Quel organe exerce le plus haut pouvoir exécutif dans la Fédération de Russie ? L’État ne dispose que des leviers clés de la vie publique

Qu'est-ce qu'un système politique ? C'est un ensemble d'institutions et d'idéologies qui façonnent activité politique en société. Dans le même temps, la structure politique de l’État est la structure du pouvoir dans la fédération et non dans l’unitarisme. À ce type inclure des pays comme la Fédération de Russie, les États-Unis, l'Allemagne, etc. À propos, il existe également des fédérations différents types et chacun d'eux a sa propre forme de structure politique.

Gérer la société à l’époque préhistorique

Pour que la société soit gérable, il était nécessaire de créer un système étatique, c'est-à-dire une organisation politique de la société. Comme vous le savez, l'État est inextricablement lié au droit. Par conséquent, lorsqu'on étudie la théorie de l'État et du droit, on commence par son origine. Avant l’apparition du premier système politique et étatique, l’humanité vivait dans un système communautaire primitif. La base des relations de production dans une telle société était les moyens de production, ainsi que la propriété publique. Pour qu'une transition s'opère d'une formation à une autre, c'est-à-dire d'un système communal primitif à un système étatique, il a fallu passer de l'autonomie gouvernementale, ce qui a été observé dans société primitive, à l'administration publique. Ce processus ne s'est pas produit immédiatement : il a fallu des siècles, tandis que dans certaines régions historiques, l'effondrement du système communautaire primitif et l'émergence de l'État se sont produits en fonction de conditions historiques différemment. Cela signifie qu’il n’existe pas de modèle clair.

« Évolution » du système étatique

Dans les premiers États nés du système communal primitif, le système politique est devenu esclavagiste. Parallèlement au pouvoir d'État, le droit y est également apparu - une expression de la volonté de la classe qui domine le reste. À la suite du système esclavagiste, les types d'État et de droit suivants sont apparus : féodal (oe) et bourgeois (oe). Dans le même temps, les États appartenant au même type avaient les mêmes formes de gouvernement et de régime politique. Après tout, cela indique comment le droit et les États sont organisés, quelles fonctions ils remplissent. Les politologues ont pu déterminer que chacun de ces types de société présentait des caractéristiques à la fois générales et spécifiques. Et pourtant, les formes de structure politique et étatique de chacun d’entre eux comprenaient les éléments suivants :


Forme de gouvernement

Ce terme fait référence à l'organisation des principales autorités de l'État. Cela inclut des éléments tels que l'ordre de leur formation, la relation entre la classe de ceux qui détiennent le pouvoir et les gouvernés, le degré d'implication des masses dans le processus de gouvernement de l'État. Soit dit en passant, les formes de gouvernement peuvent être très diverses. Dans le même temps, il faut savoir que même si plusieurs pays ont le même type de système gouvernemental, le régime politique qui y règne peut être différent.

Formes de base de gouvernement

Il s'agit notamment d'une république et d'une monarchie. La première est une forme de gouvernement dans laquelle la source du pouvoir est la majorité du peuple et dans laquelle les membres de la société élus par le peuple deviennent les autorités. Dans une monarchie, l'État est dirigé individuellement par un monarque - roi, empereur, tsar, etc. De plus, après la mort du dirigeant, son héritier monte sur le trône. Cependant, tout n’est pas clair ici non plus.

La monarchie peut être des types suivants :

  • absolu, dans lequel le chef de l'État est le « maître » souverain à la fois du pays et des habitants de son territoire ;
  • constitutionnel, où le monarque n'est pas le « maître » autorisé de l'État et coordonne ses actions avec la constitution, qui limite ses pouvoirs.

La République se décline également en plusieurs types :


Structure de l'État

Il ne s'agit pas d'une organisation territoriale et nationale externe, mais interne de l'État. autorités (c’est-à-dire que la division du territoire du pays en parties est réglementée), ainsi que le statut juridique de chacune d’elles et les relations entre le centre du pays et ses parties constitutives. La forme de la structure politique est un élément de la forme de gouvernement qui caractérise l'organisation de l'État. pouvoir politique par type de territoire. Dans le passé, il existait des formes de gouvernement telles que l'empire et les protectorats, mais dans monde moderne les formes de gouvernement sont :

  • fédération;
  • confédération;
  • Etat unitaire.

Considérons chacun d'eux séparément.

Etat unitaire

Comme nous l'avons déjà compris, il existe des États constitués de plusieurs unités territoriales autonomes, et il existe des États uniques. Ce sont des cours unitaires, dans lesquels il n'y a qu'un seul sujet. En eux, la division en unités territoriales est conditionnelle. Ce sont des districts, des régions, des provinces, des provinces, etc. Un exemple d'États unitaires est la majorité pays européens, par exemple la France, la Lituanie, la Finlande, l'Estonie, l'Arménie, la Norvège, la Roumanie, la Suède, etc. Dans les États unitaires, le système législatif est à un seul niveau. Les pays sont divisés en ATE (unités administratives) et tous les citoyens n'ont qu'une seule citoyenneté. En fonction de la nature de l'interaction entre les autorités locales et centrales, les États unitaires sont de deux types : centralisés (il n'y a pas d'entités autonomes et toutes les parties territoriales ont le même statut juridique) et décentralisés (ils comprennent des entités autonomes).

Etat fédéral

Ce sont les pays qui ont été formés à la suite de l'unification d'États fédérés ou d'entités gouvernementales, tels que des États, des républiques, des cantons, des États, etc. Les signes d'un tel système politique, dont la forme de gouvernement est une fédération, sont:

  • l'entrée dans sa composition de plusieurs États souverains ou alliés ;
  • système à deux niveaux d'organismes gouvernementaux;
  • fiscalité - à deux canaux.

Classement de la Fédération

Ce type de structure politique peut être classé selon les principes suivants :

1. Sur la formation des sujets. Dans cette perspective, ils peuvent être administratifs-territoriaux, nationaux-étatiques et mixtes.

2. Sur une base légale. Sur cette base, les fédérations sont soit contractuelles, soit constitutionnelles.

3. Par l'égalité de statut. La classification selon ce critère conduit à la formation de types de fédérations symétriques et asymétriques.

Confédération

En quoi ce type de système politique diffère-t-il du précédent ? Une confédération n'est pas une union permanente mais temporaire d'États créée pour résoudre conjointement certains problèmes politiques ou économiques. La Confédération n'a pas de souveraineté parce que dans ce cas et il ne peut être question d’un appareil d’État central commun et d’un système législatif unifié.

La Confédération est des types suivants :

  • union de type interétatique ;
  • Commonwealth;
  • communauté.

Régime politique

Dans cet article, je voudrais également aborder un autre point très important : les régimes politiques. Voyons ce que c'est. Un régime politique est un système de techniques, de méthodes et de moyens qui contribuent à l'exercice du pouvoir politique. Que pourraient-ils être ? Les types de régime politique sont démocratiques et antidémocratiques. Dans ce contexte, l’État peut être légal, autoritaire et totalitaire.

