Éléments du style skinhead dans les collections des plus grandes maisons de couture. Sous-culture skinhead

DANS Dernièrement On entend de plus en plus souvent parler de skinheads. On en parle sur les écrans de télévision et on les décrit dans les pages des journaux et des magazines. Et dans ce un nombre énorme Il est très difficile de comprendre l'information et de trouver la vraie réponse à la question « les skinheads, qui sont-ils ? Sont-ils dangereux pour la société ? Quelles sont leurs principales ? Essayons aujourd’hui de répondre ensemble à ces questions.

Qu'est-ce qu'une sous-culture

Les représentants d'une certaine sous-culture de la jeunesse sont des adolescents qui s'habillent à leur manière, écoutent certaines musiques et ont leur propre jargon. Ils ont leur propre modèle de comportement. Ils surgissent toujours spontanément et tentent le plus souvent de s'opposer à l'ancienne génération.

Les représentants des sous-cultures ne sont pas toujours agressifs, cruels, etc. Le fait est qu'en se familiarisant de plus près avec des publications et des livres sérieux sur les skinheads, on comprend que le tableau peint dans notre imagination par les représentants des médias est très loin de la réalité.

Les skinheads sont une sous-culture née spontanément

Le mot « skinhead » lui-même nous vient de En anglais. Traduit, cela signifie « tête chauve » (« tête de peau »). Dans un premier temps, la jeunesse occidentale s’est intéressée à cette tendance. Au fil du temps, des adolescents d’autres pays ont également rejoint le mouvement, qui s’est finalement répandu dans le monde entier. Déjà dans les années soixante du siècle dernier, tout le monde savait que cette sous-culture existe encore aujourd’hui. Il convient de noter qu’une sous-culture, en tant que telle, n’est ni une organisation idéologique ni politique. Ce n'est que dans de rares cas qu'il peut être associé à un mouvement ou à un parti.

skinheads russes

Aujourd'hui, cette sous-culture est très populaire dans notre pays. Les skinheads sont apparus pour la première fois en Russie en 1991. Ils sont devenus étudiants des écoles techniques et professionnelles de Moscou, adolescents vivant dans la capitale et à Léningrad.

Les skinheads russes sont-ils différents des skinheads occidentaux ? Qui est-ce? Une jeunesse ordinaire unie spontanément ? Pas vraiment. Malgré le fait que la crise économique dans notre pays était encore pire qu'en Angleterre après la guerre, le mouvement skinhead en Russie n'est pas apparu naturellement. Nos adolescents sont fortement influencés par la culture de masse occidentale. Cela explique précisément le fait que les descendants des mécaniciens et électriciens ordinaires portaient des bretelles et des bottes de docker venues d’Angleterre.

Les skinheads russes diffèrent sur d’autres points. La sous-culture, née sous l'influence de l'Occident, les pousse à crier sur leur peuple et leur pays. langues étrangères, agitant des drapeaux confédérés américains et allemands. Certes, cela est fait par des représentants de l'une des sous-espèces de cette sous-culture - les boneheads.

Itinéraires cutanés

Comme toute autre, cette sous-culture de la jeunesse a plusieurs directions. Les skinheads sont différents. Il existe des peaux rouges qui ont leur propre site Internet et publient même leur propre magazine, appelé « Blown Up Sky ». Une direction distincte est celle des skins antifascistes. Des représentants de ce mouvement surveillaient même les concerts d'artistes rap, que les néo-nazis considèrent comme leurs ennemis jurés. Cet événement est appelé sécurité cutanée.

Cependant, presque tout le monde parle très peu des différentes orientations de cette sous-culture. Les présentateurs de télévision, les journalistes, les publicistes, tous ceux qui aiment discuter du fascisme, du néonazisme et du racisme, préfèrent ne pas mentionner le fait qu'il existe des peaux antifascistes. Par conséquent, en Russie (et en Occident aussi), les plus célèbres sont les boneheads.

Les Boneheads en Russie

Donc, tout le monde connaît les skinheads. Qui est-ce et pourquoi en parle-t-on dans tous les médias ? L’ensemble de leur comportement et de leur mode de vie sont copiés sur les modèles occidentaux. Ils s’habillent et voient la vie de la même manière que leurs « frères » occidentaux, écoutent la même musique et privilégient les mêmes valeurs de vie. Cependant, il existe encore une différence. Les skinheads (boneheads) en Russie ne comprennent pas seulement les Américains anglo-saxons à la peau blanche et peuples européens, mais aussi Peuples slaves(principalement des Russes).

