Qui sont les « Gopniks » : histoire et anatomie. Le monde du crime moderne. Gopnik - qui est-il ?

05.04.2019

Il existe un grand nombre de sous-cultures dans notre société. Chacun d’eux a ses propres caractéristiques, attributs, mode de vie et comportement. Aujourd'hui, nous allons parler des gopniks.

Le terme lui-même vient du mot d’argot « gop », qui signifie « donner un coup de pied, sauter ». Les dictionnaires de langue russe disent qu'un gopnik est un voleur de rue, un voyou.

Gopniks, ce sont aussi des gopas, gopota, gopori - la désignation de certains représentants de la jeunesse. Ils sont proches du monde criminel, avec parfois des traits de comportement criminel. Ces personnes sont le plus souvent issues de familles à faible revenu. Ils ont un faible niveau d'éducation. Selon les statistiques, les Gopniks étudient ou sont diplômés d'écoles professionnelles et d'écoles techniques. Mais on peut aussi les trouver dans les écoles.

Le plus souvent, vous pouvez rencontrer des gopniks aux entrées et aux stands. Les bancs dans la cour sont un endroit particulièrement apprécié. Ici, ils discutent de divers sujets, par exemple, qui possède la voiture la plus cool ou les détails du dernier combat. La communication est émotionnelle, il y a beaucoup de langage obscène. La communication a souvent lieu en écoutant une chanson jouée sur un téléphone portable. Les Gopniks adorent s'accroupir. Ils boivent souvent de la bière dans des gobelets en plastique et grignotent des graines de tournesol.

Comment s'habillent les Gopniks ?

Toute culture informelle se distingue par son apparence. Les Gopniks ont aussi le leur traits distinctifs. En voici quelques-uns :

des baskets contrefaites par des marques célèbres comme Adidas, Reebok, Puma ;
des pantalons de survêtement de type collants, généralement avec une ou deux rayures le long des coutures ;
veste en cuir, généralement ouvert, ou une veste de survêtement ;
une casquette à huit pièces, une casquette de baseball ou un chapeau d'hiver noir (populairement « tchétchène »).

Les Gopniks ont une coupe de cheveux très courte, laissant parfois une petite frange. C’est intéressant de voir comment les Gopniks portent leurs chapeaux. Il est posé sur le dessus de la tête. Dans ce cas, le chapeau ne doit pas couvrir les oreilles, mais au contraire reposer dessus par derrière.

En général, ces personnes s’habillent d’une manière bien particulière. L'incompatibilité totale et le prix extrêmement bas des vêtements sont les principaux critères de la garde-robe d'un Gopnik.

Comment gérer les gopniks

Si vous rencontrez dans la rue une entreprise qui correspond à la description ci-dessus, vous devez alors suivre un certain nombre de règles :

Essayez de passer sans vous retourner ;
Il faut se déplacer rapidement, sur un chemin accidenté (à travers des cours par exemple) ;
En restant proche des passants, vous donnerez l'impression que vous n'êtes pas seul ;
Évitez les endroits sombres et déserts ;
Essayez de ne pas entamer un dialogue avec eux.

Si vous entamez une conversation avec un gopnik, vous devez savoir comment lui parler.

Comment parler aux gopniks

La conversation a généralement lieu à leur initiative. Ils peuvent vous demander une cigarette, vous demander de passer un appel téléphonique ou vous demander où vous allez et pourquoi. On ne peut que deviner leurs intentions. Mais les conséquences sont souvent désagréables. Les Gopniks sont des gens agressifs. Par conséquent, il est important de comprendre comment communiquer avec les gopniks. Voici des conseils pour dialoguer avec les gopniks :

souriez, la gentillesse est toujours utile ;
Il est conseillé de ne pas répondre aux questions et, si nécessaire, de parler brièvement et directement ;
ne vous conformez à aucune demande ;
restez poli et calme ;
Ne parlez pas avec des termes ou des mots fantaisistes.

Beaucoup de gens s'intéressent à la question de savoir comment gérer les gopniks. Le fait qu'il y ait de plus en plus de telles personnes est un indicateur du niveau de développement de l'État. Naturellement, cela ne sert à rien de les détruire physiquement. Après tout, si vous attaquez des Gopniks dans une foule, vous pouvez vous faire des ennemis. La lutte contre les gopniks est donc une question rhétorique. Mais n'oubliez pas votre sécurité. Tu dois te garder forme physique. Si vous ne connaissez aucun type d'arts martiaux, alors les cours en salle de sport une à deux fois par semaine vous aidera à rester en bonne forme physique. De plus, la force et l’endurance augmenteront. Il est également utile de connaître les techniques d’autodéfense de rue. Ils sont faciles à trouver sur Internet et à pratiquer avec un ami.

Et si vous êtes attiré par le romantisme du hooliganisme, la simplicité du discours et des pensées, et si vous aimez les vêtements de sport bon marché et la chanson ? Comment devenir gopnik ?

C'est très simple de devenir Gopnik. Nous allons au marché et achetons les vêtements mentionnés ci-dessus. Téléchargez des compositions de voleurs modernes sur votre téléphone. Nous nous habillons et partons dans la cour la plus proche. Nous approchons n'importe quelle entreprise de gopniks. Ils vous prendront certainement pour l'un des leurs.

Donc, j'espère que maintenant vous saurez qui sont les gopniks. Sois prudent!

Gopniks(aussi - gopy, gopari, collectivement - gopota, gopoten, également nom propre - garçons) - un mot d'argot en langue russe, une désignation péjorative pour les représentants de la couche urbaine, proches du monde criminel ou présentant des traits de comportement criminels jeunesse russe, ainsi que la jeunesse des pays ex-URSS(depuis la fin du XXe siècle), souvent peu instruits, issus de familles défavorisées

Origine et signification du mot « Gopnik »

L'écrivain russe A. A. Sidorov, écrivant sous le pseudonyme de Fima Zhiganets et analysant l'origine du mot gopnik, fait référence à Vladimir Dahl, dans le dictionnaire duquel le mot gop « exprime un saut, un saut ou un coup..., un gopnut, un saut ou un coup ». Selon A. A. Sidorov, le mot « Gopnik » (ou « Gopstopnik ») fait référence à un voleur de rue. La même chose découle de petit dictionnaire jargon criminel compilé par Yu. K. Alexandrov, où le mot « gopnik » fait référence à un voleur. Selon le service d'aide du « Portail de référence et d'information russe Gramota.ru », le mot « Gopnik » fait référence à des mots d'argot de la langue russe et signifie « un fraudeur, un raider ; pogromiste, voyou.

