Les rois spartiates se considéraient comme Héraclides, descendants du héros Hercule. Leur bellicisme est devenu un mot familier, et pour cause : la formation de combat des Spartiates était le prédécesseur direct de la phalange d’Alexandre le Grand.
Les Spartiates étaient attentifs aux signes et aux prophéties et écoutaient beaucoup l'opinion de l'oracle de Delphes. Héritage culturel Sparte n'est pas aussi connue qu'Athènes, en grande partie à cause de la méfiance des guerriers à l'égard de l'écriture : par exemple, leurs lois étaient transmises oralement et il était interdit d'écrire les noms des morts sur des pierres tombales non militaires.
Cependant, sans Sparte, la culture grecque aurait pu être assimilée par des étrangers qui envahissaient constamment le territoire de la Hellas. Le fait est que Sparte était en fait la seule polis qui non seulement disposait d'une armée prête au combat, mais dont toute la vie était soumise à l'ordre de l'armée et se déroulait selon un calendrier strict conçu pour discipliner les soldats. Les Spartiates devaient l’émergence d’une telle société militarisée à des circonstances historiques uniques.
Début du 10ème siècle avant JC e. On considère que c'est l'époque de la première colonisation à grande échelle du territoire de la Laconie, c'est-à-dire de la future Sparte et des terres adjacentes. Au VIIIe siècle, les Spartiates entreprirent leur expansion dans les terres voisines de Messénie. Pendant l'occupation, ils ont décidé de ne pas détruire résidents locaux, et en fait ses esclaves, connus sous le nom d'hilotes - littéralement « captifs ». Mais la création d'un complexe esclavagiste colossal conduit à d'inévitables soulèvements : au VIIe siècle, les hilotes combattent pendant plusieurs années contre leurs esclavagistes, et cela devient une leçon pour Sparte.
Les lois établies, selon la légende, par le roi-législateur spartiate nommé Lycurgus (traduit par « loup ouvrier ») au IXe siècle, ont servi à réguler la situation politique intérieure après la conquête de la Messénie. Les Spartiates distribuaient les terres des hilotes entre tous les citoyens, et tous les citoyens à part entière formaient l'épine dorsale de l'armée (environ 9 000 personnes au 7ème siècle - 10 fois plus que dans toute autre ville grecque) et disposaient d'armes hoplites. Le renforcement de l'armée, peut-être dicté par la crainte qu'un autre soulèvement d'esclaves n'éclate, a contribué à une augmentation extraordinaire de l'influence des Spartiates dans la région et à la formation d'un système de vie spécial, caractéristique uniquement de Sparte.
Afin de former de manière optimale les soldats de Sparte, dès l'âge de sept ans, ils furent envoyés dans des centres centralisés. organismes gouvernementaux, où ils ont suivi une formation intensive jusqu'à l'âge de 18 ans. C'était une sorte d'étape d'initiation : pour devenir un citoyen à part entière, il fallait non seulement réussir toutes les épreuves de 11 années de formation, mais aussi, comme preuve de ses compétences et de son intrépidité, tuer un ilote. avec un poignard seul. Il n'est pas surprenant que les hilotes aient constamment une raison pour leurs prochaines représentations. La légende largement répandue sur l'exécution de garçons spartiates handicapés ou même de bébés n'a probablement aucune base historique réelle, car dans la polis il y avait même une certaine couche sociale d'hypoméions - des « citoyens » physiquement ou mentalement handicapés.
Parmi les nombreux États grecs antiques, deux se démarquent : la Laconie ou Laconie (Sparte) et l'Attique (Athènes). À la base, il s’agissait d’États antagonistes avec des systèmes sociaux opposés.
Sparte La Grèce ancienne existait dans les terres méridionales du Péloponnèse du IXe au IIe siècle avant JC. e. Elle est remarquable par le fait qu'elle était gouvernée par deux rois. Ils ont transmis leur pouvoir par héritage. Cependant, le véritable pouvoir administratif appartenait aux anciens. Ils ont été choisis parmi des Spartiates respectés âgés d'au moins 50 ans.
Sparte sur la carte de la Grèce
C'était le conseil qui décidait de toutes les affaires de l'État. Quant aux rois, ils exerçaient des fonctions purement militaires, c'est-à-dire qu'ils commandaient l'armée. De plus, lorsqu'un roi partait en campagne, le second restait dans la ville avec une partie des soldats.
Un exemple ici serait le roi Lycurgue, même si l'on ne sait pas avec certitude s'il était roi ou s'il appartenait simplement à la famille royale et disposait d'une énorme autorité. Les historiens antiques Plutarque et Hérodote ont écrit qu'il était le dirigeant de l'État, mais n'ont pas précisé quelle position occupait cet homme.
Les activités de Lycurgue remontaient à la première moitié du IXe siècle avant JC. e. C'est sous lui que furent adoptées des lois qui ne donnaient pas aux citoyens la possibilité de s'enrichir. Par conséquent, dans la société spartiate, il n’y avait pas de stratification de la propriété.
Toutes les terres propices au labour étaient divisées en parcelles égales, appelées commis. Chaque famille a reçu une allocation. Il fournissait aux gens de la farine d'orge, du vin et huile végétale. Selon le législateur, cela suffisait amplement pour mener une vie normale.
Le luxe était sans relâche recherché. Les pièces d’or et d’argent furent même retirées de la circulation. L'artisanat et le commerce étaient également interdits. La vente des surplus agricoles était interdite. Autrement dit, sous Lycurgue, tout était fait pour empêcher les gens de trop gagner.
La guerre était considérée comme la principale occupation de l’État spartiate. Ce sont les peuples conquis qui ont fourni aux conquérants tout le nécessaire à la vie. Et sur les parcelles des Spartiates travaillaient des esclaves, appelés hilotes.
La société entière de Sparte était divisée en unités militaires. Dans chacun d'eux, des repas communs étaient pratiqués ou poule mouillée. Les gens mangeaient dans une marmite commune et apportaient de la nourriture de chez eux. Pendant le repas, les commandants du détachement veillaient à ce que toutes les portions soient consommées. Si quelqu'un mangeait mal et sans appétit, on soupçonnait alors que la personne avait beaucoup mangé quelque part à côté. Le contrevenant pourrait être expulsé du détachement ou puni d'une lourde amende.
Guerriers spartiates armés de lances
Tous les hommes de Sparte étaient des guerriers et l’art de la guerre leur était enseigné dès la petite enfance. On croyait qu'un guerrier mortellement blessé devait mourir en silence, sans même pousser un gémissement silencieux. La phalange spartiate, hérissée de longues lances, terrifiait tous les États de la Grèce antique.
Les mères et les épouses, accompagnant leurs fils et leurs maris à la guerre, disaient : « Avec un bouclier ou sur un bouclier. » Cela signifiait que les hommes devaient rentrer chez eux victorieux ou morts. Les corps des morts étaient toujours portés par les camarades sur des boucliers. Mais ceux qui ont fui le champ de bataille ont été confrontés au mépris et à la honte universelle. Les parents, les épouses et leurs propres enfants se détournèrent d'eux.
