Les Spartiates peuvent-ils être considérés comme les meilleurs guerriers de tous les temps ? Chapitre I. Population libre de Sparte. Spartiates

Mais d’où viennent les philosophes ? Si nous essayons de décrire la société de la « Grèce archaïque » en une seule phrase, nous pouvons dire qu’elle était imprégnée d’une conscience « militaire » et que ses meilleurs représentants étaient de « nobles guerriers ». Chiron, qui a pris le relais de l'éducation de Phoenix

D’où venez-vous, de « vraies personnes » ? Les Européens qui ont rencontré les Aïnous au XVIIe siècle ont été étonnés par leur apparence Contrairement à l'apparence habituelle des personnes de race mongoloïde avec une peau jaune, un pli mongol de la paupière et des poils clairsemés sur le visage, les Aïnous avaient une épaisseur inhabituelle.

D'où venaient les Occidentaux au début du XXe siècle ? L'Empire austro-hongrois comprenait le royaume de Galice et de Lodomérie avec sa capitale à Lemberg (Lviv), qui, outre les territoires ethniques polonais, comprenait le nord de la Bucovine (région moderne de Tchernivtsi) et

Au cours de la période classique suivante de l’histoire hellénique, les régions de la Grèce balkanique sont devenues les principaux centres dirigeants du monde grec. -Sparte Et Athènes. Sparte et Athènes représentent deux types uniques d’États grecs, à bien des égards opposés l’un à l’autre et en même temps différents de la Grèce insulaire coloniale. L’histoire de la Grèce classique se concentre principalement sur l’histoire de Sparte et d’Athènes, d’autant plus que cette histoire est représentée de la manière la plus complète dans la tradition qui nous est parvenue. Pour cette raison, dans les cours généraux, l’histoire de ces sociétés reçoit plus d’attention que celle des autres pays du monde hellénique. Leurs caractéristiques sociopolitiques et culturelles apparaîtront clairement dans la suite de la présentation. Commençons par Sparte.

L'originalité de son l'ordre social et la vie quotidienne Sparte doit dans une large mesure conditions naturelles. Sparte était dans la partie sud Péninsule balkanique-in Péloponnèse. Le sud du Péloponnèse, où se trouvait l'ancienne Sparte, est occupé par deux plaines - laconienne et messénienne, séparées par une haute chaîne de montagnes. Taygète. Vallée orientale, laconienne, irriguée par le fleuve Eurotom, en fait, c'était le territoire principal de Sparte. Au nord, la vallée laconienne était fermée par de hautes montagnes, et au sud elle se perdait dans l'espace des marécages paludéens qui s'étendaient jusqu'à la mer. Au centre se trouvait une vallée de 30 kilomètres de long et 10 kilomètres de large - c'est le territoire de l'ancienne Sparte - la région est fertile, riche en pâturages et propice aux cultures. Les pentes du Taygète sont couvertes de forêts, d'arbres fruitiers sauvages et de vignes. Cependant, la vallée laconienne est de petite taille et ne dispose pas de ports pratiques. L'isolement de la mer prédisposait les Spartiates à l'isolement, d'une part, et à des impulsions agressives envers leurs voisins, en particulier la fertile vallée occidentale de Messenpi, d'autre part.

L’histoire ancienne de Sparte, ou Lacédémone, est peu connue. Les fouilles effectuées sur le site de Sparte par des archéologues anglais indiquent un lien plus étroit entre Sparte et Mycènes qu'on ne le pensait auparavant. Sparte prédorienne est une ville de l'époque mycénienne. A Sparte, selon la légende, vivait le basilic Ménélas, frère d'Agamemnon, époux d'Hélène. Il est impossible de dire comment s'est déroulée l'installation des Doriens en Laconie, qu'ils ont conquise, et quelles ont été leurs premières relations avec la population indigène, étant donné l'état actuel de la question. Seule une vague histoire a été conservée sur la campagne des Héraclides (descendants du héros Hercule) dans le Péloponnèse et leur conquête d'Argos, de Messénie et de Laconie, comme héritage de leur grand ancêtre Hercule. C'est ainsi que, selon la légende, les Doriens s'établirent dans le Péloponnèse.

Comme dans d'autres communautés de Grèce, à Sparte, la croissance des forces productives, les affrontements fréquents avec les voisins et les luttes internes ont conduit à la désintégration des relations claniques et à la formation d'un État esclavagiste. L'État de Sparte est né très

Vallée de l'Eurotas. Au loin se trouvent les sommets enneigés du Taygète.

Au début, elle s'est formée à la suite d'une conquête et a conservé beaucoup plus de vestiges ancestraux que dans toute autre polis. La combinaison d'un État fort et d'institutions claniques est la principale caractéristique du système spartiate, et en partie du système dorien en général.

De nombreuses institutions et coutumes spartiates sont associées au nom du sage-légendaire spartiate semi-légendaire. Lycurgue, à l'image duquel les traits de l'homme et du dieu de la lumière Lycurgue, dont le culte était célébré à Sparte et dans les temps historiques, se confondirent. Seulement au 5ème siècle. Lycurgue, dont les activités remontent approximativement au VIIIe siècle, commença à être considéré comme le créateur du système politique spartiate et fut donc placé dans l'une des familles royales spartiates. Depuis brouillard épais, enveloppant les activités de Lycurgue, néanmoins, transparaissent certaines caractéristiques réelles du législateur. Avec l'affaiblissement des alliances claniques et la libération de l'individu des contraintes sanguines, locales, tribales et autres, l'apparition sur la scène historique de personnalités telles que Lycurgue est tout à fait plausible. Cela est prouvé tout au long de l’histoire grecque. La légende représente Lycurgue comme l'oncle et l'éducateur du jeune roi spartiate, qui dirigeait en réalité tout l'État. Sur les conseils de l'oracle de Delphes, Lycurgue, en tant qu'exécuteur de la volonté divine, promulgua rétro Les retras étaient de courtes paroles sous la forme de formules contenant des réglementations et des lois importantes.

Exprimé dans un langage lapidaire archaïque Lycurgova rétro a jeté les bases de l'État spartiate.

En outre, on attribue à Lycurgue une réforme agraire majeure qui a mis fin aux inégalités foncières existantes et à la prédominance de l'aristocratie. Selon la légende, Lycurgue divisa tout le territoire occupé par Sparte en neuf ou dix mille sections égales (kleri) selon le nombre d'hommes Spartiates qui composaient la milice.

Après cela, dit la légende, Lycurgue, considérant sa réforme achevée et le but de sa vie atteint, quitta Sparte, après avoir fait prêter serment aux citoyens de ne pas violer la constitution qu'ils avaient adoptée.

Après la mort de Lycurgue, un temple fut construit pour lui à Sparte et lui-même fut déclaré héros et dieu. Par la suite, le nom de Lycurgus pour les Spartiates est devenu un symbole de justice et un leader idéal qui aimait son peuple et sa patrie.

