le besoin ou l'absence de besoin de vêtements chauds est déterminé par le climat du pays, le degré d'endurcissement d'une personne, ses goûts) ;
Sa famille et son entourage (ainsi, le besoin d'éducation des enfants et la force de sa manifestation dépendent du niveau de développement de la société et de la place qu'occupe un individu donné dans la société) ;
La communauté sociale, nationale, religieuse et autre à laquelle appartient une personne (par exemple, le besoin de défense nationale dépend de situation internationaleétat dont la personne est citoyenne).
Dans le même temps, parmi le vaste éventail de besoins humains, la science économique s’intéresse principalement à ceux qui sont soutenus par des capacités monétaires appropriées, en d’autres termes, elle s’intéresse à la « demande effective ». Ainsi, la demande est le désir et la capacité des acheteurs à effectuer des transactions pour acheter un produit disponible sur le marché. Et la quantité demandée est la quantité d’un bien que les acheteurs sont disposés et capables d’acheter à un prix donné dans un certain délai.
Il est bien connu que les biens peuvent généralement être vendus à bas prix plus rapidement et en plus grandes quantités qu’à un prix plus élevé. Dans le même temps, une demande accrue et précipitée entraîne une hausse des prix, tandis qu'une demande atone et diminuée entraîne leur réduction. Cette relation inverse entre le prix de marché d'un produit et la quantité pouvant être achetée ou vendue à ce prix est appelée loi de la demande.
Selon la loi de la demande, les consommateurs, toutes choses égales par ailleurs, achèteront une plus grande quantité de biens, plus leur prix de marché est bas. Une autre formulation de cette loi est possible : la loi de la demande consiste en une relation inverse entre le niveau des prix et la quantité de produits achetés.
La loi de la demande est l’une des lois fondamentales d’une économie de marché. Les raisons profondes de son existence sont ancrées dans la nature même de la valeur et des prix. Celles-ci seront discutées ultérieurement dans le cadre de l’analyse des théories de la valeur. Pour l’instant, nous nous limiterons à lister les conditions préalables immédiates à son apparition :
1) une baisse de prix entraîne une augmentation du nombre d'acheteurs pour lesquels ce produit devient disponible ;
2) le même consommateur peut se permettre d’acheter de plus grandes quantités de biens moins chers. Dans la littérature économique, ce phénomène est généralement appelé effet revenu, puisqu'une baisse des prix équivaut à une augmentation du revenu du consommateur ;
3) un produit moins cher « éloigne » une partie de la demande, qui autrement serait dirigée vers l'achat d'autres biens. Ce phénomène a également un nom spécial : l'effet de substitution.
La loi de la demande établit une relation inverse entre le prix et le volume de produits que les consommateurs souhaitent acheter. Ainsi, cette loi proclame que le prix est le principal facteur déterminant l’ampleur de la demande. Mais la pratique économique nous convainc du contraire : dans une économie de marché, la demande est dans une large mesure déterminé par le prix. Ce n’est pas un hasard si, si l’on ne tient pas compte des situations extrêmes, c’est le prix qui intéresse en premier lieu le consommateur qui décide d’acheter un produit. Et toutes les autres caractéristiques sont nécessairement considérées à travers le prisme des prix (rappelez-vous comment on parle, par exemple, d'une caractéristique aussi importante que la qualité : une voiture chère, mais elle en vaut la peine).
La relation entre le prix d'un produit et la demande peut être présentée de manière tabulaire, graphique et fonctionnelle. Disons que nous savons combien de kilogrammes de saucisses peuvent être vendus dans un supermarché voisin en une semaine à différents niveaux de prix. Ensuite, la relation entre le prix et la demande peut être présentée sous forme de tableau.
La même dépendance peut être représentée sous forme de graphique dans les coordonnées des prix des saucisses (P - variable indépendante) et de la quantité de saucisses achetée (Q - variable dépendante) (Fig. 4.1). Pour construire un graphique, nous utilisons les données de notre exemple hypothétique (tableau 4.1)
Tableau 4.1
La ligne D est appelée courbe de demande. Il montre la quantité (Q) d'un produit que les acheteurs sont prêts à acheter :
A) à chaque niveau de prix donné ;
B) dans une période de temps déterminée ;
C) les autres facteurs restant constants.