Il convient de noter que les habitants de Laconie (Laconie) n'ont jamais été connus pour leur verbosité. Ils se sont exprimés de manière brève et pertinente. C'est à partir de ces terres grecques que se sont répandus des termes tels que « discours laconique » et « laconicisme ».
Il faut dire que Sparte de la Grèce antique avait une très petite population. Sa population au fil des siècles n'a jamais dépassé 10 000 personnes. Cependant, ce petit nombre de personnes faisait craindre à toutes les terres du sud et du centre. Péninsule des Balkans. Et une telle supériorité a été obtenue grâce à des coutumes cruelles.
Lorsqu'un garçon naissait dans une famille, il était examiné par les aînés. Si le bébé s'avérait trop fragile ou d'apparence malade, il était alors jeté de la falaise sur des pierres pointues. Le cadavre du malheureux fut aussitôt mangé par des oiseaux de proie.
Les coutumes des Spartiates étaient extrêmement cruelles
Seuls les enfants sains et forts sont restés en vie. À l’âge de 7 ans, les garçons étaient retirés à leurs parents et regroupés en petites unités. Une discipline de fer régnait en eux. Les futurs guerriers ont appris à endurer la douleur, à endurer courageusement les coups et à obéir sans réserve à leurs mentors.
Parfois, les enfants n’étaient pas nourris du tout et devaient gagner leur propre nourriture en chassant ou en volant. Si un tel enfant était attrapé dans le jardin de quelqu'un, il était sévèrement puni, mais pas pour vol, mais pour avoir été attrapé.
Cette vie de caserne s'est poursuivie jusqu'à l'âge de 20 ans. Après cela un jeune homme un terrain lui a été donné et il a eu l'opportunité de fonder une famille. Il convient de noter que les filles spartiates étaient également formées à l'art de la guerre, mais pas dans des conditions aussi difficiles que les garçons.
Coucher de soleil de Sparte
Bien que les peuples conquis aient eu peur des Spartiates, ils se rebellaient périodiquement contre eux. Et même si les conquérants disposaient d’une excellente formation militaire, ils n’étaient pas toujours victorieux.
Un exemple ici est le soulèvement de Messénie au 7ème siècle avant JC. e. Il était dirigé par l'intrépide guerrier Aristomène. Sous sa direction, plusieurs défaites sensibles furent infligées à la phalange spartiate.
Cependant, il y avait des traîtres dans les rangs des rebelles. Grâce à leur trahison, l’armée d’Aristomène fut vaincue et le guerrier intrépide commença lui-même une guérilla. Une nuit, il se rendit à Sparte, entra dans le sanctuaire principal et, voulant faire honte à ses ennemis devant les dieux, laissa sur l'autel les armes prises aux guerriers spartiates au combat. Cette honte est restée gravée dans la mémoire des hommes pendant des siècles.
Au 4ème siècle avant JC. e. Sparte de la Grèce antique a commencé à s'affaiblir progressivement. D’autres nations sont entrées dans l’arène politique, dirigées par des commandants intelligents et talentueux. Ici, nous pouvons nommer Philippe de Macédoine et son célèbre fils Alexandre le Grand. Les habitants de Laconie devinrent totalement dépendants de ces personnalités politiques marquantes de l’Antiquité.
Puis ce fut le tour de la République romaine. En 146 av. e. Les Spartiates se soumirent à Rome. Cependant, formellement, la liberté était préservée, mais sous le contrôle total des Romains. En principe, cette date est considérée comme la fin de l’État spartiate. C’est devenu une histoire, mais il est resté gravé dans la mémoire des gens jusqu’à aujourd’hui.
Le roi Agésilas, plein d'ambitions impériales, voulant conquérir la Grèce, avoir partout des gouvernements composés de ses amis, parvient à s'aliéner tous les Grecs, et surtout.
Thèbes était un allié fiable et de longue date de Sparte. Située dans une zone appelée Thèbes, Thèbes était un point stratégique important pendant la guerre du Péloponnèse. Et Sparte a utilisé Thèbes pour conquérir Athènes.
Mais la guerre a aidé Thèbes à devenir beaucoup plus forte et plus riche. Toute richesse de la région finit d’une manière ou d’une autre à Thèbes. De plus, pendant la guerre, Thèbes commence à se sentir comme une puissance militaire et n'est désormais plus opposée à soumettre toute la Béotie.
Pendant la guerre, Thèbes parvient aussi à créer de nouvelles choses, gouvernement plus fort. Alors que la guerre du Péloponnèse se poursuit, quelque chose comme une révolution se produit à Thèbes : plus que ce que les agriculteurs conservateurs créent soudainement société démocratique qui implique l’ensemble de la population.
Thèbes démocratique, si proche d’Athènes, constitue une perspective extrêmement désagréable pour Sparte. Lorsqu'ils apprennent quel genre de vent souffle leur allié, les Spartiates entreprennent ce qui était probablement leur seule longueur d'avance. police étrangère. Les Spartiates, au lieu de calmer Thèbes et de partager le pouvoir avec eux, tentent supprimer la démocratie de Thèbes et porter atteinte à leur indépendance.
Sparte lance des attaques extrêmement brutales pour tenter de renverser le gouvernement de Thèbes. Cela provoque une réponse, et cela ne se résume pas à de l’anti-spartanisme. La démocratie à Thèbes se renforce et se crée Armée nationale de Thèbes de 10 000 hoplites, superbement préparés tant physiquement que stratégiquement - non moins efficaces que l'armée spartiate. Et ils sont très en colère contre Sparte.
L'armée thébaine était commandée par un homme de loin supérieur à ses prédécesseurs et qui exerça une influence exceptionnelle sur l'avenir de Sparte. C'était un grand commandant qui recourait à des tactiques qui lui étaient inconnues.
Au début, le roi spartiate Agésilas ne se laisse pas intimider, l’oligarchie reste inviolable. Mais à chaque victoire d'Agésilas, Sparte perd quelque chose de très important : les ressources spartiates fondent, des gens meurent dans les batailles, tandis que les Thébains apprennent un nouveau caractère de bataille qui prévaudra dans nouvelle ère. Agésilas est talentueux et, en tant que militaire, il est extrêmement perspicace. C'est un homme politique doué, mais il oublie l'un des principes spartiates fondamentaux : n'affrontez pas trop souvent le même ennemi, ne le laisse pas apprendre tes secrets.
Epaminondas n'a pas seulement appris les secrets de Sparte, il j'ai compris comment riposter et j'ai gagné. Ils avaient rencontré les Thébains sur le champ de bataille une fois de trop et cette fois ils avaient affaire à une puissance militaire montante qui, en plus d'être forte, adoptait des tactiques militaires nouvelles et très efficaces.
