Sur le début d'une carrière, sur le romantisme et l'endurance, les théâtres Bolchoï et Mikhaïlovski, Ratman et bien plus encore - dans interview exclusive, enregistré aux USA.
Natalya Osipova est la ballerine la plus imprévisible et la plus insolite de notre époque.
Le ballet « Illusions perdues », mis en scène par le chorégraphe Alexei Ratmansky sur une musique spécialement commandée par Leonid Desyatnikov, était attendu depuis longtemps et avec une grande appréhension. La réputation de Desyatnikov, comme celle de Ratmansky, est la plus évidente : si ce n’est pas eux, alors qui ? Par conséquent, la préparation artistique avant-première a commencé il y a longtemps. De plus, tout au long de la dernière saison, le compositeur et le chorégraphe ont été des acteurs constants de l'actualité. Et pas toujours de leur plein gré.
Après avoir été diplômée de l'École Chorégraphique de Moscou, elle rejoint le corps de ballet Théâtre Bolchoï, mais dès la première saison, elle a dansé huit parties en solo.
Tout Moscou a commencé à parler des brillants sauts et vols d’Osipova. Kitri, Giselle, Sylphide, Medora - les rôles principaux se succèdent.
Son nom est devenu connu du monde du ballet en 2007, lors de la tournée triomphale du Théâtre Bolchoï de Londres. Après Don Quichotte, le critique de ballet Clive Barnes l'a qualifiée de « talent rare et merveilleux », et le journal The Guardian a conseillé aux amateurs de ballet de voir Osipova à tout prix : « Mendiez des billets, volez, emportez avec une bagarre !
New York, Paris, Milan, Berlin ; American Ballet Theatre, Grand Opera, La Scala, Bavarian State Opera Ballet - en quelques années seulement, Osipova a conquis toutes les capitales du ballet du monde et s'est produite avec toutes les meilleures compagnies de ballet.
Ses prix et récompenses sont devenus la continuation naturelle d'une carrière vertigineuse. Prix Léonid Massine, Prix du Jury Masque d'Or, Prix Benois de la Danse, Grand Prix du Prix International de Ballet Dance Open... L'automne dernier, le monde entier a recommencé à parler de la ballerine.
Osipova quitte le Bolchoï et devient le 1er décembre 2011 première ballerine du Théâtre Mikhaïlovski.
J'ai retrouvé Natasha à New York en pleine répétition de « L'Oiseau de Feu » de I. Stravinsky. Première mondiale Le ballet aura lieu fin mars en Californie.
Et avant cela, Natalya Osipova se produira pour la première fois à Chicago au sein de la troupe de l'American Ballet Theatre. Le 24 mars, elle danse Giselle.
- Aimez-vous danser cette partie ?
- C'est l'un de mes jeux préférés, sinon le plus préféré. Chacune des grandes ballerines du passé - Ulanova, Bessmertnova, Fracci, vous ne pouvez pas toutes les énumérer - avait sa propre Giselle.
"Giselle" n'est pas un ballet dans lequel on peut épater le public méthodes techniques. Je le perçois comme une performance dramatique. L'essentiel est d'être sincère, de retrouver sa Giselle, de s'imaginer à cette image.
- Pensez-vous avoir trouvé cette image ou cherchez-vous toujours ?
- Vis et apprend. Je continuerai toujours à chercher ma Giselle. Je viens de trouver le fil de discussion pour cette image. J'ai ma propre idée du genre de Giselle qu'elle est. Ce n’est pas à moi de juger dans quelle mesure je révèle cette image. Mais à chaque représentation, je m'efforce de découvrir quelque chose de nouveau.
Quand tu as commencé à répéter Giselle, monde du ballet ils ont dit : « Ce jeu n’est pas pour Osipova. » Avez-vous entendu de tels discours sur vous-même ?
- Bien sûr, j'ai entendu. Hormis mon premier rôle – Kitri dans Don Quichotte – chaque rôle ultérieur (La Sylphide, Gamzatti, Aurore) a semé la perplexité dans mon entourage.
"Comment va-t-elle danser ce spectacle alors que ce n'est pas du tout son truc ?!" C'était absolument pareil avec Giselle. Personne ne croyait en moi et moi-même, je peux le dire en toute honnêteté, j'ai abordé ce rôle avec prudence. Alexey me l'a donné
Je comprends que mon image manque probablement de romantisme. C'est pourquoi je fais plus attention au réalisme.
Je veux que les spectateurs voient une histoire pleine d’émotions et d’expériences réelles, et pas seulement un beau conte de fées.
- Aimez-vous travailler avec la troupe de l'American Ballet Theatre ?
- Je travaille avec elle depuis quatre ans. Au début, bien sûr, c’était difficile. ABT a été la première compagnie étrangère avec laquelle j'ai joué. Mais ensuite je m'y suis habitué, je me suis installé.
J'adore danser à ABT, j'adore cette compagnie. Notre professeur légendaire Irina Aleksandrovna Kolpakova travaille ici. J'ai préparé tous mes jeux américains avec elle. J'ai de merveilleux partenaires ici !
Après avoir joué au Théâtre Bolchoï, votre partenaire David Hallberg est devenu particulièrement populaire parmi les amateurs de ballet russophone.
- David était mon partenaire lors de la première représentation à ABT. C'était juste « Giselle ». Le spectacle était merveilleux, les impressions en resteront avec moi pour le reste de ma vie.
David est une personne formidable et un partenaire formidable. Je suis très heureux de l'avoir rencontré dans ma vie et nous avons dansé plus d'un spectacle avec lui. Nous dansons avec lui à Chicago.
C'est super qu'on se voie avec lui ! Natasha, est-il vrai que nous devrions remercier Nina Ananiashvili d'avoir invité le directeur d'ABT, Kevin McKenzie, à vous emmener au théâtre ?
- Je sais que c'était l'idée de Nina, pour laquelle je lui suis incroyablement reconnaissant. Elle a parlé à Kevin de ma venue au théâtre.
