L'idéologie et les projets de CatherineII.
Catherine II a adhéré à la politique de « l'absolutisme éclairé », dont les principales dispositions ont été reflétées dans « l'Ordre » à l'impératrice de la Commission statutaire (1767) :
Création d'un nouveau code législatif basé sur les principes de la philosophie pédagogique ;
Abolition des institutions féodales dépassées (certains privilèges de classe, subordination de l'Église à l'État) ;
Réaliser des réformes paysannes, judiciaires, éducatives, assouplir la censure.
La plupart de ces plans n’ont pas été mis en œuvre.
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La politique intérieure de CatherineII.
Avec le « Manifeste sur la liberté de la noblesse » (1762) et la « Charte accordée à la noblesse » (1785), Catherine II assure les privilèges de la noblesse :
Les nobles étaient exonérés d'impôts et de droits.
La propriété foncière noble a sensiblement augmenté.
L'exemption de la noblesse du service obligatoire (introduite par Pierre III) est confirmée.
En 1775, le pays a été divisé en 50 provinces au lieu de 20 auparavant. La population de la province variait entre 300 000 et 400 000 personnes.
La sécularisation (confiscation) des terres de l'Église au profit de l'État s'est poursuivie.
En 1787, un système d'écoles municipales est créé (écoles principales et petites écoles publiques)
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Le soulèvement d'E.I. Pougatcheva (1773-1775)
En 1773, un soulèvement des cosaques Yaik (qui vivaient dans la région de la rivière Yaik) commença, une guerre paysanne dirigée par E. I. Pougatchev.
Pougatchev s'est proclamé empereur Pierre III.
Le soulèvement paysan a couvert les terres de l'armée de Yaitsk, la région d'Orenbourg, l'Oural, la région de Kama, le Bachkortostan, une partie de la Sibérie occidentale, ainsi que les régions de la Moyenne et de la Basse Volga.
Au cours du soulèvement, les Bachkirs, les Tatars, les Kazakhs, les Tchouvaches, les Mordoviens, les ouvriers des usines de l'Oural et de nombreux serfs de toutes les provinces où se déroulaient les hostilités ont rejoint les Cosaques.
Revendications fondamentales : abolition du servage, restauration des libertés cosaques dans les régions où vivaient les cosaques.
En 1775, le soulèvement fut réprimé.
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XVIIIsiècle. Guerres avec la Turquie.
Objectifs de politique étrangère :
la lutte pour l'accès à la mer Noire et à la mer d'Azov ;
la libération des terres de l'Ukraine et de la Biélorussie de la domination étrangère et l'unification de tous les Slaves orientaux en un seul État ;
la lutte contre la France révolutionnaire dans le cadre de la Grande Révolution française qui a débuté en 1789 ;
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La politique étrangère russe au second semestreXVIIIsiècle. Partitions de la Pologne.
Avec la Prusse et l'Autriche, la Russie a participé à la division du Commonwealth polono-lituanien (Pologne).
Selon la première partition (1772) du Commonwealth polono-lituanien, une partie de l’est de la Biélorussie est revenue à la Russie.
Selon la deuxième section (1793) - la Russie a reçu le reste de la Biélorussie orientale et centrale avec Minsk, Volyn et Podolie.
Selon le troisième partage (1795), l'ouest de la Biélorussie, l'ouest de la Volhynie, la Lituanie et la Courlande passèrent à la Russie.
Ainsi, presque toutes les terres des Slaves orientaux qui faisaient partie de la Russie kiévienne étaient unies sous la domination russe, à l'exception des terres galiciennes avec Lvov (Galice), qui sont devenues une partie de l'Autriche.
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Guerre russo-turque 1768-1774
Après une série de victoires sur terre (sous la direction de P.A. Rumyantsev, V.M. Dolgorukov et A.V. Suvorov) et sur mer (sous la direction de G.A. Spiridonov, A.G. Orlov et S.K. Greig), la guerre était terminée.
Selon les termesMonde Kuchuk-Kainardzhisky(1774) La Russie a reçu:
accès à la mer Noire ;
les steppes de la région de la mer Noire - Novorossiya ;
le droit d'avoir sa propre flotte en mer Noire ;
droit de passage par les détroits du Bosphore et des Dardanelles ;
Azov et Kertch, ainsi que Kouban et Kabarda sont passés à la Russie ;
Le Khanat de Crimée est devenu indépendant de la Turquie ;
le gouvernement russe a reçu le droit d'agir en tant que défenseur droits légaux Peuples chrétiens de l'Empire ottoman.
Guerre russo-turque 1787-1791 s'est également soldée par une défaite pour la Turquie.
ParTraité de Jassy:
La Turquie a reconnu la Crimée comme possession de la Russie ;
le territoire situé entre les fleuves Boug et Dniestr est devenu une partie de la Russie ;
La Turquie a reconnu le patronage russe de la Géorgie, établi par le traité de Georgievsk en 1783.
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Les réformes de Paulje (1796-1801)
En 1796, Paul Ier (fils de Catherine II et Pierre III) accède au pouvoir. Durant ses 5 années au pouvoir, il mène d’importantes réformes :
1. la loi sur la succession au trône, selon laquelle le fils aîné du monarque devient l'héritier du trône,
2. limiter le travail des paysans pour le propriétaire foncier à trois jours par semaine.
3. réduction des privilèges nobles et rétablissement du service obligatoire des nobles.
Ce dernier provoqua le mécontentement parmi la noblesse et une conspiration éclata au cours de laquelle Paul Ier fut tué.
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2.1 Vie et coutumes
La seconde moitié du XVIIIe siècle, à savoir la période du règne de Catherine II, est entrée dans l'histoire comme « l'âge d'or » de la noblesse russe. L'un des premiers manifestes de Catherine II après son accession au trône fut le « Manifeste sur l'octroi de la liberté et de la liberté à toute la noblesse russe », selon lequel les nobles étaient exemptés des devoirs du service militaire et civil.
Selon le même « Manifeste », de nombreux nobles reçurent des terres en leur possession et les paysans, habitants de ces terres, leur furent attribués. Naturellement, ces terres devaient être améliorées. L'amélioration commençait généralement par la construction d'un domaine. Et le règne de Catherine fut l'apogée de la culture des domaines nobles. Mais la vie de la majorité des propriétaires fonciers n'était pas séparée par le « rideau de fer » de la vie des paysans ; il y avait un contact direct avec la culture populaire, et une nouvelle attitude émergeait à l'égard du paysan en tant que personne égale, en tant qu'individu.
Aussi, la seconde moitié du XVIIIe siècle est marquée par de nombreuses innovations concernant la vie des citoyens. Surtout, beaucoup de nouveautés sont apparues dans la vie des villes. Après que le gouvernement ait autorisé les commerçants à garder leurs magasins chez eux, des domaines marchands avec des entrepôts et des magasins sont apparus dans les villes, formant des rues commerçantes entières.
Des conduites d'eau sont apparues à Moscou et à Saint-Pétersbourg, mais pour la plupart des villes, la source d'approvisionnement en eau restait de nombreux puits et réservoirs à proximité, ainsi que des transporteurs d'eau livrant de l'eau en barils.
A la fin du siècle dans certains grandes villes l'éclairage des rues principales est en cours d'introduction. A Moscou, les premiers lampadaires sont apparus dans les années 30. XVIIIe siècle Dans ceux-ci, une mèche trempée dans l'huile de chanvre était allumée sur ordre spécial des autorités.