Un peu d'histoire

Avant de parler de la structure politique la Russie moderne, je voudrais parler de la Principauté de Kiev. Sa structure politique était instable. Il se composait de plusieurs districts tribaux et urbains. Cependant, ils ne voulaient pas s’unir en un seul État. C'est pourquoi la Principauté de Kiev s'est effondrée au XIe siècle. La Rus antique était un ensemble de nombreuses principautés unies par une seule dynastie. Ils avaient religion générale, conscience populaire et la langue. Cet État ne peut être classé ni comme unitaire, ni comme fédéral. Relations entre le Grand-Duc Russie kiévienne et d'autres princes furent formés selon le principe suivant : suzerain et vassaux.

Néanmoins, le centre de la principauté était fort. grand Duc possédait une escouade puissante, grâce à laquelle il réussit à garder autour de lui plusieurs dizaines de petites principautés. Le prince était le chef de toute la Russie. Au XIe siècle, en raison du pouvoir croissant des seigneurs féodaux locaux, un nouveau corps dirigeant fut formé : le congrès féodal. Il abordait les questions de faire la guerre ou d'établir la paix, de diviser les terres et d'établir la vassalité. Après cela, la division sociale de la Russie kiévienne est devenue plus compliquée. Tout en haut de la pyramide hiérarchique se trouvait, bien entendu, Prince de Kyiv, un échelon en dessous se trouvait son équipe, et la classe supérieure du zemstvo fusionna progressivement avec elle. La structure de l’équipe n’était pas non plus simple. Il se compose de deux parties: la plus âgée, c'est-à-dire les boyards, et la plus jeune, les jeunes. L'escouade comprend également les esclaves du prince. De cette « classe » furent nommés les membres de l'administration princière et les juges : posadnik, vernik et tiun. En plus de l'escouade, il existe également une classe de personnes divisée en citadins, c'est-à-dire en commerçants et artisans, ainsi qu'en villageois - smerds et acheteurs dépendants. Le clergé avait sa propre hiérarchie et se distinguait.

Caractéristiques de l'État russe

Notre pays est une démocratie avec une forme de gouvernement républicain. La structure politique de la Russie est une fédération. Il comprend près de neuf douzaines d'entités constitutives. Parmi eux figurent les républiques (Tatarstan, Bachkotorstan, etc.), les régions et districts autonomes, les territoires, les régions et les villes d'importance fédérale (Saint-Pétersbourg). Tous ces sujets sont égaux en droits. Chaque république a sa propre constitution et sa propre législation. Tous les autres sujets de la Fédération de Russie ont des chartes et des lois.

La Constitution de la Russie donne une définition du pays : « La Fédération de Russie est un État fédéral souverain, créé à la suite association historique peuples. » Les fondements inébranlables du système constitutionnel de l’État russe sont le fédéralisme, la démocratie, la forme républicaine de gouvernement et la séparation des pouvoirs. Le droit constitutionnel est la branche fondamentale du droit de la Fédération de Russie. C'est lui qui établit les principes que doivent suivre les autres branches du droit, détermine le système économique du pays, la position de l'individu dans celui-ci et fixe également le système des organes judiciaires, c'est-à-dire la structure étatique de l'État russe. .

Qu'est-ce que la démocratie de la Fédération de Russie ? Cela se manifeste principalement dans le fait que les droits et libertés des citoyens du pays sont déclarés comme la valeur la plus élevée par la Constitution. L'État est prêt à assumer les responsabilités suivantes : premièrement, reconnaître, deuxièmement, respecter et troisièmement, protéger ces droits et libertés. Et la démocratie de notre pays consiste dans la manifestation du pouvoir du peuple lors d'élections ou de référendums libres.

La structure politique de la Russie est la suivante : elle est composée de sujets égaux de la Fédération de Russie, puisque chacun d'eux a sa propre législation. Il s’agit de la structure fédérale du pays dans son ensemble, fondée sur l’intégrité de l’État du pays et sur un système unifié. le pouvoir de l'État. Par conséquent, la constitution stipule que les lois fédérales, c'est-à-dire les lois communes à l'ensemble du pays, ont la primauté sur tous les citoyens de la Fédération de Russie, quel que soit le sujet de la fédération dans lequel ils vivent.

Comment se manifeste la nature juridique du droit et de l’État russes ? Toutes les relations sociales, devoirs et droits des citoyens sont déterminés par la loi et sont fixés au niveau de la loi. Le respect de la loi est obligatoire tant pour les citoyens et les organisations que pour tous les organismes gouvernementaux, y compris les plus élevés.

La Russie est une république

Bien que la Fédération de Russie soit une fédération, elle adhère à une forme de gouvernement républicain. Ceci est déterminé par la présence de trois pouvoirs du gouvernement : judiciaire, législatif et exécutif. Ils sont tous interconnectés et en unité.

Les principes de la vie économique du pays sont également inscrits dans la Constitution. Cela concerne principalement l'unité de l'espace économique, c'est-à-dire la possibilité de libre circulation des services, des biens et des ressources financières, ainsi que le maintien de la concurrence et la garantie de la liberté d'activité économique des entrepreneurs.

Les relations économiques reposent sur des normes qui concernent la propriété en général. En Russie, les formes de propriété tant privées que publiques, municipales et autres sont reconnues et bénéficient d'une protection égale. Ce principe, qui s’applique à la propriété, s’applique également à l’une des richesses les plus importantes, sinon la plus importante du pays : la terre. La Terre et les autres Ressources naturelles réparti entre les formes de propriété privée, municipale, étatique et autres.

La Russie est un pays caractérisé par une diversité idéologique et politique. Aucun d’entre eux ne peut être déclaré obligatoire. Il en va de même pour la religion, puisque la Fédération de Russie est proclamée État laïc.

La république, étant une forme ancienne d'organisation sociale, est actuellement la méthode de gouvernement la plus répandue et la plus demandée au monde, régulée par la majorité de ses citoyens.

Selon les principes républicains du gouvernement, les citoyens de l'État exercent leurs droits et libertés politiques en élisant régulièrement leurs représentants (députés, président) aux plus hautes instances du pouvoir et en contrôlant ainsi leur composition.

Ainsi, dans un État républicain, les pouvoirs des autorités suprêmes (parlement et président) doivent reposer sur la confiance populaire. Le peuple détermine qui doit prendre place dans la structure du pouvoir d’État qui représente ses intérêts.

République- Il s'agit d'une forme de gouvernement basée sur le principe électoral. La plus haute autorité sous une forme de gouvernement républicain, par opposition à monarchique, exercée au gré du peuple ou de l'institution qui le représente (le Parlement).

* est la forme gouvernement, dans lequel le droit à vie au pouvoir suprême est hérité par une seule personne (le monarque).

Histoire de l'origine de la république

La république est apparue dans l’Antiquité comme un contraste avec la monarchie. Elle a ouvert nouvelle façon structure gouvernementale - sur les principes démocratiques. Les citoyens à part entière de la polis avaient la possibilité de gouverner l'ancienne cité-État en participant à une assemblée ou à un conseil.