Il convient de noter que les skinheads russes se trompent gravement. La sous-culture en Europe est différente de la nôtre. Dans d’autres pays, les skinheads sont totalement en désaccord avec l’idée selon laquelle les Russes peuvent être classés parmi les nations aryennes. Après tout, pour eux, nous sommes « racialement inférieurs ».

Cependant, les idiots occidentaux et russes sont sous la garde d’autres organisations « adultes ». Ils sont habilement gérés par des représentants des mouvements d’extrême droite et néo-nazis.

Apparence

Chaque sous-culture a ses propres différences externes. Les skinheads, parfois intimidés, ne font que suivre certaines traditions. Voici à quoi devrait ressembler, selon leurs normes, une vraie peau :

1. Un vrai aryen aux cheveux blonds, au nez droit et fin et aux yeux gris. Bien entendu, il peut y avoir de légers écarts par rapport au type principal. Par exemple, les yeux peuvent être brun clair ou bleus, ou les cheveux peuvent être légèrement plus foncés que brun clair. Il convient toutefois de préserver le contexte général.
2. La tête doit être entièrement rasée ou coupée très courte. Leurs coiffures ne ressemblent pas à celles des bandits ou des policiers. Les cheveux d'un skinhead sont de la même longueur sur toute la tête. Les franges, mèches, etc. ne sont pas autorisés. Le but principal d'une telle coiffure est d'empêcher l'ennemi de vous attraper les cheveux lors d'un combat.
3. Près de 100 % des skinheads sont minces. Il est tout simplement impossible de rencontrer un représentant de cette sous-culture obèse.
4. Portez uniquement des vêtements fonctionnels. Tout d’abord, les skinheads se reconnaissent à leurs hautes bottes militaires. La préférence est donnée aux fameux « Grinders ». Ces chaussures servent en quelque sorte d’arme. Parfois, ils portent, mais le plus souvent ils préfèrent, un jean skinny noir, retroussé jusqu'à leurs bottes. Les ceintures ont de lourdes boucles. Certains gars portent des bretelles. Les vestes sont noires, en tissu glissant, sans col.
5. Sur un skinhead, vous ne verrez jamais de bibelots, de chaînes de cou ou de piercings. Même si un gars met un pendentif en forme de croix gammée, sachez que ce n'est pas un véritable représentant de la sous-culture skinhead. Sous cette forme, il n’est plus un combattant. Sans compter qu'il est difficile de se battre quand on a les oreilles, les lèvres, le nez percés, etc.
6. Un vrai skinhead ne boit pas, ne fume pas et ne consommera jamais de drogue. Pendant ce temps, les peaux décorent souvent les crânes et les tempes nus de tatouages ​​agressifs.

Ce sont les principaux signes d'un représentant de cette sous-culture. Quelque chose peut varier, mais dans de petits détails insignifiants.

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Skinheads, familier. skins (skinheads anglais, de skin - skin et head - head) - un nom collectif pour les représentants de la sous-culture de la jeunesse, ainsi que plusieurs de ses branches. Les premières mentions des skinheads dans la presse et dans la musique ont été trouvées en Angleterre à la fin des années 60 du 20e siècle. L'un des premiers noms de la sous-culture était « Hard Mods ». Les skinheads des années 60 avaient caractéristiques communes style avec la sous-culture mod, ainsi qu'avec les rudboys jamaïcains.

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L'apparence des skinheads reproduit en grande partie l'apparence des mods : des polos et pulls Fred Perry et Ben Sherman, des jeans Levi's, un manteau Crombie classique et des bottes Dr. Martens, mais en plus de cela, il a aussi ses propres caractéristiques. chemises à carreaux, vestes en jean, bretelles fines et jeans retroussés (ces derniers sont devenus une sorte de « carte de visite"style). Les longues vestes mod ont disparu. Apparence

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La musique jamaïcaine est arrivée en Angleterre avec les premiers immigrants jamaïcains au début des années 1960. Nouvelle musique originaires de l'ancienne colonie britannique ont donné la préférence à la mode, qui a ensuite été adoptée par les skinheads. À la fin des années 70 et au début des années 80, la musique Oi est devenue populaire ! - la poursuite du développement punk rock. Musique

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Symbolisme 1. Croix celtique 2. Odal 3. Poing aryen 4. Croix de fer 5. Zig 6. Tête de mort

