Quelle langue parlent les Ingouches ? ● Ancien Ingouche

Origine chaldéenne des Ingouches et pourquoi les Ingouches ne sont pas Vainakh

Chaldéens (Kaldu babylonien, hébreu כַּשְׂדִּים) - Tribus sémitiques qui vivaient dans le sud de la Mésopotamie, dans la région de l'embouchure du Tigre et de l'Euphrate, sur la rive nord-ouest du golfe Persique, de la fin du Xe au le 4ème siècle avant JC. e. Ils combattirent avec l'Assyrie pour la possession de Babylone. En 626-536 avant JC e. Babylone était gouvernée par la dynastie chaldéenne, qui fonda le royaume néo-babylonien.
Le mot « Chaldéens » est mentionné à plusieurs reprises dans la Bible – par exemple dans le Livre d’Habacuc et dans le Livre de Judith (5 : 6). Chaldéens en ancien monde aussi appelés sorciers, magiciens, diseurs de bonne aventure.

Les Ingouches possèdent le plus haut niveau d'haplogroupe J2 avec 90 % d'héritiers de la Mésopathoamie ;

« G1alg1a » (G1alg1ay) est un ancien ethnonyme des Ingouches, à l'origine l'ancien nom propre des Ingouches, plus précisément comme les Géorgiens appelaient les Ingouches - « gligvi » = Khligvy (Khalkha/Khaldi) = Khalkhai. L'ancien ethnonyme « G1alg1a/Khalkha » a été préservé par certains les peuples modernes et signifie « peuple », « peuple », « tribu » (Khalkha, Khalki, Khalq). Les noms anciens des Ingouches et de leur pays - GIligIvis (Khligvi), GIligIveti - ont été conservés grâce à des sources anciennes, notamment géorgiennes. "gligvi" GiligIveti, GiligIvis, formant par la suite le terme - GIalgIay-Galgai - Ingouche, qui est un petit teip ingouche dans l'Ingouchie montagneuse, d'où vient le nom propre des Ingouches. Le terme GIalgIayche lui-même est étymologisé facilement et de manière transparente à partir de l'ingouche : GIalgIay + che, où GIalgIay est le nom du peuple, et « che » est l'intérieur, la partie intérieure, la partie couverte, la partie protégée.

G1alg1a est le nom propre des Ingouches, que les Alan-Ossètes ont conservé sous la forme - Kalga (Khalga-Khalgai = Chaldéens)

D'après des sources bien connues, on peut juger que la patrie du dieu Hal/G1al peut être appelée Mésopotamie chaldéenne du nord. Le rassemblement de grandes communautés ethniques aux problématiques structure sociale et la création d’États (tribus et peuples) s’est déjà produite sous l’influence des religions. (Khal/G1al. Chaldéens/Khalhai). Autrement dit, les Ingouches sont également originaires de l'ancienne Chaldée (Mésopotamie), ce qui est pleinement confirmé non seulement par la chronologie historique, mais également par l'analyse de l'ADN, qui a montré le pourcentage le plus élevé d'haplogroupe J2 parmi les Ingouches, 87 % à 90 %.

Halakha - G1illakh - coutume, tradition, droit en Ingouchie et en Israël (Albert Machigov a attiré l'attention sur ces similitudes et sur d'autres entre les langues juive et ingouche, par exemple : « shin » - c'est-à-dire « double » en hébreu comme en ingouche shi-shin.).

Également dans des sources écrites géorgiennes décrivant les événements de cette période, où les ancêtres des Ingouches sont connus sous l'ethnonyme « Caucasions » et dans les temps anciens - sous le nom de « Makhli ». Mahli - (héb. douloureux) :
1) Lévite, fils de Merari, frère de Mushi (int. Musa). Ses descendants étaient appelés la famille de Mahli ou la génération de Mahli (Exode 6 :19 ; Nombres 3 :20,33 ; 26 :58 ; 1 Chroniques 6 :19) ;
2) Lévite, descendant de Merari, fils de Mushi (1 Chroniques 23 :23 ; 24 :30) Lévite est un représentant de la classe juive des prêtres Lévites (de la tribu de Lévi).

L'ethnonyme Mosoh par rapport à cette tribu est intéressant car Ptahia de Ratisbonne, lors de son séjour à Bagdad, a vu de ses propres yeux les envoyés des rois du « pays de Mésech » qui disaient que « les rois de Mésech et tout leur pays sont devenus juifs » et que parmi les habitants de Méshech, il y a des enseignants qui enseignent « à eux et à leurs enfants la Torah et le Talmud de Jérusalem ». D'où les noms de famille ingouches Mashigovs, Mashkhoys - des gens du village de Mashkhe (Mashkhe) de la société dorienne de l'Ingouchie montagneuse, Moshkhoevs (Mashkhoevs).

Le nom ingouche 1ubadiy/1ibadiy rappelle le nom hébreu Obadiah (le roi Khazar portait également le même nom). Le mot ingouche « Yakh » est traduit par essence. Mais comme nous le savons, le mot « Yah » vient de l’hébreu et est la racine du mot « Je suis », c’est-à-dire le Seigneur. Il existe également un nom de famille ingouche Yakhyaev. etc.

Lisez les lignes - Yahweh, fils d'Ella\Alla. Deux traditions – Yahwist et Elohistic – étaient désormais réunies en une seule Écriture. YHWH est l’un des noms du « dieu » juif.
Étymologie ingouche du mot en deux parties - Yakh-ve.
Yakh est une mesure élevée de la responsabilité morale d'une personne devant Dieu et la société, pour ses propres actions, Yakh est le chemin d'une personne de la naissance à l'exploit, « yakh » est la compétitivité dans le respect strict des normes morales dans les actions et les actions, en s'efforçant d'être reconnu publiquement - c'est loin d'être liste complèteéléments constitutifs de ce noble mot. Va - il y en a. Yakh yoatsa sag cuves - disent toujours les Ingouches, ce qui signifie - une personne sans Yakh n'est pas une personne. Deux traditions – Yahwist et Elohistic – étaient désormais réunies en une seule Écriture. Deux traditions et deux peuples se sont unis en un seul, ce qui témoigne principalement de la conscience de leur « choix de Dieu » en tant que Juifs.

Les Ingouches, selon certains teptars (légendes), sont les descendants des Juifs Judith (Juifs du Moyen-Orient). Il existe de nombreuses histoires en provenance des Ingouches jordaniens selon lesquelles les Ingouches seraient des Judiths qui auraient fui le Moyen-Orient, où les tribus sémitiques prédominent encore aujourd'hui.
Il existe une légende ingouche sur Mago (ou Magal ; le nom est clairement sémitique), originaire du « pays de Khalib », qui est également mentionnée dans les teptars (archives) tchétchènes. Le nom du pays ressemble au nom de la ville d’Alep en Syrie. La Bible mentionne Caleb (Caleb) de la tribu de Juda - un participant à l'exode des Juifs d'Égypte, qui était un partisan actif et un espion de Moïse.

De nombreux toponymes en Ingouchie sont directement liés aux Khazars, comme on dit. Par exemple, Khazar-duk (Khazar duk) « crête Khazar » - au sud-est. Il y a Olkhazaran irzo (Olkhazaran irzo) « clairière Olkhazara (l.) ». GIazar-Giala (Gazar-Gala) « forteresse Khazar » (« fortification Khazar »), etc.
GIazar-GialiytIa (Gazar-Galiyta) « Fortification Khazar » - dans les limites du village de GIachalka. Ialkhan-Evl, GIazar-GIala sont peut-être les parties (colonies) les plus anciennes du village de GIachalka.
« Le village de Giachalka aurait dû naître de cinq petites colonies, avec la fortification Khazar au centre : Barchoyn kup, Zandakoin kup, Ialkhan-Evl, Okhchoyn kup et la fortification Khazar », - A. Suleymanov.