Étymologiquement, « république » remonte au latin res – business et publicus – public, à l'échelle nationale, qui, ensemble, se traduit par « public, l'affaire du peuple ».

Signes d'une république moderne

Depuis l'Antiquité, le monde s'est développé et la république, sans perdre ses principes démocratiques fondamentaux, a acquis de nouvelles caractéristiques. Parmi les principales caractéristiques de la république figurent :

  • La présence d'une personne principale (président) ou d'un organe collégial (parlement) représentant l'État et exerçant les fonctions du pouvoir législatif et/ou exécutif.
  • Élection du chef de l'État et des autorités suprêmes pour une certaine période.
  • Subordination du chef de l'Etat à la Constitution.
  • Responsabilité mutuelle de l'individu et de l'État devant la loi.
  • Le principe de séparation des pouvoirs en trois branches (dans la plupart des républiques).

Variétés de république

Les républiques, selon qui a le plus de pouvoirs dans la gouvernance de l'État, le président ou le parlement, ainsi que selon le mécanisme d'exercice du pouvoir, sont divisées en :

  • présidentiel, dans lequel le parlement est subordonné au président, qui forme et gère le gouvernement ;
  • parlementaire, dans lequel le parlement nomme le président, convoque le gouvernement et le contrôle ;
  • mixte, dans lequel les pouvoirs présidentiels et parlementaires s'équilibrent ou s'affrontent : le gouvernement est formé par eux conjointement et est responsable envers tous deux ; De plus, qui détient le pouvoir réel, du Premier ministre ou du président à la tête du Parlement, dépend du nombre de voix qu'ils obtiennent.

Du point de vue de la structure étatique et de l'intégrité territoriale de la république, il y a :

  • Unitaire - États-Unis territorialement unis, comme l'Italie, la France, le Japon et la Pologne.
  • Fédératif – composé de parties (sujets de la fédération) qui partagent le pouvoir avec le centre de gouvernement (président et/ou parlement). Ces républiques comprennent : la Russie, les États-Unis et l'Allemagne.
  • Union - fait partie de grandes associations d'État dotées d'une forme de gouvernement républicaine ou monarchique (URSS, République islamique).

Les républiques dans le monde moderne

Les républiques parlementaires sont apparues pour la première fois à la suite de révolutions bourgeoises aux Pays-Bas, en Angleterre et en France et se sont répandues dans toute l’Europe moderne et dans le monde. Aujourd'hui, les républiques parlementaires sont : l'Autriche, la Grèce, l'Irlande, l'Inde, le Portugal, l'Allemagne. Tous ces pays sont représentés par le Premier ministre, qui dirige le gouvernement et la majorité parlementaire.

Les États-Unis sont considérés comme la première république présidentielle dans laquelle le président s'est opposé au parlement, qui est devenu un moyen efficace de gouverner la confédération. Désormais, les républiques présidentielles sont : la Russie, le Mexique, l'Argentine, le Brésil, etc.

Dans le monde moderne, il y a aussi :

  • les républiques super-présidentielles, au pouvoir unifié en la personne d'un président soutenu par l'armée (Syrie, pays d'Amérique latine) ;
  • les républiques militaro-présidentielles dirigées par un conseil militaire révolutionnaire ;
  • républiques monocratiques présidentielles, avec un mandat de gouvernement illimité pour le président (Irak, Tunisie, Guinée).

République- (lat. respublica) une affaire nationale. Forme de gouvernement républicain- il s'agit d'une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est exercé par des organes élus pour une certaine durée. Dans une république, le chef de l'État est le président, élu de différentes manières, mais parmi les citoyens de l'État. DANS différents pays Les élections présidentielles se déroulent de différentes manières, mais dans tous les pays, le président est élu par le peuple.

On peut distinguer les principales caractéristiques suivantes de la république :

L’existence d’un chef de l’Etat unique ou collégial ;

Élection pour un certain mandat du chef de l'État et des autres organes suprêmes du pouvoir de l'État ;

L'exercice du pouvoir d'État non pas de son propre chef, mais au nom du peuple ;

Responsabilité juridique du chef de l'Etat dans les cas prévus par la loi ;

Les décisions de l'autorité suprême de l'État sont contraignantes pour tous les autres organes de l'État ;

Protection préférentielle des intérêts des citoyens de l'État, responsabilité mutuelle de l'individu et de l'État ;

Il existe une division des pouvoirs entre législatif, exécutif et judiciaire.

L'une des premières républiques a été formée dans l'État athénien au VIIIe siècle. AVANT JC. et aux V-IV siècles. AVANT JC. a été reconnue comme une république démocratique.

République présidentielle - Il s'agit d'une forme de gouvernement dans laquelle le chef de l'État est un président, élu au suffrage universel et cumulant en une seule personne les pouvoirs de chef de l'État et de chef du gouvernement.

Dans une république de ce type, l’administration publique repose sur le principe d’une stricte séparation des pouvoirs. Le président gouverne, le parlement (congrès, assemblée nationale, etc.) légifère. Une république présidentielle se distingue, en règle générale, par une méthode extra-parlementaire d'élection du président (élection populaire) et de formation d'un gouvernement, ainsi que par l'absence de responsabilité du gouvernement envers le parlement. Le gouvernement est formé par le président, mais souvent avec l'accord du Parlement. Le gouvernement est responsable devant le président. Le président est privé du droit de dissoudre le parlement et, à l'inverse, le parlement peut engager une procédure contre le président en vue de sa destitution (impeachment). Contrairement à la destitution, le président dispose de sa propre « arme » contre le gouvernement ; il peut opposer son veto aux lois adoptées par le Parlement.

Un autre modèle de république présidentielle est une forme de gouvernement dans laquelle le président est chef d'état, mais ne cumule pas ce statut avec celui de chef du gouvernement. Ensuite, en plus de la répartition des pouvoirs inscrite dans la Constitution, le président, comme évoqué plus haut, forme un système d'organismes - étatiques et publics - sous l'autorité du président, qui l'assistent dans l'exercice de ses pouvoirs de chef de l'Etat, garant de la Constitution.

(États-Unis, Argentine, Mexique, Brésil, Fédération de Russie et autres)

République parlementaire - il s'agit d'une forme de gouvernement dans laquelle le chef de l'État est un élu (président, chancelier, etc.), et le gouvernement est formé par le parlement et rend compte de ses activités au parlement et non au chef de l'État.

Une république parlementaire se caractérise par la proclamation du principe de la suprématie du Parlement, selon lequel le gouvernement porte la responsabilité politique de ses activités. La particularité formelle de ce type de république est la présence du poste de Premier ministre, élu (nommé) par le parlement. Le gouvernement est formé uniquement par voie parlementaire parmi les dirigeants du parti qui a obtenu la majorité au Parlement et reste au pouvoir tant qu'il bénéficie du soutien de la majorité parlementaire. La participation du président à la formation du gouvernement est nominale. Bien qu'il soit formellement investi de grands pouvoirs (il a le droit de dissoudre le Parlement), en pratique il n'a aucune influence sur l'exercice du pouvoir d'État. Chacune de ses actions ne peut être menée qu'avec le consentement du gouvernement ; les règlements qui en émanent n'acquièrent généralement force juridique qu'après approbation du gouvernement ou du parlement, qui en est responsable.