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La croix celtique est une croix à poutres égales avec un cercle. C'est un symbole caractéristique du christianisme celtique, bien qu'il ait des racines païennes plus anciennes. Dans les années 80 du 20e siècle, la croix celtique est devenue un symbole du White Power - le mouvement des racistes blancs et des skinheads NS. Odal (ᛟ) (vieil allemand Oþila - « héritage », anglo-saxon Oeþel) - 24e rune du vieux germanique et 23e rune de l'anglo-saxon alphabets runiques. La rune Odal est représentée sur l'emblème de la 7e division volontaire de montagne SS "Prinz Eugen", de la 23e division volontaire SS Panzergrenadier "Nederland" et sur le drapeau de la Volksdeutsche croate. La Croix de Fer est une récompense militaire prussienne et allemande. Créé par Frédéric-Guillaume III le 10 mars 1813 pour distinction militaire dans la guerre de libération de l'Allemagne de Napoléon. La tête de mort est un symbole de la mort et en même temps de l'intrépidité face à elle sous la forme d'une tête de mort (généralement blanche ou argentée sur fond noir). Ce symbole est également utilisé par certaines organisations néo-nazies modernes, comme Combat 18.

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Diverses orientations mouvements Skinheads traditionnels - sont apparus en réaction à l'émergence de ramifications propolitiques de la sous-culture d'origine. Ils suivent l'image des premiers skinheads - dévouement à la sous-culture, mémoire des racines (famille, classe ouvrière), apolitique. Le slogan non officiel est "Souvenez-vous de l'esprit de 69", car on pense qu'en 1969 le mouvement skinhead était à son apogée. Étroitement associé à la musique ska et reggae, ainsi qu'à Musique moderne Hé!. ÉRUPTION CUTANÉE. (eng. Skinheads rouges et anarchistes) - « Rouges » et skinheads anarchistes qui ont hérité des idées du socialisme, du communisme et de l'anarchisme de la classe ouvrière « autochtone ». Mouvement pro-politique.

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Les skinheads hardcore sont une émanation des skinheads qui sont principalement associés à la scène hardcore plutôt qu'à Oi! et ska. Les skinheads hardcore sont devenus monnaie courante à la fin de la première vague du hardcore. Ils préservaient les idées de leurs prédécesseurs et n’avaient aucun préjugé racial. POINTU. (eng. Skinheads contre les préjugés raciaux) - « Skinheads contre les préjugés raciaux. » Ils sont apparus en Amérique dans les années 1980 en réaction au stéréotype apparu dans les médias selon lequel tous les skinheads étaient des nazis. Ils ont donné des interviews à la télévision et à la radio où ils ont parlé vraies valeurs et les idées du mouvement skinhead. Ils ont utilisé la force contre les skinheads néo-zélandais.

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Skinheads NS (skinheads anglais du White Power ou skinheads nationaux-socialistes anglais) - sont apparus en Angleterre dans la première moitié des années 70. Ils adhèrent à des idéologies de droite, nationalistes ou racistes, certains prônent l'idée du séparatisme racial et de la suprématie blanche (ce qu'on appelle le pouvoir blanc). En raison du fait que les opinions racistes contredisent l'esprit original du mouvement, d'autres représentants de la sous-culture qualifient de manière insultante les skinheads NS de boneheads.

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Nous parlerons spécifiquement des skinheads NS, qui sont assez nombreux dans notre pays. Les skinheads NS se positionnent comme un mouvement de libération nationale et luttent pour les idées de suprématie blanche, race aryenne, tout en luttant pour le séparatisme racial. Les skinheads NS sont des racistes extrémistes, des antisémites et des xénophobes, des opposants à l'immigration clandestine, aux mariages mixtes et aux déviations sexuelles, notamment l'homosexualité. Les sujets d'hostilité en Russie sont les Noirs et les Asiatiques, ainsi que les peuples de Transcaucasie et Asie centrale, moins souvent - aux autochtones Caucase du Nord et la région de la Volga.

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Les skinheads de NS se considèrent comme des défenseurs des intérêts de la classe ouvrière, invoquant dans certains cas le fait que les nouveaux arrivants occupent des emplois. Ce point est loin d'être le plus important dans l'idéologie des néo-nazis en général, et en particulier des skinheads NS, disparaissant progressivement, tout comme ce fut le cas du NSDAP, où la partie socialiste de l'idéologie s'est progressivement estompée au second plan et plus tard a complètement perdu sa signification. En tant que participants aux mouvements radicaux de droite, les skinheads NS soutiennent des mesures extrêmes faisant appel à la violence (généralement sous une forme particulièrement brutale), généralement interprétée comme de l'extrémisme. Beaucoup d'entre eux sont proches de l'idée de révolution, c'est-à-dire d'un coup d'État visant à établir un régime national-socialiste.