"Natalya Osipova et Ivan Vassiliev quittent le Bolchoï pour le Théâtre Mikhaïlovski." " Couple de stars Osipova-Vasiliev quitte le Théâtre Bolchoï." "Natalia Osipova et Ivan Vasiliev sont devenus trop grands pour le Bolchoï."
Ces titres et d'autres ont dominé récemment fil d'actualité les journaux et magazines. Les nouvelles de Moscou ont surpris le monde du ballet tout entier. Solistes de premier plan, premières sur la scène de Moscou, fierté du Bolchoï - et quittant soudainement le théâtre.
Bien sûr, lors d'une conversation avec Natalya Osipova, je ne pouvais pas ignorer les principales nouvelles du ballet de ces derniers temps.
Au Théâtre Bolchoï, tout est devenu très prévisible. J'ai compris que j'avais déjà dansé tout ce qui était intéressant et que le répertoire n'augmenterait pas...
Nous aimons beaucoup Big. Je ne peux rien dire de négatif sur le théâtre ou ses partenaires. Nous voulions juste changer quelque chose dans la vie. Je ne veux pas m'arrêter. Je veux avancer et me développer !
- Avez-vous été persuadé de rester ?
- Tout le monde n'était pas très content que nous ayons fait cela, et c'était très difficile pour nous-mêmes...
Bien sûr, ils ont été offensés par nous. Nous comprenons cela. Mais d’un autre côté, nous ne voulions offenser personne avec cette décision. La troupe du Théâtre Bolchoï est formidable, mais malheureusement nos chemins divergent.
Partez-vous pour toujours ou n'excluez-vous pas la possibilité de revenir au théâtre en tant que danseuse étoile invitée ?
- Le Théâtre Bolchoï est notre maison. Nous y avons grandi, avons été reconnus, nos professeurs y travaillent.
J'ai travaillé pendant sept ans avec mon professeur Marina Viktorovna Kondratieva et, récemment arrivée à Moscou, j'ai continué à répéter avec elle.
Elle restera ma principale enseignante pour le reste de ma vie. Nous ne voudrions pas rompre les relations avec le Théâtre Bolchoï. Bien sûr, j’aimerais apparaître au théâtre en tant qu’artiste invité.
- Vous travaillez au Théâtre Bolchoï depuis 2004. Comment ont été ces sept années pour vous ?
- Tres brillant! Chaque année était chargée, il y avait beaucoup de travail et j’en faisais beaucoup. J'ai atteint un certain stade, je suis devenue ballerine, j'ai dansé presque tout le répertoire classique, les ballets modernes, j'ai beaucoup tourné...
Et maintenant, le moment est venu où, avec l'expérience accumulée, je vais m'améliorer encore... Le temps nous dira si c'est la bonne décision. Je ne le regrette pas encore du tout.
Votre départ du Théâtre Bolchoï a coïncidé avec l'ouverture de la scène historique après la reconstruction. C'est un accident ?
- Certainement. Au début, nous voulions partir en début d’année, mais ça n’a pas marché. Nous avons dû partir au moment où le planning de la prochaine saison était en train d'être établi.
Dans toutes les salles européennes et américaines, cela se fait en début de saison. Si nous étions partis en hiver, nous n'aurions pas pu construire la saison suivante comme nous le souhaitions. C'est justement ce qui s'est passé.
- Pourquoi êtes-vous passé du Théâtre Bolchoï au Théâtre Mikhaïlovski ?
- Nous ne voulions vraiment pas quitter la Russie. Vladimir Abramovitch Kekhman ( PDG Théâtre Mikhaïlovski. - Environ. auteur.) m'a depuis longtemps proposé de le rejoindre au théâtre.
Au début, nous ne prenions pas cela au sérieux, mais cette saison, lorsque nous avons décidé de quitter le Bolchoï, nous avons commencé à y réfléchir. Le Théâtre Mikhaïlovski de Saint-Pétersbourg est un théâtre progressiste.
Un merveilleux chorégraphe, Nacho Duato, y travaille ; il y a des spectacles que nous souhaitons danser, par exemple le ballet « Laurencia », qui est joué uniquement au Théâtre Mikhaïlovski, ainsi que le reste du répertoire classique.
- Comment avez-vous été accueilli au théâtre ?
- Ils ont créé d'excellentes conditions pour nous. Les représentations avec notre participation ont lieu à un moment qui nous convient, en fonction de notre emploi du temps. Ils ont promis de nous monter des pièces de théâtre.
La troupe de Mikhaïlovski est magnifique et le théâtre est magnifique : mignon, confortable, simple. Nous voulions juste un peu d'intimité après le Théâtre Bolchoï et énorme montant de personnes.
- C'est très bien que vous ayez rejoint la troupe du Théâtre Mikhaïlovski. Il a toujours été dans l'ombre du Théâtre Mariinsky...
- Ce différents théâtres. Mikhaïlovski était toujours plein de vie, il y avait des innovateurs, des nouveaux et ballets intéressants. Aujourd'hui, le théâtre a de très bonnes perspectives et devient intéressant pour le grand public.
Mais on ne peut pas échapper à la compétition dans le monde du ballet ! Comment les ballerines Ekaterina Borchenko, Oksana Shestakova et d'autres danseuses principales de Mikhailovsky vous ont-elles accueilli ? Ils ont dansé les rôles principaux, et puis vous arrivez, et tout le meilleur est déjà à vous, et ils disparaissent dans l'ombre...
- Je n'ai pas remarqué ça. Au contraire, on nous faisait découvrir un nouveau spectacle, et tout le monde essayait sincèrement de nous aider.
Nous ne sommes absolument pas des gens brillants. Nous n'avons pas de telles habitudes. De plus, nous dansons un ou deux spectacles par mois. Je ne pense pas que nous retirons grand-chose des autres.
Nous sommes tous très différents. J'ai mes propres performances, eux ont les leurs. C'est pourquoi nous ne prenons rien à personne. Nous sommes venus dans le respect de la troupe.
- Avez-vous déménagé à Saint-Pétersbourg ?