A. A. Sidorov note que le mot « gopnik » est également utilisé pour désigner « les mendiants, les vagabonds, les sans-abri ». Selon Sidorov, cette signification est apparue avant même la révolution de 1917, lorsqu'en Russie il existait des « ordres de charité publique » - des comités provinciaux chargés de s'occuper des « pauvres, infirmes, malades, orphelins, etc. », qui étaient gardés dans des maisons de charité spéciales aux frais des fonds du zemstvo. Dans ce sens, le mot « gopnik » vient du mot GOP, qui signifie « City Charity Society » (du mot prizor - soin, soin). En raison du manque de fonds alloués à l'aide aux pauvres et aux sans-abri, les résidents des foyers caritatifs se livraient au vagabondage, à la mendicité et aux petits vols. Par conséquent, le mot « gopnik » a rapidement commencé à être utilisé pour décrire « les clochards, les vagabonds et les mendiants ». Cette signification est restée après Révolution d'Octobre 1917. D'après la publication « Grand dictionnaire explicatif de la langue russe » ( rédacteur en chef S. A. Kuznetsov) gopnik - « une personne issue des classes sociales inférieures ; tramp". Selon le dictionnaire explicatif et formateur de mots de la langue russe, candidat aux sciences philologiques T. F. Efremova, le mot « gopnik » signifie « une personne dégradée, un vagabond ».

À la fin du XIXe siècle, dans les locaux de l'hôtel moderne Oktyabrskaya, situé sur la perspective Ligovsky, a été organisée la Société caritative d'État, où ont été emmenés des enfants des rues et des adolescents impliqués dans des petits vols et des hooliganismes. Après la Révolution d'Octobre de 1917, le Dortoir d'Etat du Prolétariat fut organisé dans ce bâtiment dans le même but. Le nombre de jeunes criminels opérant dans cette zone a augmenté à plusieurs reprises. Parmi les habitants de la ville, le mot « Gopnik » est apparu, utilisé pour décrire les habitants du GOP de Ligovka. L'expression « le nombre de gopniks se mesure en lieues » est apparue, et parmi les habitants de Petrograd puis de Léningrad, il était d'usage de demander aux personnes mal élevées : « Vivez-vous à Ligovka ?

A. A. Sidorov note qu'à la fin des années 1920, les « frères clochards » utilisaient le mot « gop » pour appeler les maisons de retraite et leurs habitants - « gopniks » ou « gopa ». Les sociologues russes V.I. Dobrenkov et A.I. Kravchenko ont noté que le mot « gopnik » est dérivé du mot gop, un mot d'argot désignant les mendiants qui ont absorbé des éléments de la culture criminelle et signifiant « rester dans un refuge ».

Sidorov attire l'attention sur l'intrigue de l'histoire de L. Panteleev et G. G. Belykh « République de SHKID », dans laquelle l'enseignant, voulant menacer les élèves, leur crie : « Vous ne serez qu'une garce contre moi. Je vais vous le dire... Gopa Kanavskaya ! Parlant des pérégrinations de l'un des héros de l'histoire, les auteurs écrivent : « Korolev a passé tout l'été à « chavvy », à voyager chemins de fer avec des trains de troupes se dirigeant vers le front.

Analysant l'origine du mot, Sidorov attire également l'attention sur l'expression répandue et associée au mot « Gopnik » gop-company, qui signifie « un rassemblement joyeux de personnes pas trop sérieuses et fiables, sur qui il vaut mieux ne pas compter sur une question responsable.

Selon E. N. Kalugina (Université agraire d'État de Stavropol), le mot « gopnik » peut être utilisé pour décrire « un peuple primitif et peu instruit ». jeune homme" La sociologue Albina Garifzyanova considère les gopniks comme « des gens sans instruction, culturellement arriérés, absolument intolérants ».

Des concepts dont le sens est similaire : hooligans, punks, enfants des rues, gangs de rue, lumpen.

Le mot « Gopnik » a un analogue dans Anglais: "chav" (eng. - chav) est un mot d'argot désobligeant largement utilisé pour désigner un jeune ayant un faible statut social, qui porte généralement des vêtements de sport « de marque », également typiques des gopniks.
Caractéristiques des représentants

En tant qu'expression stable, le mot est apparu à la fin des années 1980 à propos des représentants des jeunes, pour qui le vol de biens dans la rue n'était pas tant un métier professionnel, mais, comme le note la chercheuse de Saratov Elena Bessonova, « une partie de l'image d'une communauté criminalisée, un moyen de divertissement et un moyen de maintenir l'autorité" Selon le chercheur, dans les années 1990 sont apparus les « gops », pour qui tout ce qui caractérise la vie de leurs « ancêtres », parmi lesquels l'auteur inclut les criminels, est devenu « une sorte de philosophie de vie, une vision du monde, une manière de se positionner ». eux-mêmes dans la société. Bessonova note que "pour un gop moderne, il est avant tout plus important d'effrayer et d'humilier une personne, de tester son pouvoir sur elle, puis de s'approprier son argent". La proximité du monde criminel a prédéterminé l'utilisation du jargon et des grossièretés des voleurs.

DANS socialement les représentants de la sous-culture viennent principalement de la périphérie des villes industrielles. La plupart des Gopniks venaient de familles pauvres et dysfonctionnelles.

L'image et le comportement d'un gopnik typique sont une parodie des représentants du monde criminel des années 1990 en Russie et dans d'autres pays de la CEI. La veste et les collants en cuir noir ont été adoptés par les adolescents directement d'eux. Les Gopniks se livraient à des larcins et à des extorsions d'argent.

