Instrument de musique : Duduk
L'Arménie est incroyable pays ancien. Quiconque a la chance de s'y rendre au moins une fois gardera des impressions et des souvenirs agréables pour le reste de sa vie. L'Arménie est célèbre pour la beauté extraordinaire de ses paysages avec les sommets de l'Ararat, personne aimable, cuisine nationale, les abricots les plus délicieux du monde et traditions intéressantes. Mais il y a une autre attraction que le peuple arménien traite avec une appréhension particulière : sa fierté est ethnique ; instrument de musique- duduk. On l’appelle un instrument avec l’âme d’un abricotier. Une vie culturelle L'Arménie et le duduk sont indissociables l'un de l'autre ; ils reflètent l'identité sociale inhérente au peuple arménien coloré et diversifié. Les Arméniens prétendent que le duduk exprime toutes les subtilités et expériences, la douleur de leur cœur. Tous événements importants dans la vie des gens : les mariages, les funérailles, les célébrations diverses et les jours fériés sont accompagnés d'un son de prière de ce instrument unique.
Lisez l'histoire du duduk et de nombreux faits intéressants sur cet instrument de musique sur notre page.
Son
En écoutant le duduk, il est impossible de rester indifférent à son son expressif doux et chaleureux, velouté, semblable à une voix humaine. Le timbre de l'instrument, caractérisé par son émotivité lyrique, est capable de transmettre des expériences émotionnelles subtiles et des nuances de chagrin humain.
Une interprétation plus colorée de la musique sur le duduk se caractérise par une interprétation en binôme de deux musiciens : l'un interprète le thème principal et l'autre, appelé dam ou damkash, crée un fond sonore continu. C'est dans un tel spectacle que la musique apporte un sentiment de paix, de haute spiritualité et permet de ressentir le souffle du temps.
La très petite tessiture du duduk dépasse à peine une octave. Si l'instrument est diatonique, mais que les ouïes ne sont pas complètement recouvertes, il est permis d'extraire des sons chromatiques. Par conséquent, il est possible d’interpréter de la musique écrite dans différentes tonalités sur le duduk.
Le son du duduk apparaît à la suite de la vibration de l'anche et de la vibration du flux d'air dans l'instrument créé par l'interprète.
Photo:
Faits intéressants
- Duduk porte aujourd'hui trois noms : tsiranapokh (traduit de l'arménien par « trompette d'abricot » ou « âme de l'abricotier »), duduk (le nom vient des Turcs il y a un peu plus de 100 ans) et clarinette arménienne.
- De nombreux peuples possèdent des instruments dont la structure ressemble à un duduk. Presse macédonienne, serbe, bulgare, croate ; Duduki géorgien; Daghestan, azerbaïdjanais, balaban iranien ; Guan chinois; hichiriki japonais; piri coréen; Pipes russes, ukrainiennes et biélorusses ; nai moldave, roumain, ouzbek, tadjik ; Le mei turc n'est qu'une petite liste d'instruments dont la conception est similaire au duduk.
- Dudukist est le nom donné à un musicien qui joue du duduk.
- Pour obtenir un beau son, les maîtres qui fabriquent le duduk ont beaucoup expérimenté le matériau, en utilisant différents types de bois et même du cristal.
- En Arménie, le duduk est fabriqué à partir d'abricotiers qui poussent dans ce pays et, selon ses habitants, symbolise la force d'esprit et l'amour fidèle et à long terme.
- Compositeur arménien exceptionnel A. Khatchatourian Il disait qu'un seul instrument, le duduk, pouvait le faire pleurer.
- En Arménie, le duduk est un instrument très célèbre et apprécié, et ses interprètes sont très respectés et vénérés. Cependant, cela n'a pas toujours été le cas : dans le passé, les joueurs de duduk étaient considérés comme des personnes frivoles et insolvables, les appelant avec mépris « zurnachs ». Les familles refusaient même de les laisser épouser leurs filles.
- Varpet - ce mot en Arménie ne signifie pas seulement grand maître, mais le créateur. Les Arméniens appellent encore Vache Hovsepyan le grand varpet et le roi du duduk.