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Skinheads russes Une particularité des skins russes est leur amour pour le drapeau de la Confédération esclavagiste pendant la guerre entre le Nord et le Sud aux États-Unis, généralement cousu sur la manche ou, si l'écusson est grand, sur le dos de la veste. Des insignes en forme de croix gammée, un portrait d'Hitler, le chiffre 88 (c'est-à-dire « Heit Hitler ! ») ou les lettres WP (« White Power ») sont également utilisés. Ils ne portent pas d'armes avec eux, mais. dans les combats, ils utilisent des ceintures avec une boucle lestée, enroulées autour de leurs mains. La mode peau The Last Squeak - décorez une ceinture avec une chaîne soi-disant décorative (en fait, la chaîne rend ce poing américain improvisé plus dangereux)

Très souvent, dans la rue, vous pouvez rencontrer des jeunes se faisant appeler skinheads. Le mot « skinhead » peut être divisé en deux anglais « skin head » et se traduit par « tête rasée ». Comparés à d'autres mouvements informels, les représentants de cette sous-culture ont l'idéologie la plus complexe et la plus développée.

Malheureusement, les jeunes modernes ont perdu le véritable objectif des fondateurs de cette culture. Et de nos jours, la plupart des skinheads adhèrent à des opinions racistes rigides, souvent obsédées par le fascisme et le nationalisme. Cependant, il existe également des groupes qui adhèrent à une idéologie antifasciste plus pacifique.

Voici une liste des directions existantes de ce mouvement :

• les skinheads traditionnels - sont apparus en réponse à des écarts par rapport à la culture cutanée d'origine ; ils prennent comme exemple les fondateurs de ce mouvement ; Les skinheads traditionnels écoutent de la musique dans le style du ska, du reggae, du rocksteady (tous les autres styles préfèrent le rock et la musique patriotique) ;
• POINTU. - Skinhead Against Racial Prejudices - cette direction est contre les préjugés raciaux ;
• ÉRUPTION CUTANÉE. - Skinheads rouges et anarchistes – ces représentants soutiennent les idées du socialisme, du communisme et de l'anarchisme ;
• NS-skinheads - Nazi-skinheads / Boneheads - Boneheads (également appelés skinheads de droite) - prêchent les idées nationales-socialistes, les opinions de droite et d'extrême droite sur la politique et d'autres valeurs ;
• Skinheads droits - sXe Skinheads - des gens qui croient qu'ils sont mauvaises habitudes Tout comme la consommation d’alcool, le tabagisme et la toxicomanie sont mauvais. Ce groupe derrière image saine vie.

A quoi ressemblent les skinheads ?

1. Signes distinctifs des skinheads :

• « Croix celtique » (une image d'une croix placée dans un cercle) ;
• la croix gammée allemande classique ;
• crâne et os.

2. Vêtements skinhead. La préférence est donnée au style militaire - tout pour qu'il soit confortable de se déplacer. Les bottes sont aussi généralement des bottes militaires à semelles épaisses. Puisque nous parlons de chaussures, je remarque que la couleur des lacets n’a pas une moindre importance. Grâce aux lacets, vous pouvez déterminer si vous appartenez à une direction ou à une autre.

3. Coiffures skinhead. Comme vous l'avez probablement déjà deviné, il s'agit d'une tête rasée de près, mais une simple coupe de cheveux très courte est également autorisée.

4. Tatouages ​​​​skinheads. Les thèmes des tatouages ​​sont très divers. Il peut s'agir d'inscriptions et d'abréviations, ainsi que de motifs ordinaires. Certaines personnes se font tatouer le corps sous la forme croix gammée fasciste ou tout autre dessin à thème raciste-nazi.

Idéologie skinhead

La plupart des skinheads sont racistes et nationalistes, et tout ce qui en découle est leur idéologie principale : l'amour pour les représentants de leur nation, de leur culture et la haine des autres.

Eh bien, à la fin, je répondrai à la question « comment devenir skinhead ? » Si vous êtes proche d'esprit de l'idéologie des skins, n'hésitez pas à changer d'image et à rechercher des amis similaires. N’oubliez jamais que toutes vos actions doivent être légales.

Skinhead (de l'anglais skinhead - tête rasée) - une tendance particulière de la mode née de l'émergence d'une sous-culture du même nom parmi la jeunesse ouvrière londonienne dans les années 60 du XXe siècle, puis répandue dans le monde entier. Étroitement liée à styles musicaux, comme le ska, le reggae et le street punk (alias Oi !). Certains représentants de cette sous-culture ont grandi dans leur environnement, d'autres ont connu influence significative Minerais antillais.