Les Khazars professaient le judaïsme, et selon un juif khazar proche du roi khazar Yusuf-Joseph. Selon des sources arabes, après la défaite de la Khazarie, les Khazars et leur roi ont renoncé au judaïsme et se sont convertis à l'islam. Par exemple, les historiens arméniens (et pas seulement) - contemporains des Khazars, ont noté que la langue des Khazars est similaire à la langue des Ingouches. Dans les temps anciens, les Ignush étaient appelés « Gargari », et selon Movses Khorenatsi Mesrop Mashtots l'alphabet de la langue gargarienne : « Stegts nshanagirs kokordakhos aghkhazur hjakan khetsbekazunin aynorik gargaratsvots lezun » (« créa l'écriture pour la langue sauvage des Khazars blancs, riche en sons gutturaux [«agh» - «blanc» ", "khazur" - "Khazar"] semblable au barbare Gargar")

Il est également intéressant que l'ancêtre des Khevsurs (Kevsurs, de « Kevsur », où « kev », « kiy » est une divinité Khazar). Fêtez samedi. Dans un village de Svan, un ancien rouleau de la Torah est encore conservé comme relique, et ce jusqu'au milieu du XXe siècle. Les anciens Svan, prenant des décisions importantes pour la communauté, juraient sur ce parchemin. Selon la légende, la famille des princes svanes Dadeshkeliani (Otarsha) avait des racines ethnogénétiques Kumyk (Khazar). Selon les informations ethnogénétiques enregistrées par le spécialiste caucasien M.M. Kovalevsky et d'autres, le fondateur de cette ancienne famille Svan, Otar Dadeshkeliani (vers 1570) « était issu des Tarkov Kumyks, et ses descendants prirent le pouvoir entre leurs propres mains et subjuguèrent progressivement toute la société princière de Svaneti le long des cours inférieurs et supérieurs. du fleuve Ingouri. Le centre de la famille princière Dadeshkeliani était le village. Barshi et Ingouri. Les représentants du clan ont régné dans la partie occidentale de la Svanétie en 1570-1857. Pour désigner les carcasses il utilise le terme « Mosoh ».

D'autre part, sur Internet, il existe un auteur ingouche Yusupov M. (« Saul »), qui prouve les liens familiaux entre les Ingouches et les Juifs. L'origine de la tribu de Dan est également indiquée par le fait qu'auparavant l'un des noms des Ingouches était G1aldini.

Par exemple, les mots : Chichak, Idal, etc. ressemblent à des mots ingouches.
CHICHAK (reine Khazar, en Khazar « fleur ») - Tchétchène zezag (« fleur »)
SHAT (Khazar king) - un jardin teip/sada légèrement modifié ? Ingouche, grosso modo, dur comme la glace
DZHEBUKAGAN - Nom ingouche DZHABU deuxième partie - Kagan
TUDUN (gouverneurs régionaux nommés par le kagan et appelés à surveiller le gouvernement local et la réception des impôts dans le trésor du kagan) - vient de l'étron ingouche - littéralement « père/propriétaire de l'épée ». khakam » dérivé du mot « kagan »/« khakam », qui signifiait autrefois « patron » ?

Au nord de la Mésopotamie, à la frontière des montagnes du Caucase, sont nés le judaïsme, le christianisme et l’islam. étaient autrefois une seule religion, et de plus, il s'avère que les « Chaldéens / Khalkha », selon la religion, portaient le nom d'un Dieu unique - Khal, puis divisés selon les noms des prophètes. La Bible dit directement que l’ancienne population de Sumer venait du Caucase et que ces colons étaient les descendants de Noé.

« Ce sont là les tribus des fils de Noé, selon leur généalogie, selon leurs nations. C’est à partir d’eux que les nations se sont répandues sur toute la terre après le déluge. La terre entière avait une seule langue et un seul dialecte. Venant de l’Est, ils trouvèrent une plaine au pays de Shinar et s’y installèrent » (Genèse, ch. 10.32 et ch. 11 : 1-2)

Le célèbre chercheur S.A. Dauev n'a pas ignoré les Ingouches, selon lesquels les Ingouches sont des Juifs Khazars, et ils construisent la capitale nommée d'après MOÏSE, la ville de Moagas, selon une conspiration juive. Dans le même temps, les Ingouches demandent (?) - ils disent que le crime n'est pas clair, même s'il est vrai. Moïse est reconnu par toutes les religions du monde. Dauev prévient les dirigeants russes que les Ingouches mènent une opération visant à restaurer la Khazarie juive, l'éternel ennemi de la Russie... Un fait intéressant est que, selon les instructions du NKVD de Grozny sur le travail avec des agents (1936), plus de 30 % des Ingouches professaient secrètement le judaïsme à cette époque. , voir (26)

Le nom du père du beau-frère de Molk est intéressant - MaIasha, qui suggère une identification à Moshe - cf. S. Dauev considère que le nom de la capitale de l'Ingouchie Magas (Moagas) est dérivé du nom Moïse (Mousa - Musa). Un roi Khazar portait en fait ce nom. De nombreuses sources indiquent l'origine Khazar des Ingouches, et que le roi Alan est en inimitié avec les Khazars... Kerkandaj est un nom Khazar, apparenté à Ishak Kundadzhik... Moagas est clairement formé de Musa (Mousa) / Moïse.

La fréquence la plus élevée au monde de l'haplogroupe J2 se trouve chez les Ingouches (87 à 90 % de la population masculine) et les Tchétchènes 53 %.

On pense que l’haplogroupe J2 est originaire de la Transcaucasie ou du Moyen-Orient. Sa répartition géographique actuelle suggère une expansion depuis le Néolithique à partir du Croissant Fertile. Cette expansion est probablement liée à la propagation des bovins et des chèvres domestiques (d'environ 8 000 à 9 000 avant JC).

Les Juifs ingouches et ashkénazes ont des gènes très similaires : 14-13-30-23-10-11-12-13.16. Il en va de même chez les Ingouches pour le même gène (21). La génétique a révélé la relation et la coïncidence des gènes entre les Géorgiens ingouches et les juifs. Mais selon la comparaison génétique, les Ingouches ont la pureté de sang la plus proche des Juifs.
Les Ingouches possèdent plus de 87 % du génotype sémitique – J2, originaire du Moyen-Orient.
La proximité des Ingouches avec les Juifs est également confirmée par les généticiens. Les Ingouches possèdent le plus grand nombre de chromosomes [Y] dans le Caucase, ce qui est courant chez les Sémites...

Les Ingouches et les Tchétchènes sont-ils des peuples différents ? Ingouche (Gligva) et non Vainakh
Depuis l'Antiquité, il existe deux groupes ethniques complètement différents, les Tchétchènes (Nokhchi) et les Ingouches (Galgai), ainsi que deux cultures différentes, qui ont généralement survécu jusqu'à nos jours. Historiquement, le rapprochement de ces deux groupes ethniques différents s'est produit linguistiquement en raison d'une vie proche. Le fait que les Ingouches et les Tchétchènes étaient à l'origine deux peuples différents dans un passé lointain est indiqué par des éléments factuels assez succincts provenant de sources plus que faisant autorité, car les comparer entre eux ne trouve pas de contradictions, mais, au contraire, démontre une précision extrêmement étonnante. sur de nombreux aspects, qu'il s'agisse de légendes, de datations, de toponymie et d'autres terminologies. Il convient d'écrire sur les deux centres d'origine des Ingouches et des Tchétchènes afin d'éviter une dispute sans fin « sur la primauté de l'œuf ou de la poule » (un exemple clair et peu prometteur d'un différend entre Russes et Ukrainiens). Le point culminant du conflit international a été le livre du commissaire aux droits de l'homme de la République tchétchène N. Nukhazhiev et de son assistant Kh. Umkhaev « À la recherche de l'identité nationale ».

La thèse selon laquelle les Ingouches et les Tchétchènes sont des peuples différents se justifie par une étude plus approfondie de cette question. Par exemple, les légendes anciennes ingouches ignorent complètement l'histoire générale, citant des faits spécifiques indiquant la divergence de l'histoire sur un certain nombre de points, dont la composante raisonnée ne peut tout simplement pas être ignorée par un spécialiste étudiant cette question.

Vainakhs, Veinakhs (Tchétchène Vainakh, Ingush Veinakh - « notre peuple ») est un terme par lequel dans les études caucasiennes modernes sont compris la plupart des locuteurs des langues Nakh : les Tchétchènes (auto-nommés Nokhchiy) et les Ingouches (auto-nommés Galgaï).

Si vous ouvrez le dictionnaire de la langue tchétchène, vous remarquerez que le mot « Vainakh » se compose de deux parties : « vai » - le nôtre, le nôtre ; "non" - les gens, les gens. Ainsi, en traduction littérale, nous obtenons « notre peuple ».

« G1alg1a » (G1alg1ai) est un ancien ethnonyme des Ingouches, à l'origine l'ancien nom propre des Ingouches, plus précisément comme les Géorgiens vous appelaient - « gligvi » = Khligvy (Khalkha/Khaldi) = Khalkhai
Les Dzurdzuk sont les ancêtres des Tchétchènes d'aujourd'hui. L’ethnonyme « Dzurdzouk » doit être identifié aux ancêtres des Tchétchènes d’aujourd’hui. Sur toutes les anciennes cartes de Géorgie où sont indiqués à la fois les Dzurdzuki-Tchétchènes et les GIalgIay-Galgai-Ingouches, les Dzurdzuki sont toujours indiqués à l'ouest de GIligIvis-GIalgIay-Galgai.

