Direction Himalaya. Himalaya : les plus hautes montagnes du monde

L'Himalaya - c'est ici, au troisième pôle du froid, que presque tout le monde hautes montagnes dans le monde, qui sont ceux dont l'altitude dépasse 8000 mètres.

Il n’y a pas tellement de montagnes de ce type sur terre, seulement quatorze. De plus, ils sont tous situés à l’endroit du globe où les plaques tectoniques eurasienne et indienne entrent en collision. Cet endroit s'appelle "Les Toits du Monde".

Depuis que les gens ont été infectés par l'alpinisme, le rêve de chacun d'eux a été de visiter l'Himalaya et de conquérir tous ces huit mille.

Les itinéraires vers M... Vallée avant... Vue de Nangap...

L'Himalaya regorge d'un grand nombre de pentes rocheuses, presque verticales, très difficiles à gravir ; il faut utiliser toutes sortes d'appareils techniques sous forme de crochets entraînés, de cordes, d'échelles spéciales et d'autres équipements d'escalade. Souvent, les corniches rocheuses alternent avec des fissures profondes, et tellement de neige se dépose sur les pentes des montagnes qu'avec le temps, elle se comprime et se transforme en glaciers qui ferment ces fissures, ce qui rend la marche dans ces endroits mortelle. Il n'est pas rare que de la neige et de la glace descendent qui, en se précipitant, se transforment en d'énormes avalanches, démolissant tout sur leur passage et capables d'écraser les grimpeurs en quelques secondes.

La température de l'air dans l'Himalaya, lorsqu'elle monte en altitude, diminue d'environ 6 degrés tous les 1 000 mètres. Ainsi, si au pied de la montagne en été la température est de +25, alors à une altitude de 5 000 mètres elle sera d'environ -5.

En altitude, les mouvements des masses d'air sont généralement intensifiés, se transformant souvent en vent d'ouragan, ce qui rend les déplacements très difficiles, voire impossibles, notamment sur les crêtes étroites des chaînes de montagnes.

À partir d’une altitude de 5 000 mètres, l’atmosphère contient environ la moitié de l’oxygène au niveau de la mer auquel le corps humain est habitué. Le manque d'oxygène a un effet néfaste sur le corps humain, réduit considérablement ses capacités physiques et conduit au développement de ce qu'on appelle le mal des montagnes - essoufflement, vertiges, frissons et interruptions de la fonction cardiaque. Ainsi, à cette altitude, le corps humain a généralement besoin de temps pour s’acclimater.

À 6 000 mètres d’altitude, l’atmosphère est si ténue et pauvre en oxygène qu’une acclimatation complète n’est plus possible. Peu importe quoi activité physique une personne en fait l'expérience, elle commence à suffoquer lentement. Grimper à une altitude de 7 000 mètres est déjà mortellement dangereux pour beaucoup ; à une telle hauteur, l'esprit commence à devenir confus et même la réflexion devient difficile. La hauteur de 8 000 mètres est appelée la « zone de la mort ». Ici, même les grimpeurs les plus forts peuvent survivre meilleur scénario en seulement quelques jours. Par conséquent, toutes les ascensions en haute altitude s’effectuent à l’aide d’appareils respiratoires à oxygène.

Mais les représentants de la tribu népalaise Sherpa, qui vivent en permanence dans l'Himalaya, se sentent assez à l'aise en altitude et donc, dès que les Européens ont commencé à « maîtriser » les sommets des montagnes de l'Himalaya, les hommes de cette tribu ont commencé à travailler comme guides. et les porteurs en expédition, recevant un paiement pour cela. Au fil du temps, cela est devenu leur métier principal. À propos, le Sherpa Tenzing Norgay et Edmund Hillary ont été les premiers à gravir le sommet de l'Himalaya, l'Everest, la plus haute montagne du monde.

Mais ces dangers parfois mortels n’ont pas arrêté les passionnés d’alpinisme. Il a fallu plus d’une décennie pour conquérir tous ces sommets. Voici une brève chorologie de l’ascension des plus hautes montagnes de notre planète.

3 juin 1950 - Annapurna

Les alpinistes français Maurice Herzog et Louis Lachenal ont gravi le pic Annapurna, culminant à 8 091 mètres. L'Anapurna est considérée comme la septième plus haute montagne du monde. Situé au Népal, dans l'Himalaya, à l'est de la rivière Gandaki, qui coule dans les gorges les plus profondes du monde. La gorge sépare l'Annapurna et un autre huit mille, le Dhaulagiri.

L’ascension de l’Anapurna est considérée comme l’une des ascensions les plus difficiles au monde. De plus, c'est la seule conquête d'un huit mille qui a été réalisée du premier coup, et de plus, sans appareil à oxygène. Cependant, leur exploit a eu un prix élevé. Comme ils ne portaient que des bottes en cuir, Herzog s'est gelé tous les orteils et, en raison de l'apparition de la gangrène, le médecin de l'expédition a été contraint de les amputer. Sur toute la période, seules 191 personnes ont réussi à gravir l’Annapurna, soit moins que n’importe quel autre huit mille. L'ascension de l'Annapurna est considérée comme la plus dangereuse, avec un taux de mortalité de 32 pour cent, comme aucun autre huit mille.

1953, 29 mai - Everest "Qomolungma"

Les membres de l'expédition anglaise, le Néo-Zélandais Edmund Hillary et le Népalais Norgay Tenzing, ont été les premiers à conquérir le sommet culminant à 8 848 m. En tibétain, cette montagne est appelée Chomolungma, ce qui signifie « Déesse Mère de la Neige ». Son nom népalais est « Sagarmatha », c'est-à-dire « Mère de l'Univers ». C'est la plus haute montagne du monde. à la frontière du Népal et de la Chine.

L'Everest représente pyramide triangulaire avec trois côtés et avec des crêtes qui s'étendent vers le nord-est, le sud-est et le nord-ouest. La crête sud-est est plus douce et constitue la voie d'escalade la plus utilisée. C'est cette route vers le sommet à travers le glacier du Khumbu, la vallée du silence, depuis le pied du Lhotse jusqu'au col sud, qu'Hillary et Tenzing ont emprunté pour leur première ascension. Et les Britanniques ont tenté de le faire pour la première fois en 1921. Ils n'ont alors pas pu passer par le sud, en raison de l'interdiction des autorités népalaises, et ont tenté de grimper par le nord, depuis le Tibet. Pour ce faire, ils ont dû parcourir toute la chaîne de montagnes Chomolungma, parcourant plus de 400 kilomètres pour arriver au sommet depuis la Chine. Mais le temps pour faire le tour a été perdu et l'arrivée des moussons n'a pas permis de grimper. Après eux, une deuxième tentative sur le même itinéraire fut faite en 1924 par les alpinistes britanniques George Leigh Mallory et Andrew Irwin, qui échoua également, se soldant par la mort des deux à une altitude de 8 500 mètres.

