Le mouvement hippie est un excellent exemple de sous-culture. Hippies modernes : philosophie, fêtes, communes

DANS société traditionnelle La fonction d'éducation des enfants et des jeunes est confiée aux institutions de la famille, de l'Église et de l'État, en particulier l'école. Le processus d'éducation se déroule selon le principe d'une méthode de gestion structurelle. Malgré la primauté de l'institution familiale, le rôle le plus important dans la culture traditionnelle est attribué à l'Église. La sous-culture hippie de la jeunesse a été créée pour remplacer l’Église protestante dans le processus d’éducation des jeunes. Parallèlement, il était prévu de passer d'un mode de gestion structuré à un mode non structuré. Ainsi, créant chez les jeunes l'illusion d'une liberté absolue et d'une confiance totale en leur propre justesse. L'expérience a été réalisée comme la première étape dans la création d'une idéologie et d'une religion mondiales unifiées. Par conséquent, comme elle a réussi aux États-Unis et en Europe occidentale, le processus de propagation géographique de la sous-culture aurait dû prendre caractère global. Le temps d'exécution de ce projet scientifique de l'Institut Tavistock de la famille Rothschild a été calculé sur plusieurs décennies. Le montant d’argent alloué au projet est encore secret. Il a également été prévu, si nécessaire, d'utiliser la matrice des sous-cultures comme point de départ pour créer de nouvelles sous-cultures de jeunes. Dans le même temps, il a été autorisé à impliquer les plus grandes universités du monde. Les principaux médias électroniques et imprimés devaient fournir un support d'information, donnant au mouvement un caractère progressiste et exaltant son but et ses objectifs. Hollywood a également participé à grande échelle. Prenons par exemple le film Apocalypse Now de Francis Kopala. Nous avons même dû sacrifier la guerre du Vietnam, la faisant passer de la catégorie des guerres passagères et victorieuses à celle d'un conflit long et sanglant. Ainsi, le pacifisme hippie a coûté la vie à environ 50 000 soldats américains et à plusieurs millions d'Indochines. Un sacrifice de sang a eu lieu au nom de la « paix », ou plutôt du Nouvel Ordre Mondial. Ce type d'objectif justifie tous les moyens pour atteindre l'objectif. Les entrepreneurs du Pentagone ont également reçu leurs bénéfices excédentaires.

La sous-culture de la jeunesse hippie est l’une des plus anciennes sous-cultures de la jeunesse au monde et dans l’espace post-soviétique. Il a été créé comme un mouvement de jeunesse pour les personnes issues de la classe moyenne. C’est la matrice génétique de toute la contre-culture rock-narco-sexe. L'étude des fondements profonds de cette matrice permet de comprendre les mécanismes d'origine et de développement de toutes les autres sous-cultures. La sous-culture hippie contient les trois composantes de toute culture de type III ou société affiliée : le noyau spirituel, le noyau et l'enveloppe extérieure ou l'enveloppe. Tous ces composants sont reliés entre eux selon le principe d'un hologramme. En d’autres termes, si l’enveloppe extérieure ou le noyau pénètre dans une autre sous-culture, ils la transforment à leur propre image et ressemblance. Ainsi, cette sous-culture possède tous les composants structurels et fonctionnels du supersystème et l'algorithme pour son développement, qui ont été révélés par Arnold Toynbee dans son ouvrage « Compréhension de l'histoire ».

Hippie (anglais) hippie ou hippie; de la décompression hanche ou hep, - « comprendre, connaître » ;) sous-culture de la jeunesse qui a émergé au milieu des années 1960 aux États-Unis. Parce que les hippies portaient souvent des fleurs dans les cheveux, en offraient aux passants, les inséraient dans les canons des policiers et des soldats et utilisaient le slogan « Flower Power », ils sont devenus connus sous le nom d’« enfants-fleurs ». Une campagne de relations publiques aussi simple en apparence a été un succès retentissant, car elle a activé les souvenirs d'enfance préférés des personnes qui ont regardé cette scène, avec leur monde magique contes de fées C'est le monde des bonnes fées et de leurs fidèles serviteurs - les elfes. Dans le même temps, il convient de rappeler que dans la mythologie scandinave, les esprits et les enfants-fleurs sont des elfes. Ils nous sont familiers grâce au conte de fées de G.Kh. Andersen "Pouceline". Ainsi, les hippies eux-mêmes sont devenus les « fleurs de l’amour romantique ». Et de nombreux adultes croyaient à la sincérité des slogans de cette sous-culture et aux bonnes intentions de ce mouvement de jeunesse.