Tout au long de son histoire, Sparte est restée un pays agricole et agraire. La saisie des terres voisines fut le moteur de la politique spartiate. Dans la moitié du VIIIe siècle. cela a conduit à une longue guerre avec la Messénie voisine ( Première guerre messénienne) se terminant par la conquête de la Messénie et l'asservissement de sa population. Au 7ème siècle suivi d'un nouveau, deuxième guerre messénienne, causée par le sort de la population hilote conquise, se terminant également par la victoire de Sparte. Les Spartiates devaient leur victoire au nouveau système d'état, qui s'est développé pendant les guerres messéniennes.

L'ordre qui s'est développé à Sparte pendant les guerres messéniennes a duré trois cents ans (VII-IV siècles). La constitution spartiate, comme indiqué ci-dessus, représentait une combinaison de vestiges tribaux avec un État fort. Tous les Spartiates capables de porter les armes et de s'armer à leurs frais, membres de la phalange combattante, constituaient « communauté égale Par rapport aux citoyens spartiates, la constitution spartiate était une démocratie, et par rapport à la masse de la population dépendante, c'était une oligarchie. e. la domination de quelques-uns. Le nombre de Spartiates égaux était estimé à neuf ou dix mille personnes. La communauté des égaux représentait une communauté militaire dotée d’une propriété collective et d’une main-d’œuvre collective. Tous les membres de la communauté étaient considérés comme égaux. La base matérielle de la communauté d'égaux était la terre cultivée par la population hilote conquise.

La structure de l’ancienne Sparte est principalement présentée sous cette forme. Depuis l'Antiquité, les Spartiates étaient divisés en trois phylums doriens (tribales). Chaque Spartiate appartenait à un phylum particulier. Mais plus on avançait, plus le système clanique était supplanté par le système étatique et les divisions claniques étaient remplacées par des divisions territoriales. Sparte était divisée en cinq à propos de. Chaque les deuxétait un village, et toute Sparte, selon les auteurs anciens, n'était pas une ville au sens propre du terme, mais était une combinaison de cinq villages.

Il a également conservé de nombreux éléments archaïques. pouvoir royalà Sparte. Les rois spartiates étaient issus de deux familles influentes : les Agiades et les Eurypontides. Les rois (archagetes) commandaient la milice (et l'un des rois partait en campagne), jugeaient des affaires liées principalement au droit de la famille et exerçaient certaines fonctions sacerdotales. L'organe politique le plus élevé de Sparte était Conseil des Anciens, ou gérusie. Gerusia se composait de 30 personnes - 2 rois et 28 géronts, élus par une assemblée populaire issue de familles spartiates influentes. L'Assemblée populaire elle-même ( appella) se réunissait une fois par mois, prenait des décisions sur toutes les questions liées à la guerre et à la paix et élisait les membres de la gérousie et des éphores. L'institution des éphores (observateurs) est très ancienne, remontant à la « Sparte Dolpkurgov ». Initialement éphorerétait une institution démocratique. Les éphores, au nombre de cinq personnes, étaient élus par l'assemblée populaire et étaient des représentants de l'ensemble du peuple spartiate. Par la suite (V-IV siècles), ils dégénérèrent en un corps oligarchique qui protégeait les intérêts de la couche supérieure de la citoyenneté spartiate.

Les fonctions des éphores spartiates étaient extrêmement étendues et variées. Le recrutement des milices en dépendait. Ils accompagnaient les rois dans la campagne et contrôlaient leurs actions. Toute la politique la plus élevée de Sparte était entre leurs mains. De plus, les éphores avaient un pouvoir judiciaire et pouvaient traduire en justice même les rois qui cherchaient à étendre leurs pouvoirs et à échapper au contrôle de la communauté. Chaque étape des rois était sous le contrôle des éphores, qui jouaient un rôle unique en tant que gardiens royaux.

L'organisation spartiate présente de nombreuses similitudes avec maisons d'hommes peuples modernes et arriérés. L'ensemble du système et toute la vie à Sparte avaient un caractère militaire particulier. La vie des Spartiates en temps de paix n'était pas très différente de la vie en temps de guerre. Les guerriers spartiates passaient la plupart de leur temps ensemble dans un camp fortifié sur la montagne.

L'organisation de la marche a été maintenue en temps de paix. Tant pendant la campagne que pendant la paix, les Spartiates étaient divisés en énomotives- camps, engagés dans des exercices militaires, de gymnastique, d'escrime, de lutte, de course à pied, etc., et uniquement la nuit) sont rentrés chez eux dans leurs familles.

Chaque Spartiate apportait de chez lui une certaine quantité de nourriture pour des dîners amicaux communs, appelés poule mouillée, ou fidélité. Seuls les épouses et les enfants dînaient à la maison. Le reste de la vie des Spartiates était également entièrement subordonné aux intérêts de l'ensemble de la communauté. Afin de compliquer la possibilité d'enrichir les uns et de ruiner les autres citoyens libres, l'échange était difficile à Sparte. Seule la monnaie de fer encombrante et peu pratique était utilisée. De la naissance à la fin

Exercices de gymnastique. Image sur un vase de Noli. Au centre se trouvent deux combattants au poing. leur donne des instructions, tenant une longue tige dans ses mains, superviseur. A gauche, un jeune homme tenant une corde, servir à mesurer

saut.

Dans la vie, le Spartiate ne s'appartenait pas. Le père d'un nouveau-né ne pouvait l'élever sans l'autorisation préalable des géronts. Le père a amené son enfant aux géronts qui, après avoir examiné l'enfant, l'ont laissé vivant ou l'ont envoyé aux « apophètes », au cimetière de la crevasse du Taygète, seuls sont restés en vie les forts et les forts, dont de bons soldats. pourrait émerger.

L'empreinte militaire reposait sur toute l'éducation du Spartiate. Cette éducation était basée sur le principe : gagner au combat et obéir. Les jeunes Spartiates se portaient sans chaussures toute l'année et portaient des vêtements grossiers. Ils passaient la plupart de leur temps dans des écoles (gymnases), où ils pratiquaient des exercices physiques, des sports et apprenaient à lire et à écrire. Le Spartiate devait parler simplement, brièvement, en lakonien (laconique).

Les gymnastes spartiates buvaient, mangeaient et dormaient ensemble. Ils dormaient sur des roselières dures, préparées de leurs propres mains, sans couteau. Pour tester l'endurance physique des adolescents, de véritables flagellations ont été organisées dans le temple d'Artémis sous un prétexte religieux. *3 et l'exécution fut observée par une prêtresse tenant dans ses mains une figurine du dieu, tantôt l'inclinant, tantôt la soulevant, indiquant ainsi la nécessité de renforcer ou d'affaiblir les coups.

Une attention particulière a été accordée à l'éducation de la jeunesse de Sparte. On les regardait comme s'ils étaient force principale Système spartiate à la fois dans le présent et dans le futur. Afin d'habituer les jeunes à l'endurance, les adolescents et les jeunes hommes se voyaient confier des travaux difficiles, qu'ils devaient accomplir sans aucune objection ni grogne. Non seulement les autorités, mais aussi les particuliers étaient tenus de surveiller le comportement des jeunes hommes sous peine d'amendes et de déshonneur en cas de négligence.