En d’autres termes, le mouvement le long de la courbe de demande (d’un point à un autre) reflète la variation de la quantité d’un bien demandée par les consommateurs à la suite d’une variation du prix du bien.
La relation fonctionnelle entre le volume de la demande (QD) et le prix peut également être présentée sous forme analytique, c'est-à-dire sous forme de formule
Riz. 4.1. Dépendance de la demande sur le prix
Cependant, dans un tel Forme générale il ne reflète pas la relation inverse entre la demande et le prix, et lorsque application pratique la formule doit être précisée. Par exemple, si la dépendance est linéaire, elle prendra la forme
QD – bP = une,
Où a, b sont des coefficients numériques.
Dans notre exemple conditionnel, cela ressemblera à ceci :
QD -5Р?= 300.
En théorie économique, il est d'usage de faire la distinction entre la demande individuelle, en tant que demande d'un acheteur individuel pour un produit donné, et la demande du marché, c'est-à-dire la demande totale de tous les acheteurs pour chaque prix du produit. Si l’on note qij la demande individuelle de i-ème produit jème acheteur, alors la demande du marché peut être exprimée comme
Où Qi est la demande du marché, n est le nombre d’acheteurs sur le marché.
La courbe de demande individuelle, comme la courbe de demande du marché, a une pente négative, c'est-à-dire qu'elle reflète la relation inverse déjà décrite entre la demande et le prix, n'est pas lisse, mais a plutôt une apparence en escalier.
Pour inciter une personne, par exemple, à acheter deux bâtonnets de beurre au lieu d'un, une légère réduction du prix par rapport au niveau habituel ne suffit pas. C'est-à-dire si au lieu de 10 roubles. (Prix de Moscou début 1999) cela coûtera 9 roubles. 80 kopecks, puis 9 roubles. 60 kopecks, puis 9 roubles. 40 kopecks, alors tous ces changements n'obligeront probablement pas un acheteur spécifique à doubler le volume d'achat. Mais à un moment donné (disons, au prix de 8 roubles), il réagira en augmentant la quantité de produit acheté. Un bond de la demande, une « étape », apparaîtra sur le graphique. Étant donné que le « seuil de sensibilité » est différent pour les consommateurs, une fois résumées, les courbes de demande individuelles par étapes se lisseront et créeront finalement une courbe de demande de marché lisse.
Le facteur prix est le facteur le plus important, mais pas le seul, qui influence la demande. Parmi les autres facteurs hors prix qui déterminent le volume de la demande, il convient de noter :
Le revenu du consommateur (I), qui détermine la taille du budget du consommateur ;
Prix d'autres biens (Pa ... Pn), dont certains sont étroitement liés les uns aux autres, par exemple les biens interchangeables (biens de substitution) et complémentaires ;
Les goûts des clients (T), qui sont influencés par de nombreux facteurs - de changer de mode avant traditions nationales;
Nombre total d'acheteurs ou taille du marché (N) ;
Attentes des clients, y compris l'inflation (W) ;
Autres facteurs (B).
En tenant compte de tous ces facteurs, la fonction de demande globale peut être représentée comme suit :
QD = f (P, I, Pa...Pn, T, N, W, B).
Il est impossible d’afficher une telle multitude de variables sur un graphique bidimensionnel classique. Toutefois, leur influence peut être prise en compte de manière différente. Si un changement de prix dans l'interprétation graphique de la demande signifiait un mouvement le long de la courbe de demande, alors un changement des facteurs de demande non liés au prix entraîne un déplacement de la courbe de demande vers la droite ou la gauche.
Disons qu’en raison d’une diminution des revenus, il y a une diminution du budget du consommateur et de la demande qui en résulte. Dans notre exemple, c'est à cause de cela que la courbe de demande de riz se déforme. 4.2 passeront de la position D à la position D2 et, au même prix, ils achèteront moins de saucisses (Q2 au lieu de Q).
Respectivement événement opposé- la croissance des revenus - entraînera une augmentation de la demande (voir Fig. 4.2), il s'agit d'un déplacement de la courbe de D vers D1).
