Nadya (Naydan) Rusheva est née à Oulan-Bator (Mongolie) dans une famille de dirigeants Théâtre soviétique, envoyé en Mongolie pour aider à la création du ballet national mongol. Sa mère est la première ballerine touvane Natalya Doidalovna Azhikmaa-Rusheva, son père est l'artiste de théâtre et professeur Nikolai Konstantinovitch Rushev. En Mongolie, les parents travaillaient école d'art: père - artiste-instructeur de théâtre et professeur, mère - professeur-chorégraphe, et aussi soliste de concerts.

À l'été 1952, la famille déménage à Moscou.

Comme beaucoup d’autres enfants, Nadya a commencé à dessiner à l’âge de cinq ans. Personne ne lui a appris à dessiner et on ne lui a pas non plus appris à lire et à écrire avant l'école. La famille n’a pris ses dessins au sérieux qu’à l’âge de sept ans. À l'âge de sept ans, alors qu'elle était en première année, elle a commencé à dessiner régulièrement, tous les jours pendant une demi-heure maximum après l'école. Puis, en une soirée, elle a dessiné 36 illustrations pour « Le Conte du tsar Saltan » de Pouchkine, pendant que son père lisait à haute voix ce conte de fées préféré.

La première exposition de ses dessins a été organisée par le magazine Yunost en mai 1964, alors que Nadya était en cinquième année. Après cette exposition, les premières publications de ses dessins paraissent dans le numéro 6 du magazine la même année, alors qu'elle n'a que 12 ans. En 1965, les premières illustrations de Nadya, treize ans, pour oeuvre d'art- à l'histoire « La pomme de Newton » d'E. Pashnev. Il y avait des illustrations pour les romans "Guerre et Paix" de L. Tolstoï et "Le Maître et Marguerite" de M. Boulgakov et la gloire du futur graphiques de livre, même si elle-même jeune artiste Je rêvais de devenir dessinateur.

Au cours des cinq années suivantes de sa vie, quinze expositions personnelles ont eu lieu à Moscou, Varsovie, Leningrad et Artek. Ses dessins étaient appréciés en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Roumanie et en Inde. Beaucoup d'entre eux se sont inspirés de la poésie de Pouchkine. À cet égard, en 1969, Lenfilm a commencé à tourner un film documentaire « Toi, comme ton premier amour… », consacré au thème Pouchkine dans l’œuvre de Nadya. Cependant, le film n'a pas pu être terminé.

Alors qu'elle se préparait pour l'école le matin du 6 mars 1969, Nadya Rusheva a soudainement perdu connaissance et est décédée quelques heures plus tard à l'hôpital des suites d'une rupture d'anévrisme cérébral et d'une hémorragie cérébrale qui a suivi. Une malformation congénitale d'un vaisseau cérébral lui a mis fin à la vie à l'âge de 17 ans. Les médecins ne pouvaient pas aider.

Création

Parmi ses œuvres figurent des illustrations de mythes Hellas antique, œuvres de Pouchkine, L.N. Tolstoï, M.A. Boulgakov. Au total, les œuvres d'une cinquantaine d'auteurs ont été illustrées.

Le meilleur de la journée

Parmi les croquis de Nadya, plusieurs représentent le ballet « Anna Karénine ». Un tel ballet a en réalité été mis en scène après la mort de l'artiste et Le rôle principal Maya Plisetskaya y a joué.

Ses dessins sont nés sans croquis, elle dessinait toujours d'emblée et elle n'utilisait jamais de gomme. "Je les vois à l'avance... Ils apparaissent sur le papier comme des filigranes, et tout ce que j'ai à faire c'est de les délimiter avec quelque chose", explique Nadya.

Nadya a laissé derrière elle un énorme patrimoine artistique- environ 12 000 dessins. Leur nombre exact est impossible à calculer - une proportion importante a été distribuée par lettres, l'artiste a offert des centaines de feuilles à des amis et des connaissances, un nombre considérable d'œuvres sur raisons diverses n'est pas revenu des premières expositions. Beaucoup de ses dessins sont conservés au Musée Léon Tolstoï à Moscou, dans la succursale du musée nommée d'après Nadya Rusheva dans la ville de Kyzyl, à Maison Pouchkine Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, Fondation culturelle nationale et Musée Pouchkine de Moscou.