"En ce qui concerne la jeunesse, le législateur y a accordé une attention particulière, estimant qu'il est très important pour le bien-être de l'État que les jeunes soient correctement éduqués."

Une telle attention portée à la formation militaire était sans aucun doute facilitée par le fait que Sparte était pour ainsi dire un camp militaire parmi la population esclave et toujours prête à se rebeller des régions environnantes, principalement de Messénie.

Dans le même temps, les Spartiates physiquement forts et bien disciplinés étaient bien armés. Équipement militaire Sparte était considérée comme exemplaire dans toute la Grèce. Les importantes réserves de fer disponibles au Taygète ont permis d'étendre considérablement la production d'armes en fer. L'armée spartiate était divisée en détachements (suckers, plus tard moras) de cinq cents personnes. La petite unité de combat était l'enomotia, composée d'une quarantaine d'hommes. Les fantassins lourdement armés (hoplites) constituaient la principale force militaire de Sparte.

L'armée spartiate partit en campagne dans une marche ordonnée accompagnée au son des flûtes et des chants choraux. spartiate chant choral jouit d'une grande renommée dans toute la Grèce. « Il y avait quelque chose dans ces chansons qui enflammait le courage, suscitait l’enthousiasme et appelait aux exploits. Leurs paroles étaient simples et naïves, mais leur contenu était sérieux et instructif.

Les chants glorifiaient les Spartiates tombés au combat et condamnaient les « lâches pathétiques et malhonnêtes ». Les chants spartiates adaptés en poésie jouissaient d’une grande popularité dans toute la Grèce. Un exemple de chants de guerre spartiates peut être les élégies et les marches (embateria) du poète. Tyrthéa(VIIe siècle), arrivé à Sparte depuis l'Attique et loué avec enthousiasme le système spartiate.

« N’ayez pas peur des énormes hordes d’ennemis, n’ayez pas peur !

Que chacun tienne son bouclier directement entre les premiers combattants.

La vie est odieuse, considérant les sombres signes avant-coureurs de la mort aussi doux que les rayons du soleil nous sont chers... »

"C'est glorieux de perdre la vie, parmi les vaillants guerriers tombés, - aux mains d'un homme courageux au combat pour le bien de sa patrie..."

« Jeunes hommes, combattez, debout en rangs, ne soyez pas un exemple de fuite honteuse ou de lâcheté pathétique pour les autres !

Ne laissez pas les anciens, dont les genoux sont déjà faibles,

Et ne vous enfuyez pas en livrant les anciens à vos ennemis.

Une terrible honte pour vous quand parmi les guerriers le premier ancien tombé se trouve devant jeune en années combattants..."

« Qu'il fasse un grand pas et pose les pieds sur terre,

Tout le monde reste immobile, les lèvres serrées avec les dents,

Hanches et jambes d'en bas et votre poitrine ainsi que vos épaules Recouvert d'un cercle convexe d'un bouclier, solide de cuivre ;

De sa main droite, qu'il secoue la puissante lance,

Rassemblant votre pied et appuyant votre bouclier sur le bouclier,

Groznyi Sultan-o-Sultan, casque-o casque de camarade,

Après avoir bien fermé poitrine contre poitrine, laissez chacun se battre avec des ennemis, en serrant la poignée d'une lance ou d'une épée avec sa main. " 1 .

Jusqu’à la toute fin des guerres gréco-perses, la phalange spartiate des hoplites était considérée comme une armée exemplaire et invincible.

L'armement de tous les Spartiates était le même, ce qui soulignait encore l'égalité de tous les Spartiates devant la communauté. Les Spartiates portaient des manteaux cramoisis ; leurs armes se composaient d'une lance, d'un bouclier et d'un casque.

À Sparte, une attention considérable a également été accordée à l'éducation des femmes, qui occupaient une position tout à fait unique dans le système spartiate. Avant le mariage, les jeunes femmes spartiates pratiquaient les mêmes exercices physiques que les hommes - courir, lutter, lancer un disque, se battre au poing, etc. L'éducation des femmes était considérée comme la fonction la plus importante de l'État, car leur responsabilité était d'accoucher. aux enfants en bonne santé, futurs défenseurs de la patrie. « Les filles spartiates devaient courir, se battre, lancer des disques, lancer des lances pour renforcer leur corps, afin que leurs futurs enfants soient forts de corps dans le ventre même de leur mère en bonne santé, pour que leur développement soit correct et que le Les mères elles-mêmes pouvaient accoucher facilement et avec succès, « grâce à la force de mon corps ».

Après son mariage, la femme spartiate s'est entièrement consacrée aux responsabilités familiales : donner naissance et élever des enfants. La forme de mariage à Sparte était la famille monogame. Mais en même temps, comme le note Engels, de nombreux vestiges d'anciens mariages de groupe sont restés à Sparte. « À Sparte, il existe des mariages en couple, modifiés par l'État en fonction des opinions locales et qui, à bien des égards, rappellent encore le mariage de groupe. Les mariages sans enfants sont dissous : le roi Anaxandrid (650 avant JC), qui avait une femme sans enfants, en prit une seconde et entretint deux ménages ; à peu près au même moment, le roi

Ariston, qui avait deux femmes stériles, a pris la troisième, mais a relâché l'une des premières. En revanche, plusieurs frères pouvaient avoir une épouse commune ; un homme qui aimait la femme de son ami pouvait la partager avec lui... Une véritable violation de la fidélité conjugale, l'infidélité des épouses dans le dos du mari, était donc inouïe. D'un autre côté, Sparte, au moins

Jeune femme, course à pied. Rome. Vatican.

Au moins à sa meilleure époque, elle ne connaissait pas d'esclaves domestiques, les serfs hilotes vivaient séparément dans des domaines, de sorte que les Spartiates étaient moins tentés d'utiliser leurs femmes. Il est donc naturel qu'en raison de toutes ces conditions, les femmes de Sparte occupaient une position beaucoup plus honorable que parmi le reste des Grecs.

La communauté spartiate a été créée non seulement à la suite d'une lutte longue et persistante avec ses voisins, mais également à cause de la position particulière de Sparte parmi une importante population asservie et alliée. La masse de la population asservie était hilotes, agriculteurs, peints selon les commis des Spartiates par groupes de dix à quinze personnes. Les hilotes payaient un loyer en nature (apophora) et assumaient diverses obligations vis-à-vis de leurs maîtres. Le quittant comprenait de l'orge, de l'épeautre, du porc, du vin et du beurre. Chaque Spartiate a reçu 70 medimni (mesures), de l'orge, Spartiate 12 medimni avec la quantité correspondante de fruits et de vin. Les hilotes n'étaient pas non plus exemptés du service militaire. Les batailles commençaient généralement par l'apparition d'hilotes, censés perturber les rangs et les arrières de l'ennemi.