(Italie, Allemagne, Finlande, Inde, Turquie).

Forme mixte ou forme semi-présidentielle de la république– il s’agit d’une forme de gouvernement au sein de laquelle les caractéristiques d’une république parlementaire et présidentielle se combinent et coexistent. Cette forme de république a été introduite pour la première fois en France en 1958 à l'initiative de Charles De Gaulle.

Le président est élu par le peuple, mais il n’est pas le chef du pouvoir exécutif. Le pouvoir exécutif appartient au gouvernement, qui assume la responsabilité principale envers le président et une responsabilité limitée envers le Parlement.

Dans une république mixte, le président peut nommer des vice-premiers ministres et des ministres, quelles que soient la composition et les forces des partis. La nomination du Premier ministre s'effectue de différentes manières : indépendamment ou avec l'accord du Parlement.

Le Président a le droit de révoquer le Premier ministre, un ministre en particulier ou l'ensemble du gouvernement.

Ainsi, dans une république mixte, le président n’appartient à aucune branche du gouvernement et le gouvernement est responsable devant le président. (RF, Kazakhstan, Roumanie, France, etc.)

Républiques non traditionnelles

Il existe d’autres types de républiques atypiques. Par exemple, une république théocratique (Iran, Afghanistan). Certains pays africains se caractérisent par une forme particulière de république monocratique présidentielle : dans un régime politique à parti unique, le chef du parti était proclamé président à vie, mais le parlement n'avait pas de véritables pouvoirs (Zaïre, Malawi). république des Soviétiques. Ses signes étaient appelés : le caractère ouvertement de classe (dictature du prolétariat et de la paysannerie pauvre), l'absence de séparation des pouvoirs sous le pouvoir absolu des Soviétiques, la hiérarchie rigide de ces derniers, le droit des électeurs de révoquer les députés soviétiques avant l'expiration de leur mandat (mandat impératif), une véritable redistribution du pouvoir des soviets réunis occasionnellement en faveur de leurs comités exécutifs

PIEF

TEST

DANS LE COURS "SCIENCE POLITIQUE"

1. Décrivez trois formes de gouvernement correctes et trois formes incorrectes de gouvernement. Pourquoi la démocratie dégénère-t-elle en ochlocratie plutôt qu’en tyrannie ? Pouvez-vous donner des exemples historiques d’une telle transformation ? 3

2. Décrire en détail le type républicain de structure étatique. Quelle fonction le Parlement remplit-il ici ? 6

3. Quel est le mécanisme campagne électorale? Développez les concepts de base. 9

4. Faire un rapport écrit sur le thème « Les élections, leur essence et leur fonctions politiques" 12

Références.. 16


1. Décrivez trois formes de gouvernement correctes et trois formes incorrectes de gouvernement. Pourquoi la démocratie dégénère-t-elle en ochlocratie plutôt qu’en tyrannie ? Pouvez-vous donner des exemples historiques d’une telle transformation ?

Puisque le pouvoir peut venir 1) d’une seule personne, 2) de quelques-uns, 3) de la majorité ; et aussi celui qui gouverne, gouverne conformément a) au bien commun, ou b) à son propre intérêt, on obtient, selon les enseignements de Platon, trois formes correctes de gouvernement :

1a) monarchie,

2a) aristocratie,

3a) « politique »

et trois faux

1b) la tyrannie,

2b) l'oligarchie,

3b) la démocratie.

la monarchie - il s'agit d'une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir suprême de l'État est exercé individuellement et se transmet, en règle générale, par héritage.

Les principales caractéristiques de la forme monarchique classique de gouvernement sont :

L’existence d’un chef d’État unique qui exerce son pouvoir à vie (roi, roi, empereur, shah) ;

Ordre héréditaire de succession du pouvoir suprême ;

Représentation de l'État par le monarque à sa discrétion ;

Irresponsabilité juridique du monarque.

La monarchie est née dans une société esclavagiste. Sous la féodalité, elle devint la principale forme de gouvernement. Dans la société bourgeoise, seuls les traits traditionnels, pour la plupart formels, du régime monarchique ont été préservés. C'est-à-dire la règle d'un.

Aristocratie – (du grec ἀριστεύς « le plus noble, de l'origine la plus noble » et κράτος, « pouvoir, état, puissance ») - une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir appartient à la noblesse. La base de l’aristocratie est l’idée selon laquelle l’État doit être gouverné uniquement par les élus, les meilleurs esprits, c’est-à-dire par une minorité.

Politique – forme d’État « moyenne », basée sur « l’élément intermédiaire » – meilleure classe les sociétés avec une taille moyenne de richesse foncière, à laquelle appartient le pouvoir dans l'État, c'est-à-dire le pouvoir de la majorité.

Tyrannie - une forme de pouvoir d'État établi par la force et fondé sur la domination individuelle.

Oligarchie - une image de gouvernement, où tout pouvoir suprême est entre les mains d'un petit nombre de nobles, de nobles, d'oligarques. Selon Platon et Aristote, une oligarchie est un système de gouvernement dans lequel seules les personnes riches ont le droit d'occuper des fonctions publiques. Il y a toujours beaucoup moins de nantis que de démunis, donc la règle des nantis est la règle de « quelques-uns » (« oliga » - quelques-uns). Les mêmes Platon et Aristote caractérisent l'oligarchie comme une forme vicieuse de gouvernement dans laquelle le but des dirigeants n'est pas le bien général, mais l'intérêt personnel.

Démocratie - (grec ancien δημοκρατία - « pouvoir du peuple », de δῆμος - « peuple » et κράτος - « pouvoir ») - un régime politique basé sur la méthode de prise de décision collective avec une influence égale des participants sur l'issue du processus ou sur ses étapes significatives.

L'agressivité, l'envie, la cupidité, la vanité et le besoin d'affirmation de soi, je suis intelligent - tu es un imbécile, c'est à moi - donne-moi, je suis plus fort que toi et les autres traits humains naturels nécessaires pour survivre ne sont pas d'accord avec les idées d’une démocratie totale. Par conséquent, depuis l’époque des Grecs, la démocratie est en train de mourir rapidement et de dégénérer souvent en son contraire : l’ochlocratie, puis la tyrannie et la dictature.

Exemple - La Russie au début du XXe siècle (démocratie - élections à la Douma d'Etat, ochlocratie - Révolution d'Octobre 1917, Le choix du peuple est toujours conscient et raisonné. Le choix de la foule est instinctif. Le peuple s'efforce toujours de contrôler les actions des autorités. La foule essaie de se débarrasser rapidement de la responsabilité et de rejeter cette responsabilité sur ceux qu'elle a choisis. C'est pourquoi la prochaine étape après l'ochlocratie est la tyrannie et la dictature - le règne de Lénine, Staline) ; changement forme démocratique règne en Allemagne en 1933 à la dictature d'Hitler.

