L'ère des grandes découvertes géographiques revêt une importance énorme dans l'histoire de l'humanité. La plupart des biens et produits alimentaires habituels n’existeraient tout simplement pas sur notre marché aujourd’hui sans ces deux siècles.
Arrière-plan
L’ère des découvertes s’étend du XVe au XVIIe siècle après JC. Le terme est apparu en raison de l’exploration et de l’expansion intenses qui ont eu lieu sur deux cents ans. A cette époque, les pays d'Europe occidentale et le royaume moscovite élargirent considérablement leurs possessions en incluant de nouveaux territoires.
Parfois, les terres étaient achetées, moins souvent elles étaient simplement colonisées, le plus souvent elles devaient être conquises.
Aujourd'hui, les scientifiques pensent que la principale raison à l'origine de l'augmentation de ces expéditions était la concurrence pour trouver un raccourci vers l'Inde. A la fin du Moyen Âge dans les pays Europe de l'Ouest l'opinion se répandait que c'était un État très riche.
Après que les Portugais aient commencé à importer des épices, de l'or, des tissus et des bijoux, la Castille, la France et d'autres pays ont commencé à chercher des itinéraires alternatifs. Les Croisades n'apportaient plus de satisfaction financière suffisante, il fallait donc ouvrir de nouveaux marchés.
Expéditions portugaises
Comme nous l'avons dit plus tôt, l'ère des découvertes a commencé avec les premières expéditions des Portugais. En explorant la côte atlantique de l’Afrique, ils atteignent le cap de Bonne-Espérance et se retrouvent dans l’océan Indien. Ainsi fut ouverte la route maritime vers l’Inde.
Avant cela, plusieurs événements importants se sont produits qui ont conduit à une telle expédition. En 1453, Constantinople tombe. Les musulmans se sont emparés de l'un des sanctuaires chrétiens les plus importants. Désormais, la route des commerçants européens vers l’Est – vers la Chine et l’Inde – était bloquée.
Mais sans les ambitions de la couronne portugaise, l’ère des grandes découvertes géographiques n’aurait peut-être jamais commencé. Le roi Afonso V commença à rechercher des États chrétiens en Afrique australe. A cette époque, on pensait qu'au-delà des terres des musulmans, au-delà du Maroc, commençaient les peuples chrétiens oubliés.
C’est ainsi que furent découvertes les îles du Cap-Vert en 1456, et une décennie plus tard elles commencèrent à développer la côte du golfe de Guinée. Aujourd'hui, c'est la Côte d'Ivoire.
L'année 1488 marque le début de l'ère des découvertes. Bartolomeu Dias contourna le cap des Tempêtes (rebaptisé plus tard cap de Bonne-Espérance par le roi) et jeta l'ancre sur la côte Pacifique.
Ainsi, une route de contournement vers l'Inde a été ouverte. Le seul problème pour les Portugais était que le voyage durait un an. Pour le reste des monarques, la découverte est devenue une épine dans la mesure où, selon la bulle papale, c'était le Portugal qui l'avait monopolisée.
Découverte de l'Amérique
Beaucoup pensent que l’ère des grandes découvertes géographiques a commencé avec la découverte de l’Amérique. Mais c’était déjà la deuxième étape.
Le XVe siècle fut une période assez difficile pour les deux parties de l’Espagne moderne. C'étaient alors des royaumes séparés - Castille et Aragon. La première, en particulier, était à cette époque la monarchie méditerranéenne la plus puissante. Il comprenait les territoires du sud de la France, du sud de l'Italie, plusieurs îles et une partie de la côte de l'Afrique du Nord.
Cependant, le processus de reconquista et la guerre avec les Arabes ont considérablement éloigné le pays de la recherche géographique. La raison principale Le fait que les Castillans aient commencé à financer Christophe Colomb fut le début d'une confrontation avec le Portugal. Ce pays, grâce à l'ouverture de la route vers l'Inde, a obtenu le monopole du commerce maritime.
De plus, il y a eu une escarmouche au-dessus des îles Canaries.
Au moment où Colomb en avait assez de persuader les Portugais d'équiper une expédition, la Castille était prête pour une telle aventure.
Trois caravelles atteignirent les îles des Caraïbes. Lors de la première campagne, San Salvador, une partie d'Haïti et Cuba ont été découverts. Plus tard, plusieurs navires d'ouvriers et de soldats furent transportés. Les plans initiaux visant à créer des montagnes d’or ont échoué. C’est ainsi qu’a commencé la colonisation systématique de la population. Mais nous en reparlerons plus tard, lorsque nous parlerons des conquistadors.
océan Indien
Après le retour de la première expédition de Colomb, une solution diplomatique au partage des sphères d'influence commence. Pour éviter les conflits, le pape publie un document définissant les possessions portugaises et espagnoles. Mais Juan II n'était pas satisfait du décret. Selon le taureau, il perdait les terres nouvellement découvertes du Brésil, qui étaient alors considérées comme l'île de Vera Cruz.
Ainsi, en 1494, le Traité de Tordesillas fut signé entre les couronnes castillane et portugaise. La frontière était à deux cent soixante-dix lieues du Cap-Vert. Tout à l’est allait au Portugal, tout à l’ouest allait à l’Espagne.
L'ère des grandes découvertes géographiques se poursuit avec les expéditions dans l'océan Indien. En mai 1498, les navires de Vasco de Gama atteignirent la côte sud-ouest de l'Inde. Aujourd'hui, c'est l'état du Kerala.
Au début du XVIe siècle, les îles de Madagascar, de Maurice et du Sri Lanka sont découvertes. Les Portugais développent progressivement de nouveaux marchés.
Océan Pacifique
Comme nous l'avons mentionné plus tôt, l'ère des grandes découvertes géographiques a commencé avec la recherche d'une route maritime vers l'Inde. Cependant, après que les navires de Vasco de Gama eurent atteint ses côtes, l'expansion européenne vers les pays d'Extrême-Orient commença.
Ici, au début du XVIe siècle, les Portugais découvrirent les marchés des Philippines, de la Chine et du Japon.
À cette époque, à l’autre bout de l’océan Pacifique, Balboa traverse l’isthme de Panama et devient le premier Espagnol à voir « l’autre mer ».
L'étape suivante inévitable fut l'exploration de nouveaux espaces, qui conduisit au premier tour du monde par l'expédition de Magellan en 1519-1522.
Conquistadors
Les navigateurs de l'époque des grandes découvertes géographiques n'étaient pas seulement engagés dans l'aménagement de nouvelles terres. Souvent, les pionniers étaient suivis par des vagues d’aventuriers, d’entrepreneurs et de colons à la recherche d’une vie meilleure.
Après que Christophe Colomb ait posé le pied pour la première fois sur les côtes de l'une des îles des Caraïbes, Nouveau monde des milliers de personnes ont traversé. La raison principale était l’idée fausse selon laquelle ils avaient atteint l’Inde. Mais les attentes en matière de trésors n’ayant pas été satisfaites, les Européens ont commencé à coloniser les territoires.
Juan de Leon, venant du Costa Rica, découvrit la côte de Floride en 1508. Hernán Cortés, sur ordre de Vélasquez, quitta Santiago de Cuba, dont il était maire, avec une flottille de onze navires et cinq cents soldats. Il lui fallait conquérir les indigènes du Yucatan. Il s'est avéré qu'il y avait deux États assez puissants là-bas: les empires aztèque et maya.
En août 1521, Cortés s'empare de Tenochtitlan, la capitale aztèque, et la rebaptise Mexico. Désormais, l'empire fait partie de l'Espagne.
De nouvelles routes commerciales
L’ère des grandes découvertes géographiques a offert à l’Europe occidentale des opportunités économiques inattendues. De nouveaux marchés s'ouvrirent, des territoires apparurent d'où l'on importait trésors et esclaves pour presque rien.
La colonisation des côtes occidentales et orientales de l’Afrique, de la côte asiatique de l’océan Indien et des territoires du Pacifique a permis à de petits États autrefois de devenir des empires mondiaux.
Le Japon, les Philippines, la Chine sont ouverts aux commerçants européens. Les Portugais y ont même établi leur première colonie : Macao.
Mais le plus important était que lors de l'expansion vers l'ouest et l'est, les expéditions commençaient à se rencontrer. Les navires venant du Chili moderne ont atteint les côtes de l'Indonésie et des Philippines.
Ainsi, il a finalement été prouvé que notre planète avait la forme d'une boule.