L'origine du terme « hilote » n'est pas claire. Selon certains érudits, « hilot » signifie conquis, capturé, et selon d'autres, « hilot » vient de la ville de Gelos, dont les habitants entretenaient des relations inégales mais alliées avec Sparte, les obligeant à payer un tribut. Mais quelle que soit l'origine des hilotes et quelle que soit la catégorie formelle - esclaves ou serfs - dans laquelle ils sont classés, les sources ne laissent aucun doute sur le fait que la position réelle des hilotes n'était pas différente de celle des esclaves.

Les terres et les hilotes étaient considérées comme une propriété communale ; la propriété individuelle n'était pas développée à Sparte. Chaque Spartiate à part entière, membre de la communauté des égaux et membre de la phalange combattante des hoplites recevait de la communauté par tirage au sort un certain lot (kler) avec les hilotes assis dessus. Ni les clairs ni les radeaux ne pouvaient être aliénés. Le Spartiate, de son plein gré, ne pouvait ni vendre ni libérer l'ilote, ni modifier ses contributions. Les hilotes étaient à l'usage du Spartiate et de sa famille tant qu'il restait dans la communauté. Nombre total le nombre des Spartiates à part entière était égal à dix mille commis.

Le deuxième groupe de la population dépendante était constitué de périki,(ou perioikoi) - « vivant autour » - résidents des régions alliées à Sparte. Parmi les Perieks se trouvaient des agriculteurs, des artisans et des marchands. Comparés aux hilotes absolument impuissants, les périeci étaient en meilleure position, mais ils n'avaient pas de droits politiques et ne faisaient pas partie d'une communauté d'égaux, mais servaient dans la milice et pouvaient posséder des terres.

La « Communauté des égaux » vivait sur un véritable volcan dont le cratère menaçait constamment de s'ouvrir et d'engloutir tous ceux qui y vivaient. Dans aucun autre État grec, l'antagonisme entre la population dépendante et la population dominante ne s'est manifesté sous une forme aussi aiguë qu'à Sparte. "Tous ceux", note Plutarque, "qui croient qu'à Sparte les libres jouissent de la plus haute liberté et que les esclaves sont des esclaves au sens plein du terme, définissent la situation tout à fait correctement."

C’est la raison du conservatisme proverbial de l’ordre spartiate et de l’attitude exceptionnellement cruelle de la classe dirigeante envers la population privée de ses droits. Le traitement des Spartiates envers les hilotes était toujours dur et cruel. À propos, les hilotes ont été forcés de s'enivrer, et après cela, les Spartiates ont montré aux jeunes à quel point l'ivresse dégoûtante peut conduire. Dans aucune autre ville grecque l'antagonisme entre la population dépendante et les maîtres ne s'est manifesté avec autant d'acuité qu'à Sparte. L'unité des hilotes et de leur organisation était grandement facilitée par la nature même de leurs implantations. Les hilotes vivaient dans des colonies continues dans la plaine, le long des rives de l'Eurotas, fortement envahies par les roseaux, où ils pouvaient se réfugier en cas de besoin.

Afin d'éviter des soulèvements charnels, les Spartiates organisaient de temps en temps cryptes, c'est-à-dire des expéditions punitives contre les hilotes, détruisant les plus forts et les plus forts d'entre eux. L'essence de la cryptie était la suivante. Les éphores déclarèrent une « guerre sainte » contre les hilotes, au cours de laquelle des détachements de jeunes spartiates, armés d'épées courtes, furent envoyés hors de la ville. Pendant la journée, ces détachements se cachaient dans des endroits reculés, mais la nuit, ils sortaient d'une embuscade et attaquaient soudainement les colonies hilotes, sèment la panique, tuent les plus forts et les plus dangereux d'entre eux et disparaissent à nouveau. D'autres méthodes de traitement des hilotes sont également connues. Thucydide dit que pendant la guerre du Péloponnèse, les Spartiates rassemblèrent des hilotes qui voulaient recevoir la libération pour leurs mérites, leur mirent des couronnes sur la tête en signe de libération imminente, les conduisirent au temple, puis ces hilotes disparurent Dieu sait où. Ainsi, deux mille hilotes disparurent aussitôt.

La cruauté des Spartiates ne les protégea cependant pas de soulèvements hilotes. L'histoire de Sparte est pleine de grands et petits soulèvements d'hilotes. Le plus souvent, les soulèvements ont eu lieu pendant la guerre, lorsque les Spartiates étaient distraits par les opérations militaires et ne pouvaient pas surveiller les hilotes avec leur vigilance habituelle. Le soulèvement des hilotes fut particulièrement fort pendant la seconde guerre de Meseen, comme mentionné ci-dessus. Le soulèvement menaçait de balayer la « communauté des égaux ». Depuis l'époque des guerres messéniennes, les crypties sont apparues.

« Il me semble que les Spartiates sont devenus tellement inhumains depuis lors. depuis qu'un terrible tremblement de terre s'est produit à Sparte, au cours duquel les hilotes se sont rebellés.

Les Spartiates ont inventé toutes sortes de mesures et de moyens pour maintenir l'équilibre de l'ordre social historiquement établi. C'est de là que venait leur peur de tout ce qui était nouveau, inconnu et hors du cadre de l'habituel, de la structure de la vie, d'une attitude méfiante envers les étrangers, etc. Et pourtant, la vie faisait encore des ravages. L'ordre spartiate, malgré son indestructibilité, a été détruit à la fois de l'extérieur et de l'intérieur.

Après les guerres messéniennes, Sparte tenta de soumettre d'autres régions du Péloponnèse, principalement l'Arcadie, mais la résistance des tribus montagnardes arcadiennes força Sparte à abandonner ce plan. Après cela, Sparte cherche à assurer sa puissance grâce à des alliances. Au VIe siècle. à travers les guerres et les traités de paix, les Spartiates ont réussi à s'organiser Ligue du Péloponnèse, qui couvrait toutes les régions du Péloponnèse, à l'exception d'Argos, de l'Achaïe et des districts septentrionaux de l'Arcadie. Par la suite, la ville commerçante de Corinthe, rivale d’Athènes, rejoignit également cette union.

Avant les guerres gréco-perses, la Ligue du Péloponnèse était la plus grande et la plus puissante de toutes les alliances grecques. « Lacédémone elle-même, après avoir été colonisée par les Doriens, qui vivent maintenant dans cette région, a souffert pendant très longtemps, à notre connaissance, de troubles internes. Cependant, pendant longtemps, elle fut gouvernée par de bonnes lois et ne fut jamais sous la domination des tyrans. DANS pendant le peu plus de quatre cents ans qui se sont écoulés jusqu'à la fin de cette guerre [du Péloponnèse], les Lacédémoniens ont le même structure gouvernementale. Grâce à cela, « ils sont devenus des affaires puissantes et organisées dans d’autres États ».

L'hégémonie spartiate s'est poursuivie jusqu'à la bataille de Salamine, c'est-à-dire jusqu'à la première grande bataille navale, qui a mis Athènes au premier plan et a déplacé le centre économique de la Grèce du continent vers la mer. À partir de ce moment, la crise interne de Sparte a commencé, qui a finalement conduit à la désintégration de toutes les institutions décrites ci-dessus de l'ancien système spartiate.