- En Arménie, il existe un ensemble unique dans lequel les artistes jouent uniquement des duduks arméniens. Le Groupe de musique a un nom correspondant - "Dudukner". La gamme totale de trois octaves de l'ensemble lui permet d'interpréter de la musique de divers genres musicaux, du classique au jazz.
- Les réalisateurs d'Hollywood manifestent un grand intérêt pour la voix vitale du duduk, y compris sa sonorité dans accompagnement musical leurs films. "Gladiateur", "La Dernière Tentation du Christ", "Munich", "La Passion du Christ", "Le Da Vinci Code", "Cendres et Neige", "Onéguine", "Syriana", "Le Corbeau", "Alexander", "Hulk", "Xena - Warrior Princess", "Ararat", "Game of Thrones" - ce n'est qu'une petite liste de 60 films célèbres dont les bandes sonores sont agrémentées du son du duduk.
- En 2005, l'organisation internationale UNESCO a reconnu la musique interprétée sur le duduk arménien comme un chef-d'œuvre de l'immatériel. héritage culturel humanité.
- En février 2015, selon l'idée originale du réalisateur A. Titel, Théâtre musical eux. Stanislavsky et Nemirovich-Danchenko à la première de l'opéra " Khovanchchina "Dudok pour la première fois au sein d'un ensemble arménien instruments folkloriques joué dans l'opéra russe.
- À Moscou, en 2006, un monument au duduk arménien a été érigé dans la ruelle Shemilovsky. Un monument symbolisant la continuité des générations et la fidélité traditions nationales, appelé "Chanson de la Patrie".
Conception
Duduk, étant un instrument à vent en bois de roseau, n'a pratiquement pas changé de forme extérieure au cours de son histoire vieille de plusieurs siècles. Son dispositif très simple comprend un tube et une anche, qui est une double langue.
- Sur le tube, qui a une forme cylindrique dont la longueur varie de 28 à 40 cm (28, 33, 40), se trouvent des ouïes : 7, parfois 8, à l'avant et 1 ou 2 à l'arrière. Une variété spéciale d'abricotier, qui ne pousse qu'en Arménie, est traditionnellement utilisée comme matériau pour fabriquer une pipe. On pense que son bois possède des propriétés de résonance particulières qui confèrent à l'instrument un son si émouvant et émotionnel.
- L'anche, qui mesure de 9 à 14 cm de longueur, possède généralement un capuchon et est également équipée d'un contrôle de tonalité qui permet d'ajuster le son de l'instrument.
Variétés
La famille duduk peut être divisée en instruments solo et en ensemble. Les instruments solo diffèrent par leur taille et leur accordage.
- Duduk en accordage G. Gamme - E de la petite octave - A de la première octave Longueur - 38 cm A le son le plus bas. Le timbre est velouté, mais perçant.
- Duduk en accordage A. Range - Fa dièse de la petite octave - B de la première octave. Longueur - 36 cm. L'outil le plus courant.
- Duduk en accordage B Range - petite octave G - jusqu'à la première octave. Longueur - 34 cm Également très commun.
- Duduk en accordage H Range - Sol dièse de la petite octave - Do dièse de la deuxième octave. Longueur - 33 cm La couleur sonore est claire et lumineuse. Utilisé pour interpréter des airs de danse.
- Duduk en accordage C. Gamme - A de la petite octave - D de la deuxième octave. Longueur - 30 cm. Sonne brillant, haut et perçant. Utilisé dans les ensembles comme instrument solo et d'accompagnement.
- Duduk en accordage Ré. Gamme - Si bémol de la petite octave - Ré dièse de la deuxième octave. Longueur - 29 cm. Le son est léger et clair. Assez souvent utilisé à la fois comme instrument solo et comme instrument d'accompagnement.
Les instruments d'ensemble comprennent duduk-ténor, duduk-baryton et duduk-basse. Ils ont été conçus relativement récemment pour créer un ensemble unique composé uniquement d'instruments de ce type.
