Société primitive. L'homme primitif et la formation de la société primitive

1. Approchesà la périodisation de la période préhistorique.

2.

3. Révolution néolithique.

4. Formation des nations.

Approches de la périodisation de la période préhistorique.

La période entière du passé de l’humanité est généralement divisée en deux périodes inégales. Le premier - le plus grand - s'appelle préhistorique(ou préhistoire), la seconde est historique (civilisation).

La forme d'organisation de la vie humaine la plus ancienne était le système communautaire primitif (environ 2,5 millions à 6 000 ans avant JC). Ce fut l’époque la plus longue de l’histoire de l’humanité, en raison de la lenteur du développement de la société dans ses premières étapes. Toutes les étapes du système communautaire primitif sont unies par la nature collective de la vie des gens, qui est apparemment due à de grandes difficultés de survie.

Il est généralement admis de diviser la société primitive en périodes selon les principaux matériaux utilisés pour fabriquer les outils (Fig. 1) :

Bien entendu, cette périodisation ne signifie pas que les outils n'étaient pas fabriqués en bois et en os à l'âge de pierre, ni en pierre à l'âge du bronze. Nous parlons de la prédominance d'un matériau ou d'un autre. À l’âge de pierre, généralement identifié au système communal primitif, on distingue trois époques :

- paléolithique(grec – paléolithe – pierre ancienne) – jusqu'à il y a 12 000 ans ;

- Mésolithique(grec – pierre centrale mésolite) – jusqu'à il y a 9 000 ans ;

- Néolithique(grec – néolith ​​nouvelle pierre) – il y a jusqu'à 6 mille ans.

Les époques sont divisées en périodes - précoce (inférieure), moyenne et tardive (supérieure), ainsi qu'en cultures caractérisées par un ensemble uniforme d'objets de vie.

Le créateur des cultures du Paléolithique inférieur était un homme du type Pithécanthrope Paléolithique moyen – Néandertal, Paléolithique supérieur – Cro-Magnon. Cette définition est basée sur des recherches archéologiques en Europe de l'Ouest et ne peut être pleinement étendu à d’autres régions. Environ 70 sites du Paléolithique inférieur et moyen et environ 300 sites du Paléolithique supérieur ont été étudiés sur le territoire de la Russie.

Au cours de la période paléolithique, les gens fabriquaient initialement des haches brutes en silex, qui étaient des outils standardisés. Commence alors la production d'outils spécialisés - ce sont des couteaux, des piercings, des grattoirs, des outils composites, par exemple une hache en pierre

Le Mésolithique est dominé par les microlithes - des outils constitués de fines plaques de pierre insérées dans un cadre en os ou en bois. C’est alors qu’ont été inventés l’arc et les flèches.

Le Néolithique se caractérise par la fabrication d'outils à partir de pierres tendres - jade, ardoise, ardoise. Apprenez des techniques plus avancées et complexes pour scier et percer des trous dans la pierre et meuler la pierre.

L'âge de pierre est remplacé par une courte période Chalcolithique, c'est-à-dire l'existence de cultures dotées d'outils en pierre de cuivre. Respectivement. Premièrement, la technologie de fabrication d'outils en cuivre repose sur une méthode de traitement telle que le forgeage à froid, puis le moulage.

L'âge du bronze a commencé en Europe au XXe siècle. avant JC e. A cette époque, les premiers États émergent dans de nombreuses régions de la planète, des civilisations se développent - Mésopotamie, Égypte, Méditerranée, Mexique en Amérique. Les premiers produits en fer sont apparus en Russie vers le VIIe siècle. avant JC e.

Un autre système de périodisation basé sur caractéristiques complètes des cultures matérielles et spirituelles, suggéré par un scientifique américain Lewis Morgan. Conformément à ce système, la société primitive est divisée en trois périodes :

Civilisation.

Période sauvagerie- C'est l'époque du premier système tribal (Paléolithique et Mésolithique), elle se termine avec l'invention de l'arc et des flèches. Pendant barbarisme les produits céramiques sont apparus, l'agriculture et l'élevage sont apparus. Pour civilisation Caractérisé par l'émergence de la métallurgie du bronze, de l'écriture et des États.

Enfin au 20e siècle. les scientifiques ont proposé des systèmes de périodisation de la société primitive, dont les critères étaient évolution des formes de propriété. En termes généraux, une telle périodisation peut être représentée comme suit :

L'ère du troupeau primitif ;

L'ère du système tribal ;

L'ère de la décomposition du système communal-tribal (émergence de l'élevage bovin, de la charrue et de la transformation des métaux, émergence d'éléments d'exploitation et de propriété privée).

Anthropogenèse et caractéristiques de la transition vers le système clanique.

Le Paléolithique inférieur est l’époque de la formation humaine (anthropogenèse). Ce processus est extrêmement long et complexe. Il est encore loin d’être entièrement étudié ; la science a accumulé plus de questions que de réponses sur ce problème. Les premiers ancêtres humains à s'engager sur la voie de l'anthropogenèse furent Australopithèque(il y a environ 2,5 millions d'années), marchant déjà sur leurs membres postérieurs, ce qui libérait leurs membres antérieurs et créait ainsi les conditions préalables à l'activité professionnelle.

Le peuple le plus ancien(archanthropes) étaient traditionnellement considérés Pithécanthrope(homme-singe) et Sinanthrope(une espèce de Pithécanthrope découverte en Chine), apparue il y a environ 1 an. En science, cet ancêtre humain est appelé homo habilis - une personne habile.

Paléolithique ancien- l'époque du troupeau humain primitif. Au début du Paléolithique, il y a eu plusieurs avancées glaciaires majeures - des glaciations accompagnées d'un refroidissement brutal. Pour les archanthropes, l'existence n'était possible que dans un climat chaud qui ne nécessitait ni vêtements ni abri. Les Néandertaliens se sont répandus beaucoup plus largement. À la fin du Paléolithique ancien, apparaissent des habitations primitives et des vêtements en peau. L’économie paléolithique consommait (s’appropriait). Elle était basée sur la chasse aux gros animaux. La nourriture végétale était obtenue en collectant des plantes comestibles et en extrayant les racines du sol. Les archanthropes utilisaient déjà du feu tout fait et entretenaient les feux. Le feu protégeait les hommes du froid et des animaux sauvages et réduisait leur dépendance au climat. Un foyer est apparu - symbole de l'habitation humaine. Les gens ont la possibilité de consommer des aliments frits, qui sont mieux absorbés par l'organisme. Les conséquences à long terme de la maîtrise du feu furent encore plus grandes : sans lui, ni la céramique ni la métallurgie ne seraient possibles.

À la fin du Paléolithique ancien, il y a environ 100 000 ans, l'homme de Néandertal, ou Néandertal . Les Néandertaliens sont déjà considérés comme la prochaine étape du développement humain. peuple ancien(aux paléoanthropes). Ils sont beaucoup plus proches des hommes modernes que des archanthropes. Les Néandertaliens ont probablement déjà appris à faire du feu. Les Néandertaliens possédaient apparemment déjà les premiers rudiments de la religion.

La transition du Paléolithique inférieur à la fin (il y a 40 à 35 000 ans) a été marquée par l'apparition de l'homme. look moderne- l'homo sapiens - une personne raisonnable. Avec son émergence, l’évolution biologique de l’homme a pris fin ; ce fut le deuxième grand saut dans l’anthropogenèse : des « préhumains », archanthropes et paléoanthropes aux humains.

Au Paléolithique supérieur, apparaît système tribal. L'unité principale de la société humaine est devenue la communauté clanique avec la propriété commune des principaux moyens de production. Les produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette étaient répartis également entre tous les membres du clan. L'autorité des anciens du clan ne reposait pas sur la coercition, mais sur la tradition, le respect de l'expérience et des compétences.

Les peuples du Paléolithique supérieur ont considérablement amélioré la technique de fabrication des outils en pierre : ils sont devenus plus diversifiés, parfois miniatures. Une lance de lancer et un prédécesseur de l'arc, le lance-lance, sont apparus, ce qui a considérablement augmenté l'efficacité de la chasse. La pêche est née : des harpons et des restes de poissons ont été retrouvés à plusieurs reprises sur les sites de cette époque. Les objets en os, notamment les aiguilles, sont très répandus, indiquant l'apparition de vêtements brodés. Si à la fin du Paléolithique ancien apparaissent les premières habitations primitives, on construit déjà des pirogues, et parfois des villages entiers composés de plusieurs habitations. L'homme a appris à s'adapter à la nature non pas biologiquement, mais socialement, pour se protéger du froid à l'aide de son logement et de ses vêtements. Ces réalisations ont permis aux gens d'élargir considérablement les limites de la partie habitable du globe. Cela a également été facilité par le réchauffement provoqué par le retrait du glacier.

Paléolithique supérieur- l'heure de l'événement art. Sur de nombreux sites, on trouve des figurines féminines. Ils témoignent du culte de la femme-mère, aïeule du clan. Au Paléolithique supérieur, il existait sans doute déjà religion, un rite funéraire clair peut être retracé. Parfois, certaines choses que le défunt avait utilisées au cours de sa vie étaient placées dans la tombe. C'est la preuve de l'émergence de l'idée d'une vie après la mort.

Ainsi, à la fin du Paléolithique, l'homme a appris non seulement à faire du feu et à manger des aliments traités thermiquement, à fabriquer des outils complexes en pierre et en os, à coudre des vêtements, à construire des habitations, à chasser et à pêcher, mais aussi à vivre dans un environnement social. système avec la conscience sociale et ses formes importantes - l'art et la religion. Cependant, l'homme ne connaissait encore ni la céramique, ni le métal, ni la roue, ni l'agriculture, ni l'élevage.

La réalisation la plus importante de l'étape suivante de l'âge de pierre - le Mésolithique - fut l'invention de l'arc et des flèches, qui augmentèrent considérablement la productivité de la chasse. Aujourd'hui, à côté de la chasse en rafle, est également apparue la chasse individuelle, non seulement pour les grands troupeaux, mais aussi pour les petits. Il est devenu possible de créer des réserves alimentaires.

