Le Panthéon de Rome est le temple de tous les dieux. Impressions italiennes. Rome. Panthéon

Le mot « Panthéon » vient du grec ancien « Πάνθειον », qui signifie « appartenant/appartenant à tous les dieux » (« παν- » est « tout », et « θεῖον » est « appartenant aux dieux »). Consul romain d'origine grecque Dion Cassius(auteur de « Roman History » ; 155-235) a écrit que ce nom a été donné au temple soit parce qu'il y avait un nombre inhabituellement grand de statues de divers dieux autour de lui, soit à cause de la similitude de son dôme avec le ciel. Il supposait que le « Panthéon » (ou « Panthéum ») n'était qu'un surnom populaire pour le temple, et non son nom. nom officiel. Il est peu probable que le temple ait été réellement dédié à tous les dieux – probablement seulement à 12 dieux ou à un autre groupe spécifique. Le seul panthéon construit auparavant était le temple d'Antioche (Syrie).

État actuel du Panthéon

Godfray et Hemsall dans le livre « Panthéon : Temple ou Rotonde ? a souligné que les auteurs anciens n’ont jamais utilisé le mot « edes» (« aedes » – temple en tant que bâtiment) et même dans l'inscription de Sévère Sévère, faite sur l'architrave, on utilise simplement « Pantheum », et non « edes Panthea » (temple de tous les dieux). De plus, Cassius Dion lui-même, pratiquement contemporain du bâtiment, n'a pas non plus expliqué l'origine du nom en disant que le temple était dédié à tous les dieux. Même l'historien romain Titus Livius (64 avant JC - 17 après JC) a écrit qu'un décret avait été publié interdisant la dédicace des bâtiments du temple (ou peut-être simplement de leur cella) plus que à Dieu seul, afin qu'il soit clair quel dieu est en colère si, par exemple, la foudre frappe le temple, et aussi parce que le sacrifice était censé être accompli uniquement pour une divinité spécifique. Selon Godfrey et Hemsall, le mot « Panthéon » « ne fait pas nécessairement référence à un groupe particulier de dieux, ni même à tous les dieux, puisqu'il pourrait avoir d'autres significations... Le mot « panthéus » ou « panthéos » pourrait certainement être utilisé pour désigner un dieu spécifique… Il convient également de garder à l’esprit que le mot grec « θεῖος » pourrait signifier non seulement « [relatif à] dieu », mais aussi « surhomme » ou même « magnifique ».

Vue d'en-haut

Panthéon antique, sa description et son architecture

Après la bataille du cap Actium en 31 av. commandant et gendre de l'empereur Octave Auguste Marc Agrippa a commencé une construction à grande échelle à Rome. Le temple du Panthéon faisait partie d'un complexe qu'il a créé sur son propre terrain sur le Champ de Mars entre 29 et 19 av. Ce complexe comprenait également les bains qui portent son nom et la basilique de Neptune. Selon toute vraisemblance, cette basilique et ce Panthéon étaient la propriété privée de Marcus Agrippa et non la propriété publique. Cela explique le paradoxe selon lequel, en très peu de temps, le temple a perdu son nom et sa fonction d'origine.

On a longtemps cru que le bâtiment moderne du Panthéon avait été construit sous Agrippa, comme cela est écrit sur son architrave. Cependant, les recherches archéologiques, et principalement impressions sur briques avec les dates 118 et 119, montre que le Panthéon d'Agrippa, qui avait un toit en bois ou pas de toit du tout, a été détruit avec de nombreux autres bâtiments au cours du grand incendie en 80. L'empereur Domitien l'a restauré, mais en 110, ça a encore brûlé après un coup de foudre.

Panthéon depuis la Piazza Minerva

Fouilles archéologiques la fin du XXe siècle a montré que le Panthéon d'Agrippa avait probablement une forme ronde et un portique triangulaire et, comme le moderne, était orienté vers le nord. Cependant, il est également possible que toutes les nouvelles découvertes soient des traces de la destruction du deuxième temple construit sous Domitien. Dans ce cas, le deuxième Panthéon était rond, et le premier était tel que l'Italien l'a décrit. l'archéologue Rodolfo Lanciani au 19ème siècle - en forme de lettre T, avec l'entrée située sur la partie étroite et orientée vers le sud.

Pline fut le seul contemporain à avoir vu le Panthéon d'Agrippa et à l'avoir décrit dans le livre « Histoire naturelle » en 77. De lui, nous savons que « aussi les chapiteaux des colonnes placées par M. Agrippa dans le Panthéon sont en bronze syracusain », que « le Panthéon d'Agrippa a été décoré par Diogène d'Athènes, et ses cariatides, qui servent de colonnes de le temple, sont considérés comme un modèle de perfection : il en va de même pour les statues qui sont placées sur le toit" et que "l'une des perles de Cléopâtre a été sciée en deux parties pour que chacune d'elles puisse servir de pendentif aux oreilles de Vénus au Panthéon de Rome."

Le rapport des façades extérieures et intérieures

Probablement construction d'un bâtiment moderne commencé en 114 sous l'empereur Trajan (r. 98 – 117) quatre ans après sa deuxième destruction. Quoi qu'il en soit, les travaux du nouveau bâtiment commencèrent peu après 110 et s'achevèrent vers 126, lorsque Hadrien devint empereur romain (r. 117 - 138). L'architecte pourrait être Apollodore de Damas(50-130).

On ne sait pas dans quelle mesure les architectes Empereur Hadrien utilisé des plans et des schémas de bâtiments antérieurs. On suppose que la même inscription a été faite sur l'architrave de sa façade que celle du premier Panthéon. C'était une pratique courante pour les bâtiments qu'Hadrien restaurait (le seul bâtiment sur lequel il laissa son propre nom était le temple du divin Trajan). La destination de ce bâtiment est inconnue - il pourrait s'agir d'un temple, d'une salle de réception, d'un lieu de culte dynastique des Augustins, ou autre chose. Les « Auteurs des Vies des Augustins » croyaient qu'Hadrien avait dédié le Panthéon à son premier bâtisseur, mais l'inscription moderne n'est peut-être pas une copie de celle faite sur le temple original, puisque Domitien a laissé son nom sur tous les bâtiments qu'il a restaurés. , il n'y a donc aucune mention d'Agrippa sur le deuxième Panthéon. De plus, les lettres de l'inscription sont extrêmement grandes pour l'époque et l'utilisation généralisée du bronze doré n'a commencé qu'après 17 av. L'inscription ne dit pas à qui exactement Agrippa a dédié ce temple, et il est également peu probable qu'en 25 av. il s’est présenté comme « consul pour la troisième fois ». Cette inscription apparaît sur les pièces de monnaie frappées après sa mort. La mention du triple consulat rappelle que lui, le seul de sa génération, à l'exception d'Auguste lui-même, a reçu cet honneur. Quelle que soit la raison du changement de l'ancienne inscription, la nouvelle indique que la destination du bâtiment après la restructuration aurait également pu devenir différente.

Maquette du Panthéon et de ses environs à l'époque d'Hadrien

Consul Dion Cassius(vers 155-230), qui écrivit l'Histoire romaine bien conservée, environ 75 ans seulement après la troisième reconstruction du Panthéon, l'attribua à tort à Agrippa. Il est le seul écrivain plus ou moins contemporain du Panthéon à l'avoir mentionné dans son livre. Ainsi, pendant environ 200 ans, ni la date de construction du bâtiment ni sa destination n'étaient claires. Cassius a écrit : « Agrippa a achevé l'édifice appelé Panthéon. Il a reçu ce nom peut-être parce que parmi les idoles dont il est décoré se trouvent des statues de nombreux dieux, dont Mars et Vénus ; mais, à mon avis personnel, il tire son nom de la voûte qui ressemble au ciel » (53.27.2).

À cause des paroles de Dion Cassius, il est devenu habituel de considérer le Panthéon comme un temple, même s'il orientation au nord était extrêmement inhabituel pour un temple. Par exemple, les entrées des sanctuaires de type grec étaient orientées vers l'est, de sorte que certains jours le soleil pouvait pénétrer à l'intérieur et l'étrusque et l'italique (préroman et roman primitif) étaient orientés vers le sud.

Dans la partie inférieure du tambour (1) se trouvent sept grandes niches (2), séparées de la salle par des paires de colonnes (3) supportant une ceinture architecturale, dans lesquelles sont pratiquées de fausses fenêtres (4), ne communiquant pas avec l'extérieur. murs, mais derrière lesquels se trouve un passage intérieur ( 5). Au troisième niveau du « tambour » de la coupole se trouvent de petites fenêtres qui communiquent avec monde extérieur(6), derrière lequel se trouve un autre passage interne (7). À la base du dôme se trouve un épaississement en forme de sept anneaux concentriques (8), initialement décorés de marbre, après quoi commence un rétrécissement (9), se terminant par la partie la plus fine par un oculus (10).

Histoire moderne

En 609, le Byzantin Empereur Phocas a remis le Panthéon au pape Boniface IV, qui l'a consacré comme Église Sainte-Marie et Martyrs. On pense que 28 charrettes contenant les restes des martyrs ont été retirées des catacombes romaines et placées dans une niche bordée de porphyre sous l'autel principal. La transformation du Panthéon en église l'a sauvé de l'oubli et de la destruction, ce dont ont souffert la plupart des anciens édifices romains au Moyen Âge. Cependant, il a perdu certaines parties, par exemple, toutes les décorations métalliques ont été supprimées, pendant plusieurs siècles, la décoration extérieure en marbre a été volée (les chapiteaux de certains pilastres sont aujourd'hui au British Museum), deux colonnes, dont une est devenue partie intégrante du bâtiment. adjacentes à l'est, ont été perdues avec les sculptures de l'architrave. Sous le pape Alexandre VII (1655 - 1667), la rose, disparue depuis le XVe siècle, se trouve au troisième rang à gauche la colonne a été remplacée gris, et sous le pape Urbain VIII, la colonne grise la plus à gauche de la première rangée a été remplacée par une rose - les deux ont été tirées des bains détruits de Néron. Pour cette raison, les colonnes semblent mélangées - dans la première rangée, parmi toutes les colonnes grises, il y en a une rose, et dans la troisième rangée, parmi les roses, il y en a une grise. De plus, sous le pape Alexandre VII, le niveau de la place devant le Panthéon a été abaissé. point le plus bas de Rome, puisqu'il est situé à seulement 13,4 mètres d'altitude. La décoration intérieure en marbre du Panthéon, en général, a été conservée, bien qu'elle ait subi quelques modifications.