Dardza ​​​​​​Kungash est une version nationaliste pro-ingouche, qui est l'adaptation habituelle d'un terme ingouche à « dzurdzuks » ; des « ajustements » aussi primitifs et, comme le montrent les faits, intenables ont commencé à être effectués dans les années 90. En fait : le teip Zurdzukoy vit en Tchétchénie, dans le district d'Itumkalinsky, au sud d'Itumkali ; le territoire de la Dzurdzuketia comprenait la Tchétchénie ; Le terme est d’origine tchétchène pour cause. La version avec « Zurdzuk » est plus probable qu'avec le mythique « Dardza ​​​​Kungish », qui n'est pas mentionné dans l'IA appartenant aux non-Ingouches.
Il existe de nombreuses sources faisant autorité indiquant qui, que les Ingouches ne sont pas des Dzurdzuki. L'ancien nom propre des Ingouches « gligvi » est un dérivé - Galgays. Et plus encore, l'affirmation des « historiens » ingouches (qui ont été plus d'une fois pris dans diverses falsifications de faits historiques) selon lesquels ils seraient « Magas ». est la capitale de l'Ingouchie est généralement ridicule et ne résiste à aucune critique. Il s’agit là d’autre chose qu’un pur vol de l’histoire aux Alan-Ossètes. Certaines personnes trouvent cela très doux. Mais ceci en est une autre, non moins importante et très intérêt Demander...))) Mais poursuivons nos modestes recherches sur le fond du problème.

Même dans l'ouvrage de Vakhushti Bagrationi «La vie de Géorgie», les Kist-Dzurdzuks sont mentionnés, où, selon la situation territoriale, les Kists sont Ingouches et les Dzurdzuks sont Tchétchènes.

Les Ingouches ne revendiquent pas les Dzurdzuks et même les Géorgiens ne s'associent pas à « Dzurdzukebi », puisque les Géorgiens appellent les Ingouches-Galgais par leur ancien nom - Gligvi. Et le Tchétchène est "dzurdzukebi". Il s'avère que c'est un détail très important dans une étude objective, que les historiens ingouches, pour une raison quelconque, soit perdent de vue (gardant le silence), soit déforment délibérément. De plus, il n'y a aucune mention de pro-ingouche en tant que tel à cette époque, à l'exception de « gligvi » - qui est un petit teip ingouche dans l'Ingouchie montagneuse, d'où vient le nom propre des Ingouches. Le mot « Ingouche » n'est pas dans la langue ingouche, il y a « G1alga ». Les Cosaques appelaient ces gens Ingouches, du nom du premier village ingouche Angusht. ce mot n'est mentionné dans l'histoire qu'au XVIIIe siècle. ce mot n'a même pas la centième partie de l'histoire qui appartient au peuple G1alg1ai.

« G1alg1a » (G1alg1ay) est un ancien ethnonyme des Ingouches, à l'origine l'ancien nom propre des Ingouches, plus précisément comme les Géorgiens vous appelaient - « gligvi » = Khligvy (Khalkha/Khaldi) = Khalkhai. Autrement dit, les Ingouches sont également originaires de l'ancienne Chaldée (Mésopotamie), ce qui est pleinement confirmé non seulement par la chronologie historique, mais également par l'analyse de l'ADN, qui a montré le pourcentage le plus élevé d'haplogroupe J2 parmi les Ingouches, soit 87 % à 90 %. Sang chaldéen chaldéen.

À propos de Gligva. À l'est de Dzurdzukia se trouve Gligvetia, appelée ainsi ou sous le nom de Gligo (Ghligho). La rivière Gligvskaya, coulant de la région intermontagneuse de Pshava et Gligva et coulant dans la direction du sud vers le nord, se jette dans la rivière. Sur cette rivière se trouve Angusti, un grand village. Parfois, ils épousent 2 à 3 femmes ; Les femmes se permettent de commettre l'adultère pendant le mariage, mais jamais avant le mariage. Ils savent ériger des bâtiments en pierre et en chaux et construire eux-mêmes des maisons, des tours et des places fortes. Ils sont obligés d'obéir à leurs voisins et de leur payer un tribut pour recevoir d'eux de la nourriture, des vêtements et du sel.

M.M. Kovalevsky 1890

À elle; PL. Un des peuples du Caucase ; personnes appartenant à ce peuple. ◁ Ingouche, a; m. Ingouchie, et; PL. genre. shek, ça. shkam; et. Ingouches, oh, oh. I. la langue. * * * Ingouches (autonom Galgai), peuple de Russie. Ils vivent principalement en Ingouchie (plus de... ... Dictionnaire encyclopédique

INGUSHI, Ingouche, unités. Ingouche, Ingouche, mari. Une des nationalités caucasiennes, liée aux Tchétchènes. Dictionnaire explicatif d'Ouchakov. D.N. Ouchakov. 1935 1940... Dictionnaire explicatif d'Ouchakov

INGUSHI, elle, unité. Ingouche, a, mari. Les personnes qui constituent le principal Indigènes Ingouchie. | épouses Ingouchie, I. | adj. Ingouches, ouais, oh. Dictionnaire explicatif d'Ojegov. SI. Ozhegov, N.Yu. Shvedova. 1949 1992… Dictionnaire explicatif d'Ojegov

Ingouche- INGUSHI, elle, pluriel (ed Ingush, a, m). Les personnes qui composent la population indigène d'Ingouchie, une république de Russie située dans la partie centrale du versant nord du Grand Caucase ; les gens appartenant à cette nation; langue Ingouche, l'un des... ... Dictionnaire explicatif des noms russes

- (nom propre Galgai) personnes avec un nombre total de 237 000 personnes. Principaux pays d'installation : Fédération de Russie 215 000 personnes, Ingouchie, Tchétchénie, Ossétie du Nord 197 000 personnes. Autres pays d'implantation : Kazakhstan 20 000 personnes. Langue ingouche... ... Encyclopédie moderne

Mn. 1. Les gens du groupe ethnolinguistique Nakh. 2. Représentants de ce peuple. Dictionnaire explicatif d'Éphraïm. T.F. Efremova. 2000... Moderne Dictionnaire Langue russe Efremova

- (nom propre Galgai), les gens de Fédération Russe(215,1 mille personnes). Ils vivent principalement en Ingouchie, en Tchétchénie (163 800) et en Ossétie du Nord. La langue ingouche du groupe Nakh des langues caucasiennes-ibériennes. Croyants musulmans sunnites. Source :... ...Histoire de la Russie

- (du grand aul d'Angusht ou Ingoucht, aujourd'hui disparu). Les gens de la tribu tchétchène habitant une partie du département de Sunzha de la région de Terek. Dictionnaire mots étrangers, inclus dans la langue russe. Chudinov A.N., 1910... Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe

INGOUCHI- les peuples du Caucase du Nord des rives du Terek ; D'ACCORD. 150 000 personnes par religion sont mahométans ; il y a cent ans, ils se sont soumis à la Russie après une lutte longue et sanglante ; lors des flambées révolutionnaires de 1905 7 des détachements d'And shei ont été embauchés librement sur... ... Dictionnaire-ouvrage de référence cosaque

Ingouche- des représentants du peuple Vainakh, apparentés aux Tchétchènes (voir). Ils se caractérisent par la lenteur des actions et des actes ; perspicacité et intelligence; une plus grande maîtrise de soi et une plus grande capacité à contrôler son comportement et sa communication que les Tchétchènes.… … Dictionnaire ethnopsychologique

Livres

• Ingouche, . La monographie examine les principales étapes de l'histoire ethnique des Ingouches ; la relation entre les changements ethnopolitiques, ethnodémographiques et ethnoculturels au cours des 20e et 21e siècles. Donné...
• Ingushi (éd. 1925), N. F. Yakovlev. Contenu du livre (écriture originale conservée) : 1. Les Ingouches dans l'avion : logement, nourriture, règles de politesse et d'hospitalité, écriture. 2. Famille et clan (« nom de famille ») : Liens familiaux,…

Photos de blondes ingouches, Ingouches dansant
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Nom personnel Numéro et plage

Total: 700 mille personnes (2012)
Russie Russie : 444 833 (2010)

• Ingouchie Ingouchie : 385 537 (2010)
• Ossétie du Nord Ossétie du Nord : 28 336 (2010)
• Moscou Moscou : 4 354 (2010)
• Tchétchénie Tchétchénie : 1 296 (2010)

Türkiye Turquie : 85 000 (2012)
Syrie Syrie : 35 000 (2012)
Jordanie Jordanie : 25 000 (2012)
Liban Liban : 20 mille (2012)
Kazakhstan Kazakhstan : 15 120 (2009)
Kirghizistan Kirghizistan : 568 (1999)
Ukraine Ukraine : 455 (2001)
Biélorussie Biélorussie : 88 (2009)
Lettonie Lettonie : 36 (est. 2010)

Langue

Ingouche

Religion Type racial

Caucasiens

Inclus dans Peuples apparentés

Batsbiens, Tchétchènes

Groupes ethniques

cinq shahars : Khamkha (Galgaevsky), Tsorinsky, Orsthoevsky, Dzheirakhsky et Metskhalsky (Fyappinsky).