Epaminondas avait à sa disposition une arme puissante : Athènes. Après renversement des trente tyrans en 403 avant JC les Athéniens ont lentement mais sûrement restauré leur flotte et élevé une nouvelle génération de citoyens-soldats. Et ils en ont eu plus une démocratie plus forte. Curieusement, mais défaite pendant la guerre du Péloponnèse, il s'est avéré qu'Athènes avait presque le meilleur résultat , si vous le regardez du point de vue de la démocratie. Après l’oligarchie sanglante de Sparte, la démocratie à Athènes semblait avoir trouvé un second souffle.
Au cours de la première décennie sanglante du IVe siècle avant JC. Athènes était l'un des principaux alliés de Thèbes. a également conclu une alliance forte avec Corinthe, créant ainsi Front uni contre Sparte.
Corinthe était le membre le plus important de la Ligue du Péloponnèse. Le fait qu'il rejoigne l'axe Athènes - Béotie - Thèbes - Argos était réel pour Sparte. un coup dur.
En 379 avant JC. soulèvement réussi marqué fin de l'oligarchie spartiate à Thèbes. Les Thébains n'étaient pas les seuls à détester le régime : de nombreux autres États ne pouvaient pas supporter Sparte pour d'autres raisons et étaient donc prêts à aider les Thébains.
Bataille de Leuctres
La liste des ennemis de Sparte s'allongea. Une cité-État pouvait détester Sparte non seulement parce qu’elle était cruelle et arrogante, mais il y avait toujours une autre raison. Parmi les quelques alliés restants de Sparte, il y avait le sentiment que les Spartiates gagnaient les guerres parce que alliés sacrifiés, mais pas vous-même.
Lorsqu'ils n'étaient pas seuls dans la guerre, ils ont clairement fait savoir qu'ils se battre sur l'aile droite. Cela signifiait que l'ennemi, qui placerait également ses troupes d'élite sur l'aile droite, ne rencontrerait pas les Spartiates. Par conséquent, dans de nombreuses batailles, les Spartiates ont rencontré des unités ennemies plus faibles. Nous constatons souvent que les Alliés subissent étrangement plus de pression que les Spartiates. Si vous voulez vous débarrasser des alliés méfiants, envoyez-les vers l'aile gauche - les Spartiates s'en occuperont.
Curieusement, mais la cité-État, qui essayait toujours de s'isoler, qui entrait toujours en bataille par nécessité extrême, maintenant j'ai tout combattu monde connu pour maintenir leur domination. Et tout cela s'est passé en Béotie.
Si vous avez une population croissante, si vos femmes accouchent entre 15 et 18 ans, ce qui est nécessaire quelles que soient les maladies infantiles, un faible taux de survie est une garantie que vous ne serez pas confronté à une catastrophe.
Le nombre de guerriers d'élite diminuait fortement, mais les rangs du système spartiate lui-même diminuaient inexorablement. Il était facile de tomber, presque impossible de se relever. Vous pourriez être expulsé de votre cercle pour ne pas avoir organisé un dîner pour vos amis, pour avoir échoué au combat, pour d'autres péchés sociaux, et cela signifiait la fin pour vous.
Un très dangereux est apparu variété personnes supplémentaires
, qui étaient Spartiates de naissance et d'éducation, mais en même temps privés de citoyenneté spartiate. Ils étaient considérés comme malhonnêtes dans une société où l’honneur était primordial. Ils ont causé des ennuis avec eux. Cependant, Sparte était obligée de les tolérer, elle s'abstenait de toute friction idéologique et était même prête à en faire de nouveaux membres de l'élite. Ce fait suggère que c'est l'État a perdu le contact avec la réalité.
Pour la première fois de sa longue histoire, une Sparte affaiblie sera contrainte de se défendre sur son propre sol. Sparte, extrêmement faible, a dû résister à l'épreuve la plus difficile. U Épaminondas, un brillant commandant thébain, est né nouveau plan : redessiner la carte du Péloponnèse et enfin saigner Sparte.
Il souhaitait non seulement détruire la puissance de Sparte, mais aussi détruire le mythe de la toute-puissance spartiate, c'est à dire. en d’autres termes, enfoncer le dernier clou dans le cercueil. Il comprit que Sparte ne pourrait pas exister comme avant si libérer les hilotes.
Les Spartiates dépendaient entièrement du travail ; tout leur système en dépendait. Sans cela, Sparte n’aurait tout simplement pas les ressources nécessaires pour devenir une puissance significative.
Avec le soutien de l'alliance, Argos Epaminondas commença à la première étape de la destruction de Sparte. Au début de 369 avant JC. il arrive en Messénie et annonce que Les Messéniens ne sont plus des hilotes qu'ils sont des Grecs libres et indépendants. Il s'agit d'un événement très important.
Epaminondas et ses troupes restèrent en Messénie pendant près de 4 mois pendant que les hilotes libérés construisaient un immense mur autour de la nouvelle cité-état.
Ces Messéniens étaient les descendants de nombreuses générations d'hilotes qui, au prix de leur indépendance et de leur vie, assurèrent la prospérité de Sparte. Et maintenant ils étaient témoins la mort de la grande polis spartiate. Les Spartiates ont tenté pendant des siècles d’empêcher la restauration de l’indépendance messénienne. C'est exactement ce qui s'est passé.
Pendant que les hilotes construisaient des murs, Epaminondas exécuta deuxième étape de vos frais. Forces alliées construit des fortifications dans l'un des centres stratégiques clés - qui en grec signifie « grande ville ».
C'était une autre ville forte et puissante, possédée par des gens qui avaient toutes les raisons de craindre la renaissance de Sparte. Ils Sparte isolée. Aujourd’hui, Sparte est privée de la possibilité de retrouver le pouvoir qu’elle possédait autrefois. A partir de ce moment, Sparte est devenue un dinosaure.
Le déclin de la grande polis
Epaminondas est désormais prêt à envahir. Il a acculé les Spartiates et dispose de 70 000 hommes.
C'était un brillant homme politique. Avec l'aide de l'autorité seule, il a créé une armée de représailles - la première armée étrangère est apparu dans la vallée Laconie depuis 600 ans. Il existe un dicton célèbre : en 600 ans, pas une seule femme spartiate n'a jamais vu un feu ennemi s'éteindre.
Sparte a fait quelque chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant : elle s'est retirée, se rendant ainsi Etat de second ordre dans le monde grec. Le cours même de l’histoire était contre Sparte, la démographie était contre Sparte, la géographie. Et la chance elle-même s'est détournée d'elle lorsqu'un homme comme Epaminondas est apparu.
Après la libération de la Messénie en 370 av. n’atteindra jamais le niveau de puissance qu’il était autrefois dans le monde grec. Ils ont été ruinés par leur propre succès. Ils vivaient dans quelque chose comme une serre - un environnement hermétique, se nourrissant de leurs vertus, mais ils ne pouvaient pas résister à la corruption et aux tentations qui accompagnaient la chance.
Contrairement aux autres cités-États, Sparte était ombre de l'ancien pouvoir, c'est devenu une sorte de musée vivant. À l'époque romaine, Sparte est devenue une sorte de musée thématique où l'on pouvait aller voir la population locale et s'émerveiller de son étrange mode de vie.