Les représentants de la couche Gopnik se distinguent par une agression prononcée contre les membres de la société orientés vers les valeurs occidentales (en règle générale, contre ceux orientés vers culture occidentale"informels"), et font également référence avec dédain à ceux qu'on appelle. des drageons - tous ceux qui ne se conforment pas aux «concepts de garçon» - des règles de comportement tacites qui se sont développées dans un environnement criminel.

Comme le note Ramil Khanipov (Université technique d'État de Kazan, du nom d'A.N. Tupolev), « Le Centre municipal pour la prévention de la négligence et de la toxicomanie des mineurs de Saint-Pétersbourg désigne les gopniks comme des « associations informelles » et les inclut dans la section « agressive ». Les discussions sur les forums Internet parlent du niveau de développement de ces associations informelles comme suit : « … de Kaliningrad à Vladivostok, les gopniks sont encore aujourd'hui la forme la plus répandue d'associations de jeunesse », et toutes les sources utilisées soulignent le caractère criminel et criminel prononcé. caractère de groupe de cette sous-culture : « Il s'agit principalement de bagarres, de vols, de raids visant à obtenir de l'argent..., de l'alcool et des cigarettes. »

Le chef de la branche moscovite du LDPR, O. Lavrov, a déclaré que les Gopniks constituent une certaine partie de la base électorale de son parti : Nous pensons que les Gopniks constituent la force politique la plus puissante en Russie. Les gens se moquent de nous, nous traitent de parti de marginalisés : gopniks, voleurs, clochards et ivrognes. Mais voyez-vous, ce sont tous des gens dont personne d’autre ne représente les intérêts. Nous avons installé nos gares dans les gares ferroviaires et, à une époque, nous avions un million de membres. Lorsque nous avons désigné Malychkine comme candidat à la présidentielle aux élections de 2004, les gens ont été choqués. Eh bien, oui, ce n'est bien sûr pas un intellectuel, mais les gopniks voteront pour lui.

Docteur en Sciences Sociologiques, Directeur du projet « Nouvelle Génération » du « Opinion publique« En 2009, Larisa Pautova estimait qu'au moins 25 % des jeunes modernes étaient des « gopotas ». Le sociologue entend par ce mot des jeunes qui ne luttent pour rien, qui se retrouvent parmi les masses de leur espèce.

Contrairement à la plupart des associations de jeunesse informelles (par exemple, hippies, punks, acteurs), les Gopniks n'ont attribué aucun nom au reste de la population et ne se sont pas identifiés comme un groupe distinct par rapport à l'ensemble de la population, ce qui signifie qu'ils ne l'ont pas fait. se reconnaissent comme une sous-culture.

La plupart des sous-cultures de la jeunesse se caractérisent par une attitude hostile envers les gopniks, atteignant le point d'un antagonisme extrême.

La chercheuse Elena Bessonova note qu'au début de la Perestroïka, les Gopniks étaient les seuls jeunes à ne s'intéresser à aucune musique. Plus tard, les représentants de la sous-culture se sont tournés vers la musique des voleurs, la chanson russe (Mikhail Krug, groupe Butyrka). De plus, beaucoup préfèrent la pop (musique pop) et le rap « boyish ».

Dans les années 1990, il semblait que les « Gopniks » allaient s’emparer, sinon du monde entier, du moins d’un sixième du territoire.

Les "Gopniks" ont dominé les 11 fuseaux horaires de la Russie. Les Gopniks - ou les hommes russes qui ont adopté le style Gopnik - ont fait irruption dans toutes les sphères de la vie, depuis les "affaires", où ils jouaient le rôle de fantassins, jusqu'à la politique, où ils jouaient le rôle de fantassins. ils formèrent le noyau de la résistance à l’influence occidentale…

Gopnik - ( mec normal, goper, gopar, gop, gopota, punks, gopson) dans la Petrograd post-révolutionnaire - un résident du dortoir municipal du prolétariat (l'actuel hôtel Oktyabrskaya, selon les contemporains, tout le monde portait des chaussettes rouges et était identifié par eux, c'est là il vient) - l'infanterie multicellulaire la plus basse du monde criminel, mais en réalité - des punks, des petits criminels de rue, dont le passe-temps principal est d'extorquer de l'argent et des téléphones portables aux passants, et bien sûr, de donner des coups de pied à l'emo et à d'autres représentants de moins sous-cultures agressives.

L’apparition des Gopniks est typique et prévisible : des Russes du type « ne mets pas ton doigt dans ta bouche » avec des visages ternes, qui ne reflètent qu’une seule pensée : « Je te baise ! »

Ces gars-là sont plus à l’aise accroupis que debout. Mais, plus important encore, ce sont les derniers hommes sur la planète Terre qui parviennent à porter avec style les casquettes de gangster des années 1920 ; tous les autres portant de telles casquettes ne ressemblent qu'à des pédés d'une école d'art dramatique répétant une sorte de comédie musicale.

Les Gopniks sont cool parce qu'il n'y a pas de place pour l'auto-ironie dans leur monde. Ils sont très "authentiques". La preuve en est leurs goûts fantastiquement aventureux : un mélange de mauvais goût, de menace et de chic criard du tiers-monde. Même le fait que les Gopniks aiment faire exploser la techno à fond, chanter des chansons de karaoké dans des cafés bon marché avec de la musique colorée ou porter des bottes en cuir pointues bon marché assorties à leurs casquettes de casemate de style ragtime des années 1920 ne peut pas leur enlever leur statut de salauds les plus dangereux du monde. le monde.

Histoire du mot, culture Gopnik. A propos du mot. Il existe peu de termes qui correspondent à cent pour cent à l'objet désigné. "Gop" semble colérique, stupide et drôle, mais pas si drôle qu'on ose rire face à un gopnik. Le mot « Gopnik » est basé sur l'abréviation : « Foyer d'État du prolétariat ». Ajouter à "G.O.P." le suffixe «nick» - et la nouvelle espèce biologique est prête. Les Gopniks sont apparus après la révolution. Les premiers gopniks sont arrivés à Petrograd dans les années 1920 à la recherche de travail. D'origine, ils étaient des paysans ou des ordures complètement sans terre.