Il y a eu plus de 160 expositions de ses œuvres à différents pays: Japon, Allemagne, USA, Inde, Mongolie, Pologne et bien d'autres.

Nadezhda Rusheva est née à Oulan-Bator dans une famille Artiste soviétique Nikolaï Konstantinovitch Rushev. Sa mère est la première ballerine touvane Natalya Doydalovna Azhikmaa-Rusheva. À l'été 1952, la famille déménage à Moscou.

Nadya a commencé à dessiner à l'âge de cinq ans, et personne ne lui a appris à dessiner, et on ne lui a pas appris à lire et à écrire avant l'école. À l'âge de sept ans, alors qu'elle était en première année, elle a commencé à dessiner régulièrement, tous les jours pendant une demi-heure maximum après l'école. Puis, en une soirée, elle a dessiné 36 illustrations pour « Le Conte du tsar Saltan » de Pouchkine, pendant que son père lisait à haute voix ce conte de fées préféré.

Des expositions

En mai 1964, la première exposition de ses dessins est organisée par le magazine « Jeunesse » (Nadya était en cinquième année). Après cette exposition, les premières publications de ses dessins paraissent dans le numéro 6 du magazine la même année, alors qu'elle n'a que 12 ans. Au cours des cinq années suivantes de sa vie, quinze expositions personnelles ont eu lieu à Moscou, Varsovie, Leningrad, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Roumanie et en Inde. En 1965, dans le numéro 3 du magazine Yunost, les premières illustrations de Nadya, 13 ans, pour une œuvre d'art ont été publiées - pour l'histoire « La pomme de Newton » d'Eduard Pashnev, il y avait des illustrations pour les romans « Guerre et Paix ». » de Léon Tolstoï et « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov et la gloire du futur graphiste de livres, même si la jeune artiste elle-même rêvait de devenir dessinatrice. En 1967, elle est à Artek, où elle rencontre Oleg Safaraliev.

Film

En 1969, Lenfilm produit le film « You, Like First Love… », dédié à Nadya Rusheva. Le film n'est pas terminé.

La mort

Elle est décédée le 6 mars 1969 à l'hôpital des suites de la rupture d'un anévrisme congénital d'un vaisseau cérébral et d'une hémorragie cérébrale ultérieure.

Mémoire de Nadya Rusheva

• Elle a été enterrée au cimetière Pokrovskoye dans la première parcelle. Un monument a été érigé sur sa tombe, où son dessin « Centaure » a été reproduit.
• De plus, le dessin « Centaure » de Nadya est devenu le logo du Mouvement autonome. organisation à but non lucratif"Centre international du cinéma et de la télévision de non-fiction "Centaure", engagé dans la préparation et la tenue du festival de cinéma "Message to Man". Les prix annuels du festival "Golden Centaur" et "Silver Centaur" sont basés sur le dessin En 2003, il a été inauguré sur les escaliers de la Maison du cinéma de Saint-Pétersbourg, monument dédié au Centaure.
• Le centre éducatif n° 1466 (ancienne école de Moscou n° 470), où elle a étudié, porte son nom. L'école possède un musée de sa vie et de son œuvre.
• Dans le Caucase se trouve le col Nadia Rusheva.

Création

Parmi ses œuvres figurent des illustrations pour les mythes de l'Hellas antique, les œuvres de Pouchkine, L.N. Tolstoï, Mikhaïl Boulgakov. Au total, les œuvres d'une cinquantaine d'auteurs ont été illustrées.

Parmi les croquis de Nadya, plusieurs représentent le ballet « Anna Karénine ». Un tel ballet a en fait été mis en scène après la mort de l'artiste et Maya Plisetskaya y a dansé le rôle principal.

Ses dessins sont nés sans croquis, elle dessinait toujours d'emblée et elle n'utilisait jamais de gomme. "Je les vois à l'avance... Ils apparaissent sur le papier comme des filigranes, et tout ce que j'ai à faire c'est de les délimiter avec quelque chose", explique Nadya.