Au Mésolithique, l’homme a fait les premiers pas dans le sens de l’élevage bovin. La domestication, et peut-être même la domestication, des animaux commença. Ainsi, au Mésolithique, sont déjà apparus les chiens, premiers animaux domestiques. Il est possible qu'à la fin du Mésolithique, dans certaines régions, des porcs, des chèvres et des moutons aient été domestiqués.

La transition vers le Néolithique et sa durée dans les différentes régions de l'Eurasie différaient considérablement les unes des autres. Cela a commencé en Asie centrale (environ 6 à 4 mille ans avant JC). Dans la zone forestière de Russie, le Néolithique a duré environ deux mille ans supplémentaires, jusqu'à 2 mille ans avant JC. e. Cela se reflétait dans le développement inégal des différentes régions, lié principalement aux conditions naturelles : un climat chaud et un sol fertile créaient des conditions favorables au développement économique.

Au Néolithique, la transition vers économie productrice. C’est alors que débutèrent le pastoralisme et l’agriculture, même si la chasse et la cueillette constituaient encore les principales sources de subsistance de la plupart des communautés néolithiques.

Révolution néolithique.

Les changements survenus à la fin de l'âge de pierre (Néolithique) (environ 8 à 6 000) sont généralement appelés Révolution néolithique. Son contenu principal est une transition radicale de l’économie primitive de chasseurs et de cueilleurs à une agriculture productive basée sur l’agriculture et l’élevage.

Des changements majeurs ont lieu dans la région les technologies production d'outils et étude des propriétés des matériaux. L'homme a atteint l'art virtuose du traitement de la pierre et des os. Les traitements suivants ont été ouverts : affûtage Et forage. Les outils acquièrent de nouvelles propriétés, deviennent complexes, composites et miniatures.

4. l'émergence des premières restrictions et lois sociales ;

5. l'émergence de nouveaux systèmes de connaissances transmis de génération en génération (par l'écriture).

Avec les progrès des changements associés à la révolution néolithique, les communautés agricoles ont commencé à remplir la Terre, comme les chasseurs l'avaient auparavant rempli. L'importance du travail masculin a nettement augmenté - défrichement, travail du sol, etc. - tout cela exigeait de la force physique. Un élément important organisme public sont devenus des syndicats d'hommes. La partie masculine de la communauté a choisi chef. Au début, ces personnes étaient influentes en raison de leurs qualités personnelles, puis le pouvoir des dirigeants a commencé à se transférer. par héritage. Le résultat de ces processus a été l'émergence couches privilégiées de la société- les dirigeants, les prêtres.

Les gens vivaient à cette époquesystème tribal.Communautés tribalesétaient unis et solidaires. Tous les gens travaillaient ensemble. La propriété était également partagée. Les outils de travail, la grande cabane du clan, toutes les terres et le bétail étaient la propriété communale. Personne ne peut disposer seul et arbitrairement des biens de la communauté. Mais bientôt se produisit ce qu'on appelle la première division du travail (l'agriculture fut séparée de l'élevage). Un excédent de produit tangible a commencé à apparaître et les communautés tribales ont commencé à être divisées en familles.

Chaque famille pouvait travailler de manière indépendante et se nourrir. Les familles ont exigé que tout soit divisé propriété commune des pièces, entre familles ( propriété privée- du mot "partie"). Au début, les outils, le bétail et les articles ménagers sont devenus une propriété privée. Au lieu d'une grande hutte pour tout un clan, chaque famille a commencé à se construire une maison séparée. Le logement devient également la propriété privée de la famille. Plus tard, les terres sont également devenues une propriété privée.

La propriété privée n'appartient pas à l'ensemble du collectif, mais à un seul propriétaire. Habituellement, un tel maître était le chef grande famille. Après le décès du chef de famille, son fils aîné en devient propriétaire. La propriété privée éveille l'intérêt des gens pour le travail. Chaque famille a compris qu'une vie bonne et bien nourrie ne dépendait que du travail acharné des membres de la famille. Si la famille travaillait dur, la totalité de la récolte lui appartenait. Par conséquent, les gens ont cherché à mieux cultiver les terres arables et à prendre plus soin du bétail. Parfois, vous pouvez entendre l'affirmation selon laquelle la propriété privée est née de la cupidité humaine. Cependant, en fait, la propriété privée n'est apparue que lorsque l'économie a commencé à se développer et lorsque des réserves de surplus de produit sont apparues. Les communautés claniques se sont progressivement éteintes. Au lieu de cela, ils sont apparus communautés voisines.

Riz. Schéma de l'organisation de l'activité de travail dans les communautés tribales (à gauche) et voisines (à droite) (essayez de formuler la différence).

Dans la communauté voisine, les gens ont progressivement oublié leur parenté autrefois commune. Cela n’a pas été considéré comme important. Aujourd’hui, en règle générale, ils ne travaillaient pas en équipe unique, même s’ils travaillaient toujours volontairement et sans contrainte. Chaque famille possédait à titre privé une cabane avec un potager, une parcelle de terre arable, du bétail et des outils. Mais la propriété communale est restée. Par exemple, les rivières et les lacs. Tout le monde pouvait pêcher. N'importe quel membre de la communauté l'a fait de son propre chef. Le bateau et le filet étaient sa propriété privée, donc les prises devenaient également propriété privée. La forêt était une propriété communale, mais les animaux tués lors de la chasse, les champignons, les baies et les broussailles récoltés devenaient propriété privée. Ils utilisaient le pâturage ensemble, y conduisant le bétail chaque matin. Mais le soir, chaque famille conduisait ses vaches et ses moutons dans la grange. Mais la communauté voisine a continué à unir les gens.

Peu à peu, du complexe de ces relations concernant la production et la propriété du surproduit, sont nés les droits de propriété. inégalité. Les dirigeants et d’autres catégories de membres influents de la communauté ont commencé à exiger des offrandes des membres ordinaires. Les captifs capturés lors des guerres entre tribus devenaient esclaves.

Certains chercheurs pensent que des tribus de chasseurs qui n'ont pas adopté un mode de vie agraire ont commencé à « chasser » les communautés rurales, emportant nourriture et biens. C'est ainsi que s'est développé un système de production de communautés rurales et d'escouades de chasseurs qui les volent. Les chefs chasseurs passèrent progressivement du vol aux exactions régulières (hommage). Pour se défendre et protéger les sujets des attaques des concurrents, des villes fortifiées ont été construites. La dernière étape du développement pré-étatique de la société était ce qu'on appelle démocratie militaire.

a commencé à surgir chefferies- des entités politiques (prototypes d'États), comprenant plusieurs villages ou communautés réunies sous l'autorité permanente du chef suprême. Les tribus ont commencé à s'unir en unions tribales, qui ont progressivement commencé à se transformer en nationalités. C'est très probablement ainsi que sont nés les premiers États en Mésopotamie, L'Egypte ancienne et l'Inde ancienne à la fin du IVe - début du IIIe millénaire avant JC.

La véritable révolution dans l’histoire de l’humanité a été le développement métal. La transition vers celui-ci a été longue, difficile et non simultanée. Le développement du métal n'est devenu possible que sur la base d'une économie de production déjà établie, en présence de quelques excédents alimentaires, au moins minimes, de sorte qu'une partie du temps puisse être consacrée à la fabrication de produits métalliques. C'est pourquoi la forge et la métallurgie anciennes sont originaires principalement des régions du sud, où, grâce à de bonnes conditions naturelles, l'agriculture s'était développée auparavant.

Le premier métal utilisé par l’homme fut le cuivre. Au début, on en fabriquait des outils et des bijoux par forgeage à froid, auquel se prête facilement ce métal relativement mou. Bien entendu, ce cuivre n'était pas chimiquement pur : dans les gisements naturels, le cuivre contient généralement certaines impuretés - arsenic, antimoine, etc. Mais ce ne sont pas encore des alliages artificiels dont le développement était une question d'avenir.

L’apparition des outils en cuivre a intensifié les échanges entre tribus, les gisements de cuivre étant très inégalement répartis sur le globe. De nombreuses tribus utilisatrices de métal vivaient loin de ses sources. Des échanges constants ont conduit à des changements importants dans les relations.

Formation des nations

La classification linguistique constitue la base de l’image ethnique du monde. Toutes les langues sont divisées en familles nombreuses en rapport origine commune et subdivisé en groupes de langues apparentées. Des branches sont parfois distinguées au sein des groupes, mais certaines langues ne sont pas incluses dans les groupes. Par exemple, la famille des langues indo-européennes.

Famille des langues indo-européennes

Groupe slave :

Russe, ukrainien, biélorusse, polonais, tchèque, slovaque, bulgare, macédonien, serbo-croate.

Groupe balte :

Letton, lituanien.

Groupe allemand :

Allemand, anglais, flamand, danois, norvégien, suédois.

Groupe romain :

Italien, espagnol, moldave, portugais, roumain, français.

Groupe iranien :

Afghan, iranien, ossète, tadjik.

Bien que nous ne disposions pas de données fiables pour déterminer les groupes ethniques des périodes néolithique et chalcolithique, nous avons pu obtenir certaines informations grâce à l'analyse des noms géographiques. Sur le territoire de l'interfluve Volga-Oka ils se sont installés Peuples finno-ougriens et samoyèdes. Apparemment, à la fin du Néolithique et au début de l’âge du bronze, ils ont colonisé la Sibérie orientale. Déjà au Néolithique, les tribus finno-ougriennes occupaient la Baltique orientale, et au milieu du IIIe millénaire avant JC. e. répandu dans toute la ceinture forestière de la région de la Volga et de l'interfluve Volga-Oka.