- Non, ma maison et mes parents sont restés à Moscou. Nous n’avons pas notre propre logement à Saint-Pétersbourg. On y vient en dansant.
Nous passons également du temps en Amérique. Malheureusement, je comprends désormais que nous ne serons pratiquement pas à Moscou cette année. Quatre à cinq jours par an, pas plus.
Sentez-vous la différence dans la préparation ? danseurs de ballets– diplômés des écoles chorégraphiques Vaganova et Moscou ?
- Nous représentons tous un Russe école de ballet, mais seulement nous sommes différents, tout comme Moscou et Saint-Pétersbourg sont différents. J'ai déjà tellement dansé dans différentes troupes en Amérique et en Europe que j'ai absorbé un peu de tout le monde.
J'ai une nature flexible, je m'adapte à n'importe quelle chorégraphie. ( Des rires.) Nous sommes tous différents, mais en général, je pense que l'école russe est la meilleure.
Dès l'âge de cinq ans, Natasha Osipova a étudié gymnastique. Je suis arrivée au ballet par hasard, après une blessure au dos. Les entraîneurs ont conseillé aux parents d'essayer le ballet.
Natasha, sans la blessure, auriez-vous continué à faire de la gymnastique ou pensiez-vous encore au ballet ?
- Quand j'étais enfant, je n'avais aucune idée du ballet, donc je n'exclus probablement pas que si tout s'était bien passé pour moi, j'aurais continué à faire de la gymnastique. Ma transition vers le ballet était véritablement un accident.
Et si on vous disait maintenant de rembobiner le « film de la vie » il y a quinze ans, reprendriez-vous le chemin du ballet ?
- Oui, bien sûr, et j'étudierais avec encore plus de persévérance. D'une part, c'est difficile et difficile, d'autre part, c'est très intéressant. C'est le sens de la vie. Sans ballet, vous ne pouvez ni vivre ni respirer.
Déjà à dix ans, il est agréable de réaliser qu'on a un métier, et à dix-huit ans on est un professionnel tout fait et on sait pour quoi on travaille.
A quarante ans, nous terminons notre carrière et il nous reste la moitié de notre vie pour nous réaliser dans autre chose.
- Tu as encore tout devant toi en ballet, il est donc trop tôt pour penser à la seconde moitié de ta vie.
- Oui, je n'ai même pas travaillé la moitié de mon mandat. ( Des rires.)
- Natasha, en 2007 à Londres tu t'es réveillée célèbre. Quelle est cette épreuve de gloire ?
- Je ne sais pas encore. Vous ne pouvez même pas imaginer le travail colossal qui a été accompli avant que je monte sur scène à Londres.
J'étais très jeune et Alexei Ratmansky a cru en moi et m'a laissé danser Kitri dans Don Quichotte. J'ai travaillé jour et nuit pour préparer ce spectacle.
J’étais tellement fatigué que je m’en fichais sur scène. C'était très difficile de résister à une telle tension, mais au final, j'ai reçu un plaisir incroyable de la performance.
Était merveilleuse presse, et maintenant je m'en souviens comme d'un conte de fées. En revanche, il me semble qu'à ce moment-là je l'avais mérité.
- Pensiez-vous, en commençant au Théâtre Bolchoï avec le corps de ballet, que vous assumeriez immédiatement les rôles principaux ?
- Dès le premier mois au Théâtre Bolchoï, on a commencé à me donner des variations, et dans le corps de ballet je n'ai pratiquement rien dansé. Elle a immédiatement commencé à danser les rôles principaux.
- On écrit sur toi que tu es physiquement très résistant. Comment résister à un tel stress ?
- Un entraînement sportif dès l'enfance plus mon « physique ». Je suis né comme ça. Fort par nature. Fort.
- Mais en même temps, personne n'a annulé la machine et tu continues à répéter comme tout le monde ?
- Toujours différent. Cela dépend des performances et du calendrier. Parfois, nous ne faisons pas tout le cours. Mais nous répétons tous les jours.
- La question la plus banale : votre rôle de ballet préféré ?
- Ils sont tous favoris, mais en temps différent J'aime davantage les différentes parties. Aujourd’hui – Juliette dans Roméo et Juliette de Prokofiev. Je ne me prépare à aucun match avec une telle appréhension maintenant. Pour moi, la musique de Prokofiev, c’est l’espace.
- Ce jeu est très romantique...
- Juliette est une héroïne très forte. Je ne peux pas dire que c’est lyrique, c’est plutôt lyrique-dramatique. Elle est réelle. C'est une personne.
- Avez-vous une idole dans le ballet ?
- Il y en a beaucoup, mais j'en nommerai un - Rudolf Noureev.
- Y a-t-il des passages que vous n'avez pas encore dansés mais qui vous font rêver ?
- Je rêve de beaucoup de jeux. Je rêve toujours de tout danser ! Dans un futur proche, j'aimerais danser Manon.
Bientôt, je danserai Tatiana dans le ballet « Eugène Onéguine ». Cette année, je dois encore danser." Le lac des cygnes", ce que j'ai refusé pendant si longtemps.
Pourquoi? C'est le pic dont aucune ballerine ne peut se passer ! Ne pas danser « Swan... » équivaut à un musicien qui n’interprète jamais Bach ni Mozart.
- C'est difficile de dire pourquoi. Je ne ressentais pas, je ne comprenais pas cette partie, je ne croyais pas en moi, je ne savais pas ce que je voulais dire dans ce ballet.
Tout le monde est habitué à voir des cygnes beaux et grands. Je suis différent. Je ne suis pas grand, je n’ai pas de lignes incroyablement belles.
La « physique » à elle seule ne vous y mènera pas. Par conséquent, nous devons dire au public quelque chose d’incroyablement intéressant dans cette performance. Il y a à peine un an, je pensais que je ne danserais jamais « Swan... » de ma vie ! Il n’y avait même pas de désir.
Mais maintenant je commence à comprendre ce que j’aimerais. Je pense que je devrais l'essayer. Si ce n’est pas le mien et que je ne peux pas le faire, je me comprendrai et je ne le ferai plus. Mais vous devriez absolument l'essayer !
