Méditation « Rosier. Méthodologie du rosier Interprétation du rosier

2.1.5 Motif « Rosier »

En appliquant la méthode du drame symbolique pour diagnostiquer la dynamique de l'identité sexuelle chez l'homme, nous avons utilisé le motif du « rosier » proposé par H. Leiner, lorsqu'il est demandé au patient d'imaginer un rosier au bord d'un pré, puis d'en cueillir un. en fleurit. Le symbole d'un rosier ou d'une églantine au bord d'un pré est profondément lié à la culture archétypale allemande sur laquelle s'appuyait H. Leuner.

Ce qui est important, c'est l'apparence des fleurs, l'hésitation du patient à cueillir une fleur (« La rose va faire mal... »), sa peur de se faire piquer, etc. Ce motif est central dans le traitement des troubles sexuels.

Des recherches ont montré que dans Culture slave Le motif du « rosier » s’est également révélé très efficace sur le plan diagnostique et psychothérapeutique. Parallèlement, nous avons identifié les étapes suivantes du développement du processus d'imagination, qui sont essentielles au développement du processus de diagnostic.

Après une conversation préliminaire avec la personne assise chaise confortable soit le patient étant allongé sur le canapé, un exercice de relaxation est réalisé selon une méthode proche de l'entraînement autogène selon J. Schulz. Après quoi il est demandé au patient d’imaginer une « prairie ».

Après l'apparition de l'image, le patient la donne caractéristiques générales, comprenant à la fois des détails et des sentiments détaillés et des évaluations subjectives de l'image dans son ensemble. Vous devez interroger le patient sur la météo, la période de l'année, l'heure de la journée ; sur la taille de la prairie, sur ce qui se trouve le long de ses bords, sur la végétation de la prairie. L'image d'une prairie est un symbole maternel-oral, reflétant à la fois le lien avec la mère et la dynamique des expériences de la première année de vie, ainsi que l'état actuel, le contexte général de l'ambiance. Le facteur humeur peut être représenté par la nature du temps, l’heure de la journée et la période de l’année. Normalement, c'est la saison estivale ou la fin du printemps, en journée ou en matinée, il fait beau, le soleil est dans le ciel ; Il y a une végétation riche et luxuriante autour, représentée par une abondance d'herbes et de fleurs ; la prairie est accueillante, voire douce, inondée de lumière soleil. Après 3 à 5 minutes de travail sur la technique du motif « prairie », il est demandé au patient de regarder autour de lui et de voir s'il y a un rosier quelque part. En règle générale, le rosier apparaît quelque part en bordure du pré. Il est demandé au patient de le décrire en détail. Cette description permet d’explorer la phase conceptuelle du développement de la libido sexuelle selon la classification de Vasilchenko.

À ce stade, le patient est invité à choisir l’une des couleurs de rose qu’il préfère. Le patient donne une description détaillée de la fleur choisie et indique les raisons de sa préférence. Le ton émotionnel subjectif associé à l’objet choisi est particulièrement important. Selon la classification de Vasilchenko, cette étape correspond à la phase platonique du développement de la libido.

Les difficultés liées au choix d'une fleur spécifique sur un rosier peuvent être causées par une fixation sur la combinaison des phases conceptuelles, érotiques et sexuelles du développement de la libido avec un sous-développement de la phase platonique. Le Symboldrama ouvre la possibilité de réaliser des diagnostics et une psychocorrection appropriés.

La fleur doit être décrite dans tous ses détails, décrire sa couleur, sa taille, sa forme, décrire ce qui est visible si vous regardez dans la coupe de la fleur, etc. La couleur d'une rose peut refléter le degré de maturité sexuelle. On pense que le plus émotions fortes fait qu'une personne devient rouge. Une combinaison de rouge, jaune et fleurs oranges considéré comme le plus sexy. Les fleurs roses peuvent symboliser l'infantilité, les « rêves roses », le désir que les autres vous traitent comme un enfant ; les roses jaunes peuvent être associées à la jalousie ; roses blanches - chasteté, relations platoniques, spirituelles, idéalisation ; les roses oranges sont un symbole de force personnelle et de suppression possible des autres. Les feuilles sur la tige symbolisent la force vitale ou son absence. La tige elle-même symbolise le principe phallique, le support, le noyau de la personnalité. Les épines sur la tige d'une rose symbolisent les dangers qui accompagnent la passion. S’il y en a trop dans l’imagination du patient, alors cette personne est en proie à la peur et exagère les dangers. S'il n'y a pas d'épines ou s'il y en a très peu, alors une telle personne néglige les dangers associés aux relations sexuelles, ne les remarque pas et est trop frivole.