L'espèce "gopnik commun" avait même son propre habitat spécifique - Ligovsky Prospekt, bâtiment 10. En fait, il s'agit d'un hôtel, maintenant appelé "Oktyabrskaya", et les gopniks, à leur manière, l'ont transformé en un club de gangsters collectivistes. Comme ils étaient des étrangers dans leur village, souvent des enfants issus de familles monoparentales, et que beaucoup avaient déjà des délits mineurs, voire pires, à leur casier judiciaire, peuples autochtones Petrograd, puis Leningrad étaient dégoûtés des Gopniks.

Ils sont entrés dans les légendes comme des voyous et des chanceux que même le système soviétique ne pouvait pas briser. Ils avaient leur propre code d’honneur, ils vivaient selon leurs propres règles, ils avaient leurs propres tatouages sur les doigts, leur propre mode. Ils représentaient quelque chose comme une caste de « voleurs de droit » dans le monde des « hooligans » délinquants. Plus tard, le sens du mot a changé et l'expression « gopnik » désignait tout type douteux avec la tête rasée, portant une épaisse veste en cuir, de stupides bottes en cuir et une casquette de casemate.

Certains gopniks ont troqué leurs vestes en cuir et leurs sweat-shirts contre des blazers marron Hugo Boss, mais n'ont pu s'empêcher de compléter cette splendeur avec des mules brillantes : chaînes en or sur les mains et le cou, montres fantaisie, etc. La culture Gopnik dans les années 90 était accompagnée de musique techno. Cependant, les années 1990 se sont avérées moins être le début de la nation Gopnik que le début de sa fin.

Les Gopniks ont-ils survécu jusqu'à ce jour ?
La plupart des sources conviennent que deux facteurs ont contribué à leur quasi-extinction. Premièrement : dans les années 1980 et 1990, les drogues dures et les armes sont soudainement devenues largement disponibles.
Leur introduction dans une culture aussi intrépide et primitive que la culture Gopnik signifiait qu'en une décennie, près de la moitié des individus partaient vers un autre monde.

La deuxième raison est davantage liée aux changements d’habitat. L'avènement des valeurs et des préférences culturelles de la bourgeoisie occidentale, ainsi que le début d'une période de stabilité extérieure, de croissance et de sobriété sous Poutine, signifient que le règne de 70 ans de Gopnik en tant que roi du monde rebelle a soudainement pris fin : les Russes de tous couches sociales Ils ont rapidement détesté l’esthétique idiote des Gopniks.

Rien ne parle plus éloquemment de la disparition tragique de Gopnik de la surface de la terre que le fait que Shnur du groupe « Leningrad », un grand fan de la culture Gopnik, va ouvrir (peut-être qu'il a déjà ouvert, je ne sais pas savoir) dans son « Musée Gopnik » natal de Saint-Pétersbourg. Le groupe de Shnur romantise les Gopniks auprès d'un public de classe moyenne qui a finalement fini par les apprécier, quoique dans un esprit semi-ironique qui n'aurait pas été possible si les Gopniks n'avaient pas disparu. Même le berceau originel des Gopniks - la maison 10 sur la perspective Ligovsky - n'est aujourd'hui rien de plus qu'un hôtel trois étoiles.

Anatomie d'un gopnik. Une casquette de casemate est un élément clé de la tenue d'un Gopnik. Ceux en cuir sont destinés aux meurtres graves, les rayures sont destinées à toutes sortes de bagatelles. Oreilles – dépassent généralement plus que la normale homo sapiens, grâce aux combats, ainsi qu'à l'inévitable coupe de cheveux à zéro. Shashlik - Les Gopniks (comme tous les Russes) pensent que la viande a meilleur goût lorsqu'elle est rôtie sur un bâton au-dessus du feu. Les pantalons de survêtement restent toujours les plus ergodynamiques pour s'accroupir.

Chaussures. Les Gopniks préfèrent a) des bottes pointues en cuir ou b) des pantoufles, mais à mesure qu'ils s'assimilent culturellement, ils portent parfois des baskets. Verre - tout le monde sait que la vodka est meilleure lorsqu'elle est servie chaude dans des gobelets en plastique. Il est très important que plusieurs moucherons flottent à sa surface. Veste en cuir, ou veste olympique. Front - les lobes frontaux convexes sont hérités d'ancêtres lointains - les humains.

Guide des Gopniks de différents pays

Lorsqu'ils voyagent à l'étranger, les touristes russes décident parfois que les autres pays ont exclusivement des citoyens respectueux des lois, intelligents, amicaux et élégamment habillés. Avez-vous déjà vu des Gopniks au Japon ? Non? En fait, vous ne les avez manqués que parce que vous ne saviez pas à quoi ils ressemblaient. A partir de ce matériel, vous apprendrez de qui vous méfier ou, à l'inverse, à côté de qui vous pouvez vous accroupir et parler de la vie à l'étranger...

Commençons par les classiques.

« Chav » vient du mot romani « сhavvi », qui signifie « enfant ». En règle générale, il s'agit de représentants de familles défavorisées qui vivent des allocations de chômage. Pour cette raison, ils deviennent des objets de mépris : les Britanniques se plaignent que les fainéants vivent de leurs impôts, sans contribuer à la société. Les Chav préfèrent un style vestimentaire sportif, même s'ils sont rarement vus en train de faire du sport.
Les filles Chavette portent des T-shirts moulants avec des logos de marques célèbres, des jeans skinny ou jupes courtes, des bottes Ugg ou des baskets, mais se distinguent surtout par leurs coiffures : les cheveux décolorés aux racines poussées sont tirés en queue de cheval serrée et les oreilles sont ornées de grandes boucles d'oreilles créoles. Les chavettes aiment généralement les bijoux brillants qui imitent l'or. Les hommes et les femmes abandonnent rarement une canette de bière et une cigarette, ils peuvent donc être classés en toute sécurité parmi les articles de garde-robe.
Les Chavs préfèrent le hip-hop et le R&B en matière de musique, même s'ils ne fuient pas le racisme quotidien. Les Chav aiment beaucoup les voitures, mais ils ne sont pas assez patients (ou trop aventureux) pour économiser de l'argent et acheter une bonne voiture. Ils préfèrent en prendre un très utilisé et consacrer du temps et de l’argent à son réglage. Ils communiquent dans un argot typique avec un fort accent, leur vocabulaire est riche en gros mots.