La majeure partie de l’Europe de l’Est est habitée depuis longtemps Indo-européens. Dans les pays baltes, à côté des tribus finno-ougriennes, des tribus sont apparues depuis longtemps Baltes

Des tribus de langue iranienne vivaient dans le sud de la Sibérie jusqu'au début de notre ère. Les héritiers des tribus de cette culture étaient Cimmériens, Scythes, Sarmates.

foyer ancestral turc les peuples sont les steppes de l’Asie centrale. À la fin de l’âge du bronze et au début de l’âge du fer, ils commencent à pénétrer vers le nord, en Sibérie et à l’ouest, jusqu’à l’Oural, l’Asie centrale et le Caucase.

Questions pour la maîtrise de soi :

1. Énumérez les principales approches de périodisation de la période préhistorique.

2. Lister les principales étapes de l'anthropogenèse avec la chronologie de leur apparition.

3. Décrirele concept de « système tribal » et la dynamique de son développement.

4. En ce queL’essence de la révolution néolithique est-elle révélée ?

5. Quelles conséquences importantes de la révolution néolithique pouvez-vous citer ?

6. Parlez-nous du processus de formation des peuples dans la région euro-asiatique.

Questions à discuter (discussion sur le forum) :

1. Quelle influence la période de la préhistoire a-t-elle eu sur le processus de développement ??

2. Le processus d’anthropogenèse est-il terminé ?

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Glossaire:

L’unité sociale de base de l’ère préhistorique de l’humanité est la culture archéologique. Tous les termes et périodisations de cette époque, comme Néandertal ou Âge du fer, sont rétrospectifs et largement arbitraires, et leur définition précise est un sujet de débat.

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Les sous-titres

Terminologie

Un synonyme de « période préhistorique » est le terme « préhistoire», qui est moins souvent utilisé dans la littérature de langue russe que des termes similaires dans la littérature étrangère (préhistoire anglaise, Urgeschichte allemande).

Pour désigner l'étape finale de l'ère préhistorique de toute culture, lorsqu'elle n'avait pas encore créé sa propre écriture, mais est déjà mentionnée dans monuments écrits chez d'autres peuples, le terme « protohistoire » (protohistoire anglaise, allemand Frühgeschichte) est souvent utilisé dans la littérature étrangère. Pour remplacer le terme système communal primitif, caractérisant la structure sociale avant l'émergence du pouvoir, certains historiens utilisent les termes « sauvagerie », « anarchie », « communisme primitif », « période pré-civilisation » et d'autres. DANS Littérature russe le terme « protohistoire » n’a pas fait son chemin.

Les historiens non classiques nient l'existence même des communautés et système communal primitif, relation, identité du pouvoir [ ] .

Des étapes suivantes du développement social système communal primitif se distinguait par l'absence de propriété privée, de classes et d'État. Les études modernes sur la société primitive, selon les néo-historiens qui nient la périodisation traditionnelle du développement de la société humaine, réfutent l'existence d'une telle structure sociale et l'existence de communautés, de propriété communale dans le système communal primitif et, en outre, comme un résultat naturel de l'inexistence du système communal primitif - l'inexistence de la propriété foncière agricole communale jusqu'à la fin du XVIIIe siècle dans la plupart des pays du monde, y compris la Russie, au moins depuis le Néolithique.

Périodes de développement de la société primitive

À différentes époques, différentes périodisations du développement de la société humaine ont été proposées. Ainsi, A. Ferguson puis Morgan ont utilisé une périodisation de l'histoire qui comprenait trois étapes : la sauvagerie, la barbarie et la civilisation, et les deux premières étapes ont été divisées par Morgan en trois étapes (inférieure, moyenne et supérieure) chacune. Au stade sauvage, l’activité humaine était dominée par la chasse, la pêche et la cueillette, il n’y avait pas de propriété privée et l’égalité existait. Au stade de la barbarie, apparaissent l'agriculture et l'élevage, la propriété privée et la hiérarchie sociale apparaissent. La troisième étape - la civilisation - est associée à l'émergence de l'État, de la société de classes, des villes, de l'écriture, etc.

Morgan considérait le stade le plus précoce du développement de la société humaine comme le stade le plus bas de la sauvagerie, qui commençait avec la formation d'un discours articulé ; le stade intermédiaire de la sauvagerie, selon sa classification, commence avec l'utilisation du feu et l'apparition de la nourriture pour poissons. dans l'alimentation, et le stade le plus élevé de la sauvagerie - avec l'invention de l'oignon. Le stade le plus bas de la barbarie, selon sa classification, commence avec l'avènement de la poterie, le stade intermédiaire de la barbarie avec le passage à l'agriculture et à l'élevage, et le stade le plus élevé de la barbarie avec le début de l'utilisation du fer.

La périodisation la plus développée est archéologique, qui repose sur une comparaison des outils fabriqués par l'homme, de leurs matériaux, des formes d'habitation, des sépultures, etc. Selon ce principe, l'histoire de l'humanité est principalement divisée entre le début de l'âge de pierre antique, le Âge de pierre ancien moyen et âge de pierre ancien tardif, âge de pierre moyen, nouvel âge de pierre, nouvel âge de pierre tardif (pas parmi toutes les nations), âge du cuivre (pas parmi toutes les nations), âge du bronze et âge du fer.

Dans les années 40 du 20e siècle, les scientifiques soviétiques P. P. Efimenko, M. O. Kosven, A. I. Pershits et d'autres ont proposé des systèmes de périodisation de la société primitive, dont le critère était l'évolution des formes de propriété, le degré de division du travail, les relations familiales. , etc. d. Sous une forme généralisée, une telle périodisation peut être représentée comme suit :

1. l'ère du troupeau primitif ;
2. ère du système tribal;
3. l'ère de la décomposition du système communal-tribal (émergence de l'élevage bovin, de la charrue et de la transformation des métaux, émergence d'éléments d'exploitation et de propriété privée - la fin du Mésolithique et du Néolithique selon la classification moderne).

Tous les systèmes de périodisation sont imparfaits à leur manière. Il existe de nombreux exemples où des outils en pierre de forme paléolithique ou mésolithique ont été utilisés par les peuples d'Extrême-Orient aux XVIe et XVIIe siècles, alors qu'ils avaient une société tribale et développaient des formes de religion et de famille. On pense actuellement que la périodisation universelle du système primitif prend fin au Mésolithique, lorsque développement culturel accéléré brusquement et s'est poursuivi à différentes nationsà des rythmes différents. Vous trouverez ci-dessous la périodisation archéologique actuellement généralement acceptée des principales étapes du développement de la société primitive. De plus, les cultures qui existaient simultanément peuvent être à différents stades de développement et, par conséquent, par exemple, les cultures néolithiques peuvent être adjacentes aux cultures chalcolithiques ou de l'âge du bronze.

Âge de pierre

L'âge de pierre est la période la plus ancienne de l'histoire de l'humanité, au cours de laquelle les principaux outils et armes étaient principalement fabriqués à partir de pierre, mais le bois et les os étaient également utilisés. A la fin de l'âge de pierre, l'usage de l'argile se répand (vaisselle, bâtiments en briques, sculpture).

Périodisation de l'âge de pierre :

• Paléolithique:
  • Paléolithique inférieur - la période d'apparition des espèces humaines les plus anciennes et les plus répandues L'homo erectus .
  • Le Paléolithique moyen est la période où les erecti ont été remplacés par des espèces humaines évolutivement plus avancées, y compris les humains modernes. Les Néandertaliens ont dominé l’Europe tout au long du Paléolithique moyen.
  • Le Paléolithique supérieur est la période de domination des espèces modernes sur le monde entier à l’époque de la dernière glaciation.
• Mésolithique et Epipaléolithique ; la terminologie dépend de la mesure dans laquelle la région est affectée par la perte de mégafaune suite à la fonte des glaciers. La période est caractérisée par le développement de la technologie pour la production d'outils en pierre et de la culture humaine en général. Il n'y a pas de céramique.
• Néolithique - l'ère de l'émergence de l'agriculture. Les outils et les armes sont toujours en pierre, mais leur fabrication se perfectionne et les céramiques sont largement diffusées.

Âge du cuivre

Âge du cuivre, âge de la pierre de cuivre, Chalcolithique (grec. χαλκός "cuivre" + grec λίθος « pierre ») ou Chalcolithique (latin aeneus « cuivre » + grec. λίθος « pierre »)) est une période de l’histoire de la société primitive, la période de transition de l’âge de pierre à l’âge du bronze. Couvre approximativement la période 4-3 mille avant JC. e., mais dans certains territoires, il existe plus longtemps, et dans d'autres, il est complètement absent. Le plus souvent, le Chalcolithique est inclus dans l'âge du bronze, mais est parfois considéré comme une période à part entière. À l'Énéolithique, les outils en cuivre étaient courants, mais ceux en pierre prédominaient encore.

L'Âge de bronze

L'âge du bronze est une période de l'histoire de la société primitive, caractérisée par le rôle prédominant des produits en bronze, associé à l'amélioration du traitement des métaux tels que le cuivre et l'étain obtenus à partir de gisements de minerai, et à la production ultérieure de bronze à partir de eux. L'âge du bronze est la deuxième phase, plus tardive, du premier âge des métaux, qui a remplacé l'âge du cuivre et précédé l'âge du fer. En général, cadre chronologiqueÂge du bronze : 35/33 - 13/11 siècles. avant JC e., mais ils diffèrent selon les différentes cultures. En Méditerranée orientale, la fin de l’âge du bronze est associée à la destruction presque synchronisée de toutes les civilisations locales au tournant des XIIIe-XIIe siècles. avant JC e., connu sous le nom d'effondrement du bronze, tandis qu'en Europe occidentale, la transition de l'âge du bronze à l'âge du fer s'est prolongée pendant plusieurs siècles et s'est terminée par l'émergence des premières cultures de l'Antiquité - la Grèce antique et la Rome antique.

Périodes de l'âge du bronze :

1. Âge du bronze ancien
2. Âge du bronze moyen
3. Âge du bronze tardif

L'âge de fer

L'âge du fer est une période de l'histoire de la société primitive, caractérisée par la diffusion de la métallurgie du fer et la fabrication d'outils en fer. Les civilisations de l’âge du bronze vont au-delà de l’histoire de la société primitive ; la civilisation des autres peuples prend forme au cours de l’âge du fer.