Initialement, ce mouvement était célèbre pour son caractère apolitique et se concentrait uniquement sur la mode, la musique et un certain style de vie. Cependant, au fil du temps, certains skinheads se sont impliqués dans la politique et ont rejoint divers mouvements extrêmes, de gauche comme de droite, ce qui a entraîné la séparation des mouvements néo-nazis et anarchistes des skinheads traditionnels qui sont restés fidèles à leurs idéaux.

Histoire

À la fin des années 50 du XXe siècle, la Grande-Bretagne était en proie à un véritable boom économique qui, malgré toutes les restrictions existantes, augmentait considérablement le niveau de revenu des jeunes issus de la classe ouvrière. Certains jeunes préféraient dépenser tout leur argent en nouveaux vêtements, pour lesquels ils ont reçu le surnom de mods. Leur sous-culture se caractérisait par une affinité particulière pour la mode, la musique et les scooters. Ce sont les mods, ou plutôt leur rejeton, les dits hard mods, qui furent les premiers à porter des bottes de travail ou militaires, droites ou sta-prest, avec boutons et bretelles. Contrairement à leurs homologues plus « raffinés », ces mods étaient particulièrement fiers de souligner leur appartenance à la classe ouvrière, en se coupant les cheveux beaucoup plus courts et en n’hésitant pas à se battre. La mode dure s'est finalement développée en un mouvement distinct vers 1968 et à peu près à la même époque, ils ont reçu un nouveau surnom : les skinheads.

Les skinheads conservaient encore certaines caractéristiques des mods précédents, mais ils étaient fortement influencés par le style des Rude Boys, des immigrants jamaïcains installés en Angleterre. Outre leur comportement et certaines caractéristiques de style, les skinheads leur ont emprunté l'amour du ska, du rocksteady et des premiers reggae. Ce dernier était si populaire dans ce milieu que les vendeurs ont même commencé à ajouter le préfixe « skinhead » au mot reggae afin d'augmenter les ventes de disques.

La sous-culture skinhead a finalement été créée en 1969. À cette époque, les skinheads étaient devenus si populaires que le groupe Slade a même utilisé leur apparence comme exemple pour leur image sur scène. Les skinheads sont devenus encore plus populaires grâce aux romans Skinhead et Skinhead Escapes de Richard Allen, qui présentaient de nombreuses scènes de sexe et de combats.

Cependant, au début des années 70, l'ancienne popularité des skinheads a commencé à décliner. De nombreux représentants de cette tendance se sont tournés vers d'autres groupes et ont commencé à s'appeler d'une nouvelle manière : daimheads, smoothies ou bootboys. Les tendances précédentes qui étaient autrefois caractéristiques des mods, comme les chaussures richelieu, les costumes, les pantalons et les pulls, sont revenues à la mode.

À la fin des années 70, la sous-culture skinhead renaît à nouveau grâce au mouvement punk émergent. À peu près à la même époque, pour la première fois dans l’histoire de cette sous-culture, certains groupes skinheads se sont impliqués dans la politique et ont commencé à adhérer à des mouvements d’extrême droite tels que le Front National et le Mouvement britannique.

Depuis 1979, le nombre de skinheads a considérablement augmenté. L'un des passe-temps favoris de ces jeunes gens était de se battre parties de football. Cependant, malgré cela, parmi eux, il y avait encore ceux qui étaient guidés par le style précédent. D’une manière ou d’une autre, un tel comportement a attiré l’attention de la presse. Les skinheads, comme la mode autrefois, sont devenus une nouvelle menace pour la société.

En fin de compte, la sous-culture skinhead s'est répandue bien au-delà de la Grande-Bretagne et de l'Europe continentale, apparaissant en Australie et aux États-Unis, mais avec ses propres spécificités locales.

Style

Les skinheads traditionnels s'inspirent du style de la sous-culture originale née dans les années 60 du XXe siècle.

Le mouvement skinhead Oi! a été fortement influencé par la culture punk des années 70, leur apparence est donc quelque peu différente. Ils ont généralement plus cheveux courts, des chaussures plus hautes et des jeans plus skinny. Les tatouages ​​sont devenus populaires parmi les skinheads au moins depuis le « renouveau » du mouvement dans les années 70. Dans les années 1980, au Royaume-Uni, on pouvait même trouver des skinheads tatoués sur le front ou le visage, même si cette pratique n'est plus aussi courante. Les skinheads américains ont préféré adhérer au style hardcore, et c'est l'une de leurs caractéristiques territoriales.