Parlez-nous de votre travail avec Alexei Ratmansky. Qu’est-ce qui le distingue de nombreux autres chorégraphes contemporains ?
- À mon avis, il est soit l'un des meilleurs, soit le meilleur chorégraphe du ballet moderne. Il est incroyable homme musical, ce qui est très important en ballet.
Il met en scène des ballets dans presque tous les genres, travaille avec n'importe quelle forme et n'importe quel contenu. Il a sa propre langue et sa propre écriture. C'est universel.
La chorégraphie et le style de Ratmansky ne peuvent être confondus avec aucun autre. Il attire incroyablement les artistes lorsqu'il expose, explique...
Chaque rencontre avec lui est un labyrinthe intéressant avec fin inconnue. J'ai dansé dans plusieurs de ses spectacles, et ils sont tous différents.
"Flammes de Paris", "Game of Cards" d'avant-garde, "Les Saisons russes", "Middle Duet" - il est impossible d'imaginer que tous ces ballets ont été mis en scène par une seule personne ! C'est très diversifié.
Vos débuts à Chicago sont en avance. Vous ne connaissez pas encore le public du ballet de Chicago, mais vous connaissez déjà assez bien le public du ballet de New York. Est-ce différent du russe ?
- Chaque public dans chaque pays est très différent les uns des autres. Mais en Amérique, c'est toujours agréable de danser. Le public est vif, réceptif, réagit très chaleureusement à tout et ne lésine pas sur les applaudissements. Les gens font preuve d’empathie et n’hésitent pas à exprimer leurs émotions.
- Où est-il plus difficile de danser : en tournée ou à la maison ?
- C'est toujours plus difficile de danser à la maison.
- Qu'en est-il de l'expression « les maisons et les murs aident » ?
- Ils semblent aider, mais ils nécessitent aussi beaucoup.
Questions posées par Sergey Elkin (Chicago)
Natalia Osipova et Sergueï Polunine
Son éclat éclipsait les torches.
Elle est comme un béryl brillant
J'ai des arapkas dans les oreilles, c'est trop clair
Pour un monde de laideur et de mal.
Comme une colombe parmi une volée de corbeaux,
Je peux immédiatement la repérer dans une foule.
Je vais la joindre et la regarder à brûle-pourpoint.
Ai-je déjà aimé auparavant ?
Oh non, c'étaient de fausses déesses.
Je n'ai pas connu la vraie beauté jusqu'à présent...
Il est le principal tyran du ballet, elle est la superstar russe du Royal Ballet.
Natalya Osipova et Sergei Polunin parlent de la peur, de la douleur et de l'amour apparus sur scène.
« J’ai entendu parler de sa réputation, tout le monde dans notre monde en a entendu parler. Ils ont dit qu'il n'était pas très responsable, qu'il s'était enfui. Alors au début, je pensais que je ne danserais jamais avec lui. » Natalya Osipova jette un coup d'œil à Sergei Polunin, qui, comme s'il prenait soin d'elle, est assis à côté d'elle, et le visage pâle et réservé de la ballerine s'éclaire d'un sourire soudain : le danseur avec qui elle a juré de ne pas apparaître sur la même scène est maintenant son partenaire de vie.
Rares sont ceux qui auraient pu prédire leur histoire d'amour. Non seulement parce que chacun des danseurs était trop célèbre pour qu’ils puissent former un duo convaincant. Mais aussi parce que leurs carrières se sont développées aussi différentes directions. Osipova, qui a quitté une brillante carrière au Théâtre Bolchoï avec son ancien partenaire Ivan Vasiliev, a déménagé à Londres en 2013 et est devenue danseuse principale du Royal Ballet.
Polunin avait quitté le théâtre 18 mois plus tôt et, au milieu d'histoires d'abus de cocaïne et de profond mécontentement professionnel, s'était rendu en Russie pour peaufiner son étonnant curriculum vitae de danseur de ballet, mannequin et futur acteur de cinéma.
En 2015, Osipova était censée danser Le rôle principal dans le ballet "Giselle" à Milan. Pour diverses raisons, elle n'a pas trouvé de partenaire convenable. Sa mère a suggéré de contacter Polunin, qui, malgré toutes ses excentricités, possédait toujours un talent naturel incroyable, des lignes classiques épurées et un saut élancé qui pourrait parfaitement mettre en valeur l'énergie brillante d'Osipova. La ballerine a soigneusement envoyé un e-mail à Polunin. Et lorsque, à sa grande surprise, il accepta de devenir son partenaire, elle découvrit qu'il n'était pas du tout l'enfant terrible, comme elle le pensait. « Il s’est avéré très sincère. J'ai senti qu'il une personne gentille- quelqu'un en qui je peux avoir confiance."
C'est lors des répétitions de Giselle, le ballet le plus romantique du répertoire classique, que les danseurs tombent amoureux l'un de l'autre. Pour Polunin, jouer le rôle du comte Albert sur la même scène avec Giselle Osipova est devenu plus qu'une révélation romantique. À ce moment-là, il était tellement déçu par le ballet qu'il était sur le point de quitter la scène, mais son opinion a ensuite changé. « Danser avec Natalia était merveilleux. J'étais impliqué à 100 pour cent, tout était réel et réel pour moi, et maintenant je voudrais toujours danser avec elle.