Le grand historien a déclaré que lorsque les générations futures ont regardé Athènes, elles ont décidé qu'Athènes était 10 fois plus grande qu'elle ne l'était réellement et que Sparte était 10 fois plus petite qu'elle ne l'était réellement.
Les Spartiates avaient très peu de choses à montrer au monde ; leurs maisons et leurs temples étaient simples. Quand Sparte a perdu le pouvoir, elle a laissé derrière elle très peu de choses à noter. Même si Athènes a non seulement survécu, elle est toujours admirée par le monde entier.
L'héritage de Sparte
Cependant, les Spartiates sont partis patrimoine. Avant même que la fumée ne se dissipe de ses cendres, les penseurs athéniens faisaient revivre les aspects les plus nobles de la société spartiate dans leurs cités-États.
Ceci est apparu pour la première fois à Sparte gouvernement constitutionnel, d'autres Grecs suivirent leur exemple.
Dans de nombreuses villes grecques, il y avait guerre civile , à Sparte - non. Quel était le problème? Les anciens ne parvenaient pas à comprendre pourquoi, tout comme nous ne le pouvons pas aujourd’hui. Quelque chose a permis à Sparte d'exister pendant très longtemps et de créer une certaine tradition politique associée à la stabilité.
Ils étaient considérés comme une sorte d’idéal de vertu de la civilisation grecque. C'est ce qu'ils pensaient Socrate , . Notion de république largement basé sur la politique des Spartiates. Mais parfois, ils voyaient en eux ce qu’ils voulaient voir. Au cours des 20 siècles suivants, philosophes et hommes politiques sont revenus sans cesse sur le passé glorieux de Sparte.
Sparte a été idéalisée à l’époque du gouvernement italien et de son gouvernement oligarchique. Stabilité politique de Sparte a été présenté comme une sorte d’idéal.
Dans la France du XVIIIe siècle, les gens étaient simplement amoureux de Sparte. Rousseau a déclaré que ce n'était pas une république de peuples, mais de demi-dieux. À l'époque où beaucoup voulaient mourir noblement comme les Spartiates.
Pendant la révolution américaine Sparte était la bannière de ceux qui voulaient créer un pays démocratique stable. a déclaré qu'il avait appris plus de l'histoire de Thucydide que des journaux locaux.
Thucydide raconte comment une démocratie radicale, Athènes, a perdu la guerre du Péloponnèse. C'est probablement la raison pour laquelle Jefferson et les autres rédacteurs de la Constitution américaine a préféré Sparte à Athènes. a souligné la démocratie athénienne comme un terrible exemple de ce qu'il ne faut pas avoir. Ceux. la vraie démocratie ne peut pas être combinée avec un élément aristocratique, et ce qui est bien à Sparte, c'est que tout le monde y vit en société, et que chacun est avant tout citoyen.
Cependant, au XXe siècle, Sparte n'a pas tellement attiré l'attention sociétés démocratiques, autant de dirigeants qui se sont attaqués aux pires aspects de la société spartiate. J'ai vu un idéal à Sparte, c'est pourquoi l'histoire de Sparte a été incluse dans le programme.
Et ses associés a parlé très chaleureusement de Sparte. Il a dit que d'autres pays pourraient devenir hilotes de la caste militaire allemande. Il est légitime de voir origines du totalitarisme dans la société spartiate.
Les leçons de Sparte se font encore sentir dans la société d'aujourd'hui. Les Spartiates furent les créateurs, les fondateurs de ce que nous appelons Discipline militaire occidentale, et c'est devenu un avantage colossal au cours de la Renaissance et le reste encore aujourd'hui.
Les armées occidentales ont une idée complètement différente de ce qu'est la discipline. Prenez une armée occidentale et confrontez-la à l’armée irakienne, à l’armée d’une tribu quelconque, et elle gagnera presque toujours, même si elle est nettement inférieure en nombre. Ceux. Nous devons la discipline occidentale à Sparte. Nous apprenons d'eux que l'honneur est l'un des composants importants vie humaine. Une personne peut vivre sans honneur si les circonstances environnantes le permettent. Mais personne ne peut mourir sans honneur, car lorsque nous mourons, nous semblons répondre de notre vie.
Mais en parlant de grandeur, il ne faut pas oublier que beaucoup de gens a payé un prix terrible pour ce qu'elle a accompli. Ils ont dû supprimer qualités humaines nécessaire au plein épanouissement de la personnalité. En même temps, ils se sont voués à la cruauté et à l’étroitesse d’esprit. Ce qu'ils croyaient en la suprématie et en l'honneur au prix de la perte de leur liberté, même la leur, est caricature sur le vrai sens de la vie humaine.
En conclusion, il faut dire que Sparte j'ai eu ce que je méritais. La société moderne a un avantage : en étudiant l’histoire, elle peut tirer le meilleur de Sparte et écarter le pire.
Sparte fut la civilisation la plus brutale de l’histoire de l’humanité. À l'aube de l'histoire grecque, alors qu'elle traversait encore son période classique, Sparte connaissait déjà des révolutions sociales et politiques radicales. En conséquence, les Spartiates sont parvenus à l'idée d'une égalité complète. Littéralement. Ce sont eux qui ont développé les concepts clés que nous utilisons en partie encore aujourd'hui.
C'est à Sparte que furent exprimées pour la première fois les idées du sacrifice de soi au nom du bien commun, de la haute valeur du devoir et des droits des citoyens. Bref, le but des Spartiates était de devenir aussi des personnes idéales dans la mesure où cela est à la portée d'un simple mortel. Croyez-le ou non, toutes les idées utopiques auxquelles nous pensons encore aujourd’hui trouvent leur origine à l’époque spartiate.
Le plus un gros problème Le problème avec l’étude de l’histoire de cette civilisation étonnante est que les Spartiates ont laissé très peu de documents et n’ont pas laissé derrière eux des bâtiments monumentaux pouvant être examinés et analysés.
Cependant, les chercheurs savent que les femmes spartiates jouissaient des droits à la liberté, à l'éducation et à l'égalité dans de tels domaines. haut degré, dont les femmes d'aucune autre civilisation de cette époque ne pouvaient se vanter. Chaque membre de la société, femme ou homme, maître ou esclave, jouait un rôle particulier et précieux dans la vie de Sparte.
C’est pourquoi il est impossible de parler des célèbres guerriers spartiates sans évoquer cette civilisation dans son ensemble. N’importe qui pouvait devenir guerrier ; ce n’était ni un privilège ni une obligation pour certaines classes sociales. Pour le rôle de soldat, une sélection très sérieuse a eu lieu parmi tous les citoyens de Sparte, sans exception. Des candidats soigneusement sélectionnés ont été formés pour devenir des guerriers idéaux. Le processus de durcissement des Spartiates était parfois associé à des méthodes d'entraînement très dures et faisait l'objet de mesures extrêmement extrêmes.