Un patient de 35 ans, marié, père de deux enfants, en déplacement professionnel loin de chez lui, a imaginé un rosier avec de délicats petits au loin, en bordure d'un pré. fleurs roses, qu'il associait à son attitude envers sa femme et qu'il souhaitait aborder. Mais après avoir fait quelques pas, il sentit une forte odeur de roses à sa gauche. En se retournant, il vit un buisson d'un rouge luxueux et roses écarlates. Le patient a décidé d'« aller à gauche » vers le buisson rouge, ce qui a révélé un problème de choix lié au sous-développement de la phase platonique de la libido sexuelle.

A l'étape suivante, il est demandé au patient d'essayer de toucher la tige avec le bout de son doigt dans son imagination, de courir dessus, de toucher les épines, les feuilles, les pétales de la fleur et, enfin, d'inhaler l'arôme de la rose. Le patient est interrogé sur ses ressentis et sensations. Il est également important de décrire le ton émotionnel qui vient directement de la fleur. En conséquence, la phase érotique du développement de la libido selon Vasilchenko est étudiée.

Ensuite, il est demandé au patient de cueillir ou de couper une rose, ce qui caractérise symboliquement la formation de la phase sexuelle du développement de la libido. Pour certains patients (qui n’ont pas atteint, selon la classification de Vasilchenko, la phase sexuelle du développement de la libido), cela est particulièrement difficile à réaliser. Parfois, le patient regrette que la rose soit blessée (fixation au stade platonique du développement de la libido, lorsque l'intimité physique et les rapports sexuels sont considérés comme quelque chose de sale). D'autres ont peur de se faire piquer par des épines (ils ont un sentiment exagéré de danger face aux éventuelles conséquences désagréables de l'intimité sexuelle). Un de nos patients a imaginé de nombreuses petites aiguilles sur la tige d'une rose, comme sur un cactus. Il savait que, d’un côté, cela ne faisait pas trop mal et qu’il pouvait le supporter. Mais s’il cueille une rose, il devra alors retirer pendant longtemps les désagréables aiguilles de ses doigts. Cependant, cela ne l’a pas empêché de cueillir la fleur. Dans la vie, le patient était également sujet au risque et était prêt à endurer d'éventuels problèmes liés aux relations sexuelles.

Par la façon dont le patient réagit à la proposition de cueillir une rose, on peut juger du degré de sa maturité sexuelle, comme le démontrent les deux exemples suivants tirés de la pratique de H. Leiner. H. Leiner a travaillé avec un garçon de 18 ans qui n'avait pas encore atteint sa pleine maturité masculine, ce qui s'est traduit par la présentation d'un « rosier », comme le montre le protocole suivant : « Je vois un beau rosier large buisson. Les fleurs sont toutes blanches. Je les aime beaucoup, il y a quelque chose d’agréable, de doux, de fermé. (Thérapeute : « Sont-ils encore fermés, ou certains sont-ils déjà ouverts ? ») « Non, ils sont encore fermés, beaucoup ne sont qu'en boutons. » (Thérapeute : « Sont-elles toutes blanches, ou y a-t-il aussi parmi elles des fleurs roses ou peut-être rouges ? ») « Non, elles sont toutes complètement blanches et délicates. J'aime beaucoup plus les roses blanches que les roses ou les rouges. » (Thérapeute : « Pourriez-vous en choisir une pour la mettre dans un vase sur votre table à la maison ? ») trop tendre et si chaste. Je pense que ce serait mal de les déchirer ici. Peut-être qu'ils ne fleuriront pas du tout dans mon vase. Vous ne pouvez tout simplement pas les toucher.