Petit à petit, les marins maîtrisent le mouvement des alizés, le Gulf Stream. De nouveaux modèles de navires sont apparus. À la suite de la colonisation, des plantations agricoles ont été créées où le travail des esclaves était utilisé.
Australie
L'ère des grandes découvertes géographiques n'a pas été marquée seulement par la recherche d'une route vers l'Inde. Bref, l’humanité a commencé à se familiariser avec la planète. Une fois la plupart des côtes connues, une seule question restait. Qu'est-ce qui se cache dans le Sud si massif que les continents du Nord ne l'emportent pas ?
Selon Aristote, il existait un certain continent - incognita terra australis (« terre méridionale inconnue »).
Après plusieurs rapports erronés, le Néerlandais Janszoon débarqua finalement dans le Queensland moderne en 1603.
Et dans les années quarante du XVIIe siècle, Abel Tasman découvre la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande.
Conquête de la Sibérie
L'ère des grandes découvertes géographiques n'a pas été marquée seulement par l'exploration de l'Amérique, de l'Afrique et de l'Australie. Un tableau de trophées et une carte des environs du lac Baïkal parlent d'importantes découvertes faites par les cosaques russes.
Ainsi, en 1577, Ataman Ermak, financé par les Stroganov, se rendit à l'est de la Sibérie. Au cours de la campagne, il inflige une lourde défaite au Sibérien Khan Kuchum, mais meurt finalement dans l'une des batailles.
Son cas n’a cependant pas été oublié. Depuis le XVIIe siècle, après la fin du Temps des Troubles, commença la colonisation systématique de ces terres.
L'Ienisseï est en cours d'exploration. Léna, Angara. En 1632, Iakoutsk est fondée. Par la suite, il deviendra le point de transit le plus important sur la route vers l’Est.
En 1639, l'expédition d'Ivan Moskvitine atteint les côtes de l'océan Pacifique. Le développement du Kamtchatka n'a commencé qu'au XVIIIe siècle.
Résultats de l’ère des grandes découvertes géographiques
L'importance de l'ère des grandes découvertes géographiques est difficile à surestimer.
Il y a d’abord eu une révolution alimentaire. Des plantes telles que le maïs, les tomates, les pommes de terre, les haricots, les ananas et autres sont arrivées en Europe occidentale. Une culture de la consommation de café et de thé apparaît et les gens commencent à fumer.
Les métaux précieux du Nouveau Monde ont rapidement inondé les marchés de la « vieille Europe ». Avec l’émergence d’un grand nombre de colonies, l’ère de l’impérialisme commence.
Dans les pays d’Europe occidentale, certaines maisons de commerce sont en déclin tandis que d’autres sont en hausse. Les Pays-Bas doivent leur essor à l'ère des découvertes géographiques. Au XVIe siècle, Anvers devient le principal port de transbordement des marchandises en provenance d'Asie et d'Amérique vers d'autres pays européens.
Ainsi, dans cet article, nous avons traité du déroulement des découvertes géographiques au cours de deux cents ans. Nous avons parlé des différentes directions d'expéditions, appris les noms navigateurs célèbres, ainsi que les horaires d'ouverture de certaines côtes et îles.
Bonne chance et nouvelles découvertes à vous, chers lecteurs !
Ce changement s'est produit plus tôt, en Russie - plus tard. Les changements reflétaient une production accrue, qui nécessitait de nouvelles sources de matières premières et de nouveaux marchés. Ils imposèrent de nouvelles conditions à la science et contribuèrent à l'essor général de la vie intellectuelle de la société humaine. La géographie a également acquis de nouvelles fonctionnalités. Les voyages ont enrichi la science de faits. Elles ont été suivies de généralisations. Cette séquence, bien que non absolument notée, est caractéristique à la fois de la science d’Europe occidentale et de la science russe.
L'ère des grandes découvertes des marins occidentaux. Au tournant des XVe et XVIe siècles, des événements géographiques marquants se déroulent sur trois décennies : les voyages du Génois X. aux Bahamas, sur, jusqu'à l'embouchure de l'Orénoque et sur la côte Amérique centrale(1492-1504) ; autour du Sud - la ville de Callicut (1497-1498), F. et ses compagnons (Juan Sebastian Elcano, Antonio Pigafetta, etc.) aux alentours et aux alentours Afrique du Sud(1519-1521) - le premier tour du monde.
Les trois principales voies de recherche - et Magellan - avaient finalement un seul objectif : atteindre par voie maritime l'espace le plus riche du monde - depuis et vers d'autres zones de ce vaste espace. De trois manières différentes : directement vers l'ouest, autour de l'Amérique du Sud et autour de l'Afrique du Sud, les marins ont contourné l'État des Turcs ottomans, qui bloquait les routes terrestres des Européens vers l'Asie du Sud. Il est caractéristique que des variantes de ces routes mondiales aient ensuite été utilisées à plusieurs reprises par les navigateurs russes.
L'ère des grandes découvertes russes. L'apogée des découvertes géographiques russes s'est produite aux XVIe et XVIIe siècles. Cependant, les Russes ont collecté des informations géographiques eux-mêmes et par l’intermédiaire de leurs voisins occidentaux bien plus tôt. Les données géographiques (à partir de 852) sont contenues dans la première chronique russe - « Le conte des années passées » de Nestor. Les cités-États russes, en développement, recherchaient de nouvelles sources naturelles de richesse et de nouveaux marchés pour les marchandises. Novgorod, en particulier, s'enrichit. Au XIIe siècle. Les Novgorodiens atteignirent la mer. Les voyages commencèrent à l'ouest vers la Scandinavie, au nord - jusqu'à Grumant (Spitzberg) et surtout au nord-est - jusqu'à Taz, où les Russes fondèrent la ville commerçante de Mangazeya (1601-1652). Un peu plus tôt, le mouvement vers l'est commença par voie terrestre, à travers la Sibérie (Ermak, 1581-1584).
Le mouvement rapide vers les profondeurs de la Sibérie et vers l’océan Pacifique est un exploit héroïque. Il leur fallut un peu plus d'un demi-siècle pour traverser l'espace allant du détroit. En 1632, le fort Yakut fut fondé. En 1639, Ivan Moskvitine atteint l'océan Pacifique près d'Okhotsk. Vassili Poyarkov en 1643-1646. J'ai marché de Yana et Indigirka, le premier des explorateurs cosaques russes à naviguer le long de l'estuaire de l'Amour et de la baie maritime de Sakhaline. En 1647-48. Erofey Khabarov passe au Sungari. Et enfin, en 1648, Semyon Dejnev fait le tour de la mer, découvre le cap qui porte aujourd'hui son nom, et prouve qu'il est séparé de l'Amérique du Nord par un détroit.
Peu à peu, les éléments de généralisation acquièrent une grande importance dans la géographie russe. En 1675, l'ambassadeur de Russie, le grec instruit Spafarius (1675-1678), fut envoyé dans la ville avec pour instruction de « représenter sur le dessin toutes les terres, les villes et l'itinéraire ». Des dessins, c'est-à-dire les cartes étaient des documents d'importance nationale en Russie.
Le russe ancien est connu pour les quatre de ses œuvres suivantes.
1. Grand dessin État russe. Compilé en un seul exemplaire en 1552. Les sources étaient des « livres de scribes ». Le Grand Dessin ne nous est pas parvenu, bien qu’il ait été renouvelé en 1627. Le géographe de l’époque de Pierre, V.N. Tatishchev.
2. Livre du Grand Dessin - texte pour le dessin. Un des listes tardives livres publiés par N. Novikov en 1773
3. Le dessin du territoire sibérien a été dressé en 1667. Il nous est parvenu en exemplaires. Le dessin accompagne le « Manuscrit contre dessin ».
4. Le livre de dessins de la Sibérie a été compilé en 1701 sur ordre de Pierre Ier à Tobolsk par S.U. Remizov et ses fils. Il s'agit de la première carte géographique russe sur 23 avec des dessins de régions et d'agglomérations individuelles.