10. Les enfants spartiates ont été élevés dès leur plus jeune âge pour participer aux guerres
Presque tous les aspects de la vie spartiate étaient sous le contrôle de la cité-État. Cela s'appliquait également aux enfants. Chaque enfant spartiate a été amené devant un comité d'inspecteurs qui ont vérifié l'enfant pour déceler des défauts physiques. Si quelque chose leur semblait hors norme, l'enfant était retiré de la société et envoyé à la mort hors des murs de la ville, jeté des collines voisines.
Dans certains cas heureux, ces enfants abandonnés trouvèrent leur salut parmi les vagabonds de passage, ou furent recueillis par des « gelots » (classes inférieures, esclaves spartiates) travaillant dans les champs voisins.
DANS petite enfance ceux qui ont survécu à la première étape de qualification se sont plutôt baignés dans des bains de vin. Les Spartiates croyaient que cela renforçait leur force. De plus, il était d'usage parmi les parents d'ignorer les pleurs de leurs enfants afin qu'ils s'habituent dès l'enfance au mode de vie « spartiate ». De telles techniques éducatives ravissaient tellement les étrangers que les femmes spartiates étaient souvent invitées dans les pays voisins comme nounous et infirmières pour leurs nerfs de fer.
Jusqu'à l'âge de 7 ans, les garçons spartiates vivaient avec leur famille, mais ensuite l'État lui-même les a enlevés. Les enfants ont été transférés dans des casernes publiques et une période de formation appelée « agoge » a commencé dans leur vie. Le but de ce programme était de former des jeunes hommes pour en faire des guerriers idéaux. DANS nouveau mode comprenait l'exercice physique, l'entraînement à diverses astuces, la loyauté inconditionnelle, les arts martiaux, le combat au corps à corps, le développement de la tolérance à la douleur, la chasse, les compétences de survie, les compétences de communication et les leçons de morale. On leur a également appris à lire, écrire, composer de la poésie et parler.
À l’âge de 12 ans, tous les garçons étaient dépouillés de leurs vêtements et de tous leurs autres effets personnels, à l’exception d’un seul manteau rouge. On leur a appris à dormir dehors et à fabriquer leur propre lit avec des branches de roseau. De plus, les garçons étaient encouragés à fouiller dans les poubelles ou à voler leur propre nourriture. Mais si les voleurs étaient arrêtés, les enfants étaient sévèrement punis, sous forme de flagellation.
Les filles spartiates vivaient avec leur famille même après l'âge de 7 ans, mais elles recevaient également la célèbre éducation spartiate, qui comprenait des cours de danse, de gymnastique, de lancer de fléchettes et de disque. On pensait que ces compétences les aidaient à mieux se préparer à la maternité.
9. Bizutage et bagarres entre enfants
L’un des principaux moyens de transformer les garçons en soldats idéaux et de développer en eux un caractère véritablement sévère était de les inciter à se battre les uns contre les autres. Les garçons plus âgés et les enseignants déclenchaient souvent des querelles entre leurs élèves et les encourageaient à se battre.
L'objectif principal de l'agoge était d'inculquer aux enfants la résistance à toutes les épreuves qui les attendraient en temps de guerre : le froid, la faim ou la douleur. Et si quelqu'un faisait preuve de la moindre faiblesse, lâcheté ou embarras, il devenait immédiatement l'objet de cruels ridicules et de punitions de la part de ses propres camarades et professeurs. Imaginez que quelqu'un vous intimide à l'école et que l'enseignant arrive et rejoint les intimidateurs. C'était très désagréable. Et pour « en finir », les filles ont chanté toutes sortes de chants offensants contre les étudiants coupables lors des réunions cérémonielles devant de hauts dignitaires.
Même les hommes adultes n’évitaient pas les abus. Les Spartiates détestaient les gros. C'est pourquoi tous les citoyens, y compris les rois, participaient quotidiennement à des repas communs, les « sistitia », qui se distinguaient par leur maigreur et leur fadeur volontaire. Avec quotidiennement activité physique cela a permis aux hommes et aux femmes spartiates de se maintenir en forme tout au long de leur vie. Ceux qui se démarquaient du courant dominant étaient soumis à la censure du public et risquaient même d'être expulsés de la ville s'ils ne se précipitaient pas pour faire face à leur incohérence avec le système.
8. Compétition d'endurance
Une partie intégrante Sparte antique et en même temps, l'une de ses pratiques les plus dégoûtantes était le concours d'endurance - Diamastigose. Cette tradition visait à honorer le souvenir de l'incident au cours duquel les habitants des colonies voisines se sont entretués devant l'autel d'Artémis en signe de vénération de la déesse. Depuis lors, des sacrifices humains y sont pratiqués chaque année.
Sous le règne du roi spartiate semi-mythique Lycurgue, qui vivait au 7ème siècle avant JC, les rituels de culte au sanctuaire d'Artémis Orthia étaient assouplis et ne comprenaient que la flagellation des garçons soumis à l'agoge. La cérémonie s'est poursuivie jusqu'à ce qu'ils aient complètement recouvert de leur sang toutes les marches de l'autel. Lors du rituel, l'autel était parsemé de pommes de pin que les enfants devaient atteindre et ramasser.
Les enfants les plus âgés attendaient les plus jeunes avec des bâtons à la main, les frappant sans aucune compassion pour leur douleur. La tradition à la base était l'initiation des petits garçons aux rangs des guerriers à part entière et des citoyens de Sparte. Le dernier enfant debout a reçu de grands honneurs pour sa virilité. Les enfants mouraient souvent au cours de cette initiation.
Lors de l'occupation de Sparte par l'Empire romain, la tradition de la diamastigose n'a pas disparu, mais a perdu sa principale signification cérémoniale. Au lieu de cela, c’est devenu simplement un événement sportif spectaculaire. Des gens de tout l’empire affluaient à Sparte pour assister à la flagellation brutale des jeunes garçons. Au IIIe siècle après J.-C., le sanctuaire avait été transformé en un véritable théâtre doté de tribunes depuis lesquelles les spectateurs pouvaient confortablement assister aux coups.
7. Cryptères
Lorsque les Spartiates atteignaient l'âge d'environ 20 ans, ceux qui étaient considérés comme des dirigeants potentiels avaient la possibilité de participer à la Krypteria. C'était une sorte de police secrète. Bien que dans dans une plus grande mesure nous parlions de détachements de partisans qui terrorisaient et occupaient périodiquement les colonies Gelot voisines. Meilleures années Ces unités ont eu lieu au 5ème siècle avant JC, lorsque Sparte comptait environ 10 000 hommes capables de combattre et que la population civile des Gelotes les dépassait de quelques-uns en nombre.
D'un autre côté, les Spartiates étaient constamment menacés de rébellion de la part des Gelotes. Cette menace constante était l’une des raisons pour lesquelles Sparte a développé une société si militarisée et a donné la priorité au militantisme de ses citoyens. La loi exigeait que chaque homme à Sparte soit élevé comme soldat dès son enfance.
Chaque automne, les jeunes guerriers avaient l'occasion de tester leurs compétences lors d'une déclaration de guerre non officielle contre les colonies Gelot ennemies. Les membres de Crypteria partaient en mission la nuit, armés uniquement de couteaux, et leur objectif était toujours de tuer tous les Geloth qu'ils rencontraient en cours de route. Plus l’ennemi est grand et fort, mieux c’est.