Nadya a laissé derrière elle un énorme héritage artistique : environ 12 000 dessins. Leur nombre exact est impossible à calculer - une proportion importante a été distribuée par lettres, l'artiste a donné des centaines de feuilles à des amis et des connaissances, un nombre considérable d'œuvres, pour diverses raisons, ne sont pas revenues des premières expositions. Beaucoup de ses dessins sont conservés au Musée Léon Tolstoï à Moscou, au musée annexe Nadya Rusheva de la ville de Kyzyl, à la Maison Pouchkine de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, à la Fondation culturelle nationale, à la Ville galerie d'art Sarov, région de Nijni Novgorod. et le musée Pouchkine qui porte son nom. Pouchkine à Moscou.

Plus de 160 expositions de ses œuvres ont eu lieu dans différents pays : Japon, Allemagne, États-Unis, Inde, Mongolie, Pologne et bien d'autres.

Cycles et travail

• Autoportraits
• Ballet
• Guerre et Paix
• Classiques occidentaux
• Un petit prince
• Maître et Marguerite
• Le monde animal
• Pouchkine
• contes russes
• La modernité
• Touva et Mongolie
• Hellas

Cette fille a vécu une vie courte, mais Vie brillante, et a laissé derrière lui plus de 12 000 œuvres réalisées à l'encre et à l'encre. Jeune artiste brillante au don unique, elle a toujours vécu la vie de ceux qu’elle peignait. N'ayant jamais réalisé de croquis, elle s'immerge dans son propre monde, où elle se sent absolument libre. De nos jours, on parle rarement de la célèbre fille de l'URSS, et j'aimerais me souvenir des moments les plus intéressants de sa vie et m'attarder en détail sur son travail intéressant.

Biographie d'un jeune génie

Le 31 janvier 1952, une fille aux yeux tristes est née à Oulan-Bator. On lui a donné le nom de Naidan (Nadezhda), qui se traduit par « Immortelle », et il s'est avéré que les parents semblaient avoir prévu le sort de leur bébé. Son père était un artiste de théâtre célèbre et sa mère était une ballerine talentueuse. Six mois plus tard, la famille a changé de lieu de résidence et a quitté la capitale de la Mongolie pour Moscou.

Dès l’âge de quatre ans, Nadya Rusheva montrait ses remarquables talents de peintre. C'est son père qui a joué un rôle important dans son destin. Ayant remarqué un don unique, il a essayé de tout faire pour que sa fille le développe. Un peintre professionnel a lu des contes de fées à la jeune fille, et elle a dessiné ses personnages préférés sur papier et l'a fait selon propre initiative, puisque personne ne lui a appris cet art. Après avoir ramassé un crayon et du papier, la jeune fille ne s'en est plus jamais séparée. Dans ses œuvres, tout un monde est créé stylo plume. « Je les vois, ils apparaissent sur le papier comme des filigranes, et tout ce que je peux faire, c'est les tracer », a déclaré Nadya à propos de ses dessins.

La jeune artiste avait un vrai flair : elle transmettait étonnamment le caractère des personnages, représentait avec précision les costumes des époques passées et ne se trompait jamais, même si elle le faisait intuitivement. Les impressions de la jeune fille sur les histoires magiques qu’elle a entendues et les observations de son entourage ont été conservées sur papier.

La jeune Nadya Rusheva a réalisé plus de 30 magnifiques dessins pour l'un de ses contes de fées préférés. "Le Petit Prince" d'Exupéry a charmé la jeune fille, et elle était prête à écouter histoire philosophique encore et encore.

Auteur préféré

Cependant, l’auteur préféré du petit génie était Pouchkine, et lorsque son père lui lisait « Le Conte du tsar Saltan », la jeune fille se mit immédiatement à dessiner. Elle a créé beaucoup des œuvres étonnantes et je n'ai jamais utilisé de gomme. Il semblait que sa main traçait des lignes invisibles aux yeux de quelqu’un d’autre, déjà tracées sur le papier. Chaque image laconique révélait avec précision le caractère des héros, et de telles illustrations pour le conte de fées étaient créées une fois pour toutes. La jeune Nadya Rusheva n'a jamais rien changé à ses œuvres. Ses chefs-d'œuvre sont de pures improvisations inspirées de la réalité.