Ainsi, en Russie aussi, la méthode des généralisations est devenue pour la première fois cartographique.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle. Les descriptions géographiques approfondies se sont poursuivies, mais avec une importance croissante des généralisations géographiques. Il suffit d'énumérer les principaux événements géographiques pour comprendre le rôle de cette période dans l'évolution de la géographie nationale. Premièrement, une étude approfondie à long terme de la côte russe de l'océan Arctique par les détachements de la Grande Expédition du Nord de 1733-1743. et les expéditions de Vitus et Alexei Chirikov, qui, au cours des première et deuxième expéditions du Kamtchatka, découvrirent la route maritime de à (1741) et décrivèrent une partie de la côte nord-ouest de ce continent et certaines des îles Aléoutiennes. Deuxièmement, en 1724, il fut créé Académie russe Sciences avec le Département de Géographie dans sa composition (depuis 1739). Cette institution était dirigée par les successeurs de Pierre Ier, le premier géographe russe V.N. Tatishchev (1686-1750) et M.V. Lomonossov (1711-1765). Ils sont devenus les organisateurs d'études géographiques détaillées du territoire de la Russie et ont eux-mêmes apporté une contribution significative au développement de la géographie théorique et formé une galaxie de géographes et de chercheurs remarquables. En 1742, M.V. Lomonossov écrivit le premier essai domestique avec un contenu géographique théorique - "Sur les couches de la terre". En 1755, deux monographies classiques russes sur les études régionales furent publiées : « Description du pays du Kamtchatka » de S.P. Krashennikov et « Topographie d'Orenbourg » P.I. Rychkova. La période Lomonossov a commencé dans la géographie russe - une période de réflexion et de généralisations.
N'importe lequel l'homme moderne sait qu'il y a six continents sur Terre, ce nombre comprend l'Amérique du Nord, Amérique du Sud et l'Australie. Ils appartiennent aux Grandes Découvertes Géographiques. De nos jours, il est difficile d'imaginer la vie sans des endroits aussi merveilleux que la Nouvelle-Zélande et les îles hawaïennes. Aujourd’hui, presque tout le monde a la possibilité de visiter ces régions de la planète pour relativement peu d’argent. Est-ce que cela a toujours été le cas ? Bien sûr que non. Il fut un temps où les gens ne connaissaient même pas l’existence de ces lieux.
Périodisation des grandes découvertes géographiques
Si nous parlons de définir la période des Grandes Découvertes Géographiques, elles ont eu lieu à la fin du XVe – milieu du XVIIe siècle. Voyons pourquoi ces découvertes sont qualifiées de « grandes ». Ce nom est dû au fait qu'ils avaient une signification particulière pour les destinées de notre monde en général, et de l'Europe en particulier.
Les grandes découvertes géographiques se faisaient à leurs risques et périls, car les voyageurs ne savaient pas exactement ce qui les attendait. La seule chose qu’ils comprenaient clairement, c’était l’importance de leurs pérégrinations. Il y avait suffisamment de raisons. Examinons de plus près certains d'entre eux.
L'ère de la découverte est divisée en deux périodes :
- Période hispano-portugaise (fin du XVe – milieu du XVIe siècle) Les découvertes les plus célèbres et, bien sûr, les plus importantes de cette période furent : la découverte de l'Amérique (la première expédition de Christophe Colomb en 1492) ; découverte de la route maritime vers l'Inde par Vasco de Gamma (1497-1498) ; Le premier tour du monde de F. Magellan (1519-1522).
- La période des découvertes russes et hollandaises (milieu du XVIe – milieu du XVIIe siècle V). Il comprend généralement : La découverte par les Russes de toute l’Asie du Nord (de la campagne d’Ermak au voyage de Popov-Dezhnev en 1648), les expéditions hollandaises dans le Pacifique et la découverte de l’Australie.
Raisons et préalables aux Grandes Découvertes Géographiques
Il n’y avait que trois raisons principales aux grandes découvertes géographiques. L'une de leurs prémisses était avant tout justifiée par le développement économique de l'Europe. Vers la fin du XVe siècle. Le commerce européen avec les pays de l’Est connaît une grande crise. La crise a été provoquée par le fait qu'un nouvel État dur est apparu dans les vastes étendues de l'Asie Mineure - l'Empire ottoman.
Par conséquent, les routes commerciales de la Méditerranée ont été complètement coupées, car auparavant elles traversaient Byzance disparue. Au XVe siècle Dans les pays d’Europe occidentale, les gens avaient besoin d’or et d’argent comme moyen de circulation et, à cause de la crise, ils en ressentaient une grave pénurie. La noblesse appauvrie de l’époque était à la recherche d’or et de nouvelles routes commerciales. Cette noblesse constituait la majeure partie des conquérants, également appelés conquistadors. L'État, conscient de sa situation précaire, a été contraint de faire des concessions et d'allouer des fonds aux expéditions maritimes.
En outre, une raison importante des grandes découvertes géographiques était les progrès significatifs de l'Europe en matière de science et de technologie. Tout d’abord, le développement de la construction de navires améliorés ainsi que de la technologie de navigation elle-même. Aux XIVe et XVe siècles. La première caravelle a été créée - un navire assez rapide doté de cales spacieuses.
L'importance de la caravelle résidait dans le fait qu'elle était destinée à la navigation océanique. D'un point de vue scientifique, dans le même temps, l'hypothèse selon laquelle la Terre aurait la forme d'une boule a été approuvée, ce qui aidait à l'orientation. Cartes géographiques ont été réécrits avec de nouvelles introductions, et la boussole et l'astrolabe ont été grandement améliorés. Toutes ces découvertes ont eu lieu parallèlement, par exemple, à l'invention des horloges et de la chronologie. Pour plus de détails, consultez l'article.
Les grands voyageurs et leurs découvertes géographiques
Tout le monde sait que le grand navigateur espagnol H. Colomb a découvert l'Amérique dans les années 1490, ce qui était alors très important et nécessaire pour l'Europe. Au total, il effectua quatre voyages vers la « terre nouvelle ». De plus, ses découvertes incluent : Cuba, Haïti, la Jamaïque, Porto Rico, la terre de la Dominique aux îles Vierges, ainsi que Trinidad et les merveilleux Bahamas. Colomb voulait vraiment découvrir l'Inde. Car pendant longtemps en Europe, on a cru qu’il y avait beaucoup d’or dans la fabuleuse Inde. À propos, ces croyances ont été lancées par le légendaire Marco Polo.
Mais il se trouve que Colomb découvre l'Amérique.
Et vous demanderez immédiatement : « Pourquoi alors l’Amérique s’appelle-t-elle « Amérique » et non Colombie ?! Où est le droit d’auteur ! » Je réponds immédiatement : il y a des rumeurs persistantes selon lesquelles un certain Amerigo Vespucci, l'un des clercs de la maison de Médicis (qui fournissait de l'argent pour les voyages à travers les océans), aurait découvert le continent du Nouveau Monde un an et demi avant Colomb. Tout semble être à toute épreuve, mais malheureusement il n’y a aucune preuve de cela. Si quelqu'un le sait, écrivez dans les commentaires, sinon nous n'avons pas encore compris avec Newton 😉 Mais le pays porte le nom de Columbus - Colombie.
D'autres faits historiques amusants sont possibles.
Nous ne pouvons pas non plus oublier Ferdinand Magellan, qui a découvert le détroit, qui portera plus tard son nom. Il est devenu le premier Européen à voyager par mer de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Mais son voyage le plus célèbre est celui autour du monde. Le grand navigateur portugais et espagnol reçut le titre d'adelantado, traduit par « pionnier », que le roi lui-même ordonna de conquérir de nouvelles terres.
Le voyage de Vasco da Gama en Inde à travers le sud du continent africain
Mais non seulement l’Occident a participé aux nouvelles découvertes, mais les expéditions russes ont également été très importantes. Grande importanceà cette époque, il y avait annexion de la Sibérie. Elle a commencé en 1581 par la campagne d'un détachement du célèbre chef cosaque Ermak Timofeevich. La campagne d’Ermak, avec l’aide du gouvernement, a contribué à l’annexion Sibérie occidentaleà l'État russe. En fait, à partir de cette époque, la Sibérie et Extrême Orient sont devenues des colonies du royaume de Moscou. Ces Européens ont navigué sur les mers, sont morts du scorbut et de la faim… et les Russes ont trouvé « sans se soucier » une autre voie.
L'une des plus importantes fut la découverte en 1648 du détroit entre l'Amérique et l'Asie, réalisée par Semyon Dejnev avec Fedot Alekseev (Popov).
Les ambassadeurs russes ont joué un rôle important dans l'amélioration des cartes et des itinéraires. Les plus célèbres sont I.D. Khokhlov et Anisim Gribov. Ils ont participé à la description et à l'étude des routes vers l'Asie centrale.