Avec l'augmentation de la population, les questions d'hygiène sont devenues un problème majeur pour les autorités municipales, de sorte que le nombre de bains publics dans les villes a augmenté, où les visiteurs pouvaient prendre leur repas et passer la nuit moyennant un tarif spécial. Pour la première fois, un décret spécial du Sénat interdisait la coutume patriarcale de se baigner ensemble pour les hommes et les femmes, et selon la Charte du Doyenné de 1782, il était interdit aux personnes du sexe opposé d'entrer dans les bains publics un jour autre que les leurs.
Une autre innovation de la seconde moitié du siècle fut l'ouverture d'hôpitaux urbains. Le premier d'entre eux est apparu à Saint-Pétersbourg en 1779. Mais malgré cela, le peuple a fermement conservé sa foi dans les guérisseurs et les complots. Le gouvernement lui-même renforce les préjugés : en 1771, lors de l'épidémie de peste à Kostroma, Catherine II confirme le décret de 1730 sur le jeûne et les processions religieuses autour de la ville comme moyen de lutter contre l'infection.
2.2 Éducation et science
Sous « l’ère Catherine », la tendance à la nationalisation de l’éducation a reçu un nouvel élan et Nouveau personnage. Si, dans le premier quart du siècle, l’objectif principal de l’éducation était de satisfaire les besoins de l’État en personnel, alors Catherine II, avec l’aide de l’éducation, cherchait à influencer la conscience publique et à éduquer « une nouvelle race de personnes ». Conformément à cela, le principe de l'éducation en classe a été préservé.
L'édition de livres a joué un rôle important dans la diffusion de l'alphabétisation et dans le développement de l'éducation, qui s'est considérablement développée au cours de la seconde moitié du siècle. L'édition de livres a cessé d'être un privilège de l'État. L'éducateur russe N.I. a joué un rôle majeur dans son développement. Novikov. Ses imprimeries publiaient des livres dans toutes les branches du savoir, y compris des manuels scolaires. Un événement important fut la publication en 1757 de la « Grammaire russe » par M.V. Lomonossov, qui a remplacé la « Grammaire » obsolète de M. Smotritsky.
L'école primaire reste encore le maillon le moins développé du système éducatif. Comme à l'époque précédente, il y avait des écoles diocésaines pour les enfants du clergé et des écoles de garnison pour les enfants des recrues. Ce n'est qu'à la fin du siècle que furent officiellement ouvertes des écoles publiques principales sans classes dans chaque province et de petites écoles publiques dans chaque district. Cependant, les enfants des serfs étaient toujours privés de la possibilité de recevoir une éducation.
Les écoles professionnelles ont continué à occuper une place importante dans le système éducatif. Le réseau d'écoles médicales, minières, commerciales et autres écoles professionnelles a été développé davantage et de nouveaux domaines d'éducation spéciale ont émergé. En 1757 à Saint-Pétersbourg, selon le projet de I.I. Chouvalov a fondé l'Académie des trois arts les plus nobles. Une école de ballet a été ouverte à l'orphelinat de Moscou. Pour la formation des enseignants écoles publiques Des séminaires pour enseignants ont été créés à Moscou et à Saint-Pétersbourg, sur la base desquels des instituts pédagogiques ont ensuite vu le jour.
Des changements importants ont eu lieu dans le système lycée. Le plus large centre culturel Empire russe a été créé en 1755 selon le projet de M.V. Lomonosov et I.I. Université impériale Chouvalov de Moscou. L'université possédait des facultés de philosophie, de droit et de médecine. La théologie n'y était enseignée qu'au début du XIXe siècle ; tous les cours étaient dispensés en russe. Une imprimerie fut organisée à l'université, où le journal Moskovskie Vedomosti fut publié jusqu'en 1917. Outre l'Université de Moscou, où l'enseignement conforme à la Charte était sans classe, des corps nobles (terrestres, navals, artillerie, ingénierie et pages) et des académies théologiques fonctionnaient toujours.
En 1764, l'Institut Smolny des jeunes filles nobles (Société éducative des jeunes filles nobles du monastère Smolny de Saint-Pétersbourg) a été ouvert pour les filles, dans lequel se trouvait une « école pour jeunes filles » d'origine non noble (plus tard, elle a été transformée à l'Institut Alexander).
En 1786, la « Charte des écoles publiques » fut publiée – le premier acte législatif dans le domaine de l'éducation. Pour la première fois, des programmes d'études unifiés et un système de cours en classe ont été introduits
Vers la fin du XVIIIe siècle. il y avait 550 établissements d'enseignement dans le pays, avec environ 60 000 étudiants ; L'éducation des femmes a commencé. Malgré des progrès significatifs dans l'alphabétisation et le développement d'un réseau d'établissements d'enseignement, l'éducation reste basée sur les classes ; elle n'est pas universelle, obligatoire et identique pour toutes les catégories de la population.
Catherine II a poursuivi sa politique soutien de l'État sciences domestiques. Comprenant l'importance du développement de la science pour renforcer l'économie et la capacité de défense du pays, Catherine II a soutenu divers Recherche scientifique. Par exemple, c’est elle qui reçut la première vaccination contre la variole en 1768. À l'époque de Catherine, les scientifiques nationaux ont pris une position dominante à l'Académie des sciences, le cercle des scientifiques universitaires nationaux s'est considérablement élargi, parmi lesquels le neveu M.V. Le mathématicien Lomonossov M.E. Golovin, géographe et ethnographe I.I. Lepekhin, astronome S.Ya. Roumovsky et autres. Dans le même temps, craignant toute « libre pensée », l’impératrice cherchait à subordonner le développement de la science à une stricte réglementation étatique. C’est l’une des raisons du triste sort de nombreux scientifiques autodidactes russes talentueux.
Les sciences naturelles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, comme dans la période précédente, se sont développées à un rythme accéléré. À la fin du siècle, les sciences naturelles nationales avaient atteint le niveau paneuropéen. Dans la seconde moitié du siècle, le développement actif et la description de nouvelles terres se sont poursuivis. Pour étudier le territoire de l'Empire russe, ses ressources naturelles, sa population et ses monuments historiques, l'Académie a organisé 5 expéditions « physiques » (1768-1774) ; l'explorateur polaire S.I. Chelyuskin a décrit une partie de la côte de la péninsule de Taimyr ; en l'honneur des navigateurs russes D.Ya. et H.P. Laptev a nommé la mer de l'océan Arctique ; S.P. Krasheninnikov, considéré comme le fondateur de l'ethnographie russe, a rédigé la première « Description du pays du Kamtchatka » ; L'expédition de V. Bering a atteint le détroit qui porte son nom entre l'Asie et l'Amérique. G.I. Shelikhov a rédigé une description des îles Aléoutiennes et organisé l'exploration de l'Alaska.
Vers la seconde moitié du XVIIIe siècle. fait référence à l'origine de la science agronomique nationale, dont l'un des fondateurs est l'écrivain et naturaliste russe A.T. Bolotov.
2.3 Littérature
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Dans la littérature russe, la recherche créative intensive commencée au cours de la période précédente s'est poursuivie. Le rôle sociopolitique de la littérature et des écrivains s'est sensiblement accru. XVIIIe siècle souvent appelé le « siècle des odes ». En effet, les odes se sont généralisées durant cette période, mais en général la littérature se caractérise par un caractère multigenre. Des développements ultérieurs ont déjà été réalisés genres célèbres(élégies, chansons, tragédies, comédies, satires, etc.), de nouvelles sont apparues (histoire urbaine moderne - " Pauvre Lisa" N.M. Karamzine).