Application
Tout au long de son histoire vieille de plusieurs siècles, le duduk est devenu une partie intégrante de la culture arménienne. Tous les événements vitaux des habitants du pays sont accompagnés au son de cet instrument unique. Son cri philosophique discret accompagne une personne dans " dernière voie" Il chante avec émotion lors de diverses fêtes : mariages, anniversaires, fêtes d'État. De plus, attirer le son des artistes dans divers styles modernes genres musicaux, aujourd'hui, le champ d'application de son application est très étendu. En plus de participer à ensembles folkloriques La voix du duduk décore très souvent de ses bandes sonores de couleurs de timbre divers films, ainsi que des compositions dans des styles musicaux tels que le jazz , rock, blues, musique pop, rock n Roll Et musique classique.
Le répertoire du duduk est très limité en raison de sa petite étendue et est principalement basé sur la musique folklorique arménienne. DANS Dernièrement, avec l'avènement de nouvelles variétés de l'instrument telles que le duduk-ténor, le duduk-baryton et le duduk-basse, la gamme de ses sons s'est considérablement élargie. Lors d'interprétations d'ensemble sur ces instruments, il est devenu possible d'entendre des œuvres musique classique EST. Bach, V.A. Mozart, S. Rachmaninov, D. Gershwin, et aussi Compositeurs arméniens A. Khatchatourian, A. Spendiarov, Komitas, G. Narekatsi, N. Shnorali, M. Ekmalyan.
Interprètes
En Arménie, ils croient que seuls les musiciens ayant des racines arméniennes dans leur famille peuvent jouer vraiment magnifiquement du duduk, car cela leur est génétiquement inhérent.
Vache Hovsepyan est toujours considéré comme l'un des plus grands joueurs de duduk du XXe siècle, que personne ne pouvait surpasser en virtuosité dans le jeu de cet instrument.
À l'heure actuelle, un artiste remarquable, connu dans le monde entier et qui a beaucoup fait pour populariser l'instrument et sa reconnaissance internationale, est Jivan Gasparyan. Ses concerts, se déroulant dans les meilleurs salles de concert, sont programmés plusieurs mois à l’avance.
Il convient de noter en particulier la contribution au développement de l'instrument du talentueux musicien-interprète et professeur Georgy Minasov. Après avoir élargi la gamme et les capacités d'interprétation de l'instrument, il a créé un ensemble unique de joueurs de duduk.
Parmi les interprètes talentueux qui représentent aujourd'hui dignement le duduk sur les scènes de concert et ravissent les auditeurs avec le son d'un instrument unique, je voudrais citer O. Kasyan, G. Malkhasyan, L. Gharibyan, S. Karapetyan, G. Dabaghyan, A. . Martirosyan, K. Seyranyan, O. Kazaryan, N. Barseghyan, R. Mkrtchyan, A. Avedikyan, Argishti.
Depuis des temps immémoriaux, le duduk en Arménie était considéré comme un instrument exclusivement masculin. Cependant, la première joueuse de duduk à briser ce stéréotype fut la lauréate du All-Union Festival de musique Armine Simonian.
Histoire
Quand le duduk est apparu et qui a été le premier à sculpter l'instrument en bois d'abricot, personne ne peut désormais le dire avec certitude. Mais personne ne conteste le fait qu’il existe depuis l’Antiquité. Même dans les manuscrits anciens de l'État d'Urartu, qui existaient au troisième millénaire avant JC sur le territoire qui appartient aujourd'hui en partie à l'Arménie, les historiens ont trouvé des informations sur l'instrument extrêmement similaires au duduk. Ensuite, l'instrument est à nouveau mentionné indirectement dans des sources anciennes du premier millénaire avant JC, sous le règne du souverain Tigrane le Grand. Et seul l'historien arménien Movses Khorenatsi, qui vécut au Ve siècle après JC, donne des informations plus fiables sur l'instrument, le qualifiant de « tsiranapokh », c'est-à-dire une pipe en bois d'abricot.