2. Décrire en détail le type républicain de structure étatique. Quelle fonction le Parlement remplit-il ici ?

Une république est une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir suprême de l'État est exercé par des organes élus par la population pour une certaine période.

Les caractéristiques générales de la forme républicaine de gouvernement sont :

L’existence d’un chef de l’Etat unique et collégial ;

Élection pour un certain mandat du chef de l'État et des autres organes suprêmes du pouvoir de l'État ;

L'exercice du pouvoir d'État non pas de son propre chef, mais au nom du peuple ;

Responsabilité juridique du chef de l'Etat dans les cas prévus par la loi ;

Les décisions de l'autorité suprême de l'État sont contraignantes pour tous les autres organes de l'État ;

Protection primaire des intérêts des citoyens de l'État, responsabilité mutuelle de l'individu et de l'État.

La forme républicaine de gouvernement fut finalement formée dans l’État athénien. À mesure que la vie sociale se développait, elle changeait, acquérait de nouvelles caractéristiques et se remplissait de plus en plus de contenu démocratique.

La république parlementaire est un type forme moderne gouvernement de l'État, dans lequel le rôle suprême dans l'organisation de la vie publique appartient au parlement.

Dans une telle république, le gouvernement est formé par voie parlementaire, c'est-à-dire en choisissant parmi les députés appartenant aux partis qui disposent de la majorité des voix au Parlement. Le gouvernement est collectivement responsable devant le Parlement de ses activités. Il reste au pouvoir tant qu’il bénéficie du soutien d’une majorité parlementaire. Si la majorité des députés perdent confiance, le gouvernement soit démissionne, soit, par l'intermédiaire du chef de l'État, cherche à dissoudre le Parlement et à convoquer des élections législatives anticipées.

En règle générale, le chef de l'État dans ces républiques est élu par le parlement ou par un conseil parlementaire spécialement constitué. La nomination du chef de l'État par le Parlement constitue le principal type de contrôle parlementaire sur le pouvoir exécutif. La procédure d’élection du chef de l’État dans les républiques parlementaires modernes n’est pas la même. En Italie, par exemple, le président de la république est élu par les membres des deux chambres lors de leur réunion commune, mais trois délégués de chaque région, élus par le conseil régional, participent également aux élections. Dans les Etats fédéraux, la participation du Parlement à l'élection du chef de l'Etat est également partagée avec les représentants des membres de la fédération. Par exemple, en République fédérale d'Allemagne, le président est élu par l'Assemblée fédérale, composée de membres du Bundestag et du même nombre de personnes élues par les Landtags des Länder sur la base de la représentation proportionnelle. Les élections du chef de l'État dans une république parlementaire peuvent également avoir lieu sur la base du suffrage universel, ce qui est typique par exemple en Autriche, où le président est élu par la population pour un mandat de six ans.

Le chef de l'Etat dans une république parlementaire dispose de pouvoirs assez étendus. Il promulgue les lois, prend des décrets, a le droit de dissoudre le Parlement, nomme le chef du gouvernement, est le commandant en chef des forces armées, etc.

Le chef du gouvernement (premier ministre, président du conseil des ministres) est généralement nommé par le président. Il forme le gouvernement qu'il dirige, qui exerce le pouvoir exécutif suprême et est responsable de ses activités devant le Parlement. La caractéristique la plus essentielle d’une république parlementaire est que tout gouvernement n’est compétent pour gouverner l’État que s’il jouit de la confiance du Parlement.

Les principales fonctions du Parlement sont l'activité législative et le contrôle du pouvoir exécutif. Le Parlement dispose de pouvoirs financiers importants, puisqu'il élabore et adopte le budget de l'État, détermine les perspectives de développement socio-économique du pays et résout les principales questions de politique étrangère, y compris la politique de défense.

La forme parlementaire du gouvernement républicain représente une structure des plus hautes instances du pouvoir d'État qui garantit réellement la démocratie dans la vie publique, la liberté personnelle et crée des conditions équitables pour la vie humaine, fondées sur les principes de la légalité.

3. Quel est le mécanisme de la campagne électorale ? Développez les concepts de base.

Une campagne électorale est un ensemble d'activités de campagne organisées et menées par des partis politiques et des candidats indépendants afin d'obtenir un soutien maximal des électeurs lors des prochaines élections. A leurs côtés, divers types de groupes de soutien participent à la campagne électorale, organismes publics, médias, etc. La campagne électorale se déroule par le biais de réunions et de rassemblements, de médias imprimés et électroniques, de l'affichage d'affiches et d'affiches électorales, etc. Le calendrier, la procédure et les formes de campagne, etc. sont plus ou moins strictement réglementés par la législation pertinente.

On peut dire qu'une campagne électorale est un processus qui se déroule dans le temps, composé de plusieurs étapes successives. Il s’agit, premièrement, de fixer une date précise pour les élections ; deuxièmement, sur la formation des circonscriptions et circonscriptions électorales ; troisièmement, sur le début et l'achèvement de l'inscription des électeurs ; quatrièmement, sur la nomination et l'enregistrement des candidats ; cinquièmement, sur le début et la fin de la campagne électorale ; sixièmement, sur le vote ; septièmement, sur le décompte des votes exprimés lors des élections.

La réglementation des campagnes électorales repose sur trois principes les plus importants. La première consiste avant tout à garantir l’égalité des chances pour tous les partis et candidats participant aux élections. Son principe est que chacun se voit attribuer un plafond égal pour les dépenses électorales. D'une part, le montant des dons des particuliers et des organisations aux fonds de campagne électorale est limité, d'autre part, dans de nombreux pays, l'État prend en charge le financement de la campagne électorale. Dans le même temps, tous les partis et candidats bénéficient d’un temps d’antenne égal à la radio et à la télévision.

Le deuxième principe est ce qu'on appelle le principe de loyauté, selon lequel les candidats sont tenus de se comporter de manière loyale envers leurs adversaires et de ne permettre aucune forme de falsification ou d'insulte envers l'ennemi. Le troisième principe est la neutralité de l'appareil d'État, sa non-ingérence dans le déroulement de la campagne électorale.

Une place importante dans le système électoral est occupée par l'institution d'enregistrement, qui est régie par les lois pertinentes. En règle générale, tous les citoyens ayant le droit de voter sont inscrits sur les listes électorales. Principalement industriel pays développés Les listes électorales sont établies par les autorités locales. Ils mettent automatiquement à jour les inscriptions des électeurs et lorsque les électeurs changent de résidence, l’inscription les suit automatiquement.

Le système d'enregistrement personnel prévoit la mise à jour périodique des listes électorales. De plus, les candidats eux-mêmes doivent également renouveler périodiquement leur inscription. Pour pouvoir figurer sur le bulletin de vote, les candidats doivent satisfaire aux exigences légales pour un poste particulier. Ces exigences peuvent inclure une limite d'âge minimum, une condition de résidence, une aptitude professionnelle pour le poste recherché, etc.