(nom propre - Ingouche. GIalgIai - pluriel, GIalgIa - singulier) - Peuple Vainakh du Caucase du Nord. Ils parlent la langue ingouche du groupe Nakh de la famille du Caucase du Nord, écrite sur la base de l'alphabet cyrillique.

• 1 numéro
• 2 Nombre d'Ingouches en Russie selon les recensements
• 3 Histoire
• 4 Type anthropologique
  • 4.1 Génétique
• 5 Langue
• 6 Religions
  • 6.1 Christianisme
  • 6.2 Islam
• 7Culture
  • 7.1 Architecture
• 8 Voir aussi
• 9 Remarques
• 10 liens

Nombre

Le nombre total dans le monde est de 700 000 personnes. Selon le dernier recensement de 2010, la Russie abrite 444 000 Ingouches, dont la plupart sont installés en Ingouchie - 385 500 personnes, ainsi qu'en Ossétie du Nord - 28 300 personnes (recensement de 2010).

En Turquie et dans les pays du Moyen-Orient, vit une communauté d'Ingouches - Karabulaks (Orsthoevsky Shahar), comptant environ 350 000 personnes, parfois identifiées comme un groupe ethnique distinct. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les militants Karabulaks occupaient les terres de la plaine de Terek-Sunzha. Après la fin de la guerre du Caucase, les 2/3 des Karabulaks se sont installés dans l'Empire ottoman. La partie restante a été assimilée par les Ingouches et les Tchétchènes. La langue maternelle des Karabulaks est l'ingouche. Ainsi, avec les Karabulaks, le nombre d'Ingouches dans le monde est d'environ 1 million de personnes.

Nombre d'Ingouches en Russie selon les recensements

Histoire

Article principal : Histoire de l'Ingouchie

L'ancien géographe grec Strabon, dans sa « Géographie » (1er siècle après J.-C.), mentionne le peuple du Caucase du Nord, les « Gargaréens », qui vivait à côté des Amazones. L'ethnonyme « Gargareans » a des racines hourrites et rappelle le nom propre des Ingouches - « Galgai ».

Anania Shirakatsi, géographe et cartographe arménien du VIIe siècle, mentionne le peuple « Nakhchamatyan », dont les limites de peuplement correspondaient approximativement à l'actuelle Tchétchéno-Ingouchie.

Selon d'autres sources, les ancêtres légendaires des Ingouches et des Tchétchènes sont les Dzurdzuks, les Dvals et les Tsanars. Selon l'historien Umalat Laudaev, dans les légendes des Tchétchènes et des Ingouches, leurs ancêtres sont appelés « Kerestans », c'est-à-dire chrétiens. Le christianisme s'est répandu parmi les nations Caucase du Nordà partir du 7ème siècle après JC e., lorsque l'évêque Israël de l'Albanie du Caucase a baptisé de force les « Huns » du Caucase du Nord, c'est-à-dire les Savirs. Les plus grands monuments du christianisme sur le territoire de l'Ingouchie sont les temples de Tkhaba-Erdy datant du VIIIe siècle, Albi-Erdy et Targimsky dans le bassin montagneux d'Assinsk. Jusqu'au début du XVIIIe siècle, les Vainakh maintenaient le paganisme.

Au Moyen Âge, les ancêtres des Ingouches, ainsi que les ancêtres des Tchétchènes, des Karachais, des Balkars et des Ossètes, faisaient partie de l'union tribale des Alans. Selon une version, sur le territoire de l'Ingouchie, dans la zone de la colonie d'Ekazhevsko-Yandyr, la capitale d'Alania était Magas. Selon d'autres versions - dans la colonie Verkhnearkhyz de Karachay-Tcherkessie ou dans la colonie Alkhankala en Tchétchénie. On connaît notamment les chefs de tribu des Alains d'origine ingouche - Respendial et Goar, qui ont participé à la grande migration des peuples. Le célèbre encyclopédiste, naturaliste, géographe et voyageur allemand et russe des XVIIIe et XIXe siècles P.S. Pallas, qui a visité le Caucase à la fin du XVIIIe siècle, a écrit que les Ingouches sont les restes des Alains eux-mêmes. Un autre explorateur du XIXe siècle, Edmund Spencer, dans son travail scientifique La « Description des voyages dans le Caucase occidental en 1836 » indique que, selon de nombreux scientifiques, les Ingouches sont la véritable tribu des Alans, qui existe actuellement. 1238-1240 L'Alanie et tout le Caucase du Nord ont été conquis par les Mongols-Tatars et inclus dans le Jochi ulus. Et en 1395, l’union des Alans fut finalement détruite lors de la campagne de Tamerlan dans le Caucase du Nord, et la population restante se déplaça vers les montagnes. Dans les montagnes, la formation du peuple ingouche s'est déroulée sur la base de cinq sociétés - les Shakhars.

Au XVe siècle, les Ingouches tentent de retourner dans les plaines. Cependant, dans la seconde moitié du XVIe siècle, à la suite de la campagne du prince kabarde Temryuk en décembre 1562, soutenu par les Nogais et le tsar russe Ivan le Terrible, les Ingouches furent à nouveau contraints de se retirer dans les montagnes.

Au XVIe siècle, la pénétration de l'Islam a commencé - à travers la Tchétchénie et le Daghestan, mais elle ne s'est finalement établie qu'au milieu du XIXe siècle ; Jusqu’à cette époque, les coutumes et rituels païens continuaient d’exister. Les sociétés ingouches - Khamkha, Tsorinsky, Dzheirakhovsky, Fyappinsky (Kistinsky), qui vivaient dans les montagnes, et Orstkhoyevsky, qui occupaient les contreforts, ont commencé à retourner dans les plaines en XVIe-XVIIe siècles, principalement vers la vallée de la Tara, où le village d'Angusht fut fondé à la fin du XVIIe siècle, et vers la vallée de Sunzha. La réinstallation vers les plaines fut en grande partie achevée dans la première moitié du XIXe siècle.

Bien que Prince de Kyiv Sviatoslav, après avoir vaincu les Khazars, entreprit une campagne dans le Caucase du Nord en 965 ; les colons russes et les cosaques ne connurent de près les peuples Vainakh qu'au XVIe siècle. documents de l'État russe des XVIe-XVIIe siècles. ils sont appelés « michikiz » - du nom de la rivière Michik ou du kabarde « michigish ».

Les Ingouches furent l'un des premiers peuples du Caucase à faire partie de la Russie en 1770, lorsque, dans la ville de Barta-Bos, le « Traité sur l'unification de la partie principale de l'Ingouchie avec État russe". Par la suite, cet accord a été réaffirmé par le nouvel « Acte d'unité de l'Ingouchie avec la Russie » en 1810. Après l'entrée des Ingouches en Russie, la route militaire géorgienne traversait leurs terres, et en 1784, sur les rives du Terek près du Village ingouche de Zaur, la forteresse de Vladikavkaz a été fondée. Les Ingouches n'ont pratiquement pas pris part aux soulèvements contre l'administration russe ; leur contribution à la guerre avec la Russie de 1817-1864 était également nominale, professant le paganisme, l'écrasante majorité ayant volontairement accepté l'islam. après la visite du missionnaire et théologien soufi Kunta-Khadzhi Kishiev en Ingouchie, le paganisme ne fut finalement supplanté par l'Islam que dans la seconde moitié du XIXe siècle.