La colonne la plus à gauche est rose, alors qu'elle aurait dû être grise

Après 1000, le Panthéon s'appelait " Église de Santa Maria Rotonda" Ce nom a également été attribué à la place qui se trouve devant elle et demeure encore aujourd'hui.

En 1153, le pape Anastase IV se fit construire un palais adjacent au Panthéon. Sous le pape Eugène IV (1431 – 1447), le temple fut restauré.

En 1270, un petit clocher.

Panthéon avec un clocher du XVIe siècle

Lorsque la cour papale s'installa à Rome, des conflits commencèrent entre les familles les plus influentes (notamment entre les Colonna et les Orsini). La lutte pour le pouvoir a conduit à la transformation de nombreux bâtiments, dont le Panthéon, en forteressesà l'intérieur de la ville. Ainsi, par exemple, la famille Colonna possédait, la famille Orsini possédait et la famille Frangipani possédait. Lorsque la résidence du pape fut restituée à Rome, la restauration de l'ancien Panthéon commença.

Depuis la Renaissance (début du XIVe siècle), le temple commença à servir de tombeaux. Les artistes Raphaël et Annibale Carracci, le compositeur Arcangelo Corelli et l'architecte Baldassare Peruzzi ont été enterrés au Panthéon et, au XXe siècle, deux rois d'Italie. Au XVe siècle, le temple était décoré de fresques (voir ci-dessous la section sur les chapelles et les portiques).

Vue latérale du Panthéon

Au début du XVIIe siècle, le pape Urbain VIII (1623 - 1644) supprima toit portique en bronze et remplaça le clocher médiéval par les célèbres tours jumelles du Bernin, communément appelées "oreilles d'âne", qui ne furent détruites qu'en 1882. Le bronze fut fondu et utilisé pour bombarder le Château Saint-Ange, et les restes furent récupérés par la Chambre Apostolique. Il existe une version selon laquelle le Bernin l'a utilisé pour créer le célèbre monument de la basilique Saint-Pierre, mais il est plus probable qu'il ait été fabriqué à partir de bronze livré de Venise. Un satiriste romain anonyme a écrit sur le pape calomnie« quod non fecerunt barbari fecerunt Barberini », c'est-à-dire « ce que les barbares (barbari) n'ont pas fait, Barberini l'a complété (Barberini est le nom de famille du pape Urbain VIII) ».

Panthéon avec deux clochers construits par le Bernin

En 1926, lors de la restauration du Panthéon romain de 1925 à 1933, un organe. Son son provient de derrière la statue de Saint Razius, debout dans le portique à gauche du maître-autel.

Architecture

Le Panthéon romain se compose de deux parties principales– un portique à colonnes et une rotonde ronde (tambour avec coupole). Bien qu'il soit souvent représenté comme un temple indépendant, un bâtiment est fixé à sa façade arrière pour le soutenir. Il ne communique pas avec le Panthéon.

Portique

Taille du portique mesure 34,2 x 15,62 mètres. Il comporte 16 colonnes sans cannelures, qui le divisent en trois passages : un central et deux latéraux. Les chapiteaux corinthiens, les bases des colonnes et une partie de l'architrave sont en marbre blanc grec pentélique.

Chapiteau corinthien du portique du Panthéon

Portique latéral

Le sol du portique, ainsi qu'à l'intérieur du Panthéon, est en marbre multicolore, disposé en forme de cercles et de carrés. Initialement, le sol était plus haut d'un mètre que le niveau de la rue et il y avait un escalier à cinq marches Cependant, lors d'une des reconstructions, le niveau du sol devant le temple a été surélevé et les marches étaient souterraines. Pendant dernière restauration Panthéon, ils ont été ouverts, puis recouverts à nouveau.

Sol du portique du Panthéon

Gâble(l'espace triangulaire au-dessus de l'entrée) du portique était décoré de sculptures en relief, probablement en bronze doré. À en juger par les trous marquant les endroits où le relief était fixé, il s'agissait d'un aigle avec une couronne de laurier, à partir de laquelle se développaient des rubans. L'aigle était un symbole d'apothéose - déification ou transformation d'un mortel en dieu, et le ruban était un symbole du royaume divin.

Double inscription sur l'architrave

Inscription sur l'architrave sous le fronton:
M AGRIPPA L F COS TERTIVM FECIT
(Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul trois fois, a créé [ce bâtiment])
La longueur de cette inscription est de 22 mètres et la hauteur est de 70 centimètres. Les lettres ont été fabriquées en métal en 1887 et insérées dans les espaces originaux découpés à cet effet.

En 202, le bâtiment du Panthéon fut rénové par l'empereur Septime Sévère et son fils Caracalla, comme en témoigne deuxième inscription, situé sous le grand. Or ces deux lignes sont à peine distinguables :

IMP · CAES · L · SEPTIMIVS · SEVERVS · PIVS · PERTINAX · ARABICVS · ADIABENICVS · PARTHICVS · MAXIMVS · PONTIF · MAX · TRIB · POTEST · X · IMP · XI · COS · III · P · P · PROCOS
ET IMP · CAES · M · AVRELIVS · ANTONINVS · PIVS · FELIX · AVG · TRIB · POTEST · V · COS ·PROCOS · PANTHEVM · VETVSTATE · CORRVPTVM · ​​​​CVM · OMNI · CVLTV · RESTITVERVNT
(L'empereur César Lucius Septimius Severus Pius Pertinax, conquérant de l'Arabie, conquérant de l'Adiabène, grand conquérant de la Parthie, grand pontife, 10 fois tribun, 11 fois empereur, 3 fois consul, père de la patrie, proconsul, et l'empereur César Marc Aurèle Antonin Pie Félix Auguste, 5 Autrefois tribun, consul, proconsul, ils restaurent soigneusement le Panthéon, détruit par le temps).
Probablement, pour plus de clarté, cette inscription a été tracée à la peinture rouge.

Toit portique

Plafond du côté gauche du portique du Panthéon

Plafond du côté droit du portique du Panthéon

Le toit à pignon du portique est soutenu par des poutres en bois fixées à des arcs soutenus par des colonnes internes. Jusqu'en 1625 le portique avait plafond à caissons en bronze, fondu par le pape Urbain VIII.

Le deuxième pignon est marqué sur le mur uniquement par une rangée de briques

Le portique ne correspond pas aux dimensions du bâtiment principal, ce qui est clairement visible par la présence deuxième fronton. On ne peut le voir que si vous reculez et regardez le portique depuis le coin. Une théorie pour expliquer cette bizarrerie est que le portique aurait été à l'origine plus haut et aurait reposé sur des colonnes monolithiques de granit de 50 pieds romains de haut (pesant 100 tonnes) avec des chapiteaux corinthiens de 10 pieds romains de haut. Cependant, après que les colonnes de la taille requise n'ont pas pu être livrées, les constructeurs ont dû modifier la conception. En conséquence, 8 colonnes de granit rosé et 8 colonnes de granit gris ont été installées, taillées dans les carrières de Mons Claudianus (à 100 km de l'actuelle). Chaque colonne mesurait 39 pieds romains de haut ( 11,9 m), 5 pieds (1,5 m) de diamètre, pesait 60 tonnes et avait des chapiteaux de 8 pieds (2,8 m) de haut. De la carrière au fleuve, les colonnes étaient traînées sur plus de 100 kilomètres sur des dragues en bois, puis sur une barge, lorsque le niveau de l'eau du Nil montait au printemps, elles étaient transportées vers la mer Méditerranée, où elles étaient chargées sur un autre. navire et livré au port romain d'Ostie. Là, ils furent à nouveau transférés sur des barges et transportés le long du Tibre jusqu'à Rome. Les colonnes ont été déchargées non loin du mausolée d'Auguste, d'où elles ont été traînées d'une manière ou d'une autre environ 700 mètres plus loin jusqu'au chantier de construction du Panthéon. Le marbre de cette couleur n'étant extrait nulle part dans le monde, la simple présence de colonnes « égyptiennes » inhabituelles dans le portique était donc symbole d'un pouvoir extraordinaire son créateur.

Dans le mur du fond du portique du Panthéon, des deux côtés de la porte, se trouvent de grands niches semi-circulaires, qui contenait probablement des statues d'Octave Auguste et d'Agrippa. Dans les murs derrière eux se trouvent deux escaliers menant aux couloirs des deuxième et troisième niveaux du Panthéon.

La niche à droite de la porte principale est vide

Dans une niche à gauche de l'allée centrale se trouve une porte par laquelle seuls les membres de l'Académie papale peuvent entrer. beaux-Arts

Grand porte en bronze à deux vantaux, donnant accès à la cella, autrefois recouverte de feuilles d'or, est une copie réalisée sous le pape Pie IV (1559 – 1565). Cela ressemblait probablement à la porte du Panthéon d'Agrippa. Sa taille est de 7,53 x 4,45 mètres.

Entrée au Panthéon

La porte est ouverte

La porte est fermée

L'escalier menant au portique et au dôme, invisible depuis l'espace étroit de la place, créait l'illusion pour le spectateur qu'il se trouvait devant un temple de style grec.

La porte latérale

Rotonde (tambour avec dôme)

Le dôme romain en ciment de 4 535 tonnes repose sur huit arcs voûtés en plein cintre. L'épaisseur de l'arc du dôme est réduite de 6,4 mètres tout en bas(dans le « tambour ») jusqu’à 1,2 mètres autour de l’ouverture de « l’oculus ». Les matériaux utilisés dans les blocs de béton du dôme diffèrent : alors que du travertin épais était utilisé comme matériau de remplissage granulaire au point le plus large, des carreaux et des pots en céramique étaient utilisés au sommet, et du tuf et de la pierre ponce légers et poreux étaient utilisés au niveau même. haut. Dans la plupart point haut le dôme est entouré d'un anneau de briques en coin oculus d'un diamètre de 8,92 mètres, sur lequel a été conservé le bord original en bronze. L'oculus, s'il était scellé, serait le point le plus faible de tout le plafond de la rotonde, ce qui exercerait également une contrainte excessive sur les supports.

Dimensions du Panthéon

Oculus

Le dôme sans support et parfaitement hémisphérique du Panthéon diamètre 43,44 mètres est l'un des exemples les plus remarquables du génie humain. C'est toujours le plus grand de . Par exemple, le diamètre du dôme de la basilique Saint-Pierre est de 42,52 mètres, le diamètre du dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence est de 41,47 mètres (bien que la diagonale principale de l'octogone soit plus grande - 44,97 mètres). Ce n’est qu’en 1881 que le Royal Hospital, doté d’un dôme de 44,2 mètres, fut construit dans le Devonshire, en Angleterre.