Pour organiser les élections, selon leur nature (générale, régionale, locale), l'ensemble du territoire du pays, région, province, district est divisé en circonscriptions électorales à partir desquelles est élu le nombre correspondant de députés. La taille de la circonscription dépend du niveau des élections. Si de petits districts sont créés sur la base d'un district urbain, d'une ville ou d'un village pour organiser des élections locales, alors pour organiser des élections au niveau régional, régional ou fédéral, plusieurs de ces districts sont regroupés en un seul. En règle générale, les circonscriptions sont créées de manière à ce que chaque député (selon le niveau de gouvernement) soit élu parmi un nombre égal d'habitants ou d'électeurs.

Une campagne électorale au sens formel s'entend comme une période fixée par la loi pendant laquelle les partis et organisations politiques, ainsi que les organismes gouvernementaux chargés de la tenue des élections, effectuent la préparation organisationnelle, de propagande et idéologique et d'information conformément aux règles établies. Cela comprend également un ensemble d'activités d'organisation, de propagande et autres menées par des partis et des candidats individuels. Dans de tels cas, ils parlent de la « campagne électorale » de l'un ou l'autre parti, de l'un ou l'autre candidat.

L'organisation et la conduite des campagnes électorales dans différents pays se déroulent différemment. Selon les traditions du pays, le chef de l'État, du gouvernement ou du parlement fixe la date officielle des élections. A partir de ce jour commence la campagne électorale, au cours de laquelle chaque parti désigne ses candidats ou une liste de candidats qui doivent se soumettre à une inscription appropriée.

Pour mener une campagne électorale, un quartier général spécial est créé, qui comprend des professionnels : un directeur, un agent financier, un attaché de presse, un organisateur politique, un planificateur quotidien, un secrétaire technique et un assistant spécial. A eux s'ajoutent des consultants extérieurs : spécialistes des sondages d'opinion, consultant général, consultant en fonds. médias de masse, spécialistes de la collecte de fonds par correspondance. Après la désignation officielle des candidats, leurs noms sont inscrits sur des bulletins de vote spéciaux.

4. Rédiger un rapport écrit sur le thème « Les élections, leur essence et leurs fonctions politiques ».

Les élections font partie intégrante vie politique la plupart des pays du monde moderne. Les fonctions les plus importantes remplies par les élections dans le système politique de la société sont :

1. Représentation de divers intérêts publics.

2. Formation d'organismes gouvernementaux représentatifs.

3. Légitimation du pouvoir politique en général.

4. Diagnostic de la situation socio-politique qui s'est développée dans une société donnée à une période de temps donnée.

5. Recrutement de l'élite politique.

6. Institutionnalisation de la participation politique des citoyens.

7. Socialisation politique.

Dans les régimes politiques totalitaires et autoritaires, les élections peuvent prendre la forme d’un rituel, voire d’une farce, mais un régime démocratique sans institution d’élections est en principe impossible. Par conséquent, pour les systèmes politiques de type démocratique, la présence de l'une ou l'autre version du système électoral est un attribut obligatoire. Il n’existe pas de compréhension unique et généralement acceptée de ce qu’est le système électoral en science politique. En général, nous parlons de la procédure établie pour organiser et tenir les élections des organes gouvernementaux représentatifs, ainsi que des dirigeants de divers rangs.

Le système électoral comprend deux éléments principaux : la loi électorale en tant qu'ensemble de normes juridiques sur la base desquelles les élections sont organisées ; processus électoral, c'est-à-dire un ensemble de procédures et de mesures organisationnelles accompagnant la préparation, le déroulement du vote et la synthèse de ses résultats.

Des élections pourront avoir lieu le différents niveaux– de l'élection du chef de l'Etat à l'élection des députés aux collectivités locales.

Selon la nature des règles du droit électoral et la pratique de leur application, les élections peuvent être de différents types. Il y a des élections générales et limitées. Lors des élections générales, l'ensemble de la population adulte capable du pays a également le droit de voter ; lors des élections limitées, ce droit est limité par les qualifications : résidence, propriété, éducation, etc.

Des élections égales ont lieu dans les conditions garantissant une norme uniforme de représentation pour tous, c'est-à-dire qu'il y a le même nombre d'électeurs dans les circonscriptions électorales dans lesquelles les candidats se présentent pour le même nombre de sièges élus. Les élections directes signifient que les électeurs votent directement pour les candidats aux sièges élus respectifs. Lors d'élections indirectes à plusieurs étapes, les électeurs élisent d'abord les électeurs et les délégués, et lors d'événements appropriés, ils font le choix final en faveur d'un candidat spécifique.

Les élections peuvent être secrètes, lorsque la volonté de l'électeur est cachée aux étrangers, les résultats de l'expression de la volonté sont anonymes et sont publiés sous la forme d'un scrutin impersonnel, commun à tous. Les élections peuvent également se dérouler avec un vote ouvert, lorsque l'électeur annonce publiquement son choix sous une forme ou une autre.

Utilisation des systèmes électoraux différentes variantesélections elles-mêmes, mais le principal critère selon lequel les systèmes électoraux diffèrent est la manière dont les résultats du vote sont déterminés.

5. Analyser le vote et les élections en tant que mécanisme de participation citoyenne à la vie politique de la société.

Élections – composante essentielle politique moderne.

Ils représentent un moyen de constituer des organes de pouvoir et de gestion en exprimant la volonté politique des citoyens selon certaines règles (conformément au système électoral).

Les élections impliquent toujours un vote. Cependant, malgré la similitude de ces concepts, ils ont également différences significatives. Les élections sont généralement considérées comme un processus périodique relativement régulier, inscrit dans la constitution et d'autres lois, pour élire les membres des organes de l'État. Le vote n'est pas toujours associé aux élections. Il est également utilisé dans Formes variées démocratie directe : dans les référendums, les sondages, la prise de décision collective lors de réunions, etc.

Dans les démocraties modernes, les élections constituent leur mécanisme central, la principale forme de manifestation de la souveraineté du peuple, leur rôle politique en tant que source de pouvoir. Ils constituent également le canal le plus important pour représenter les intérêts des différents groupes sociaux au sein des instances gouvernementales. Les élections générales présupposent le droit de chaque citoyen d'y participer. Pour beaucoup, et dans certains pays pour la majorité des citoyens, ils constituent la seule forme de participation réelle à la politique. Ils permettent d'exercer la plus grande influence sur les autorités : maintenir ou changer les parlements et les gouvernements, assurer leur responsabilité envers le peuple, changer le cap politique, etc.

Les élections sont un phénomène assez courant dans la vie politique et publique, puisqu'elles s'étendent à diverses institutions et niveaux de gouvernement : parlement, président, organes représentatifs et souvent exécutifs des entités constitutives de la fédération, autorités locales les autorités.