Le mot irlandais « knacker », en plus de l'équivalent local de « gopnik », est également utilisé pour décrire une personne qui achète du bétail vieux ou malade afin de le tuer et de vendre la viande. On peut supposer que la connotation offensante s’étend à toutes ses significations. En plus de cela, les neckers irlandais ne sont pas très différents des chavs britanniques - les mêmes apparence et style de vie. L'abréviation « ned » signifie « délinquant non instruit », traduit de l'anglais par « criminel sans instruction ». Ils diffèrent des chavs anglais principalement par leur accent et leur addiction aux fausses casquettes Burberry. Ils fument souvent du haschisch, qui est écrasé et roulé en cigarettes roulées. Cette habitude est si répandue qu'il fallait un mot spécial pour les trous dans les vêtements brûlés par les cendres de cigarettes avec des morceaux de haschich - « bommers ».

L'apparence des bogans est radicalement différente du style des autres gopniks : ils portent des chemises en flanelle, des jeans ou des leggings noirs, des pulls en laine noire et des bottes UGG. Les Bogans se déplacent dans des Holden Commodores ou des Ford Falcons d'occasion. Contrairement aux autres gopniks du monde, les bogans portent cheveux longs ou au pire une longue frange.
On ne peut pas dire qu'ils sont extrêmement agressifs ou qu'ils tentent de « faire sortir le téléphone portable », mais dans l'esprit des Australiens, les bogans occupent la place d'éléments sans éducation et immoraux de la société. Les Bogans se rassemblent dans les pubs, où ils regardent le football australien avec adoration et se battent parfois. Les filles Bogan sont considérées comme beaucoup plus agressives et incontrôlables. Ils passent le temps en se promenant centres commerciaux et les supermarchés avec une bouteille de bière, criant et intimidant constamment les autres femmes.

Dans différentes autonomies d'Espagne, la sous-culture de la jeunesse ouvrière est appelée différemment. Nom commun- kani, mais en réalité il y en a plus de deux douzaines : surmanito et willi à Séville, burraco à Malaga, doncho à Grenade, garrullo en Catalogne, ueso à Almeria, macoy en Estrémadure, pokero à Madrid et bien d'autres noms dans différents autonomies, villes et Selah. Si nous parlons de style vestimentaire, tout dépend des capacités de chaque kani. Si un chien porte une doudoune El Niño, il ne l’enlèvera pas même en août. Sous la doudoune il doit y avoir un survêtement. Si un homme a un torse sculpté, il sera alors possible de l'obliger à porter un T-shirt seulement avant Noël. Tous deux adorent les lunettes de soleil et les portent, quelle que soit la période de l’année et la quantité de soleil.
Il en va de même pour les casquettes de baseball. Dans les transports publics, ils aiment écouter de la musique depuis leur téléphone portable, souvent du flamenco, du raggaton ou du bacalao – un sous-type local de musique de club. Bien entendu, dans les transports publics, vous ne pouvez rencontrer que ceux qui ne disposent pas de leur propre moyen de transport. En règle générale, il s'agit d'un scooter Yamaha Jog-R avec un silencieux remplacé - celui d'usine est trop silencieux. Il est considéré comme particulièrement chic de remplacer autant de pièces de rechange du scooter que possible afin qu'il puisse aller plus vite et faire plus de bruit.

Les Nieros (également connus sous le nom de turros en Argentine, nados au Mexique et tukkis au Venezuela) se distinguent des canis principalement par leur coiffure : les mulets (ou « sept », comme les appellent les Colombiens) sont toujours très appréciés sur le continent sud-américain. Selon des témoignages locaux, la plus forte concentration de niero est observée dans la ville de Medellin, qui en dernières années renforce son statut de capitale du trafic de drogue.
Les nieros ont choisi comme exemple de suivre El Zarco, le héros du roman du même nom de l'écrivain mexicain Ignacio Manuel Altamirano et du film qui en est tiré. El Zarco est le chef d'un groupe criminel, jeune et beau, mais agressif et impitoyable. Comme le Kani, l'uniforme du Nyero est constitué de faux survêtements Nike, Puma et Adidas. Parfois, il est complété par une amulette ou des images accrochées autour du cou et par un chien assis aux pieds. Plus le chien est en colère et gros, mieux c'est. Ils tirent souvent sur les cigarettes, les demi-pièces et les téléphones des passants. Ils écoutent régulièrement de la musique pop latino-américaine, parfois du hip-hop latino-américain.
En plus des petits larcins et de la distribution de drogue, ils gagnent parfois leur vie de manière très inhabituelle : ils vendent des bonbons dans les bus, s'inventent une histoire tragique ou l'empruntent à une telenovela (la femme du frère jumeau de mon père l'a tué, le la famille s'est retrouvée sans soutien de famille). Les Nieros les plus âgés travaillent comme assistants de conduite, s'assoient sur un tabouret latéral et collectent l'argent des passagers, tandis que les plus âgés deviennent chauffeurs et décorent leur lieu de travail icônes, drapeaux et porte-clés. Pendant leur temps libre, les nieros aiment jouer au mini-football, toujours torse nu, se prenant en photo avec leur téléphone portable, comme des filles russes ordinaires.

Les Rakai se démarquent avec leur survêtement Lacoste (parfois Sergio Tacchini ou Airness) et leur habitude de rentrer leur pantalon dans leurs chaussettes. Un sac banane (également Lacoste) est porté par-dessus le survêtement et le téléphone portable est suspendu à un cordon autour du cou. Comme les Espagnols, les gopniks français aiment écouter de la musique dans les lieux publics sans utiliser d'écouteurs, mais leur playlist est quelque peu différente : ils préfèrent le hip-hop, le R&B et la tectonique oubliée.
Les Rakai se déplacent à bord de cyclomoteurs, ce qui permet à certains d'entre eux d'arracher habilement les sacs des mains des passants pendant qu'ils roulent. Le territoire privilégié de Raki, ce sont les trains de banlieue du RER. Ils sont semblables à notre métro, sauf que les voitures sont à deux étages et très sales, et les stations sont plus longues. Là, ils se rassemblent en grands groupes de 15 à 20 personnes, serrent les filles, fondent en groupe sur un frêle Français pour lui emporter de l'argent ou un téléphone, se balancent sur les rampes et crachent par terre.