Arches en brique, qui soulagent la pression, sont visibles de l'extérieur - ils ressemblent à d'immenses fenêtres scellées. Il existe des arcs similaires non seulement dans le dôme, mais également dans tout le bâtiment, par exemple au-dessus des niches. À l’origine, tous étaient cachés : à l’intérieur avec un revêtement en marbre et à l’extérieur avec de la pierre ou du plâtre.

Arches en brique à l'extérieur

La hauteur de la rotonde depuis le sol jusqu'à l'oculus est égale à son diamètre en partie basse (43,44 mètres). Ainsi, elle peut être inséré dans un cube ou insérez une sphère à l'intérieur. En pieds romains, les chiffres semblent plus logiques : le diamètre du Panthéon est de 150 pieds, l'oculus est de 30 pieds, la hauteur de la porte est de 40 pieds.

En 1747, Paolo Posi, à la demande du pape Benoît XIV, restaure le vaste ensemble architectural ceinture avec quatorze fausses fenêtres sous le dôme pour qu'il ne ressemble plus à l'original. En 1930, deux fenêtres à droite de l'autel (au-dessus de la dernière niche-portique à droite) furent restaurées d'après des dessins et schémas de la Renaissance.

Une petite partie d'une ceinture d'origine restaurée

Le principal matériau de construction du Panthéon est ciment, inventé par les Romains. La technologie de sa production a été oubliée après la chute de l’Empire romain et n’a été restaurée que mille ans plus tard. Dans le même temps, la même utilisation généralisée du ciment que dans l'Antiquité n'a commencé qu'à la fin du XVIIIe siècle.

Un grand basilique dédiée à Neptune. Seuls de petits fragments en sont restés sur le mur extérieur - sculptures, tridents, etc. La basilique a été construite par Agrippa en 25 av. en l'honneur de la victoire qu'il a remportée à la bataille du cap Actium. Ce n'était pas un temple, mais plutôt un lieu de rencontres et de conférences. Cette basilique était située entre le Panthéon et les thermes, également construits par Agrippa (voir modèle ci-dessus).

La Basilique de Neptune se confond presque avec le tambour du Panthéon

La basilique était située du côté opposé au portique

Autel? dans la niche centrale de la basilique

Le jour de la Sainte Trinité, à travers l'oculus ils se dispersent sur les paroissiens pétales de rose, qui symbolise la descente du Saint-Esprit.

Intérieur

Le plafond de la rotonde était probablement destiné à symboliser firmament, le sol était en terre, et sur les côtés des arcs et dans le « ciel » des fenêtres il devait y avoir des statues de dieux. Grâce à l'oculus, le Panthéon est éclairé, refroidi et ventilé.

Plafond en dôme à caissons et se compose de cinq rangées de 28 caissons, qui allègent le poids de la voûte. Leur répartition égale et uniforme le long du plafond était réservée aux bâtisseurs anciens. tâche difficile, il est donc généralement admis qu'un tel schéma avait une signification symbolique numérique, géométrique ou astronomique. Peut être, numéro 28 a été utilisé parce qu'il était considéré comme idéal - il peut être obtenu en additionnant 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 (7 est le nombre idéal car il n'y a que 7 planètes visibles à l'œil nu). Initialement, des étoiles en bronze, des rosaces ou d'autres ornements auraient pu être intégrés aux caissons.

Plafond à caissons et partie de la ceinture

Des caissons éclaircissent également l'arceau au-dessus de la porte extérieure

Sol, réalisé en marbre polychrome avec inclusion de porphyre égyptien et de granit, pour la plupart originaux. Comme dans le portique, il y a des carrés et des cercles dans les grands carrés. Apparemment cercles symbolisait la sphère céleste, et carrés- terrestre. Le cercle dans un carré est également un schéma simplifié du Panthéon lui-même. Au centre, sous l'oculus, dans le sol réalisé 22 petits trous pour évacuer l'eau de pluie. Comme dans le Parthénon grec, le sol au centre (plus précisément à 2 mètres au nord-ouest du centre) est 30 centimètres plus haut que sur les bords, ce qui était censé symboliser la courbure de l'horizon.

Sol sous le dôme

La partie du sol sous l'oculus, dans laquelle sont pratiqués les trous de drainage, est clôturée

Le Panthéon a sept niches profondes– dans la plate-forme centrale (une niche semi-circulaire en face de l'entrée), il y a un autel principal, et dans les côtés il y a des chapelles. Chacune des chapelles (deux semi-circulaires et quatre rectangulaires) est séparée de la salle principale deux colonnes avec des flûtes de 8,9 mètres de haut (un total de 14 colonnes à l'intérieur). Ils sont réalisés en marbre jaune tunisien monolithique. Entre eux, de chaque côté, il y a quatre petits édicules(niches) à portiques, encadrées de deux colonnes sur les côtés et d'un fronton semi-circulaire ou triangulaire au sommet. Des niches, grandes et petites, ont été réalisées par les constructeurs du Panthéon, probablement pour les statues des dieux, et ont ensuite été adaptées aux besoins du temple chrétien.

Maître-autel

Copie d'une icône du VIIe siècle

La structure interne du Panthéon, son éclairage et son orientation, pourraient être associés à mythologie étrusque. Par exemple, dans la « Discipline Étrusque », les dieux étaient disposés dans un certain ordre et orientés vers les points cardinaux. Cela se voit clairement dans le bronze « foie de Plaisance » du IIe siècle avant JC, divisé en 16 secteurs occupés par seize dieux étrusques. Il y avait beaucoup plus de dieux dans le panthéon romain, mais le temple du Panthéon n'était divisé qu'en 16 secteurs. Grâce au mouvement du soleil, seules trois niches et trois fenêtres à l'entrée (c'est-à-dire du nord) étaient éclairées à l'intérieur du Panthéon. Le reste n’a jamais été éclairé par le soleil. Les dieux les plus aimés de l’Empire romain étaient les dieux de la partie nord du ciel et, en particulier, Rome. La partie sud du Panthéon, qui n'a jamais été éclairée, était censée être dédiée aux dieux chthoniens (souterrains).

Vue du maître-autel à droite

Mosaïque du XVIIIe siècle au-dessus du maître-autel

Moderne maître-autel a été créée sous le pape Clément XI (1700 - 1721) par l'architecte Alessandro Specchi. Lors de ces travaux, ils ont été retrouvés reliques des saints Razius et Anastasia. Ils étaient placés dans une boîte médiévale en bronze et ne sont montrés aux croyants que lors des grandes fêtes religieuses. Aussi, sous Clément XI, dans la coupole de l'escadron principal, à l'emplacement d'une fresque du XVIe siècle de Giovanni Guerra, une mosaïque de carreaux d'or et de lapis-lazuli a été réalisée. Au-dessus du maître-autel se trouve une liste avec Icône byzantine7ème siècle, qui représente la Vierge à l'Enfant. Elle fut offerte par l'empereur Phocas au pape Boniface IV à l'occasion de la transformation du Panthéon païen en temple chrétien. Une copie a remplacé l'original au début du XXe siècle. Chœurs en bois des œuvres de Luigi Poletti ont été placées derrière l'autel en 1840.

Vue du maître-autel à gauche

La niche centrale du panthéon est « l’abside ».

Localisation des chapelles et portiques. Derrière les niches dans lesquelles mènent les portes vertes se trouvent des escaliers

Chapelles

Le premier à droite est Chapelle de l'Annonciation, qui contient une fresque du même nom, dont la paternité est attribuée à Melozzo da Forli. À droite se trouve le tableau « » (1633) de Pietro Paolo Bonzi, et à gauche se trouve « » (1645 - 1650) de Clemente Maioli. A l'intérieur de la chapelle il y a aussi deux marbres sculptures d'anges( et ), et dans les niches des murs de droite et de gauche, il y en a quatre en marbre - ce sont toutes des œuvres de l'école du Bernin de 1696.

"L'Annonciation" de Merlozzo da Forli

Chapelle de l'Annonciation

La deuxième chapelle à droite était à l'origine dédiée esprit Saint, cependant dans fin XIX siècle, le roi d'Italie a été enterré ici Victor-Emmanuel II(1820-1878). L'architecte Manfredo Manfredi commença la construction de sa tombe en 1885. Cela ressemble à une grande dalle de bronze sur laquelle est posé un aigle romain. La lampe dorée au-dessus du tombeau brûle à la mémoire du roi Victor Emmanuel III, mort en exil à Alexandrie en 1947.

Tombeau de Victor Emmanuel II

Tombe de Victor Emmanuel II de loin

Dans le centre troisième chapelleà droite est accroché le tableau « La Vierge Marie miséricordieuse entre saint François et saint Jean-Baptiste ». Elle a été exécutée par un représentant inconnu de l’école de peinture ombrienne du XVe siècle. Le tableau est également connu sous le nom de « Madone fermée » car à l'origine, il était accroché dans une niche du mur gauche du portique extérieur, dans laquelle il était enfermé par une balustrade pour des raisons de sécurité. À un moment donné, il a été déplacé vers la chapelle de l'Annonciation et, après 1837, vers son emplacement actuel. Sur le mur de droite Dans cette chapelle rectangulaire est accroché le tableau « » (1750), qui appartient au pinceau d'un auteur inconnu. Une inscription en bronze remerciant le pape Clément XI pour la restauration du Panthéon y est également incrustée. Il y en a plus dans le sol.

fresque du XVe siècle

Chapelle avec une "Madone clôturée". Dans le portique de droite se trouve une sculpture de Sainte Anne et de la Vierge Marie, à gauche se trouve Sainte Anastasia

Beau chapiteau sur pilastre à l'intérieur d'une chapelle

Premier à gauche- Ce Chapelle Saint-Joseph en Palestine. Il s'agit de la chapelle de la confrérie des connaisseurs d'art du Panthéon (« virtuoses »), créée au XVIe siècle à partir de meilleurs artistes, architectes et musiciens de Rome. Parmi les premiers membres figuraient : l'architecte Antonio da Sangalla Jr., le sculpteur Giovanni Mangone, le peintre Taddeo Zuccaro, le peintre Domenico Beccafumi et le sculpteur Flaminio Vacca ; plus tard, l'architecte Lorenzo Bernini, l'artiste Pietro da Cortona, le sculpteur Alessandro Algardi et bien d'autres s'y sont joints. Cette organisation existe encore aujourd'hui sous le nom d'« Académie Pontificale des Beaux-Arts » (Academia Ponteficia di Belle Arti) et est située dans le Palais Cancelleria. Dans cette chapelle se dresse autel, recouvert de marbre artificiel, sur lequel il est installé statue de saint Joseph avec l'enfant Jésus du sculpteur Vincenzo de Rossi (1525 - 1587). De chaque côté sont accrochées des peintures peintes par Francesco Cozza en 1661 : « » à gauche et « » à droite. Le relief en stuc de gauche est « » de Paolo Benaglia, le relief du mur opposé est « » de Carlo Monaldi. Au deuxième rang dans cette chapelle sont suspendus cinq tableaux XVII siècle (de gauche à droite) : "" Ludovico Gimignani, "" Francesco Rosa, "" Giovanni Peruzzini, "" Luigi Garzi et "La Sibylle Érythrée" Giovanni Andrea Carlone. Dans la partie inférieure de la chapelle sont construits à la mémoire de Flaminio Vacca, Taddeo Zuccaro et Pietro Bonaccorsi qui y furent enterrés. Ici sont également enterrés le compositeur Arcangelo Corelli et l'architecte Jacopo Barozzi.