Pendant la période électorale, les opportunités les plus favorables sont créées pour que les citoyens comprennent leurs intérêts et les incluent dans les programmes électoraux des partis et des députés individuels.

En outre, avec l'aide des élections, l'unification de la majorité des citoyens autour d'une certaine plate-forme politique et des dirigeants qui la représentent est assurée, et la volonté politique dominante dans l'État se forme. L’expression de cette volonté confère au gouvernement autorité et soutien, ce qui accroît son efficacité.

Les élections donnent aux citoyens la possibilité de réélire un gouvernement ou des députés indésirables et de les remplacer par des personnes en qui ils ont confiance. Ainsi, la crise d’un gouvernement particulier et de sa politique ne conduit pas au rejet par les citoyens de l’ensemble du système politique ni à la déstabilisation du système politique, et ne se transforme pas en un désir de détruire l’ordre politique existant par la révolution. Ce n’est pas un hasard si les élections sont souvent comparées à une soupape de sécurité qui libère la vapeur accumulée du mécontentement populaire et protège l’ensemble du « chaudron » politique de la surchauffe et de l’explosion. Les élections légitiment non seulement système politique En général, mais aussi en fonction de la composition spécifique du parlement, du gouvernement et de certaines autres structures gouvernementales, le peuple reconnaît son droit à diriger l'État.

Bibliographie

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Science politique de Soloviev. Cahier de texte. M. : Aspect-Press, 1999. – P. 401-.404.

Questions et tâches

1. Décrivez trois formes de gouvernement correctes et trois formes incorrectes de gouvernement.

Les formes correctes de gouvernement comprennent :

1. Monarchie :

Absolu:

Monarque – chef de l'État ;

Exerce la seule gouvernance. A la pleine puissance. Son pouvoir est suprême et indépendant ;

Son pouvoir est déclaré sacré et doté d'une aura religieuse ;

En règle générale, le pouvoir s’hérite ;

Limité:

Le monarque est limité dans le domaine des activités législatives et exécutives

Le monarque est indépendant du Parlement, mais est contraint de tenir compte de ses activités

2. aristocratie - une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir appartient à la noblesse. Il repose sur l’idée que seuls quelques privilégiés devraient diriger l’État. Le choix était déterminé par l'origine, la taille de la propriété et la supériorité religieuse.

3. démocratie. Vient de deux mots grecs : « demos » - « peuple » et « kratos » - « force », « règle ». La démocratie signifie un système dans lequel tous les citoyens contrôlent leur propre vie et influencent la vie publique. Ils disent également que dans une démocratie, le peuple est souverain, c’est-à-dire qu’il est indépendant des autorités dans le choix de son mode de vie. La souveraineté signifie que la source légitime du pouvoir est le peuple. Dans un système démocratique moderne, le peuple forme des organes de gouvernement représentatifs par le biais d’élections. La véritable démocratie n’est possible que si certaines conditions sont remplies :

suprématie de la loi;

l'égalité de tous les citoyens;

séparation des pouvoirs, c'est-à-dire indépendance des pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif les uns par rapport aux autres ;

système multipartite et compétition politique ;

des médias libérés de la censure et des pressions gouvernementales ;

la présence de relations de marché dans l'économie, etc.

Les formes de gouvernement incorrectes comprennent :

1. L'autocratie (tyrannie) est l'une des formes de gouvernement fondées sur la souveraineté illimitée et incontrôlée d'une personne dans l'État. Dans la littérature moderne ce concept signifie le pouvoir illimité et incontrôlé d’une seule personne.

2. L'oligarchie est une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est concentré entre les mains d'un petit groupe de personnes. Le pouvoir et le capital sont concentrés entre les mains d’un seul groupe de personnes.

3. Ochlocratie ou anarchie - une forme de gouvernement qui résulte du développement extrême et de la réduction des tendances démocratiques jusqu'à l'absurdité - le règne de la foule, le pire des citoyens.

2. Décrire en détail le type de gouvernement républicain de l'État. Quelle fonction le Parlement remplit-il ici ?

Une république (du latin respublica, lit. - affaire publique) est une forme de gouvernement lorsque le chef de l'État (par exemple, le président) est élu par la population ou par un conseil d'administration spécialement élu. Le pouvoir législatif appartient à un organe représentatif élu (le parlement). La république combine des éléments de démocratie, de monarchie et d'aristocratie. Le pays est dirigé par une seule personne (monarchie), mais son pouvoir est limité par l'organe législatif, le parlement, qui est élu par l'ensemble ou la majorité du peuple (démocratie). Écrasante majorité États modernes sont des républiques. Dans les républiques, la source du pouvoir est la majorité populaire et les organes les plus élevés de l'État sont élus par les citoyens.

Il existe trois types de république : présidentielle, mixte, parlementaire. Ils diffèrent principalement par l'autorité suprême (président ou parlement) qui forme le gouvernement et devant laquelle il est responsable. Leurs caractéristiques sont présentées dans le tableau.

Le Parlement exerce généralement les fonctions suivantes vis-à-vis du gouvernement :

1. Le forme et le soutient ;

2. Publie les lois adoptées par le gouvernement pour exécution ;

3. Vote (approuve) le budget de l'État et établit ainsi le cadre financier des activités gouvernementales ;

4. Exerce un contrôle sur le gouvernement et, si nécessaire, peut exprimer un vote de censure à son égard, ce qui entraîne soit la démission du gouvernement, soit la dissolution du Parlement et la tenue d'élections anticipées ;

5. Critique les politiques gouvernementales, présente des options alternatives pour les décisions gouvernementales et l'ensemble du cours politique.

3. Dans quelles conditions la destitution est-elle effectuée ?

La mise en accusation représente une procédure spéciale pour traduire en justice et juger les cas de crimes commis par de hauts fonctionnaires. Les motifs de mise en accusation sont des actions inconstitutionnelles.

4. Décrire la démocratie, comparer ses formes anciennes et modernes, mettre l'accent sur le général et le particulier.

La démocratie vient de deux mots grecs : « demos » – « peuple » et « kratos » – « force », « règle ». La démocratie signifie un système dans lequel tous les citoyens contrôlent leur propre vie et influencent la vie publique. Ils disent également qu’en démocratie, le peuple est souverain, c’est-à-dire indépendant des autorités dans le choix de son mode de vie. La souveraineté signifie que la source légitime du pouvoir est le peuple. Dans un système démocratique moderne, le peuple forme des organes de gouvernement représentatifs par le biais d’élections. La véritable démocratie n’est possible que si certaines conditions sont remplies :

Suprématie du droit ;

Égalité de tous les citoyens ;

Séparation des pouvoirs, c'est-à-dire indépendance des pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif les uns par rapport aux autres ;

Multipartisme et compétition politique ;

Des médias libres de la censure et des pressions gouvernementales ;

La présence de relations de marché dans l'économie, etc.