Il vit désormais à nouveau à Londres et, même si leurs horaires de travail sont confus, ils élaborent des projets qui leur permettront de travailler ensemble aussi souvent et en étroite collaboration que possible. Polunin a l'intention de revenir au Royal Ballet en tant que danseur invité (« J'aimerais vraiment en discuter »), mais le couple souhaite également réaliser des projets indépendants ensemble. Osipova dit tranquillement : « C'est la particularité de notre travail. Pour nous voir, pour retourner chez chacun, nous devons trouver une opportunité de travailler ensemble. »
Leur première collaboration sera un nouveau duo dirigé par Russell Maliphant. Cela fera partie programme d'été danse moderne, préparée personnellement par Osipova. Pour elle, il s'agit d'une continuation du projet commencé avec "Solo for Two" - une soirée de danse moderne, présentée avec Vasiliev en 2014. C'était une expérience qui l'excitait et la frustrait à la fois parce qu'elle n'avait pas assez de temps pour la préparer. Travailler sur nouveau programme, dont Arthur Pita, Sidi Larbi Cherkaoui et Russell Maliphant ont créé les numéros, se déroule différemment. Osipova entend travailler autant que nécessaire pour adapter son corps, entraîné dans le cadre du ballet classique, à différents styles. « Je veux maîtriser les langages de ces chorégraphes. Et je veux très bien parler chacun d’eux, sans accent.
Polunin danse dans les œuvres de Pete et Maliphant. Les mouvements fluides rampant sur le sol sont devenus un défi pour le danseur. « Il m’a toujours semblé qu’il y avait un mur entre moi et la danse moderne. Je ne savais pas comment surmonter cela. Et pour moi, tout cela est assez difficile, surtout quand je dois me mettre à terre. Mais je regarde comment Natalya s’approprie cette chorégraphie et je comprends que je peux aussi le faire à ma manière.
Le faire à sa manière est une nouvelle expérience pour Polunin. Dans des interviews récentes, il a parlé avec colère et ressentiment du fait d'avoir été contraint de se lancer dans le ballet et de la difficulté de quitter son Ukraine natale à 13 ans et de s'adapter à une culture étrangère sans connaître un mot d'anglais. Désormais, après avoir rencontré Osipova, il lui est plus facile de faire face à son passé.
Il parle lentement et prudemment, toujours avec un léger accent ukrainien : « À l'école du Royal Ballet, on s'occupait très bien de moi, comme si c'était une famille. Le théâtre m'a aussi donné tout ce que je pouvais. Mais je me sentais malheureuse et je ne savais pas comment l'exprimer. À la maison, si vous êtes en colère, vous pouvez vous battre avec quelqu'un. Mais personne ne s'est battu à l'école - ils auraient simplement été expulsés pour cela. Je me sentais perdu au théâtre, j'avais envie d'essayer autre chose, comme participer à une comédie musicale ou à un film, mais j'avais peur de tout gâcher. J'habitais à Londres, qui est devenue ma maison, mais je n'avais toujours pas le statut de citoyen. Si le réalisateur se mettait en colère contre moi et me mettait à la porte, où irais-je ? Je pense qu'en quittant le théâtre, je voulais vivre les choses les plus terribles pour moi - pour ne plus en avoir peur.
Maintenant que Polunin passe autant de temps avec Osipova, il est également proche du Royal Ballet. « Je pense et parle plus que jamais du ballet. J'ai changé". Et bien qu'il souhaite rester fidèle aux classiques, son objectif principal est de participer au plus différents projets. La vidéo « Take Me to Church », réalisée avec le réalisateur David LaChapelle, a atteint près de 15 millions de vues sur YouTube. Le danseur dit qu'il aimerait intéresser un jeune public qui n'a pas d'intérêts particuliers. «J'aimerais participer à davantage de projets qui mettent en relation les représentants du cinéma, de la musique et de la mode. Cela me fascine."
Osipova écoute attentivement. « Les idées de Sergei sont merveilleuses. Je pense qu’il est très important qu’ils prennent vie. Elle-même est heureuse de rester une danseuse étoile du Royal Ballet, car elle estime que le répertoire de ce théâtre est une combinaison idéale de classiques et d'œuvres nouvelles. "Maintenant que je suis un danseur mature, je veux me concentrer sérieusement sur certains ballets classiques, comme Le Lac des Cygnes et La Belle au bois dormant." Cependant, elle estime qu’il reste encore à trouver le cadre idéal pour son talent. « Je pense qu’il existe un chorégraphe qui peut m’aider à montrer le meilleur de ce que je peux faire. Il vous suffit de le trouver. »
Concilier leurs ambitions personnelles et professionnelles n’est pas facile : ce sera un équilibre délicat. Pourtant, la nonchalance joyeuse avec laquelle les danseurs rient et le sérieux absolu avec lequel ils s'écoutent montrent à quel point ils sont proches. Osipova sourit tendrement en se souvenant de leur première représentation ensemble : elle attendait de monter sur scène, le moment où Albert frapperait à la porte de Giselle. « Pour moi, c'est un moment très émouvant, très poétique et symbolique. J’avais l’impression d’avoir attendu ce coup toute ma vie.
Quand j'étais enfant, ils ont essayé un jour de me tromper, de m'enlever une pièce,et lui proposa, en faisant un vœu, de la jeter dans les escaliers.
Depuis, j'ai joué à pile ou face toute ma vie.Un jour, moi, par exemple,souhaitait devenir le meilleur danseur du monde.
23 décembre 2015, 15:31Tout d'abord, quelques photos différentes de mon bien-aimé Polunin 
On sait peu de choses sur la vie personnelle de Sergei. Sergei a dédié le tatouage "Désolé, Tiger Cub" à l'une de ses bien-aimées, car elle l'a abandonné, et il espérait la récupérer de cette façon ;) 
Pendant deux ans, il est sorti avec une ballerine britannique Hélène Crawford(qui a 9 ans de plus que lui), elle était son premier passe-temps sérieux, mais après qu'Helen ait exprimé son désir d'avoir des enfants, Sergei a décidé qu'il serait plus facile et plus honnête qu'ils se séparent. 
Il y a un an, pendant quelque temps, Polunin est apparu dans la société avec une aspirante ballerine Ioulia Stolyarchuk.
Et cet été, Seryoga a fait un autre tatouage : « NATASHA » avec face arrière paumes.
Le tatouage est dédié nouvelle fille Polunina - Natalia Osipova.
Je ne sais pas quand ils se sont rencontrés, mais ils se sont rencontrés début 2015, alors qu’ils répétaient « Giselle » à La Scala. 