Statue de Saint Joseph avec l'Enfant Jésus par Vincenzo de Rossi

Autel avec sculpture

La Chapelle des Virtuoses vue de loin

Deuxième chapelle à gaucheétait initialement dédié Saint Michel Archange, puis redédié à l'Apôtre saint Thomas. Le roi d'Italie y est aujourd'hui enterré. Umbertoje(1844 - 1900) et son épouse Marguerite de Savoie (1851 - 1926). Cette reine est célèbre pour le fait qu'à l'occasion de son arrivée à Naples, les chefs locaux ont imaginé une pizza Margherita aux couleurs du drapeau italien (blanc - mozzarella, rouge - tomates et vert - basilic). L'architecte a commencé la construction de ce tombeau Giuseppe Sacconi, et fut achevé après sa mort par son élève Guido Cirilli. Il s'agit d'une grande feuille de bronze courbée en forme de niche, dans laquelle est encastrée une dalle d'albâtre. A droite et à gauche de son stand figures féminines– l’un est une allégorie de (l’œuvre d’Eugenio Maccagnani), l’autre est une allégorie de (l’œuvre d’Arnoldo Zocchi). Du porphyre est installé entre les colonnes autel avec " ", sur lesquels reposent les symboles du pouvoir royal, créés par Guido Cirilli. L'entretien des deux tombeaux royaux est assuré par l'Institut national des gardes honoraires des tombeaux royaux, fondé en 1878.

Tombeau d'Umberto I et de son épouse

Tombeau d'Umberto Ier de loin

Autel devant le tombeau

Suivant - Chapelle de la Crucifixion. Elle n'est pas marbrée comme les autres, elle présente donc un mur romain en briques et un arc en briques. Sur l'autel au centre il y a un grand Croix en bois avec un crucifix, réalisé au XVe siècle. Sur le mur de gauche est accroché le tableau "" (Pietro Labruzzi, 1790), et sur le mur de droite il y a un bas-relief "Le cardinal Consalvi présente au pape Pie VII les cinq provinces restituées au Saint-Siège", réalisé en 1824. du sculpteur danois Bertel Thorvaldsen (aujourd'hui disparu). Il y en a un petit devant le bas-relief.

Crucifixion

Chapelle de la Crucifixion de loin (dans le portique à gauche se trouve le tombeau de Raphaël, et à droite la statue de Saint Razius)

Schéma du Panthéon - tous les portiques et chapelles (vous pouvez l'imprimer et l'emporter avec vous)

Édicula à portiques

Dans le premier portique à droite de l’entrée se trouve une double fresque : « Ceinture de Notre-Dame" (en haut) et " Saint Nicolas de Bari " (1686 ; en bas).

Ceinture de la Vierge et Saint Nicolas de Bari

Double fresque de loin

Dans le deuxième portique à droite on peut voir fresque15ème siècleÉcole de peinture toscane, qui représente le couronnement de Notre-Dame.

Couronnement de la Vierge Marie

Fresque de loin

Dans le troisième portique se trouve une sculpture de Lorenzo Ottoni (1658 - 1736) " Sainte Anne et Mère de Dieu».

Sainte Anne et Mère de Dieu

Statue de loin

Dans le dernier portique de ce côté, le quatrième, il y a statue de Saint Anastase(1725) du sculpteur Bernardino Cametti.

Saint Anastase

À gauche de la statue se trouve le maître-autel et à droite la chapelle de la Vierge Marie.

Dans le premier portique du côté gauche de l'entrée principale se trouve le tableau « L'Assomption de la Vierge Marie » (1638) d'Andrea Camassei.

Assomption de la Vierge Marie

À gauche de l'image se trouve l'entrée principale et à droite la chapelle des Virtuoses.

Dans le deuxième portique à gauche se dresse statue de Sainte Agnès par Vincenzo Felici (XVIIIe siècle). Des deux côtés du portique se trouvent des niches ovales. Celui de droite est vide et celui de gauche est un Baldassare Peruzzi du début du XVIe siècle, basé sur un portrait en plâtre de Giovanni Dupre.

Sainte Agnès

À droite de la statue se trouve le tombeau d'Umberto I

Dans le troisième portique se dresse sarcophage, dans lequel reposent les cendres du grand artiste du XVIe siècle Raphael Santi. Ce sarcophage était un signe de respect pour le pape Grégoire XVI. L'inscription dessus se lit comme suit : « ILLE HIC EST RAPHAEL TIMUIT QUO SOSPITE VINCI / RERUM MAGNA PARENS ET MORIENTE MORI » (« Ici repose Raphaël, que la mère de toutes choses [la nature] craignait d'être dépassée lorsqu'il vivait, et mourut lorsqu'il vécut). décédé") . Cette épigraphe a été écrite par le cardinal Pietro Bembo. Dans une niche au-dessus du sarcophage se dresse une statue d'une femme avec un enfant, connue sous le nom de " Madone du Sasso"(Notre-Dame de la Montagne) alors qu'elle pose un pied sur un rocher. Raphaël l'a commandé au vénitien Lorenzo Lotto en 1524. À droite et à gauche de la statue se trouvent deux petites niches rondes dont l'une contient une œuvre de Giuseppe Fabis (1833). La fiancée de Raphaël Maria Bibbiena, décédée avant le mariage, est enterrée à droite de son cercueil (même si ses lettres indiquent que, malgré la pression du cardinal, Raphaël était déterminé à ne pas l'épouser). Deux plaques sont accrochées ici - à la mémoire de Marie et à la mémoire de l'artiste Annibal Carracci, qui a été enterré ici en 1609 à sa propre demande. La conception de ce portique a été conçue en 1811 par Antonio Muñoz.

Tombe de Raphaël avec inscription

La tombe de Raphaël est toujours entourée de touristes

Le tombeau de Raphaël vu de loin

Dans le quatrième portique à gauche se dresse statue de Saint Razius(1727) du sculpteur Francesco Moderati.

Saint Razius

À gauche de la sculpture se trouve la chapelle de la Crucifixion et à droite le maître-autel

Le Panthéon comme cadran solaire et symbole d’apothéose

Puisque le but du Panthéon est inconnu, une théorie convaincante a été avancée selon laquelle il a été construit comme symbole de l'apothéose(ascension au ciel, au soleil, inclusion dans l'armée des dieux) de l'empereur et comme symbole de la nature divine de son pouvoir. A cet effet, le Panthéon a été réalisé sous la forme d'un hémicycle- un cadran solaire dans lequel ce n'est pas l'ombre qui se projette sur l'espace éclairé, mais la lumière du soleil qui entre dans la pièce sombre. Comme il était impossible de déterminer l'heure ou le jour exact à partir du Panthéon, ce n'était qu'un symbole de lien avec le soleil.

Cadran solaire de Carthage

Les seules sources naturelles de lumière du Panthéon sont l’oculus et la porte d’entrée. L'entrée est orientée vers le nord avec une erreur de 5,5 degrés, les rayons du soleil ne peuvent donc pénétrer dans le Panthéon que par l'oculus.

A midi, les rayons du soleil sont toujours allumés méridiens– une ligne menant de l’oculus à la porte d’entrée.

À midi vrai, les rayons du soleil traversent l'oculus :

- pendant équinoxe d'automne le 23 septembre et Equinoxe de Printemps 21 - environ deux tiers de la tache solaire tombent sur la ceinture de fausses fenêtres et un tiers sur le plafond à caissons. A ce moment, les rayons tombent selon un angle de 48 degrés.
- pendant solstice d'hiver- à un espace plat au dessus des caissons au dessus de la porte. A ce moment, les rayons tombent selon un angle de 24 degrés.
- pendant solstice d'été 21 - jusqu'au sol, mais sans jamais atteindre le centre car le soleil à la latitude de Rome n'est pas à son zénith. A ce moment, les rayons tombent selon un angle de 72 degrés.

Les rayons du soleil traversant l'oculus à différentes saisons

Ainsi, le point éclairé par le soleil de midi se déplace le long du méridien à partir de la taille, atteint sa hauteur maximale le jour du solstice d'hiver, puis commence à descendre, atteignant sa position minimale sur le sol du Panthéon le jour même. du solstice d'été, après quoi il recommence à monter. C'est pourquoi automne et hiver la tache solaire à tout moment de la journée se situe au-dessus du milieu de la ceinture de la fenêtre et en dessous en été et en hiver.

Tache solaire à la mi-septembre

21 avril- le jour de la fondation de Rome, à midi, les rayons du soleil tombent sous un angle de 60 degrés directement sur la porte d'entrée, créant ce qu'on appelle « arc de lumière"(selon d'autres sources, le véritable arc de lumière se forme entre le 7 et le 10 avril - lors des festivités en l'honneur de Cybèle ou de la Magna Mater). Lorsque les Romains à l’intérieur du Panthéon regardèrent à travers l’arc de lumière, ils virent le mausolée de l’empereur Auguste se dressant non loin, juste en face. De plus, l'empereur pourrait célébrer le jour de la fondation de Rome au Panthéon et ensuite entrer à l'intérieur avec le soleil, ce qui pourrait également créer un lien symbolique entre l'homme et Dieu (l'idée d'un souverain homme-dieu pourrait être empruntée à des Égyptiens). L'adéquation parfaite entre le cercle de lumière de l'oculus et l'arc en plein cintre au-dessus de la porte est possible grâce au fait que leur diamètre est identique. L’« arc de lumière » est répété pour la deuxième fois entre le 2 et le 5 septembre, lors de la célébration de Jupiter Optimus Maximus, l'un des anciens triades capitolines. Les jours où un « arc de lumière » est créé, les rayons du soleil pénètrent également par la porte, dans le portique, éclairant une partie du sol - où se trouve le premier carré avec un cercle inscrit depuis l'entrée.

Entre les équinoxes de printemps et d'automne, la tache solaire de midi est visible de l'extérieur à travers les barreaux au-dessus de la porte.