À la fin des années 40 du XIXe siècle, la construction d'une chaîne de villages cosaques a commencé sur la partie plate de l'Ingouchie. Les Ingouches ont été expulsés de leurs villages de plaine vers les montagnes et les contreforts et se sont installés à la place de leurs villages. Villages cosaques. En 1845, le village de Troitskaya (Ingouchie) a été fondé sur le site du village ingouche d'Ebarg-Yourt. Par la suite, des villages cosaques furent fondés sur le site des villages ingouches : en 1847 Voznesenskaya sur le site du village de Makhmad-Hite, en 1850 Sleptsovskaya sur le site du village de Kurai-Yourt, en 1859 Karabulakskaya sur le site du village d'Ildarkhagala, en 1860 Field Marshalskaya sur le site du village d'Alkhasty, Tarskaya sur le site du village d'Angusht, Sunzhenskaya sur le site du village d'Akhki-Yourt, en 1861 Nesterovskaya sur le site du village de Gazhar- Yourte, Vorontsovo-Dashkovskaya sur le site du village de Touzen-Yourt, en 1867 la ferme Tarsky sur le site du village de Sholkhi, ainsi que des villages sans nom à la place des villages ingouches - Galashevskaya, Dattykhskaya et Muzhichiy. Plus tard, les Cosaques des trois derniers villages ont quitté le territoire en raison de l'inaptitude des terres à la culture et ont loué ces terres aux Ingouches. En mai 1888, par décision des autorités tsaristes, les Ingouches qui vivaient dans le village de Gveleti sur la route militaire géorgienne furent expulsés. Dans les années 60 du XIXe siècle, une partie des Ingouches, pour la plupart des habitants de villages liquidés, s'est installée dans l'Empire ottoman. En 1860, le territoire de l'Ingouchie formait l'Okrug ingouche faisant partie de la région de Terek. En 1870, le district ingouche fut réuni avec le district ossète pour former le district de Vladikavkaz. En 1888, le district de Vladikavkaz a été dissous et le département ingouche-cosaque de Sunzha a été formé à la place du district ingouche. En 1909, le département de Sunzhensky fut divisé en deux districts : Sunzhensky et Nazran. Selon le recensement de 1897 dans l'Empire russe, le nombre d'Ingouches était de 47 409 personnes.

Lors de la Première Guerre mondiale, les Ingouches ont participé au sein du régiment de cavalerie ingouche de la division sauvage. Au début de la guerre civile, la majorité de la population ingouche soutenait les bolcheviks. Les unités d'autodéfense ingouches ont opposé une résistance désespérée aux unités de la Garde blanche de l'armée des volontaires de Dénikine, qui étaient plusieurs fois plus nombreuses qu'elles. En février 1919, des combats acharnés ont eu lieu dans la région de la vallée d'Alkhanchurt et dans les villages de Kantyshevo et Dalakovo, qui se sont soldés par l'incendie de ces villages. L'Ingouchie des montagnes et des contreforts est restée un bastion du pouvoir soviétique dans la partie centrale du Caucase du Nord. Après la victoire des bolcheviks, le district ingouche a été formé dans le cadre de la République socialiste soviétique autonome de montagne. Le 7 juillet 1924, après la dissolution de la République socialiste soviétique autonome de montagne, la région autonome ingouche fut créée avec sa capitale à Vladikavkaz. Idris Zyazikov est devenu le premier secrétaire du comité régional du Parti communiste de toute l'Union (bolcheviks) de l'Okrug autonome ingouche. La superficie totale de l'Ingouchie a augmenté de 58 %. L'établissement du pouvoir soviétique dans le Caucase du Nord a eu un effet bénéfique sur la position des Ingouches, qui ont restitué une partie de leurs terres aux cosaques de Terek, enlevés au XIXe siècle, en Guerre civile majoritairement soutenu par les Blancs. Cependant, la plupart des terres ingouches sélectionnées restaient toujours entre les mains des cosaques de Sunzha. Sur ces terres, le district des cosaques de Sunzhensky a été formé. En 1923, l'alphabet ingouche a été introduit sur la base de l'alphabet latin développé par Zaurbek Malsagov. Auparavant, les Ingouches utilisaient l'alphabet arabe. Le 1er mai 1923, le premier journal en langue ingouche, Serdalo, est publié à Vladikavkaz. De nouvelles écoles sont apparues dans les villages de Gamurzievo, Bazorkino et Yandare. Les écoles musulmanes - les madrasas - ont continué à fonctionner.

En 1929, Idris Zyazikov fut démis de ses fonctions de secrétaire du comité régional du parti ingouche sous prétexte de l'envoyer suivre des cours de marxisme-léninisme. Joseph (Isidor) Moiseevich Chernoglaz est devenu le nouveau chef de l'Okrug autonome ingouche. Tchernoglaz, qui menait une politique réactionnaire contre les Ingouches, leur culture et leur religion, fut bientôt tué près de Galashki par Khadzhimurid abreks en février 1930. Après la mort de Joseph Chernoglaz en février 1930, Andrei Evseev, qui démissionna de son poste en août 1930, devint brièvement le nouveau premier secrétaire du Comité du Parti communiste de toute l'Union (bolcheviks) de l'Okrug autonome ingouche. Le quatrième chef de l'Okrug autonome ingouche était Y. Kirillov, qui dirigea l'autonomie pendant un an - jusqu'en août 1931. Kirillov s'est fermement opposé au transfert de la ville d'Ordjonikidze (Vladikavkaz) à l'Ossétie du Nord et à l'unification de l'Ingouchie avec la Tchétchénie. Sous lui, des plans furent élaborés pour rechercher des minéraux dans la zone montagneuse, construire chemin de fer en Géorgie par les gorges d'Assin. Cependant, la politique de Kirillov visant au développement de l'Ingouchie déplaisait aux forces dirigeantes et, en août 1931, à sa place, Heinrich Maurer, plus accommodant et sans initiative, peu intéressé par les problèmes des Ingouches, fut nommé chef de l'Ingouchie. l'Okrug autonome ingouche.

En juillet 1933, la ville d'Ordjonikidze fut transférée unilatéralement à l'Ossétie du Nord et, au début de 1934, sans tenir compte de l'opinion du peuple, l'Ingouchie fut unie à la Tchétchénie dans la région autonome tchétchène-ingouche (à partir de 1936 - la Tchétchénie -République socialiste soviétique autonome ingouche).

Selon le recensement de 1926, 74 097 Ingouches vivaient en URSS et selon le recensement de 1939, leur nombre était de 92 120 personnes.

Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, les Ingouches combattirent héroïquement sur les fronts de guerre, défendant l'URSS. Plusieurs dizaines d'Ingouches ont été nominés pour le titre de Héros de l'Union soviétique. protection Forteresse de Brest Plusieurs dizaines d'Ingouches y ont participé, dont le dernier défenseur était Umatgirey Barkhanoev. Les Ingouches combattirent près de Moscou et de Léningrad, près de Stalingrad et sur les Ardennes de Koursk, libérèrent les pays européens des nazis et prirent Berlin. Y. Kodzoev a participé à la défense héroïque d'Odessa. De nombreux Ingouches ont reçu de hautes récompenses gouvernementales - l'ingénieur militaire A. Sultygov, les équipages de chars G. Malsagov, M. Malsagov, les pilotes M. Yandiev, Kh. Archakov, Kh. Albogachiev, etc. Le lieutenant-colonel D. Kartoev a été nominé pour le titre de héros. de l'URSS.

Les troupes allemandes ont occupé la majeure partie du Caucase du Nord, mais près des premières colonies ingouches - Vladikavkaz et Malgobek, elles ont été arrêtées et, au prix de la résistance héroïque du peuple ingouche avec l'Armée rouge, les Allemands ont été repoussés des Ingouches. terre, après quoi leur retraite généralisée a commencé. Les Ingouches n'ont pas permis aux nazis de prendre possession du pétrole indispensable de Malgobek et n'ont pas cédé la place à Grozny et Bakou, également pétrolifères.

En 1944, la République socialiste soviétique autonome tchétchène-ingouche fut liquidée et les Ingouches, ainsi que les Tchétchènes, furent déportés vers le Kazakhstan et l'Asie centrale sous de fausses accusations de collaboration avec les Allemands, bien que les fascistes non seulement ne soient pas entrés sur le territoire de la République socialiste soviétique autonome tchétchène-ingouche, mais ont été arrêtés à ses frontières et rejetés. En exil au Kazakhstan, jusqu'à 1/3 des Ingouches sont morts. Le territoire de l'Ingouchie était divisé entre l'Ossétie, la région de Grozny nouvellement créée et la Géorgie.

En 1957, la République socialiste soviétique autonome tchétchène-ingouche a été partiellement restaurée. Le district ingouche de Prigorodny, dont une partie importante a ensuite été incluse dans la ville d'Ordjonikidze (Vladikavkaz), a été laissé dans le cadre de l'Ossétie du Nord. Au lieu des terres ainsi perdues, en compensation du district de Prigorodny, trois districts du territoire de Stavropol. ont été donnés à la Tchétchéno-Ingouchie - Naursky, Shelkovsky et Kargalinsky. Cependant, les Ingouches n'ont pas peuplé ces régions cosaques qui leur étaient étrangères et, lors de la division de la République socialiste soviétique autonome tchétchène, ils les ont laissées entièrement en Tchétchénie. Selon le recensement de toute l'Union de 1959, le nombre d'Ingouches était de 105 980 personnes.