Le terme « âge du fer » est généralement appliqué aux cultures « barbares » d’Europe qui existaient simultanément avec les grandes civilisations de l’Antiquité (Grèce antique, Rome antique, Parthie). Les « barbares » se distinguaient des cultures anciennes par l'absence ou l'usage rare de l'écriture, et c'est pourquoi les informations les concernant nous sont parvenues soit à partir de données archéologiques, soit à partir de mentions dans des sources anciennes. Sur le territoire de l'Europe à l'âge du fer, M. B. Chtchoukine a identifié six « mondes barbares » :

• Celtes (culture La Tène) ;
• Proto-Allemands (principalement culture Jastorf + sud de la Scandinavie) ;
• principalement des cultures proto-baltes de la zone forestière (incluant peut-être des proto-slaves) ;
• cultures proto-finno-ougriennes et proto-sami de la zone forestière du nord (principalement le long des rivières et des lacs) ;
• cultures de langue iranienne des steppes (Scythes, Sarmates, etc.) ;
• cultures pastorales et agricoles des Thraces, des Daces et des Gètes.

Histoire du développement des relations publiques

Les premiers outils du travail humain étaient une pierre taillée et un bâton. Les gens gagnaient leur vie en chassant, ce qu'ils pratiquaient ensemble, et en cueillant. Les communautés de personnes étaient petites, elles menaient une vie nomade, se déplaçant à la recherche de nourriture. Mais certaines communautés de personnes vivant dans les conditions les plus favorables ont commencé à s'orienter vers une installation partielle.

L'étape la plus importante du développement humain a été l'émergence du langage. Au lieu du langage gestuel des animaux, qui facilite leur coordination pendant la chasse, les gens ont pu exprimer dans le langage les concepts abstraits de « pierre en général », « bête en général ». Cette utilisation du langage a permis d'enseigner à la progéniture avec des mots, et pas seulement par l'exemple, à planifier des actions avant la chasse, et non pendant celle-ci, etc.

Tout butin était réparti entre l’ensemble du groupe de personnes. Les outils, les ustensiles ménagers et les bijoux étaient à l'usage de personnes individuelles, mais le propriétaire de l'objet était obligé de le partager, et en outre, n'importe qui pouvait prendre l'objet de quelqu'un d'autre et l'utiliser sans le demander (des restes de celui-ci se trouvent encore parmi Quelques personnes).

Le soutien de famille naturel d'une personne était sa mère - au début, elle le nourrissait avec son lait, puis assumait généralement la responsabilité de lui fournir de la nourriture et tout ce dont il avait besoin pour vivre. Cette nourriture devait être chassée par les hommes, les frères de la mère qui appartenaient à son clan. Ainsi commencent à se former des cellules composées de plusieurs frères, de plusieurs sœurs et des enfants de ces dernières (voir aussi l'article Mariage d'invités). Ils vivaient dans des logements communautaires.

Les experts estiment généralement qu'à l'époque paléolithique et néolithique - il y a 50 à 20 000 ans - statut social les femmes et les hommes étaient égaux, même si auparavant on croyait qu'au début le matriarcat dominait, ce qui, comme indiqué ci-dessus, dans des conditions de promiscuité et de polyandrie, était nécessaire pour maintenir les liens familiaux.

Avec l'invention de l'arc, la chasse s'est améliorée ; le chien a été apprivoisé et est devenu l'assistant de l'homme dans la chasse.

Peu à peu, la chasse a conduit à la domestication des animaux - l'élevage primitif est apparu. L'agriculture est née de la cueillette : les graines de plantes sauvages, récoltées par l'homme et non complètement utilisées, pouvaient germer à proximité des habitations. On pense que l’agriculture est originaire d’Asie occidentale. Cette transition s'appelle la révolution néolithique (X-III millénaire avant JC). Le fait que les moyens de subsistance soient devenus plus sûrs a eu pour conséquence une augmentation significative de la population totale : au tournant du Ve-IVe millénaire avant JC. e. Environ 80 millions de personnes vivaient déjà sur Terre. Les gens plus tard maîtrisait la fusion des métaux (d'abord le cuivre, puis le fer), ce qui permettait de créer des outils métalliques plus avancés.

Le passage d’une économie purement appropriante à une économie productive a également conduit à un changement dans la société. Parmi les tribus agricoles, le type d'établissement est devenu un village dans lequel vivait une communauté, qui est passée d'une communauté tribale à une communauté voisine. Les grandes maisons communales appartiennent au passé et une famille patriarcale vit désormais dans chaque maison. La propriété foncière était collective : au sein du collectif, des individus ou des familles possédaient des parcelles de terre qui pouvaient être cultivées, mais ne pouvaient pas être transférées à quelqu'un d'autre pour être utilisées. Dans certaines communautés, les parcelles de terrain étaient redistribuées chaque année, dans d'autres, la redistribution avait lieu une fois toutes les quelques années, dans d'autres, peut-être, les parcelles étaient distribuées pour une utilisation des terres à vie. Les outils, les logements, les ustensiles ménagers, les vêtements, les bijoux et les équipements ménagers appartenaient à des particuliers, mais des vestiges d'usage communautaire ont survécu jusqu'à ce jour.

Le système communautaire primitif constitue la première étape de l’histoire de l’humanité, qui a commencé avec la séparation de l’homme du monde animal et s’est terminée avec l’émergence des premiers États.

Chronologie. La limite chronologique inférieure, c'est-à-dire le début de l'histoire de la société primitive, n'est pas définie avec précision, elle est mobile et, à mesure que l'on étudie les débuts de l'histoire de l'humanité, elle remonte dans les profondeurs des millénaires.

Actuellement, certains scientifiques pensent que homme ancien(et donc la société primitive) est apparue il y a 1,5 à 1 million d'années, d'autres attribuent son apparition à il y a 2,6 millions d'années. La limite chronologique supérieure, c'est-à-dire la fin de l'histoire de la société primitive, est différente selon les régions. En Asie et en Afrique du Nord-Est, les premiers États sont apparus à la fin du IVe - début du IIIe millénaire avant JC, en Europe - au Ier millénaire avant JC.

Périodisation. L'histoire de la société primitive est divisée en périodes. Les chercheurs utilisent plusieurs périodisations, mais la périodisation archéologique est considérée comme la plus courante. Il est basé sur des différences dans les matériaux et les techniques de fabrication des outils.

Selon la périodisation archéologique, l’histoire humaine est divisée en âges de pierre, de bronze et de fer. L'histoire de la société primitive remonte à l'âge de pierre. L'âge de pierre est divisé en Paléolithique, Mésolithique et Néolithique.

Le Paléolithique (âge de pierre ancien) est divisé en Paléolithique inférieur (se termine il y a 100 000 ans), Paléolithique moyen (se termine il y a 40 000 ans) et Paléolithique supérieur (se termine il y a 10 000 ans). Le Mésolithique (Âge de pierre moyen) commence au 9e millénaire avant JC. et se termine au 7ème millénaire avant JC. Le Néolithique (Nouvel Âge de Pierre) commence au 6ème millénaire avant JC. et se termine à la fin du IIIe millénaire avant JC, lorsque dans certaines régions d'Asie occidentale on apprend à obtenir du bronze. L'âge du bronze dura jusqu'au début du 1er millénaire avant JC, lorsque commença l'âge du fer.

La place de l'homme dans le monde animal. L'homme moderne appartient à l'ordre des Primates (comme les singes vivants), à la famille des Hominidés (ou anthropomorphes), au genre Homo et à l'espèce sapiens. Les principales espèces fossiles humaines comprennent aujourd'hui Homo habilis (Homo habilis), Homo erectus (Homo erectus) et Homo neanderthalensis (homme de Néandertal).

Différences entre les humains et les autres primates. L'homme, en tant qu'espèce biologique, se distingue des autres primates par une posture verticale, des membres supérieurs libres avec une main mobile capable de manipulations fines et un cerveau développé (chez l'homme moderne, il varie en moyenne de 1 000 à 1 800 cm.kb.). Principal distinction sociale la capacité de travail d'une personne est prise en compte. Par conséquent, le critère de base pour identifier les restes humains parmi les squelettes d’autres primates est considéré comme les outils trouvés à proximité.

Forces motrices de l’anthropogenèse. L'anthropogenèse est le processus d'émergence de l'homme et de son développement en tant qu'espèce biologique. C'est dans ce domaine de la science des sociétés primitives que se déroulent depuis deux cents ans des discussions et des débats acharnés. En particulier, on ne sait pas exactement comment nos lointains ancêtres ont acquis les caractéristiques « humaines », c'est-à-dire quelles ont été les forces motrices du processus d'anthropogenèse. Charles Darwin attachait la plus grande importance à la sélection sexuelle. Selon sa théorie, l'organisation physique particulière de l'homme s'est formée à la suite de la sélection par les femmes d'individus se distinguant par certains avantages. En conséquence, au cours du processus de reproduction, ces hommes ont laissé la progéniture la plus nombreuse, exerçant ainsi une influence décisive sur le développement de la race humaine. Cependant, Darwin ne comprenait plus pourquoi exactement ces caractéristiques et non d'autres étaient soumises à l'action de la sélection naturelle, pourquoi le volume du cerveau, de la main, les proportions du corps, etc., changeaient.

Friedrich Engels a formulé la théorie du travail de l'anthropogenèse. Activité de travail, selon F. Engels, était un puissant stimulus qui transformait l'apparence d'une personne : il conduisait à une posture droite et développait la main ; le travail en commun a donné lieu à la parole. Cependant, comme il s'est avéré à la fin du XXe siècle, ces facteurs sont très séparés dans le temps : le mouvement des membres postérieurs est apparu chez les primates il y a plus de 5 millions d'années, c'est-à-dire lorsque leur cerveau était très primitif et qu'il n'y avait pas discours du tout.