Extrait de l'interview de Natalia :
culture: Votre duo avec Polunin fait sensation. Les favoris du public moscovite se sont unis. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Ossipova : A la Scala, quand ils dansaient Giselle. La pièce a été planifiée avec David Hallberg, l'un de mes partenaires préférés. Mais il souffre d'une grave blessure, il suit un traitement pour la deuxième saison et n'a pas pu performer. J'ai dû chercher de toute urgence un partenaire. Bien sûr, j'ai vu Seryozha sur scène plusieurs fois, je l'ai toujours admiré et c'était intéressant d'essayer de danser avec lui. Notre duo n'est pas encore formé, nous commençons tout juste à travailler ensemble.
culture: Vous refusez de répondre aux questions sur votre vie personnelle, mais Serezha a un nouveau tatouage avec votre nom...
Ossipova : Il l'a fait après notre rencontre. Au début, ça m'a choqué. Je ne m'attendais pas à ça. Mais bien sûr, il est bon de savoir que vous êtes important pour celui que vous aimez. 
culture: Les relations dans la vie aident-elles sur scène ?
Ossipova : Ils m'aident - je fais absolument confiance à Seryozha, je lui donne la palme. C'est un homme, il dirige... Nous sommes ensemble depuis environ six mois et c'est un grand plaisir pour nous d'être là. 
culture: Avec votre tempérament, on a du mal à vous imaginer être un suiveur...
Ossipova : C'est aussi une grande et agréable surprise pour moi. Mais dans la situation actuelle, rien ne tire sur mon ego ; au contraire, je me soumets à Seryozha avec grand plaisir - aussi bien aux répétitions que sur scène. Dans notre travail, nous nous consultons toujours, discutons beaucoup et décidons de tout ensemble. 
culture: Sergei Polunin a déclaré à nos lecteurs qu'il rêve de combiner le ballet et le cinéma. Le projet Polunin démarre maintenant. Est-ce que vous y participez ?
Ossipova : Non, le projet ne me concerne pas. J'ai mon propre travail, Seryozha a le sien. Mais il y a une volonté de travailler ensemble le plus souvent possible. Serezha a beaucoup de bonnes idées et j'espère que tout se passera bien. S'il a besoin de mon aide, je suis toujours là.
Pour la première fois, les fans les ont remarqués en juin, quand après la pièce "Giselle", où Sergei dansait avec Svetlana Zakharova, Natalya Osipova l'attendait. 
Depuis lors, ils ont commencé à apparaître ensemble lors d'événements sociaux et à donner des interviews communes. 
En novembre, le couple a annoncé leur relation lors d'une conférence de presse :
Le danseur principal du Royal Ballet et « mauvais garçon » du ballet a mis fin aux rumeurs de fréquentation en annonçant qu'ils rejoindraient le programme de danse contemporaine à Sanders Wells l'année prochaine.
Les deux superstars du ballet Natalia Osipova et Sergei Polunin danseront ensemble dans un programme de danse contemporaine à Londres, suscitant encore plus d'enthousiasme après avoir admis qu'ils formaient également un couple dans la vraie vie.
La relation du couple a fait l'objet de nombreuses rumeurs dans le monde du ballet. Jeudi, ils ont mis fin à ces rumeurs : oui, ils sont en couple et ont la passion de danser ensemble le plus souvent possible. 
Polunine a déclaré : « Pour le moment, c’est assez difficile, pour une raison quelconque, les grands théâtres essaient de nous diviser. Ils font tout pour nous empêcher de danser ensemble. Nous luttons contre cela. Il est très important que les artistes éprouvent de véritables sentiments les uns pour les autres sur scène.», a-t-il dit et ajouté que lorsqu'il danse avec un autre partenaire, il imagine toujours Osipova. " C'est très difficile en ce moment, mais j'espère qu'à l'avenir nous danserons ensemble beaucoup plus souvent». 
Plus tôt cette année, Osipova et Polunin ont dansé Giselle ensemble à La Scala de Milan, mais depuis qu'ils sont devenus un couple, ils ne l'ont plus dansé, ce qui évidemment contrarie beaucoup Polunin.
« Il n'y a pas que nous, c'est toujours un problème et je ne comprends pas pourquoi quand les gens veulent danser ensemble les réalisateurs font tout ce qu'ils peuvent pour les séparer. Je pense que c'est plus facile de contrôler les gens de cette façon.»
Et comme vous le savez, Sergei est un combattant avec toutes les restrictions, et personne ne pourra le contrôler)))
Ci-dessous des photos des réseaux sociaux : 
Anniversaire de SergeiVacances d'été sur l'HudsonAvec les fans : 
Avec la mère de Sergei :
Et une photo avec Vadim Vernik, qui a filmé cette émission :
En 2016, Osipova et Polunin prévoient de danser les rôles principaux à Londres dans un nouveau ballet basé sur la pièce de T. Williams, A Streetcar Named Desire.
La danseuse de ballet russe Natalya Osipova est née en 1986 à Moscou. Enfant, elle ne pensait pas au ballet, préférant le sport, notamment la gymnastique. Mais une très grave blessure au dos subie en 1993 a forcé des ajustements dans ses projets de vie - il n'y avait plus rien à penser à une carrière sportive, mais c'était dommage « d'enterrer » les capacités de la fille... l'entraîneur a conseillé aux parents d'envoyer leur fille dans une école de ballet. Ainsi, l’arrivée de N. Osipova dans le ballet était presque accidentelle, mais plusieurs années plus tard, la ballerine l’a admis : si elle pouvait recommencer sa vie, elle reviendrait au ballet.
A l'Académie chorégraphique d'État de Moscou, Natalya Osipova devient l'élève de M. Leonova. Elle aimait, dès l'âge de dix ans, se rendre compte qu'elle avait un métier, et à dix-huit ans, se sentir comme une personne établie qui savait pour quoi elle travaillait. Natalya Osipova est diplômée de l'Académie de chorégraphie en 2004 et a interprété le rôle d'Odette lors de la représentation de remise des diplômes. Cette performance a été impitoyablement critiquée, mais la diplômée a été acceptée au Théâtre Bolchoï. Elle a commencé comme danseuse du corps de ballet, mais dès la première saison théâtrale, elle s'est vu confier l'interprétation de huit rôles solistes.