Malgré sa réputation de montagne extrêmement dangereuse, l’escalade commerciale de l’Everest en a fait une attraction touristique très populaire au cours des dernières décennies. Selon les dernières données, 5 656 ascensions réussies de l'Everest ont été réalisées, tandis que 223 personnes sont mortes. Le taux de mortalité était d'environ 4 pour cent.

3 juillet 1953 - Nanga Parbat

Le sommet est situé au nord du Pakistan, dans la partie occidentale de l'Himalaya. Il s'agit du neuvième plus haut huit mille, soit 8 126 mètres. Ce sommet a des pentes si raides que même la neige ne peut pas y rester. En ourdou, Nangaparbat signifie « Montagne nue ». Le premier à gravir le sommet fut l'alpiniste autrichien Hermann Buhl, membre de l'expédition himalayenne germano-autrichienne. J'ai fait l'ascension seul, sans appareil à oxygène. Le temps de montée jusqu'au sommet était de 17 heures et le temps de descente de 41 heures. C'était la première ascension réussie en 20 ans de tentatives ; 31 alpinistes y étaient déjà morts auparavant.

Selon les dernières données, un total de 335 ascensions réussies ont été réalisées vers le Nanga Parbat. 68 grimpeurs sont morts. Le taux de mortalité est d'environ 20 pour cent, ce qui en fait le troisième huit mille le plus dangereux.

1954, 31 juillet - Chogori, "K2", "Dapsang"

Les premiers à atteindre le sommet du K2, le deuxième plus haut sommet du monde, furent les alpinistes italiens Lino Lacedelli et Achille Compagnoni. Bien que les tentatives de conquête du K2 aient commencé en 1902.

Le pic Chogori ou autrement Dapsang - 8611 mètres d'altitude, est situé sur la crête Baltoro Muztagh dans la chaîne de montagnes du Karakoram, à la frontière du Pakistan et de la Chine. Cette montagne a reçu le nom inhabituel de K2 au XIXe siècle, lorsqu'une expédition britannique a mesuré les hauteurs des sommets de l'Himalaya et du Karakoram. Chaque pic nouvellement mesuré a reçu un numéro de série. K2 fut la deuxième montagne sur laquelle ils tombèrent par hasard et depuis lors, ce nom lui est attaché depuis longtemps. Les locaux l’appellent Lamba Pahar, ce qui signifie « Haute Montagne ». Malgré le fait que le K2 soit plus bas que l'Everest, il s'est avéré plus difficile à gravir. Sur toute la période, il n’y a eu que 306 ascensions réussies sur le K2. 81 personnes sont mortes en tentant de grimper. Le taux de mortalité est d'environ 29 pour cent. Le K2 est souvent appelé la montagne tueuse

1954, 19 octobre - Cho Oyu

Les premiers à gravir le sommet furent les membres de l'expédition autrichienne : Herbert Tichy, Joseph Joechler et Pazang Dawa Lama. Le sommet du Cho Oyu est situé dans l'Himalaya, à la frontière de la Chine et du Népal, dans la chaîne de montagnes Mahalangur Himal de la chaîne de montagnes Qomolangma, à environ 20 km à l'ouest du mont Everest.

Cho Oyu signifie « Déesse de la Turquoise » en tibétain. Il a une hauteur de 8201 mètres, c'est le sixième plus haut huit mille. A quelques kilomètres à l'ouest de Cho Oyu se trouve le col de Nangpa La avec une altitude de 5716 m. Ce col est le passage du Népal au Tibet, pavé par les Sherpas comme seule route commerciale. En raison de ce col, de nombreux grimpeurs considèrent Cho Oyu comme le huit mille le plus facile. C'est en partie vrai, car toutes les ascensions se font depuis le Tibet. Mais du côté du Népal, le mur sud est si difficile que seuls quelques-uns ont réussi à le conquérir.

Au total, 3 138 personnes ont gravi le Cho Oyu en toute sécurité, soit plus que tout autre sommet à l'exception de l'Everest. La mortalité est de 1%, inférieure à toute autre. Il est considéré comme le huit mille le plus sûr.

1955, 15 mai - Makalu

Pour la première fois, les Français Jean Cousy et Lionel Terre grimpent au sommet du Makalu. L'ascension vers le Makalu est devenue la seule dans toute l'histoire de la conquête des huit mille, lorsque les neuf membres de l'expédition ont atteint le sommet, y compris le groupe principal des guides Sherpa. Cela ne s'est pas produit parce que le Makalu est une montagne si facile, mais parce que le temps était extrêmement clément et que rien n'a empêché les grimpeurs de remporter ce triomphe.

Culminant à 8 485 mètres, le Makalu, la cinquième plus haute montagne du monde, est situé à seulement 20 kilomètres au sud-est de l'Everest. En tibétain, Makalu signifie « Grand Noir ». Ce nom inhabituel donné à cette montagne parce que ses pentes sont très raides et que la neige n'y adhère tout simplement pas, elle reste donc nue la majeure partie de l'année.

Vaincre Makalu s’est avéré assez difficile. En 1954, une équipe américaine dirigée par Edmund Hillary, le premier à gravir l'Everest, a tenté de le faire, mais elle a échoué. Et seulement les Français après le grand travail préparatoire et le travail bien coordonné de l’équipe a réussi à y parvenir. Au total, 361 personnes ont réussi l’ascension du Makalu sur toute la période, tandis que 31 personnes sont mortes en tentant de l’escalader. Le taux de mortalité lié à l'escalade du Makalu est d'environ 9 pour cent.

25 mai 1955 - Kanchenjunga

Les grimpeurs britanniques George Band et Joe Brown ont été les premiers à réussir l'ascension du Kanchenjunga. Avant l'ascension, les habitants locaux ont averti les alpinistes que le dieu sikkimais vit au sommet de cette montagne et qu'il ne fallait pas le déranger. Ils refusèrent d'accompagner l'expédition et les Britanniques se lancent seuls dans l'ascension. Mais soit par superstition, soit pour une autre raison, ayant grimpé jusqu'au sommet, ils n'atteignirent pas le sommet de quelques mètres, considérant que le sommet avait été conquis.