Dès leur retour dans leur patrie, les Ingouches prônent la restitution des territoires conquis et la création de leur propre État. Ces protestations atteignirent leur point culminant en 1973, lors d'un rassemblement à Grozny organisé par les Ingouches exigeant le retour de leur patrie, la région de Prigorodny. Selon les données du recensement de toute l'Union, le nombre d'Ingouches a continué de croître : ainsi nombre total Les Ingouches en URSS en 1979 comptaient 186 198 personnes et, selon le recensement de 1989, 237 438 personnes.

Après le début de la perestroïka en URSS, les Ingouches ont commencé à espérer le rétablissement de la justice pour leur peuple. Depuis 1988, des organisations informelles ont été créées en Ingouchie, divers mouvements(« Niisho », « Dakaste », « Conseil populaire"), qui se sont fixé comme objectif la création d'un État ingouche au sein de la Fédération de Russie avec le centre administratif dans la ville de Vladikavkaz, avec la restitution de tous les territoires saisis lors des répressions de Staline. Formellement, les Ingouches n'ont été pleinement réhabilités dans leurs droits que le 26 avril 1991, lorsque lors du 1er Congrès du Soviet suprême de la RSFSR, la loi « Sur la réhabilitation des victimes de la répression politique » a été adoptée. En outre, la loi susmentionnée est devenue une sorte de catalyseur pour le rétablissement de la justice historique et sociale pour d’autres millions de citoyens de l’ex-Union soviétique.

En 1992, la loi « Sur la formation de la République ingouche dans le cadre de la Fédération de Russie » a été adoptée (voir Ingouchie). En octobre-novembre, le conflit ossète-ingouche de longue date autour de la région de Prigorodny, en Ossétie du Nord, a dégénéré en affrontements armés. Selon le bureau du procureur russe, lors des affrontements militaires résultant du conflit, 583 personnes ont été tuées (350 Ingouches et 192 Ossètes), 939 personnes ont été blessées (457 Ingouches et 379 Ossètes), 261 autres personnes ont disparu (208 Ingouches et 37 Ossètes), de 30 à 60 000 Ingouches ont été contraints de fuir Vladikavkaz et la région de Prigorodny vers l'Ingouchie. Fondée en 1995 nouvelle capitale Ingouchie - la ville de Magas.

Type anthropologique

type caucasien(lat. Varietas Caucasia) - la version nord-caucasienne de la race caucasienne. Les termes « Varietas Caucasia » et « race caucasienne » sont également utilisés pour désigner la race blanche, introduite par le scientifique allemand Johann Friedrich Blumenbach, qui incluait les habitants de l'Europe. Le nom vient du fait que Blumenbach considérait le Caucase comme le premier lieu blanc, et parce qu'il reconnaissait les tribus vivant actuellement dans le Caucase comme le type le plus pur et le plus pur de cette race. Jusqu'à présent, le terme Caucasien langue anglaise est la désignation standard de la race blanche. L'anthropologue V.V. Bunak a écrit que «chez les Ingouches, ce type propre du Caucase a été préservé plus que chez tous les autres peuples du Caucase du Nord». Blumenbach a écrit :

Type caucasien - pour l'étude, j'ai pris ce type particulier, le type montagnard du Caucase, parce que son versant sud produit la plus belle race humaine ; Par cette race, j’entends avant tout les Géorgiens. Tous les signes physiologiques se résument à cela. Ainsi, nous pouvons affirmer avec plus de certitude que le Caucase est le berceau de l’homme blanc.

Dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron, publié dans fin XIX- le début du 20e siècle, donne la description suivante des Ingouches :

En apparence, l'Ingouche est mince, élancé, de taille moyenne, avec des traits nets et des yeux vifs sur un visage pâle et sombre ; La couleur des cheveux est majoritairement noire, le nez est aquilin, les mouvements sont précipités et impétueux.

La génétique

Les Ingouches sont porteurs de six genres (haplogroupes), dont quatre sont dominants :

• J2 - 88%
• R1a - 3,5%
• J1 - 2,5%
• G-2%

Les haplogroupes J2, G, R1a sont dominants dans la région méditerranéenne.

Les dernières données plus précises sur les haplogroupes des Ingouches selon Kutuev : J2-81,9% J1- 1,9% L3-8,53% G- 2,48%

Langue

Article principal : langue ingouche

Religion

Le dernier prêtre païen d'Ingouchie Elmarz avec son arrière-arrière-petite-fille

Christianisme

Les premiers missionnaires chrétiens, selon les travaux de l'historien Bashir Dalgat, sont apparus en Ingouchie vers le Xe siècle, simultanément à l'essor de la Géorgie, et étaient des Géorgiens. Le christianisme s'est répandu assez largement en Ingouchie et en Tchétchénie ; à l'heure actuelle, sur le territoire de la Tchétchénie, de l'Ingouchie et de l'Ossétie du Nord modernes, il existe de nombreux monuments archéologiques, historiques et architecturaux confirmant un christianisme séculaire chez les Ingouches en particulier et les Vainakhs en général. . Les recherches du scientifique décrivent de nombreux témoignages d’historiens et de voyageurs du haut et du Moyen Âge, selon lesquels des églises ou même, éventuellement, un monastère ont été construits sur le territoire des terres ingouches. en particulier, selon les témoignages des scientifiques allemands russes Johann Güldenstedt et Peter-Simon Pallas, qui ont visité l'Ingouchie au XVIIIe siècle, des documents anciens étaient conservés dans l'église de Thaba-Erdy (un exemple d'architecture des IXe-Xe siècles), écrit, selon les mots du moine interlocuteur, « en lettres d'or, bleues et noires », qu'au-dessus des portes du temple il y a une inscription « en lettres gothiques ». Le dictionnaire encyclopédique de Brockhaus et Efron, publié à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, indiquait la présence de chrétiens et de païens parmi les Ingouches :

Les Ingouches sont pour la plupart des musulmans sunnites, mais parmi eux il y a aussi des chrétiens et de purs païens. L'Islam s'est installé parmi eux au plus tôt la moitié du siècle dernier, mais dans les temps anciens, les Ingouches étaient chrétiens, comme en témoignent de nombreuses chapelles et les vestiges d'églises anciennes, très respectées par les Ingouches et dans lesquelles ils font des sacrifices et célèbrent divers fêtes, qui sont un mélange de traditions chrétiennes et de vues païennes. Chez les Ingouches, les squelettes humains situés dans une cabane en pierre près de la ville sont particulièrement vénérés. Nazran ; Selon la légende, ces squelettes appartiennent au peuple Nart, qui vivait autrefois près de Nazran et est resté intact pendant 200 ans, mais avec l'arrivée des Russes, ils ont commencé à se détériorer.

Islam

L'Islam a été adopté il y a un peu plus de 200 ans. Malgré tous les efforts de la noblesse, la propagation de l'Islam s'est déroulée avec beaucoup de difficulté. Mais après la visite en Ingouchie du cheikh de la tariqa Kadyri Kunta-Hadji Kishiev, la propagation de l'islam s'est généralisée. L'islam sunnite modéré est professé par le madhhab de l'imam Al-Shafi'i, qui est devenu l'un des éléments de l'identité nationale et de la tradition culturelle.

Les Ingouches sont des musulmans de la tariqa soufie traditionnelle (voie spirituelle), basée sur la tariqa de Cheikh Abd al-Qadir al-Jilani et Cheikh Bahauddin Naqshbandi.

Culture

La base de la culture du peuple ingouche est Ezdel- un ensemble de règles de comportement morales et éthiques non écrites pour les Ingouches, qui couvrent toutes les sphères de la vie de tout membre de la société, dès l'enfance. Ezdel est un code d'honneur et de conduite transmis de génération en génération par les parents et la société.

La culture ingouche est très diversifiée et compte de nombreuses légendes, épopées, histoires, proverbes et dictons. Riches traditions musicales, de danse et de chant. Populaire instruments de musique sont le dakhchan-pandar (un type de balalaïka), le kakhat-pandar (accordéon, utilisé principalement pour accompagner les filles), le ch1ondarg (violon à trois cordes), le yabakh-zurma (cornemuse), le zurna (un type de clarinette), le tambourin et les tambours. .

Architecture

Les Ingouches en tant que groupe ethnique sont mentalement inextricablement liés à leur culture de tour. Ce fait est mieux souligné par le nom propre des Ingouches - GIalgIay, qui se traduit par le peuple des tours.

Les tours ingouches ont été construites entre le Xe et le XVIIe siècle après JC. Ils sont situés principalement dans le district de Dzheirakhsky en Ingouchie et se trouvent également en petit nombre dans le district de Sunzhensky en Ingouchie.

Il existe trois principaux types de tours : résidentielles, semi-combat (dans certaines sources - semi-résidentielles) et de combat. En outre, les objets de l'architecture ancienne en pierre ingouche comprennent des édifices religieux et des cimetières (nécropoles), situés dans le périmètre des complexes de tours.