À la fin du XXe siècle, la « théorie de la mutation » a acquis une grande popularité. Le changement dans l'organisation physique des ancêtres humains s'explique par l'influence des rayonnements ionisants et du champ géomagnétique intense de la Terre. Les conditions nécessaires à cela se sont présentées en Afrique de l'Est, où le Rift est-africain s'est formé il y a 20 à 10 millions d'années, où des mines d'uranium ont été découvertes et où des chaînes de montagnes ont isolé les primates locaux.

Dans le même temps, un climat de refroidissement et de séchage s'est produit en Afrique de l'Est, ce qui a entraîné une réduction de la superficie des forêts tropicales et la propagation des savanes. Certains des grands singes, contraints de se rendre dans des zones ouvertes, ont été contraints de se tenir debout sur leurs membres postérieurs et d'utiliser leurs membres antérieurs pour transporter de la nourriture, des jeunes et également pour se protéger des prédateurs.

Il est possible que le changement des propriétés héréditaires humaines ait été causé par l'influence de l'inversion - un changement dans les pôles magnétiques de la Terre. Quoi qu’il en soit, les chercheurs constatent une certaine corrélation entre la prochaine inversion et une certaine étape de l’évolution biologique humaine. Malgré la variété des théories, aucune d'entre elles ne peut être considérée comme la seule correcte, expliquant le processus complexe d'anthropogenèse au Paléolithique inférieur et moyen.

Étapes de l'anthropogenèse. Les primates sont issus des mammifères il y a environ 60 millions d’années. Il y a environ 30 millions d’années, des primates supérieurs sont apparus.

Il est possible que les lointains ancêtres de l’homme moderne soient des singes australopithèques. Le premier australopithèque (traduit par « singe du sud ») a été découvert en 1924 en Afrique australe dans une carrière de calcaire par l'explorateur australien Raymond Dart. Les principales découvertes d'australopithèques ont toujours lieu en Tanzanie, dans les gorges d'Olduvei, qui sont elles-mêmes un site du Grand Rift Africain. Ils avaient un visage plat, des mâchoires massives, des arcades sourcilières fortement prononcées et un front incliné. Les australopithèques sont apparentés aux humains par leur marche droite et l'absence de diastème - l'espace entre les crocs et les incisives. Les australopithèques vivaient il y a 4 à 1 millions d'années.

Les australopithèques comprennent traditionnellement Homo habilis (« homo habilis »), qui vivait il y a 2,4 à 1,7 millions d'années et avait un volume cérébral de 600 à 680 cm KB. Les squelettes du premier « homo habilis » ont été retrouvés en 1960 dans les gorges d’Olduvey. On y a découvert les premiers outils, fabriqués à partir de morceaux de galets de lave et de quartz et datant de 2 millions 600 mille ans. Pour cette raison, de nombreux paléoanthropologues considèrent Homo habilis comme le premier humain. Leurs opposants sont convaincus que les artefacts trouvés ne peuvent pas être considérés comme des outils, puisque les pièces tranchantes ont été obtenues de la manière la plus simple : en cassant une pierre contre un rocher, ou en la fendant avec une autre pierre. L'activité d'Homo habilis, poursuivent-ils, n'était pas basée sur la volonté et la conscience (comme chez l'homme), mais sur des instincts innés. Pour cette raison, l'activité d'une « personne qualifiée » ne peut pas être considérée comme du travail, mais seulement comme ancestrale, et lui-même ne peut pas être considéré comme une personne au sens de notre compréhension.

Les Australopithèques ont été remplacés par les Archanthropes (peuples anciens), représentés par les Pithécanthropes et les Sinanthropes. Lors de la Conférence internationale de 1962, ils furent classés comme Homo erectus (« homme intègre »).

Le pithécanthrope est la première créature à fabriquer des outils avec précision, ce qui signifie qu'il peut être considéré en toute confiance comme un être humain. Le premier Pithécanthrope a été découvert fin XIX ville sur l'île Java par le médecin néerlandais Eugène Dubois. Le pithécanthrope vivait il y a entre 1 million 800 000 et 1 million d'années. Comparé aux Australopithèques, le volume cérébral du Pithécanthrope a augmenté de manière significative et atteignait en moyenne 900 cm KB. Le Pithécanthrope avait un front incliné avec des arcades sourcilières proéminentes et une nuque anguleuse. Mais des glandes sudoripares apparaissent déjà sur son corps et ses poils disparaissent.

Le sinanthrope a été découvert en 1929 en Chine par l'anatomiste anglais Davidson Black. Dans une grotte à 50 km de Pékin, l'expédition de Black a déterré les squelettes de plus de 40 individus - tout un camp d'anciens chasseurs. Le Sinanthrope vivait il y a 350 à 400 000 ans, son volume cérébral était en moyenne de 1 000 Ko. voir Sinanthropus avait des habitats permanents et, à en juger par les ossements trouvés, chassait collectivement de gros animaux - cerfs, gazelles, chevaux sauvages, buffles et rhinocéros. Il est possible que Sinanthrope ait une parole articulée et, surtout, ait largement utilisé le feu : une couche de cendres comprimées atteignant 7 mètres d'épaisseur a été préservée dans la grotte.

Un site d'archanthropes a également été découvert dans l'Altaï - dans la vallée du fleuve. Anuy, district d'Oust-Kansky (site Karama).

Les archanthropes utilisaient largement des outils en pierre - haches à main, pointes pointues et grattoirs. Ils menaient une économie appropriatrice : ils se livraient à la cueillette et à la chasse collective. Ils vivaient dans des grottes et dans des zones ouvertes - dans des habitations lumineuses faites de branches d'arbres.

Néandertal. Les Néandertaliens (paléoanthropes, Homo neanderthalensis) sont apparus il y a environ 130 000 ans. Le premier Néandertalien a été découvert en 1856 dans la vallée de Néandertal, en Allemagne occidentale. L'homme de Néandertal a vécu pendant la glaciation de Würm et bon nombre de ses caractéristiques physiques se sont formées sous l'influence de conditions de vie difficiles. La morphologie de l'Homme de Néandertal se caractérise par une adaptation de la force : un squelette et un crâne massifs étaient complétés par une masse musculaire importante. Parallèlement à cela, il possédait un cerveau complètement moderne avec un volume moyen de 1 200 à 1 600 Ko. voir avec des lobes frontaux développés responsables de pensée logique. Sans aucun doute, l’homme de Néandertal avait aussi un langage articulé. Grâce à cela, Homo neanderthalensis s'est répandu sur un vaste territoire. Ses sites ont été trouvés dans Afrique tropicale et au Japon, en Chine, en Inde, en Afghanistan, en Irak et en Iran, en Turquie et en Europe occidentale, dans le Caucase, en Asie centrale, en Mongolie et en Sibérie méridionale. Dans l'Altaï, les Néandertaliens vivaient dans les grottes d'Oust-Kanskaya et de Denisovaya, des traces de son activité ont été trouvées à Ulalinka.

Activités économiques des Néandertaliens. Néandertaliens toujours pratiquaient une agriculture appropriée : cueillette, chasse en battue et, dans une mesure limitée, pêche. L'objet principal de la chasse devient un type d'animal. Ils utilisent largement le silex, des éclats de silex étant brisés à partir de noyaux en forme de disque. Le noyau est un morceau de pierre spécialement préparé d'une certaine forme, à partir duquel des plaques ont été taillées ou pressées pour fabriquer des outils. Les Néandertaliens utilisaient également des outils composites - des lances à lancer avec des pointes de silex insérées. En plus de la pierre et du bois, les Néandertaliens utilisaient un nouveau matériau : l'os. Ils vivaient dans des grottes et des structures artificielles. Les grottes sont désormais aménagées : le sol est recouvert de galets pour se protéger de l'humidité et un mur coupe-vent est en cours de construction à l'intérieur de la grotte. Il est pleinement prouvé que dans un climat froid, les Néandertaliens ont appris à faire du feu et à confectionner des vêtements à partir de peaux d'animaux. Les sépultures comportant des traces de rituels suggèrent que les Néandertaliens avaient des idées religieuses primitives.

Problème néandertalien. Il est difficile de dire si l’homme moderne est un descendant de l’homme de Néandertal, ou s’il est né de l’hybridation de diverses espèces : l’homme de Néandertal, l’homme de Yongxiang, l’homme Sinanthrope, etc.

Jusqu'au début des années 80. XXe siècle Il était généralement admis que les humains modernes (Cro-Magnons) sont apparus il y a 40 à 35 000 ans. Mais depuis la fin du 20ème siècle. les paléoanthropologues ont commencé à faire des découvertes sensationnelles en Afrique. Il s'est avéré qu'au sud du Sahara, des peuples morphologiquement proches du sapiens moderne sont apparus il y a au moins 100 000 ans. La pénétration de petits groupes d’humains modernes (Homo sapiens) au-delà de l’Afrique vers l’Asie du Sud-Ouest commence il y a 60 000 à 50 000 ans. Ce premier groupe de sapiens s'est croisé avec les Néandertaliens, et pour cette raison les humains modernes possèdent 2,5 % de gènes néandertaliens (données d'une recherche de 2011). Les Homo sapiens sont apparus en masse en Asie il y a environ 45 000 ans et ont commencé à peupler l'Europe il y a 35 à 40 000 ans. Avec l’avènement de l’homme moderne, l’anthropogenèse a pris fin.

Dénisoviens. Les découvertes paléoanthropologiques dans la grotte Denisova des montagnes de l'Altaï permettent d'identifier, outre les sapiens et les Néandertaliens, une autre population humaine - les « Denisoviens ». Une analyse ADN réalisée en 2010 montre que les Dénisoviens étaient légèrement plus proches des Néandertaliens que nous et sont les ancêtres des Mélanésiens modernes (les habitants de la Nouvelle-Guinée et des îles à l'est de celle-ci).