• Cheveux

La plupart des skinheads se coupent les cheveux avec un rasoir doté d'un accessoire n°2 (parfois n°3). Ainsi, la coiffure était courte et soignée, mais la tête ne paraissait pas complètement chauve. Cependant, au fil du temps, la longueur des cheveux est devenue de plus en plus courte et, dans les années 80, certains représentants se sont rasés les cheveux. Parmi les skinheads, il n'est généralement pas habituel de porter une moustache et une barbe, mais les favoris sont extrêmement populaires et ont toujours été soigneusement entretenus.

Quant aux filles, dans les années 60, la plupart d'entre elles ont continué à adhérer au style mod, cependant, à partir des années 80, la coupe de cheveux Chelsea est devenue particulièrement populaire, lorsque les cheveux sur le dessus de la tête étaient rasés très courts, laissant le dos, tempes et frange longues. Certaines filles préféraient une version plus punk, ne laissant que leur frange et leurs tempes longues.

• Vêtements et accessoires

Tout d’abord, les skinheads ont toujours été célèbres pour leurs chemises boutonnées, à manches courtes ou longues et leurs polos. Les marques préférées incluent Ben Sherman, Fred Perry, Brutus, Warrior ou Jaytex. Les chemises ou Everlast, les chemises à col boutonné, les pulls à col en V ou similaires sont également populaires. des gilets sans manches, ainsi que des cardigans et des T-shirts. Certains skinheads ciblent Oi! ou la scène hardcore portait des chemises blanches unies. Ce style était particulièrement répandu dans Amérique du Nord. Les vestes les plus populaires étaient les harringtons, les bombers, les vestes en jean (généralement bleues, parfois décorées de taches claires à l'aide d'eau de Javel), les dunk, les manteaux crombie, les parkas et bien plus encore. Les skinheads traditionnels portaient parfois des costumes fabriqués à partir d'un tissu spécial (un matériau brillant ressemblant à du shag, dont la couleur scintillait selon l'angle et la lumière).

De nombreux skinheads préféraient les pantalons ou les jeans Sta-Prest, principalement de marque , ou . En règle générale, les jambes du pantalon étaient retroussées pour souligner la beauté des bottes hautes ou ouvertes si les jambes portaient des mocassins ou des chaussures richelieu à l'époque. Parfois, les jeans étaient également décorés de taches d’eau de Javel. Ce style était particulièrement populaire parmi Oi! des skinheads.

Les filles portaient presque tout de la même manière, en plus des mini-bas résille ou des tailleurs-jupes courtes à manches ¾.

La plupart des skinheads portaient des bretelles qui ne mesuraient pas plus d'un pouce de large. Des bretelles plus larges peuvent être associées à l’aile néo-fasciste d’extrême droite des skinheads White Power. Traditionnellement, les bretelles sont croisées dans le dos, cependant certains Oi ! les skinheads orientés ne font pas ça. Les skinheads traditionnels portent des bretelles noires ou blanches, parfois décorées de rayures verticales. Souvent, grâce à la couleur de cet accessoire, les skinheads déterminent le groupe auquel appartient son propriétaire.

Les coiffures les plus courantes parmi les skinheads étaient : le chapeau de porc, les chapeaux de feutre, les casquettes, les chapeaux d'hiver en laine (sans pompon). Une option moins courante était les chapeaux melon. Ils étaient principalement préférés par les iceheads et les fans film culte"Une orange mécanique"

Les skinheads traditionnels portaient aussi souvent de la soie dans la poche poitrine de leur manteau crombie ou dans la poche d'un costume fait d'un matériau irisé préféré. Souvent, un morceau de tissu donné était choisi dans une couleur contrastante. Parfois, il était enroulé autour d'un petit carton de sorte qu'il ressemblait de l'extérieur à un mouchoir soigneusement plié. Chez les skinheads, il était d'usage de choisir des couleurs qui correspondaient à leur club de football préféré. Parfois, des foulards en laine ou en soie portant les symboles de leur équipe favorite étaient enroulés autour du cou, du poignet ou du passant de ceinture.

Certaines têtes de glace portaient des cannes, c'est pourquoi elles reçurent un autre surnom : brolly boys (de l'anglais brolly - parapluie).