Pouchkine par Nadya Rusheva

Pouchkine est devenu le monde entier pour le jeune génie ; c'est lui qui a éveillé en elle l'instinct endormi de créer. Tout en travaillant sur l'image du poète, elle tente de ressentir l'atmosphère d'une époque révolue. Elle le sentait, imaginait les gens autour d'elle, leur environnement, et tous les dessins de cette série étaient spécialement réalisés avec des plumes d'oie bien repliées.

Les chercheurs qui ont comparé les dessins de Rusheva et de Pouchkine ont conclu que leur style d'écriture est très similaire. Nadya dessine avec la même aisance et la même grâce, mais dans ses œuvres on peut voir style individuel. Elle reste elle-même et improvise facilement.

Nadya Rusheva, dont la biographie et l'œuvre ne cessent de passionner ses fans les plus dévoués, a cherché à comprendre monde intérieur grand poète et approfondi constamment le sujet. Elle a représenté Pouchkine, un lycéen, ses camarades qui se sont rebellés contre l'informateur Piletsky, et a attiré l'attention sur lignes d'amour, a créé des portraits de femmes bien-aimées, a peint le poète avec sa famille.

Les œuvres racontant les dernières heures de la vie d’Alexandre Sergueïevitch sont particulièrement intéressantes, et l’œuvre du petit génie ne peut être enfermée dans le cadre du talent ordinaire. Ses dessins témoignent du talent particulier que possédait la jeune fille : elle voyait clairement ce qui n'était pas donné aux autres et fut transportée dans des époques passées, devenant participante à des événements lointains. Et une représentation aussi précise du XIXe siècle ne s’explique pas uniquement par l’imagination d’un enfant riche.

Avant de commencer à travailler, Nadya a parcouru des lieux importants, s'est tournée vers l'œuvre de génie et s'est imprégnée de l'atmosphère du XIXe siècle. D'ailleurs, beaucoup de ses œuvres sont en Musée d'État A. S. Pouchkine et des dessins vivants peuvent être vus dans le domaine public.

Série consacrée à la Grèce antique

Même dans les premiers dessins, la main d'un véritable artiste est visible avec son sens inimitable de la sélection de la beauté et son langage élégant. Nadya a capturé les moments les plus dramatiques et les a représentés sur papier.

Un roman qui a eu une grande influence sur la jeune fille

Une autre série de dessins étonnants réalisés par une jeune fille brillante est consacrée aux événements survenus dans le roman de Boulgakov. Suivant les conseils de son père, l'écolière a lu d'une seule traite le livre à moitié déshonoré et avait hâte de représenter les personnages sur papier. travail complexe. "Approchant table rase, je sais déjà exactement quels seront mes héros », a admis Nadya Rusheva.

"Le Maître et Marguerite" est un chef-d'œuvre littéraire qui a inspiré sa créativité, et avant de commencer à travailler, elle a parcouru les lieux décrits dans le roman.

D'étranges coïncidences

Ce fait est curieux : après la mort de la jeune fille, Elena Sergueïevna Boulgakova, rêvant d'une publication complète du livre, s'est préoccupée du problème des illustrations. Haute qualité. Elle est allée rendre visite aux Rushev et le père de Nadya a montré les dessins impeccables de sa fille. La dame âgée resta sans voix lorsqu’elle découvrit l’incroyable ressemblance de Margarita représentée avec elle-même, même si l’artiste ne connaissait pas l’épouse de l’écrivain.

Et sur la main du Maître il y avait une bague - une copie des bijoux de famille que Boulgakov lui-même portait. On ne sait pas quelles forces ont poussé le jeune génie à dessiner exactement cela. Selon les chercheurs du travail de Rusheva, elle était une véritable voyante, capable de regarder vers le passé et le futur.

Renommée en URSS et à l'étranger

Déjà à l'âge de 12 ans, une exposition d'œuvres a eu lieu jeune artiste, percevant subtilement ce qui se passe. Ce fut un véritable triomphe ! L'ensemble de l'Union soviétique a entendu parler de la jeune fille.