Parmi les bâtiments-tours, les pierres sur lesquelles sont gravés des pétroglyphes attirent le regard. Ils sont disposés le long des murs du bâtiment sans aucun système ni symétrie visible. Parmi les pétroglyphes se trouvent des signes ressemblant à des lettres, des dessins en forme de croix, des spirales, des croix gammées, des cercles de sel, des images d'articles ménagers et d'armes, des signes en forme de tamga. Parfois, il y a des figures de personnes et d'animaux. Dans le même temps, les signes de genre sont accentués chez les personnes ; ils sont accompagnés de signes pas tout à fait clairs (cercles, zigzags, spirales), suggérant qu'il s'agit d'images de divinités, personnages mythologiques ou des héros. Parmi eux se trouve peut-être la «mère du peuple» - la déesse de la fertilité Tusholi, particulièrement vénérée par les Ingouches, ainsi que le dieu Del. Habituellement, à l'entrée de la tour, il y a une empreinte de paume - la main du maître qui a érigé le bâtiment. C’était une sorte de garantie de la force de la création de l’architecte, confirmée par le temps : de nombreuses tours ont survécu à leurs créateurs pendant plusieurs siècles.

Il existe d'importants complexes de tours dans les villages d'Erzi, Lyalakh, Targim, Puy, Pyaling, Khyani, Egikal, Upper et Lower Leymi, Khamkhi, Lyazhgi, Dzheirakh. La construction de tours en Ingouchie, héritage dynamique de la culture matérielle ancienne, est unique dans le Caucase et dans le monde.

Le célèbre archéologue et expert du Caucase E.I. Krupnov s'est exprimé ainsi à propos des tours ingouches : « Les tours de bataille ingouches « vouv » sont au sens propre du terme le summum des compétences architecturales et de construction de l'ancienne population de la région. de forme, de monumentalité et de grâce stricte. Les tours ingouches étaient pour leur époque un véritable miracle pour le génie humain, tout comme les nouveaux pas de l’homme vers le ciel le sont pour notre siècle.

On pense que pendant de nombreux siècles, les complexes de tours ont développé chez les alpinistes un sens esthétique de la beauté, un sens du soin à la maison en tant que sanctuaire familial.

Aoul Targim

Tours de bataille - Village d'Erzi

Vovnushki - plan général

Tours Vovnushki dans les montagnes d'Ingouchie

Tours orientales de Vovnushki

voir également

• Liste des Ingouches

Remarques

1. 1 2 3 4 5 6 Recensement de la population panrusse 2010 Composition nationale régions de Russie
2. Recensement de la population panrusse 2010. Composition nationale de la population de la Fédération de Russie 2010
3. Rosstat sur les résultats du recensement de la population panrusse de 2010 - "C'est ce que nous sommes - les Russes" - Rossiyskaya Gazeta - Rosstat sur les résultats du recensement de la population panrusse ...
4. Mosstat : Annexes aux résultats du VPN 2010 dans la ville de Moscou : Annexe 5. Composition nationale de la population à Moscou
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Liens

• Ingouchie.info
• Actualités et histoire de l'Ingouchie
• Le peuple Ingouche (lien inaccessible - histoire)
• Site officiel de l'Ingouchie

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Informations sur les Ingouches

Visages de la Russie. « Vivre ensemble tout en restant différents »

Le projet multimédia « Visages de la Russie » existe depuis 2006 et raconte la civilisation russe, dont la caractéristique la plus importante est la capacité de vivre ensemble tout en restant différents - cette devise est particulièrement pertinente pour les pays de l'espace post-soviétique. De 2006 à 2012, dans le cadre du projet, nous avons créé 60 documentaires sur les représentants de différents Groupes ethniques russes. En outre, 2 cycles de programmes radiophoniques « Musique et chants des peuples de Russie » ont été créés - plus de 40 programmes. Des almanachs illustrés ont été publiés pour soutenir la première série de films. Nous sommes désormais à mi-chemin de la création d'une encyclopédie multimédia unique des peuples de notre pays, un instantané qui permettra aux habitants de la Russie de se reconnaître et de laisser un héritage à la postérité avec une image de ce qu'ils étaient.

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"Visages de la Russie". Ingouche. "Monolithe ingouche", 2010

informations générales

INGOUSHI, Galgai (nom propre), peuple de Russie (selon diverses sources, de 215,1 mille personnes à 444 mille 833 personnes (en 2010)), peuple Vainakh dans le Caucase du Nord, y compris en Ingouchie et en Tchétchénie (de 163,8 mille à 436 mille personnes), en Ossétie du Nord, dans la région de Prigorodny (de 32,8 mille à 50 mille), etc. Des groupes plus petits vivent au Kazakhstan (20 mille personnes), en Asie centrale ainsi qu'au Moyen-Orient. Le nombre total est de 237 000 à 750 000 personnes. Selon le recensement de la population de 2002, le nombre d'Ingouches vivant en Russie est de 412 000 personnes.

Avec les Tchétchènes (nom commun Vainakh), ils appartiennent à la population indigène du Caucase du Nord.

Ils parlent la langue ingouche du groupe Nakh-Daghestan de la famille du Caucase du Nord. La langue russe est également répandue. Écriture basée sur l'alphabet cyrillique depuis 1938.

Les croyants sont des musulmans sunnites, les Ingouches sont des musulmans de l'interprétation soufie traditionnelle, basée sur les enseignements du cheikh Bahauddin Naqshbandi et du persan Abd al-Qadir al-Jilani.

L'Ingouchie est située sur le versant nord des contreforts de la chaîne du Grand Caucase, dans sa partie centrale. La République d'Ingouchie est limitrophe de l'Ossétie du Nord et de la République tchétchène. Une section de la frontière d'État de la Fédération de Russie avec la République de Géorgie traverse le territoire de la république.

Dans les montagnes, les Ingouches vivaient dans des sociétés distinctes : Galgaevskoe (d'où le nom d'Ingush), Tsorinskoe, Dzheirakhovskoe et Metskhalskoe. La délocalisation vers la plaine commence aux XVIe et XVIIe siècles. L'une des principales directions de migration ingouche depuis les montagnes était la vallée de Tara et d'autres terres le long de la rivière Kambileevka. Ici, au plus tard à la fin du XVIIe siècle, se trouvait le village d'Ongusht (d'où le nom Ingushi), aujourd'hui le village de Tarskoye dans le district de Prigorodny en Ossétie du Nord. Le processus migratoire est devenu particulièrement intense au XIXe siècle. En 1810, l’Ingouchie fut rattachée à la Russie. En 1817, la population locale a été réinstallée de la majeure partie de la région de Sunzha vers Nazran.
En 1924, l'Okrug autonome ingouche a été séparé dans le cadre de la RSFSR, son centre administratif était situé dans la ville de Vladikavkaz, en 1934 il a fusionné avec l'Okrug autonome tchétchène dans l'Okrug autonome tchétchène-ingouche, qui en 1936 a été transformé en la République Socialiste Soviétique Autonome. Pendant le Grand Guerre patriotique, en 1944, les Ingouches, ainsi que les Tchétchènes, furent accusés de collaboration avec les nazis et déportés de force vers l'Asie centrale et le Kazakhstan, la république fut abolie, entraînant des pertes d'un quart à la moitié de la population. En 1957, la République socialiste soviétique autonome tchétchène-ingouche a été restaurée, la population est revenue sur son territoire, tandis que la région de Prigorodny, qui représente environ la moitié du territoire de la plaine Ingouchie, est restée une partie de la République d'Ossétie du Nord, qui sert de source de conflit entre les Ingouches et les Ossètes, qui y occupaient des maisons et des terres. L'adoption de la loi « Sur la réhabilitation des peuples réprimés » en avril 1991 et l'auto-déclaration d'indépendance de la Tchétchénie en novembre 1991 ont donné naissance à un mouvement pour la création d'une République ingouche indépendante (formée en 1992 dans le cadre de la Russie). Fédération). À la suite du conflit armé en Ossétie du Nord et de la guerre en Tchétchénie, environ 100 000 Ingouches sont entrés en Ingouchie.
Parmi les nombreuses traditions ingouches, la plus importante est le respect des parents âgés. Les enfants sont tenus d'assurer à leurs parents une vieillesse décente.

Dans l'économie de la population de l'Ingouchie montagneuse place de premier plan L'élevage bovin alpin (moutons, vaches, chevaux, bœufs) était occupé, combiné à l'agriculture (orge, avoine, blé) ; dans la plaine, la principale culture était le maïs ; Les principales branches de l'agriculture au XXe siècle étaient l'horticulture et la viticulture, l'élevage de moutons à laine fine ainsi que l'élevage de viande et de produits laitiers. Dans l'activité industrielle des Ingouches, la construction occupait une place importante (tours, temples et sanctuaires, cryptes funéraires hors sol). Les bijoux, les armes, la forge, la poterie, la fabrication de tissus, la transformation de la pierre, du bois et du cuir ont été développés.