Au Japon, les « Yankees » ne désignent pas les Américains, comme dans le reste du monde, mais la jeunesse ouvrière japonaise aux habitudes antisociales. On les présente souvent comme de futurs membres des Yakuza, mais les Yankees sont bien plus inoffensifs et leurs crimes se limitent à des larcins, au hooliganisme, au vandalisme et aux bagarres. Les Yankees pourraient bien s'entendre avec les garçons russes ordinaires : tous deux préfèrent communiquer en étant assis « sur le terrain ».

Le mot « robe » est né dans les années 1990 grâce aux survêtements (dres) qui inondaient les marchés. On suppose qu'auparavant, personne n'unissait les Dres en une seule sous-culture et qu'ils étaient simplement appelés hooligans ou criminels. Habitat : zones résidentielles des grandes villes, comme la nôtre, zones bâties bâtiments à plusieurs étages. C’est pourquoi parfois les garçons s’appellent fièrement blokersi, c’est-à-dire « les garçons du coin ». Une robe qui se respecte a toujours une chaîne pseudo-dorée avec une croix sur le cou. Les coiffeurs ne vont pas dans les salons de coiffure, mais préfèrent se raser la tête chauve avec l'aide d'amis ou remettre leurs cheveux en arrière en se versant beaucoup de gel sur la tête. En ce qui concerne les voitures, ils préfèrent les Allemands ; en gros, ils ne peuvent s’offrir que de vieilles Volkswagen, Opel et Audi. Le lecteur karki ressuscité (cou, cou de taureau, frères) utilisait des BMW. Des très jeunes sans expérience du vol de rue sont contraints de voyager en bus. Elle a aussi sa propre culture : les dres, quel que soit le nombre de frères, occupent les six dernières places.
Ceux dont le niveau n'est pas censé s'asseoir s'accrochent aux rampes, secouent le bus et harcèlent les citadins. Parfois, s’il y a un grand-père particulièrement grincheux, on lui donne une place. En général, les personnes âgées ne sont pas considérées comme des drageons, elles ne sont donc pas battues ou « jetées sur le mobile ». Ce qui est intéressant, c'est que les dres, contrairement à nos gopniks maigres, visitent les rocking-chairs. Les chiens de race de combat (Staffordshire terriers et pitbulls) sont également souvent adoptés.

Si dans les zones urbaines l'honneur des gopniks est défendu par des gangstas noirs bien connus, alors en province il y a un notion large"poubelle blanche" Au XIXe siècle, les « déchets blancs » ont commencé à être appelés les pauvres travailleurs blancs qui, avec les esclaves noirs, récoltaient les récoltes dans les plantations. Aujourd’hui, les déchets blancs sont le nom donné aux Américains pauvres et peu instruits dont le comportement ne rentre pas dans le cadre de la moralité généralement acceptée. Bien qu’ils ne ressemblent pas aux gopniks des autres pays, ils sont précisément perçus comme des éléments déclassés.

L’image la plus courante des déchets blancs est homme blanc, qui vit dans une caravane ou au moins conduit une camionnette, possède son propre pistolet, porte une coiffure mulet et a de nombreux tatouages sur le corps, réalisés chez lui par ses amis. Même s’il travaille, il gagne très peu et dépense immédiatement l’argent qu’il reçoit dans une « nouvelle télévision » au lieu de nourrir les enfants, et le plus souvent il perçoit simplement des allocations de chômage. Il s'amuse à visiter le « club du village », où il est sûr de déclencher une bagarre. L'habitat s'étend sur tout le pays, mais la plus grande concentration de ces personnes se trouve dans le sud. Il se distingue par un patriotisme zélé et une haine interethnique.

Dans les petites villes, se forment très souvent des bandes de jeunes, que l'on peut aussi qualifier de déchets blancs. Chaque colonie compte généralement plusieurs factions en guerre qui se battent pour l'autorité et l'influence sur les habitants. Ils sont très bien organisés, subordonnés au membre le plus âgé du gang, qui répartit les tâches entre les plus jeunes. Il s'agit généralement d'un petit hooliganisme de rue, d'une extorsion d'argent à des « garçons et de connards » ou d'un cambriolage. Les systèmes stéréo et les armes sont le plus souvent retirés des maisons. Parfois, ils vendent de la drogue et des armes. Il est intéressant de noter que ces gangs ont leurs propres codes. Par exemple, l'une des règles est que tout ce qui se passe dans un gang ne doit pas affecter les familles des participants.

Le mot « ars » semble dériver du mot marocain signifiant « proxénète ». Les Ars sont des jeunes hommes qui errent négligemment en meute sous le soleil brûlant d'Israël et harcèlent les filles. Ils sont différents comportement agressif dans les lieux publics, n'hésitez pas à parler très fort au téléphone entre des étrangers(apparemment pour montrer leur supériorité), ils préfèrent faire le tour de la ville en voiture avec ouvrir les fenêtres, à partir duquel tout le monde peut entendre du rap ou de la musique arabe.
Les ânes se rassemblent dans des cafés pseudo-grecs, où ils boivent du vin bon marché et se disputent avec les serveurs et les gars des tables voisines. Les ânes portent des pantalons à motny et portent des chaînes en or géantes - plus il y a de chaînes au cou, mieux c'est. Ils portent des coiffures courtes et coupées au bol. Les Ars se distinguent également par leur attitude extrêmement dédaigneuse envers le sexe féminin, tandis que chaque Ars s'efforce d'acquérir sa propre (ou au moins une pour deux) femme libre. Le mot « freeha » est traduit de l'arabe par « joie » ; il est utilisé pour décrire les filles sans particularité ; capacités mentales. Les « fraîcheurs » israéliennes se distinguent principalement par leurs tenues révélatrices.