Ses œuvres ont été exposées à l'étranger et elle a écrit avec plaisir sur la jeune artiste presse étrangère. Beaucoup n'aimaient pas ces critiques élogieuses, et certains exprimaient ouvertement l'opinion que le talent de la jeune fille n'était pas aussi grand qu'il était présenté et qu'une écolière ordinaire ne devrait pas être autant vantée. Cependant, la gloire n'a pas gâté la jeune fille, car elle a toujours été une personne dépourvue de vanité, cherchant partout sens caché. La disciplinée Nadya Rusheva s'est démarquée caractère fort, héritée de sa mère ballerine, et en même temps c'était une personne très douce qui comprenait les nuances du bien et du mal.

Diversité des talents

Les chercheurs ont admiré son talent unique et ont noté qu'il n'existe pas d'exemple de ce type dans l'histoire de l'art. De telles explosions créatives précoces ont été observées chez les musiciens et les poètes, mais c'est le premier cas chez les artistes, car toute l'enfance et l'adolescence devraient être consacrées à la maîtrise de ce savoir-faire. Et la fille brillante créée dès son plus jeune âge.

La diversité de son talent est tout simplement incroyable ! Elle s'intéressait à tout et sélectionnait infailliblement le plus important parmi la richesse culturelle illimitée. Toutes les lignes sont complétées d’un seul coup de stylo. Elle a travaillé avec de l'encre, qui ne tolère pas la correction, et a parfois peint des œuvres à l'aquarelle. L'artiste Nadya Rusheva a toujours choisi correctement la courbure, la douceur et l'épaisseur nécessaires dans une version particulière. Et une telle confiance dans la main est incompréhensible. Il semble que peu soit dessiné, mais tant de choses sont dites, et dans chaque dessin, que l'on peut qualifier de tableau, règne une atmosphère particulière.

Son talent ne peut être mesuré par des catégories ordinaires, et une maturation aussi précoce de son esprit ne parle que de son génie. Le talent de Nadya est sans limites, et l'auteur, sans crainte, aborde le plus différents sujets et les événements de la vie. Elle dévolue aux livres, et chacun fait naître une soif d'incarner sur papier les images nées dans son imaginaire. Rusheva a créé des illustrations pour les œuvres de Chukovsky, Kassil, Gaidar, Shakespeare, Bazhov, Rodari, Blok, Nosov, Verne, Hugo et de nombreux autres écrivains et poètes.

Un laconisme qui touche l'âme

Il est surprenant qu’il existe peu de moyens permettant d’obtenir d’excellents résultats. Par exemple, l'œuvre « Invictus » évoque la crainte et la compassion. Nadya ne dessine pas la caserne et les grillages du camp de concentration d'Auschwitz ; le journal représente un visage émacié, souffrant, sur lequel ne vivent que les braises des yeux. Il n'y a aucun détail ici qui raconterait les atrocités commises par les nazis, mais dans cette œuvre, le spectateur comprend tout même sans eux. Il est étonnant de voir à quel point la jeune fille a pu exprimer les images profondes de notre siècle et des époques passées à un si jeune âge.

Solitude d'un génie

Le plus Chers gens il y avait des parents pour la fille talentueuse. En raison de son don unique, elle n'avait pas d'amis proches et ne partageait que tout ce qui l'inquiétait avec sa mère et son père. Elle a passé beaucoup de temps dans diverses expositions et musées et a lu avec beaucoup d'intérêt des chefs-d'œuvre littéraires sérieux. Par exemple, Nadya Rusheva a consacré plus de 400 illustrations à « Guerre et Paix » de Tolstoï.

Une écolière, sage au-delà de son âge et dotée d’une culture innée, a dit un jour : « On ne peut pas vivre pour soi-même. C’est très difficile, mais c’est nécessaire. Elle a dépensé sa richesse spirituelle, se donnant aux gens sans réserve. Et c'est le principal signe du vrai talent.

Documentaire

Dédié au jeune artiste documentaire, qui s'appelle "Vous comme premier amour". Au début de 1969, la jeune fille passait beaucoup de temps au studio de cinéma Lenfilm, se promenant la plus belle ville, s'est familiarisé avec sa riche histoire et monuments architecturaux. Elle se souvient que c'était le moment le plus merveilleux de sa vie.