Jusqu'à la fin des années 60, le classicisme reste la direction dominante. Dans le dernier tiers du siècle, une nouvelle direction littéraire et artistique est née : le réalisme, caractérisé par l'actualité sociale et l'intérêt pour le monde intérieur de l'homme. Le sentimentalisme, apparu au cours du dernier quart de siècle, proclamait le culte du sentiment naturel, de la nature, et appelait à la libération de l'homme du pouvoir. environnement social. Dans la littérature sentimentale, les genres prédominants étaient le récit lyrique, le roman familial et psychologique et l'élégie. L'épanouissement du sentimentalisme russe est associé au travail de l'écrivain et historien N.M. Karamzine (les histoires « Pauvre Liza », « Le Village », « Natalia, la fille du boyard »).
Art folklorique. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. l'art populaire oral acquiert un caractère anti-servage prononcé : chants sur le sort difficile des paysans et la tyrannie des propriétaires terriens ; des poèmes satiriques ridiculisant les messieurs ; des blagues dans lesquelles le personnage principal était un homme avisé ; histoires sur la vie des serfs et des cosaques. Parmi les œuvres les plus marquantes de cette période figurent « Le conte du village Pakhrinskaya de Kamkina », « Le conte du village de Kiselikha » et la chanson du paysan en fuite « La complainte des serfs ».
Les thèmes patriotiques traditionnels de l'épopée russe ont été développés davantage. Les contes populaires et les chants de soldats reflètent les batailles historiques de l'armée russe et les activités des commandants russes exceptionnels du XVIIIe siècle.
2.4 Arts
2.4.1 Arts visuels
Seconde moitié du XVIIIe siècle. - période de développement intensif de diverses espèces arts visuels, qui fut largement déterminée par les activités de l'Académie des Arts créée en 1757. La direction principale de la peinture académique était le classicisme, caractérisé par la clarté de la composition, la clarté des lignes et l'idéalisation des images. Le classicisme russe s'est manifesté le plus clairement dans la peinture historique et mythologique.
Genre phare peinture nationale le portrait est resté. Développement intensif portrait laïcà la fin du siècle, il l'élève au rang des plus hautes réalisations de l'art du portrait mondial moderne. Les plus grands portraitistes de l'époque, mondialement connus, étaient F. Rokotov (« Inconnu dans robe rose"), D. Levitsky, qui a réalisé une série de portraits de cérémonie (du portrait de Catherine II aux portraits de marchands moscovites), V. Borovikovsky (portrait de M.I. Lopukhina).
Avec peinture de portrait La peinture de paysage (S.F. Shchedrin), historique et mythologique (A.P. Losenko), de bataille (M.M. Ivanov) et de nature morte ("trucs" de G.N. Teplov, P.G. Bogomolov) s'est développée. Dans les aquarelles de I. Ermenev et les peintures de M. Shibanov, des images de la vie des paysans sont apparues pour la première fois dans la peinture russe.
M.V. Lomonossov a relancé la technique de la petite mosaïque. Sous sa direction, des portraits de chevalet et des compositions de bataille ont été créés en utilisant cette technique. En 1864, un département de mosaïque fut fondé à l'Académie des Arts de Saint-Pétersbourg, dont la tâche principale était de produire des mosaïques pour la cathédrale Saint-Isaac.
Fin du XVIIIe siècle. L'achat par Catherine II d'un certain nombre de collections d'art privées en Europe a jeté les bases de l'un des musées les plus grands et les plus importants du monde : l'Ermitage.
Le 29 juillet 1762, un autre coup d'État eut lieu, à la suite duquel Catherine II (1762-1796) se proclama autocrate et son mari fut déposé.
Développement de l'artisanat, des manufactures, du commerce intérieur et extérieur en Russie dans les années 50-80. XVIIIe siècle a dicté la politique économique active du gouvernement. Elle était dictée par les intérêts de la noblesse et en partie des grands marchands et industriels. La proclamation de la liberté du commerce et de l'activité industrielle a contribué au développement du commerce et de l'industrie paysanne, ce qui a sans aucun doute profité à la noblesse, car Les « paysans capitalistes » étaient des serfs, payaient des rentes importantes et étaient rachetés pour la liberté contre beaucoup d'argent. Sous le règne de Catherine II, les 2/3 des manufactures recensées dans la seconde moitié des années 90 sont créées. XVIIIe siècle
DANS sphère sociale La politique de Catherine II était qualifiée d'« absolutisme éclairé ». L’« absolutisme éclairé » est un phénomène paneuropéen qui constitue une étape naturelle du développement étatique dans de nombreux pays européens. Cette version de la politique publique est née sous l’influence des idées des Lumières françaises. Le slogan principal des Lumières était la réalisation du « royaume de raison ». La croyance dans les pouvoirs illimités de l’esprit humain a donné naissance à des idées sur la possibilité de construire une société fondée sur des principes raisonnables et équitables. De nombreuses personnalités de l’époque fondaient leurs espoirs sur un monarque éclairé qui serait capable de mettre leurs idées en pratique. La politique de « l'absolutisme éclairé » en Russie était une tentative d'empêcher les mouvements populaires contre le système de servage et d'adapter l'économie terrienne aux nouvelles relations bourgeoises.
Sous l'influence des idées des Lumières européennes, Catherine II décide d'élaborer un nouveau code de lois qui, tout en maintenant intacte l'autocratie et servage, permettrait de parler de la Russie comme d’un État de droit. A cet effet, en 1767, Catherine II convoqua la Commission législative à Moscou. Les élections des députés se faisaient par classe. La discussion de la question paysanne a suscité la plus grande urgence lors des réunions de la commission. Les différends sur cette question sont devenus si prolongés que l'impératrice a été déçue par l'opportunité du travail de la commission et a conclu à sa dissolution. Sous prétexte de guerre avec la Turquie en 1768, la commission fut dissoute sans élaborer un nouveau Code.
L'inclinaison évidente de l'évolution politique interne vers la protection des intérêts de la noblesse (Charte à la noblesse de 1785 ; Charte aux villes de 1785) a conduit au déclenchement de la guerre paysanne la plus sanglante et la plus brutale - la guerre menée par Emelyan Pougatchev ( 1773-1775), qui démontrait la présence de profondes contradictions sociales dans la société russe. Le soulèvement de Pougatchev a provoqué glisser selon l'administration provinciale. Catherine a pris des mesures pour restaurer et améliorer le gouvernement local, afin de lui donner de la stabilité. En 1775, elle publie l'« Institution sur les provinces ». La nouvelle administration provinciale s'appuyait sur la noblesse, ce qui augmentait la dépendance de l'impératrice à son égard.
Il y avait une alliance des éléments les plus conservateurs de la société contre tous les autres. Il a considérablement ralenti le développement de la bourgeoisie commerciale et a maintenu la paysannerie dans un esclavage silencieux et stagnant, créant ainsi les racines sociales de la crise de la modernisation, qui a finalement nécessité des efforts considérables pour être surmontée. Ainsi, le strict respect des principes de la société de classes contredisait les processus de modernisation entamés dans l’État.
Depuis la dissolution de la Commission statutaire, une caractéristique importante est apparue dans la politique russe : désormais, les périodes de réformes internes alterneront avec des périodes de politique étrangère active. Les réformes en Russie étaient pour ainsi dire trop effrayantes, tandis que la sphère de la politique étrangère était un domaine d'activité plus détendu et plus fiable pour les partisans énergiques de l'absolutisme éclairé.
Les principales orientations de la politique étrangère russe sous Catherine II étaient le sud, l'ouest et l'est. La tâche la plus importante La politique étrangère de la Russie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle était la lutte pour l'accès à la mer d'Azov et à la mer Noire. Pendant longtemps, le khanat de Crimée a constitué un grand danger pour les frontières méridionales de l'empire. De là, avec le soutien de la Turquie, des raids militaires tatars ont été constamment menés. À la fin du siècle, Catherine II a mené deux guerres victorieuses avec la Turquie : en 1768-1774. et 1787-1791, à la suite de quoi la Russie a reçu la Crimée et l'accès à la mer Noire. Les villes portuaires de Chersonèse, Odessa et Sébastopol ont été créées sur sa côte, qui sont devenues la base militaire de la flotte russe de la mer Noire. La tâche vieille de plusieurs siècles de la Russie consistant à renforcer ses frontières méridionales et à obtenir la possibilité de mener des actions de politique étrangère active dans le sud a été résolue.