Des ordres similaires à ceux observés à Sparte existaient également dans certains autres États grecs. Cela concernait principalement les zones conquises par les Doriens, notamment les villes de. Krita. Selon des auteurs anciens, Lycurgue aurait beaucoup emprunté aux Crétois. Et en effet, dans le système crétois, qui s'est développé après la conquête dorienne, que nous connaissons grâce à l'inscription de Gortyne, il existe de nombreux caractéristiques communes avec Sparte. Trois phyla doriens sont conservés et des dîners publics sont organisés qui, contrairement à Sparte, sont organisés aux frais de l'État. Les citoyens libres utilisent le travail des agriculteurs non libres ( Clarots), qui ressemblent à bien des égards aux hilotes spartiates, mais ont plus de droits que ces derniers. Ils ont leur propre propriété ; le domaine, par exemple, était considéré comme leur propriété. Ils avaient même droit aux biens du maître s'il n'avait pas de parent. Outre les clarota, il y avait aussi des « esclaves achetés » en Crète, qui servaient dans les maisons de ville et ne différaient pas des esclaves dans la politique grecque développée.

En Thessalie, une position similaire aux hilotes spartiates et aux clarotes crétois était occupée Penestes, qui payait un loyer aux Thessaliens. Une source raconte que «les Pénestes se sont livrés au pouvoir des Thessaliens sur la base d'un serment mutuel selon lequel ils ne toléreraient rien de mal dans leur travail et ne quitteraient pas le pays». À propos de la position des pénests - et la même chose peut être attribuée aux hilotes et aux clarots - Engels écrit ce qui suit : « Sans aucun doute, le servage n'est pas une forme médiévale-féodale spécifique, on le rencontre partout où les conquérants obligent les anciens habitants à cultiver la terre - ce fut par exemple très tôt le cas en Thessalie. Ce fait a obscurci ma vision, ainsi que celle de beaucoup d’autres, du servage médiéval. Il était très tentant de le justifier par une simple conquête, donc tout s'est déroulé d'une manière inhabituellement fluide »2.

Thucydide, I, 18. ! Marx et Engels, Lettres, Sotsekgiz, 1931, p.

Sparte était l’une des cités-États grecques les plus importantes du monde antique. La principale différence résidait dans la puissance militaire de la ville.

Professionnels et bien entraînés, les hoplites spartiates, avec leurs capes rouges caractéristiques, leurs cheveux longs et leurs grands boucliers, étaient les meilleurs et les plus redoutés combattants de Grèce.

Les guerriers ont combattu dans les batailles les plus importantes ancien monde: à Platées, ainsi que dans de nombreuses batailles avec Athènes et Corinthe. Les Spartiates se sont également distingués lors de deux batailles prolongées et sanglantes au cours de la guerre du Péloponnèse.

Sparte dans la mythologie

Les mythes disent que le fondateur de Sparte était Lacédémone, le fils de. Sparte en faisait partie intégrante et était son principal bastion militaire (ce rôle de la ville est particulièrement révélateur).

Le roi spartiate Ménélas a déclaré la guerre après que Paris, le fils des dirigeants troyens Priam et Hécube, ait kidnappé dans la ville sa future épouse, Hélène, qui a été léguée au héros elle-même.

Elena était la plus belle femme de Grèce et il y avait de nombreux prétendants à sa main et à son cœur, notamment parmi les Spartiates.

L'histoire de Sparte

Sparte était située dans la fertile vallée d'Eurotas en Laconie, au sud-est du Péloponnèse. La région a été habitée pour la première fois au néolithique et est devenue un établissement important établi au cours de l’âge du bronze.

Des preuves archéologiques suggèrent que Sparte a été créée au 10ème siècle avant JC. À la fin du VIIIe siècle avant JC, Sparte annexa la majeure partie de la Messénie voisine et sa population augmenta considérablement.

Ainsi, Sparte occupait environ 8 500 km² de territoire, ce qui en faisait la plus grande polis de Grèce, une cité-État qui avait une influence sur la vie politique générale de toute la région. Les peuples conquis de Messénie et de Laconie n'avaient aucun droit sur Sparte et devaient se soumettre à des lois sévères, comme servir de mercenaires non rémunérés dans l'effort de guerre.

Un autre groupe social Les habitants de Sparte étaient des hilotes qui vivaient sur le territoire de la ville et s'occupaient principalement de l'agriculture, reconstituant les approvisionnements de Sparte et ne se laissant qu'un petit pourcentage pour le travail.

Les hilotes avaient le statut social le plus bas et, en cas de déclaration de la loi martiale, ils devenaient astreints au service militaire.

Les relations entre les citoyens à part entière de Sparte et les hilotes étaient difficiles : des soulèvements faisaient souvent rage dans la ville. Le plus célèbre s'est produit au 7ème siècle avant JC ; à cause de lui, Sparte fut vaincue lors d'un affrontement avec Argos en 669 avant JC. (Cependant, en 545 avant JC, Sparte réussit à se venger lors de la bataille de Tegea).

L'instabilité dans la région a été résolue par les hommes d'État spartiates grâce à la création de la Ligue du Péloponnèse, réunissant Corinthe, Tégée, Elis et d'autres territoires.

Conformément à cet accord, qui a duré d'environ 505 à 365. AVANT JC. Les membres de la Ligue étaient obligés de fournir leurs guerriers à Sparte à tout moment nécessaire. Cette unification des terres a permis à Sparte d'établir son hégémonie sur la quasi-totalité du Péloponnèse.

De plus, Sparte s'étendit de plus en plus, conquérant de plus en plus de nouveaux territoires.

Réunification avec Athènes

Les troupes de Sparte ont réussi à renverser les tyrans d’Athènes et, par conséquent, la démocratie a été établie dans presque toute la Grèce. Souvent, les guerriers de Sparte venaient en aide à Athènes (par exemple, lors d'une campagne militaire contre le roi perse Xerxès ou lors de la bataille des Thermopyles et de Platées).

Athènes et Sparte se disputaient souvent sur la propriété des territoires, et un jour ces conflits se sont transformés en guerres du Péloponnèse.

Les hostilités de longue durée causèrent des dégâts aux deux camps, mais Sparte gagna finalement la guerre grâce à ses alliés perses (la quasi-totalité de la flotte athénienne fut alors détruite). Cependant, Sparte, malgré ses projets ambitieux, ne devint jamais la principale ville de Grèce.

En cours politique agressive Sparte, dans le centre et le nord de la Grèce, en Asie Mineure et en Sicile, entraîna à nouveau la ville dans un conflit militaire prolongé : les guerres corinthiennes avec Athènes, Thèbes, Corinthe et de 396 à 387. AVANT JC..

Le conflit aboutit à la « Paix du Roi », dans laquelle Sparte céda son empire au contrôle perse tout en restant la principale ville de Grèce.

Au IIIe siècle avant JC, Sparte fut contrainte de rejoindre la confédération achéenne. La fin définitive du pouvoir de Sparte survint en 396 après JC, lorsque le roi wisigoth Alaric s'empara de la ville.

armée spartiate

Une grande attention a été accordée à la formation militaire à Sparte. Dès l'âge de sept ans, tous les garçons commençaient à étudier les arts martiaux et vivaient dans des casernes. L'ensemble des matières obligatoires était l'athlétisme et l'haltérophilie, la stratégie militaire, les mathématiques et la physique.