17 ans pour toujours

À la veille du drame, Nadya est rentrée à Moscou. Tôt le matin du 6 mars, l'artiste, plein d'idées nouvelles, se préparait pour l'école, mais a soudainement perdu connaissance. La famille n’avait pas de téléphone et le père s’est précipité à l’hôpital. Sans reprendre connaissance, la jeune fille est décédée à l'âge de 17 ans, et sa mort a choqué tout le monde, et beaucoup ont refusé de croire à sa mort. Nadya Rusheva, dont la cause du décès est indiquée dans le rapport médical, souffrait d'un anévrisme cérébral et, à cette époque, une telle maladie ne pouvait pas être traitée. Personne ne savait que la jeune fille souffrait d'une maladie avec laquelle les gens ne vivent pas plus de neuf ans, et le destin lui en a donné dix-sept.

Mémoire

Elle allait entrer à VGIK pour étudier en tant que dessinatrice, mais le destin a fait son chemin. Nadya, qui a acquis l'immortalité après sa vie, est enterrée au cimetière Pokrovsky et son dessin d'un joli centaure est représenté sur le monument en granit.

Le nom de l’artiste qui a dérouté les vénérables critiques d’art n’a pas été oublié. Une nouvelle planète, découverte en 1982, a été nommée en son honneur ; à Moscou se trouve une école nommée d'après Nadya Rusheva n° 1466, où elle a étudié. Il abrite un magnifique musée où vous pourrez voir les œuvres originales de la jeune fille, ses affaires et entendre des histoires sur la vie et l'œuvre de la sorcière, qui a créé plus de 12 000 œuvres.

On se souvient de la jeune fille talentueuse à Tyva, car sa mère était l'une des premières ballerines de la république et, en 1993, le musée Nadya Rusheva a été ouvert dans la ville de Kyzyl. Ici, vous pourrez vous familiariser avec les dessins donnés par les parents de la jeune fille, et dans Encore une fois admirez son talent immortel.

Concours de Moscou

Aujourd’hui, le travail de l’artiste est malheureusement presque oublié. Il n'existe toujours pas de centre unique, mais les autorités moscovites ont tenté d'attirer l'attention des jeunes talents et ont organisé un concours de dessin urbain pour Nadya Rusheva en 2003. Pendant toute la durée de sa tenue, plus de 30 000 écoliers y ont participé et un riche fonds d'œuvres d'enfants a été accumulé, représentant valeur artistique. Le concours se déroule comme une véritable célébration de l'art, qui offre une occasion unique d'échanger des expériences.

Le mystère d'un génie

Je voudrais terminer notre article avec les paroles de l'académicien Likhachev, qui a écrit que c'est exactement le genre d'art dont les gens ont besoin. Une fille brillante est entrée dans la région esprit humain et j'ai essayé de montrer autant que possible. Personne ne sait d’où Nadya a acquis son incroyable connaissance des époques et des gens à un si jeune âge. Et cette question restera à jamais sans réponse…

Beaucoup la considèrent comme l’artiste la plus talentueuse de la période soviétique de notre histoire. J'en dirai davantage : des talents de ce genre ne pouvaient naître qu'en URSS. Regardez attentivement les thèmes de son travail. Sur les idéaux auxquels elle adhère. Ce en quoi elle croit. À quelle autre période de l’existence de la Russie une telle âme féminine a-t-elle pu naître ?

Non seulement l'école de Moscou où elle a étudié porte son nom (un musée commémoratif y a également été ouvert), mais aussi un passage dans le Caucase et l'une des petites planètes. En 1976, la maison d'édition " art" sortit de gros album avec ses dessins. Son dessin est devenu le logo du « Centre international du cinéma et de la télévision de non-fiction « Centaur ». Il y a une communauté dans LiveJournal qui lui est dédiée : nadja_rusheva , il existe de nombreux sites sur Internet liés à son travail (par exemple, http://nrusheva.narod.ru).

Parmi ses œuvres figurent des illustrations pour les mythes de l'Hellas antique, les œuvres de Pouchkine, L.N. Tolstoï, Mikhaïl Boulgakov. Au total, les œuvres d'une cinquantaine d'auteurs ont été illustrées.

Parmi les croquis de Nadya, plusieurs représentent le ballet « Anna Karénine ». Un tel ballet a en fait été mis en scène après la mort de l'artiste et Maya Plisetskaya y a dansé le rôle principal.