Mais grâce aux images qui nous sont parvenues dans les manuscrits anciens du Moyen Âge, nous apprenons que le duduk était un instrument très populaire non seulement en Arménie, mais aussi dans les pays du Moyen-Orient, de Crimée et des Balkans.
Au cours des années de sa longue existence, le duduk n'a pas réellement changé, mais en Arménie, depuis l'Antiquité, on croit que l'instrument ne sonnera que s'il est fabriqué par le musicien lui-même, de sorte que le duduk et l'âme du duduk l'interprète peut fusionner en un seul. Aujourd'hui, plus personne n'adhère à cette tradition et la fabrication des instruments est réalisée par des artisans qui connaissent les secrets cachés de ce métier délicat.
L'un des initiateurs de l'amélioration du duduk, resté inchangé depuis des milliers d'années, est le musicien-interprète enthousiaste et doué Georgy Minasov. En collaboration avec le talentueux maître des instruments de musique Sergueï Avanesov, ils ont créé un ensemble d'instruments : duduk-ténor, duduk-baryton et duduk-basse. La gamme totale d'instruments s'élève désormais à trois octaves et permet aux interprètes d'élargir considérablement leur répertoire.
Duduk est instrument ancien, toujours respecté et aimé. Les arts du spectacle y sont florissants et attirent de plus en plus de musiciens et simplement de mélomanes. Duduk, avec sa voix passionnée et grave, touche tous les cœurs, quelles que soient leur nationalité et leur religion, conquérant ainsi des villes et des pays.
Vidéo : écoutez duduk
C'est un tube avec 9 trous de jeu et une anche double. Commun parmi les peuples du Caucase. Il est le plus populaire en Arménie, ainsi que parmi les Arméniens vivant en dehors de ses frontières.
Le nom traditionnel du duduk arménien est tsiranapokh, qui peut littéralement être traduit par « pipe à abricot » ou « âme de l’abricotier ».
La musique sur le duduk arménien est le plus souvent interprétée en binôme : le duduk principal jouant la mélodie, et le deuxième duduk appelé " Je vais donner», qui, effectuant un fond tonique continu d'une certaine hauteur, fournit un son ostinato spécifique des principaux degrés du mode.
Un musicien jouant du dama (damkash) obtient un son similaire en utilisant une technique de respiration continue : en inspirant par le nez, il retient l'air dans ses joues gonflées, et le flux d'air de la bouche crée en même temps une pression sur la langue de le douk.
Habituellement, au cours de leur formation, les joueurs arméniens de duduk s'entraînent également à jouer de deux autres instruments à vent - et.
Lors de l'exécution de musique de danse, le duduku est parfois accompagné d'un instrument de musique à percussion idiot. Duduk est largement utilisé dans les orchestres d'instruments folkloriques et accompagne l'arménien chansons folkloriques et de la danse, ainsi que des cérémonies de mariage et de funérailles.
Son unique du duduk
Doudouk a un son chaud, doux, légèrement étouffé et un timbre velouté, caractérisé par le lyrisme, l'émotivité et l'expressivité. Lorsque l'on interprète de la musique à deux (duduk principal et duduk féminin), un sentiment de paix, de tranquillité et de haute spiritualité surgit souvent.
On pense que le duduk, comme aucun autre instrument, est capable d'exprimer l'âme peuple arménien. Compositeur célèbre Aram Khachaturian a dit un jour que le duduk est le seul instrument qui le fait pleurer.
La musique peut être interprétée sur le duduk dans différentes tonalités. Par exemple, un duduk de 40 centimètres est considéré comme le plus approprié pour interpréter des chansons d'amour, tandis qu'un duduk plus court accompagne souvent les danses.
Le duduk arménien est resté pratiquement inchangé tout au long de son histoire vieille de plusieurs siècles - seule la manière de jouer a changé. Malgré le fait que sa tessiture soit d'une octave, jouer du duduk nécessite une habileté considérable.
Le célèbre joueur arménien de duduk Jivan Gasparyan note : « Les Américains et les Japonais ont essayé de reproduire le son du duduk sur un synthétiseur, mais à chaque fois ils ont échoué. Cela signifie que le duduk nous a été donné par Dieu.