Sociogenèse. Système communautaire-tribal. La sociogenèse implique la formation et le développement d'une société primitive. Archanthropes et paléoanthropes réunis en communautés ancestrales - troupeaux humains primitifs. La période de la communauté ancestrale fut la plus longue de l’histoire de l’humanité. L’émergence de communautés ancestrales s’explique par des conditions de vie dans lesquelles l’existence solitaire d’un individu était en principe exclue. En effet, la cueillette fournissait une nourriture peu calorique et prenait beaucoup de temps, et la chasse en rafle pour les gros animaux ou les animaux en troupeau rapide n'était possible qu'au sein d'un groupe relativement important et soudé. Cette équipe était composée d'une vingtaine de personnes. Séparément, on distingue la communauté ancestrale de Néandertal - plus unie et plus nombreuse.

Avec l’avènement de l’homme moderne (Paléolithique supérieur), l’ère du système communal-tribal commence. Il est divisé en périodes de la communauté primitive primitive (Paléolithique supérieur-Mésolithique) et de la communauté primitive tardive (Néolithique), et se termine par la décomposition de la société primitive et l'émergence des premiers États. Les raisons de l'émergence du système clanique communal sont généralement considérées comme la même chasse aux rafles, ainsi que les nouvelles conditions de vie économique. En particulier, l'émergence d'outils complexes et l'accumulation d'une riche expérience nécessitaient non pas une communication épisodique, comme auparavant, mais une communication constante entre les différentes générations de proches. Les conditions préalables à la formation d'un système de clans communaux étaient l'émergence d'un Homo sapiens plus communicatif, ainsi que sa transition vers un mode de vie relativement sédentaire.

Le système communal-tribal implique l'existence d'un clan - un collectif de parents par le sang qui ont réalisé leur parenté le long d'une même lignée - masculine ou féminine. Le clan était considéré comme le propriétaire du territoire de pêche - terrains de chasse et rivières, et plus tard - terres arables et pâturages. Une communauté clanique s’entend comme une organisation économique composée d’un ou plusieurs clans et d’étrangers. Les étrangers devenaient plus souvent des maris, des épouses installées dans la famille ou des étrangers.

Le clan était gouverné sur la base des principes de la démocratie tribale. Corps suprême la direction était une réunion de tous les parents adultes. Lors de la réunion, les principales questions de la vie économique et religieuse ont été décidées, les dirigeants ont été élus parmi des personnes faisant autorité et expérimentées.

Il n'y avait pas de division du pouvoir entre pouvoir économique, militaire ou judiciaire, ni d'appareil coercitif : si nécessaire, le contrevenant était puni par le collectif lui-même.

Au cours de la période de la communauté primitive tardive, des tribus sont apparues. Une tribu est une grande unité socio-territoriale réunissant plusieurs communautés. Elle se caractérise par un territoire, une langue, une vie culturelle et sacrée communs.

Communauté clanique maternelle. Les premières communautés primitives de la fin du Paléolithique-Mésolithique étaient, en règle générale, des communautés claniques maternelles et avaient un récit de parenté maternelle.

Les raisons du matriarcat résident dans les particularités de la vie économique et des relations matrimoniales. Dans l'économie de la première communauté natale, le travail des femmes revêtait une grande importance. Elle se livrait à la cueillette, qui fournissait (contrairement à la chasse) de la nourriture garantie, s'occupait du logement, du foyer et des enfants, stockait et transformait la nourriture. Au stade des débuts de l’agriculture, la position de la femme dans la communauté s’est encore renforcée : en s’adonnant à la culture à la houe, elle est devenue le principal fournisseur de céréales, un produit essentiel.

Relations familiales et matrimoniales dans une première communauté primitive. La priorité accordée aux femmes dans les relations familiales et conjugales était encore plus convaincante. Avec l’émergence du système clanique communautaire, le mariage de groupe exogame s’est répandu. Cela implique l'interdiction des relations matrimoniales au sein du clan (agamy) et l'autorisation de contracter des relations matrimoniales avec des représentants d'un autre clan spécifique. Deux clans, unis par mariage au départ, formaient une tribu. Où activité économique Même au sein de la tribu, ces clans étaient dirigés séparément. Les relations conjugales au stade du mariage de groupe exogame étaient généralement épisodiques et l'enfant né restait avec la mère. Pour cette raison, le mariage de groupe impliquait une parenté de groupe : tous les hommes d'un clan voisin d'un certain âge étaient appelés pères, et toutes les femmes de leur clan appartenant à la classe d'âge de la mère biologique étaient appelées mères.

Avec la transition vers le mariage en couple, des familles naissent. Les biens du clan étant essentiellement féminins, le mari passait dans la communauté clanique à la femme. La famille du couple était fragile : les époux travaillaient souvent séparément, ne possédaient aucun bien familial (chacun utilisait les biens de sa propre famille), les enfants appartenaient à la famille de la mère et étaient élevés par tous ses proches. Les mariages exogames en groupe et en couple ont renforcé la primauté des femmes dans la première communauté primitive.

La première communauté tribale primitive était caractérisée par le collectivisme. Elle se manifestait sous forme de propriété (les terres, les terrains de chasse, les barrages de pêche, les maisons, les bateaux, etc. appartenaient aux femmes du clan), dans les activités de production (le travail collectif obligatoire était pratiqué) et dans la consommation collective. L'échange réciproque était pratiqué : chaque membre de la communauté contribuait autant qu'il pouvait au « pot commun » et recevait autant qu'il avait droit. La différence entre ce qui était apporté et ce qui était reçu était compensée par une augmentation ou une diminution du prestige personnel.

Développement des forces productives dans une première communauté primitive. À la fin du Paléolithique, les techniques de traitement de la pierre se compliquent : des plaques de silex sont désormais détachées des noyaux prismatiques. Les outils composites - une lance avec une pointe en silex et un couteau avec un manche - sont très répandus. Des outils spécialisés apparaissent : un harpon et des hameçons en os, une fronde et un boomerang. L'homme a appris à coudre des vêtements et à fabriquer des chaussures. La chasse, notamment la chasse en rafle, est devenue très efficace. Sur les sites de cette époque, les archéologues découvrent d'énormes accumulations d'ossements de grands animaux : sur le seul site d'Amvrosievskaya, environ 1 000 bisons ont été trouvés, conduits dans un ravin et détruits là-bas. La croissance de la productivité du travail a contribué à la croissance de la population et l'extermination du gibier a provoqué sa migration vers le nord de l'Eurasie, vers l'Amérique et vers les îles japonaises.

Au début du Mésolithique dans l’hémisphère Nord, la période glaciaire prend fin et le climat moderne s’établit. La flore et la faune changent, les ressources de chasse s'épuisent : au lieu de gros animaux, des animaux relativement petits et hors troupeau - élans, sangliers, chevreuils et autres - ont commencé à habiter de vastes territoires. Dans ces conditions, l’invention par l’homme de l’arc, la première arme mécanique, revêtait une importance capitale. Un arc à tir rapide et à longue portée permettait de chasser de petits animaux rapides, ainsi que des oiseaux, et augmentait les chances de survie d’une personne.

Les plaques en forme de couteau sont désormais découpées à partir de noyaux en forme de crayon, dont la taille et la forme ressemblent à celles d'un crayon. Les bords de ces plaques, étonnamment lisses, mesuraient de 0,5 à 1,5 cm de large. Les microlithes sont répandus - des copeaux de silex traités de 1 à 2 cm de long, qui sont utilisés comme pièces d'outils composites - des inserts pour couteaux et faucilles. Les macrolites sont largement utilisées - hache de pierre, herminette et ciseau. Durant la période mésolithique, l'homme a appris à fabriquer des bateaux constitués d'un seul arbre, des filets avec des flotteurs, des traîneaux, des skis et des cuillères.

Communauté primitive tardive. Au Néolithique, l’homme a appris à percer, polir et meuler la pierre. Il invente la production de céramique, le filage et le tissage, et ouvre la fonderie de cuivre. De nouveaux moyens de transport apparaissent : véhicules à roues et voiliers.

Transition vers une économie productive. À cette époque, une personne passe à une économie productive - à l'agriculture et à l'élevage (domestication). Les raisons de la domestication sont généralement considérées dans le désir d'une personne de se procurer un produit garanti, réduisant ainsi sa dépendance au hasard aveugle et aux aléas de la nature. La transition vers l'élevage dans certaines régions s'explique par une baisse du nombre d'animaux sauvages due à la grande efficacité de l'appropriation agricole ou à l'assèchement du climat.

Étapes de formation et de développement de l'agriculture.

Première étape. Rassemblement très organisé. A cette époque, l’homme n’aidait la nature qu’en prenant soin des plantes sauvages : il arrosait les céréales sauvages, replantait des plantes fruitières plus près de chez soi et coupait les branches sèches, abattait les arbustes gênants, etc.

Seconde phase. Agriculture à la houe. Le principal outil de travail à ce stade devient une houe, équipée plus tard d'une partie de travail en métal. La culture à la houe était généralement pratiquée par une femme qui avait un lien traditionnel avec les plantes et une connaissance de celles-ci. Pour cette raison, la position des femmes dans la communauté clanique au stade de la houe est devenue considérablement plus forte.

Troisième étape. Culture arable (charrue). Le principal outil de travail à ce stade devient une charrue tirée par des animaux de trait. La culture de la charrue était universellement pratiquée par des hommes qui associaient depuis longtemps leur vie aux animaux.

Les peuples d'Asie occidentale ont commencé à se tourner vers l'agriculture à partir du 8ème millénaire avant JC, la Méso-Amérique et les Andes péruviennes - à partir du 4ème millénaire avant JC.

Domestication humaine des animaux. Les premiers taureaux domestiques sont apparemment apparus sur le territoire de l'Iran et de l'Irak modernes au 4ème millénaire avant JC, les chèvres et les moutons - en Asie occidentale au 6ème millénaire avant JC. La domestication du cheval (descendant du tarpan sauvage) a eu lieu sur le territoire allant du Dniepr à l'Oural au IVe millénaire avant JC. - bien plus tôt qu'en Europe occidentale. Cependant, certains chercheurs (P.A. Lazarev et autres) suggèrent l'existence d'un centre indépendant d'élevage de chevaux en Yakoutie.