• Chaussures

Au départ, les skinheads portaient de simples bottes militaires provenant des fournitures de l'armée. Plus tard, les bottes de travail de la marque Dr. sont devenues populaires dans cet environnement. Les martres, surtout celles de couleur cerise. Ces skinheads ils les ont polis et ont toujours veillé à ce que leurs chaussures préférées soient soignées. De plus, les skinheads portaient des chaussures richelieu, des mocassins et des bottes basses Dr. Martres. Dans les années 60 du XXe siècle, les bottes hautes Dr. sont devenues particulièrement populaires. Des martres avec des embouts en acier cachés sous le cuir, ce qui s'est avéré tout à fait approprié dans les combats de rue. DANS dernières années les skinheads se sont tournés vers d'autres marques de chaussures comme Solovair ou Tredair parce que le Dr. Les martens ne sont plus produites en Angleterre. Peu à peu, parmi les skinheads, les chaussures de sport des marques ou Gola sont devenues à la mode, dans lesquelles ils étaient à l'aise pour assister aux matchs de football.

Les filles portaient généralement les mêmes chaussures que les garçons et, en plus, ce qu'on appelle les bottes de singe. La marque de choix pour ce modèle a longtemps été Grafters, mais aujourd'hui, les mêmes bottes sont fabriquées par Dr. Martens et Solovair.

Pendant un temps, les skinheads préféraient porter des bottes peintes aux couleurs de leur club préféré, mais au fil du temps, la couleur des chaussures, tout comme les bretelles, a commencé à avoir une signification symbolique.

Aujourd’hui, les skinheads sont une sous-culture de nationalistes. L’ironie est que dans les années 1960, la population non blanche d’Angleterre a largement façonné les goûts et les caractéristiques des futurs néofascistes, et que la guerre s’est déroulée sur un front complètement différent. Dans un premier temps, les skinheads, représentants du prolétariat, s'opposaient à la mode, la jeunesse raffinée de la classe moyenne aisée. Mais ils étaient amis avec les Ore Boys, de jeunes émigrés de la Jamaïque, qui souffraient alors du chômage. Les migrants de l’île se sont naturellement précipités vers l’ancienne métropole pour gagner de l’argent. Et, semble-t-il, la vague migratoire aurait dû provoquer une montée d'agressivité de la part de la population indigène, mais les combattants du minerai et les skinheads sont devenus amis sur la base d'un isolement social commun, et ils travaillaient souvent dans les mêmes usines. Autrement dit, au départ, le conflit n’existait pas sur le plan racial, mais sur le plan économique. Les jeunes skinheads ont adopté les éléments de base des rud-boys apparence et goûts musicaux. Par exemple, Desmond Decker, un artiste populaire de ska et de reggae à l'époque, et plus tard le célèbre Bob Marley est devenu une idole. De plus, la large diffusion des motifs musicaux natifs jamaïcains s’explique en grande partie par leur popularité parmi les skinheads, qui ont intégré le reggae et le ska à leur culture.

Extrait de « Vous n’aurez plus jamais 16 ans » de Peter Everett : «Bientôt, on ne pouvait plus aller à une soirée entre noirs sans y trouver un groupe de skinheads. Mais, étonnamment, il n’y a pas eu le moindre désaccord fondé sur des différences raciales et culturelles. Jamais les jeunes blancs et noirs n’ont été aussi proches qu’à l’époque de la naissance du mouvement skinhead. Les skinheads ont copié notre démarche, notre manière de nous habiller, de parler et de danser. Ils traînaient avec nos filles, fumaient notre herbe, mangeaient notre nourriture et achetaient nos disques."

À quoi ils ressemblaient

Coupes de cheveux courtes

Il n’est pas facile de distinguer clairement le style des rud-boys et celui des skinheads des années 1960 ; à cette époque, les attributs des deux sous-cultures étaient étroitement liés. Les skinheads, par exemple, ont adopté la mode des coupes de cheveux courtes de leurs amis jamaïcains, mais une telle coiffure avait aussi une signification purement pratique. L'absence de cheveux luxuriants protégés de la poussière, de la saleté et des poux, inévitables lors du travail dans les usines, les usines et les mines. Les skinheads n’ont commencé à se raser la tête que dans les années 1970 et portaient au départ une coupe courte. Les filles laissaient parfois une frange et des mèches sur les côtés et se coupaient l'arrière de la tête, tout comme les garçons. Cette coupe de cheveux distinguait les skinheads et les rud-boys des mods qui préféraient les coiffures longues.