Conséquences des grandes découvertes géographiques
Les découvertes géographiques ont conduit à certains changements dans le monde. Premièrement, il y a eu une « révolution des prix ». La valeur a chuté en raison de l’afflux d’or et d’argent, ce qui a entraîné une hausse immédiate des prix. Cela a provoqué de nouveaux problèmes économiques. Deuxièmement, le commerce mondial s'est considérablement développé et a commencé à se renforcer.
Cela s'est produit grâce à de nouveaux produits tels que le tabac, le café, le cacao, le thé, le riz, le sucre et les pommes de terre, dont les Européens n'avaient jamais entendu parler auparavant. En raison de leur inclusion dans le commerce, le volume des échanges a considérablement augmenté. Troisièmement, le développement de nouvelles terres et les voyages à travers l'océan ont contribué au renforcement et à l'amélioration des relations internationales. La seule chose conséquence négative c'était le début de la colonisation ; tout le reste, en principe, avait un effet positif sur l'ordre mondial.
En conclusion, je voudrais dire que le progrès de l’humanité dépend de nombreuses raisons, mais la plus importante est la volonté d’améliorer les conditions de vie. Grâce aux grandes découvertes géographiques, de nouvelles terres ont été aménagées en un temps relativement court, les relations entre les peuples se sont établies et le chiffre d'affaires commercial s'est amélioré. L'ère de VGO est entrée dans l'histoire comme l'une des événements majeurs dans la vie de l'humanité.
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© Alexandre Tchoudinov
Montage par Andrey Puchkov
Découvertes géographiques
Les gens ont voyagé et fait des découvertes à tout moment, mais au cours de l'histoire de l'humanité, il y a eu une période où le nombre de voyageurs et leurs découvertes ont fortement augmenté - l'ère des grandes découvertes géographiques.
Les grandes découvertes géographiques sont une période de l'histoire humaine qui a commencé au XVe siècle et a duré jusqu'au XVIIe siècle, au cours de laquelle de nouvelles terres et routes maritimes ont été découvertes. Grâce aux courageuses expéditions des marins et des voyageurs de nombreux pays, la plupart des la surface de la terre, les mers et les océans le lavent. Les routes maritimes les plus importantes ont été tracées pour relier les continents entre eux.
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La pertinence du sujet tient au fait que développement économique notre pays doit s'appuyer sur une analyse préliminaire des informations historiques, c'est-à-dire qu'il est nécessaire de reconnaître l'importance des territoires conquis par nos ancêtres.
Le but de ce travail est de considérer les expéditions et les découvertes géographiques des chercheurs et scientifiques nationaux. Pour atteindre cet objectif, les tâches suivantes ont été définies :
· caractériser brièvement la situation économique et politique du pays sur une certaine période de temps ;
· indiquer les noms des voyageurs russes et des découvreurs de l'époque des grandes découvertes géographiques ;
· décrire les découvertes de nouveaux territoires et itinéraires.
Sites de développement. Découvreurs
À la fin du XVe et au début du XVIe siècle, la formation de l'État russe, qui s'est développé parallèlement à la civilisation mondiale, a été achevée. C'était l'époque des Grandes Découvertes Géographiques (l'Amérique fut découverte en 1493), le début de l'ère du capitalisme dans les pays européens (la première en Europe commença aux Pays-Bas révolution bourgeoise 1566-1609). Les Grandes Découvertes Géographiques sont une période de l'histoire de l'humanité qui a commencé au XVe siècle et a duré jusqu'au XVIIe siècle, au cours de laquelle les Européens ont découvert de nouvelles terres et routes maritimes vers l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Océanie à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux et sources de marchandises. qui étaient très demandés en Europe. Les historiens associent généralement la « Grande Découverte » aux longs voyages en mer des explorateurs portugais et espagnols à la recherche de routes commerciales alternatives vers les « Indes » pour l’or, l’argent et les épices. Mais le développement de l’État russe s’est déroulé dans des conditions assez particulières.
Le peuple russe a contribué aux grandes découvertes géographiques du XVIe siècle - les premières moitié XVII V. contribution significative. Les voyageurs et marins russes ont fait un certain nombre de découvertes (principalement en Asie du Nord-Est), qui ont enrichi science mondiale. La raison de l'attention accrue des Russes aux découvertes géographiques était la poursuite du développement les relations marchandise-argent dans le pays et le processus de pliage associé marché panrusse, ainsi que l'inclusion progressive de la Russie sur le marché mondial. Durant cette période, deux directions principales se dessinent clairement : le nord-est (Sibérie et Extrême-Orient) et le sud-est ( Asie centrale, Mongolie, Chine), le long desquels se déplaçaient les voyageurs et les marins russes. Les voyages commerciaux et diplomatiques du peuple russe aux XVIe et XVIIe siècles étaient d'une grande importance éducative pour les contemporains. vers les pays de l'Est, en recherchant les routes terrestres les plus courtes pour la communication avec les États d'Asie centrale et centrale et la Chine.
Au milieu du XVIe siècle, le royaume moscovite conquit les khanats tatars de Kazan et d'Astrakhan, annexant ainsi la région de la Volga à ses possessions et ouvrant la voie aux montagnes de l'Oural. La colonisation de nouvelles terres orientales et la poursuite de l'avancée de la Russie vers l'est furent directement organisées par les riches marchands Stroganov. Le tsar Ivan le Terrible a accordé de vastes domaines dans l'Oural et des privilèges fiscaux à Anikei Stroganov, qui a organisé la réinstallation à grande échelle de personnes sur ces terres. Les Stroganov développèrent l'agriculture, la chasse, la fabrication du sel, pêche et l'exploitation minière dans l'Oural, et a également établi des relations commerciales avec les peuples sibériens. Il y a eu un processus de développement de nouveaux territoires de la Sibérie (des années 1580 aux années 1640), de la région de la Volga et des Champs Sauvages (sur les fleuves Dniepr, Don, Moyenne et Basse Volga et Yaik).
De grandes découvertes géographiques ont contribué au passage du Moyen Âge à l'ère moderne.
Conquête de la Sibérie par Ermak Timofeevich
L'exploration des vastes étendues du nord et du nord-est de l'Asie, depuis la chaîne de l'Oural jusqu'à la côte des océans Arctique et Pacifique, a été d'une grande importance dans l'histoire des découvertes géographiques de cette époque. partout en Sibérie.
Le processus de conquête de la Sibérie comprenait l'avancée progressive des cosaques et des militaires russes vers l'est jusqu'à ce qu'ils atteignent l'océan Pacifique et consolident leur position au Kamtchatka. Les voies de déplacement des Cosaques étaient principalement constituées d'eau. Se familiarisant avec les systèmes fluviaux, ils marchèrent par voie sèche exclusivement dans les endroits du bassin versant, où, après avoir traversé la crête et aménagé de nouveaux bateaux, ils descendirent le long des affluents de nouvelles rivières. À leur arrivée dans une zone occupée par une tribu d'indigènes, les Cosaques ont entamé des négociations de paix avec eux avec une proposition de se soumettre au tsar blanc et de payer tribut, mais ces négociations n'ont pas toujours abouti à des résultats positifs, puis l'affaire a été tranchée. par la force des armes.
L'annexion de la Sibérie a commencé en 1581 avec la campagne d'un détachement de l'ataman cosaque Ermak Timofeevich. Son détachement, composé de 840 personnes, emporté par les rumeurs sur les richesses incalculables du khanat sibérien, était doté de fonds provenant des grands propriétaires fonciers et industriels du sel de l'Oural, les Stroganov.
Le 1er septembre 1581, le détachement monta à bord de charrues et gravit les affluents de la Kama jusqu'au col Tagil dans les montagnes de l'Oural. Une hache à la main, les Cosaques ont tracé leur propre chemin, déblayé les décombres, abattu des arbres et creusé une clairière. Ils n'avaient ni le temps ni l'énergie pour niveler le chemin rocheux, de sorte qu'ils ne pouvaient pas traîner les navires sur le sol à l'aide de rouleaux. Selon les participants à la randonnée, ils ont traîné les bateaux jusqu'à la montagne « sur eux-mêmes », c'est-à-dire dans leurs bras. Au col, les Cosaques ont construit une fortification en terre - la ville de Kokuy, où ils ont passé l'hiver jusqu'au printemps.
La première escarmouche entre les Cosaques et les Tatars de Sibérie a eu lieu dans la région de la ville moderne de Turinsk (région de Sverdlovsk), où les guerriers du prince Epanchi ont tiré avec des arcs sur les charrues d'Ermak. Ici, Ermak, à l'aide d'arquebuses et de canons, dispersa la cavalerie de Murza Epanchi. Ensuite, les Cosaques ont occupé la ville de Changi-Tura (région de Tioumen) sans combat. Sur le site de Tioumen moderne, de nombreux trésors ont été emportés : de l'argent, de l'or et de précieuses fourrures sibériennes.