Périphérie de la ville. Lampadaires, bien sûr, ne s'allume pas et vous tenez le téléphone dans vos mains, éclairant ainsi le chemin en béton. Il fait sombre, désert, froid – le désir de se retrouver dans un appartement chaleureux et confortable est plus grand que jamais. Soudain, un sifflement fracassant retentit des profondeurs de la cour de récréation. "Le Rossignol le Voleur ?" - tu penses. Mais regardons de plus près : qui est-ce qui nous appelle d'une voix rauque et exige inamicalement que nous l'abordions ?

Gopniks, gops, gopars. Collectivement - gopota, gopyo. Nous nous sommes rencontrés dans les cours, aux arrêts de bus transports en commun, dans les passages souterrains. Au fil du temps, du nom de la sous-culture la plus répandue, il est devenu un nom familier. Jurer des obscénités dans un minibus est un gopnik. Je n'ai pas jeté le mégot de cigarette à la poubelle - Gopnik. Si vous buvez de l'alcool dans la rue et riez fort en public, vous êtes un gopnik. Mais peu de gens réfléchissent à l'histoire de cette culture, à ses règles et à ses traits caractéristiques. Nous avons décidé de dissiper la brume de l'incertitude avec notre excursion historique et de tout raconter.

HISTOIRE D'ORIGINE

L'histoire des Gopniks ne commence pas avec les fringantes années 90, comme beaucoup le pensent, mais avec fin XIX siècle. Dans la ville pluvieuse et froide de Petrograd, sur la perspective Ligovsky, la Société des prisons d'État est en train d'être créée. Abrégé en GOP. Il accueille des enfants sans abri et des enfants victimes de petits hooliganismes et de vols. Un peu plus tard, après la Révolution d'Octobre 1917, la Société pénitentiaire fut rebaptisée Foyer d'État du prolétariat. La fonction n'a pas changé, seul le nombre de jeunes contrevenants a augmenté plusieurs fois. Les habitants de la ville ont commencé à appeler les étudiants du foyer « Gopniks », et l'expression est apparue dans la vie quotidienne : « Le nombre de Gopniks se mesure en lieues ». Et on a demandé aux personnes mal élevées : « Vivez-vous à Ligovka ?

Après le Grand Guerre patriotiqueÀ l'époque où les gopniks n'étaient pas encore devenus un véritable phénomène à grande échelle, les punks soviétiques opéraient dans les cours des quartiers périphériques. Leurs gangs étaient divisés en zones et étaient en désaccord les uns avec les autres, organisant constamment des bagarres massives. La police n'est pas intervenue car les punks s'en sortaient sans accusations criminelles graves et n'entretenaient pas de liens avec le monde du crime.

Le terme « Gopnik » est devenu largement connu à la fin des années 1980, pendant la période de la perestroïka. C'était la seule sous-culture qui n'oubliait pas certains genres musicaux et ne s'est pas opposée aux masses. Mais l'influence culturelle a finalement fait des ravages - les gopniks ont commencé à utiliser le « gangster fenya », ont adhéré aux « concepts de prison » et ont ressenti dans leur cœur la romance des voleurs criminels - sale, mais honnête et enfantine. Dans les fringantes années 90, ils sont devenus un élément à part entière de la culture - avec des chansons empruntées à ceux qui sont assis, des vêtements de sport, en raison du bon marché et une somme énorme contrefaçons sur les marchés locaux, ainsi que des règles et habitudes authentiques.

RÈGLES

Gopnik différait de Gopnik ; tout le monde n'adhérait pas aux canons établis. Quelques points importants distinguent un gopnik d'un hooligan de rue ordinaire et d'un homme sans foi ni loi :

Règle n°1 : « Les adversaires se battent en tête-à-tête. » Une attaque par une foule est quelque chose qui se produit dans des cas exceptionnels.
Règle n°2 : « N’appelez pas vos aînés à l’aide et ne vous plaignez pas auprès d’eux. » Puisqu’il s’agit d’une manifestation de faiblesse et de lâcheté, qui a été condamnée et punie.
Règle n°3 : « Il doit y avoir une raison pour se battre. » Frapper sans raison est une anarchie, qui est punie par les anciens.
Règle n°4 : « Vous pouvez frapper, mais vous ne pouvez pas mutiler. » Ils se sont battus jusqu'au premier sang et n'ont jamais touché celui qui a décidé de séparer les combattants.
Règle n°5 : « Vous ne pouvez pas vous vanter de quelque chose que vous n’avez pas fait. » On peut toujours demander à une personne de prouver ses actes héroïques. S'il triche, le fanfaron est assuré du mépris universel.
Règle n°6 : « Ne touchez pas aux amants. » Même si un « étranger » d’une autre région accompagne sa petite amie à travers un territoire étranger. Mais dès que la jeune fille franchit le seuil de la maison, une confrontation commence.
Règle n°7 : « Vous ne pouvez pas frapper ou insulter les filles. » Mais cette règle ne s'appliquait pas aux filles de « vertu facile » ou à celles qui fument des cigarettes.
Règle n°8 : « Vous ne pouvez pas dénoncer vos amis » - jamais, sous aucun prétexte.

CARACTÉRISTIQUES

Des vêtements de sport, une coiffure en hérisson, un chapelet, une casquette avec visière ou une casquette de sport noire à l'arrière de la tête (la version la plus probable est que les gopniks copient l'habitude de la démobilisation, qui portaient des casquettes de la même manière devant un civil ; une autre légende raconte qu'à l'époque de la Russie kiévienne, les hommes montraient ainsi qu'ils étaient prêts au combat).
«Concepts carcéraux» déformés - selon les «concepts carcéraux», on ne peut pas être qualifié de représentant d'une orientation sexuelle non traditionnelle d'une personne qui n'y appartient pas. De plus, il ne faut pas toucher aux homosexuels, pour ne pas se faire « remuer ».
Discours lâche, comportement déviant, « patriotisme » - les Gopniks préfèrent fondamentalement les voitures des constructeurs nationaux.
S'accroupir - et il est très important que vos talons ne quittent pas le sol. C'est ainsi que les détenus des lieux de privation de liberté se reposaient lors des promenades dans la cour pour ne pas s'asseoir sur du béton froid.

Comment faire face à un gopnik qui veut provoquer un conflit ?