Parallèlement aux événements de la guerre russo-turque, l'Europe a été choquée par les événements de la Grande Révolution française. Les événements révolutionnaires se sont avérés étroitement liés à la question polonaise. La Russie a montré très poste actif dans sa décision. À la suite de trois partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795) entre l'Autriche, la Prusse et la Russie, cette dernière s'empare de la Biélorussie, de l'Ukraine de la rive droite, de la Lituanie, de la Courlande et d'une partie de la Volyne. L'unification des terres biélorusses et ukrainiennes a été un acte progressiste pour le développement de ces peuples.
L'influence de la Russie s'est également accrue à l'Est. Les liens économiques et culturels entre la Russie et le Kazakhstan se sont renforcés et le développement de la Sibérie s'est poursuivi. Dans la première moitié du XVIIIe siècle. Les voyageurs russes atteignent l'Alaska et, en 1784, la construction de colonies russes permanentes commence sur son territoire.
Après la mort de Catherine II, le trône passa à son fils Paul Ier (1796-1801). Paul s'est efforcé de renforcer davantage l'autocratie, jusqu'au pouvoir individuel. Les transformations de Paul Ier dans l'armée, son désir de suivre la doctrine militaire du roi prussien Frédéric II, provoquèrent un sérieux rejet dans la garde, ce qui conduisit au dernier coup d'État de palais de l'histoire de la Russie. Paul 1 a été tué par les conspirateurs. Le trône russe passa à son fils aîné Alexandre Ier (1801-1825).
En concluant notre brève excursion dans les événements des XVIIe et XVIIIe siècles, nous pouvons souligner les changements suivants dans le développement de notre pays :
1. Pendant cette période pour politique économique L'État était caractérisé par une politique de mercantilisme et de protectionnisme. Le développement d'éléments du capitalisme a cependant été entravé par l'approfondissement des relations de servage et leur pénétration dans l'industrie émergente, ce qui a conduit à un retard croissant de la Russie par rapport aux pays avancés d'Europe occidentale ;
2. La politique sociale de l'État visait à éliminer les institutions sociales qui limitaient l'absolutisme du pouvoir tsariste, ainsi qu'à créer de nouvelles couches sociales et leur unification ;
3. Système juridique d'État de la Russie aux XVIIe et XVIIIe siècles. a évolué d’une monarchie représentative des successions à l’absolutisme. Cela s'est exprimé par la création d'un vaste appareil bureaucratique, une nouvelle idéologie de service, la concentration entre les mains du monarque de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires, l'absence de tout organe ou acte législatif limitant ses pouvoirs ;
4. Aux XVIIe et XVIIIe siècles. Des changements importants se produisent également dans la vie spirituelle de la Russie. Dans la seconde moitié du XVIIe - début du XVIIIe siècle. l'Église tombe sous le contrôle du pouvoir séculier et est privée d'une partie de sa richesse en raison de la sécularisation de la propriété foncière de l'Église. La vie interne de l'Église est également compliquée par le schisme provoqué par les réformes du milieu du XVIIe siècle.
Cette période voit également la formation d'une nouvelle classe culture laïque et l'éducation, la pénétration des idées des Lumières en Russie, la formation de diverses tendances dans la vie socio-politique ;
5. Tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles. Le territoire russe s'étend considérablement grâce à une politique étrangère active. Les tâches consistant à sortir de l'isolement économique et à renforcer les frontières de l'État ont été résolues, ce qui a conduit à un changement de la position géopolitique de la Russie et à la formalisation de son statut impérial.
Cependant, malgré les efforts le pouvoir de l'État, la Russie est restée un pays agraire, empêtré dans des relations de servage (féodales), avec le pouvoir absolu du monarque. Cela a conduit au fait que vie publique Les éléments de non-liberté ont été renforcés et les germes de la société civile ont été durement réprimés.
Ainsi, malgré un certain succès de modernisation, la Russie à la fin du XVIIIe - début XIX des siècles est restée une société traditionnelle.
littérature supplémentaire
1. Anisimov, E.V. Le temps des réformes de Pierre / E.V. Anissimov. - L. : Lenizdat, 1989.
2. Anisimov, E.V., Kamensky, A.B. La Russie du XVIIe – première moitié du XIXe siècle / E.V. Anisimov, A.B. Kamenski. - M. : MIROS, 1994.
3. Buganov, V.I. Pierre le Grand et son époque / V.I. Bouganov. - M. : Nauka, 1989.
4. Klyuchevsky, V.O. Portraits historiques/ V.O. Klioutchevski. - M. : Pravda, 1990.
5. Pavlenko, N.I. Pierre le Grand / N.I. Pavlenko. - M. : Mysl, 1994.
6. Les premiers Romanov sur le trône de Russie / N.F. Demidova. - M. : Maison d'édition. Centre IRI RAS, 1996.
7. Sorokin, Yu.A. Alexeï Mikhaïlovitch / Yu.A. Sorokin // Questions d'histoire. - 1992. - N° 4, 5.
8. Avec une épée et une torche. Coups d'État de palais Russie 1725 – 1825 / Comp. M.A. Boytsov. - M. : Sovremennik, 1991.
PLANS D'ATELIER
L’époque de Catherine II (1762-1796) fut « l’âge d’or » de la noblesse. Ses privilèges et son influence atteignent leur apogée - la reine, arrivée illégalement au pouvoir, avait besoin de son soutien. Le cercle le plus proche qui aide la reine à résoudre les affaires publiques est constitué de ses favoris G. G. Orlov, G. A. Potemkine et d'autres. En 1767, la Commission législative fut convoquée pour élaborer un nouvel ensemble de lois. Divers projets de réforme ont vu le jour, notamment l'amélioration de la situation des paysans (pour la première fois dans l'histoire de la Russie). Depuis 1768, la commission n'a presque jamais été convoquée afin d'éviter une libre pensée excessive. En 1764, la sécularisation (transfert à l'État) des terres de l'Église a commencé et l'autonomie de l'Ukraine a été supprimée. En 1775, une réforme provinciale est menée qui rationalise l'administration locale (division en provinces et districts). « La charte accordée à la noblesse » (1785) garantissait son droit exclusif à la propriété des terres et des paysans, la liberté des nobles de punition corporelle, créa des assemblées nobles avec le droit de présenter une pétition au monarque. La Charte des villes déterminait l'ordre de l'autonomie gouvernementale dans les villes. Dans le domaine économique, comme sous Elizabeth, une politique est menée pour poursuivre l'abolition de la petite réglementation de la production et du commerce. Le nombre de serfs partant travailler augmente ; certains créent leur propre entreprise. Cependant, le mécontentement de la population face à l'arbitraire des fonctionnaires et des propriétaires fonciers est grand. En 1771, une « émeute de la peste » éclata à Moscou et en 1772, un soulèvement cosaque dans la ville de Yaitsky. En 1773, une guerre paysanne éclata, menée par l'imposteur « Pierre III » - Emelyan Pougatchev. Il couvre l'Oural et la région de la Volga, mais en 1774 Pougatchev fut vaincu et extradé par ses complices, et en 1775 il fut exécuté. En 1796-1801 Paul Ier a gouverné. Il a essayé d'améliorer la situation du peuple (montant les arriérés, interdiction de la corvée le week-end), mais a porté atteinte aux nobles - il a réduit les droits des réunions nobles, a renforcé la censure et a procédé à des répressions. En 1801, Pavel fut tué par des conspirateurs.