H. Leiner note que non art spécial interprétation, tout est déjà contenu dans les expressions de notre discours. Les bourgeons symbolisent le manque de préparation aux relations sexuelles, l'immaturité. La couleur blanche symbolise la chasteté et les relations platoniques.

Et autre exemple : H. Leiner a proposé le même test à un homme qui voyageait beaucoup lors de divers voyages. Lorsque H. Leiner lui a demandé d'imaginer un « rosier », il a immédiatement imaginé un vase en cristal posé dans sa chambre à la place d'un buisson. Le vase était rempli de grandes roses parfumées déjà coupées. Elles étaient déjà complètement ouvertes, des pétales individuels tombaient déjà sur certains, ce qui indiquait, d'une part, que « cueillir une rose » ne lui posait aucun problème, les roses elles-mêmes étaient déjà prêtes, et d'autre part, là il y avait déjà une certaine satiété dans les relations sexuelles.

L'une des raisons de l'impossibilité de cueillir une rose (par exemple, une rose vers laquelle le patient tend la main s'enflamme et brûle devant le patient) peut être une dépendance œdipienne non résolue à l'égard de la mère. L'homme, à un niveau inconscient, continue de traiter sa mère comme un objet d'affection sexuelle infantile. Tout son amour lui appartient. Le tabou de l'inceste est automatiquement activé - une interdiction inconsciente des relations sexuelles avec la mère. Ainsi, associée à l’amour pour la mère, la rose est souvent représentée comme une couleur blanche chaste. Ces hommes aiment généralement les femmes dans lesquelles ils « voient » inconsciemment une mère, mais à l'égard de laquelle ils ne peuvent pas se permettre intérieurement d'accomplir des actes sexuels. Une dépendance œdipienne non résolue à l’égard de la mère, vécue à un niveau inconscient, peut être à l’origine d’une dysfonction érectile. Mener une psychothérapie en utilisant la méthode du drame symbolique vous permet de travailler émotionnellement sur le conflit œdipien et de surmonter la dysfonction érectile.

Le patient imaginait un champ de roses blanches. Une prairie, un champ est un symbole de mère, une rose est un symbole d'amour. Dans l’inconscient du patient, tout amour appartient à la mère. Mais en raison du tabou de l’inceste, l’attitude envers la mère ne peut être ni érotique ni sexuelle. La libido du patient est donc fixée à un niveau platonique, ce qui symbolise blanc des roses sur le terrain. Lorsque le psychothérapeute lui a suggéré de chercher quelque part des roses roses ou rouges, le patient a déclaré qu'en dehors du pré (c'est-à-dire en dehors de la relation avec sa mère), il « voyait » des roses rouges. Mais même là, il éprouvait des difficultés lorsqu'il devait cueillir une fleur. La tige de la rose se transformait en une longue corde avec une ancre au bout qui, tel un cordon ombilical, la reliait au sol. L'approche psychologique en profondeur pour comprendre le symbolisme, adoptée dans le drame symbolique, estime que la terre, « la mère de la terre humide », est le symbole oral-maternel le plus important. Le patient est inconsciemment relié par un cordon ombilical symbolique au corps de la mère.

Lorsqu'ils sont utilisés à des fins diagnostiques, les principes de conduite de l'imagination du réalisateur doivent contenir un minimum d'impératif, ce qui permet d'évaluer la différenciation des phases de développement de la libido, leur harmonie et leur centralité. Avec la divulgation passive et créative de l’image, il est possible d’explorer les mécanismes de régression et de fixation de la libido dans sa compréhension systémique. Un exemple classique d'une telle fixation est l'impossibilité de choisir une fleur spécifique (une variante du comportement de terrain, une violation encore au stade de la phase conceptuelle-érotique), ou l'incapacité de cueillir une fleur qui vous plaît en raison de la douleur provoquée par celle-ci. cela (fixation dans la phase platonico-érotique, peur des relations sexuelles, idéalisation des partenaires).