Kanchenjunga est situé à la frontière entre le Népal et l'Inde, à environ 120 kilomètres au sud de l'Everest. Le nom « Kanchenjunga » traduit du tibétain signifie « Trésor des Cinq Grandes Neiges ». Jusqu’en 1852, le Kanchenjunga était considéré comme la plus haute montagne du monde. Mais après que l'Everest et d'autres huit mille ont été mesurés, il s'est avéré qu'il s'agit du troisième plus haut sommet du monde, sa hauteur est de 8 586 mètres.

Une autre légende existant au Népal dit que Kanchenjunga est une femme montagne. Et les femmes ne sont pas autorisées à y assister sous peine de mort. Bien sûr, les grimpeurs ne sont pas des gens superstitieux, mais néanmoins, une seule grimpeuse, l'Anglaise Ginette Harrison, a déjà gravi son sommet. Tout irait bien, mais un an et demi plus tard, Ginette Harrison est décédée alors qu'elle escaladait le Dhaulagiri. Sur toute la période, 283 alpinistes ont gravi avec succès le Kanchenjunga. Parmi ceux qui ont tenté de se relever, 40 personnes sont mortes. La létalité de l'ascension est d'environ 15 pour cent.

9 mai 1956 - Manaslu

La montagne culmine à 8 163 mètres, la huitième plus haute de huit mille. Il y a eu plusieurs tentatives pour gravir ce sommet. Pour la première fois en 1952, lorsque, outre les Britanniques, les équipes suisses et françaises prirent la tête de la conquête de l'Everest, les Japonais décidèrent de conquérir d'abord le pic Manaslu, situé au Népal à environ 35 kilomètres à l'est de l'Annapurna. Ils ont repéré toutes les approches et tracé l'itinéraire. L'année suivante, 1953, nous commençons l'ascension. Mais le blizzard a brisé tous leurs plans et ils ont été contraints de battre en retraite.

A leur retour en 1954, les Népalais locaux prirent les armes contre eux, invoquant le fait que les Japonais avaient profané les dieux et suscité leur colère, car après le départ de l'expédition précédente, le malheur s'abattit sur leur village : il y eut une épidémie, une mauvaises récoltes, un temple s'est effondré et trois prêtres sont morts. Armés de bâtons et de pierres, ils chassèrent les Japonais de la montagne. Pour régler les problèmes avec les résidents locaux, en 1955, une délégation spéciale arrive du Japon. Et seulement en 1956, après avoir payé 7 000 roupies pour compenser les pertes et 4 000 roupies pour la construction d'un nouveau temple et avoir organisé une grande fête pour la population du village, les Japonais reçurent l'autorisation de grimper. Grâce au beau temps, le grimpeur japonais Toshio Imanishi et Sirdar Sherpa Gyaltsen Norbu ont gravi le sommet le 9 mai. Le Manaslu reste l’un des huit mille les plus dangereux. Au total, il y a eu 661 ascensions réussies du Manaslu, soixante-cinq grimpeurs sont morts au cours de l'ascension. La létalité des ascensions est d'environ 10 pour cent.

1956, 18 mai - Lhotse

Fritz Luchsinger et Ernst Reiss, membres d'une équipe suisse, sont devenus les premiers à gravir le sommet du Lhotse, culminant à 8 516 mètres, le quatrième plus haut sommet du monde.

Le pic Lhotse est situé à la frontière du Népal et de la Chine, à quelques kilomètres au sud de l'Everest. Ces deux sommets sont reliés par une crête verticale, appelée Col Sud, dont la hauteur totale dépasse 8 000 mètres. En règle générale, les ascensions s'effectuent le long du versant ouest, plus doux. Mais en 1990, l'équipe Union soviétique gravi le versant sud, auparavant considéré comme complètement inaccessible, car il représente un dénivelé presque de 3300 mètres. mur vertical. Au total, 461 ascensions réussies ont été réalisées sur le Lhotse. Sur toute la période, 13 alpinistes y sont morts, le taux de mortalité est d'environ 3 pour cent.

8 juillet 1956 - Gasherbrum II

Le sommet culmine à 8 034 mètres, ce qui en fait la treizième plus haute montagne du monde. Pour la première fois, les alpinistes autrichiens Fritz Moravec, Josef Larch et Hans Willenpart ont gravi le Gasherbrum II. Ils ont grimpé jusqu'au sommet par le côté sud, le long de la crête sud-ouest. Avant de gravir le sommet lui-même, culminant à 7 500 mètres, ils installèrent un campement temporaire pour la nuit, puis lancèrent un assaut tôt le matin. Il s’agissait d’une approche complètement nouvelle et non testée de l’escalade, qui a ensuite été utilisée par des grimpeurs de nombreux pays.

Gasherbrum II est le deuxième des quatre sommets de Gasherbrum dans le Karakoram, à la frontière entre le Pakistan et la Chine, à environ 10 kilomètres au sud-est de K2. La crête Baltoro Muztagh, qui comprend Gasherbrum II, est connue pour le plus long glacier du Karakoram, long de plus de 62 kilomètres. C'est la raison pour laquelle de nombreux grimpeurs sont descendus presque du sommet du Gasherbrum II à skis, en snowboard et même en parachute. Gasherbrum II est considéré comme l'un des huit mille les plus sûrs et les plus faciles. 930 alpinistes ont gravi avec succès le Gasherbrum II et seulement 21 personnes sont mortes. tentatives infructueuses escalade. Le taux de mortalité des ascensions est d'environ 2 pour cent.

9 juin 1957 - Broad Peak

La montagne culmine à 8 051 mètres, soit le douzième plus haut huit mille. Les Allemands ont tenté pour la première fois de gravir le Broad Peak en 1954, mais leurs efforts ont échoué en raison des basses températures et des vents orageux. Les premiers à gravir le sommet furent les alpinistes autrichiens Fritz Wintersteller, Markus Schmuck et Kurt Dimberger. L'ascension s'est effectuée par le côté sud-ouest. L'expédition n'a pas eu recours aux services de porteurs et tous les biens ont été soulevés par les participants eux-mêmes, ce qui a été assez difficile.

Broad Peak ou « Jangiyang » est situé à la frontière entre la Chine et le Pakistan, à quelques kilomètres au sud-est du K2. Ce domaine est encore peu étudié et les géographes espèrent qu'avec le temps, il pourra gagner suffisamment de popularité. Sur toute la période, 404 ascensions réussies du Broad Peak ont ​​eu lieu. Ils ont échoué pour 21 grimpeurs qui sont morts en tentant de grimper. La létalité des ascensions est d'environ 5 pour cent.