Appareil
Doudouk se compose d'un tube et d'une double langue (anche) amovible. La longueur du tube duduk arménien est de 28, 33 ou 40 cm. Sur la face avant, il y a 7 ou 8 trous de jeu et un ou deux pour. pouce- d'un autre côté. La longueur de la double langue, appelée « exeg », est généralement de 9 à 14 cm.
Son est formé à la suite de la vibration de deux plaques à anches et est régulé en modifiant la pression de l'air sur la langue de l'instrument, ainsi qu'en fermant et en ouvrant les trous de jeu. L'anche est généralement coiffée et dispose d'un contrôle de tonalité pour l'accordage. En appuyant sur le bouton, le ton augmente ; lorsqu'il est affaibli, le ton diminue.
Au début du XXe siècle, le duduk a reçu la définition d'un instrument diatonique à une octave. Cependant, malgré cela, les notes chromatiques sont obtenues en recouvrant partiellement les trous de jeu.
Les premiers instruments, comme le duduk, étaient fabriqués à partir d'os et de roseaux d'animaux. Actuellement, le duduk est fabriqué exclusivement à partir de bois. Et le duduk arménien est fabriqué à partir d'un abricotier dont les fruits ont été importés d'Arménie pour la première fois en Europe. L'abricotier a capacité unique résonner.
Les variantes du duduk dans d'autres pays sont fabriquées à partir d'autres matériaux (bois de prunier, bois de noyer, etc.), mais, selon les experts, un tel duduk se caractérise par un son nasal plutôt aigu, tandis que le duduk arménien se distingue par un son doux, plus proche de la voix.
La langue est constituée de deux morceaux de roseau qui poussent en grande quantité le long des rives de la rivière Araks. Contrairement à d'autres instruments à anche double, l'anche du duduk est assez large, ce qui donne à l'instrument son son triste unique.
Origine, histoire du duduk
Doudouk- l'un des instruments de musique à vent les plus anciens au monde. Certains chercheurs pensent que le duduk a été mentionné pour la première fois en monuments écritsÉtat d'Urartu. Conformément à cette hypothèse, on peut croire que son histoire remonte à environ trois mille ans.
D'autres attribuent l'apparition du duduk au règne du roi arménien Tigran II le Grand (95-55 av. J.-C.). Historien arménien du Ve siècle après JC. e. Movses Khorenatsi dans ses écrits parle de l'instrument « tsiranapokh » (pipe en bois d'abricot), qui est l'une des plus anciennes références écrites à cet instrument. Duduk était représenté dans de nombreux manuscrits arméniens médiévaux.
Peut-être en raison de l'existence d'États arméniens assez étendus (Grande Arménie, Petite Arménie, Royaume de Cilicie, etc.) et grâce aux Arméniens qui vivaient non seulement dans les hauts plateaux arméniens, mais aussi en Perse, au Moyen-Orient, en Asie Mineure, dans les Balkans, le Caucase, la Crimée, etc., le duduk s'est également répandu dans ces territoires.
De plus, le duduk pouvait pénétrer au-delà de son aire de répartition d'origine grâce aux routes commerciales qui existaient à l'époque, dont certaines passaient par l'Arménie.
Ayant été emprunté à d'autres pays et devenu un élément de la culture d'autres peuples, le duduk a subi quelques évolutions au fil des siècles. En règle générale, cela concernait la mélodie, le nombre de ouïes et les matériaux à partir desquels l'instrument est fabriqué.
Duduk à notre époque
Aujourd'hui, on peut entendre duduk dans de nombreux films. Il est devenu l’un des instruments les plus populaires pour interpréter de la musique sur les bandes originales d’Hollywood.
Le premier film de renommée mondiale dans lequel le duduk a été joué était « La Dernière Tentation du Christ ». D'autres films et séries télévisées ont suivi. Les plus célèbres d'entre eux : "Gladiateur", "Ararat", "Alexandre", "La Passion du Christ", "Munich", "Syriana", "Le Da Vinci Code", "Cendres et Neige", "Hulk" , "Xena la Reine" Guerriers", "Maison Russe", "Corbeau", "Onéguine".