Sur dernière étape on demande au patient d'emporter la rose dans la maison et de l'y placer, ce qui lui pose parfois aussi des difficultés. A la maison, le patient met une rose dans l'eau et l'admire (d'un point de vue symbolique, il est important que le patient veuille couper la tige de la rose, ajouter quelque chose à l'eau pour que la rose tienne mieux, etc. ). Cela caractérise symboliquement le développement d'une sexualité mature, c'est-à-dire la capacité de créer une relation stable avec un partenaire permanent, nécessaire pour réaliser la nécessité de fonder une famille. Par exemple, certains hommes prennent une rose avec des racines, qui symbolise l'intention de « prendre » une femme avec toutes ses racines, ses proches et ses proches. D'autres pensent qu'il faut d'abord élever le partenaire en corrigeant ce que ses parents n'ont pas fait. Ils reculent et corrigent constamment leur partenaire (« ne parlent pas trop au téléphone »), prennent des décisions à sa place, lui imposent leur idée du bonheur et la poussent à prendre des mesures appropriées, démontrent qu'ils ne respectent pas leur partenaire. ses capacités intellectuelles (« vous ne comprendrez pas ça »), manquer de respect à ses goûts (« comment peux-tu écouter une telle musique »). Dans une image, cela peut se manifester par le fait que la tige de la rose doit d'abord être coupée, brûlée au feu, brisée avec un marteau, etc.

Un patient, marié, deux enfants, profondément et sincèrement épouse aimante, a cueilli une rose dans un parterre de fleurs, l'a ramenée à la maison et l'a mise dans un vase dans la chambre. Le reste du temps, il l'admirait. Seulement ici, la rose a fleuri dans toute sa splendeur. Le patient se caractérise par une sexualité mature avec des choix établis et un système de valeurs stable.

La technique ci-dessus peut être réalisée sous diverses modifications, en fonction des tâches du psychothérapeute. L'utilisation du motif du rosier s'est avérée très efficace dans le traitement de la dysfonction érectile psychogène, comme le montre exemple suivant.

Le patient est un technicien en mécanique de profession, âgé de 51 ans, marié depuis 30 ans, deux enfants de 27 et 18 ans. Il vit avec sa femme dans un appartement séparé et est satisfait des conditions de vie. Il est petit (170 cm), dodu, avec la tête chauve. La raison du traitement était la matité de l'orgasme et une diminution de l'érection, qui ne permettaient pas l'insertion du pénis sans manipulation manuelle supplémentaire. Une congestion a été observée au niveau de la prostate. L’une des raisons suspectées d’une diminution de l’érection est une blessure au bas du dos.

Il rappelle que l'intérêt pour une femme comme partenaire sexuelle et le désir d'avoir des relations sexuelles avec elle (libido) sont apparus vers l'âge de 12 ans. La première éjaculation s'est produite lors d'un rapport sexuel à l'âge de 14 ans. Masturbé de 15 à 21 ans environ deux fois par semaine. La masturbation était de type substitution, car il n’y avait pas de femme. De 17 à 21 ans il pratique des caresses superficielles et profondes. J'ai reçu des informations sur la vie sexuelle d'amis. Le premier rapport sexuel a eu lieu à l’âge de 20 ans, je le trouvais trop rapide. La fréquence des rapports sexuels avant le mariage était d'environ deux fois par semaine. Il s'est marié à l'âge de 21 ans. Il a choisi sa femme en fonction de son attrait extérieur et spirituel. La sexualité de ma femme s'est immédiatement réveillée. Après le mariage à lune de miel la fréquence des rapports sexuels était de 3 à 4 fois par semaine. Je suis entré dans un rythme physiologique conditionnel (RCP), soit 2 à 3 rapports sexuels par semaine, presque immédiatement, ce qui est un des signes d'une constitution sexuelle faible (pendant la lune de miel, la fréquence des rapports sexuels atteint parfois sept rapports par jour) . L'excès maximum (le nombre d'actes sexuels se terminant par une éjaculation par jour) ne dépassait pas deux. La ou les deux dernières fois qu’il a eu des rapports sexuels se terminant par une éjaculation par jour, c’était à l’âge de 45 ans. Résiste facilement au sevrage pendant 14 jours. Le sevrage se manifeste par des douleurs dans les testicules et des émissions apparaissent dans le contexte du sevrage. L’humeur avant les rapports sexuels est généralement mauvaise et anxieuse. La durée des rapports sexuels est de 5 à 7 minutes. Au moment du traitement, les érections spontanées matinales persistaient.