1958, 5 juillet - Gasherbrum I "Pic caché"

Montagne de 8080 mètres d'altitude. Le sommet appartient à la chaîne de montagnes Gasherbrum - Karakorum. Les tentatives d'ascension du Hidden Peak ont ​​commencé il y a longtemps. En 1934, les membres d’une expédition internationale ne parvenaient à s’élever qu’à une hauteur de 6 300 mètres. En 1936, les grimpeurs français atteignent la barre des 6 900 mètres. Et seulement deux ans plus tard, les Américains Andrew Kaufman et Pete Schoening grimpent au sommet de Hidden Peak.

Gasherbrum I ou Hidden Peak, le onzième plus haut huit mille au monde, l'un des sept sommets du massif de Gasherbrum, est situé au Cachemire dans la région nord contrôlée par le Pakistan, à la frontière avec la Chine. Gasherbrum avec langue locale se traduit par « Mur poli », et cela correspond pleinement à ce nom. En raison de ses pentes rocheuses abruptes, presque polies, son ascension a été rejetée par beaucoup. Au total, 334 personnes ont réussi à gravir le sommet, tandis que 29 alpinistes sont morts en tentant d'atteindre le sommet. Le taux de mortalité en escalade est d'environ 9 pour cent.

13 mai 1960 - Dhaulagiri Ier

"Montagne Blanche" - 8 167 mètres de haut, le septième plus haut des huit mille. Les premiers à atteindre le sommet furent les membres de l'équipe européenne : Dimberger, Shelbert, Diener, Forer et Sherpas Nyima et Nawang. Pour la première fois, un avion était utilisé pour transporter les membres et le matériel de l'expédition. Sur " Montagne Blanche" Les Français, participants à l'expédition de 1950, ont attiré l'attention en 1950. Mais ensuite cela leur a semblé inaccessible et ils ont déménagé vers l'Annapurna.

Le Dhaulagiri I est situé au Népal, à 13 kilomètres de l'Annapurna, et les Argentins ont tenté de gravir son sommet en 1954. Mais à cause d’une forte tempête de neige, nous n’avons atteint le sommet qu’à 170 mètres. Bien que le Dhaulagiri ne soit que le sixième plus haut selon les normes himalayennes, il s’agit d’un problème assez difficile à résoudre. Ainsi, en 1969, alors qu'ils tentaient de grimper, les Américains laissèrent sept de leurs camarades sur la crête sud-est. Au total, 448 personnes ont réussi à gravir le sommet du Dhaulagiri I, mais 69 alpinistes sont morts dans des tentatives infructueuses. La létalité des ascensions est d'environ 16 pour cent.

2 mai 1964 - Shishabangma

Le sommet d'une hauteur de 8027 mètres. Huit grimpeurs chinois ont été les premiers à conquérir le Shishabangma : Xiu Jing, Zhang Zhongyan, Wang Fuzhou, Zhen San, Zheng Tianliang, Wu Zongyue, Sodnam Dozhi, Migmar Trashi, Dozhi, Yonten. Pendant longtemps, l’ascension de ce sommet a été interdite par les autorités chinoises. Et ce n’est qu’après que les Chinois eux-mêmes ont gravi son sommet qu’il est devenu possible pour les grimpeurs étrangers de participer aux ascensions.

La chaîne de montagnes Shishabangma, en chinois « Geosenzhanfeng », en indien « Gosaintang » est située en Chine dans la région autonome du Tibet, à quelques kilomètres de la frontière népalaise. Il se compose de trois sommets, dont deux culminent à plus de 8 kilomètres. Shishabangma Main 8027 mètres et Shishabangma Central 8008 mètres. L'ascension vers le sommet principal est incluse dans le programme « Les 14 huit mille du monde ». Au total, 302 ascensions réussies du Shishabangu ont eu lieu. Vingt-cinq personnes sont mortes en tentant d'atteindre le sommet. Le taux de mortalité des ascensions est d'environ 8 pour cent.

Comme le montre la chronologie des ascensions des plus hauts sommets de l'Himalaya, il a fallu plus de 40 ans pour les conquérir. D’ailleurs, selon l’analyse de l’Himalayan Mountaineering Institute, les plus dangereux de tous sont : l’Annapurna, le K2 et le Nanga Parbat. Lors de l'ascension de ces trois sommets, l'Himalaya a coûté la vie à une personne sur quatre qui a empiété sur leur inaccessibilité.

Et pourtant, malgré tout cela dangers mortels, il y a des gens qui ont conquis les huit mille. Le premier d'entre eux était Reinhold Messner, un grimpeur italien, allemand de nationalité originaire du Tyrol du Sud. Et bien que déjà lors de la première ascension du Nanga Parbat en 1970, son frère Gunther soit décédé et lui-même ait perdu sept orteils ; Lors de la deuxième ascension du Manaslu en 1972, son coéquipier décède, cela ne l'arrête pas. De 1970 à 1986, il a gravi les uns après les autres les 14 plus hauts sommets du Zamli. Il a d'ailleurs gravi l'Everest à deux reprises, en 1978, avec Peter Habeler, par la route classique passant par le col Sud, et en 1980, seul, par la route nord et pendant la saison de la mousson. Les deux ascensions n’ont pas utilisé d’appareil à oxygène.

Au total, il y a maintenant 32 personnes dans le monde qui ont conquis les 14 huit mille, et ce ne sont probablement pas les dernières personnes qui attendent l'Himalaya.

Vidéo : Montagnes de l'Himalaya. Où...

L'Himalaya est le système montagneux le plus haut du monde. Il s'étend sur environ 2 400 km dans une direction du nord-ouest au sud-est et a une largeur de 400 km à l'ouest à 150 km à l'est.