La politique étrangère russe au XVIIIe siècle
En 1686, la Russie, dans le cadre de la paix éternelle avec la Pologne, s'empare de Kiev et entre dans une coalition anti-turque. En 1687 et 1689 V.V. Golitsyn s'est rendu deux fois en Crimée, mais n'y est pas parvenu. En 1695-1696 Après deux campagnes, les troupes de Pierre Ier prirent Azov avec l'aide d'une flotte spécialement construite. En 1697-1698. Peter a voyagé à l'étranger (« Grande Ambassade »), à la recherche d'alliés pour poursuivre la guerre avec la Turquie, mais n'a trouvé d'alliés que contre la Suède - Pologne, Saxe, Danemark. Commencé Guerre du Nord avec la Suède (1700-21). Après avoir été vaincu près de Narva, Pierre Ier réorganisa l'armée et remporta de nombreux succès. En 1707, le roi Charles XII de Suède envahit la Russie, mais en 1709 il fut vaincu près de Poltava. En 1714, la flotte russe remporte une victoire à Gangut. En 1721, selon le traité de Nischtadt, la Russie reçut l'Estonie, la Lettonie et la quasi-totalité de la Carélie pour une somme importante. En 1711, une guerre éclate avec la Turquie. Pierre a commencé Campagne Prut en Moldavie, qui s'est soldée par un échec. La Russie a perdu Azov. En 1722-1723 Pierre a pris à l'Iran les rives sud et ouest de la mer Caspienne. En 1726 La Russie a conclu une alliance avec l'Autriche. En 1734, elle participe à la guerre de Succession de Pologne et installe sa protégée sur son trône. En 1732-1735 La Russie a restitué l'Azerbaïdjan à l'Iran. En 1735-1739 Elle combattit aux côtés de l'Autriche contre la Turquie. L'armée de B. Kh Minich ravagea la Crimée et remporta une victoire à Stavuchany. En conséquence, la Russie a reçu Azov et les raids en Crimée ont été arrêtés. En 1730-1740 La puissance russe était reconnue par les zhuzes du Kazakhstan junior et moyen. En 1741-1743 Il y a eu une guerre russo-suédoise. Les troupes russes dirigées par P. Lasi ont vaincu l'ennemi près de Vilmanstrand. À la suite de la guerre, la frontière russe s'est déplacée vers le nord-ouest. Dans les années 1740. Les pays européens ont finalement reconnu le titre impérial des monarques russes.
Seconde moitié du XVIIIe siècle
Sous le règne d'Élisabeth en 1756, la Russie entra dans la guerre de Sept Ans aux côtés de l'Autriche et de la France contre une Prusse dangereusement renforcée. Les troupes russes ont capturé la Prusse orientale, en 1759, avec les Autrichiens, ont remporté une victoire à Kunersdorf sur Frédéric II, en 1760 elles ont pris Berlin, mais après la mort d'Elizabeth en 1761, Pierre III, admirateur de la Prusse, a quitté la guerre. Les succès de la Russie ont accru son prestige. En 1768, la Russie est intervenue dans les troubles en Pologne et en 1768-1774. Il y a eu une guerre d'influence russo-turque en Pologne et dans les terres du sud de la Russie. P. A. Rumyantsev a vaincu les Turcs à Larga et Kagul en 1770, la flotte russe sous le commandement de G. A. Spiridonov et A. G. Orlov a remporté une victoire à Chesma en 1770, A.V. Souvorov et M.F. Kamensky en 1774 - sous Kozludzha. Les terres de la région de la mer Noire et un certain nombre de forteresses sont allées à la Russie. En 1783, elle annexe la Crimée et, à la demande d'Irakli II, prend sous sa protection la Géorgie orientale. En 1787-1791 La Russie et l'Autriche ont de nouveau vaincu la Turquie (succès d'A.V. Suvorov à Focsani, Rymnik, prise d'Izmail, N.V. Repnin à Machin, F.F. Ouchakov en mer à Tendra et Kaliakria). La Russie a sécurisé la région nord de la mer Noire. En 1788-1790 La Russie a combattu la Suède en vain. En 1772, 1793, 1795 avec la Prusse et l'Autriche, il réalisa les divisions de la Pologne, recevant l'Ukraine de la rive droite, la Biélorussie et la Lituanie. En 1780-1783 La Russie a soutenu les futurs États-Unis contre l’Angleterre. En 1793, la Russie rompt ses relations avec la France révolutionnaire et se prépare à la guerre avec elle. En 1798, elle rejoint la 2e coalition anti-française. L'escadron d'Ouchakov a fait un voyage en mer Méditerranée et a capturé les îles Ioniennes. Suvorov a mené les campagnes italienne et suisse. Considérant l'Autriche et l'Angleterre comme des alliés malhonnêtes, Paul Ier se retire de la guerre et conclut (après l'arrivée au pouvoir de Napoléon Ier) une alliance avec la France contre l'Angleterre, prépare une campagne en Inde, mais est bientôt tué.
Culture russe du XVIIIe siècle
Sous Pierre Ier, les tendances occidentales ont activement pénétré la culture et la vie quotidienne. Cela conduit à une synthèse fructueuse. Principal direction artistiqueà l'époque de Pierre, il y avait le classicisme. Peinture. Les portraitistes éminents sous Pierre Ier étaient Nikitine et Matveev. L'apogée de la peinture - sous Catherine II : A. P. Losenko, G. I. Gloomy ( peinture d'histoire), F. S. Rokotov, D. G. Levitsky, V. L. Borovikovsky, I. P. Argunov (portrait). Sculpture. Jusqu'au XVIIIe siècle il n'y avait pas d'art de sculpture en Russie. Son fondateur est l'Italien B. Rastrelli. Maîtres 2ème étage. XVIIIe siècle – M.I. Kozlovsky, F.I. Shubin, le Français E. Falconet. Architecture. Au début. XVIIIe siècle Le baroque Narychkine (tour Menchikov) est toujours vivant. Début du développement urbain régulier (principalement Saint-Pétersbourg). V. Rastrelli (fils) construit le Palais d'Hiver à Saint-Pétersbourg, Peterhof, Les palais de Catherine dans la banlieue de la capitale, I. E. Old - Tauride Palace. A Moscou, M.I. Kazakov construit le bâtiment du Sénat, V.I. Bajenov construit la maison Pashkov. Théâtre et musique. Sous Pierre Ier, le premier théâtre public fut créé. Le premier russe troupe de théâtre créé à Yaroslavl par F. G. Volkov. Des théâtres furent créés à Moscou (Petrovsky) et à Saint-Pétersbourg (Kamenny). La musique de chambre de D. S. Bortnyansky et les opéras de E. I. Fomin sont bien connus. Littérature. Maître de la satire en 1ère mi-temps. XVIIIe siècle était A.D. Kantemir. V.K. Trediakovsky a procédé à une réforme de la versification, M.V. Lomonosov a formulé la théorie des trois « calmes ». Les poètes les plus éminents sont G. R. Derzhavin, M. M. Kheraskov, A. P. Sumarokov. La science. Lomonossov a fait des découvertes exceptionnelles dans les domaines de la physique, de la chimie et de l'astronomie. E. R. Dashkova, directeur de l'Académie des sciences, a beaucoup fait pour organiser la recherche. I.P. Kulibin a créé un télégraphe sémaphore, un ascenseur à vis, un pont à arche unique de 300 mètres, I.I. Polzunov a créé la première machine à vapeur au monde. M. M. Shcherbatov a écrit « L'Histoire de la Russie » en 7 volumes.