8 novembre 1582 après JC Ataman Ermak Timofeevich occupait Kashlyk, alors capitale du khanat sibérien. Quatre jours plus tard, le Khanty sortit de la rivière. Demyanka (district d'Uvat) apportait des fourrures et des vivres, principalement du poisson, comme cadeaux aux conquérants. Ermak les a accueillis avec « gentillesse et salutations » et les a relâchés « avec honneur ». Les Tatars locaux, qui avaient auparavant fui les Russes, ont suivi les Khanty avec des cadeaux. Ermak les reçut tout aussi gentiment, leur permit de retourner dans leurs villages et promit de les protéger des ennemis, principalement de Kuchum. Ensuite, les Khanty des régions de la rive gauche - des rivières Konda et Tavda - ont commencé à apparaître avec des fourrures et de la nourriture. Ermak a imposé une taxe annuelle obligatoire à tous ceux qui venaient vers lui - le yasak.
Fin 1582, Ermak envoya une ambassade à Moscou, dirigée par son fidèle assistant Ivan Koltso, pour informer le tsar de la défaite de Kuchum. Le tsar Ivan IV a chaleureusement accueilli la délégation cosaque d'Ivan l'Anneau, a généreusement présenté les envoyés - parmi les cadeaux se trouvait une cotte de mailles d'un excellent travail - et les a renvoyés à Ermak.
Au cours de l'hiver 1584-1585, la température dans les environs de Kashlyk tomba à -47° et des vents glacials du nord commencèrent à souffler. La neige épaisse rendait impossible la chasse dans les forêts de la taïga. Durant les périodes d'hiver affamées, les loups se rassemblaient en grandes meutes et apparaissaient à proximité des habitations humaines. Le Sagittaire n’a pas survécu à l’hiver sibérien. Ils sont morts sans exception, sans prendre part à la guerre contre Kuchum. Semyon Bolkhovskoy lui-même, nommé premier gouverneur de Sibérie, est également décédé. Après un hiver affamé, le nombre du détachement d’Ermak a chuté de façon catastrophique. Pour sauver les survivants, Ermak a tenté d'éviter les affrontements avec les Tatars.
Dans la nuit du 6 août 1585, Ermak mourut avec un petit détachement à l'embouchure de Vagai. Un seul cosaque a réussi à s'échapper et il a annoncé la triste nouvelle à Kashlyk. Les Cosaques et les militaires restés à Kashlyk formèrent un cercle dans lequel ils décidèrent de ne pas passer l'hiver en Sibérie.
Fin septembre 1585, 100 militaires arrivèrent à Kashlyk sous le commandement d'Ivan Mansurov, envoyés pour aider Ermak. Ils n'ont trouvé personne à Kashlyk. En essayant de revenir de Sibérie par le chemin de leurs prédécesseurs - en descendant l'Ob et plus loin « à travers Kamen » - les militaires ont été contraints, en raison du « gel de la glace », de placer une « grêle sur la rivière Ob en face de l'embouchure ». du fleuve » de l’Irtych et « y passer l’hiver ». Après avoir résisté au siège de « nombreux Ostiaks », les habitants d'Ivan Mansurov revinrent de Sibérie à l'été 1586.
Le troisième détachement, arrivé au printemps 1586 et composé de 300 personnes sous la direction des gouverneurs Vasily Sukin et Ivan Myasny, a amené avec lui le « chef écrit Danilo Chulkov » « pour mener des affaires » sur place. L'expédition, à en juger par ses résultats, a été soigneusement préparée et équipée. Pour établir le pouvoir du gouvernement russe en Sibérie, elle dut fonder le premier fort du gouvernement sibérien et la ville russe de Tioumen.
Photos naturelles aléatoires
Étude sur la Chine. Les premiers voyages des marins russes
Attention particulière La Chine lointaine évoquée parmi le peuple russe. En 1525, alors qu'il se trouvait à Rome, l'ambassadeur de Russie Dmitri Gerasimov informa l'écrivain Pavel Jovius qu'il était possible de voyager de l'Europe vers la Chine par voie maritime en passant par les mers du Nord. Ainsi, Gerasimov a exprimé une idée audacieuse concernant le développement de la Route du Nord de l'Europe vers l'Asie. Grâce à Jovius, qui a publié un livre spécial sur la Moscovie et l'ambassade de Gerasimov, cette idée est devenue largement connue en Europe occidentale et a été accueillie avec un vif intérêt. Il est possible que l'organisation des expéditions de Willoughby et de Barents ait été provoquée par des messages de l'ambassadeur de Russie. En tout cas, la recherche de la route maritime du Nord vers l'est remonte déjà au milieu du XVIe siècle. a conduit à l’établissement de connexions maritimes directes entre l’Europe occidentale et la Russie.
Retour au milieu du XVIe siècle. Il est fait mention des voyages des marins polaires russes depuis la partie européenne du pays jusqu'au golfe de l'Ob et jusqu'à l'embouchure de l'Ienisseï. Ils se déplaçaient le long de la côte de l'océan Arctique sur de petits voiliers à quille - les kochas, bien adaptés à la navigation dans les glaces arctiques grâce à leur coque en forme d'œuf, qui réduisait le risque de compression des glaces.
Le XVIe siècle est connu pour le règne du tsar russe Ivan IV le Terrible. Attention particulière J'aimerais mettre en évidence politique de l'oprichnina le dirigeant d’alors. La terreur d'État agitait la population, « la famine et la peste » régnaient dans le pays, les paysans fuyaient les propriétaires fonciers en faillite et « s'inquiétaient dans la cour ». On peut supposer que ce sont les paysans en fuite qui sont devenus les « découvreurs » de nouvelles terres, et que ce n'est que plus tard que des individus de statut supérieur ont fait des « découvertes » au niveau de l'État.
Très probablement, au XVIe siècle, les voyages russes, qui aboutissaient à des découvertes géographiques, ont connu une période « d'émergence ». Les premières tentatives de voyage vers d'autres pays et de nouvelles terres ont été faites. L'une des plus importantes et des plus prometteuses fut la conquête de la Sibérie par Ermak. Mais nos ancêtres ne se sont pas arrêtés là ; ils se sont également essayés au voyage sur l’eau. Aucune grande découverte n'a encore été faite dans cette industrie, mais déjà au XVIIe siècle, certains succès ont été obtenus.
Il y avait un nombre suffisant de facteurs qui incitaient les gens à développer davantage de nouvelles terres, le principal étant le manque d'accès aux mers.
Principales destinations de voyage du XVIIe siècle
"Mangazeya bouge." La randonnée de Penda
Déjà dans les deux premières décennies du XVIIe siècle, il existait une liaison fluviale assez régulière entre les villes de Sibérie occidentale et Mangazeya le long de l'Ob, de la baie d'Ob et de l'océan Arctique (le soi-disant « passage Mangazeya »). La même communication était maintenue entre Arkhangelsk et Mangazeya. Selon les contemporains, « de nombreux commerçants et industriels voyagent d'Arkhangelsk à Mangazeya au fil des années avec toutes sortes de produits et de pain allemands (c'est-à-dire étrangers, d'Europe occidentale). » Il était extrêmement important d'établir le fait que l'Ienisseï se jette dans la même « mer glacée » le long de laquelle ils naviguent depuis l'Europe occidentale jusqu'à Arkhangelsk. Cette découverte appartient au commerçant russe Kondraty Kurochkin, qui fut le premier à explorer le chenal du bas Ienisseï jusqu'à son embouchure.
Coup sérieux Le « mouvement Mangazeya » a été infligé par les interdictions gouvernementales en 1619-1620. utiliser la route maritime vers Mangazeya, dans le but d'empêcher les étrangers d'y entrer.