L’apogée de cette sous-culture s’est produite à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Les hippies protestaient contre la moralité puritaine de l’Amérique traditionnelle. Ils ont promu le désir de revenir à la pureté naturelle sous le slogan « amour et pacifisme ». Slogan hippie : « Faites l’amour, pas la guerre ! » Ce qui signifie : « Faites l’amour, pas la guerre ! » était très populaire pendant la guerre du Vietnam

Le mouvement hippie s’est développé par « vagues » : la première vague remonte à la fin des années 60 et au début des années 70, la seconde aux années 80. Depuis 1989 environ, il y a eu une forte baisse, qui s'est traduite par une forte diminution du nombre d'adhérents à ce mouvement. Cependant, au milieu des années 90. La « troisième vague » de hippies s’est déclarée. Les néophytes du mouvement sont jeunes (15-18 ans) et sont majoritairement des écoliers et des collégiens. En termes quantitatifs, les filles ont prévalu sur les garçons. Mais cette vague s’est rapidement calmée.

L'apparence d'un hippie selon les standards modernes est assez traditionnelle : cheveux longs et flottants, jean, souvent effiloché, ou veste en jean, parfois un sweat à capuche d'une couleur indéterminée, et autour du cou se trouve un « xivnik » (un petit sac à main en cuir), décoré de perles ou de broderies. Sur les mains - "fenki" ou "babioles", c'est-à-dire des bracelets ou des perles faits maison, le plus souvent en perles, en bois ou en cuir. Mais, devenue une « marque » à la mode, elle a dépassé les frontières sous-culturelles et s'est répandue parmi les jeunes : « fenki » peut décorer les mains aussi bien des écolières que des professeurs d'université. La « troisième vague » se distingue des hippies « classiques » par des attributs tels qu'un sac à dos et trois ou quatre anneaux aux oreilles, moins souvent au nez (piercing). Mais si vous la regardez à travers les yeux des années 60, vous constaterez que la mode n’est pas si simple et qu’elle est idéologiquement cohérente et soigneusement réfléchie. Le style vestimentaire hippie est appelé unisexe et symbolise l'égalité entre hommes et femmes, détruisant chez une femme l'individualité de son style vestimentaire, ses goûts personnels, comme s'ils étaient tous clonés dans un seul tube à essai. Les vêtements pour hommes sont identiques aux vêtements pour femmes, et c'est un signe extérieur mais certain de la perte de l'archétype du Héros. Et les cheveux longs et flottants des hommes sont le signe de leur féminisation. Servir dans l’armée dépasse les capacités de ces personnes. Par conséquent, au lieu du patriotisme, ce qui reste est un pacifisme pur et simple et soi-disant la lutte pour la paix. L’ancien « enfant-fleur », c’est-à-dire l’ancien président américain hippie et pacifiste Bill Clinton, ordonnera en 1999 aux avions de l’OTAN de bombarder les églises et monastères orthodoxes du Kosovo et de Serbie au nom des droits de l’homme et des libertés. Le résultat d'une telle lutte pour la paix est la destruction de 22 églises et monastères inscrits au registre des monuments de la culture mondiale. Et tout le monde a depuis longtemps oublié les moines morts. Pendant ce temps, le sac à dos de la troisième vague est un symbole et un attribut de l'absence de base racinaire et de la transformation d'une personne en tumbleweed. Voilà pour le néo-nomade. Au Ve siècle, les tribus nomades des Goths ont commencé à peupler l'Europe et à la fin du XXe siècle, une sous-culture de jeunesse des Goths a émergé. Analogie historique intéressante.

Les communes hippies constituent la principale forme de leur auto-organisation, où les hippies peuvent vivre leur propre mode de vie et où les voisins sont tolérants à leur égard. Il s’agit généralement de maisons inhabitées et vides dans des villes ou de domaines situés dans des forêts éloignées de la civilisation. La charte sociable d'une telle commune est la consommation de drogue libre et incontrôlée, les relations sexuelles légères avec des changements fréquents de partenaires sexuels - le sexe gratuit, la mendicité comme principal moyen de subsistance et beaucoup de musique rock. Et ce phénomène n’est pas aléatoire. Les communes hippies sont un puissant moyen de détruire l’institution traditionnelle de la famille, ainsi que le mécanisme de continuité entre les générations. Et, bien sûr, le lancement du mécanisme de dégénérescence de la race blanche en utilisant le mécanisme de l'héritage épigénomique - la télégonie, accélérant ainsi le vieillissement de la civilisation européenne. En génétique, cette maladie est appelée progéria ou syndrome de Hutchinson-Gilford. C'est cette sous-culture qui est à l'origine de l'émergence des « nouveaux nomades », dont Jacques Attali parlera plus tard dans son best-seller « Ligne Horizon ».