Le patient préfère un large éventail d'acceptabilité (positions différentes, formes non traditionnelles de satisfaction des besoins sexuels, caresses bucco-génitales et oro-anales), cependant, dans un couple marié, en raison de la position de l'épouse, l'éventail d'acceptabilité est étroit, ce qui est un des facteurs de discorde relations conjugales. L’heure préférée du patient pour les rapports sexuels est 4 heures du matin. Les positions des rapports sexuels lui conviennent. Depuis grossesse non désirée le couple est protégé selon la méthode calendaire selon les phases du cycle menstruel.

Le patient n’est pas satisfait du comportement de sa femme avant les rapports sexuels, car celle-ci n’augmente pas son excitation sexuelle par ses actions et ses caresses. Pourtant, l’acte sexuel lui-même et les relations sexuelles en général lui conviennent. En même temps, sur le plan inconscient, la relation avec le conjoint dans son ensemble ne correspond pas aux désirs et aux attentes du patient.

La patiente présente le phénomène de « perte du pénis dans le vagin », car après l'accouchement, la femme n'a pas entraîné les muscles vaginaux à se contracter selon la technique W.H. Masters et V.E. Johnson. L'attitude sexuelle est caractérisée par le mythe socioculturel de « Madonna et la prostituée » : il aimerait avoir une femme pure, comme Madonna, féminine et fidèle, et avoir des relations sexuelles avec une prostituée dépravée, sensuelle, accessible, coquette. Le patient a une motivation sexuelle de type ludique : il aime relations sexuelles jeu, fantaisie, créativité, aime expérimenter. Type psychosocial – « homme-enfant ». Lorsqu'elle communique avec son mari, la femme prend la position d'« accusatrice ». Le patient démontre un type d’attachement infantile.

Il aime sa femme, la vision du monde et les croyances des époux se correspondent, et leurs attitudes morales se correspondent également. C’est en grande partie ce qui les maintient ensemble. Dans l’ensemble, il est également satisfait du rôle de son épouse dans la famille. Il n'y a pas de relations extraconjugales. Il explique sa loyauté envers sa femme par le fait qu'il n'y avait aucune envie de tricher, qu'il n'y avait pas besoin d'autres femmes. Parfois, les conflits qui surviennent avec ma femme sont liés au budget familial.

Considère son apparence comme rendant difficile le contact avec les femmes, y compris dans le but de se rapprocher (petite, grosse, chauve). Cinq séances de psychothérapie ont été réalisées, dont trois séances de psychothérapie rationnelle, une séance utilisant la méthode du drame symbolique (le motif du « rosier ») et une séance utilisant l'hypnose.

Lors de la quatrième séance, il a été demandé au patient d'imaginer un « rosier » en utilisant la méthode du drame symbolique. Le patient s'est présenté fleurs rouge-jaune, poussant directement du parquet. L'image était instable, le patient essayait en vain de s'y accrocher. Une crise de tremblement nerveux commença. Le patient assis sur la chaise frappait si fort qu'il devait s'accrocher frénétiquement aux accoudoirs. L'incident a produit une forte impression émotionnelle sur le patient. S'ensuit une discussion analytique qui lui permet de prendre conscience de ses problèmes et aussi d'y répondre émotionnellement. En conséquence, le patient a retrouvé son érection. Lors de la cinquième séance suivante, il rapporta avec joie son rétablissement. Pour consolider l'effet obtenu et diagnostiquer l'état actuel, une séance d'hypnose légère a été réalisée, au cours de laquelle l'image d'un rosier est apparue spontanément. Cette fois, l'image était stable. Il y avait beaucoup de fleurs différentes sur le buisson. Le patient ressentait de la joie et de la fierté de pouvoir facilement imaginer et retenir l'image de n'importe quelle rose.