À première vue, le physique de Natalia Osipova n'était pas tout à fait adapté au succès en ballet - cela était particulièrement vrai pour ses jambes, mais la ballerine a réussi à transformer cet inconvénient en avantage : ce sont les jambes « imparfaites » qui ont permis un magnifique saut - en apesanteur , voler, planer dans les airs. Avec ce saut, ainsi que son tempérament brillant et sa technique impeccable, la ballerine a captivé le public. En 2007, N. Osipova, lors de la tournée anglaise du Théâtre Bolchoï, a été accueillie avec enthousiasme par le public londonien. Le journal Guardian a conseillé aux habitants de la capitale britannique d'assister à tout prix à un spectacle avec sa participation, quitte à voler un billet ou à le prendre à quelqu'un lors d'une bagarre. Au cours de ces tournées, N. Osipova a reçu le prix britannique prix national dans la catégorie « Ballet classique » et en 2008, elle devient danseuse de premier plan au Théâtre Bolchoï.
Sous la direction du professeur de ballet M. Kondratyeva, N. Osipova a préparé de nombreux rôles : Kitri, Medora, La Sylphide... Mais la plupart des rôles qu'elle a reçus - à l'exception peut-être de Kitri - ont invariablement provoqué la perplexité entre autres : « Cette partie "Ce n'est pas pour Osipova", cependant, la ballerine avec ses performances a chaque fois réfuté de tels jugements. Cela s'est produit avec La Sylphide, et avec Aurora dans, et avec Gamzatti dans La Bayadère, ainsi qu'avec le rôle qui est devenu particulièrement préféré par la ballerine - le rôle titre dans.
Ce rôle a été confié à N. Osipova par le chorégraphe A. Ratmansky, qui croyait en elle. Tout au long de histoire de la scène Dans l'œuvre, chaque ballerine qui y interprétait le rôle titre avait une Giselle spéciale, et N. Osipova interprétait également l'image à sa manière. Selon la ballerine, elle voulait que le spectateur voie non pas un beau conte de fées, mais une histoire avec des sentiments et des expériences réels. Dans son interprétation de l'image, elle ne s'est donc pas penchée vers la romance, mais vers le réalisme, percevant le ballet comme l'incarnation d'un image dramatique, et non comme une opportunité de surprendre le public avec des techniques techniques spectaculaires.
Giselle N. Osipova n'a pas dansé seulement au Théâtre Bolchoï - lorsqu'elle est venue en tant qu'artiste invitée à l'American Ballet Theatre, ce rôle dans le ballet est devenu son premier rôle. Son partenaire dans le spectacle était D. Hallberg, avec qui elle a joué dans d'autres spectacles, notamment dans "Sleeping Beauty" réalisé par K. McKenzie. Après la représentation de Natalia Osipova avec D. Hallberg au Théâtre Bolchoï, cette danseuse américaine est devenue particulièrement célèbre en Russie.
Le Théâtre Bolchoï est cher à N. Osipova, mais le moment est venu où elle a senti qu'elle y avait déjà interprété les rôles les plus intéressants ; Et la ballerine décide de quitter le Théâtre Bolchoï. Au même moment, son partenaire I. Vasiliev quitte le théâtre.
Après avoir quitté le Théâtre Bolchoï, la ballerine ne voulait pas quitter la Russie ; en 2011, elle est venue au Théâtre Mikhaïlovski. La danseuse a été attirée par le fait que dans ce théâtre, qui était toujours « dans l'ombre » du Mariinsky, il y avait de nombreuses opportunités de développement - selon elle, ici « la vie bouillonnait, il y avait des innovateurs, de nouveaux ballets intéressants étaient mis en scène. .»
Depuis 2012, N. Osipova est artiste invitée et depuis 2013, danseuse étoile du London Royal Ballet. Les pièces pour elle sont créées par de grands chorégraphes anglais - W. McGregor, K. Wheeldon, A. Marriott. En 2014, N. Osipova et I. Vasiliev ont présenté la pièce en trois actes « Solo for Two », créée par trois chorégraphes modernes - moi, Ohad Naharin et Arthur Pita. Plus tard, il devient le partenaire de la ballerine.
N. Osipova considère le ballet classique comme une sorte d'évasion de la réalité : « Une personne touche le beau - et oublie au moins pendant une courte période les problèmes difficiles. En revanche, la danse moderne « entraîne la réalité sur scène ». Selon la ballerine, les deux sens sont équivalents : « Certaines personnes ont besoin d'un conte de fées, d'autres ont besoin d'un coup porté aux plus malades », dit-elle. S'étant pleinement démontrée dans le « conte de fées » du ballet classique, N. Osipova s'est tournée en 2015 vers danse moderne. Dans cette incarnation, elle apparaît dans les pièces « Qutb » de Sidi Larbi Cherkaoui, « Silent Echo » de Russell Maliphant, « Run Mary Run » d'Arthur Pita.
Saisons musicales
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Natalya Osipova - ce nom en dit long sur les amateurs de ballet. Certains la comparent à la Grande Maya. C'est très flatteur pour la danseuse, mais elle rejette de tels compliments, estimant qu'elle a encore beaucoup de travail à faire.
Normes de ballerine
Ses paramètres sont considérés comme très adaptés au ballet : hauteur 167 cm, poids 46 kg. Natalya Osipova est très proportionnelle et, grâce à ses capacités naturelles et, bien sûr, son talent, elle a obtenu de nombreux rôles magnifiques.