Solarshakti / flickr.com Vue sur l'Himalaya enneigé (Saurabh Kumar_ / flickr.com) Le Grand Himalaya - vue sur le chemin de Leh depuis Delhi (Karunakar Rayker / flickr.com) Vous devrez traverser ce pont si vous êtes aller au camp de base de l'Everest (ilker ender / flickr.com) Le Grand Himalaya (Christopher Michel / flickr.com) Christopher Michel / flickr.com Christopher Michel / flickr.com Coucher de soleil sur l'Everest (旅者河童 / flickr.com) L'Himalaya depuis un avion (Partha S. Sahana / flickr.com) Aéroport de Lukla, Patan, Katmandou. (Chris Marquardt / flickr.com) Vallée des fleurs, Himalaya (Alosh Bennett / flickr.com) Paysage himalayen (janvier / flickr.com) Pont sur le Gange (Asis K. Chatterjee / flickr.com) Kanchenjunga, Himalaya indien (A .Ostrovsky / flickr.com) Grimpeur au coucher du soleil, Népal Himalaya (Dmitry Sumin / flickr.com) Manaslu - 26 758 pieds (David Wilkinson / flickr.com) Monde animal Himalaya (Chris Walker / flickr.com) Annapurna (Mike Behnken / flickr.com) À la frontière de l'Inde et du Tibet à Kinnaur Himachal Pradesh (Partha Chowdhury / flickr.com) Un bel endroit au Cachemire (Kashmir Pictures / flickr.com) Abhishek Shirali / flickr.com Parfen Rogozhin / flickr.com Koshy Koshy / flickr.com valcker / flickr.com Camp de base de l'Annapurna, Népal (Matt Zimmerman / flickr.com) Camp de base de l'Annapurna, Népal (Matt Zimmerman / flickr.com)

Où sont les montagnes de l'Himalaya, dont les photos sont si étonnantes ? Pour la plupart des gens, il est peu probable que cette question pose problème, au moins ils répondront exactement sur quel continent s'étendent ces montagnes.

Si tu regardes carte géographique, on voit alors qu'ils sont situés dans l'hémisphère nord, en Asie du Sud, entre la plaine indo-gangétique (au sud) et le plateau tibétain (au nord).

À l'ouest, ils traversent les systèmes montagneux du Karakoram et de l'Hindu Kush.

La particularité de la situation géographique de l'Himalaya est qu'ils sont situés sur le territoire de cinq pays : l'Inde, le Népal, la Chine (Région autonome du Tibet), le Bhoutan et le Pakistan. Les contreforts traversent également la limite nord du Bangladesh. Le nom du système montagneux peut être traduit du sanskrit par « demeure de neige ».

Hauteur de l'Himalaya

L'Himalaya abrite 9 des 10 plus hauts sommets de notre planète, dont le point culminant du monde - Chomolungma, dont la hauteur atteint 8 848 m d'altitude. Ses coordonnées géographiques : 27°59′17″ latitude nord 86°55′31″ longitude est. La hauteur moyenne de l'ensemble du système montagneux dépasse 6 000 mètres.

Les plus hauts sommets de l'Himalaya

Description géographique : 3 grandes étapes

L'Himalaya forme trois étages principaux : la chaîne de Siwalik, le Petit Himalaya et le Grand Himalaya, chacun plus haut que le précédent.

1. Gamme Siwalik– l'étape la plus méridionale, la plus basse et la plus jeune géologiquement. Il s'étend sur environ 1 700 km de la vallée de l'Indus à la vallée du Brahmapoutre sur une largeur allant de 10 à 50 km. La hauteur de la crête ne dépasse pas 2000 m. Siwalik est situé principalement au Népal, ainsi que dans les États indiens de l'Uttarakhand et de l'Himachal Pradesh.
2. La prochaine étape est le Petit Himalaya, ils courent au nord de la crête de Siwalik, parallèlement à celle-ci. La hauteur moyenne de la crête est d'environ 2 500 m et, dans la partie occidentale, elle atteint 4 000 m. La chaîne de Siwalik et le petit Himalaya sont fortement découpés par des vallées fluviales, se divisant en massifs séparés.
3. Grand Himalaya- la marche la plus septentrionale et la plus haute. La hauteur des sommets individuels dépasse ici 8 000 m et la hauteur des cols dépasse 4 000 m. Les glaciers sont largement développés. Leur superficie totale dépasse 33 000 kilomètres carrés et leurs réserves totales d'eau douce sont d'environ 12 000 kilomètres cubes. L'un des glaciers les plus grands et les plus célèbres, Gangotri, est la source du Gange.

Rivières et lacs de l'Himalaya

Trois commencent dans l'Himalaya les plus grands fleuves Asie du Sud – Indus, Gange et Brahmapoutre. Les fleuves de la pointe ouest de l'Himalaya appartiennent au bassin de l'Indus et presque tous les autres fleuves appartiennent au bassin du Gange-Brahmapoutre. La bordure la plus orientale du système montagneux appartient au bassin de l'Irrawaddy.

Il existe de nombreux lacs dans l'Himalaya. Les plus grands d'entre eux sont les lacs Bangong Tso (700 km²) et Yamjo-Yumtso (621 km²). Le lac Tilicho est situé à une altitude absolue de 4919 m, ce qui en fait l'un des plus hauts du monde.

Climat

Le climat de l'Himalaya est assez varié. Les versants sud sont fortement influencés par les moussons. La quantité de précipitations augmente ici d'ouest en est de moins de 1 000 mm à plus de 4 000 mm.

À la frontière indo-tibetaine dans le Kinnaur Himachal Pradesh (Partha Chowdhury / flickr.com)

Les versants nord, au contraire, sont à l'ombre de la pluie. Le climat ici est aride et froid.

Dans les hauts plateaux, il y a fortes gelées et le vent. En hiver, les températures peuvent descendre jusqu'à moins 40 °C, voire moins.

L'Himalaya a une forte influence sur le climat de toute la région. Ils agissent comme une barrière contre les vents froids et secs soufflant du nord, rendant le climat du sous-continent indien beaucoup plus chaud que celui des régions voisines d’Asie situées aux mêmes latitudes. De plus, l'Himalaya constitue une barrière aux moussons, qui soufflent du sud et amènent quantité énorme précipitation.

Les hautes montagnes empêchent ces masses d'air humides de circuler plus au nord, ce qui rend le climat du Tibet très aride.

On pense que l’Himalaya a joué un rôle important dans la formation des déserts d’Asie centrale, comme le Taklamakan et le Gobi, ce qui s’explique également par l’effet d’ombre de la pluie.

Origine et géologie

Géologiquement, l'Himalaya est l'un des systèmes montagneux les plus jeunes du monde ; fait référence au pliage alpin. Il est composé principalement de roches sédimentaires et métamorphiques, plissées et surélevées à une hauteur considérable.

L'Himalaya s'est formé à la suite de la collision des plaques lithosphériques indienne et eurasienne, qui a commencé il y a environ 50 à 55 millions d'années. Cette collision a fermé l'ancien océan Téthys et formé une ceinture orogénique.

Flore et faune

La flore de l'Himalaya est soumise à une zonation altitudinale. Au pied de la chaîne de Siwalik, la végétation est constituée de forêts marécageuses et de bosquets, appelés localement « terai ».

Paysage himalayen (janvier / flickr.com)

Plus haut, elles sont remplacées par des forêts tropicales sempervirentes, de feuillus et de conifères, et encore plus haut par des prairies alpines.