L'effet psychothérapeutique de la méthode du drame symbolique repose sur un traitement émotionnel profond des conflits et des problèmes inconscients internes. Nos problèmes sont avant tout de nature émotionnelle. Symboldrama vous permet de travailler avec eux par des moyens émotionnels. Le nom même de la méthode - drame symbolique ou expérience catathymique des images - indique un lien avec les émotions et vient des mots grecs « kata » (« correspondant », « dépendant ») et « thymos » (une des désignations de « âme » , « émotivité »). L’expérience catathymique des images pourrait être traduite en russe par « expérience des images émotionnellement conditionnée » ou « expérience des images venant de l’âme ». Nous travaillons avec les expériences les plus profondes et les plus authentiques. Grâce à cela, même les expériences négatives dans l'image, comme dans l'exemple présenté de traitement de la dysfonction érectile, peuvent avoir un puissant effet psychothérapeutique. Le drame symbolique nous donne l’opportunité d’expérimenter en profondeur, de travailler et d’accepter ce qui resterait à un niveau conceptuel superficiel lors de l’utilisation de techniques verbales et cognitives de psychothérapie.

C'est une idée fausse que les psychanalystes sont tous des manifestations vie humaine réduit uniquement à la manifestation de l’instinct sexuel. La sexualité mature, du point de vue de la psychanalyse moderne, présuppose non seulement une puissance biologique et la capacité d'éprouver l'orgasme, mais aussi toute une série caractéristiques psychologiques dont une personne a besoin pour aimer et être aimée. Ces propriétés psychologiques comprennent :

1. La capacité de prendre en compte et de respecter la personnalité d’autrui ;

2. Une estime de soi assez élevée ;

3. Indépendance et autonomie relatives ;

4. La capacité d'empathie, c'est-à-dire de sympathiser et de ressentir l'état d'une autre personne ;

5. La capacité de s'identifier partiellement à une autre personne ;

6. La capacité d'établir, d'entretenir et d'entretenir des relations avec d'autres personnes ;

7. Pour ce faire, il faut réussir à franchir les phases de séparation et d'individuation selon M. Mahler ;

8. La capacité de percevoir les sentiments « impliqués » dans l'amour, ainsi que la capacité de les développer ;

9. La « position dépressive » selon M. Klein doit être atteinte et dépassée avec succès, c'est-à-dire la capacité de se percevoir et de percevoir les autres comme potentiellement « bons » et « mauvais » ;

10. Décrit par D.V. la capacité de Winnicott à être seul ;

11. Les conflits œdipiens doivent être largement surmontés ;

12. Les relations avec un être cher ne devraient pas être trop alourdies par le transfert et les projections de petite enfance, et devrait également être relativement exempt de dépendance d'objet ;

13. Doit être attitude positiveà son propre corps;

14. Il est nécessaire de pouvoir ressentir des sentiments tels que la joie, la douleur et la tristesse ;

15. Il est nécessaire de se libérer des fixations pathologiques aux stades non surmontés du développement de l'enfance ;

16. Les lacunes du développement antérieur doivent être compensées et nivelées en conséquence.

Les principaux avantages de la psychothérapie utilisant la méthode du drame symbolique dans le traitement des troubles sexuels chez l'homme, comme l'ont montré des études, sont les suivants :

La psychothérapie utilisant la méthode du drame symbolique ne peut être réalisée qu'avec l'un des partenaires sans traitement approprié de l'autre partenaire ;

Le symboldrama peut être utilisé comme psychothérapie à court terme avec de bons résultats cliniques ;

Le symboldrama peut être utilisé dans n'importe quelle institution psychothérapeutique ou en cabinet privé (si le psychothérapeute connaît la méthode appropriée). Dans ce cas, aucun dispositif spécial ni la présence d'une « clinique du sexe » spécialisée ne sont requis, comme c'est le cas par exemple aux États-Unis ;

Parallèlement, il est possible de traiter un large éventail de troubles sexuels fonctionnels chez l’homme. La psychothérapie ne se limite à aucune psychodynamique spécifique ni à aucun symptôme sélectionné.