Grille au-dessus de la porte du Panthéon

Porte d'entrée de l'intérieur

Il a été construit de la même manière salle octogonale dans la Maison Dorée de Néron. Il possède également un oculus, et ses quatre côtés sont orientés exactement vers les points cardinaux, ainsi à midi le cercle solaire illumine l'entrée nord de ce bâtiment. La salle fut construite de telle manière que le 13, jour où Néron devint empereur, le soleil commença à monter sur ses murs et à partir du début du mois de mars, il descendit. Cela a été fait pour créer une association entre Néron et le soleil. Les fonctions de cette salle, tout comme celles du Panthéon, ne sont pas connues avec précision.

Qui est enterré au Panthéon

Dans le troisième portique en partant de la gauche se trouvent les artistes Raphael Santi et Annibale Carracci, la fiancée de Raphaël, Maria Bibbiena.

Dans la première chapelle en partant de la gauche : Flaminio Vacca, Taddeo Zuccaro, Pietro Bonaccorsi, le compositeur Arcangelo Corelli, l'architecte Jacopo Barozzi.

Dans la deuxième chapelle en partant de la gauche : le roi Humbert Ier d'Italie et son épouse Marguerite de Savoie.

Dans la deuxième chapelle en partant de la droite : roi d'Italie Victor Emmanuel II.

Egalement : les artistes Giovanni da Udine et Perino del Vaga, l'architecte Baldassare Peruzzi.

De plus, les reliques des saints Razius et Anastase y sont conservées.

Attractions à proximité : Basilique de San Eustaquio in Campo Marzio (8e-18e siècle), église de Sant'Ivo alla Sapienza (1662), basilique de Santa Maria sopra Minerva (1370), c., Palazzo Giustignani (16e siècle. ), église de Santa Maria Maddalena (1699)

Informations utiles sur le Panthéon de Rome

Où est:
Dans la vieille ville de Rome ; près de la place Navone

Comment aller là:
La station de métro la plus proche est Barberini (ligne A) située à un kilomètre et demi du Panthéon.

Bus 30, 70, 81, 87, 130F, 492, 628, N6 ou N7 jusqu'à l'arrêt Senato.

L'arrêt de bus touristique le plus proche est Vaticano.

Le Panthéon est le plus mystérieux de tous les édifices de la Rome antique. Personne ne sait avec certitude quand et surtout comment il a été construit. N’importe quel constructeur moderne vous dira que cela ne peut pas arriver, car cela n’arrivera jamais. Et le Panthéon se dresse. On pense que sa construction a été achevée vers 120 après JC.

De telles conclusions sur l'âge du Panthéon ont été tirées par la science officielle sur la base de la lecture des chroniques survivantes. Mais en sources historiques Il n'y a pas d'indication exacte de la date dans le calcul d'été accepté aujourd'hui. Ceux. certaines chaînes de raisonnement logiques ont été construites (correctes ou incorrectes) et sur cette base, l'achèvement de la construction du Temple de tous les dieux a été attribué à 120 après JC et au règne de l'empereur Hadrien.

Le Panthéon était autrefois construit comme temple de tous les dieux, mais il est depuis longtemps devenu l'église Sainte-Marie et les Martyrs. L’entrée aux églises actives est gratuite, profitez-en.

Audioguides disponibles en russe

Étrange absence d’histoire des perestroïkas

Wikipédia (j'ai lu l'article en anglais, beaucoup moins est écrit en russe) ne dit étrangement presque rien sur la reconstruction et les réparations du Panthéon, mais tout bâtiment a besoin de réparations, rien n'est éternel. Le Panthéon dure-t-il presque éternellement ? Souvenez-vous des domaines des propriétaires terriens en Russie, construits en brique et en mortier à la manière du Panthéon. Dans quel état sont-ils ? Mais ils n’ont été abandonnés que depuis 100 ans.

L'âge considérable du Panthéon entre en conflit avec les murs de briques et le dôme en béton du bâtiment. La brique et le béton ont une durée de vie limitée ; la science moderne de la construction affirme que la durée de vie du béton ne dépasse pas 600 ans. Pensez au Campanile vénitien, car il s'est effondré en 1902 de manière classique- s'est effondré en briques séparées. Ceux. les liens entre les briques se sont tellement affaiblis que la structure entière s'est littéralement transformée en un tas de débris de construction en quelques instants seulement.

Et le Panthéon a près de 1000 ans de plus que le Campanile, selon la version historique officielle.

Le Panthéon se trouve dans une zone inondée, tout constructeur dira que c'est très nocif pour le bâtiment

La plus ancienne image du Panthéon que j’ai trouvée date du XVIIe siècle. Le tableau a été peint par le peintre néerlandais de l'âge d'or Willem van Nieulandt II, né et résidant en permanence à Anvers. Même alors, il semblait abandonné, mais il ne faut pas des millénaires pour que le bâtiment se transforme en buissons ; 10 à 15 ans de manque d’entretien suffiront.

Vue du Panthéon, Willem van Nieulandt II (vécu 1584-1635)

La plus grande illustration des changements intervenus dans la conception du Panthéon est le tableau suivant de Piranèse. Au XVIe siècle, l'architecte Le Bernin, sous la direction du pape suivant, construisit au sommet deux étranges clochers, communément surnommés « les oreilles d'âne du Bernin », pour donner à l'ancien temple une plus grande ressemblance avec une église. Deux siècles plus tard, ils furent supprimés.

Remarquez à quel point la zone environnante a changé au cours des 150 années écoulées depuis la peinture du tableau précédent. Les maisons se rapprochaient presque du temple. Et ils restent à ce jour dans la même proximité.

Vue de Rome, Piranesi, 1761, conservée au musée de San Francisco

Les traces de reconstruction du Panthéon sont cependant frappantes, mais pour une raison quelconque, rien n'est rapporté à leur sujet. Remarquez au-dessus du portique que les traces du portique précédent sont bien visibles. Lisez l'histoire de quelqu'un bâtiment ancien sauf celles romaines, et vous verrez une longue série de reconstructions et de réparations. Et l’histoire du Panthéon antique est divisée en trois segments :

1. Le Panthéon date du début du premier millénaire, avec des incendies, des destructions et des restaurations vers 120. Oubli depuis près de 400 ans.
2. Suit ensuite court épisode avec la fermeture du temple païen et l'ouverture d'un temple chrétien dans le même bâtiment en 609. Oubli pendant environ 900 ans.
3. Puis l'histoire continue au XVIe siècle.

Échec total de 900 ans. Quelque chose ne va clairement pas ici. 900 ans, c'est presque une éternité pour un bâtiment en brique. Il n'est indiqué nulle part que le Panthéon ait subi une restructuration approfondie. Il est considéré comme le bâtiment le mieux conservé de la Rome antique, même la décoration en marbre de l'intérieur est pour la plupart originale.

Ces chapiteaux de colonnes complexes sont également originaux.

Au-dessus du maître-autel

Dôme mystérieux

Le principal mystère du Temple de Tous les Dieux est son dôme. Un dôme en béton non armé qui a environ 2000 ans ??? Les chercheurs rapportent que les niveaux inférieurs du dôme sont constitués de béton plus dur que les niveaux supérieurs. Et de la pierre ponce a été mélangée au béton des étages supérieurs pour alléger la structure. À ce jour, le dôme du Panthéon reste le plus grand dôme non renforcé au monde.

L’épaisseur du dôme autour de l’oculus est de 1,2 mètres, mais vu du dessous, on ne peut pas le dire.

Dôme et oculus à caissons

Il est curieux que lorsque nous étions là-bas, ils nous aient parlé de la coupole unique de la cathédrale de Santa Maria del Fiore, construite par Brunelleschi en 1436, c'est-à-dire 1316 ans plus tard que le Panthéon. Ils ont parlé des problèmes auxquels l'architecte était confronté. Ils avaient peur que le dôme immense et très lourd n'écrase les murs de la cathédrale.

Sur fond de dôme du Panthéon, le génie de Brunelleschi s'efface ; n'avait-il jamais vu le Temple de tous les dieux à Rome et n'aurait-il pas pu essayer de faire quelque chose de similaire ? Mais évidemment non, même si sa biographie dit qu’il est allé étudier les ruines antiques de Rome, elle ne dit pas spécifiquement qu’il a étudié le dôme du Panthéon. Le dôme de Santa Maria del Fiore est double pour répartir la charge, c'est-à-dire en termes de design, c'est complètement différent.

Légendes du Panthéon

Pour commencer, je constate que les Romains eux-mêmes reconnaissent leur habileté à composer et à promouvoir des légendes. Après tout, ayant assez entendu belles histoires Les touristes afflueront vers Rome, l'une des principales sources de revenus des Italiens. Les légendes romaines doivent donc être traitées en conséquence. Néanmoins, les histoires ci-dessous ont lieu.

Les légendes romaines disent que le Panthéon a été construit sur le site d'où Romulus lui-même, le fondateur de Rome, est monté au ciel. Et divers temples de tous les dieux se sont dressés sur ce site depuis la fondation de Rome. Et ce n'est pas tout.

On dit aussi que pour réaliser le dôme, tout le bâtiment a été recouvert de terre mélangée à des pièces de monnaie. C'était une sorte de coffrage et d'échafaudage dans une seule bouteille. Et une fois la construction terminée, les gens ont été autorisés à prendre le terrain ainsi que les pièces de monnaie. On dit que les murs ont été libérés du sol en 24 heures.

Ces légendes disent qu'on ne sait pas comment le coffrage a été réalisé pour remplir le dôme.

Étonnante harmonie des formes

L'intérieur du Panthéon a la forme d'un cylindre dont la hauteur est égale au rayon de la sphère du dôme et mesure 43,3 mètres. Il n’y a aucune fenêtre à l’intérieur, à l’exception d’un mystérieux trou au centre du dôme, également connu sous le nom d’Oculus !

Dessin pour illustrer l’harmonie des formes

L'oculus est un élément architectural tout à fait unique ; je n'ai jamais vu de fenêtre similaire au plafond ailleurs. Naturellement, la lumière et la pluie pénètrent dans la pièce par elle. Le sol est réalisé de telle manière que l'eau de pluie s'écoule dans un trou spécial. Il est évident que lors de la construction initiale, un rôle important a été attribué au rayon lumineux pénétrant à l'intérieur par l'oculus.

Dans les niches, situées autour du cercle du temple, se trouvaient 7 statues de dieux romains, également corrélées aux 7 planètes de l'Antiquité (Soleil, Lune, Vénus, Saturne, Jupiter, Mercure et Mars). Et pendant la journée, un rayon de lumière ne faisait que la moitié du cercle et illuminait tour à tour les statues des dieux du jour. On peut dire que le Panthéon était à la fois un ancien observatoire et un temple.