Questions principales :
Définition de « l'absolutisme éclairé » ;
Politique sociale et réformes de Catherine II ;
Police étrangère;
Résultats du règne de Catherine II ;
L'arrivée au pouvoir de Paul Ier.
XVIIIe siècle - Siècle des Lumières dans l'histoire du monde - une ère de développement rapide des sciences naturelles et de diffusion généralisée des connaissances profanes. L'illumination est puissante tendance idéologique. Les idées principales des Lumières (« la raison gouverne le monde », « théorie du droit naturel », principes de légalité et de séparation des pouvoirs, etc.). Résultats des révolutions américaine et française. Les révolutionnaires sont des adeptes des éclaireurs.
L’essence de la politique de « l’absolutisme éclairé ». Seconde moitié du XVIIIe siècle. appelée « l’ère de l’absolutisme éclairé ». L'absolutisme éclairé est apparu dans les pays où les relations bourgeoises se développaient relativement lentement, où la noblesse conservait ses droits politiques et ses privilèges économiques.
Politique sociale et réformes de Catherine II. L'âge d'or de Catherine II (1762-1796). Comme Pierre Ier, Catherine II est entrée dans l'histoire sous le nom de Catherine la Grande. Son règne est devenu nouvelle ère dans l'histoire de la Russie.
Le début du règne de Catherine II fut difficile, notamment sur le plan moral. Peu importe à quel point Pierre III était impopulaire en Russie, il était un souverain légitime (par la grâce de Dieu) et, de plus, le petit-fils de Pierre le Grand, bien qu'insuffisant. Catherine était une Allemande de race pure qui, aux yeux de la société, a usurpé l'ancien trône des rois de Moscou. Le rôle de Catherine II dans le meurtre de son mari n'était pas non plus clair.
Tout d'abord, Catherine II hâta le couronnement, censé légitimer son accession au trône. La cérémonie eut lieu le 22 septembre 1762. dans la cathédrale de l'Assomption du Kremlin de Moscou. Catherine a généreusement récompensé tous ceux qui ont contribué à sa victoire. Les principaux participants au coup d'État (40 personnes) ont reçu des grades, des propriétés foncières avec des serfs et de grosses sommes d'argent. L'impératrice a ordonné le retour d'exil de ceux qui ont souffert « innocemment », parmi lesquels l'ancien grand chancelier, le comte Bestuzhev-Ryumin, l'ancien procureur général Shakhovsky.
Voulant conquérir l'influent clergé orthodoxe en Russie, Catherine II a annulé le décret de Pierre III sur la confiscation des propriétés foncières et des paysans des monastères. Certes, après avoir renforcé sa position, l'impératrice était déjà en 1764. néanmoins, elle a retiré 990 000 paysans des monastères au profit de l'État. Les anciens paysans monastiques (il y avait environ 1 million d'âmes masculines) ont commencé à être qualifiés d'économiques, puisque le Collège d'Économie a été créé pour les gérer. Le nombre de monastères en Russie est passé de 881 à 385.
Agissant avec prudence, évitant les conflits dangereux, Catherine II a clairement indiqué dès le début qu'elle n'avait pas l'intention de compromettre le pouvoir autocratique.
"Manifeste sur la liberté pour la noblesse"(1762) et "Charte accordée à la noblesse"(1785) Catherine II consolide enfin les privilèges de la noblesse. Les nobles étaient exonérés d'impôts et de droits. La propriété foncière noble a sensiblement augmenté. Les paysans de l'État et des palais, ainsi que les terres inhabitées, furent distribués aux propriétaires fonciers. La période du règne de Catherine II dans la science historique était appelée l'âge d'or de la noblesse russe.
Des décrets anti-paysans furent publiés dans les années 1760 : autorisation pour les propriétaires fonciers d'exiler les paysans en Sibérie et de travaux forcés sans procès, interdiction de se plaindre des propriétaires fonciers, maintien des équipes militaires en cas de soulèvement à leurs frais, distributions massives d'argent de l'État. paysans (300 000 en 34 ans), autorisation du commerce par les paysans sans terre.
En 1985 – La charte accordait aux villes le droit à l'autonomie locale, exemptant les marchands des 1ère et 2ème guildes de la capitation et de la conscription.
Au moment de son accession au trône, Catherine II connaissait bien les idées libérales de la pensée philosophique, politique et économique européenne. Même dans sa jeunesse, elle lisait les ouvrages d'éducateurs français - Voltaire, Rousseau, Diderot, D'Alembert- et se considérait comme leur élève. En 1763 Catherine entame une correspondance avec Voltaire, qui se poursuivra jusqu'en 1777, c'est-à-dire presque jusqu'à la mort du célèbre éducateur français. Dans des lettres à Voltaire, Catherine parlait au « professeur » des activités au profit de ses sujets et des événements militaires, et Voltaire comblait « l'étudiant » de flatteries et de compliments. Catherine II a souligné que le livre de l'éducateur français Montesquieu était devenu son guide politique. Dans les pays Europe de l'Ouest ils ont commencé à parler de la « grande Sémiramis du nord ».
S'appuyant sur les idées des éclaireurs européens, Catherine a développé une certaine idée de ce qu'il faut faire pour la prospérité de l'État. Combinées à la connaissance de la réalité russe, ces idées ont influencé la formation du programme politique de l’impératrice. La façon dont Catherine imaginait les tâches d'un monarque éclairé, qu'elle considérait sincèrement comme étant, peut être vue dans son projet de note : « 1. Il est nécessaire d’éduquer la nation qui doit être gouvernée. 2. Il est nécessaire d'introduire le bon ordre dans l'État, de soutenir la société et de la forcer à respecter les lois. 3. Il est nécessaire d’établir une force de police efficace et précise dans l’État. 4. Il faut favoriser l’épanouissement de l’État et le rendre abondant. 5. Il est nécessaire de rendre l’État formidable en lui-même et inspirant le respect de ses voisins » (« Notes »).
Puisque idéologiquement ce programme, et donc la politique interne de Catherine, était basé sur les principes des Lumières, cette période de l'histoire russe elle-même a reçu le nom d'« absolutisme éclairé » dans la littérature (E.V. Anisimov, A.B. Kamensky).
Le plus grand événement de l’absolutisme éclairé fut la convocation de 1767. commission d'élaboration d'un nouveau code (Laid Commission). Il convient de noter que la convocation de la Commission statutaire a été précédée par les voyages d'études de Catherine II en Russie. « Après Pierre le Grand, Catherine fut la première impératrice à entreprendre des voyages à travers la Russie à des fins gouvernementales » (S.M. Soloviev).
Catherine II a décidé de doter la Russie d'un code législatif fondé sur les principes nouvelle philosophie et les sciences découvertes par le siècle moderne des Lumières.
Comme document d'orientation pour la commission, l'Impératrice a préparé "Commande" qui comprenait 22 chapitres et était divisé en 655 articles. Près d'un quart du texte du "Nakaz" était constitué de citations d'œuvres d'éclaireurs (Beccaria, Bielfeld, Montesquieu, Justi). Ces citations ont été soigneusement sélectionnées et « Nakaz » était donc une œuvre complète dans laquelle la nécessité d’un pouvoir autocratique fort en Russie et la structure de classe de la société russe étaient prouvées.
La commission de Catherine n’a pas réussi à élaborer un nouveau code de lois, car il était difficile de mettre l’ancienne législation en accord, d’une part, avec « l’Ordre » libéral de Catherine (construit sur les théories du livre, sans prendre en compte faits réels vie russe), et d'autre part, avec des besoins, des souhaits contradictoires et de nombreux ordres distincts de différents groupes de la population.