Ses dessins sont nés sans esquisses, elle dessinait toujours d'emblée et elle n'utilisait jamais de gomme. "Je les vois à l'avance... Ils apparaissent sur le papier comme des filigranes, et tout ce que j'ai à faire c'est de les délimiter avec quelque chose", explique Nadya. C'est une expression classique d'une personne talentueuse.

Nadya a laissé derrière elle un énorme héritage artistique : environ 12 000 dessins. Leur nombre exact est impossible à calculer - une proportion importante a été distribuée par lettres, l'artiste a donné des centaines de feuilles à des amis et des connaissances, un nombre considérable d'œuvres, pour diverses raisons, n'ont pas été restituées des premières expositions. Beaucoup de ses dessins sont conservés au Musée Léon Tolstoï à Moscou, dans la filiale du musée Nadya Rusheva dans la ville de Kyzyl, à la Maison Pouchkine de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, à la Fondation culturelle nationale et au Musée Pouchkine. à Moscou.

Plus de 160 expositions de ses œuvres ont eu lieu dans différents pays : Japon, Allemagne, États-Unis, Inde, Mongolie, Pologne et bien d'autres.

Oui, j'oubliais presque : elle est décédée à l'âge de 17 ans.

Nadezhda Rusheva est née à Oulan-Bator dans la famille de l'artiste soviétique Nikolai Konstantinovich Rushev. Sa mère est la première ballerine touvane Natalya Doydalovna Azhikmaa-Rusheva. À l'été 1952, la famille déménage à Moscou.

(Le Petit Prince - pendant la période URSS, ce conte de fées d'Exupéry était très apprécié)

(Sad Fox (après s'être séparé du Petit Prince))

Nadya a commencé à dessiner à l'âge de cinq ans, et personne ne lui a appris à dessiner, et on ne lui a pas appris à lire et à écrire avant l'école. À l'âge de sept ans, alors qu'elle était en première année, elle a commencé à dessiner régulièrement, tous les jours pendant une demi-heure maximum après l'école. Puis, en une soirée, elle a dessiné 36 illustrations pour « Le Conte du tsar Saltan » de Pouchkine, pendant que son père lisait à haute voix ce conte de fées préféré.

(Le jeune Pouchkine et la dame de ses rêves)

En mai 1964, la première exposition de ses dessins est organisée par le magazine « Jeunesse » (Nadya était en cinquième année). Après cette exposition, les premières publications de ses dessins paraissent dans le numéro 6 du magazine la même année, alors qu'elle n'a que 12 ans. Au cours des cinq années suivantes de sa vie, quinze expositions personnelles ont eu lieu à Moscou, Varsovie, Leningrad, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Roumanie et en Inde.

(Ballerine Maya Plesetskaya)

En 1965, dans le numéro 3 du magazine Yunost, les premières illustrations de Nadya, 13 ans, pour une œuvre d'art ont été publiées - pour l'histoire « La pomme de Newton » d'Eduard Pashnev, il y avait des illustrations pour les romans « Guerre et Paix ». » de Léon Tolstoï et « Le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov et la gloire du futur graphiste de livres, même si la jeune artiste elle-même rêvait de devenir dessinatrice. En 1967, elle est à Artek, où elle rencontre Oleg Safaraliev.

(dessiné lors de vacances au camp des pionniers d'Artek)

En 1969, un film est tourné à Lenfilm "Tu es comme ton premier amour...", dédié à Nadya Rusheva. Le film n'est pas terminé.
Elle est décédée le 6 mars 1969 à l'hôpital des suites de la rupture d'un anévrisme congénital d'un vaisseau cérébral et d'une hémorragie cérébrale ultérieure.