Jarretelle

Les bretelles sont un autre attribut intégral des skinheads, empruntés aux rud boys. En règle générale, leur largeur ne dépassait pas deux centimètres et demi.

jeans

Ce qui est remarquable, ce ne sont pas les jeans eux-mêmes, mais la façon dont les skinheads les portaient : à la taille (les bretelles aidaient) et retroussés presque jusqu'au milieu de la cheville pour ne pas se salir. Parmi les fabricants, Levi's, Lee et Wrangler étaient tenus en haute estime.

bottes militaires

Presque toutes les photographies des années 1960 montrent des skinheads portant de lourdes bottes de combat. Le choix s'est porté sur ces chaussures non pas parce qu'elles étaient plus douloureuses à frapper, mais parce que l'uniforme militaire était bon marché. Pour la même raison, de nombreux skinheads préféraient les vestes et pantalons de camouflage. Bottes Dr. Les martens, en tant qu'imitation la plus plausible des chaussures militaires, sont devenues populaires plus tard.

Chemises et polos

Le check, imprimé préféré de tous les Britanniques, était utilisé par de nombreuses marques de l’époque. La marque Ben Sherman était très demandée par les skinheads. Le polo, quant à lui, n’a d’abord été porté que pour jouer au tennis. Fred Perry est devenu un classique. Selon une version, la raison réside dans le logo, couronne de laurier, symbolisant la victoire depuis l'Antiquité.

Cardigans et pulls col V

De nos jours, vous ne verrez plus de skinhead porter un cardigan ou un pull à col en V, mais il y a trente-cinq ans, c'était normal.

manteau crombie

L'article le plus recherché par un skinhead était un manteau crombie. Les manteaux à silhouette droite avec épaulettes et revers étaient également portés par la mode, mais contrairement aux jeunes riches, les hommes travaillant dans les usines pouvaient rarement se permettre d'acheter un objet neuf non porté. La façon dont ils le portaient était également différente : les skinheads avaient l'air décontractés en crombies. Les jeans, les bombers, les harringtons, les salopettes et parfois les parkas et les trench-coats étaient également courants.

Des rebelles aux néo-nazis

Le mouvement skinhead a finalement pris forme à la fin des années 1960. C’est à ce moment-là que la presse commença à parler de lui. Il s'agissait principalement de notes sur de petits combats : d'abord sur des batailles de territoire, dans les années 1970 - sur des combats de football. Mais l’accent n’était pas mis sur la race. Les skinheads battent les mods, les nounours, les hippies, les étudiants, mais pas les noirs.

La transformation vers l’image que nous connaissons aujourd’hui a commencé avec les premières vagues de migrants asiatiques dans les années 1970. Si les populations africaines et jamaïcaines ont su s’adapter, les Indiens et les Pakistanais n’ont pas trouvé l’amour parmi la « deuxième vague » de skinheads. Leur culture était trop éloignée de celle européenne, ils étaient donc beaucoup plus dans une plus grande mesure, plutôt que les Afro-Américains, étaient perçus comme des étrangers. Le mouvement skinhead est devenu massif et, à la suite de l’aversion pour la population asiatique, il est également devenu politiquement actif. Le parti nationaliste britannique, le National Front, a également contribué au changement de mentalité. Dans la seconde moitié des années 1970, il recruta activement dans ses rangs des skinheads agressifs. Le slogan « Keep Britain White » a été utilisé pour la première fois. groupe de musique Skrewdriver, qui se considérait comme une skinhead, a annoncé ses opinions néo-nazies lors du concert « Rock Against Communism », et dans l'émission britannique populaire Donahuue show, une skinhead a été identifiée pour la première fois avec un raciste.

Les hommes au crâne rasé, portant des bottes hautes, des jeans retroussés, de fines bretelles et des polos boutonnés ont finalement commencé à être associés au fascisme et à la xénophobie avec l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher. En raison de son interne politique économique Les mines et les usines furent fermées en masse, des pans entiers de l’économie furent abolis. Le chômage a énormément augmenté, entraînant une lutte acharnée pour l'emploi. A partir de ce moment commence le mouvement des skinheads NS (skinheads nationaux-socialistes), qui croient que les émigrés leur enlèvent leur emploi. En conséquence, les sentiments nazis ont prévalu parmi les skinheads et les principes et idéaux originaux ont été oubliés.

Malgré une fin aussi triste, la véritable tolérance envers les représentants d’autres cultures mérite d’être apprise de la « première vague » de skinheads. À ceux qui sont dans monde moderne Considéré comme l'incarnation de l'intolérance raciale, de l'agression et de l'extrémisme, dans les années 1960, l'idée de haïr quelqu'un en raison de ses différences extérieures ne pouvait pas leur venir à l'esprit. On ne peut pas en dire autant de leurs adeptes, ni même de la plupart des gens aujourd’hui.