Duduk interprété par Djivan Gasparyan peut être entendu dans plus de trois douzaines de films. Gasparyan a collaboré avec le compositeur de films allemand Hans Zimmer pour écrire la musique de Gladiator. En 2001, la bande originale du film, interprétée par Gasparyan, a remporté le Golden Globe dans la catégorie « Meilleure musique ».
En Arménie et parmi les Arméniens vivant au-delà de ses frontières, il existe de nombreux joueurs de duduk célèbres, dont les plus éminents sont Ludwig Gharibyan, Jivan Gasparyan, Gevorg Dabaghyan, Sergey Karapetyan, Mkrtich Malkhasyan, Vache Hovsepyan. Parmi les musiciens azerbaïdjanais, Alikhan Samedov est le plus célèbre.
En 2005, le duduk arménien a été reconnu comme chef-d'œuvre du patrimoine culturel immatériel mondial de l'UNESCO.
Vidéo : Duduk (tsiranapokh) en vidéo + son
Grâce à ces vidéos, vous pourrez vous familiariser avec l'instrument, regarder un vrai jeu dessus, écouter son son, et ressentir les spécificités de la technique :
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Quiconque n’a jamais entendu ses sons ne peut imaginer ce que c’est. Le duduk arménien est un instrument ancien, mais il ne peut devenir obsolète tant que son chant continue de ravir les gens. Ce n'est pas pour rien qu'il est connu bien au-delà des frontières de l'Arménie et qu'il trouve constamment de plus en plus de nouveaux fans. En 2005, la musique de cet instrument à vent a été reconnue comme chef-d'œuvre du patrimoine culturel immatériel mondial de l'UNESCO.
Les secrets de fabrication du duduk arménien
Duduk est un instrument de musique à vent. Son dispositif est assez simple : il s'agit d'un tube et d'une double languette amovible. Il est intéressant de noter que la langue est toujours constituée de deux plaques dont la création utilise exclusivement des roseaux récoltés sur les rives de l'Araks.
La longueur du tube et de la langue est strictement définie. Ainsi, l'anche mesure 9-14 cm, le tube lui-même peut mesurer 40, 33, 28 cm. De plus, sur sa surface supérieure il y a 7 (parfois 8, selon l'accordage) trous pour le passage de l'air et du son, et en bas - 1 à 2 trous qui peuvent être fermés avec le pouce.
En jouant d'un instrument, une personne passe ses doigts sur les trous, les bloquant au bon moment. Dans le même temps, la langue est exposée à l’air, ce qui fait vibrer les plaques.
Le tube dispose généralement d'une commande spéciale qui vous permet d'ajuster la tonalité souhaitée de l'instrument. Si vous appuyez sur cette commande, la tonalité sera augmentée. Et, à l'inverse, avec un léger affaiblissement du régulateur, le ton commence à diminuer.
Les Arméniens ont nom propre instrument - tsiranapokh. Ce mot est traduit en russe par « âme de l'abricotier ». Pourquoi abricot ? Parce que les artisans qui le créent sont sûrs que seul le bois d'abricot peut être créé un véritable instrument magique.
Histoire de l'origine de l'instrument
Quand exactement et par qui le duduk arménien a été créé, il n'y a pas d'informations exactes. On sait seulement qu'il est apparu dans des temps incroyablement anciens et que depuis lors, sa conception n'a pratiquement pas changé. Selon certains historiens, il est connu depuis au moins 3 000 ans, puisqu'un instrument à vent très similaire existait à Urartu.
Ces déclarations sont tout à fait justifiées, puisque l'État d'Urartu était autrefois situé sur les hauts plateaux arméniens, c'est-à-dire le territoire aujourd'hui occupé par l'Arménie, ainsi que partiellement par des pays comme l'Iran, la Turquie, etc. En tout cas, les sources écrites ourartiennes mentionnent à plusieurs reprises un instrument rappelant le duduk moderne.