En se déplaçant vers l'est, dans la taïga et la toundra de la Sibérie orientale, les Russes découvrirent l'un des les plus grands fleuves Asie - Léna. Parmi les expéditions septentrionales vers la Léna, se distingue la campagne de Penda (avant 1630). Commençant son voyage avec 40 compagnons de Touroukhansk, il parcourut à pied toute la Basse Toungouska, traversa le portage et atteignit la Léna. Après être descendu le long de la Léna jusqu'aux régions centrales de la Yakoutie, Penda a ensuite nagé le long de la même rivière en direction opposée presque jusqu'au cours supérieur. De là, après avoir traversé les steppes bouriates, il arriva à l'Angara (Haute Toungouska), le premier des Russes à parcourir toute l'Angara, surmontant ses célèbres rapides, après quoi il se rendit à l'Ienisseï, et le long de l'Ienisseï il est revenu à son point de départ - Turu-Khansk. Penda et ses compagnons ont effectué un voyage circulaire sans précédent de plusieurs milliers de kilomètres à travers un terrain difficile.
La mission de Petlin
La première preuve fiable d'un voyage en Chine est l'information sur l'ambassade du cosaque Ivan Petlin en 1618-1619. (Mission de Petlin). Le voyage a été réalisé à l'initiative du gouverneur de Tobolsk, le prince I. S. Kurakin. La mission de 12 personnes était dirigée par Ivan Petlin, professeur des Cosaques de Tomsk (qui parlait plusieurs langues) et A. Madov. La mission était chargée de décrire de nouvelles routes vers la Chine, de collecter des informations sur celle-ci et sur les pays voisins, ainsi que d'établir les sources du fleuve Ob. En Chine, Petlin était censé annoncer d'où venait la mission et découvrir la possibilité d'établir d'autres relations avec la Chine.
Après avoir quitté Tomsk le 9 mai 1618, avec les ambassadeurs du « tsar Altyn » mongol, la mission gravit la vallée de Tom, traversa le mont Shoria, traversa la crête d'Abakan, les monts Sayan occidentaux et entra dans Touva. Elle traversa ensuite le cours supérieur du Kemchik (le bassin de l'Ienisseï), franchit plusieurs crêtes et atteignit le lac de montagne légèrement salé Uureg-Nuur. Tournant vers l'est et descendant dans la steppe, trois semaines après avoir quitté Tomsk, la mission arriva au quartier général du Khan mongol près du lac fermé Usap.
De là, les voyageurs se sont déplacés vers le sud-est, ont traversé le Khan-Khuhei - l'éperon nord-ouest de la chaîne du Khangai - et le Khangai lui-même - et ont marché environ 800 km le long de ses pentes sud. Au détour de la rivière Kerulen, nous avons tourné vers le sud-est et traversé le désert de Gobi. Avant d'atteindre Kalgan, Petlin a vu pour la première fois la Grande Muraille de Chine.
Fin août, la mission atteint Pékin, où elle négocie avec des représentants du gouvernement de la dynastie Ming.
En raison du manque de cadeaux, Petlin n'a pas été reçu par l'empereur Zhu Yijun, mais a reçu sa lettre officielle adressée au tsar russe avec la permission pour les Russes d'envoyer à nouveau des ambassades et de faire du commerce en Chine ; Quant aux relations diplomatiques, il a été proposé de les mener par correspondance. La charte est restée non traduite pendant des décennies jusqu'à Spafariy ( diplomate russe et scientifique; connu pour ses travaux scientifiques et son ambassade en Chine) ne l'a pas étudié en préparation de son ambassade. L'expression courante lettre chinoise fait spécifiquement référence à ce document, qui était dans l'ordre de l'ambassade, et dont le contenu restait un mystère.
De retour dans son pays natal, Ivan Petline a présenté à Moscou « un dessin et une peinture sur la région chinoise ». Sa mission était d'une grande importance, et le rapport sur le voyage - "Peinture sur l'État chinois et Lobinsky, et d'autres États, résidentiels et nomades, et ulus, et le grand Ob, et les rivières et les routes" - est devenu le plus précieux, la plupart description complète Chine, contenant des informations sur la route terrestre de l'Europe vers la Chine en passant par la Sibérie et la Mongolie. Déjà dans la première moitié du XVIIe siècle, le terme « Peinture » était traduit dans tous les domaines. langues européennes. Les informations recueillies à la suite du voyage de Petlin sur les routes vers la Chine, sur les ressources naturelles et l'économie de la Mongolie et de la Chine ont contribué à élargir les horizons géographiques de ses contemporains.
Découvertes russes dans l'océan Pacifique. Explorateurs de Sibérie
La conquête de la Sibérie s'est accompagnée d'une expansion très rapide des horizons géographiques. Moins de 60 ans s'étaient écoulés depuis la campagne d'Ermak (1581-1584), lorsque les Russes traversèrent tout le continent asiatique depuis la chaîne de l'Oural jusqu'aux frontières orientales de cette partie du monde : en 1639, les Russes apparurent pour la première fois sur les rives de l'Oural. l'océan Pacifique.
Campagne de Moskvitine (1639-1642)
Ataman Dmitry Kopylov, envoyé de Tomsk à la Léna, fonda une cabane d'hiver en 1637 au confluent de la Map et de l'Aldan. En 1639, il envoya le cosaque Ivan Moskvitine. Ils traversèrent la crête et atteignirent la mer d'Okhotsk à l'embouchure du fleuve. Uli, à l'ouest de l'actuelle Okhotsk. Au cours des années suivantes, les membres du détachement de Moskvitine ont exploré la côte. Mer d'Okhotskà l'est jusqu'à la baie de Tauyskaya et au sud le long de la rivière. Ouds. De l'embouchure, les Cosaques se dirigèrent plus à l'est, vers l'embouchure de l'Amour. Il retourna à Iakoutsk en 1642.
La campagne de Dejnev (1648)
Le cosaque de Yakoute, originaire d'Ustyug, Semyon Dezhnev, a traversé pour la première fois le détroit de Béring. Le 20 juin 1648, il quitte l'embouchure de la Kolyma à l'est. En septembre, le chercheur a contourné le Big Stone Nose - aujourd'hui le cap Dejnev - où il a vu des Esquimaux. En face du cap, il aperçut deux îles. Il s'agit des îles Diomède ou Gvozdev situées dans le détroit de Béring, sur lesquelles vivaient alors, comme aujourd'hui, les Esquimaux. Puis éclatèrent des tempêtes qui emportèrent les bateaux de Dejnev à travers la mer jusqu'à ce qu'après le 1er octobre, ils soient rejetés au sud de l'embouchure d'Anadyr ; Il a fallu 10 semaines pour marcher du lieu de l'accident jusqu'à cette rivière. Au cours de l'été de l'année suivante, Dejnev construisit un quartier d'hiver sur le cours moyen de l'Anadyr - plus tard le fort d'Anadyr.
"Colis" de Remezov
Semyon Ulyanovich Remezov - cartographe, historien et ethnographe, peut à juste titre être considéré comme le premier explorateur du Trans-Oural. Voyager au nom des autorités de Tobolsk pour percevoir les loyers dans toute la partie centrale de la plaine de Sibérie occidentale et dans certaines autres zones du versant oriental de l'Oural, c'est-à-dire étant, comme il le dit, « sur place », il a créé un programme d'étude de ces territoires, qui a ensuite été mis en œuvre sous une forme élargie au cours des travaux des détachements académiques de la Grande Expédition du Nord. Au début, la description des lieux visités était pour Remezov une affaire secondaire. Mais depuis 1696, lorsqu'il faisait partie d'un détachement militaire, il passa six mois (avril-septembre) dans la steppe de pierre aride et infranchissable au-delà de la rivière. Ishim, cette activité est devenue la principale. Durant l'hiver 1696-1697. avec deux assistants, il réalisa une étude du bassin du Tobol. Il a tracé le tracé du fleuve principal depuis son embouchure jusqu'au sommet, a photographié ses grands affluents - le Tura, le Tavda, l'Iset et un certain nombre de rivières qui s'y jettent, dont le Miass et le Pyshma.
La rivière a également reçu une image cartographique. Irtych depuis son confluent avec l'Ob jusqu'à l'embouchure du fleuve. Tara et ses trois affluents. En 1701, Remezov achève la compilation du « Livre de dessins de Sibérie ». Elle a joué un rôle énorme non seulement dans l’histoire de la cartographie russe, mais aussi mondiale.
Découverte du Kamtchatka par Atlasov
Les informations sur le Kamtchatka ont été reçues pour la première fois au milieu du XVIIe siècle, par l'intermédiaire des Koryaks. Mais l'honneur de la découverte et de la description géographique appartient à Vladimir Atlasov.