L'effet de lumière peut être observé le 21 avril, lorsque le soleil de midi tombe exactement sur la grille métallique au-dessus de la porte. Les Romains célébraient le jour de la fondation de la ville le 21 avril. Ce jour-là, l’empereur lui-même se tenait à l’entrée du Panthéon, entouré de lumière venant de l’intérieur. Cette lumière mettait l’empereur au même niveau que les dieux, habitants du Panthéon.

Enterrements au Panthéon

Les enterrements au Panthéon ont également commencé au XVIe siècle, à l'exception d'un épisode étrange lors de la reconversion du temple de païen à chrétien. On dit que le pape Boniface IV a ordonné le transport de 28 charrettes d'ossements de saints des catacombes romaines au Panthéon en 609.

Actuellement au Panthéon se trouvent les tombes de Raphael Santi (vécu de 1483 à 1520), de l'architecte Baldassare Peruzzi (vécu de 1481 à 1536), du peintre Annibale Carracci (vécu de 1560 à 1609), du compositeur Arcangelo Corelli (vécu de 1653 à 1713), du roi qui a uni l'Italie - Victor Emmanuel II (1820-1861), le roi Umberto I (1844-1900). Ils n'ont commencé à enterrer les grands peuples d'Italie au Panthéon qu'au XVIe siècle, et au XVIIIe siècle, les Français ont construit leur Panthéon à Paris et ont également commencé à y enterrer les grands peuples de France.

Enterrement de Rafael Santi

En architecture, de nombreuses imitations du Panthéon romain sont connues, mais toutes ont été construites au plus tôt au XVIe siècle.

D'étranges cercles de porphyre rouge dans les sols

Le Temple de Tous les Dieux conserve son sol en marbre d'origine, composé d'une rangée motifs géométriques, depuis l'époque romaine antique. Cependant, nous avons vu sur le sol de porphyre rouge de la basilique Saint-Pierre un grand cercle sur lequel Charlemagne s'est agenouillé lorsque, le jour de Noël 800, il a été couronné par le pape Léon III de la couronne impériale. Ensuite, 21 autres empereurs se sont agenouillés pour recevoir la couronne du Saint-Empire romain germanique des mains du pape.

Les sols en marbre du Panthéon ne se sont pas du tout usés depuis 2000 ans ; je pense que beaucoup d’entre vous ont vu des sols et des escaliers en marbre très usés dans des bâtiments beaucoup plus jeunes au cours de leur vie. Ou les sols ne sont-ils pas d'origine ou le marbre de Rome est-il d'une dureté exceptionnelle ?

Cercle de porphyre au sol du Panthéon

Il existe un cercle similaire en porphyre rouge dans la basilique de Santa Maria in Cosmedin (c'est là que se trouve la Bouche de la Vérité). On pense que la basilique a été construite au VIe siècle. Même le cercle de la basilique semble plus ancien que celui de l’ancien Panthéon.

Sols de la Basilique de Santa Maria in Cosmedin

Alors que je cherchais quelque chose sur ces cercles de porphyre dans le sol, je suis tombé sur des informations selon lesquelles à Sainte-Sophie, située à Istanbul, il y a le même cercle. Il s'avère que les églises chrétiennes ont hérité des temples païens la tradition de réaliser de tels cercles de porphyre dans leurs sols ? Après tout, le Panthéon a été construit à l’origine comme un temple païen.

Sol de Basilique Saint-Pierre

Dans la basilique Saint-Pierre, les empereurs étaient couronnés debout sur un cercle, à Sainte-Sophie il y avait un trône impérial à cet endroit, mais que signifiait alors ce cercle dans la modeste basilique Santa Maria in Cosmedin ? Est-ce que quelqu'un connait la réponse à cette question?

Fronton mystérieux

Ce n'est qu'au XVIIe siècle que, sur ordre du pape Urbain VIII, certaines figures en bronze qui se trouvaient là depuis l'époque des empereurs romains furent retirées du fronton du Panthéon. On pense qu'il s'agissait d'un aigle impérial avec un ruban. Urbain VIII faisait fondre des bronzes antiques pour fabriquer des canons pour le Château Saint-Ange.

Les colonnes supportent un fronton triangulaire portant l'inscription « M. AGRIPPA L F COS TERTIUM FECIT", qui se traduit par : "Marcus Agrippa, fils de Lucius, élu consul pour la troisième fois, l'a érigé." C'est le seul fragment restant du temple original construit par Agrippa, et on pense qu'Hadrien l'a laissé en mémoire de son prédécesseur lorsqu'il a reconstruit le Panthéon après l'incendie.

D'ailleurs, les lettres en bronze de l'inscription ont été refondues au XIXème siècle suite aux traces laissées sur le fronton. La restauration de dessins ou d'inscriptions à partir de traces (trous dans le mur) laissées après leur perte semble assez douteuse. Il y a beaucoup de trous sur le fronton.

Étranges colonnes du portique

Les 16 colonnes corinthiennes massives soutenant le portique pèsent chacune 60 tonnes. Ils mesurent 11,8 m de haut et 1,5 m de diamètre et sont arrivés à Rome depuis l'Égypte. Ces colonnes étaient tirées sur plus de 100 km de la carrière jusqu'au Nil sur des traîneaux en bois. Ils étaient transportés sur des barges sur le Nil lorsque les niveaux d'eau étaient élevés lors des crues printanières, puis transférés sur d'autres navires pour traverser la Méditerranée en direction du port romain d'Ostie. Là, ils furent à nouveau rechargés sur des barges et remontés le Tibre.

Base de colonne Panthéon

Il existe un tel blogueur à Saint-Pétersbourg ZigZag. Il développe la théorie selon laquelle notre cathédrale Saint-Isaac a été construite par des « extraterrestres », et non, en se basant sur le fait que les colonnes Saint-Isaac sont constituées de granit monolithique et pèsent chacune 114 tonnes. Il était impossible d'abattre, de transporter et de transformer ces géants au XIXe siècle en raison du manque de moyens de production. technologie moderne. Que dire alors des colonnes de granit du Panthéon ? Après tout, on suppose qu’ils ont été fabriqués et installés bien plus tôt.

Les colonnes du Panthéon, comparées aux colonnes d'Isaac, sont beaucoup plus grossièrement traitées et endommagées par endroits ; des dommages ont été constatés dans la gravure de Piranèse de 1761. Les colonnes d'Isaac sont presque parfaitement polies, elles ne comportent que des éclats causés pendant la Seconde Guerre mondiale, et il y a aussi des réparations faites pendant la construction.

Un autre fait étrange

En 609, le Panthéon devint le premier temple païen transformé en église et fut ainsi sauvé de la destruction au Moyen Âge. Ici, je voudrais poser la question : « Le premier de quel ensemble de temples ? Qui a tenu de telles statistiques à cette époque lointaine et comment ont-elles survécu jusqu'à nos jours ? Aujourd'hui, c'est l'église Sainte-Marie-et-les-Martyrs.

À propos de la fontaine et de l'obélisque égyptien devant le Panthéon

Il y a une belle fontaine sur la place devant le Panthéon. Elle a été conçue par le célèbre architecte Giacomo della Porta en 1575 et réalisée en marbre par Leonardo Sormani. En 1711, le pape Clément XI ordonna à l'architecte Filippo Barignoni de développer un nouveau design pour la fontaine, qui comprendrait un autre bassin en pierre et un obélisque de Ramsès II, situé au centre sur un piédestal avec quatre dauphins à la base.

La base de la fontaine sur la place de la Rotonde

Je voudrais souligner l’amour des papes pour les obélisques égyptiens en granit. Au total, il existe jusqu'à 13 obélisques similaires installés à Rome, dont beaucoup portent des hiéroglyphes. Presque tous les obélisques romains racontent des histoires similaires. D'abord, à l'époque de la Rome antique, l'obélisque était livré par voie maritime depuis l'Égypte, puis il ornait pendant un certain temps la capitale de l'Empire, puis il a été découvert lors de fouilles effectuées déjà en XVII-XVIII siècles et installés sur de nouveaux socles. Tous les obélisques ont été installés sur ordre des papes.

Place de la Rotonde à Rome avec obélisque égyptien

Ceux. les pères de l'Église catholique romaine ne voient rien d'étrange à l'installation d'obélisques païens dans leur capitale. À titre d'exemple, je voudrais noter qu'à Saint-Pétersbourg, dans le parc forestier de Sosnovka, des idoles en bois ont été littéralement détruites au printemps 2015 pour des raisons religieuses, même si moi et la plupart des citadins n'avons jamais vu de connotation païenne dans le bois. sculptures installées dans le parc forestier. C'est à quel point nous sommes différents.

Ou peut-être que les nouveaux chronologues A.T. ont raison. Fomenko et G.V. Nosovski ? Et avant, l’Égypte était aussi, bien sûr, un pays chrétien, avec sa propre saveur nationale, et c’est sur cette base que les papes ont décoré Rome d’obélisques.

Il me semble qu'après tout, des erreurs se sont glissées dans la détermination de l'âge du Panthéon ; peut-être que des messages sur la reconstruction du dôme ou de l'ensemble du bâtiment ont été perdus.

Il est curieux qu'après la restauration et une étude approfondie de la célèbre sculpture du Loup Capitolin, son âge réel et non chronique ait été établi. Il s’avère que la sculpture a été réalisée au XIIe siècle, et non en 500 avant JC, comme indiqué précédemment. Il arrive que d'anciens chroniqueurs aient écrit sur une structure et que les historiens aient attribué ces enregistrements à quelque chose de complètement différent. Peut-être qu’après des recherches supplémentaires, l’âge du Panthéon sera révisé, et avec lui toute la Rome antique.

Bien que les déclarations sur l'antiquité d'une ville ou d'un clan promettent de tels privilèges, il ne sera pas facile de faire quelque chose comme ça. La plaque du musée à côté du Loup Capitolin n'a jamais été remplacée.

Très proche du Panthéon, ce n'est rien de moins. Tout d'abord, son nom surprend immédiatement, combinant des choses incompatibles - déesse grecque antique et la Sainte Vierge Marie, et deuxièmement, cette église était le support de l'Inquisition, c'est là que de nombreux forçats prononçaient leurs renonciations à l'hérésie, et des feux de joie étaient allumés dans sa cour. Le temple abrite une des œuvres de Michel-Ange...

L'un des rares bâtiments qui ont survécu de l'époque de la Rome antique à nos jours, il attire chaque jour des milliers de touristes. Au cours de son histoire séculaire, le Panthéon - le temple de tous les dieux de la Rome antique - a connu de nombreuses transformations, tout en conservant sa puissance et sa grandeur.