Ce massacre annuel avait pour but d'entraîner les voisins à obéir et à réduire leur nombre à un niveau sûr. Seuls les garçons et les hommes qui participaient à de tels raids pouvaient espérer obtenir un rang plus élevé et un statut privilégié dans la société. Le reste de l'année, la « police secrète » patrouillait dans la zone, exécutant toujours tout Gelot potentiellement dangereux sans aucune procédure.
6. Mariage forcé
Et même si l’on peut difficilement qualifier cela de quelque chose de franchement terrifiant, les mariages forcés à l’âge de 30 ans seraient aujourd’hui considérés comme inacceptables, voire effrayants par beaucoup. Jusqu'à l'âge de 30 ans, tous les Spartiates vivaient dans des casernes publiques et servaient dans l'armée d'État. À l’âge de 30 ans, ils sont libérés du service militaire et transférés dans la réserve jusqu’à l’âge de 60 ans. Quoi qu'il en soit, si à l'âge de 30 ans l'un des hommes n'avait pas le temps de trouver une épouse, ils étaient forcés de se marier.
Les Spartiates considéraient le mariage comme important, mais pas comme le seul moyen de concevoir de nouveaux soldats, c'est pourquoi les filles n'étaient mariées qu'à l'âge de 19 ans. Les candidats doivent d'abord avoir soigneusement évalué leur état de santé et forme physique leurs futurs partenaires de vie. Et même si cela était souvent décidé entre le futur mari et le beau-père, la fille avait aussi le droit de vote. Après tout, selon la loi, les femmes spartiates avaient des droits égaux à ceux des hommes, et même bien plus que dans certains pays modernes à ce jour.
Si les hommes spartiates se mariaient avant leur 30e anniversaire et alors qu'ils étaient encore en service militaire, ils continuaient à vivre séparément de leur femme. Mais si un homme entrait dans la réserve alors qu'il était encore célibataire, on considérait qu'il ne remplissait pas son devoir envers l'État. Le célibataire a été ridiculisé en public pour quelque raison que ce soit, notamment lors de réunions officielles.
Et si, pour une raison quelconque, le Spartiate ne pouvait pas avoir d'enfants, il devait trouver un partenaire convenable pour sa femme. Il arrivait même qu'une femme ait plusieurs partenaires sexuels et qu'ensemble, ils élevaient des enfants communs.
5. Armes spartiates
La majeure partie de toute armée grecque antique, y compris les Spartiates, était constituée d’« hoplites ». Il s'agissait de soldats en armure volumineuse, de citoyens dont l'armement était dépensé à grands frais pour pouvoir participer aux guerres. Et tandis que les guerriers de la plupart des cités-États grecques manquaient d’entraînement et d’équipement militaire et physique suffisants, les soldats spartiates savaient se battre toute leur vie et étaient toujours prêts à se rendre sur le champ de bataille. C'est tout pour le moment Cités-États grecques construisant des murs de protection autour de leurs colonies, Sparte ne se souciait pas des fortifications, considérant que sa principale défense était constituée d'hoplites endurcis.
L'arme principale d'un hoplite, quelle que soit son origine, était une lance pour la main droite. La longueur des exemplaires atteignait environ 2,5 mètres. La pointe de cette arme était en bronze ou en fer et le manche était en cornouiller. Cet arbre particulier a été utilisé parce qu’il avait la densité et la force nécessaires. À propos, le bois du cornouiller est si dense et si lourd qu’il coule même dans l’eau.
Dans sa main gauche le guerrier tenait son bouclier rond, le fameux « hoplon ». Les boucliers de 13 kilogrammes étaient principalement utilisés pour la défense, mais étaient parfois utilisés dans les techniques de frappe au corps à corps. Les boucliers étaient faits de bois et de cuir et recouverts d'une couche de bronze sur le dessus. Les Spartiates marquaient leurs boucliers de la lettre « lambda », qui symbolisait la Laconie, une région de Sparte.
Si une lance se brisait ou si la bataille devenait trop serrée, les hoplites du front prenaient leurs « xipos », des épées courtes. Ils mesuraient 43 centimètres de long et étaient destinés au combat rapproché. Mais les Spartiates préféraient leurs « kopis » à de tels xipos. Ce type d'épée infligeait des blessures tranchantes particulièrement douloureuses à l'ennemi en raison de son affûtage spécifique unilatéral le long du bord intérieur de la lame. Le kopis était plutôt utilisé comme une hache. Les artistes grecs représentaient souvent des Spartiates avec des copis à la main.
Pour une protection supplémentaire, les soldats portaient des casques en bronze qui couvraient non seulement la tête, mais également la nuque et le visage. Parmi les armures se trouvaient également des boucliers de poitrine et de dos en bronze ou en cuir. Les tibias des soldats étaient protégés par des plaques de bronze spéciales. Les avant-bras étaient couverts de la même manière.
4. Phalange
Il existe certains signes indiquant à quel stade de développement se trouve une civilisation, parmi lesquels la manière dont les peuples se battent. Les sociétés tribales ont tendance à se battre de manière chaotique et aléatoire, chaque guerrier brandissant sa hache ou son épée à sa guise et recherchant sa gloire personnelle.
Mais les civilisations plus avancées combattent selon des tactiques réfléchies. Chaque soldat joue un rôle spécifique dans son escouade et est subordonné à la stratégie globale. C’est ainsi que les Romains combattaient, et les anciens Grecs, dont les Spartiates, combattaient de cette façon. Dans l'ensemble, les célèbres légions romaines ont été formées précisément selon l'exemple des « phalanges » grecques.
Les hoplites se rassemblèrent en régiments, « lokhoi », composés de plusieurs centaines de citoyens et alignés en colonnes de 8 rangées ou plus. Cette formation s'appelait une phalange. Les hommes se tenaient côte à côte en groupes serrés, protégés de tous côtés par les boucliers des camarades. Dans les espaces entre les boucliers et les casques, il y avait littéralement une forêt de lances dépassant vers l'extérieur avec leurs pointes.
Les phalanges se caractérisaient par des mouvements très organisés grâce à des accompagnements rythmiques et des chants, que les Spartiates apprenaient intensivement dès leur plus jeune âge lors de l'entraînement. Il est arrivé que les villes grecques se battent entre elles, puis au cours de la bataille, on peut assister à des affrontements spectaculaires de plusieurs phalanges à la fois. La bataille s'est poursuivie jusqu'à ce que l'un des soldats poignarde l'autre à mort. Cela pourrait être comparé à une escarmouche sanglante lors d’un match de rugby, mais en armure ancienne.
3. Personne n’abandonne
Les Spartiates ont été élevés pour être extrêmement loyaux et méprisés par la lâcheté au-dessus de tous les autres défauts humains. Les soldats devaient être intrépides en toutes circonstances. Même si nous parlons de la goutte d’eau qui fait déborder le vase et jusqu’au dernier survivant. Pour cette raison, l’acte de capitulation équivalait à la lâcheté la plus intolérable.