Conséquences de la transition de l'homme vers une économie productive. Grâce à la transition de l'humanité vers l'agriculture et l'élevage, l'approvisionnement alimentaire s'est stabilisé, ce qui a augmenté l'espérance de vie et la taille de la population mondiale. Les agriculteurs sont finalement passés à un mode de vie sédentaire, ont commencé à construire des villes et à créer les premières civilisations. L’économie productive a permis d’obtenir régulièrement un excédent puis un surproduit, ce qui a conduit à la formation des premiers États.

Relations familiales et matrimoniales dans une communauté primitive tardive. La domestication a provoqué des changements dans les relations familiales et conjugales qui ont été fatidiques pour l'humanité. Avec le développement des cultures arables et de l’élevage à la fin du Néolithique, le rôle du travail masculin s’est accru. De plus, tous les principaux moyens de production (bétail, pâturages, terres arables, outils agricoles et artisanaux) sont utilisés exclusivement par les hommes, deviennent propriété masculine et ne peuvent être transférés au sein de la communauté clanique que par ligne masculine. La communauté clanique ayant intérêt à préserver ses hommes, il y a un passage de l'installation matrilocale à l'installation patrilocale des époux : désormais ce n'est plus le mari, mais la femme qui est définitivement envoyée dans la communauté des époux. Le processus de transition vers l’implantation patrilocale fut long et donna lieu à des formes intermédiaires de compromis. Avec l'émergence de la propriété familiale (et elle était à l'origine la propriété des hommes), une transition s'opère d'un mariage en couple vers un mariage monogame incomparablement plus durable. Le mariage monogame dans la société primitive excluait les relations extraconjugales pour une femme et ne prévoyait le divorce à l'initiative d'une femme que dans des cas exceptionnels.

Une grande famille patriarcale a émergé, qui comprenait plusieurs générations de parents masculins, leurs épouses et leurs enfants. À la tête de la famille patriarcale se trouvait l'homme le plus âgé (le patriarche), qui avait le pouvoir le plus étendu sur la maison. Plus tard, les esclaves ont commencé à être inclus dans la famille patriarcale, occupant la position de membres juniors de la famille.

Le développement de l'économie productive (agriculture et élevage) a conduit à la première et à la deuxième division sociale du travail.

La première division sociale du travail. Elle consiste à séparer les tribus pastorales et agricoles des exploitations agricoles complexes.

Les raisons de la première division sociale du travail résident généralement dans la croissance démographique (théorie démographique) ou dans l’assèchement du climat (théorie climatique). Dans le premier cas, la population excédentaire, refoulée dans des zones naturelles impropres à l'agriculture, s'est tournée vers l'élevage bovin. Dans le second cas, des tribus auparavant impliquées dans une agriculture complexe ont été contraintes de devenir des éleveurs. L'émergence de l'élevage bovin a également été facilitée par les progrès techniques, notamment le chariot élévateur à roues avec un axe métallique et une habitation pliable (yourte).

Deuxième division sociale du travail. Elle consiste en la séparation de l'artisanat de l'agriculture, c'est-à-dire en l'émergence d'artisans professionnels.

La raison de la deuxième division sociale du travail était la complication processus technologique dans le travail des métaux, la poterie, le cuir et le tissage. Désormais, la pratique d'un métier exigeait beaucoup de temps, d'argent et une vaste expérience de la part du membre de la communauté et ne lui permettait pas de subvenir à ses propres besoins en nourriture. en entier. Les premiers artisans professionnels étaient apparemment des armuriers et des bijoutiers.

Conséquences de la première et de la deuxième division sociale du travail. Des échanges économiques réguliers ont lieu entre les communautés (conséquence de la première division du travail) et au sein des communautés (conséquence de la deuxième division du travail). Les échanges économiques ont conduit à l'émergence des premières mesures de valeur et à l'amélioration des moyens de communication - routes, roues et le transport de l'eau. L'approfondissement de la spécialisation professionnelle a entraîné une augmentation de la productivité du travail et de la qualité des produits. Enfin, les échanges économiques réguliers ont provoqué une augmentation des inégalités de propriété et ont contribué au début du processus de politogenèse.

Genèse politique dans une communauté primitive tardive. Dans la communauté primitive tardive, un conflit est apparu entre la croissance de la productivité du travail et la psychologie communautaire traditionnelle. Le fait est que l'excès de produit, la capacité et le désir de le recevoir, ont provoqué le mécontentement et la persécution des proches. La communauté, essayant de maintenir l'égalité de propriété, a introduit un certain nombre de restrictions. En particulier, un maximum de biens personnels était établi et le produit excédentaire qui en résultait était périodiquement détruit ou donné aux voisins. C'est ainsi qu'apparaît une économie prestigieuse - des fêtes prestigieuses et des échanges de cadeaux entre parents et communautés amies. De cette manière, la contradiction entre la croissance des forces productives et la mentalité primitive a été résolue dans le cadre de la vision traditionnelle du monde.

Dans la communauté primitive tardive, une partie importante du produit excédentaire a commencé à être concentrée entre les mains des dirigeants et de la noblesse clanique. La noblesse du clan gardait le surplus de produit, l'accumulait pour des fêtes prestigieuses et en disposait dans l'intérêt de ses proches. Pour l'accomplissement des affaires judiciaires, sacerdotales et de maintien de la paix, elle a reçu des offrandes volontaires de nourriture et d'artisanat.

Le surplus de produit dans la société primitive tardive était obtenu grâce à l'exploitation intercommunautaire et intracommunautaire. Chronologiquement, les premières exploitations intercommunautaires se sont réalisées sous forme de guerres de prédation, de collecte de tributs et d'indemnités. Dans le même temps, non seulement les produits excédentaires étaient confisqués aux tribus faibles, mais également une partie des produits dont elles avaient besoin.

Les guerres de prédateurs ont accru la stratification de la propriété au sein de la tribu, accéléré le processus de formation de la propriété privée et apporté des changements significatifs dans la psychologie. La guerre et le vol militaire ont commencé à être considérés comme un métier digne des hommes, une sorte de travail qui rapportait un revenu équitable. Dans les tribus en guerre, on distingue des groupes de guerriers professionnels, dirigés par des chefs militaires. Jouissant d'une grande autorité dans la tribu, ils influencent les décisions de l'assemblée nationale et, dans la lutte pour le pouvoir, s'opposent à la noblesse clanique traditionnelle. Dans le même temps, le pouvoir du chef militaire repose moins sur l'autorité des traditions que sur la force de l'escouade, sur la richesse personnelle et sur la dépendance des membres de la communauté à son égard. Il s’agit d’une version militaire de la politogenèse – la formation d’un nouveau type de pouvoir et de contrôle, aboutissant à l’émergence d’un premier État. La lutte entre la nouvelle aristocratie et la noblesse tribale traditionnelle se terminait généralement par la victoire de la nouvelle aristocratie dirigée par le chef militaire, ou par un compromis qui lui était bénéfique. La version militaire de la politogenèse implique avant tout une exploitation intercommunautaire.

La version aristocratique de la politogenèse repose sur le renforcement des positions de la noblesse clanique traditionnelle (anciens et prêtres), qui éloigne du pouvoir les membres ordinaires de la communauté. Le pouvoir de l'aristocratie traditionnelle étant sanctifié par la religion et la tradition, ils reçoivent le droit à la vie et à la mort de leurs proches. Les chefs militaires n'étaient choisis qu'en cas de besoin parmi la noblesse du clan et n'avaient pas d'influence significative sur la vie de la communauté clanique. La version aristocratique de la politogenèse prévoit la propagation de l’exploitation intracommunautaire.

Les formes d'exploitation intracommunautaire pendant la période de décomposition de la société primitive étaient l'esclavage pour dettes, le travail et le métayage. L’esclavage pour dettes était initialement non transmissible et temporaire, jusqu’à ce que la dette soit réglée. Le débiteur, lié par le travail, payait sa dette sur la ferme du créancier. Le métayage implique que le débiteur travaille sur son exploitation et paie une partie du produit reçu au prêteur pour rembourser la dette.

Le processus de politogenèse a duré des centaines d’années et s’est terminé avec la formation des premiers États de l’Orient ancien.

Selon les données scientifiques, les peuples primitifs sont apparus il y a environ 4 millions d'années. Au cours de plusieurs millénaires, ils ont évolué, c’est-à-dire qu’ils se sont améliorés non seulement en termes de développement mais aussi en termes d’apparence. L'anthropologie historique divise les peuples primitifs en plusieurs espèces, qui se sont successivement remplacées. Quelles sont les caractéristiques anatomiques de chaque type de peuple primitif et à quelle époque ont-ils existé ? Découvrez tout cela ci-dessous.

Les peuples primitifs : qui sont-ils ?

Les peuples les plus anciens vivaient en Afrique il y a plus de 2 millions d’années. Ceci est confirmé par de nombreuses découvertes archéologiques. Cependant, il est certain que pour la première fois, des créatures humanoïdes se déplaçant avec confiance sur leurs membres postérieurs (et c'est la caractéristique la plus importante pour définir un homme primitif) sont apparues beaucoup plus tôt - il y a 4 millions d'années. Cette caractéristique des peuples anciens, comme la marche droite, a été identifiée pour la première fois chez des créatures auxquelles les scientifiques ont donné le nom d'« australopithèque ».

À la suite de siècles d’évolution, ils ont été remplacés par les Homo habls plus avancés, également connus sous le nom d’« homo habilis ». Il a été remplacé par des créatures humanoïdes, dont les représentants étaient appelés Homo erectus, ce qui signifie en latin « homme droit ». Et ce n'est qu'après près d'un million et demi d'années qu'est apparu un type plus parfait d'homme primitif, qui ressemblait le plus à la population intelligente moderne de la Terre - l'Homo sapiens ou « l'homme raisonnable ». Comme le montre tout ce qui précède, les peuples primitifs se sont développés lentement, mais en même temps de manière très efficace, maîtrisant de nouvelles opportunités. Examinons plus en détail ce qu'étaient tous ces ancêtres humains, quelles étaient leurs activités et à quoi ils ressemblaient.