Les forêts de feuillus commencent à prédominer à des altitudes absolues supérieures à 2 000 m et les forêts de conifères au-dessus de 2 600 m.

A plus de 3500 m d'altitude, la végétation arbustive prédomine.

Sur le versant nord, où le climat est beaucoup plus sec, la végétation est beaucoup plus pauvre. Les déserts de montagne et les steppes sont courants ici. La hauteur de la limite des neiges varie de 4 500 m (versant sud) à 6 000 m (versant nord).

Faune de l'Himalaya (Chris Walker / flickr.com)

La faune locale est très diversifiée et, comme la végétation, dépend principalement de l'altitude au-dessus du niveau de la mer. La faune des forêts tropicales du versant sud est caractéristique des tropiques. On y trouve encore des éléphants, des rhinocéros, des tigres, des léopards et des antilopes à l'état sauvage ; les singes sont nombreux.

Plus haut, vous trouverez des ours de l'Himalaya, des chèvres et moutons de montagne, des yaks, etc. Dans les hauts plateaux, vous pourrez également trouver un animal aussi rare que le léopard des neiges.

Il existe de nombreuses zones protégées différentes situées dans l’Himalaya. Parmi eux, il convient de noter parc national Sagarmatha, dans lequel se trouve partiellement l'Everest.

Population

La majeure partie de la population de l'Himalaya vit dans les contreforts sud et les bassins intermontagnards. Les plus grands bassins sont ceux du Cachemire et de Katmandou ; ces régions sont très densément peuplées et presque toutes les terres y sont cultivées.

Pont sur le Gange (Asis K. Chatterjee / flickr.com)

Comme beaucoup d’autres régions montagneuses, l’Himalaya présente une grande diversité ethnique et linguistique.

Cela s'explique par l'inaccessibilité de ces lieux, à cause de laquelle la population de presque chaque vallée ou bassin vivait de manière très séparée.

Les contacts, même avec les zones voisines, étaient minimes, car pour y accéder, il faut franchir des cols de haute montagne, qui en hiver sont souvent recouverts de neige, et deviennent totalement impraticables. Dans ce cas, certains bassins intermontagnards pourraient être complètement isolés jusqu'à l'été prochain.

La quasi-totalité de la population de la région parle soit des langues indo-aryennes, qui appartiennent à la famille indo-européenne, soit des langues tibéto-birmanes, qui appartiennent à la famille sino-tibétaine. La plupart de la population professe le bouddhisme ou l'hindouisme.

Le peuple le plus célèbre de l’Himalaya sont les Sherpas, qui vivent dans les hautes terres de l’est du Népal, notamment dans la région de l’Everest. Ils travaillent souvent comme guides et porteurs lors d'expéditions vers Chomolungma et d'autres sommets.

Camp de base de l'Annapurna, Népal (Matt Zimmerman / flickr.com)

Les Sherpas ont une adaptation héréditaire à l'altitude, grâce à laquelle même à très haute altitude, ils ne souffrent pas du mal de l'altitude et n'ont pas besoin d'oxygène supplémentaire.

La majeure partie de la population himalayenne est employée dans agriculture. S’il y a une surface suffisamment plane et de l’eau, les gens cultivent du riz, de l’orge, de l’avoine, des pommes de terre, des pois, etc.

Dans les contreforts et dans certains bassins intermontagnards, on cultive des cultures plus thermophiles - agrumes, abricots, raisins, thé, etc. Dans les hautes terres, l'élevage de chèvres, de moutons et de yacks est courant. Ces derniers sont utilisés comme bête de somme, ainsi que pour la viande, le lait et la laine.

Sites touristiques de l'Himalaya

L'Himalaya abrite une grande variété d'attractions. Cette région compte un grand nombre de monastères bouddhistes et de temples hindous, ainsi que simplement des lieux considérés comme sacrés dans le bouddhisme et l'hindouisme.

Vallée des fleurs, Himalaya (Alosh Bennett / flickr.com)

Au pied de l'Himalaya se trouve la ville indienne de Rishikesh, sacrée pour les hindous et également largement connue comme la capitale mondiale du yoga.

Une autre ville sacrée hindoue est Hardwar, située à l'endroit où le Gange descend de l'Himalaya jusqu'à la plaine. En hindi, son nom peut être traduit par « porte vers Dieu ».

Parmi les attractions naturelles, il convient de mentionner le parc national de la Vallée des Fleurs, situé dans l'Himalaya occidental, dans l'État indien de l'Uttarkhand.

La vallée porte bien son nom : c'est un tapis continu de fleurs, complètement différent des prairies alpines ordinaires. Avec le parc national Nanda Devi, c'est un site classé au patrimoine de l'UNESCO.

Tourisme

L'alpinisme et la randonnée en montagne sont populaires dans l'Himalaya. Parmi les itinéraires de randonnée, le plus connu est le circuit de l'Annapurna, qui longe les pentes de la chaîne de montagnes du même nom, dans le centre-nord du Népal.

Grimpeur au coucher du soleil, Népal Himalaya (Dmitry Sumin / flickr.com)

La longueur du parcours est de 211 km et son altitude varie de 800 à 5416 m.

Parfois, les touristes combinent cette randonnée avec une randonnée jusqu'au lac Tilicho, situé à une altitude absolue de 4919 m.

Un autre itinéraire populaire est le Manaslu Trek, qui contourne la chaîne de montagnes Mansiri Himal et chevauche le circuit de l'Annapurna.

Le temps qu’il faudra pour parcourir ces itinéraires dépend de la forme physique de la personne, de la période de l’année, des conditions météorologiques et d’autres facteurs. Dans les régions de haute altitude, il ne faut pas prendre de l'altitude trop rapidement pour éviter les symptômes du mal des montagnes.

Conquérir les sommets himalayens est assez difficile et dangereux. Cela nécessite une bonne préparation, du matériel et nécessite une expérience en alpinisme.

Voyage dans l'Himalaya

L'Himalaya attire de nombreux touristes de Russie et d'autres pays du monde. Un voyage dans l'Himalaya peut être effectué à tout moment de l'année, mais il convient de rappeler qu'en hiver, de nombreux cols sont recouverts de neige et que certains endroits deviennent extrêmement inaccessibles.

Les périodes les plus favorables pour faire du trekking sur les itinéraires les plus populaires sont le printemps et l’automne. En été, il y a une saison des pluies, et en hiver il fait assez froid et il y a une forte probabilité d'avalanches.