Si, dans des circonstances inimaginables, un hoplite spartiate devait se rendre, il se suiciderait alors. L'historien antique Hérodote a rappelé deux Spartiates inconnus qui ont raté une bataille importante et se sont suicidés par honte. L'un s'est pendu, l'autre est allé à une mort expiatoire certaine lors de la prochaine bataille au nom de Sparte.
Les mères spartiates étaient célèbres pour dire souvent à leurs fils avant la bataille : « Revenez avec votre bouclier, ou ne revenez pas du tout. » Cela signifiait qu'ils attendaient la victoire ou qu'ils étaient morts. De plus, si un guerrier perdait son propre bouclier, il laissait également son camarade sans protection, ce qui mettait en péril toute la mission et était inacceptable.
Sparte croyait qu'un soldat n'avait pleinement rempli son devoir que lorsqu'il mourait pour son État. L'homme devait mourir sur le champ de bataille et la femme devait donner naissance à des enfants. Seuls ceux qui remplissaient ce devoir avaient le droit d'être enterrés dans une tombe avec leur nom gravé sur la pierre tombale.
2. Trente tyrans
Sparte était célèbre pour le fait qu’elle cherchait toujours à étendre ses vues utopiques aux cités-États voisines. Il y eut d'abord les Messéniens venus de l'ouest, que les Spartiates conquirent aux VIIe et VIIIe siècles avant JC et en firent leurs esclaves, les Gelots. Plus tard, le regard de Sparte se tourna même vers Athènes. Pendant la guerre du Péloponnèse de 431 à 404 avant JC, les Spartiates ont non seulement soumis les Athéniens, mais ont également hérité de leur suprématie navale dans la région égéenne. Cela n’est jamais arrivé auparavant. Les Spartiates n’ont pas rasé la glorieuse ville, comme le leur conseillaient les Corinthiens, mais ont plutôt décidé de façonner la société conquise à leur image.
Pour ce faire, ils ont établi une oligarchie « pro-spartiate » à Athènes, tristement connue sous le nom de régime des « Trente Tyrans ». L'objectif principal de ce système était la réforme et, dans la plupart des cas, la destruction complète des lois et ordres athéniens fondamentaux en échange de la proclamation de la version spartiate de la démocratie. Ils ont mené des réformes dans le domaine des structures de pouvoir et réduit les droits de la plupart des classes sociales.
500 conseillers ont été nommés pour exercer des fonctions judiciaires qui appartenaient auparavant à tous les citoyens. Les Spartiates ont également élu 3 000 Athéniens pour « partager le pouvoir avec eux ». En fait, ces gestionnaires locaux avaient simplement un peu plus de privilèges que les autres résidents. Pendant les 13 mois du régime de Sparte, 5 % de la population d'Athènes est morte ou a simplement fui la ville, de nombreux biens d'autres personnes ont été confisqués et des foules de partisans de l'ancien système de gouvernement d'Athènes ont été envoyées en exil.
L'ancien élève de Socrate, Critias, chef des Trente, était reconnu comme un dirigeant cruel et totalement inhumain qui entreprenait à tout prix de transformer la ville conquise en un reflet de Sparte. Critias agit comme s'il était toujours à son poste dans la Cryptée Spartiate et exécuta tous les Athéniens qu'il considérait comme dangereux pour l'établissement du nouvel ordre de choses.
300 porte-étendards ont été embauchés pour patrouiller dans la ville, ce qui a fini par intimider et terroriser la population locale. Environ 1 500 des Athéniens les plus éminents qui n'ont pas soutenu le nouveau gouvernement ont pris de force du poison - la pruche. Il est intéressant de noter que plus les tyrans étaient cruels, plus ils rencontraient de résistance de la part des résidents locaux.
En conséquence, après 13 mois de régime brutal, un coup d'État réussi a eu lieu, dirigé par Thrasybulus, l'un des rares citoyens à avoir échappé à l'exil. Durant la Restauration athénienne, les 3 000 traîtres susmentionnés furent amnistiés, mais les transfuges restants, dont ces mêmes 30 tyrans, furent exécutés. Kritias est mort dans l'une des premières batailles.
Enlisé dans la corruption, la trahison et la violence, le court règne des tyrans a conduit à une forte méfiance des Athéniens les uns envers les autres, même pendant les années qui ont suivi la chute de la dictature.
1. La célèbre bataille des Thermopyles
Mieux connue aujourd'hui grâce à la série de bandes dessinées de 1998 et au film 300 de 2006, la bataille des Thermopyles, qui a eu lieu en 480 avant JC, était un massacre épique entre l'armée grecque dirigée par le roi spartiate Léonidas Ier et les Perses dirigés par le roi Xerxès.
Initialement, le conflit éclata entre ces deux peuples avant même l'avènement des chefs militaires mentionnés, sous le règne de Darius Ier, le prédécesseur de Xerxès. Il a considérablement élargi les frontières de ses terres au plus profond du continent européen et, à un moment donné, a tourné son regard affamé vers la Grèce. Après la mort de Darius, Xerxès, presque immédiatement après avoir assumé ses droits de roi, commença les préparatifs de l'invasion. C’était la plus grande menace à laquelle la Grèce ait jamais été confrontée.
Après de nombreuses négociations entre les cités-États grecques, une force combinée d'environ 7 000 hoplites fut envoyée pour défendre le col des Thermopyles, par lequel les Perses prévoyaient d'avancer dans toute l'Hellade. Pour une raison quelconque, dans les adaptations cinématographiques et les bandes dessinées, ces mêmes milliers d'hoplites n'ont pas été mentionnés, y compris la légendaire flotte athénienne.
Parmi les quelques milliers de guerriers grecs se trouvaient les 300 célèbres Spartiates, que Léonidas mena personnellement au combat. Xerxès rassembla une armée de 80 000 soldats pour son invasion. La défense grecque relativement petite était due au fait qu'ils ne voulaient pas envoyer trop de guerriers trop loin dans le nord du pays. Une autre raison était un motif plus religieux. À cette époque, les jours sacrés ne faisaient que passer. jeux olympiques et la fête rituelle la plus importante de Sparte, Carneia, au cours de laquelle l'effusion de sang était interdite. Quoi qu'il en soit, Léonidas se rendit compte du danger auquel son armée était confrontée et rassembla 300 de ses Spartiates les plus dévoués, qui avaient déjà donné naissance à des héritiers mâles.
Situées à 153 kilomètres au nord d'Athènes, les gorges des Thermopyles offraient une excellente position défensive. Large de seulement 15 mètres, prise en sandwich entre des falaises presque verticales et la mer, cette gorge créait un grand inconvénient pour l'armée perse, numériquement supérieure. Un espace aussi limité ne permettait pas aux Perses de déployer correctement toute leur puissance.
Cela a donné aux Grecs un avantage significatif en plus du mur défensif déjà construit ici. Lorsque Xerxès arriva enfin, il dut attendre 4 jours dans l'espoir que les Grecs se rendraient. Cela ne s'est pas produit. Puis il envoya une dernière fois ses envoyés appeler l'ennemi à déposer les armes, ce à quoi Léonidas répondit : « venez le prendre vous-même ».