Australopithèque : caractéristiques externes et mode de vie

L'anthropologie historique classe l'Australopithèque parmi les tout premiers singes à marcher sur leurs membres postérieurs. L’origine de ce type de peuple primitif a commencé en Afrique de l’Est il y a plus de 4 millions d’années. Pendant près de 2 millions d’années, ces créatures se sont répandues sur tout le continent. L'homme le plus âgé, mesurant en moyenne 135 cm, ne pesait pas plus de 55 kg. Contrairement aux singes, les australopithèques présentaient un dimorphisme sexuel plus prononcé, mais la structure des canines chez les individus mâles et femelles était presque la même. Le crâne de cette espèce était relativement petit et avait un volume ne dépassant pas 600 cm3. L'activité principale des australopithèques n'était pratiquement pas différente de celle pratiquée par les singes modernes et se résumait à se procurer de la nourriture et à se protéger contre les ennemis naturels.

Une personne qualifiée : caractéristiques de l'anatomie et du mode de vie

(traduit du latin par « homme habile ») est apparu comme une espèce indépendante distincte d'anthropoïdes il y a 2 millions d'années sur le continent africain. Cet homme ancien, dont la taille atteignait souvent 160 cm, avait un cerveau plus développé que celui de l'Australopithèque - environ 700 cm 3. Les dents et les doigts des membres supérieurs de l'Homo habilis étaient presque entièrement semblables à ceux des humains, mais les grandes arcades sourcilières et les mâchoires le faisaient ressembler à des singes. En plus de la cueillette, un homme habile chassait à l'aide de blocs de pierre et savait utiliser du papier calque traité pour découper les carcasses d'animaux. Cela suggère qu'Homo habilis est la première créature humanoïde dotée de compétences professionnelles.

Homo erectus : apparence

La caractéristique anatomique des anciens humains connus sous le nom d’Homo erectus était une augmentation marquée du volume crânien, ce qui a conduit les scientifiques à affirmer que leur cerveau était de taille comparable à celui des humains modernes. et les mâchoires d'Homo habilis restaient massives, mais n'étaient pas aussi prononcées que celles de leurs prédécesseurs. Le physique était presque le même que celui d’une personne moderne. À en juger par les découvertes archéologiques, Homo erectus dirigeait et savait faire du feu. Les représentants de cette espèce vivaient en groupes assez importants dans des grottes. La principale occupation de l'homme qualifié était la cueillette (principalement pour les femmes et les enfants), la chasse et pêche, production de vêtements. Homo erectus fut l'un des premiers à comprendre la nécessité de constituer des réserves alimentaires.

apparence et style de vie

Les Néandertaliens sont apparus bien plus tard que leurs prédécesseurs, il y a environ 250 000 ans. Comment était cet homme ancien ? Sa taille atteignait 170 cm et le volume de son crâne était de 1 200 cm 3. Outre l’Afrique et l’Asie, ceux-ci se sont également installés en Europe. Quantité maximale Les Néandertaliens dans un groupe ont atteint 100 personnes. Contrairement à leurs prédécesseurs, ils avaient des formes de discours rudimentaires, qui permettaient à leurs compatriotes d'échanger des informations et d'interagir plus harmonieusement les uns avec les autres. La principale occupation de cet ancêtre humain était la chasse. Leur succès dans l'obtention de nourriture était assuré par une variété d'outils : des lances, des fragments de pierres longs et pointus qui servaient de couteaux et des pièges creusés dans le sol à l'aide de pieux. Les Néandertaliens utilisaient les matériaux obtenus (cuirs, peaux) pour fabriquer des vêtements et des chaussures.

Cro-Magnons : la dernière étape de l'évolution de l'homme primitif

Cro-Magnons ou ( Homo sapiens) est le dernier homme ancien connu de la science, dont la taille atteignait déjà 170-190 cm. Ressemblance externe Ce type de peuple primitif avec des singes était pratiquement invisible, car les arcades sourcilières étaient réduites et la mâchoire inférieure ne dépassait plus vers l'avant. Cro-Magnons fabriquait des outils non seulement en pierre, mais aussi en bois et en os. En plus de la chasse, ces ancêtres humains se livraient à l'agriculture et aux premières formes d'élevage (animaux sauvages apprivoisés).

Le niveau de pensée des Cro-Magnons était nettement supérieur à celui de leurs prédécesseurs. Cela leur a permis de créer une cohésion groupes sociaux. Le principe d'existence du troupeau a été remplacé par le système tribal et la création des rudiments de lois socio-économiques.

L’ère primitive de l’humanité est la période qui a duré avant l’invention de l’écriture. Au 19ème siècle, il reçut un nom légèrement différent : « préhistorique ». Si vous n'approfondissez pas le sens de ce terme, alors il unit toute la période, depuis l'origine de l'Univers. Mais dans une perception plus étroite, nous ne parlons que du passé de l'espèce humaine, qui a duré jusqu'à une certaine période (cela a été mentionné ci-dessus). Si les médias, les scientifiques ou d’autres personnes utilisent le mot « préhistorique » dans des sources officielles, il faut alors indiquer la période en question.

Bien que les caractéristiques de l'ère primitive aient été développées petit à petit par les chercheurs pendant plusieurs siècles consécutifs, de nouveaux faits relatifs à cette époque sont encore découverts. En raison du manque d’écrits, les gens comparent à cette fin les données des sciences archéologiques, biologiques, ethnographiques, géographiques et autres.

Développement de l'ère primitive

Tout au long du développement de l'humanité, il a été constamment proposé diverses options classifications de l'époque préhistorique. Les historiens Ferguson et Morgan l'ont divisé en plusieurs étapes : sauvagerie, barbarie et civilisation. L'ère primitive de l'humanité, qui comprend les deux premières composantes, est divisée en trois périodes supplémentaires :

Âge de pierre

L'ère primitive a reçu sa périodisation. Nous pouvons souligner les principales étapes, parmi lesquelles se trouvaient et À cette époque, toutes les armes et objets de la vie quotidienne étaient fabriqués, comme vous pouvez le deviner, en pierre. Parfois, les gens utilisaient du bois et des os dans leurs œuvres. Vers la fin de cette période, les plats en terre cuite apparaissent. Grâce aux réalisations de ce siècle, la zone d'établissement humain sur les territoires habités de la planète a considérablement changé, et c'est également à la suite de cela que l'évolution humaine a commencé. Nous parlons d’anthropogenèse, c’est-à-dire le processus d’émergence d’êtres intelligents sur la planète. Fin période de pierre a été marquée par la domestication des animaux sauvages et le début de la fusion de certains métaux.

Selon les époques, l'ère primitive à laquelle appartient ce siècle était divisée en étapes :

Âge du cuivre

L'ère de la société primitive, ayant séquence chronologique, caractérisent le développement et la formation de la vie de différentes manières. Dans différentes régions territoriales, la période durait à des moments différents (ou n'existait pas du tout). L’Énéolithique pourrait avoir été lié à l’âge du bronze, même si les scientifiques le distinguent encore comme une période distincte. La période approximative est de 3 à 4 mille ans. Il est logique de supposer que cette époque primitive était généralement caractérisée par l'utilisation d'appareils en cuivre. Cependant, la pierre n’est jamais démodée. La connaissance du nouveau matériel s'est faite assez lentement. Quand les gens l’ont trouvé, ils ont pensé que c’était une pierre. Le traitement habituel à l'époque - frapper une pièce contre une autre - ne donnait pas l'effet habituel, mais le cuivre était néanmoins déformable. Lorsque le forgeage à froid a été introduit dans la vie quotidienne, le travail avec lui s'est mieux déroulé.

L'Âge de bronze

Cette époque primitive est devenue l'une des principales, selon certains scientifiques. Les gens ont appris à traiter certains matériaux (étain, cuivre), grâce auxquels ils ont obtenu l'apparence du bronze. Grâce à cette invention, un effondrement a commencé à la fin du siècle, qui s'est produit de manière assez synchrone. Nous parlons de la destruction des associations humaines – des civilisations. Cela impliquait un long développement de l'âge du fer dans une certaine zone et une trop longue continuation de l'âge du bronze. Cette dernière, dans la partie orientale de la planète, a duré un nombre record de décennies. Cela s'est terminé avec l'émergence de la Grèce et de Rome. Le siècle est divisé en trois périodes : début, milieu et fin. Durant toutes ces périodes, l'architecture de cette époque s'est activement développée. C'est elle qui a influencé la formation de la religion et la vision du monde de la société.

L'âge de fer

En considérant les époques de l’histoire primitive, on peut conclure qu’il s’agissait de la dernière avant l’avènement de l’écriture intelligente. En termes simples, ce siècle a été conditionnellement distingué comme un siècle à part, puisque les objets en fer sont apparus et ont été largement utilisés dans toutes les sphères de la vie.

La fusion du fer était un processus à forte intensité de main-d'œuvre pour ce siècle. Après tout, il était impossible d’obtenir du matériel réel. Cela est dû au fait qu’il se corrode facilement et ne résiste pas à de nombreux changements climatiques. Pour l'obtenir à partir du minerai, il fallait une température beaucoup plus élevée que pour le bronze. Et la fonte du fer a été maîtrisée après trop de temps.

L'émergence du pouvoir

Bien entendu, l’émergence du pouvoir ne s’est pas fait attendre. Il y a toujours eu des leaders dans la société, même lorsqu'il s'agit de époque primitive. Durant cette période, il n’y avait pas d’institutions de pouvoir, ni de domination politique non plus. Ici, une plus grande importance a été accordée les normes sociales. Ils ont investi dans les coutumes, les « lois de la vie », les traditions. Dans le système primitif, toutes les exigences étaient expliquées en langue des signes et les violations de celles-ci étaient punies par un paria de la société.