En 1696, Luka Morozko fut envoyé d'Anadyrsk chez les Koryaks sur la rivière Opuka (Opuka se jette dans la mer de Berengov). Il pénétra beaucoup plus au sud, précisément jusqu'au fleuve. Tigil. Au début de 1697, Atlasov part d'Anadyrsk. Depuis l'embouchure de la Penzhina, nous avons marché pendant deux semaines à dos de rennes le long de la rive ouest du Kamtchatka, puis nous nous sommes tournés vers l'est, vers les rives de l'océan Pacifique, vers les Koryaks - Olyutoriens, assis le long de la rivière. Olutore. En février 1697, sur Olyutor, Atlasov divisa son détachement en deux parties : la première partit cote est Kamchatka au sud, et la deuxième partie l'accompagna sur la rive ouest, jusqu'au fleuve. Palan (se jette dans la mer d'Okhotsk), d'ici jusqu'à l'embouchure du fleuve. Tigil, et enfin, sur la rivière. Kamchatka, où il arrive le 18 juillet 1697. Ici, ils ont rencontré pour la première fois les Kamchadals. De là, Atlasov marcha vers le sud le long de la rive ouest du Kamtchatka et atteignit la rivière. Golygina, où vivaient les îles Kouriles. De l'embouchure de cette rivière, il aperçut les îles, c'est-à-dire la plus septentrionale des îles Kouriles. De Golygina Atlasov de l'autre côté de la rivière. Ichu retourna à Anadyrsk, où il arriva le 2 juillet 1699. C'est ainsi que le Kamtchatka a été découvert. Atlassov en a fait une description géographique.
Randonnée E.P. Khabarova et I.V. Poryakova sur l'Amour
Erofey Pavlovich Khabarov a poursuivi le travail commencé par un autre explorateur, V.D. Poyarkov. Khabarov était originaire de Veliky Ustyug (selon d'autres sources, de Solvychegodsk). La vie dans son pays natal était difficile et les dettes obligeaient Khabarov à se rendre dans les terres lointaines de la Sibérie. En 1632, il arriva à Lena. Pendant plusieurs années, il se livra au commerce des fourrures et, en 1641, il s'installa sur un terrain vide à l'embouchure de la rivière. Kirenga est l'affluent droit de la Léna. Ici, il a commencé à cultiver des terres arables, a construit un moulin et un marais salant. Mais le gouverneur de Yakoute, P. Golovin, a pris à Khabarov les terres arables et les salines et les a transférées au trésor, et Khabarov lui-même a été emprisonné. Ce n’est qu’en 1645 que Khabarov quitta la prison « nu comme un faucon ». En 1649, il arriva au fort d'Ilimsk, où le gouverneur de Yakoute s'arrêta pour l'hiver. Ici, Khabarov a entendu parler de l'expédition de V.D. Poyarkov et a demandé la permission d'organiser son expédition à Dauria, à laquelle il a obtenu son consentement.
En 1649, Khabarov et son détachement remontèrent la Léna et l'Olekma jusqu'à l'embouchure de la rivière. Toungir. Au printemps 1650, ils atteignirent la rivière. Urki, un affluent de l'Amour, tomba en possession du prince daurien Lavkay. Les villes des Daurs furent abandonnées par les populations. Chaque ville comptait des centaines de maisons et chaque maison abritait 50 personnes ou plus. Les maisons étaient lumineuses, avec de larges fenêtres recouvertes de papier huilé. De riches réserves de céréales étaient stockées dans les fosses. Le prince Lavkay lui-même fut retrouvé près des murs de la troisième ville, également vides. Il s'est avéré que les Daurs, ayant entendu parler du détachement, ont eu peur et se sont enfuis. Grâce aux histoires des Daurs, les Cosaques ont appris que de l'autre côté de l'Amour se trouve un pays plus riche que la Dauria et que les Daurs rendent hommage au prince mandchou Bogdoy. Et ce prince avait de grands navires transportant des marchandises qui naviguaient sur les rivières, et il avait une armée avec des canons et des arquebuses.
Khabarov a compris que les forces de son détachement étaient petites et qu'il ne serait pas en mesure de s'emparer d'une région où la population était hostile. Laissant environ 50 Cosaques dans la ville de Lavkaya, en mai 1650, Khabarov retourna à Iakoutsk pour demander de l'aide. Un rapport sur la campagne et un dessin de Dauria ont été envoyés à Moscou. Et Khabarov a commencé à rassembler un nouveau détachement pour un voyage en Dauria. À l'automne 1650, il retourna dans l'Amour et trouva les Cosaques abandonnés près de la ville fortifiée d'Albazin. Le prince de cette ville refusa de payer tribut et les Cosaques tentèrent de prendre la ville d'assaut. Avec l'aide du détachement de Khabarov arrivé à temps, les Daurs furent vaincus. Les Cosaques capturèrent de nombreux prisonniers et un gros butin.
Un des étapes importantes dans l’histoire du développement humain se trouve l’ère des pionniers. Les cartes sur lesquelles sont marquées les mers sont affinées, les navires sont améliorés et les dirigeants envoient leurs marins conquérir de nouvelles terres.
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Caractéristique de l'époque
Le terme « grandes découvertes géographiques » regroupe classiquement événements historiques, commençant au milieu du XVe siècle et se terminant au milieu du XVIIe. Les Européens exploraient activement de nouvelles terres.
L'émergence de cette époque avait ses propres préalables : la recherche de nouvelles routes commerciales et le développement de la navigation. Jusqu’au XVe siècle, les Britanniques connaissaient déjà l’Amérique du Nord et l’Islande. L'histoire comprenait de nombreux voyageurs célèbres, parmi lesquels Afanasy Nikitin, Rubrik et d'autres.
Important! A commencé grande époque découvertes géographiques du prince Henri le Navigateur du Portugal, cet événement s'est produit au début du XVe siècle.
Premières réalisations
La science géographique de cette époque était en grave déclin. Des marins solitaires ont tenté de partager leurs découvertes avec le public, mais cela n'a donné aucun résultat et il y avait plus de fiction que de vérité dans leurs histoires. Les données sur ce qui a été découvert en mer ou sur la bande côtière ont été perdues et oubliées depuis longtemps ; Les skippers avaient tout simplement peur de prendre la mer, car tout le monde n'avait pas les compétences en navigation.
Henri construisit une citadelle près du cap Sagres, créa une école de navigation et envoya des expéditions collectant des informations sur les vents de la mer, les peuples lointains et les rivages. La période des grandes découvertes géographiques commence avec ses activités.
Parmi les découvertes des voyageurs portugais figurent :
- l'île de Madère,
- Côte ouest de l'Afrique,
- Cap-Vert,
- Cap de Bonne Espérance,
- Açores,
- Fleuve Congo.
Pourquoi était-il nécessaire de trouver de nouvelles terres ?
La liste des raisons de l'avènement de l'ère de la navigation comprend :
- développement actif de l'artisanat et du commerce;
- la croissance des villes européennes aux XVe et XVIe siècles ;
- l'épuisement des mines de métaux précieux connues ;
- le développement de la navigation maritime et l'apparition de la boussole ;
- interruption des liens économiques entre l'Europe du Sud et la Chine et l'Inde après .
Les points importants
Périodes marquantes qui sont entrées dans l'histoire, époques où des voyageurs célèbres effectuaient leurs voyages et expéditions :
L’ère des découvertes a commencé en 1492, lorsque l’Amérique a été découverte ;
- 1500 - exploration de l'embouchure de l'Amazonie ;
- 1513 - Vasco de Balboa découvre l'océan Pacifique ;
- 1519-1553 – conquête de l'Amérique du Sud ;
- 1576-1629 – Campagnes russes en Sibérie ;
- 1603-1638 - exploration du Canada ;
- 1642-1643 – visite en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande ;
- 1648 – exploration du Kamtchatka.
Conquête de l'Amérique du Sud
Marins espagnols et portugais
En même temps que les Portugais voyage en mer Des voyageurs célèbres d'Espagne commencent à s'y lancer. , ayant de bonnes connaissances en géographie et en navigation, a suggéré que les dirigeants du pays atteignent l'Inde par une autre route, en direction de l'ouest à travers l'océan Atlantique. Celui qui découvrit plus tard de nombreuses nouvelles terres reçut trois caravelles sur lesquelles de courageux marins quittèrent le port le 3 août 1492.
Début octobre, ils arrivèrent sur la première île, connue sous le nom de San Salvador, et découvrirent plus tard Haïti et Cuba. C'est le voyage fondateur de Colomb qui a mis les îles des Caraïbes sur la carte. Puis il y en a eu deux autres, ouvrant la voie à l’Amérique centrale et à l’Amérique du Sud.