Premiers pas
Natalya Petrovna Osipova est née le 18 mai 1986 à Moscou. Les parents ont emmené la fillette de cinq ans à des cours de gymnastique. Mais deux ans plus tard, elle est blessée. J'ai dû abandonner la gymnastique. Les entraîneurs ont donné des recommandations aux parents découragés : envoyer leur enfant dans une école de ballet. Pendant dix ans, Natasha Osipova maîtrise la technique et s'imprègne de l'approche russe des pièces de ballet à l'académie de chorégraphie. Depuis lors, Natalya Osipova n'a pas séparé le ballet de sa vie. Ses débuts ont eu lieu dans la troupe du Théâtre Bolchoï au début de l'automne 2004. Quatre ans plus tard, elle dansait déjà des parties solo.
Sur la scène du Théâtre Bolchoï
Les balletomanes de Moscou ont immédiatement attiré l'attention sur le jeune danseur. Elle avait des sauts étonnants, une technique virtuose et une performance lyrique. Lors de sa première saison, Natasha Osipova a reçu des rôles solo : Nancy dans La Sylphide, une poupée espagnole dans Casse-Noisette et une épouse espagnole dans Le Lac des Cygnes. Elle a dansé tout le répertoire classique au Bolchoï.
Le vol spectaculaire de Kitri à travers la moitié de la scène, interprété par Natalya Osipova, est parfaitement capturé sur la photographie. Comme le dit la ballerine elle-même, elle a été immédiatement transportée sur scène lorsqu’elle a entendu la musique de Minkus. L'image enflammée du brillant Kitri restera à jamais dans la mémoire de beaucoup. Il n’est donc pas surprenant que lors de la nouvelle saison 2008, Natalya Osipova devienne la principale soliste du Bolchoï. La ballerine a appris tous ses rôles sous la direction du professeur exceptionnel M. V. Kondratieva. Ils ont créé les images de Sylphide, Giselle, Medora, Swanilda, Nikia, Esmeralda. Continuant à accroître ses compétences, la danseuse approfondit progressivement ses images. Ils sont devenus plus perspicaces. Natalya Osipova aimait particulièrement Giselle. La ballerine a déclaré dans une de ses interviews que c'était son rôle préféré, dans lequel elle n'était pas seulement conte de fées, mais une triste histoire sur la fragilité de l'amour. Il est naturel que N. Osipova soit déjà devenue danseuse étoile en mai 2010.
Voyages à l'étranger
En 2007, le Théâtre Bolchoï a effectué une tournée au Covent Garden de Londres. Le public britannique et les critiques ont réagi avec bienveillance à l’égard de l’aspirant danseur. Elle a reçu le National British Award de la communauté des critiques comme la meilleure ballerine du « ballet classique ». En 2009, Nina Ananiashvili la recommande au magazine américain théâtre de ballet New York.
Dans "La Sylphide" et "Giselle", elle s'est envolée au-dessus de la scène parce qu'elle a toujours essayé d'atteindre un niveau de performance auquel personne d'autre ne se produit. En 2010, elle est de nouveau invitée en Amérique, où elle interprète les rôles de Kitri, Juliet et Aurora. Elle y fut accompagnée d'un succès tout simplement fou, mais en 2011 Natalya Osipova choisit le Théâtre Mikhaïlovski de Saint-Pétersbourg.
Au bord de la Neva
Derrière cela se cache la volonté d’élargir le répertoire. Le chorégraphe saura-t-il diversifier la vie de l'artiste et de son partenaire constant Ivan Vasiliev ? En tout cas, le Bolchoï n’annule aucun projet lié à ces acteurs. Le Théâtre Mikhaïlovski n'a offert aux acteurs aucune nouvelle expérience de danse, même si la ballerine a dansé la partie la plus difficile d'Odette-Odile.
Immédiatement après ses débuts, la ballerine s'est envolée pour l'Amérique, où elle a donné une vingtaine de représentations en un mois et demi : « Firebird », « La Bayadère », « Bright Stream », « Roméo et Juliette ». Là, elle est répertoriée comme « guest star ».
À Londres
Déjà en 2012, Natalya Osipova avait accepté une offre du London Royal Ballet. Depuis 2013, elle est affectée à un travail permanent dans la troupe avec un contrat à durée indéterminée. A Londres, elle aime la discipline, le répertoire, le long planning de préparation des spectacles, où tout peut être fait dans les moindres détails. Elle apprécie vraiment l'attention du personnel. Avant la représentation, le médecin vient toujours plusieurs fois et vous demande comment vous vous sentez. Des maquilleurs se maquilleront, le personnel d'encadrement apportera des costumes et vous aidera à vous habiller. Ce n’est pas le cas en Russie.
Un peu de personnel
Natalya Osipova, dont la vie personnelle est toujours sous attention particulière presse, ne cesse d'étonner par ses déclarations. Elle peut dire qu’elle ne peut pas s’imaginer seule dans la vieillesse. Elle a besoin d'un large cercle d'enfants et de petits-enfants. En même temps, elle peut dire que son amour dure deux jours, pas plus. Sa liaison avec son partenaire Ivan Vasiliev a longtemps été évoquée. Mais il épousa soudainement et rapidement la ballerine Maria Vinogradova.
Sergei Polunin est désormais son partenaire et compagnon permanent. Ils ne cachent pas leur relation et ont officiellement confirmé qu'ils entretenaient une liaison. Polunin déclare qu'il veut seulement danser, en regardant sa partenaire dans les yeux, avec Natasha. Ils ont également des plans de travail communs.
Activité créative dans le ballet moderne
La pièce "Un tramway nommé Désir" avec Osipova et le tristement célèbre Polunine est en cours de production. chorégraphes célèbres. N. Osipova a déclaré qu'elle voulait s'essayer ballet moderne alors qu'elle est jeune. Cela a également été facilité par une luxation de la hanche, qui ne me permet pas encore de danser classiquement.
Entre-temps, la pièce Qutb a déjà été montée. De l'arabe, il est traduit par « axe » ou « tige ». Les trois danseurs entrelacent leurs corps sans la moindre once d'érotisme, car la création du monde est montrée.
Nous espérons que N. Osipova reviendra à ballet classique, pour lequel il a été créé, et ravira ses fans avec des images à la fois familières et préférées et de nouvelles, révélant toutes les facettes d'un talent unique.