Il existe deux formes principales de démocratie :

1. direct - les décisions importantes sont prises directement par tous les citoyens lors de réunions ou par référendum (politiques grecques anciennes). L'essence de la démocratie directe est la suivante : littéralement tous les citoyens qui ont le droit de voter se réunissent en un seul endroit à un moment donné et discutent publiquement des décisions les plus importantes, y compris la guerre et la paix, la forme de gouvernement, le montant et le mode de perception des impôts. . La décision finale est prise à la majorité des voix. Entre les réunions, les problèmes actuels sont résolus par un gouvernement démocratique élu par le peuple.

2. représentatif - les décisions sont prises par des organes élus (USA). La démocratie représentative est une structure de la société dans laquelle la partie de la population qui a le droit de vote élit ses représentants autorisés, qui exercent le pouvoir législatif au nom du peuple. Plus la société est grande, plus une telle forme est nécessaire. La population est divisée en districts et vote pour un parti ou un autre. Plus précisément, pour leurs représentants résidant sur place. Si quelqu'un n'est satisfait d'aucun parti, il peut voter pour un candidat indépendant. Celui qui a composé le plus grand nombre vote dans une circonscription donnée, il devient député.

Démocratie grecque :

1. réussi long-courrier développement - plus de 250 ans ;

2. couvrait non pas l'ensemble, mais une partie du peuple - environ 1/10 de la population totale, reflétait l'opinion de l'ensemble du peuple libre ;

3. a évolué d'une forme directe à une forme représentative.

Ainsi, à Athènes, les esclaves, les métèques (colons) et les femmes n'avaient pas le droit de vote. La plupart questions importantes ont été discutées par l'Assemblée populaire (ekklesia) et toutes les lois ont été adoptées ici. Le pouvoir exécutif était exercé par des élus - magistrats. Le pouvoir judiciaire le plus élevé appartenait au jury (helieya). La démocratie à Athènes signifiait le droit de chaque citoyen de voter et d'être élu à n'importe quel poste dans l'État.

La démocratie ancienne se caractérisait par une synthèse de la société civile et de l’État. L'État était une communauté de citoyens qui défendaient conjointement leurs droits contre les menaces de l'extérieur, d'autres États et de l'intérieur de la politique - de ceux qui n'utilisaient pas droits civiques, – les esclaves et les métèques (colons). Par conséquent, la démocratie ancienne était une démocratie minoritaire.

La démocratie moderne limite certains droits des citoyens mineurs de son pays.

5. *Pourquoi la démocratie dégénère-t-elle en ochlocratie et non en tyrannie ? Pouvez-vous donner des exemples historiques d’une telle transformation ?

L'ochlocratie est une forme de gouvernement pervertie qui résulte d'un développement désordonné et de la réduction des tendances démocratiques jusqu'à l'absurdité ;

L'élément d'émeutes, de pogroms, d'émeutes de rue, dans lesquels la foule agit en maître de la situation ;

Une des caractéristiques de la société de masse.

Malgré leurs apparences différentes, les ochlocraties partagent certaines caractéristiques communes. Les principales caractéristiques de l’ochlocratie sont la démagogie, l’aventurisme et le populisme. Elle se caractérise par la variabilité du cours politique, l'imprévisibilité et l'impulsivité des actions politiques. L'ochlocratie simplifie autant que possible les problèmes complexes problèmes sociaux, recourt souvent à la provocation, attise les passions des masses et provoque des scandales. Son soutien est généralement constitué par les segments marginaux et groupés de la population, insatisfaits de leur statut social et prêt à des actions incontrôlables (meurtre, destruction insensée de biens matériels, violence).

L’ochlocratie prend souvent tout son sens à un tournant, lors de périodes critiques pour la société. Puisque la crise de la société a toujours des limites, l’ochlocratie se caractérise à la fois par l’apathie et la fragilité. Dans la plupart des cas, l'instabilité et le caractère transitoire de l'ochlocratie conduisent à une détérioration de la situation sociale. La solution à cette situation aboutit très souvent à des formes de gouvernement totalitaires, dictatoriales ou oligarchiques. Les exemples historiques classiques d'ochlocratie sont Le temps des troubles en Russie au début du XVIIe siècle, certaines périodes guerre civile, les soulèvements populaires en Ancien monde et au Moyen Âge, ainsi que les périodes d'évolution des relations socio-politiques dans les conditions de sociétés en transformation. Cependant, il n’existait pas beaucoup de formes d’ochlocratie clairement définies. L'histoire connaît davantage d'exemples de formes déformées et partielles d'ochlocratie, qui coexistent souvent avec d'autres formes de pouvoir politique et apparaissent dans certaines régions. vie publique, dans certaines périodes de crise de la société, dans certaines régions ou parties de l'État.

6. * Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de la structure étatique de type républicain ?

Avantages :

1. Élection du pouvoir ;

2. La séparation des pouvoirs, qui entrave la transformation de la république en

3. Stabilité de la république, puisque le président et le gouvernement sont élus pour une durée déterminée.

4. Implication de tous les citoyens du pays dans la vie de l'État

Défauts:

1. Possibilité d'instaurer un règne d'un seul homme.

2. Instabilité politique, puisqu'un changement de majorité parlementaire entraîne une perte du soutien du gouvernement de la part du parlement et un vote de censure à l'égard du gouvernement.

3. Bureaucratisation excessive du pouvoir.

7. * Glisser analyse comparative trois républiques dans le monde moderne - parlementaire, présidentielle, mixte. Fournissez de brèves conclusions écrites.

Comme le montre le tableau, tous les types de républiques ont un gouvernement de nature élective. Les différences résident dans la manière dont le président est choisi et le gouvernement est formé, et envers qui le gouvernement est (ou n'est pas) responsable.

? Problème

Êtes-vous d'accord avec l'opinion de l'historien russe N.M. Karamzine : « Le régime démocratique convient mieux aux petits États, le régime aristocratique aux États moyens, le régime monarchique aux grands » ?

Oui, on peut être d’accord avec N.M. Karamzine, car la gestion de vastes territoires nécessite parfois des méthodes de gestion non démocratiques.

Considérons cette situation. Il y a un certain état grandes tailles. Il est divisé en certaines parties pour une gestion plus facile (disons 5). C'est le temps des élections. Et puis les désaccords ont commencé. Chacun « tire la couverture sur lui-même ». Chaque région du pays souhaite voir son représentant au pouvoir. Cela donnera une sorte de domination sur l’État lui-même. Ils n'ont pas réussi à parvenir à un accord et certains représentants de cet État ont décidé de créer leur propre État afin d'adopter les lois et les décisions politiques qui ne conviendraient qu'à eux et de ne pas faire de concessions aux autres résidents de ce pays contre leur gré. C'est la nature humaine. Pour que la démocratie existe dans un État doté d'un vaste territoire, il faut la responsabilité personnelle de chaque citoyen envers son pays, les hautes qualités morales de chacun, prêt à sacrifier quelque chose pour le bien du commun.

Atelier. Examinez le tableau. Il contient les noms des formes de gouvernement et leur brève explication. Placez une croix à l'endroit qui indiquera que cette forme de gouvernement appartient à cette définition particulière qui n'appartient qu'à elle.