Il existe d'autres opinions concernant l'heure de son origine. Certains érudits affirment qu'elle a été créée au 1er siècle avant JC, sous le règne de Tigrane II le Grand. Certains chercheurs s'appuient sur les archives des chroniques historiques du Ve siècle, époque à laquelle vivait le chroniqueur et historien Movses Khorenatsi. Il mentionne tsiranapokha dans ses écrits.
Mais il existe des preuves incontestables qu'au Moyen Âge, cet instrument de musique était déjà répandu - en témoignent les illustrations de manuscrits anciens. Il est également fort probable que, grâce aux relations commerciales développées avec d'autres États de l'époque, le duduk ne se soit pas seulement répandu sur le territoire arménien. Apparemment, il a été utilisé en Crimée, dans les pays du Moyen-Orient et même dans les Balkans.
On ne peut pas prétendre que cet instrument à vent avait à l'origine look moderne et a été fabriqué directement à partir de bois d'abricot. Ainsi, ses prototypes étaient créés à partir de roseaux ou d'os. Mais au fil du temps, les gens ont commencé à utiliser le bois. Il a été remarqué que différents arbres, soumis à la même technologie de fabrication du duduk, sont capables de produire des sons différents. C’est pourquoi l’abricot a été choisi, car ce bois particulier peut résonner d’une manière qu’aucun autre bois ne peut résonner.
Dans les pays voisins, le noyer ou la prune ont été choisis pour créer des instruments similaires au tsiranapokh. Cependant, ses analogues, créés à partir du bois de ces arbres, ne produisaient pas un son doux et enchanteur, mais un son aigu et peu agréable à l'oreille.
Les Arméniens font très attention à leur instrument national, et à son histoire. Il existe toute une légende dédiée au duduk. Il raconte comment le Jeune Vent est tombé amoureux d'un arbre étonnant poussant dans les montagnes. Mais le Vieux Tourbillon, ayant entendu parler de cela, décida de détruire non seulement l'arbre, mais aussi toute la végétation de la zone.
Après que Young Wind ait demandé de ne pas faire cela, Whirlwind a accepté, mais à la condition que le Vent ne puisse plus jamais bouger, sinon son arbre préféré mourrait. La brise a duré longtemps, jusqu'à l'automne, jusqu'à ce que les dernières feuilles tombent de l'arbre. Puis Young Wind a oublié sa promesse pendant un moment et est parti.
Mais dès qu’il fit cela, l’arbre se dessécha immédiatement et disparut. Il ne restait plus qu'une petite branche - et c'était uniquement parce que le Jeune Vent s'y était emmêlé avec le bord de ses vêtements. Quelque temps plus tard, un pauvre homme l'a ramassé et a décidé d'en faire une pipe. Et le nouvel instrument chantait une chanson magique sur l’amour et la fidélité. C'est ainsi qu'a été inventé le duduk.
Paramètres de réglage et fonctionnalités sonores
C'est peut-être la légende ci-dessus qui a provoqué l'émergence d'une coutume ancienne, qui aujourd'hui, malheureusement, appartient au passé. Autrefois, cet instrument n'était pas fabriqué sur commande. Si un musicien avait besoin d’un duduk, il devait le créer lui-même. On croyait que de cette manière, il transmettait une partie de son âme - grâce à cela, le son s'est avéré si velouté et vivant.
Il y avait aussi de vrais virtuoses qui savaient hypnotiser n'importe quel auditeur avec leur pièce. Chacun d'eux avait son propre duduk, qui accompagna le musicien tout au long de sa vie. Un tel maître n'a pas transmis son instrument à ses fils et à ses élèves, mais il l'a toujours aidé en lui donnant des conseils pour fabriquer ses propres produits musicaux. Tout cela témoigne de l'importance de cet instrument simple dans la vie de tout musicien.
Aujourd’hui, le joueur de duduk ne fabrique pas les siens. L'instrument de musique arménien duduk est créé par les mains de spécialistes connaissant toutes les subtilités du choix des matériaux et de la technologie. Cependant, le légendaire, considéré aujourd'hui comme le joueur de duduk le plus recherché, est connu pour avoir fabriqué son premier instrument de ses propres mains, décidant de souligner qu'il a choisi la voie d'un musicien de son plein gré et qu'il suit les traditions arméniennes. .