Le mouvement atteint son apogée en 1967. C'était ce qu'on appelle « l'été de l'amour » lorsque les hymnes hippies non officiels « San Francisco (Be Sure To Wear Some Flowers In Your Hair) » de John Phillips sont sortis. l'interprète Scott McKenzie, ainsi que « All You Need Is Love » et « She's Leaving Home » des Beatles. La base musicale du mouvement était la musique rock psychédélique. En 1967, la comédie musicale psychédélique Hair est créée à New York. Ce sont les Beatles qui sont devenus le noyau de cette sous-culture jeunesse. Les scientifiques de Tavistock, dans le cadre du programme secret « Changer l'image de l'homme », ont investi dans ce groupe musical et son répertoire tout le pouvoir transformateur des mystères d'Éleusin, dionysiaques et de la magie babylonienne. C'est ainsi que le colonel de la CIA John Coleman le rappelle : « Personne n'aurait prêté attention au groupe de Liverpool et à leur système de « musique » à douze tons si la presse n'avait pas fait un véritable émoi autour d'eux. Le système dodécaphonique était constitué de sons lourds et répétitifs tirés de la musique des prêtres des cultes de Dionysos et de Baal et soumis à un traitement « moderne » par Adarno, un ami proche de la reine d'Angleterre... » Jimi Hendrix, décédé d'une overdose de somnifères en 1970 et qui a travaillé en étroite collaboration avec les Beatles, n'a pas hésité à dire : « Avec l'aide de la musique, nous hypnotisons les gens, les réduisant à un niveau primitif, et là, retrouvant leur point faible, on peut leur enfoncer n'importe quoi dans la tête".

Les Beatles ont chanté les paroles de compagnies chamaniques :

"Éteignez votre cerveau, détendez-vous, suivez le courant,

Ce n'est pas mourir, ce n'est pas mourir

Arrêtez vos pensées, abandonnez-vous au vide,

Elle est une lueur, elle est une lueur..."

Les fondements philosophiques sont très divers et représentent une compilation complexe de diverses écoles de croyances orientales, du freudisme, de la philosophie existentielle et du manichéisme. La projection musicale du mouvement était une musique psychédélique. En 1967, la comédie musicale psychédélique Hair est créée à New York. Les participants sont apparus nus sur scène. La popularisation du nudisme est associée au mouvement hippie. Et ce n’est pas un hasard puisque les hippies ont été le principal moteur de la révolution sexuelle. Comme dans l'enseignement marxiste, il y avait ici, souvent de manière invisible, leurs grands professeurs - S. Freud, Antonio Gramsci, Heinrich Marcuse D. Rabin et Erich Fromm. Fromm a écrit un ouvrage intitulé : « Socialisme communautaire utopique ». Lorsque cette théorie a été mise en œuvre, des communautés hippies ont vu le jour. Marcuse s'est surtout illustré en écrivant son best-seller Eros et Révolution. D. Rabin s'exprimait très franchement dans son livre « Do » : « Nous avons mélangé la jeunesse, la musique, le sexe, la drogue et l'esprit de rébellion avec la trahison. Et cette combinaison est difficile à battre. Sous le slogan de l’abandon de la morale bourgeoise dépassée, Marcuse, Rabin et leurs associés ont détruit les derniers vestiges de l’éthique et de la moralité chrétiennes dans la civilisation occidentale. L’esprit rebelle et impie du mouvement « hippie » a remplacé les idées chrétiennes sur le bien et le mal par des vues manichéennes, dans lesquelles le bien est égal au mal et la lumière aux ténèbres, ouvrant ainsi la voie à des révolutions d’un nouveau type. Le plus grand théoricien du marxisme, Antonio Gramsci, a déclaré : « Une révolution arrive. Ce sera différent de toutes les révolutions du passé. Il s’adresse à l’individu plutôt qu’aux classes et affecte la culture, et le changement de structure politique ne se produit qu’à la dernière étape. Elle n’a pas besoin de violence pour réussir, et il est également impossible de la réprimer par la violence. Elle se propage à une vitesse étonnante et déjà nos lois, nos institutions et nos structures sociales changent sous son influence. Ce sont les révolutions de la nouvelle génération.