Dès l'âge de 20 ans, les jeunes entrent dans le service. Un entraînement intensif a transformé les Spartiates de soldats féroces et forts, les hoplites, en soldats prêts à démontrer leur puissance de combat à tout moment.

Par conséquent, Sparte n’avait même pas de fortifications autour de la ville. Ils n’en avaient tout simplement pas besoin.

Au sud-est de la plus grande péninsule grecque - le Péloponnèse - se trouvait autrefois la puissante Sparte. Cet État était situé dans la région de Laconie, dans la pittoresque vallée de la rivière Eurotas. Son nom officiel, le plus souvent mentionné dans les traités internationaux, est Lacédémone. C'est de cet état que sont nés des concepts tels que « Spartan » et « Spartan ». Tout le monde a également entendu parler de la coutume cruelle qui s'est développée dans cette ancienne polis : tuer les nouveau-nés faibles afin de maintenir le patrimoine génétique de leur nation.

Histoire d'origine

Officiellement, Sparte, appelée Lacédémone (de ce mot vient également le nom du nome - Laconie), est née au XIe siècle avant JC. Après un certain temps, toute la zone sur laquelle se trouvait cette cité-État fut capturée par les tribus doriennes. Ceux-ci, s'étant assimilés aux Achéens locaux, devinrent des Spartakiates au sens connu aujourd'hui, et les anciens habitants furent transformés en esclaves appelés hilotes.

Le plus dorique de tous les États que connut la Grèce antique, Sparte, était situé sur la rive occidentale de l'Eurotas, à l'emplacement de la ville moderne du même nom. Son nom peut être traduit par « dispersé ». Il se composait de domaines et de domaines dispersés dans toute la Laconie. Et le centre était une colline basse, qui devint plus tard connue sous le nom d'acropole. À l’origine, Sparte n’avait pas de murs et resta fidèle à ce principe jusqu’au IIe siècle avant JC.

Système étatique de Sparte

Elle reposait sur le principe de l’unité de tous les citoyens à part entière de la polis. À cette fin, l'État et la loi de Sparte réglementaient strictement la vie et la vie de ses sujets, limitant leur stratification de propriété. Les bases d'un tel système social ont été posées par le traité du légendaire Lycurgue. Selon lui, les devoirs des Spartiates n'étaient que le sport ou l'art de la guerre, et l'artisanat, l'agriculture et le commerce étaient l'œuvre des hilotes et des périœcs.

En conséquence, le système établi par Lycurgue a transformé la démocratie militaire spartiate en une république oligarchique esclavagiste, qui conservait encore certains signes d'un système tribal. Ici, les terres n'étaient pas autorisées, qui étaient divisées en parcelles égales, considérées comme la propriété de la communauté et non sujettes à la vente. Les esclaves hilotes, suggèrent également les historiens, appartenaient à l'État plutôt qu'à de riches citoyens.

Sparte est l'un des rares États dirigés simultanément par deux rois, appelés archagets. Leur pouvoir était hérité. Les pouvoirs dont disposait chaque roi de Sparte se limitaient non seulement au pouvoir militaire, mais aussi à l'organisation des sacrifices, ainsi qu'à la participation au conseil des anciens.

Cette dernière s'appelait gerusia et se composait de deux archagets et de vingt-huit géronts. Les anciens étaient élus à vie par l'assemblée populaire uniquement parmi la noblesse spartiate ayant atteint l'âge de soixante ans. Gerusia à Sparte remplissait les fonctions d'un certain organisme gouvernemental. Elle a préparé les questions qui devaient être discutées lors des assemblées publiques et a également dirigé police étrangère. En outre, le Conseil des anciens a examiné les affaires pénales ainsi que les crimes d'État, y compris ceux dirigés contre les archagets.

Tribunal

Les procédures judiciaires et le droit de l'ancienne Sparte étaient régis par le collège des éphores. Cet orgue est apparu pour la première fois au VIIIe siècle avant JC. Il était composé des cinq citoyens les plus dignes de l'État, élus par l'assemblée populaire pour un an seulement. Au début, les pouvoirs des éphores se limitaient uniquement à la procédure judiciaire des litiges immobiliers. Mais déjà au VIe siècle avant JC, leur pouvoir et leurs pouvoirs augmentaient. Peu à peu, ils commencent à déplacer la gérusie. Les éphores ont reçu le droit de convoquer une assemblée nationale et une gérousie, de réglementer police étrangère, mettre en œuvre gestion interne Sparte et ses procédures judiciaires. Cet organe était si important dans la structure sociale de l'État que ses pouvoirs incluaient le contrôle des fonctionnaires, y compris l'archaget.

Assemblée populaire

Sparte est un exemple d'État aristocratique. Afin de supprimer la population forcée, dont les représentants étaient appelés hilotes, le développement de la propriété privée fut artificiellement restreint afin de maintenir l'égalité entre les Spartiates eux-mêmes.

L'Apella, ou assemblée populaire, à Sparte était caractérisée par la passivité. Seuls les citoyens masculins à part entière ayant atteint l'âge de trente ans avaient le droit de participer à cet organisme. Au début, l'assemblée populaire était convoquée par l'archaget, mais par la suite sa direction passa également au collège des éphores. Apella n'a pas pu discuter des questions avancées, elle a seulement rejeté ou accepté la solution qu'elle proposait. Les membres de l'Assemblée nationale ont voté de manière très primitive : en criant ou en divisant les participants en différents camps, après quoi la majorité a été déterminée à l'oeil nu.

Population

Les habitants de l'État lacédémonien ont toujours été inégaux en termes de classe. Cette situation a été créée l'ordre social Sparte, qui prévoyait trois classes : l'élite, les perieki - les résidents libres des villes voisines qui n'avaient pas le droit de vote, ainsi que les esclaves de l'État - les ilotes.

Les Spartiates, qui bénéficiaient de conditions privilégiées, étaient exclusivement engagés dans la guerre. Ils étaient loin du commerce, de l'artisanat et de l'agriculture ; tout cela était cédé aux Perieks comme un droit. Dans le même temps, les domaines des élites Spartiates étaient cultivés par des hilotes, que ces derniers louaient à l'État. À l'apogée de l'État, il y avait cinq fois moins de nobles que de périeks et dix fois moins d'hilotes.

Toutes les périodes de l'existence de l'un des États les plus anciens peuvent être divisées en préhistorique, antique, classique, romaine et chacune d'elles a laissé sa marque non seulement dans la formation de l'ancien État de Sparte. La Grèce a beaucoup emprunté à cette histoire au cours de sa formation.

Ère préhistorique

Les Lélèges vivaient initialement sur les terres laconiennes, mais après la prise du Péloponnèse par les Doriens, cette région, toujours considérée comme la plus stérile et généralement insignifiante, par tromperie, revint à deux fils mineurs du roi légendaire Aristodème. - Eurysthène et Proclus.