Comme mentionné dans l'article, pour ne pas être considéré comme un « sans-loi », vous ne pouvez pas vous battre sans raison. Il faut donc créer un conflit. Ce qui suit ressemble soit à une simple partie d’échecs, soit à un duel verbal. Et tout le monde peut le gagner en suivant des conseils simples :

Ne venez pas si votre nom est appelé : pourquoi suivre ses instructions ?
Ne serrez pas la main : Selon les règles de la prison, vous ne devriez pas serrer la main d’un étranger. Et si ce n’était pas le bon gars, mais un coq, et que tu te fais avoir ?
Ne vous excusez pas : votre « mais » sera considéré comme une faiblesse.
Ne vous inquiétez pas : la faiblesse ne fait que les provoquer à l'agression.

Probablement, toute personne vivant dans l’espace post-soviétique a entendu au moins une fois le mot « Gopnik ». La sous-culture est apparue au XXe siècle et est devenue extrêmement répandue après l'effondrement Union soviétique.

Le plus souvent, les jeunes sont appelés gopniks, mais les caractéristiques notables de cela groupe social peut également être observée dans les groupes plus âgés. En raison du manque d’identification claire et du déni des Gopniks eux-mêmes d’appartenir à une sous-culture particulière, il est assez difficile de nommer le nombre de « Gopniks » dans les pays de la CEI. Quelques hommes politiques russes Il a été suggéré qu'un quart de la jeunesse russe serait gops.

Origine

Même au début du XXe siècle, la sous-culture n'était pas encore clairement formée et n'était utilisée qu'à Saint-Pétersbourg. Dans les années 20, à la périphérie de la ville (qui s'appelait déjà Leningrad), il y avait une zone pour les enfants des rues et les adolescents hooligans. Le « foyer urbain du prolétariat » parmi les habitants de la ville était appelé par l'abréviation GOP. C'est de là que vient le nom, qui s'est progressivement répandu dans toute l'Union soviétique.

Diffusion

Déjà à la fin des années 80 chez les jeunes grandes villes Les Gopniks ont commencé à se démarquer clairement. Cette sous-culture était la plus répandue parmi les mouvements de jeunesse. Cependant, la difficulté de l'étudier en détail réside dans le fait que les gopniks eux-mêmes ne s'associent pas à l'appartenance à un groupe social particulier. De plus, une telle généralisation provoque chez eux une agression. L'apparition des gops est associée à l'effondrement de l'Union soviétique. Parallèlement à la grave crise économique, un changement radical du système de valeurs s'est produit. Dans les années 90, la situation s’est fortement détériorée. De nombreuses personnes ont préféré gagner de l’argent illégalement. Et le plus souvent, ils étaient liés au monde criminel, vivant selon les concepts dits de Zonovsky.

Le désir de s'affirmer a poussé les couches les moins instruites et les plus pauvres de la population à s'efforcer de ressembler aux « autorités », c'est ainsi qu'apparaissent les Gopniks ; La sous-culture a immédiatement acquis certaines caractéristiques. Le plus souvent, tous les mouvements de jeunesse présentent certains signes extérieurs qui les distinguent des autres membres de la société. Il s'agit avant tout du style vestimentaire, de la coiffure, de l'argot, des manières.

Qui sont les Gopniks : apparence

Les Gopniks ont un certain style vestimentaire. En raison de la nature massive et du manque d'auto-identification en tant que membre d'un certain groupe social, il n'existe pas de magasins ou de marques spéciaux pour les gopniks (comme dans le cas des punks, des rappeurs et d'autres cultures). Les vêtements sont un contraste entre la propreté et « l'intelligence » - les canons vestimentaires acceptés dans la société. Toute personne vêtue de ce que les Gopniks considèrent comme des vêtements excessivement élégants provoque chez elle une agression. Les gopas eux-mêmes portent principalement des vêtements de sport. Il s'agit d'un pantalon et d'un sweat-shirt (parfois avec une capuche). Comme chaussures - baskets ou (souvent sous un survêtement). En raison de leur situation financière précaire, ils ne peuvent pas se permettre des vêtements coûteux de marques célèbres. Par conséquent, ils portent le plus souvent des articles contrefaits de marques telles que Adidas, Nike, Reebok et autres.

Un symbole de « netteté » est également la veste en cuir noire classique portée sur un survêtement. Ce style est issu des cercles criminels auxquels s'associent les gops. Gopnik nie et méprise toute coiffure à la mode. Par conséquent, comme coupe de cheveux, ils choisissent eux-mêmes des coiffures simples. Le plus souvent il s'agit de « boxe » ou simplement Les filles, au contraire, s'habillent de manière trop contrastée et provocante afin de mettre en valeur leur genre.

Comportement

Qui sont les Gopniks est devenu connu grâce à leurs traits de comportement. Le plus souvent, ils se trouvent dans la rue au sein de leur quartier. DANS grandes villes Des bagarres éclataient souvent entre représentants de différentes régions pour des raisons farfelues. Les Gopas marchent en groupes de plusieurs personnes. Les endroits préférés sont les zones mal éclairées avec des bancs ou des tables. Pour se divertir, les gopniks boivent des boissons alcoolisées et fument des cigarettes. Une bouteille en plastique de bière bon marché, un paquet de graines de tournesol et une cigarette derrière l'oreille sont les attributs invariables d'un Gopnik typique.

Mode de vie

Les bagarres et les petits vols constituent un type particulier de passe-temps. Les Gopas attaquent en groupe les soi-disant meuniers (membres non marginaux de la société) afin de s'approprier leurs biens - téléphones portables, argent de poche, bijoux précieux. Le plus souvent, les attaques ne se produisent pas dans un but lucratif, mais dans un souci d'affirmation de soi. Un état émotionnel instable chez les gopniks conduit souvent à des conflits au sein de leur propre groupe. L'essentiel pour les gops est le respect imaginaire, qui, à leur avis, peut être atteint en démontrant leur supériorité physique sur les autres.

Le mode de vie des Gopniks se reflète dans Tout d'abord, c'est une musique dans laquelle le jargon Gopnik est présent. Les genres préférés sont la chanson, le rap « boyish », la pop primitive.