L'effondrement de la politique de l'absolutisme éclairé a été influencé par deux événements du XVIIIe siècle : la guerre paysanne menée par E. Pougatcheva en Russie et la Grande Révolution française en Europe.
Police étrangère. Transformation de la Russie en une grande puissance européenne. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. La Russie joue un rôle de plus en plus actif dans les relations internationales. Elle est membre des alliances militaro-politiques européennes et, grâce à sa puissante armée, y exerce une influence significative.
L'influence des officiers étrangers est en déclin. Des officiers et généraux russes prennent leur place. L'armée russe acquiert de plus en plus caractère national.
Objectifs de politique étrangère :
Premièrement, la lutte pour l'accès aux mers du sud - la Noire et l'Azov ;
Deuxièmement, la libération des terres de l'Ukraine et de la Biélorussie de la domination étrangère et l'unification de tous les Slaves orientaux en un seul État ;
Troisièmement, la lutte avec la France révolutionnaire dans le cadre de la guerre qui a commencé en 1789. Grande Révolution française;
Quatrièmement, affirmant ses intérêts dans la politique européenne, la Russie a cherché à jouer le rôle de garant de l'indépendance des colonies britanniques en Amérique du Nord ; respect des intérêts russes dans cette région - participation à la colonisation Amérique du Nord.
Guerre russo-turque 1768-1774. Dans les années 60 du XVIIIe siècle. Un jeu politique complexe se déroule en Europe. Le degré de rapprochement entre certains pays était déterminé par la force des contradictions entre eux. La Russie avait les contradictions les plus fortes avec la France et l'Autriche.
Le gouvernement russe a été poussé à agir activement dans le sud par les intérêts de la sécurité du pays, les besoins de la noblesse, qui cherchait à obtenir les terres les plus riches du sud, et le développement de l'industrie et du commerce, ce qui dictait la nécessité d'accéder à la mer Noire. côte.
Türkiye, incité par la France et l'Angleterre, à l'automne 1768. a déclaré la guerre à la Russie. Après la prise d'Azov et de Taganrog, la Russie a commencé à construire une flotte. De brillantes victoires furent remportées sur terre : en 1770. sous le commandement d'un commandant talentueux PENNSYLVANIE. Roumiantseva, en 1771 sous le commandement du prince VIRGINIE. Dolgorouki, en 1774 - Major général UN V. Souvorov. Dans la célèbre bataille de Chesma en mer sous le commandement des amiraux GÉORGIE. Spiridonova, A.G. Orlova et S.K. Greig la victoire a également été remportée.
Selon les termes Monde Kuchuk-Kainardzhisky(1774) La Russie reçut :
Accès à la mer Noire ;
Steppes de la région de la mer Noire - Novorossiya ;
Le droit d'avoir sa propre flotte sur la mer Noire ;
Droit de passage par les détroits du Bosphore et des Dardanelles ;
Azov et Kertch, ainsi que Kouban et Kabarda sont passés à la Russie ;
Le Khanat de Crimée est devenu indépendant de la Turquie ;
La Turquie a payé une indemnité d'un montant de 4 millions de roubles ;
Le gouvernement russe a cherché à avoir le droit d'agir en tant que défenseur des droits légaux peuples chrétiens Empire ottoman.
Pour ses brillantes victoires dans la guerre russo-turque, Catherine II a généreusement récompensé ses commandants avec des ordres et des armes personnalisées. De plus, A.G. Orlov a commencé à s'appeler Chesmensky, V.M. Dolgorukov - Krymsky, P.A. Roumiantsev - Zadunaisky. UN V. Suvorov a reçu une épée en or avec des diamants.
Guerre russo-turque 1787-1791. Depuis 1780, un rapprochement entre la Russie et l'Autriche s'amorce sur la base d'intérêts communs vis-à-vis de la Turquie et de la Pologne.
La Turquie ne voulait pas accepter l'affirmation de la Russie dans la mer Noire. En réponse à la tentative de la Turquie de ramener la Crimée sous son contrôle, les troupes russes ont occupé péninsule de Crimée, qui est devenue une partie de la Russie. Sébastopol a été fondée comme base de la flotte (1783). GÉORGIE. Potemkine pour les succès et l'annexion de la Crimée (l'ancien nom de Tauride), il reçut un préfixe à son titre « Prince de Tauride ».
En 1787 La Turquie a présenté un ultimatum assorti d'un certain nombre d'exigences inacceptables. La Seconde Guerre russo-turque s'est déroulée dans une situation internationale difficile pour la Russie. A cette époque, une alliance entre l’Angleterre, la Prusse et la Hollande se dessine, visant à saper la position de la Russie dans la Baltique. ces pays ont provoqué Suède, et la guerre avec elle en 1788-1790. affaibli les forces de la Russie, bien que le traité de paix de 1790 n'a apporté aucun changement territorial entre la Russie et la Suède. À cette époque, seule l’Autriche apportait son soutien à la Russie, et encore avec des forces insignifiantes. Néanmoins, cette guerre montra aussi la supériorité de l’armée russe.
Au cours de ces années, son talent de leader militaire était particulièrement évident. UN V. Souvorov. En 1787 il bat les Turcs lors de leur siège de Kinburn, puis en 1788. prend la puissante forteresse d'Ochakov, et en 1789. remporte deux victoires convaincantes sur des forces ennemies plusieurs fois supérieures à Focshanny et sur le fleuve. Rymnik, pour lequel il reçoit le titre de comte Rymninsky.
Sens spécial j'ai eu une prise Ismaël(1790) - citadelles de la domination turque sur le Danube. Après 10 heures d'assaut, Izmail a été capturée. Au combat, l'étudiant A.V. Suvorova - futur commandant MI. Koutouzov.
Aux côtés des forces terrestres, la flotte, commandée par l'amiral F.F., a opéré avec succès. Ouchakov. Lors de la bataille du cap Kalpakria en 1791. la flotte turque a été détruite.
Par Traité de Jassy(signé à Iasi) La Turquie a reconnu la Crimée comme possession de la Russie ; la frontière entre les deux pays est devenue le fleuve Dniestr ; le territoire situé entre les fleuves Boug et Dniestr est devenu une partie de la Russie ; La Turquie a reconnu le patronage russe de la Géorgie, établi par le Traité de Georgievsk en 1783.
À la suite des guerres russo-turques, le développement économique de la steppe au sud de la Russie s’est accéléré. Les liens de la Russie avec les pays méditerranéens se sont élargis. Le khanat de Crimée a été liquidé - un centre d'agression permanent contre les terres ukrainiennes et russes du sud de la Russie, Nikolaev (1789), Odessa (1795), Ekaterinodar (1793, aujourd'hui Krasnodar) et d'autres ont été fondés.
L'éducation en Russie et aux États-Unis. L'un des événements internationaux importants a été la lutte des colonies nord-américaines pour leur indépendance vis-à-vis de l'Angleterre - la révolution bourgeoise qui a conduit à la création des États-Unis d'Amérique.
Les désaccords entre l’Angleterre et la Russie ont eu un effet bénéfique sur le cours de la Révolution américaine. En 1780 le gouvernement a adopté Déclaration de neutralité armée, soutenu par la majorité pays européens. Les navires des pays neutres avaient le droit de se défendre armée s'ils étaient attaqués par une flotte belligérante. Cela a conduit l'Angleterre à abandonner ses tentatives d'organiser un blocus naval de la côte américaine et a objectivement contribué à la victoire de la Révolution américaine.
Dans le même temps, la Russie a participé à colonisation de l'Amérique du Nord. Mouvement des cosaques et des colons russes aux XVIe-XVIIe siècles. à travers la Sibérie et Extrême Orient dirigé en 1784 au débarquement de G.I. Chelekhov en Alaska et l'apparition Amérique russe– colonies permanentes de Russes sur Alaska, puis en Californie.