Bientôt, Sparte devint la ville principale de Lacédémone, dont le système ne se distingua pas longtemps parmi les autres États doriques. Elle menait des guerres extérieures constantes avec les villes argiennes ou arcadiennes voisines. L'essor le plus significatif s'est produit sous le règne de Lycurgue, l'ancien législateur spartiate, à qui les historiens antiques attribuent unanimement la structure politique qui a ensuite dominé Sparte pendant plusieurs siècles.

Époque antique

Après la victoire dans les guerres de 743 à 723 et de 685 à 668. J.-C., Sparte a finalement pu vaincre et capturer la Messénie. En conséquence, ses anciens habitants furent privés de leurs terres et transformés en hilotes. Six ans plus tard, Sparte, au prix d'efforts incroyables, vainquit les Arcadiens, et ce en 660 avant JC. e. a forcé Tegea à reconnaître son hégémonie. Selon l'accord conservé sur la colonne placée près d'Althéa, elle l'obligea à conclure une alliance militaire. C'est à partir de cette époque que Sparte, aux yeux du peuple, commença à être considérée comme le premier État de la Grèce.

L'histoire de Sparte à ce stade est que ses habitants ont commencé à tenter de renverser les tyrans apparus depuis le septième millénaire avant JC. e. dans presque tous les États grecs. Ce sont les Spartiates qui ont aidé à expulser les Cypsélides de Corinthe, les Pisistrats d'Athènes, ils ont contribué à la libération de Sikyon et de la Phocide, ainsi que de plusieurs îles de la mer Égée, acquérant ainsi des partisans reconnaissants dans différents États.

Histoire de Sparte à l'époque classique

Après avoir conclu une alliance avec Tegea et Elis, les Spartiates commencèrent à attirer à leurs côtés le reste des villes de Laconie et des régions voisines. En conséquence, la Ligue du Péloponnèse fut formée, dans laquelle Sparte assuma l'hégémonie. Ce furent des moments merveilleux pour elle : elle assura la direction des guerres, fut le centre des réunions et de toutes les réunions de l'Union, sans empiéter sur l'indépendance des États individuels qui maintenaient leur autonomie.

Sparte n'a jamais tenté d'étendre sa propre puissance au Péloponnèse, mais la menace du danger a incité tous les autres États, à l'exception d'Argos, à se placer sous sa protection pendant les guerres gréco-perses. Ayant éliminé le danger immédiat, les Spartiates, se rendant compte qu'ils étaient incapables de faire la guerre aux Perses loin de leurs propres frontières, ne s'opposèrent pas lorsqu'Athènes prit davantage la direction de la guerre, se limitant uniquement à la péninsule.

À partir de ce moment, des signes de rivalité entre ces deux États commencent à apparaître, qui aboutiront ensuite au Premier, qui se terminera par la Paix de Trente Ans. Les combats ont non seulement brisé le pouvoir d'Athènes et établi l'hégémonie de Sparte, mais ont également conduit à une violation progressive de ses fondements - la législation de Lycurgue.

En conséquence, en 397 avant notre chronologie, eut lieu le soulèvement de Kinadon, qui ne fut cependant pas couronné de succès. Cependant, après certains revers, notamment la défaite à la bataille de Cnide en 394 av. e, Sparte a cédé l'Asie Mineure, mais est devenue juge et médiateur dans les affaires grecques, motivant ainsi sa politique par la liberté de tous les États, et a pu assurer la primauté dans une alliance avec la Perse. Et seule Thèbes ne s'est pas soumise aux conditions posées, privant ainsi Sparte des bénéfices d'une paix aussi honteuse pour elle.

Époque hellénistique et romaine

À partir de ces années-là, l’État commença à décliner assez rapidement. Appauvrie et accablée par les dettes de ses citoyens, Sparte, dont le système était basé sur la législation de Lycurgue, s'est transformée en une forme de gouvernement vide. Une alliance fut conclue avec les Phocéens. Et bien que les Spartiates leur aient envoyé de l'aide, ils n'ont pas apporté de réel soutien. En l'absence du roi Agis, avec l'aide de l'argent reçu de Darius, on tenta de se débarrasser du joug macédonien. Mais lui, ayant échoué dans les batailles de Megapolis, fut tué. L'esprit qui faisait la renommée de Sparte et qui était devenu un nom familier a progressivement commencé à disparaître.

Naissance d'un empire

Sparte est un État qui, pendant trois siècles, a fait l'envie de toute la Grèce antique. Entre le VIIIe et le Ve siècle avant JC, c'était un ensemble de centaines de villes, souvent en guerre les unes contre les autres. Lycurgue fut l'un des personnages clés de l'établissement de Sparte en tant qu'État puissant et fort. Avant son apparition, elle n’était pas très différente du reste des cités-États grecques antiques. Mais avec l'arrivée de Lycurgue, la situation changea et la priorité du développement fut donnée à l'art de la guerre. À partir de ce moment, Lacédémone commença à se transformer. Et c’est durant cette période qu’elle s’épanouit.

Depuis le VIIIe siècle avant JC. e. Sparte commença à mener des guerres de conquête, conquérant l'un après l'autre ses voisins du Péloponnèse. Après une série d’opérations militaires réussies, Sparte a établi des relations diplomatiques avec ses adversaires les plus puissants. Après avoir conclu plusieurs traités, Lacédémone se tenait à la tête de l'union des États du Péloponnèse, considérée comme l'une des formations puissantes de la Grèce antique. La création de cette alliance par Sparte était censée servir à repousser l'invasion perse.

L'état de Sparte reste un mystère pour les historiens. Les Grecs non seulement admiraient leurs citoyens, mais les craignaient. Un type de boucliers de bronze et de manteaux écarlates portés par les guerriers de Sparte mettait leurs adversaires en fuite, les forçant à capituler.

Non seulement les ennemis, mais aussi les Grecs eux-mêmes n'aimaient pas vraiment qu'une armée, même petite, se trouve à côté d'eux. Tout s'expliquait très simplement : les guerriers de Sparte avaient la réputation d'être invincibles. La vue de leurs phalanges plongeait même les plus aguerris dans un état de panique. Et bien que seul un petit nombre de combattants aient pris part aux combats à cette époque, ceux-ci n'ont jamais duré longtemps.

Le début du déclin de l'empire

Mais au début du Ve siècle avant JC. e. une invasion massive venue de l'Est marqua le début du déclin de la puissance de Sparte. L'immense empire perse, qui a toujours rêvé d'étendre ses territoires, envoya une grande armée en Grèce. Deux cent mille personnes se tenaient aux frontières de la Hellas. Mais les Grecs, menés par les Spartiates, relevèrent le défi.

Tsar Léonidas

Fils d'Anaxandride, ce roi appartenait à la dynastie des Agiades. Après la mort de ses frères aînés, Dorieus et Clémen Ier, c'est Léonidas qui reprend le règne. Sparte, 480 ans avant notre chronologie, était en guerre avec la Perse. Et le nom de Léonidas est associé à l'exploit immortel des Spartiates, lorsqu'une bataille a eu lieu dans les gorges des Thermopyles, qui est restée dans l'histoire pendant des siècles.