Le nom Himalaya vient des mots sanskrits hima et alaja, qui signifient « demeure de neige ». Les plus hautes montagnes du monde occupent 80 % de la superficie du Népal. La hauteur moyenne de l'Himalaya est de 6 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. La longueur de ces hautes montagnes est de 2 500 km. Mais c'est sur le territoire du Népal qu'il y a huit huit mille - la plus haute montagne, dont la hauteur est supérieure à 8 000 mètres. C’est pourquoi tous les grimpeurs du monde rêvent de gravir l’Himalaya au moins une fois dans leur vie. Ni le danger pour la vie, ni le froid, ni les coûts financiers ne les arrêtent. Dans le même temps, les coûts financiers sont assez importants. Après tout, si vous voulez conquérir le sommet, au Népal, juste pour avoir le droit de grimper, vous devrez payer une somme assez importante, qui s'élève à plus de mille dollars. Ici, cette redevance est appelée redevance. Si vous voulez conquérir l’Everest, vous devrez également faire la queue, peut-être même pendant deux ans. Avec autant de gens désireux de conquérir l’Himalaya, il reste des sommets peu appréciés.

Pour les touristes désireux de défier les montagnes, des itinéraires spéciaux ont été aménagés à une altitude de 5,5 mille mètres. Ceux qui réussiront à gravir l'ascension recevront une récompense bien méritée : des paysages d'une beauté inoubliable, des gorges dangereuses et profondes avec une végétation luxuriante et une verdure luxuriante ou des sommets rocheux enneigés. L'itinéraire autour de l'Annapurna est considéré comme le plus populaire parmi les simples touristes sans formation particulière. Pendant les jours de voyage, ceux qui décident de faire un tel voyage peuvent, en plus des excellents paysages du Népal montagneux, observer également la vie des résidents locaux.

La plus haute montagne de l'Himalaya est l'Everest (8 848 mètres). Tous les écoliers le savent. Au Tibet, elle est appelée Chomolungma, ce qui signifie « Mère des dieux », et au Népal – Sagarmakhta. Tous les grimpeurs rêvent de conquérir l'Everest, mais seuls les grimpeurs de la plus haute classe peuvent le conquérir.

L'Himalaya est apparu pendant la période de l'orogenèse - le cycle tectonique alpin et, selon les normes géologiques, de très jeunes montagnes. L'Himalaya est né à l'endroit où s'est produite la collision des plaques sous-continentales eurasienne et indienne. La construction de montagnes se poursuit ici aujourd'hui. La hauteur moyenne des montagnes augmente chaque année en moyenne de 7 mm. C'est pourquoi les tremblements de terre sont si fréquents ici.

Dans les montagnes himalayennes vertigineuses, on trouve souvent des organismes marins fossilisés. On les appelle des saligrammes. Selon les scientifiques, leur âge est d'environ 130 millions d'années. Les saligrammes sont comme des messages provenant de période glaciaire. Ils sont la meilleure preuve que l’Himalaya « a grandi » à partir de l’eau. Les Népalais les considèrent comme l'incarnation terrestre de leur dieu Vishnu. Pour les Népalais, les saligrammes sont sacrés. Leur exportation depuis le Népal est interdite.

Vidéo : « Ascension du sommet de Tulagi au Népal (7059 m) en 2010. »

Film : "Route vers l'Himalaya"

Vous pouvez également regarder le film népalais Himalaya de 1999 (réalisé par Eric Valli) et le film NANGA PARBAT de 2010.

Enfin, quelques photos supplémentaires de l'Himalaya :

Himalaya- il s'agit du système montagneux le plus élevé de notre planète, qui s'étend en Asie centrale et du Sud et est situé sur le territoire de pays comme la Chine, l'Inde, le Bhoutan, le Pakistan et le Népal. Cette chaîne de montagnes compte 109 sommets, leur hauteur moyenne atteint plus de 7 mille mètres au-dessus du niveau de la mer. Cependant, l’un d’eux les surpasse tous. Nous parlerons donc du plus haut sommet du système montagneux de l'Himalaya.

Qu'est-ce que c'est, le plus haut sommet de l'Himalaya ?

Le plus haut sommet de l'Himalaya est le mont Qomolungma, ou Everest. Il s'élève dans la partie nord de la chaîne Mahalangur Himal, la plus haute chaîne de montagnes de notre planète, accessible seulement après son arrivée. Sa hauteur atteint 8848 m.

Chomolungma est le nom de la montagne en tibétain, qui signifie « Divine Mère de la Terre ». En népalais, le pic sonne comme Sagarmatha, qui se traduit par « Mère des Dieux ». L'Everest doit son nom à George Everest, un explorateur britannique qui a mené un levé géodésique dans les environs.

La forme du plus haut sommet de l'Himalaya, Chomolungma, est une pyramide triangulaire dont le versant sud est plus raide. En conséquence, cette partie de la montagne n’est pratiquement pas recouverte de neige.

À la conquête du plus haut sommet de l'Himalaya

L'impénétrable Chomolungma a longtemps attiré l'attention des grimpeurs sur Terre. Cependant, malheureusement, en raison de conditions défavorables, le taux de mortalité ici est toujours élevé - il y a eu plus de 200 rapports officiels de décès sur la montagne. Dans le même temps, près de 3 000 personnes ont gravi et descendu avec succès l'Everest. La première ascension du sommet a eu lieu en 1953 par le Népalais Tenzing Norgay et le Néo-Zélandais Edmund Hillary à l'aide d'appareils à oxygène.

L'Himalaya en Inde et en Chine sont les plus hautes montagnes de la planète.

Où se trouve-t-il et comment s'y rendre

Coordonnées géographiques:Latitude : 29°14′11″N (29,236449), Longitude :85°14′59″E (85,249851)
Itinéraire depuis Moscou-Vous venez en Chine ou en Inde et c'est à deux pas. N'oubliez pas votre équipement de montagne
Voyager depuis Saint-Pétersbourg: Vous venez à Moscou, puis en Chine ou en Inde et c’est à deux pas. N'oubliez pas votre équipement de montagne
Distance de Moscou - 7874 km, de Saint-Pétersbourg - 8558 km.