Les colonies de tours traditionnelles dans les montagnes étaient situées sur des pentes ou au fond des gorges. Les tours résidentielles, semi-combat (hauteur 8-10 m) et de combat (12-16 m) étaient courantes. On connaît des tours de bataille à cinq et moins souvent six étages (hauteur moyenne 25-27 m). Des complexes de châteaux et des murs défensifs ont été érigés. Dans la plaine, les Ingouches vivaient dans de grandes colonies s'étendant le long des rivières et des routes. L'ancienne demeure était une hutte en terre cuite, plus tard une longue maison en pisé ou en turluche, dans laquelle les locaux de chaque unité conjugale avaient une sortie séparée sur la terrasse. À côté de la chambre du chef de famille et de sa femme se trouve la kunatskaya (chambre d'amis). Les maisons modernes sont principalement en brique avec des toits de tuiles ou de fer.
Vêtements traditionnels ingouches de type pan-caucasien. Une chemise pour homme non rentrée avec un col sur les boutons du devant, nouée avec une ceinture, un beshmet près de la taille avec une ceinture et un poignard. Plus tard, le manteau circassien pan-caucasien avec des gazyrs s'est répandu. Vêtements chauds - manteau en peau de mouton et burqa. La coiffe principale est une papakha en forme de cône et des chapeaux de feutre. Dans les années 20 du 20e siècle, des casquettes sont apparues, et un peu plus tard, des chapeaux hauts évasés vers le haut. Occasionnel Vêtements pour femmes: robe chemise longue à col coupé avec un bouton, pantalon large, beshmet. Couvre-chefs de tous les jours - foulards et châles.
La nourriture traditionnelle des Ingouches est principalement composée de viande, de produits laitiers et de légumes. Les plus courants : churek avec sauce, boulettes de farine de maïs, crumpets à la farine de blé, tartes au fromage, viande avec boulettes, bouillon de viande, produits laitiers (« data-kodor » spécifique - fromage cottage au beurre fondu), etc. Le régime comprenait de la chasse et produits de la pêche.
L'organisation familiale et patronymique, la vendetta, les compositions, le kunachestvo, les coutumes d'hospitalité et l'honneur des aînés ont été préservés. Avec la prédominance des petites familles, il n'était pas rare familles nombreuses, surtout en montagne. Les mariages sont exogames des deux côtés ; la dot de mariage était pratiquée. La solidarité étroite des proches et l'exogamie stricte sont également caractéristiques des Ingouches modernes.
Croyances traditionnelles : totémisme, animisme, magie, culte familial-tribal des sanctuaires et des mécènes, cultes agraires et funéraires, etc. Il existait un panthéon développé (la divinité suprême est Diela). Grande importance avaient la médecine traditionnelle et les rituels du calendrier. L'Islam s'est implanté dans la 1ère moitié du XIXe siècle, se répandant dans la zone des contreforts - à partir des XVIe-XVIIIe siècles, dans la zone montagneuse - à partir du XIXe siècle.
Nart occupe une place prépondérante dans le folklore ingouche. épopée héroïque. Oral art folklorique: chants héroïques, historiques et lyriques, contes de fées, contes et traditions, proverbes et dictons. La danse préférée est la paire lezginka. DANS arts appliqués On distingue la sculpture sur pierre et la production de tapis en feutre dans les tons rouge et orange avec des motifs originaux (bois de cerf, plantes de montagne, figures astrales).

M. Yu. Keligov, M.B. Muzhukhoev, E.D. Muzhukhoeva, Ya.S. Smirnova

Dans toutes sortes de forums historiques auxquels j'ai participé, on me demande souvent : pourquoi les Ingouches se sont-ils convertis à l'islam il y a 150 ans ? Du jour au lendemain, l'ensemble du peuple ingouche, en tant qu'organisme unique, est passé d'une religion à une autre. Qu’est-ce qui a contribué à cela ? J'ai réfléchi à cette question et je dois dire que la réponse ne m'est pas venue tout de suite.

Les Ingouches ont pratiqué le christianisme avec des éléments de paganisme pendant au moins 1 000 ans. Le premier temple chrétien sur le territoire de la Russie moderne se trouve dans les montagnes d'Ingouchie - il s'agit du temple Thaba-Erda, dont l'une des traductions est « ceci est notre foi », une autre est « deux mille saints ». Daté 830. En plus de cela, il existe plusieurs autres temples bien conservés.
Il convient également de noter dans ce contexte que les Ingouches ont vaincu l'Imam Shamil à trois reprises au sommet de la puissance de son État immaté. Shamil a tenté d'imposer par la force la religion musulmane aux Ingouches. Bien avant cela, les Arabes avaient été vaincus et étaient entrés en guerre contre l'Ingouchie, notamment à des fins missionnaires. Plus j'étais là avant Des batailles féroces avec les hordes musulmanes mongoles-tatares, à la suite desquelles les ancêtres des Ingouches ont subi une défaite écrasante. Mais dans leurs tentatives pour forcer les Ingouches à accepter l'islam, les Mongols ont subi une défaite écrasante - les Ingouches se sont battus jusqu'à la mort. Les villes furent détruites et les restes du peuple se réfugièrent dans les montagnes.

Et ainsi, après une histoire si intransigeante, glorieuse et guerrière vieille de plusieurs siècles, étant chrétiens depuis 1000 ans, ayant de telles traditions de foi et défendant leur foi contre les envahisseurs, les Ingouches se sont massivement convertis à l'islam dans les années 1850. volontairement. De l’extérieur, cela ressemble à un paradoxe. Mais seulement de l'extérieur.

Depuis des temps immémoriaux, le peuple ingouche est un peuple libre et épris de liberté, une société de personnes libres ; les seules personnes dans le Caucase, qui n'avait pas de princes. Il n'y avait pas d'esclaves. Bien que les concepts de princes (alliy) et d'esclaves (ley) existent dans la langue ingouche. Mais ils dénotaient plutôt l’état spirituel d’une personne. Étaient familles célèbres, mais ils se distinguaient tous du lot par leur mérite civique ou leur valeur militaire. On ne jouissait d'aucun autre droit que le respect acquis uniquement par l'intelligence et les mérites personnels de chacun.
En Occident, l'Ingouchie est considérée comme l'une des démocraties les plus anciennes du monde ; il serait plus exact de dire une démocratie militaire. Cette forme de structure sociopolitique perdura jusque dans les années 20. XXe siècle. Certains éléments de cet appareil ont survécu jusqu'à ce jour.

Et ils voulaient forcer ces personnes à accepter une nouvelle religion. Même avec les meilleures intentions. Les gens libres sont organiquement incapables d’accepter quoi que ce soit par la force. Toute tentative visant à forcer les Ingouches à accepter l'islam était vouée à l'échec. C'est le premier résultat de ma réflexion.

Le deuxième point, non moins important, est l'activité missionnaire et la personnalité du prédicateur. Kounta-Hadzhi Kishieva, qui deviendra plus tard le mentor spirituel des Ingouches (Ustaz) et vénéré par les Ingouches comme un saint. Dans les années 1850. lui et ses mourides ont lancé des activités missionnaires en Ingouchie. Ça a commencé comme ça. Des rumeurs se sont répandues parmi la population selon lesquelles, après trois défaites consécutives, l'Imam Shamil ne s'est pas calmé et allait faire campagne contre l'Ingouchie pour la quatrième fois. Lors de la réunion de Dovtbiy (toutes les forces armées du peuple), il a été décidé d'envoyer des soldats sélectionnés (« Régiment noir ») à la frontière afin qu'ils puissent rencontrer dignement les invités non invités. Ce régiment était connu pour être particulièrement sauvage contre les troupes de Shamil lors des campagnes précédentes.
Après s'être rendus sur le territoire frontalier, où se trouve aujourd'hui le village de Giazhar-Yourt (Nesterovskoye), les soldats ont pris position. Leur étonnement fut immense lorsqu'un vieil homme apparut à l'horizon avec un bâton à la main, entouré de plusieurs personnes. C'était Oustaz Kunta-Hadji. Il a fait une énorme impression sur les gens. Il a été accepté et écouté. Ainsi, l'Islam s'est établi en Ingouchie par le pouvoir de la parole.

Et le troisième point, très important. L'Islam est une religion largement basée sur le christianisme. La plus jeune religion du monde. L'Islam, ayant absorbé tout le meilleur du christianisme et y ajoutant quelque chose de nouveau, était considéré par les gens comme un christianisme purifié. Ce succès prédéterminé.