Christophe Colomb - une personne mystérieuse
Il visita d’abord l’île de Cuba, puis découvrit l’Amérique. Colomb a été surpris de rencontrer sur l'île un peuple civilisé qui possédait une culture riche et cultivait du coton, du tabac et des pommes de terre. Les villes étaient ornées de grandes statues et de grands bâtiments.
Intéressant! Tout le monde connaît le nom de Christophe Colomb. Cependant, on sait très peu de choses sur sa vie et ses voyages.
La naissance de ce navigateur légendaire fait encore débat. Plusieurs villes prétendent être considérées comme le berceau de Colomb, mais cela ne peut être déterminé avec certitude. Il a participé à des croisières sur des navires mer Méditerranée, et partit plus tard pour de grandes expéditions depuis son Portugal natal.
Ferdinand MAGELLAN
Magellan était également originaire du Portugal. Né en 1480. Très tôt, il s'est retrouvé sans parents et a essayé de survivre seul en travaillant comme messager. Depuis l'enfance, il est attiré par la mer, attiré par la soif de voyages et de découvertes.
À l'âge de 25 ans, Ferdinand embarque pour la première fois. Il apprend rapidement le métier maritime tout en restant au large des côtes indiennes, et devient rapidement capitaine. Il voulait retourner dans son pays natal, parlant d'une coopération fructueuse avec l'Est, mais n'obtint des résultats qu'avec l'arrivée au pouvoir de Charles Ier.
Important! L'ère des grandes découvertes géographiques commence au milieu du XVe siècle. Magellan l'a prévenu d'avance en s'engageant voyage autour du monde.
En 1493, Magellan mène une expédition à l'ouest de l'Espagne. Il a un objectif : prouver que les îles appartiennent à son pays. Personne ne pensait que le voyage deviendrait un tour du monde et que le navigateur découvrirait beaucoup de nouvelles choses en cours de route. Celui qui a ouvert la voie vers la « Mer du Sud » n’est pas rentré chez lui, mais est mort aux Philippines. Son équipe n'est rentrée chez elle qu'en 1522.
découvreurs russes
Les représentants de la Russie et leurs découvertes rejoignirent les rangs ordonnés des célèbres navigateurs européens. Plusieurs personnes ont grandement contribué à l'amélioration de la carte du monde. personnalités exceptionnelles qui valent la peine d'être connus.
Thaddeus Bellingshausen
Bellingshausen fut le premier à oser mener une expédition sur les côtes inexplorées de l’Antarctique et à travers le monde. Cet événement a eu lieu en 1812. Le navigateur entreprit de prouver ou de réfuter l'existence d'un sixième continent, dont on ne faisait que parler. L'expédition traverse l'océan Indien, le Pacifique et l'Atlantique. Ses participants ont apporté une grande contribution au développement de la géographie. L'expédition sous le commandement du capitaine de 2e rang Bellingshausen dura 751 jours.
Intéressant! Auparavant, des tentatives avaient été faites pour atteindre l'Antarctique, mais elles avaient toutes échoué ; seuls les voyageurs russes célèbres se sont révélés plus chanceux et plus persistants.
Le navigateur Bellingshausen est entré dans l'histoire comme le découvreur de nombreuses espèces d'animaux et de plus de 20 grandes îles. Le capitaine était l'un des rares à avoir réussi à trouver son propre chemin, à le suivre et à ne pas détruire les obstacles.
Nikolaï Prjevalski
Parmi les voyageurs russes se trouvait celui qui découvrit la majeure partie de l'Asie centrale. Nikolaï Prjevalski a toujours rêvé de visiter une Asie inconnue. Ce continent l'attirait. Le navigateur a dirigé chacune des quatre expéditions qui ont exploré l'Asie centrale. La curiosité a conduit à la découverte et à l'étude de systèmes montagneux tels que le Kun Lun et les crêtes du nord du Tibet. Les sources du Yangtsé et du fleuve Jaune, ainsi que du Lob-nora et du Kuhu-nora, ont été explorées. Nikolai fut le deuxième explorateur après Marco Polo à atteindre Lop Nor.
Prjevalsky, comme d'autres voyageurs de l'ère des grandes découvertes géographiques, se considérait comme un homme heureux, car le destin lui donnait l'occasion d'explorer les pays mystérieux du monde asiatique. De nombreuses espèces d'animaux qu'il a décrites lors de ses voyages portent son nom.
Le premier tour du monde russe
Ivan Krusenstern et son collègue Yuri Lisyansky ont fermement inscrit leurs noms dans l'histoire des grandes découvertes géographiques. Ils ont mené la première expédition autour du monde, qui a duré plus de trois ans, de 1803 à 1806. Pendant cette période, les marins de deux navires ont traversé l'Atlantique, ont traversé le Cap Horn, après quoi ils sont arrivés au Kamtchatka par les eaux de l'océan Pacifique. Là, les chercheurs ont étudié les îles Kouriles et l'île de Sakhaline. Leur littoral a été clarifié et des données sur toutes les eaux visitées par l'expédition ont également été incluses sur la carte. Krusenstern a compilé un atlas de l'océan Pacifique.
L'expédition sous le commandement de l'amiral fut la première à franchir l'équateur. Cet événement a été célébré dans le respect des traditions.
Exploration du continent eurasien
L'Eurasie est un immense continent, mais il est problématique de nommer la seule personne qui l'a découvert.
Un moment est surprenant. Si tout est clair avec l'Amérique et l'Antarctique, les noms célèbres des grands navigateurs sont inscrits de manière fiable dans l'histoire de leur existence, alors les lauriers de l'homme qui a découvert l'Europe ne lui sont jamais allés, car il n'existe tout simplement pas.
Si l'on ignore la recherche d'un navigateur, on peut citer de nombreux noms qui ont contribué à l'étude du monde environnant et participé à des expéditions sur le continent et sa zone côtière. Les Européens sont habitués à se considérer uniquement comme des explorateurs de l'Eurasie, mais les navigateurs asiatiques et leurs découvertes n'en sont pas moins d'ampleur.
Les historiens savent lesquels des écrivains russes ont fait le tour du monde, à l'exception des célèbres navigateurs. Il s'agissait d'Ivan Gontcharov, qui a participé à l'expédition militaire bateau à voile. Ses impressions du voyage ont donné lieu à une vaste collection de journaux décrivant des pays lointains.
Le sens de la cartographie
Les gens pouvaient difficilement traverser la mer sans une bonne navigation. Auparavant, leur principal point de référence était le ciel étoilé la nuit et le soleil le jour. De nombreuses cartes à l'époque des grandes découvertes géographiques dépendaient du ciel. Depuis le XVIIe siècle, une carte a été conservée sur laquelle le scientifique a tracé toutes les zones côtières et tous les continents connus, mais la Sibérie et l'Amérique du Nord sont restées inconnues, car personne ne savait jusqu'où elles se trouvaient et jusqu'où s'étendaient les continents eux-mêmes.
Les atlas les plus riches en informations étaient ceux de Gerard van Coelen. Les capitaines et les voyageurs célèbres traversant l'Atlantique étaient reconnaissants des détails cartographiés de l'Islande, de la Hollande et du Labrador.
Informations inhabituelles
Des faits intéressants sur les voyageurs ont été préservés dans l'histoire :
- James Cook est devenu la première personne à visiter les six continents.
- Les navigateurs et leurs découvertes ont changé l'apparence de nombreuses terres, par exemple James Cook a amené des moutons sur les îles de Tahiti et de Nouvelle-Zélande.
- Avant ses activités révolutionnaires, Che Guevara était un motocycliste amateur ; il effectuait un tour de 4 000 kilomètres à travers l'Amérique du Sud.
- Charles Darwin a voyagé sur un bateau où il a écrit son plus grand ouvrage sur l'évolution. Mais ils ne voulaient pas embarquer l’homme à bord, et c’était la forme du nez. Il semblait au capitaine qu'une telle personne ne serait pas capable de supporter une longue charge. Darwin a dû s'éloigner de l'équipe et acheter son propre uniforme.
Âge des grandes découvertes géographiques XVe-XVIIe siècles
Grands découvreurs
Conclusion
Grâce à l'héroïsme et à la détermination des marins, les gens ont reçu des informations précieuses sur le monde. Cela a été à l'origine de nombreux changements, a contribué au développement du commerce, du secteur industriel et au renforcement des relations avec les autres nations. Le plus important est qu'il a été pratiquement prouvé qu'il a une forme ronde.