Riz. 4.2. Modifications de la courbe de demande
L'action de facteurs de demande autres que les prix (déterminants de la demande) peut souvent neutraliser l'influence du prix, c'est-à-dire qu'un changement dans la quantité de biens achetés peut se produire de l'extérieur indépendamment des mouvements de prix. Par exemple, si une augmentation des prix et une augmentation des revenus se produisent simultanément, alors une trajectoire peut très bien apparaître sur le graphique, désignée par nos soins par les points A, B et C. À première vue, on peut avoir l'impression que le la loi de la demande a été violée : après tout, malgré la hausse des prix (de RA à RS), le volume physique de la demande augmente (de QA à QC). En fait Influence négative la hausse des prix ici est simplement masquée par la hausse des revenus. Une augmentation des prix réduirait la quantité demandée, mais en raison d'une augmentation des revenus, la courbe de demande s'est successivement déplacée de la position D2 à la position D, puis à D1, ce qui a provoqué une augmentation de la demande. Il est facile de voir que sans ce déplacement et sans que la courbe de demande D2 ne continue à fonctionner, même une hausse des prix du PA au PB entraînerait inévitablement une forte diminution de la demande.
Il faut faire la distinction entre une modification de la quantité demandée et une modification de la fonction de demande. Dans le premier cas, la quantité demandée change à mesure que le prix change. Sur le graphique, cela se traduit par un glissement le long de la courbe de demande en raison des changements de prix (Fig. 4.3).
Dans le second cas, la fonction de demande se déplace vers la droite ou la gauche (Fig. 4.4). Dans ce cas, plus (moins) de produits sont achetés au même prix.
Riz. 4.3. Modification de la quantité demandée
Pour identifier l’influence d’un facteur particulier sur la taille de la demande, il faut faire abstraction de l’influence de tous les autres facteurs, c’est-à-dire utiliser le principe « toutes choses étant égales par ailleurs ». Pour ce faire, il faut que tous les paramètres, sauf celui analysé, restent inchangés.
Examinons certains des facteurs de demande non liés aux prix répertoriés.
Le revenu de la population et le montant de la propriété accumulée sont généralement directement liés à la demande, c'est-à-dire que plus la population est riche, plus la demande est forte ; et plus il est pauvre, moins il l'est.
Ainsi, la situation de la demande pour la plupart des biens de consommation sur le marché russe après la dévaluation du rouble en août 1998. et la baisse ultérieure du niveau du revenu réel de la population correspond précisément à ce cas. À la suite de la crise, les dépenses de consommation ou la demande de biens ont diminué. Sur le graphique (voir Fig. 4.2), cela ressemble à un déplacement de la courbe de demande de la position D à la position D2.
Répétons cependant que c’est le cas dans la plupart des cas, mais pas dans tous. En théorie économique, il est d’usage de faire la distinction entre les biens normaux et anormaux. Ce qui précède ne s'applique pas à ces derniers (il s'agit généralement de produits perçus comme une alternative moins bonne que d'autres) : à mesure que les revenus augmentent, la demande diminue. Qu’en est-il lorsque les revenus diminuent ? croissance.
Prenons un exemple de produits de substitution ? margarine et beurre. La margarine bon marché est perçue comme le beurre du pauvre. Par conséquent, à mesure que les revenus des ménages augmentent, nous devrions nous attendre à une baisse de la demande et à un basculement des consommateurs vers le beurre. Mais cela n’est vrai que dans la mesure où un produit donné est perçu par la population comme un pire choix.
La demande de variétés coûteuses de margarine, qui présentent des avantages connus par rapport au beurre (par exemple, une teneur plus faible en cholestérol), répondra à une augmentation des revenus de la manière normale, c'est-à-dire qu'elle ne diminuera pas, mais augmentera.
En figue. 4.4 introduit exemple réel réactions de la demande de biens normaux et anormaux dans le contexte de la baisse des revenus des ménages au cours de la période initiale des réformes en Russie. Avec une diminution des revenus, les gens ont commencé à consommer plus de pain (de 10 %) et de pommes de terre (de 19 %), c'est-à-dire qu'ils ont augmenté la demande de biens anormaux.