Histoire de l'attraction

Le Panthéon de Rome doit son apparition à Agrippa (Marcus Vipsanius Agrippa), gendre de l'empereur Octavien Auguste. Ayant étudié l'art de l'architecture à son époque, Agrippa a amélioré ses compétences en agrandissant les rues de la ville, en aménageant des jardins et des parcs, en construisant des bains et des bâtiments urbains.

En l'honneur de la victoire de Rome au Cap Actium, qui établit enfin le pouvoir de l'empereur, Agrippa, utilisant l'argent public, construisit le Panthéon romain - le premier temple dédié aux principaux dieux : Jupiter, Vénus, Mercure, Mars et autres Olympiens. dieux.

Le nom lui-même – Panthéon – a Origine grecque antique et signifie littéralement « temple de tous les dieux ».

C'était nouvelle étape dans la vie de la ville. Auparavant, les Romains n'étaient pas autorisés à entrer dans les temples ; seuls les prêtres pouvaient les visiter, et pas tous. Maintenant n'importe quel citoyen pouvait visiter le temple et adorez vos dieux.

Après l'incendie de (80 après JC), le sanctuaire paraissait extrêmement pitoyable. Ils ne l’ont pas démoli, espérant le reconstruire au fil du temps. Mais un nouvel incendie acheva ce qu'il avait commencé, laissant derrière lui seulement les ruines d'un ancien temple.

Heureusement, l'empereur Hadrien a ordonné reconstruire à la place de l'ancien nouveau complexe . De plus, à la surprise de ses contemporains, il ne s'attribue pas le mérite de la construction du nouveau Panthéon romain : sur le fronton de l'édifice, Agrippa est répertorié comme l'auteur de la construction (« Marc Agrippa l'a érigé »).

Pendant la persécution des païens, le bâtiment risquait sérieusement d'être détruit par des habitants chrétiens mécontents - pourquoi y aurait-il un temple païen au milieu d'une ville chrétienne ? Grâce à l'intervention opportune du pape Boniface IV, qui consacra le Temple et le rendit ainsi chrétien, le Panthéon romain des dieux fut sauvé. Ils y ont été déplacés reliques des premiers saints chrétiens.

A la Renaissance, le Panthéon devient un lieu de sépulture de personnes particulièrement vénérées. Ici, par exemple, les célèbres artistes Annibale Caracci et Raphael Santi, membres des familles royales - Marguerite de Savoie, Victor Emmanuel II et le roi Umberto II - sont enterrés ici.

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Architecture et photographie

Forme arrondie de la partie principale Le temple a été créé en raison du fait qu'à l'époque de la Rome antique, sur le site de la construction du futur complexe de temples il y avait une piscine. Partiellement détruit, mais avec des fondations survivantes, il devint la base du futur sanctuaire, dont la construction fut supervisée par Agrippa.

Autour du Temple, une petite zone était bordée de dalles de travertin et la façade du bâtiment était décorée de statues de dieux et de cariatides.

Après l'incendie, le complexe a dû être restauré et un jeune architecte a développé le projet Apollodore de Damas. Il ajouta également un portique à la structure ronde principale, où se trouvait l'entrée du temple. C'est ainsi que le Panthéon reste encore aujourd'hui.

Enfin, ou presque pareil. Aujourd'hui il n'y a plus de seuil en marbre vert africain, et la porte de bronze menant au temple n'a été installée qu'à la Renaissance.

L'entrée est décorée portique avec colonnes de style grec. Ils sont monolithiques et constitués de granit et de marbre égyptien.

Le bâtiment lui-même est fait de travertin (dalles de chaux) et l'extérieur est revêtu de marbre. Le temple représente une rotonde ronde surmontée d'un dôme(le diamètre du dôme est de 43 mètres). La structure du bâtiment lui-même est conçue de telle manière que le dôme n'exerce pas de pression sur le bâtiment avec sa masse, mais représente la voûte céleste.

Initialement, le dôme était recouvert de nombreuses plaques dorées et bronze. Mais lorsque, lors de la construction de la cathédrale Saint-Pierre de Rome, il n'y eut pas assez de matériaux pour construire un autel, il fallut les emprunter au Panthéon. Les plaques ont été retirées du dôme et fondues.

En guise de compensation, l'architecte Bernini (qui a supervisé la construction de la cathédrale) a construit un deux petits clochers, surnommées par les habitants de la ville « oreilles d’âne ». Plus tard, au XIXème siècle, ces clochers furent supprimés.

Au centre de l’immense dôme se trouve « l’oculus »(céleste Oeil qui voit tout), un trou rond d'un diamètre de près de 9 mètres. Ce trou a sa propre légende, selon laquelle il aurait été creusé par des esprits maléfiques qui se précipitaient autour du Panthéon à la recherche d'une issue aux premiers bruits de la messe.

L'air et la lumière pénètrent dans le temple par « l'oculus » et, à midi, la lumière ne se dissipe pas, mais devient presque tangible, se transformant en une sorte de « pilier de lumière ». Le jour, la lumière circule à travers les niches où sont installées les statues des dieux. Les anciens Romains croyaient que c’était ainsi que l’on rendait honneur aux anciens dieux.

épaisseur du mur Panthéon - près de 6 mètres. Sinon, comment résister à une telle puissance du dôme ? Le matériau du dôme était constitué de dalles de travertin et de pierre ponce légère.

Pour faciliter la conception, l'ensemble de la rotonde est divisé en 5 rangées (chaque rangée comporte 28 caissons - évidements) et le niveau inférieur est divisé en plusieurs sections et niches. Dans certaines niches préservées Fresques de maîtres de la Renaissance(par exemple, l'auteur de la fresque survivante « Couronnement de la Mère de Dieu » est resté inconnu).

Absides et niches d'autel ont été exécutés au milieu du XVIIIe siècle par le maître Alessandro Specchi, et les chœurs ont été réalisés un siècle plus tard par Luigi Poletti.

Seul un petit fragment de la rotonde a été conservé presque dans sa forme originale - avec des peintures de la Renaissance et une décoration murale élégante. C'est ce qui a survécu après de nombreuses restaurations.

Niches et autels décoré de statues de dieux. Auparavant, les murs étaient recouverts de dorure ; aujourd'hui, il ne reste que peu de dorures, mais les visiteurs peuvent admirer les carreaux colorés sur les murs et le sol en mosaïque.

D'ailleurs, le sol de la rotonde n'est pas de niveau partout: une légère élévation au centre et une légère pente vers les bords ne permettent pas à l'eau de s'accumuler, et grâce à un système de drainage spécial sous le sol (22 trous spécialement conçus à cet effet), il n'y a pas d'humidité ni d'humidité dans la tempe .

Au centre du temple se trouvent des bancs pour les fidèles.

Caractéristiques de la visite

Malgré le fait que le Panthéon soit une attraction très populaire, vous devez suivre les règles de visite établies.

• Premièrement, code vestimentaire. Le Panthéon est avant tout un temple, donc même par temps chaud, les vêtements ouverts (T-shirts et shorts) ne sont pas autorisés.

  A l'entrée du sanctuaire se trouve un panier avec de grands foulards que l'on peut enrouler autour de soi ou draper sur la tête. Bien sûr, il est impossible de suivre tous les touristes, mais il est préférable que personne ne fasse de commentaires sur une apparence inappropriée.
  

• Deuxièmement, Vous ne pouvez pas apporter de nourriture ou de boissons dans le temple, cela peut provoquer un grand mécontentement parmi les serviteurs du Panthéon.
• Et certainement éteindre les téléphones portables. Toutefois, les prises de vue photographiques et vidéo sont autorisées, pour le plus grand plaisir de nombreux visiteurs.
• Bien que la pluie ne soit pas un phénomène très courant à Rome, en cas de pluie tu peux prendre un parapluie avec toi– l’eau de pluie entre dans le temple par l’« oculus ».
• Ce temple est actif et tout le monde peut assister aux messes catholiques célébrées le samedi à 17h00 et les jours fériés - à 10h30. L'horaire des offices et des célébrations se trouve sur le mur à l'entrée.

est un excellent parc national en Italie, qui mérite une visite pour les amateurs de culture unique et d'absence de voitures.

Le Panthéon est un monument architectural et historique de l'Antiquité, l'une des attractions importantes de Rome. Conçu comme un temple de tous les anciens dieux romains, mais après la chute de l'Empire romain, il fut reconsacré en église catholique Sainte-Marie et les Martyrs.

L'histoire mystérieuse du Panthéon

Le Panthéon est le plus mystérieux de tous les édifices de la Rome antique. On ne sait pas exactement quand, comment et par qui il a été construit. On suppose que la construction du temple a été achevée en 27 avant JC sous le patronage de l'homme d'État romain Marco Vipsanio Agrippa. Après plusieurs incendies, le Panthéon fut gravement endommagé et en 124 après JC, sous l'empereur Hadrien, il fut reconstruit et acquit son aspect moderne.

Bien que le nouveau temple soit très différent du bâtiment d'origine, l'empereur Hadrien a voulu rendre hommage à Agrippa et a laissé l'inscription originale avec des lettres en bronze sur la façade du bâtiment :

L'inscription latine "M.AGRIPPA.L.F.COS.TERTIVM.FECIT" se traduit littéralement par "Marco Agrippa, fils de Lucius, construit lors de son troisième consulat".

Après la chute de l'Empire romain, le Panthéon fut abandonné pendant plusieurs siècles et ce n'est qu'en 608 que l'empereur byzantin Phocas le remit au pape Boniface IV, qui dédia l'ancien bâtiment à Sainte Marie et à tous les martyrs. Durant la période de l’unification italienne (1871-1894), le Panthéon servait de forteresse aux rois.

Il existe une autre théorie selon laquelle le Panthéon aurait été construit au Moyen Âge. Les partisans de cette version contestent l'âge de près de 2000 ans du temple, puisque la structure ancienne a été parfaitement conservée jusqu'à nos jours, mais elle a été construite en briques et en béton, dont la durée de vie est beaucoup plus courte.

Légendes

Le Panthéon est entouré d’histoires et de légendes étonnantes. Une croyance veut que la structure ait été construite à l'endroit d'où le légendaire Romulus, le fondateur de Rome, monta au ciel. Une autre croyance dit que l'oculus, l'ouverture du dôme, aurait été créé par le diable fuyant le temple de Dieu. Une autre légende raconte que Cybèle, une ancienne divinité grecque vénérée comme la Grande Mère des Dieux, est apparue dans le rêve d'Agrippa pour demander la construction d'un temple.