Au cours des 2 jours suivants, les Grecs repoussèrent de nombreuses attaques perses, y compris une bataille avec un détachement d'élite d'« Immortels » de la garde personnelle du roi perse. Mais trahis par un berger local, qui montra à Xerxès une route secrète de contournement à travers les montagnes, les Grecs se retrouvèrent le deuxième jour encore encerclés par l'ennemi.
Face à une situation aussi désagréable, le commandant grec a dissous la plupart des hoplites, à l'exception de 300 Spartiates et quelques autres soldats sélectionnés, pour mener une dernière bataille. Lors de la dernière attaque des Perses, le glorieux Léonidas et 300 Spartiates tombèrent, remplissant honorablement leur devoir envers Sparte et son peuple.
Aujourd’hui encore, aux Thermopyles, il y a un panneau avec l’inscription « Voyageur, va dire à nos citoyens de Lacédémone que, respectant leurs alliances, ici nous sommes morts en os ». Et bien que Léonidas et ses hommes soient morts, leur exploit commun a inspiré les Spartiates à rassembler leur courage lors de la bataille suivante. Guerres gréco-persanes renverser les méchants occupants.
La bataille des Thermopyles a définitivement assuré la réputation de Sparte en tant que civilisation la plus unique et la plus puissante.
Sparte était l’une des cités-États grecques les plus importantes du monde antique. La principale différence résidait dans la puissance militaire de la ville.
Professionnels et bien entraînés, les hoplites spartiates, avec leurs capes rouges caractéristiques, leurs cheveux longs et leurs grands boucliers, étaient les meilleurs et les plus redoutés combattants de Grèce.
Les guerriers ont combattu dans les batailles les plus importantes ancien monde: à Platées, ainsi que dans de nombreuses batailles avec Athènes et Corinthe. Les Spartiates se sont également distingués lors de deux batailles prolongées et sanglantes au cours de la guerre du Péloponnèse.
Sparte dans la mythologie
Les mythes disent que le fondateur de Sparte était Lacédémone, le fils de. Sparte en faisait partie intégrante et son principal bastion militaire (ce rôle de la ville est particulièrement révélateur).
Le roi spartiate Ménélas a déclaré la guerre après que Paris, le fils des dirigeants troyens Priam et Hécube, ait kidnappé dans la ville sa future épouse, Hélène, qui a été léguée au héros elle-même.
Elena était la plus belle femme en Grèce, et il y avait beaucoup de prétendants pour sa main et son cœur, y compris les Spartiates.
L'histoire de Sparte
Sparte était située dans la fertile vallée d'Eurotas en Laconie, au sud-est du Péloponnèse. La région a été habitée pour la première fois au néolithique et est devenue un établissement important établi au cours de l’âge du bronze.
Des preuves archéologiques suggèrent que Sparte a été créée au 10ème siècle avant JC. À la fin du VIIIe siècle avant JC, Sparte annexa la majeure partie de la Messénie voisine et sa population augmenta considérablement.
Ainsi, Sparte occupait environ 8 500 km² de territoire, ce qui en faisait la plus grande polis de Grèce, une cité-État qui avait une influence sur la vie politique générale de toute la région. Les peuples conquis de Messénie et de Laconie n'avaient aucun droit sur Sparte et devaient se soumettre à des lois sévères, comme servir de mercenaires non rémunérés dans l'effort de guerre.
Un autre groupe social de résidents spartiates étaient les hilotes, qui vivaient sur le territoire de la ville et étaient principalement engagés dans l'agriculture, reconstituant les approvisionnements de Sparte et ne se laissant qu'un petit pourcentage pour le travail.
Les hilotes avaient le statut social le plus bas et, en cas de déclaration de la loi martiale, ils devenaient astreints au service militaire.
Les relations entre les citoyens à part entière de Sparte et les hilotes étaient difficiles : des soulèvements faisaient souvent rage dans la ville. Le plus célèbre s'est produit au 7ème siècle avant JC ; à cause de lui, Sparte fut vaincue lors d'un affrontement avec Argos en 669 avant JC. (Cependant, en 545 avant JC, Sparte réussit à se venger lors de la bataille de Tegea).
L'instabilité dans la région a été résolue par les hommes d'État spartiates grâce à la création de la Ligue du Péloponnèse, réunissant Corinthe, Tégée, Elis et d'autres territoires.
Conformément à cet accord, qui a duré d'environ 505 à 365. AVANT JC. Les membres de la Ligue étaient obligés de fournir leurs guerriers à Sparte à tout moment nécessaire. Cette unification des terres permit à Sparte d'établir son hégémonie sur la quasi-totalité du Péloponnèse.
De plus, Sparte s'étendit de plus en plus, conquérant de plus en plus de nouveaux territoires.
Retrouvailles avec Athènes
Les troupes de Sparte ont réussi à renverser les tyrans d'Athènes et, par conséquent, la démocratie a été établie dans presque toute la Grèce. Souvent, les guerriers de Sparte venaient en aide à Athènes (par exemple, lors d'une campagne militaire contre le roi perse Xerxès ou lors de la bataille des Thermopyles et de Platées).
Athènes et Sparte se disputaient souvent sur la propriété des territoires, et un jour ces conflits se sont transformés en guerres du Péloponnèse.
Les hostilités de longue durée causèrent des dégâts aux deux camps, mais Sparte gagna finalement la guerre grâce à ses alliés perses (la quasi-totalité de la flotte athénienne fut alors détruite). Cependant, Sparte, malgré ses projets ambitieux, ne devint jamais la principale ville de Grèce.
En cours politique agressive Sparte, dans le centre et le nord de la Grèce, en Asie Mineure et en Sicile, entraîna à nouveau la ville dans un conflit militaire prolongé : les guerres corinthiennes avec Athènes, Thèbes, Corinthe et de 396 à 387. AVANT JC..
Le conflit aboutit à la « Paix du Roi », dans laquelle Sparte céda son empire au contrôle perse tout en restant la principale ville de Grèce.
Au IIIe siècle avant JC, Sparte fut contrainte de rejoindre la confédération achéenne. La fin définitive du pouvoir de Sparte survint en 396 après JC, lorsque le roi wisigoth Alaric s'empara de la ville.
armée spartiate
Une grande attention a été accordée à la formation militaire à Sparte. Dès l'âge de sept ans, tous les garçons ont commencé à étudier art martial et vivait dans une caserne. L'ensemble des matières obligatoires était l'athlétisme et l'haltérophilie, la stratégie militaire, les mathématiques et la physique.
Dès l'âge de 20 ans, les jeunes entrent dans le service. Un entraînement intensif a transformé les Spartiates de soldats féroces et forts, les hoplites, en soldats prêts à démontrer leur puissance de combat à tout moment.
Par conséquent, Sparte n’avait même pas de fortifications autour de la ville. Ils n’en avaient tout simplement pas besoin.