Dans le même temps, ils ont réduit la consommation de viande (de 19 %) et de fruits (de 16 %), réduisant ainsi la demande de biens normaux. Oui, cela est compréhensible : en essayant d’économiser sur la nourriture, les gens sont obligés d’augmenter leur consommation de produits bon marché (et de moindre qualité).
Riz. 4.4. Demande de biens au cours de la période initiale des réformes en Russie (1990 - 100 %) : a) biens anormaux ;
B) marchandises normales
À propos, la dynamique de consommation de produits alimentaires normaux et anormaux, en raison du modèle décrit, peut servir de critère fiable pour le niveau de vie dans le pays. Plus la part du pain, des pommes de terre et des pâtes dans l’alimentation de la population est importante, plus le pays est pauvre. Au contraire que plus de partage viande, lait, fruits, plus il est riche.
La demande pour un bien donné et les prix des autres biens évoluent différemment. Ainsi, une baisse du prix des biens de substitution pouvant remplacer un produit donné dans la consommation (par exemple, thé - café, bœuf - cuisses de poulet, charbon - pétrole) entraînera une diminution de la demande pour ce produit (voir Fig. 4.2 il s'agit d'un déplacement de la courbe vers la gauche jusqu'à D2), c'est-à-dire que la préférence sera donnée aux produits concurrents moins chers.
Plus précisément, si l'on analyse la demande de charbon en relation avec les grèves des mineurs en Russie et que l'on sait que le prix du pétrole, un substitut au charbon, est en baisse, alors, malheureusement, il faut s'attendre à une nouvelle baisse de la demande. pour le charbon. Cela signifie que l’État doit rapidement commencer à préparer les mesures d’atténuation. nouvelle vague difficultés sociales dans les régions minières. Mais avec la hausse des prix du pétrole, la situation dans les régions minières va s'améliorer, car la demande de charbon va augmenter.
Un changement dans les prix des biens complémentaires qui complètent un bien donné dans la consommation (par exemple, les films photographiques et les appareils photo, l'essence et les voitures, le sucre et les baies) entraîne un changement unidirectionnel de la demande, c'est-à-dire lorsque le prix de l'un des biens complémentaires augmente. , la demande diminue dans les deux cas ; lorsque les prix baissent, ils augmentent simultanément.
Ainsi, une augmentation des prix du sucre pendant les saisons de fabrication des confitures entraîne une diminution de la demande de baies. Ce n'est pas un hasard si dans de tels cas, dans les magazines féminins russes, le nombre de recettes pour faire de la confiture sans sucre augmente fortement. Comme on dit, le besoin d'invention est délicat : ne pouvant annuler le modèle économique, les ménagères zélées tentent de le contourner en abandonnant complètement le produit complémentaire.
L’influence des attentes des consommateurs sur la demande est également très diversifiée. L'augmentation de la demande peut être due à des raisons inflationnistes - la confiance dans la hausse obligatoire des prix des biens. Ce type de demande précipitée peut être observé périodiquement sur le marché russe en dernières années. En août 1998 Des foules d’acheteurs effrayés ont littéralement balayé tous les produits des étagères. Les gens croyaient à juste titre qu’après la dévaluation, leurs prix augmenteraient fortement. Depuis quelque temps, même les fantômes du passé ressuscitent : longues files d’attente, disparition de certains produits de la vente, etc.
Les fluctuations saisonnières des ventes avant les vacances peuvent également être attribuées à des changements dans la demande sous l'influence des attentes des consommateurs.
Le volume de la demande et des facteurs tels que les goûts et les préférences des consommateurs évoluent de manière assez dynamique. Dès que les minijupes deviennent à la mode, la courbe de demande de tissu descend : quoi d'autre, et il n'y a pratiquement pas besoin de tissu pour ces tenues. Sur préférences des consommateurs et leurs changements, à leur tour, influencent la famille et statut social consommateurs, âge, sexe, durabilité des traditions nationales, etc.
Mais ce n’est pas seulement la mode qui fait évoluer les préférences. Une raison bien plus importante de ces changements est le progrès technologique. Sous les yeux de la génération actuelle de la jeunesse russe, la demande de disques a été pratiquement « tuée » par la diffusion des disques compacts.