Le Panthéon est un chef-d'œuvre architectural de Rome

Le Panthéon romain est un bâtiment révolutionnaire dans l’architecture romaine antique. Sa particularité réside dans proportions idéales: Le diamètre intérieur du dôme correspond à la hauteur du temple, et par conséquent la structure a une forme sphérique. Le créateur du Panthéon est considéré comme l'architecte et ingénieur syrien Apollodore de Damas.

Le temple antique se compose d'une grande rotonde, couverte d'un dôme hémisphérique, et de 16 colonnes corinthiennes soutenant le fronton. Comme auparavant, la majeure partie du bâtiment est recouverte de marbre, mais au cours de la longue histoire du Panthéon, des modifications ont été apportées à l'extérieur et, à certains endroits, des maçonneries sont visibles.

En tant qu'exemple le mieux conservé de l'architecture monumentale romaine, le Panthéon a eu une énorme influence sur l'architecture occidentale. De nombreux bâtiments célèbres ont été construits qui reflètent la structure du Panthéon avec un portique et un dôme : l'église de San Carlo al Corso à Milan, la basilique de San Francesco di Paola à Naples, l'église de Gran Madre di Dio à Turin, Thomas Jefferson University à Philadelphie, à Melbourne et ailleurs.

Dôme du Panthéon

Aujourd'hui, le dôme hémisphérique du Panthéon romain, d'un diamètre de 43 mètres, est le plus grand dôme du monde construit en béton sans armature. Pour sa construction, les architectes ont utilisé une solution très légère, mais le dôme s'est néanmoins avéré très lourd. Pour soutenir un hémisphère aussi immense, il a fallu augmenter l'épaisseur des murs à 6 mètres.

Au centre du dôme se trouve un oculus - un trou rond d'un diamètre de 9 mètres, appelé œil du Panthéon. L'air et la lumière n'entrent dans le temple que par cette ouverture, puisqu'il n'y a pas de fenêtres dans le bâtiment. Lorsqu'il pleut, l'eau pénètre dans l'oculus, il y a donc des canaux de drainage spéciaux dans le sol qui collectent l'eau.

Qu'y a-t-il à l'intérieur

L'intérieur du Panthéon n'est pas moins magnifique que l'extérieur, même si de nombreuses statues et décorations en bronze doré ont disparu au fil des siècles. À partir du XVe siècle, le temple commença à s'enrichir de fresques. Le plus célèbre d'entre eux est « L'Annonciation » de Melozzo da Forli.

Le temple comporte sept niches disposées en colonnes jumelées, qui servaient à l'origine au culte des divinités associées au culte des planètes : le Soleil, la Lune, Vénus, Saturne, Jupiter, Mercure et Mars. Lorsque le Panthéon fut consacré en basilique chrétienne, ces niches furent utilisées pour installer des autels et des tombeaux de personnages célèbres.

Enterrements au Panthéon

Depuis la Renaissance, le Panthéon, comme toutes les églises, est devenu un lieu de sépulture pour des personnalités marquantes. Des prêtres, des personnalités culturelles célèbres et même des rois y sont enterrés : Umberto I et Emmanuel II. Une place particulière est occupée par la tombe du peintre Raphael Santi.

Information utile

Adresse: Piazza della Rotonda, 00186 Roma RM, Italie

Le Panthéon est situé en centre-ville, à proximité se trouve toute l'infrastructure touristique de la capitale italienne : divers cafés, restaurants, boutiques, bureaux d'excursions, attractions, etc.

Sur la place devant le Panthéon se trouve une autre attraction : l'obélisque égyptien, construit dans l'Égypte ancienne sous le règne du pharaon Ramsès II à la fin du XIIIe siècle avant JC. Sur ordre du pape Clément XI, l'obélisque fut installé dans la fontaine déjà existante devant le Panthéon en 1711.

Comment aller là

La station de métro la plus proche, Cavour, étant à 2 km du Panthéon, il est plus pratique de s'y rendre en bus.

En bus se rendre à l'un des arrêts suivants :

• Rinascimento - n° 30, 70, 81, 87 ;
• Argentine - n° 30, 40, 46, 62, 64, 70, 81, 87 ;
• Corso/Minghetti - N° 62, 63, 83, 85.

Horaires d'ouvertures

• du lundi au samedi - de 9h00 à 19h30 ;
• Dimanche - de 9h00 à 18h00 ;
• vacances— de 9h00 à 13h00.

Entrée au Panthéon gratuit.

Panthéon sur la carte de Rome

Le Panthéon est un monument architectural et historique de l'Antiquité, l'une des attractions importantes de Rome. Conçu comme un temple de tous les anciens dieux romains, mais après la chute de l'Empire romain, il fut reconsacré en église catholique Sainte-Marie et les Martyrs.

L'histoire mystérieuse du Panthéon

Le Panthéon est le plus mystérieux de tous les édifices de la Rome antique. Quand, comment et qui était-il..." />

Panthéon Panthéon

(Panthéon latin, du grec Panthéion - un temple ou un lieu dédié à tous les dieux), 1) dans la Rome antique - "temple de tous les dieux" ( cm. Panthéon (à Rome)). 2) Le tombeau de personnalités exceptionnelles. Généralement, les panthéons sont situés dans des bâtiments qui ont (ou avaient à l'origine) une vocation religieuse (abbaye de Westminster à Londres, Panthéon à Paris). Cm. aussi Tombeau.

Panthéon de Rome.

Vers 125 après JC Intérieur. (Source : Populaire encyclopédie de l'art ". Éd. Polevoy V.M. ; M. : Maison d'édition "", 1986.)

Encyclopédie soviétique

panthéon (Panthéon latin, du grec pántheion - un temple dédié à tous les dieux), un monument exceptionnel de l'architecture romaine antique, la structure en forme de dôme la plus grandiose de l'Antiquité. Construit en 115-125. n. e. sous l'empereur Hadrien, peut-être par l'architecte Apollodore de Damas, qui a donné à la structure romaine l'harmonie et la beauté grecques. Les formes architecturales du temple incarnaient le désir d'exprimer la grandeur de l'empire. Dans sa hauteur (43 m), le bâtiment est deux fois plus haut Parthénon . L'excellente conservation du temple a été assurée par l'utilisation du béton et de la brique. Le bâtiment est un immense cylindre, auquel est attaché un majestueux portique avec trois rangées de colonnes corinthiennes et un triangle fronton . L'architecte a adouci la sensation de lourdeur et de massivité du mur en le divisant de l'extérieur en trois ceintures horizontales et en colorant les fausses.. À l’intérieur, les murs sont décorés de revêtements en marbre et de niches dans lesquelles se trouvaient autrefois des statues de dieux.

Le Panthéon est couronné d'un immense dôme, dont le poids est allégé à l'aide d'évidements carrés (caissons). Dans les temps anciens, ils étaient décorés de rosaces en bronze qui ressemblaient à un dôme firmament. La solidité des puissants murs, de plus de 6 m d'épaisseur, est renforcée par un système d'arcs intérieurs. Il n'y a pas de fenêtres dans le bâtiment. La lumière entre par un trou rond dans le dôme d'un diamètre de 9 m (oculus). L'intérieur évoque un sentiment d'harmonie et de paix. Les contours lisses de la salle ronde et de l'hémisphère du dôme créent un sentiment d'intégrité et d'exhaustivité. La surface du sol s'élève légèrement vers le centre, comme pour faire écho à la sphéricité de la voûte.
Du 7ème siècle Le Panthéon appartient au Pape et est une église chrétienne (Santa Maria Rotunda). Beaucoup y sont enterrés artistes exceptionnels, y compris Raphaël.

(Source : « Art. Encyclopédie illustrée moderne. » Edité par le professeur Gorkin A.P. ; M. : Rosman ; 2007.)

Synonymes:

Voyez ce qu'est « Panthéon » dans d'autres dictionnaires :

panthéon- un, m. panthéon, germe. Panthéon, lat. panthéon 1. Un ancien temple grec ou romain dédié à de nombreux dieux. BAS 1. Dans les temps anciens, les temples dédiés à tous les dieux étaient appelés panthéons : le tonnerre Jupiter, le forgeron Vulcain et l'important... ... Dictionnaire historique des gallicismes de la langue russe

- (grec, de pan all, et dieu Theos). 1) les anciens Grecs et Romains avaient un temple dédié à tous les dieux. 2) un sanctuaire dédié à un grand édifice de renommée mondiale, comme à Paris, dédié à la mémoire des gens formidables. Dictionnaire mots étrangers inclus dans... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

- [te], panthéon, mari. (du grec pan tout et theos dieu). 1. Le bâtiment où sont conservés les restes de personnalités (livre). Panthéon parisien. 2. La totalité de toutes les divinités dans une religion polythéiste (rel.). 3. Le nom des collections littéraires,... ... Dictionnaire explicatif d'Ouchakov

- (Panthéon latin du Panthéion grec un lieu dédié à tous les dieux), 1) dans le Dr. Rome est le temple de tous les dieux.2) Le tombeau de personnages marquants (Panthéon de Rome et de Paris, Abbaye de Westminster à Londres)... Grand dictionnaire encyclopédique

Temple, rotonde, lieu de repos éternel, tombeau Dictionnaire des synonymes russes. panthéon nom, nombre de synonymes : 4 lieu de repos éternel (4)... Dictionnaire de synonymes

- [te], ah, mari. 1. Un bâtiment monumental, lieu de sépulture de personnalités. 2. Chez les anciens Grecs et Romains : un temple dédié à tous les dieux. 3. La totalité des dieux qui n. religion (livre). Dictionnaire explicatif d'Ojegov. SI. Ozhegov, N.Yu. Shvedova. 1949… … Dictionnaire explicatif d'Ojegov

- (Panthéion proprement dit) dans l'Antiquité, temples dédiés à tous les dieux. Le plus célèbre est le Roman P. ; construit en 25 ou 27 avant JC. Marcus Agrippa, sur le Champ de Mars, près des bains qu'il a construits. Il était dédié aux divinités de la famille Julian,... ... Encyclopédie de Brockhaus et Efron

- (du grec Panthéion, temple de tous les dieux) anglais. panthéon; Allemand Panthéon. 1. Dans les religions anciennes, temple dédié à tous ou à plusieurs dieux. 2. Dans le polythéisme, tous les dieux adorés par k.l. par les gens. 3. Tombeau de personnalités exceptionnelles. Antinazi. Encyclopédie... ... Encyclopédie de sociologie

- (Panthéon latin - un lieu dédié à tous les dieux) 1) chez les anciens Grecs et Romains - un temple dédié à tous les dieux ; 2) la totalité de tous les dieux d'un culte particulier ; 3) tombeau de personnalités exceptionnelles. Grand dictionnaire explicatif des études culturelles.. Kononenko... ... Encyclopédie des études culturelles