Partitions de la Pologne. Le renforcement de la Prusse, de l'Autriche, de la Russie et l'affaiblissement constant du Commonwealth polono-lituanien ont conduit à ses divisions.
Pour la première partie(1772) Le Commonwealth polono-lituanien acquiert une partie de l'est de la Biélorussie.
Pour la deuxième partie(1793) - La Russie reçut le reste de la Biélorussie orientale et centrale avec Minsk, Volyn et Podolie.
Selon la troisième section(1795) l'ouest de la Biélorussie, l'ouest de la Volhynie, la Lituanie et la Courlande sont allés à la Russie.
Sous tension Empereurs russes Presque toutes les terres des Slaves orientaux qui faisaient partie de la Russie kiévienne étaient unies, à l'exception des terres galiciennes avec Lvov (Galice), qui sont devenues une partie de l'Autriche.
La signification de ces événements était controversée. D’une part, cela a rehaussé le prestige politique de la Russie. De plus, la Russie est devenue l’un des pays les plus peuplés d’Europe. Mais, d’un autre côté, les divisions du Commonwealth polono-lituanien ont conduit à une aggravation des problèmes nationaux dans l’Empire russe. La noblesse polonaise, qui luttait pour l'indépendance nationale, devint un facteur déstabilisateur dans la vie du pays. Son activité a suscité une réaction sous la forme de la politique de russification du gouvernement.
Guerre avec la France révolutionnaire. La Grande Révolution française de 1789 a créé une nouvelle situation politique en Europe. et l'exécution du roi Louis XVI. Les relations entre la Russie et la France sont rompues. La Russie a conclu une alliance avec la Prusse, l'Angleterre et l'Autriche pour une lutte commune contre la France révolutionnaire. C’était une alliance des forces réactionnaires d’Europe contre le foyer des idées de liberté et de démocratie qu’était la France.
Ainsi, grâce à la politique étrangère active de la Russie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. est devenue une grande puissance européenne. Ce fut une victoire pour la politique d'adaptation (ajustement) à l'Europe, lancée par Pierre Ier. Cependant, le rôle politique de la Russie en Europe dépassait de loin sa position économique sur le marché européen, à l'instar de la Prusse, de l'Espagne, de l'Italie, du Portugal et du Commonwealth polono-lituanien. La Russie est restée un pays socio-économiquement arriéré, ce qui a fait sa place dans le système civilisation européenne instable, contradictoire.
Résultats du règne de Catherine II.
1. Événements impériaux en politique étrangère et intérieure.
2. Renforcer l'absolutisme en réformant les institutions gouvernementales et la nouvelle structure administrative de l'État, protégeant la monarchie de toute attaque.
3. Mesures socio-économiques pour la poursuite de « l'européanisation » du pays et la formation finale et le renforcement de la noblesse.
4. initiatives éducatives libérales, souci de l'éducation, de la littérature et des arts.
5. Manque de préparation société russe non seulement à l'abolition du servage, mais même à des réformes plus modérées.
En outre, le pays a mené des guerres continues, ce qui a entraîné une forte augmentation de l'oppression fiscale et de l'exploitation, qui a conduit à de nombreux soulèvements populaires : 1771. – Émeute de la peste, 1773-1775. - Guerre paysanne sous la direction de E. Pougatchev.
Il convient de souligner les caractéristiques générales des guerres paysannes en Russie :
Ils ont commencé par la périphérie ;
maison force motrice- les Cosaques ;
Ils sont passés sous des slogans tsaristes.
Contradictions de personnalité et politique de Paul Ier (1796-1801). Dans les études historiques, il n'y a pas d'unité dans l'évaluation du règne de Paul I. Certains historiens appellent son règne « un absolutisme non éclairé », d'autres - une « dictature militaro-policière », d'autres considèrent Paul comme un « hameau russe », et d'autres encore - un « empereur romantique ».
L'éclaireur D'Alembert a trouvé en Pavel Petrovich un « caractère exalté » et une éducation.
Selon les chercheurs, le principal motifs d'activité Paul était le suivant :
D'abord, le désir de s'opposer à la mère, de changer tout ce que Catherine avait fait et de construire son règne au mépris des traditions de gouvernement qu'elle avait établies ;
Deuxièmement, la peur, la peur de l’opposition aristocratique, les troubles paysans, les idées républicaines françaises.
Paul Ier est monté sur le trône à l'âge de 42 ans, déjà un homme mûr et établi. Il écarta du pouvoir les anciens favoris de Catherine, qu'il détestait et accusait de la mort de son père.
Paul Ier a introduit un régime militaro-policier dans le pays et a en même temps renvoyé Radichtchev, Novikov et Kosciuszko d'exil, a jeté les bases de la fondation de l'Université Dorpat, du Corps de Pavlovsk (une école pour orphelins militaires à Saint-Pétersbourg), et les Pougatchéviens vivants amnistiés. Idéal politique libérale, basé sur l'autonomie gouvernementale des classes, leurs droits et privilèges, Paul Ier opposait l'idéal politique de tutelle, basé sur le fort pouvoir du roi et son souci de son peuple.
En général, la politique de Paul Ier était malgré tout une continuation directe du règne de Catherine.
Combattant l'influence de la Révolution française, Paul Ier introduisit les mesures les plus sévères la censure et interdit toutes les imprimeries privées.
Vers la noblesse La politique de Paul s'est également heurtée à des tendances contradictoires. D'un côté - le souci du roi de renforcer situation économique la noblesse, qui s'est traduit par une assistance matérielle à travers le système de crédit et bancaire, la création d'un régime de faveur maximale pour la noblesse dans le service (décrets de 1797 et 1798). Une autre tendance est apparue dans limitation de l'autonomie de classe et son absorption par l'appareil bureaucratique.
Les plus inacceptables pour la noblesse étaient La transformation de Paul Ier dans l'armée. Fervent admirateur de la doctrine militaire prussienne de Frédéric II, il édicta de nouveaux règlements d'infanterie et de cavalerie trois semaines seulement après son accession ; Les principes fondamentaux de la stratégie et de la tactique de l’art militaire russe sont tombés dans l’oubli.
En fin de compte, c'est la violation des intérêts de la noblesse qui devint le moment décisif qui détermina le sort de Paul Ier.
Politique étrangère de Paul Ier. Il y a trois étapes à distinguer :
1ère étape 1796-1797. – proclamation d'une coexistence pacifique avec tous les pays, tentative de développer un contrepoids idéologique aux idées de la Révolution française ;
2ème étape 1798-1799– l’entrée de la Russie dans la deuxième coalition anti-française, les campagnes italienne et suisse de Souvorov, les débarquements navals d’Ouchakov en Grèce et en Italie ; indiquer les raisons de la rupture avec l'Angleterre (défaut d'assistance à Souvorov et refus de libérer l'île de Malte).
3ème étape 1800-1801- rapprochement avec la France et préparation d'une campagne commune avec elle en Inde contre l'Angleterre. Cependant, son assassinat contrecarre les plans de la coalition franco-russe.
Dans la nuit du 12 mars 1801, Paul Ier fut tué dans le château Mikhaïlovski par un groupe de conspirateurs, dont faisaient partie d'anciens favoris de Catherine II : les frères Zoubov, le général L.L. Bennigsen, commandants des régiments de gardes P.A. Talyzin et F.P. Uvarov, gouverneur de Saint-Pétersbourg P.A. Palen, sénateur D.P. Trochtchinsky. L'héritier du trône a soutenu le complot grand Duc Alexandre Pavlovitch.