Description dans le dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron (publié à la frontière des XIXe-XXe siècles)

montagnes himalayennes
(Himalaja, en sanskrit - demeure d'hiver ou enneigée, chez les Grecs et les Romains Imans et Hemodus) - les plus hautes montagnes de la Terre ; sépare l'Hindoustan et la partie occidentale de l'Indochine du plateau tibétain et s'étend du point de sortie de l'Indus (à 73°23′E Greenwich) en direction sud-est jusqu'au Brahmapoutre (à 95°23′E) sur 2375 km avec une largeur de 220 à 300 km. La partie occidentale de l'Himalaya (ci-après dénommée G.) à 36° N. w. si étroitement lié en un seul nœud montagneux (le plus grand sur Terre) avec le début presque parallèle de la crête du Karakoram (voir), qui s'étend à une courte distance de celle-ci, avec la crête Kuen-Lun, limitant le Tibet du nord, et avec l'Hindu Ku, que ces quatre chaînes de montagnes font partie d'une seule colline. Les montagnes G. constituent la plus méridionale et la plus haute de ces chaînes. L'extrémité orientale des montagnes G. passe approximativement jusqu'au 28e parallèle au nord. certaines parties de la province britannique d'Assam et de Birmanie dans les montagnes Yun Ling appartenant déjà à la Chine. Les deux massifs montagneux sont séparés l'un de l'autre par le Brahmapoutre, qui coupe ici les montagnes et forme un coude du nord au sud-ouest. Si nous imaginons une ligne allant vers le sud depuis le lac Mansarovar, qui se situe entre les sources du Settlej et du Brahmapoutre, elle diviserait les montagnes G. vers l'ouest. et à l'est la moitié et servira en même temps de frontière ethnographique entre la population aryenne du bassin de l'Indus et la population du Tibet. La hauteur moyenne de la ville est de 6941 m ; de nombreux sommets se situent bien au-dessus de cette ligne. Certains d'entre eux sont plus hauts que tous les sommets des Andes et représentent le plus points forts surface de la terre. Jusqu'à 225 de ces pics ont été mesurés ; dont 18 s'élèvent au-dessus de 7 600 m, 40 au-dessus de 7 000, 120 au-dessus de 6 100. Les plus hauts de tous sont Gaurizankar, ou mont Everest, à 8 840 m, Kantschinjinga à 8 581 m et Dhawalagiri à 8 177 m. Tous se trouvent dans la moitié orientale du pays. les montagnes G.. La hauteur moyenne de la limite des neiges sur les monts G. est d'environ 4940 m au sud. pente et 5300 m au nord. Parmi les immenses glaciers, certains descendent jusqu'à 3 400 et même 3 100 m. La hauteur moyenne des passages (Ghâts) menant à travers les montagnes, dont 21 sont connus, est de 5 500 m ; la hauteur du plus haut d'entre eux, le col Ibi-Gamin, entre Tibet et Garhwal, est de 6240 m ; la hauteur la plus basse, Bara-Latscha, est de 4900 m. Les montagnes ne forment pas une chaîne complètement continue et continue, mais consistent en un système de crêtes plus ou moins longues ; Des vallées en partie parallèles, en partie se croisant, larges et étroites, s'étendent entre elles. Il n'y a pas de véritables plateaux dans les montagnes géorgiennes. Généralement méridional. le versant G. des montagnes est plus fragmenté que le versant nord ; il y a davantage d'éperons et de crêtes latérales, entre lesquels s'étendent les États du Cachemire, du Gariwal, de Kamaon, du Népal, du Sikkim et du Bhoutan, plus ou moins dépendants du gouvernement indo-britannique. Au sud Du côté G. des montagnes naissent les affluents de l'Indus : le Jhelum, le Shenab et le Ravi, le Gange avec ses affluents gauches et le Jamuni.
Les montagnes G., plus que toutes les autres montagnes du globe, sont riches des beautés majestueuses de la nature ; en particulier vue panoramique ils représentent du sud. Concernant structure géologique G. g., puis à la base, des grès et des roches clastiques sont principalement visibles. Plus haut, jusqu'à environ 3 000-3 500 m d'altitude, prédominent les gneiss, les mica, les chlorites et les schistes talcisés, souvent traversés par d'épaisses veines de granit. Les sommets les plus élevés sont constitués principalement de gneiss et de granite. On ne trouve pas de roches volcaniques sur les montagnes G. et en général il n'y a aucun signe d'activité volcanique ici, bien qu'il existe diverses sources chaudes (jusqu'à 30), dont les plus célèbres sont situées à Badrinath (voir). La végétation est extrêmement diversifiée. A la base sud de l'est. La moitié s'étend sur un marécage insalubre et inadapté appelé Tarai, large de 15 à 50 km, envahi par une jungle impénétrable et des herbes géantes. Elle est suivie, jusqu'à 1000 m d'altitude environ, d'une végétation tropicale et surtout indienne extrêmement riche, qui est suivie jusqu'à 2500 m d'altitude par des forêts de chênes, châtaigniers, lauriers, etc. Entre 2500 et 3500 m la flore correspond à la flore du sud et Europe Centrale; les conifères prédominent, à savoir Pinus Deodora, P. excelsa, P. longifolia, Aties Webbiana, Picea Morinda, etc. La bordure de végétation arborée s'étend plus haut vers le nord. côté sud (la dernière espèce d'arbre ici est le bouleau) que vers le sud. (une espèce de chêne, Quercus semicarpifolia, s'élève ici le plus haut). La zone suivante de buissons atteint la limite des neiges et au nord. le côté se termine par une espèce de Genista, au sud. - plusieurs espèces de Rhododendron, Salix et Ribes. La culture du côté tibétain monte jusqu'à 4600 m, du côté indien seulement jusqu'à 3700 m ; les herbes du premier poussent jusqu'à 5290 m, sur le second - jusqu'à 4600 m. La faune des montagnes est également extrêmement intéressante et très riche. Au sud sur le versant jusqu'à 1200 m il est spécialement indien ; ses représentants sont le tigre, l'éléphant, les singes, les perroquets, les faisans et belles vues poulets Dans la région moyenne des montagnes, on trouve des ours, des cerfs porte-musc et différents types antilopes, et au nord. du côté adjacent au Tibet - chevaux sauvages, taureaux sauvages (yacks), moutons sauvages et chèvres de montagne, ainsi que quelques autres mammifères appartenant à la faune Asie centrale et surtout le Tibet. Les montagnes G. constituent non seulement la frontière politique entre les possessions anglo-indiennes et le Tibet, mais en général aussi la frontière ethnographique entre les Aryens hindous vivant au sud des montagnes G. et les habitants du Tibet appartenant à la tribu mongole. Les deux tribus se sont répandues dans les vallées profondes des montagnes et se sont mélangées de diverses manières. La population est plus dense dans les vallées extrêmement fertiles, entre 1 500 et 2 500 m d'altitude, elle devient rare.
Histoire du nom (toponyme)
Himalaya, du népalais himal - « montagne enneigée ».