Cela s'est produit en 480 avant JC. e., lorsque les hordes du roi perse Xerxès tentèrent de s'emparer du passage étroit reliant la Grèce centrale à la Thessalie. A la tête des troupes, y compris alliées, se trouvait le tsar Léonid. Sparte occupait à cette époque une position de leader parmi les États amis. Mais Xerxès, profitant de la trahison des mécontents, contourna les gorges des Thermopyles et passa derrière les Grecs.

Ayant appris cela, Léonidas, qui combattit aux côtés de ses soldats, dissout les troupes alliées et les renvoya chez elles. Et lui-même, avec une poignée de guerriers, dont le nombre n'était que de trois cents personnes, faisait obstacle à l'armée perse forte de vingt mille hommes. Les gorges des Thermopyles étaient stratégiques pour les Grecs. En cas de défaite, ils seraient coupés de la Grèce centrale et leur sort serait scellé.

Pendant quatre jours, les Perses furent incapables de briser les forces ennemies incomparablement plus petites. Les héros de Sparte se battaient comme des lions. Mais les forces étaient inégales.

Les guerriers intrépides de Sparte sont tous morts. Leur roi Léonidas combattit jusqu'au bout avec eux, qui ne voulait pas abandonner ses camarades.

Le nom de Leonid restera à jamais gravé dans l'histoire. Des chroniqueurs, dont Hérodote, ont écrit : « De nombreux rois sont morts et ont été oubliés depuis longtemps. Mais tout le monde connaît et respecte Leonid. Son nom restera toujours dans les mémoires de Sparte, en Grèce. Et non pas parce qu'il était roi, mais parce qu'il a rempli son devoir envers sa patrie jusqu'au bout et est mort en héros. Des films ont été réalisés et des livres ont été écrits sur cet épisode de la vie des héroïques Hellènes.

Exploit des Spartiates

Le roi perse Xerxès, hanté par le rêve de capturer la Hellas, envahit la Grèce en 480 avant JC. A cette époque, les Hellènes organisaient les Jeux Olympiques. Les Spartiates se préparaient à célébrer Carnei.

Ces deux fêtes obligeaient les Grecs à observer une trêve sacrée. C'est précisément l'une des principales raisons pour lesquelles seul un petit détachement a résisté aux Perses dans les gorges des Thermopyles.

Un détachement de trois cents Spartiates dirigé par le roi Léonidas se dirigea vers l’armée de plusieurs milliers de Xerxès. Les guerriers étaient sélectionnés selon qu'ils avaient ou non des enfants. En chemin, la milice de Léonid fut rejointe par un millier de personnes chacune venant des Tégéens, des Arcadiens et des Mantinéens, ainsi que cent vingt d'Orkhomènes. Quatre cents soldats furent envoyés de Corinthe, trois cents de Phlius et de Mycènes.

Lorsque cette petite armée s'approcha du col des Thermopyles et vit le nombre de Perses, de nombreux soldats prirent peur et commencèrent à parler de retraite. Certains alliés proposèrent de se retirer dans la péninsule pour garder l'isthme. Cependant, d’autres ont été indignés par cette décision. Léonidas, ordonnant à l'armée de rester sur place, envoya des messagers dans toutes les villes pour demander de l'aide, car elles avaient trop peu de soldats pour repousser avec succès l'attaque perse.

Pendant quatre jours entiers, le roi Xerxès, espérant que les Grecs prendraient la fuite, ne déclencha pas les hostilités. Mais voyant que cela n'arrivait pas, il envoya contre eux les Cassiens et les Mèdes avec l'ordre de prendre Léonidas vivant et de le lui amener. Ils attaquèrent rapidement les Hellènes. Chaque assaut des Mèdes s'est soldé par d'énormes pertes, mais d'autres ont remplacé les morts. C'est alors qu'il devint clair pour les Spartiates et les Perses que Xerxès comptait de nombreux habitants, mais peu de guerriers parmi eux. La bataille a duré toute la journée.

Après avoir reçu une rebuffade décisive, les Mèdes furent contraints de battre en retraite. Mais ils furent remplacés par les Perses, menés par Hydarnes. Xerxès les qualifiait d'escouade « immortelle » et espérait qu'ils acheveraient facilement les Spartiates. Mais dans le combat au corps à corps, comme les Mèdes, ils n'ont pas réussi à obtenir de grands succès.

Les Perses devaient combattre au corps à corps et avec des lances plus courtes, tandis que les Hellènes avaient des lances plus longues, ce qui leur donnait un certain avantage dans ce combat.

La nuit, les Spartiates attaquèrent à nouveau le camp perse. Ils réussirent à tuer de nombreux ennemis, mais leur objectif principal était la défaite de Xerxès lui-même dans la tourmente générale. Et ce n’est qu’à l’aube que les Perses aperçurent le petit détachement du roi Léonidas. Ils ont bombardé les Spartiates avec des lances et les ont achevés avec des flèches.

La route vers la Grèce centrale était ouverte aux Perses. Xerxès inspecta personnellement le champ de bataille. Ayant retrouvé le roi spartiate mort, il lui ordonna de lui couper la tête et de la mettre sur un pieu.

Il y a une légende selon laquelle le roi Léonidas, se rendant aux Thermopyles, comprit clairement qu'il mourrait, alors lorsque sa femme lui demanda pendant ses adieux quels seraient ses ordres, il ordonna de se retrouver bon mari et donner naissance à des fils. C'était ça position de vie Des Spartiates prêts à mourir pour leur patrie sur le champ de bataille afin de recevoir une couronne de gloire.

Début de la guerre du Péloponnèse

Après un certain temps, les cités-États grecques en guerre les unes contre les autres se sont unies et ont pu repousser Xerxès. Mais malgré la victoire commune sur les Perses, l'alliance entre Sparte et Athènes n'a pas duré longtemps. En 431 avant JC. e. La guerre du Péloponnèse éclate. Et ce n’est que plusieurs décennies plus tard que l’État spartiate a pu vaincre.

Mais tout le monde dans la Grèce antique n’aimait pas la suprématie de Lacédémone. Ainsi, un demi-siècle plus tard, de nouvelles hostilités éclatèrent. Cette fois, ses rivaux étaient Thèbes, qui et ses alliés réussirent à infliger une sérieuse défaite à Sparte. En conséquence, le pouvoir de l’État a été perdu.

Conclusion

C’est exactement à cela qu’était l’ancienne Sparte. Elle était l’une des principales prétendantes à la primauté et à la suprématie dans l’image grecque antique du monde. Certains jalons de l’histoire spartiate sont chantés dans les œuvres du grand Homère. Parmi eux, l’exceptionnelle « Iliade » occupe une place particulière.

Et maintenant, tout ce qui reste de cette glorieuse polis, ce sont les ruines de certains de ses bâtiments et sa gloire éternelle. Les légendes sur l'héroïsme de ses guerriers, ainsi que sur la petite ville du même nom au sud de la péninsule du Péloponnèse, ont atteint les contemporains.