Conclusion

La pratique clinique prouve indéniablement l’opposition farfelue entre les méthodes classiques et académiques de sexopathologie domestique et les méthodes modernes de psychothérapie à orientation psychanalytique et fournit une base pour l’utilisation du drame symbolique comme méthode de traitement et de diagnostic. En particulier méthode efficace un drame symbolique a été trouvé chez des individus présentant des pensée imaginative. Il permet également un travail thérapeutique et diagnostique auprès de patients qui ont des difficultés à exprimer leurs émotions et leurs expériences au niveau verbal, qui ont beaucoup de mal à exprimer leur attitude intérieure envers les femmes, notamment dans les cas où il est nécessaire d'identifier des nuances subtiles de perception interne. , évaluation, attitude envers une femme en tant que partenaire intime. Ce qui précède s'applique également à l'impossibilité d'obtenir du patient des généralisations concernant son attitude intérieure envers la femme en tant que femme. sexe opposé.

Les troubles sexuels psychogènes n’entraînent pas de souffrance douloureuse au sens propre du terme. Ce symptôme constitue dans la plupart des cas une expression normale de l’état qui affecte actuellement la personne. Ainsi, le symptôme contient une sorte de « message » que vous devez pouvoir comprendre. La psychothérapie pour la dysfonction sexuelle aide le client à modifier l'environnement qui l'entoure de telle manière que la réponse physiologique sexuelle souhaitée puisse devenir possible et être combinée de manière adéquate avec les sentiments.

Le processus de conseil ne vise pas à créer une personne complètement nouvelle, il lui ouvre seulement la possibilité de devenir lui-même, c'est-à-dire donne une impulsion de départ pour travail indépendant le client au-dessus de vous. La chose la plus importante à retenir est que la décision doit être prise par le client lui-même, sans contrainte, sans excuses et sans qu'il soit nécessaire d'en transférer la responsabilité à quelqu'un d'autre. Le conseil en tant que type particulier de relation d'aide caractérisé par des « conditions fondamentales » ou en tant que répertoire d'influences décrites dans diverses théories. À des degrés divers, toutes les approches de conseil visent à modifier les sentiments, les pensées et les actions des personnes afin qu'elles puissent vivre plus efficacement.

La chose la plus importante à retenir est que la décision doit être prise par le client lui-même, sans contrainte, sans excuses et sans qu'il soit nécessaire d'en transférer la responsabilité à quelqu'un d'autre.

Les consultants, quelle que soit l'orientation théorique qu'ils ont choisie, attachent une importance particulière à grande valeur accroître la responsabilité personnelle des clients pour le progrès de leur propre vie. Les clients doivent faire des choix qui leur permettent de ressentir, de penser et d'agir efficacement. Les clients doivent être capables d’éprouver et d’exprimer leurs sentiments, de penser de manière rationnelle et de prendre des mesures efficaces avant de pouvoir atteindre leurs objectifs. Les clients font des choix à tout moment. Comme le note Maslow ; « Choisir le développement et la croissance plutôt que la peur une douzaine de fois par jour signifie faire des pas vers la réalisation de soi une douzaine de fois par jour. »

Les conseillers sont plus efficaces lorsqu'ils peuvent apprendre à leurs clients à s'aider eux-mêmes une fois le conseil terminé. Ainsi, le but ultime du conseil est d’apprendre aux clients à s’aider eux-mêmes et ainsi à être leurs propres conseillers.

Au cours de ce travail, nous nous sommes familiarisés avec la méthode du drame symbolique dans le conseil en matière de problèmes sexuels chez les hommes.

Nous avons également résolu un certain nombre de problèmes - nous avons examiné les principaux problèmes sexuels psychogènes des hommes, ainsi que les principes de base de la méthode du drame symbolique et la dynamique du développement des processus imaginatifs lors de la présentation d'images utilisant la technique du drame symbolique.

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