Probablement, la coutume de créer soi-même un duduk a une base sur le plan mental. Cet instrument à vent est capable de produire des sons inhabituellement expressifs. Les experts soulignent qu'aucun analogue ne possède un tel timbre. En écoutant le son, une personne révèle sa propre âme.
C'est quelqu'un magiquement peut remuer toutes les choses les plus sublimes du cœur. Comment ne pas rappeler les paroles du compositeur Aram Khachaturian, qui affirmait que le seul instrument de musique au monde capable de le faire pleurer était le duduk.
Les chercheurs en musique l'ont classé comme diatonique à une octave. Oui, il n’y a qu’une seule octave, mais néanmoins des notes chromatiques peuvent également être extraites de l’instrument. Pour ce faire, une certaine compétence doit être présente. On sait depuis longtemps que les Arméniens peuvent créer ces mêmes mélodies magiques qui ont rendu cet instrument célèbre. Selon le même Gasparyan, les Japonais et les Américains ont tenté à une époque de reproduire les sons de cet instrument à l'aide d'un synthétiseur. Cependant, ils n’y sont pas parvenus.
Le son dépend en grande partie de l'accordage et de la longueur du produit. Par exemple, en Azerbaïdjan, on joue du duduk en accordage B et on l'appelle « balaban », et en Arménie, le plus souvent, en accordage A. Sur instrument court jouer surtout airs de danse. Mais le plus long – 40 cm de long – est idéal pour interpréter des compositions amoureuses et lyriques.
Le son de cet instrument étonnant est légèrement étouffé, ce qui lui donne un aspect velouté. Cela sonne dans la tonalité de soprano et d'alto et est très émouvant. Le plus souvent, il se joue par paires, où se produisent le duduk principal et la femelle duduk. Dans ce cas, les dames ne produisent que le fond général et la mélodie est jouée par le principal joueur de duduk.
Une particularité du dam-duduk est qu'il se joue en respirant continuellement. Cette technique est longue à apprendre. De plus, il est impossible de jouer en solo dessus - cela ne sonne à merveille qu'à deux.
Importance dans la culture mondiale et le cinéma
Tsiranapokh est une partie importante de la culture arménienne traditionnelle. Cet instrument était joué en l'honneur de divers événements. Les joueurs de Duduk accompagnaient les cérémonies funéraires et jouaient lors des mariages. Leur présence aux assemblées générales était obligatoire. fêtes folkloriques, où la musique était également de mise.
Aujourd'hui, on l'entend sur les bandes sonores Films hollywoodiens, dans des ensembles et orchestres nationaux. L'instrument est souvent inclus dans l'accompagnement de compositions musicales. Une fois de plus, nous ne pouvons nous empêcher de rappeler Jivan Gasparyan - ce compositeur a collaboré avec de nombreux musiciens russes et étrangers célèbres.
La bande originale du film américain Gladiator a constitué une véritable avancée dans la vulgarisation de l'instrument. Après la sortie du film, le duduk a gagné des milliers de fans. Les gens étaient intéressés par la sonorité et la mélodie inhabituelles de l'instrument à vent national.
Les joueurs de duduk les plus célèbres incluent :
- Jivan Gasparian ;
- Hovhannes Kasyan ;
- Mkrtich Malkhasyan;
- Ludwig Gharibyan ;
- Vache Hovsepyan ;
- Sergueï Karapetyan ;
- Gevorg Dabaghyan.
De nombreuses personnes souhaitent savoir où se procurer un tel outil. Acheter un véritable duduk arménien artisanal n'est pas si simple, puisqu'il s'agit d'un produit à la pièce. Le plus maîtres célèbres sont Armen et Arkady Kagramanyan - père et fils. En 40 ans, ils ont fabriqué plusieurs centaines de duduks. Vous pouvez commander instruments à vent Famille Kagramanyan dans le magasin KavkazSuvenir.ru.