(La plupart dessin célèbre Nadya Rusheva - Natalya Goncharova, l'épouse de Pouchkine)

Elle a été enterrée au cimetière Pokrovskoye dans la première parcelle. Un monument a été érigé sur sa tombe, où son dessin « Centaure » a été reproduit. Voici d'autres de ses œuvres :

(Apprivoisement)

(Prisonnier)

(Deux pages)

(Adam et Eve)

(Apollon et Daphné)

(Hercule et Deianira)

(Illustration pour "Guerre et Paix")

(Illustration pour "Guerre et Paix")

(D'après les illustrations de Guerre et Paix : Pierre Bezukhov)

(Prince Andreï)

(Prince Andrei et Natasha avant la séparation)

(Bela de "Héros de notre temps" de Lermontov)

(Dame Hamilton)

(Confusion)

(Sans titre)

(Ballerine Maya Plesetskaya - Cygne mourant)

Je vous propose de regarder ses illustrations pour « Le Maître et Marguerite » de Boulgakov :

(Koroviev et Kot)

(Maître et Marguerite)

(Rencontre de Marguerite et du Maître)

(Le Maître et Marguerite dans le sous-sol du promoteur)

(Au-dessus du manuscrit)

(Margarita transformée)

(Ponce Pilate avec un chien)

(Yeshoua)

(Margarita)

(Woland)

(Ivan Bezdomny)

(Plaidoyer de Frida)

("Adieu!")

Ce n'est pas Aubrey Beardsley.

Sa mère est toujours en vie. Elle a 85 ans. " Le meilleur remède de la vieillesse - mourir jeune », écrit Nadya dans son journal...

Nadya Rusheva. Anniversaire.

Le 31 janvier marque le 60e anniversaire
L'artiste moscovite Nadya Rusheva.

Une soirée festive aura lieu au musée de l’artiste à Moscou.
Nous invitons tous ceux qui honorent sa mémoire et son talent.
Samedi 4 février. Commence à 15h00.

Adresse : st. Yerevanskaya, 20 (bâtiment scolaire n° 1466).
Directions:
1. Station de métro "Kantemirovskaya", puis en bus ou minibus n°164 jusqu'à l'arrêt "École"
2. Station de métro "Tsaritsyno", puis par le bus n°245 ou n°289 jusqu'à l'arrêt "Rue Erevanskaya"

Le 31 janvier 1952, dans la ville d'Oulan-Bator, une fille est née dans la famille d'un artiste et d'une ballerine, qui a vécu une vie courte mais est restée dans la mémoire de millions de personnes. Nadya Rusheva.

La jeune fille a commencé à dessiner à l'âge de cinq ans. À l'âge de sept ans, Nadya dessinait régulièrement, c'est pourquoi elle a réalisé en une soirée 36 illustrations pour « Le Conte du tsar Saltan ».

En mai 1964, alors que le jeune artiste n'a que 12 ans, a lieu la première exposition de dessins, organisée par la revue Yunost. Plus tard, dans le numéro 6 de cette revue, paraissent les premières publications de ses dessins. En 1965, dans le numéro 3 de Yunost, sont publiées les premières illustrations de Nadya, 13 ans, pour l'histoire d'Eduard Pashnev « La pomme de Newton ».

Ensuite, il y a eu des illustrations pour les romans « Guerre et Paix » et « Le Maître et Marguerite » et de nombreux autres dessins merveilleux et remarquables. Au cours des cinq années suivantes de la vie de Nadya Rusheva, 15 expositions personnelles ont eu lieu à Moscou, Varsovie, Leningrad, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Roumanie et en Inde. En 1969, Lenfilm produit le film « Tu es comme ton premier amour… », dédié à une jeune fille talentueuse.

Artiste talentueux Nadya Rusheva est décédée le 6 mars 1969 à l'hôpital des suites de la rupture d'un anévrisme congénital d'un vaisseau cérébral et d'une hémorragie cérébrale ultérieure.

Nadya a laissé derrière elle un immense héritage artistique : plus de 10 000 dessins. Beaucoup de ses œuvres sont conservées au Musée Léon Tolstoï de Moscou, dans la filiale du musée qui porte son nom. Nadya Rusheva à Kyzyl, à la Maison Pouchkine de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, à la Fondation culturelle nationale et au Musée Pouchkine de Moscou.

« Ses dessins vont bien au-delà la créativité des enfants, mais même parmi les artistes adultes, peu peuvent contester la facilité de sa technique, son sens de la composition, la netteté de ses images, son perception créative paix », a déclaré le sculpteur Vasily Alekseevich Vatagin à propos de Nadya Rusheva.