Brzezinski a prophétisé sur le début de la révolution en 1968 : « Notre époque n’est pas seulement révolutionnaire, nous sommes entrés dans la phase de métamorphose de l’ensemble L'histoire humain. Le monde est à l’aube d’une transformation dont les conséquences historiques et humaines seront plus dramatiques que celles provoquées par les révolutions française ou bolchevique. Robespierre et Lénine étaient trop mous. »

Et puisque la révolution sexuelle était de nature mondiale, dire que les hippies étaient en dehors de la politique est tout simplement un mensonge délibéré. Ils étaient un instrument de politique intérieure, étrangère et même géopolitique. Créée avec l’aide des technologies psi par des scientifiques du Tavistock Institute au Royaume-Uni et de l’Université Harvard aux États-Unis, la sous-culture est devenue le substrat matériel et la force motrice derrière l’exportation de cette révolution vers l’Europe continentale et le camp du socialisme. Ils ont même créé leur propre « symbole de foi ». Ce symbole, dans sa base dogmatique, repose sur une essence existentielle telle que la « Liberté ». Sur la base de cette catégorie philosophique, un mythe politique sur la « liberté » a été créé, où l'essence originale de ce concept a été délibérément déformée. Les mythes politiques représentent l’élément le plus puissant de la guerre psychologique et de la manipulation totale de la conscience.

Le philosophe allemand Ernst Cassirer a apporté une contribution notable à l'étude des mythes politiques du XXe siècle. Voici un bilan de la compréhension des mythes fait par ce chercheur. « Le mythe a toujours été interprété comme le résultat d'une activité inconsciente et comme le produit du libre jeu de l'imagination, mais ici le mythe est créé conformément au plan. Les nouveaux mythes politiques ne naissent pas spontanément, ils ne sont pas seulement le fruit d’une imagination débridée. Au contraire, il s'agit d'une création artificielle, créée par des « maîtres » habiles et adroits. Notre vingtième siècle - le siècle de la grande époque de la civilisation technique - était destiné à créer une nouvelle technique du mythe, car les mythes peuvent être créés exactement de la même manière et selon les mêmes règles que les autres armes modernes, qu'il s'agisse de mitrailleuses ou de mitrailleuses. avions. C'est un nouveau point d'importance fondamentale. Cela a changé toute notre vie sociale. Les méthodes de répression et de coercition ont toujours été utilisées dans la vie politique. Mais dans la plupart des cas, ces méthodes étaient axées sur des résultats matériels. Même les régimes despotiques les plus sévères n’étaient satisfaits qu’en imposant certaines règles d’action aux peuples. Ils ne s’intéressaient pas aux sentiments et aux pensées des gens. Bien sûr, dans les conflits religieux majeurs, le plus grand effort a été fait pour renforcer non seulement les actions, mais aussi la conscience du peuple. Mais ces efforts furent vains : ils ne firent que renforcer le sentiment d’indépendance religieuse. Les mythes politiques modernes fonctionnent de manière tout à fait différente. Ils ne commencent pas par sanctionner ou interdire une quelconque action. Ils changent d’abord les gens pour qu’ils puissent ensuite réguler et contrôler leurs actions. Les mythes politiques agissent comme un serpent paralysant un lapin avant de l’attaquer. Les gens deviennent la proie des mythes sans résistance sérieuse. Ils sont vaincus et maîtrisés avant même de pouvoir réaliser ce qui s’est réellement passé. Les méthodes conventionnelles de violence politique ne sont pas capables de produire un tel effet. Même sous la pression politique la plus puissante, les gens ne cessent pas de vivre une vie privée ; il reste toujours une sphère de liberté personnelle qui résiste à cette pression. Les mythes politiques modernes détruisent ces valeurs.

Le « Credo » de la sous-culture contient 7 vérités dogmatiques:

• 1- une personne doit être libre ;
• 2- la liberté ne peut être obtenue qu'en changeant la structure interne de l'âme ;
• 3- les actions d'une personne intérieurement détendue sont déterminées par le désir de protéger sa liberté comme le plus grand trésor ;
• 4 - la beauté et la liberté sont identiques l'une à l'autre et que la réalisation des deux est un problème purement spirituel ;
• 5 – les jeunes qui partagent les croyances ci-dessus forment une communauté « spirituelle » – une commune ;
• 6 - communauté « spirituelle » - une forme idéale de vie communautaire ;
• 7 - tous ceux qui pensent différemment se trompent.

Le chiffre 7 en numérologie est sacré et est une expression de la plénitude de l'Être. Comme vous le savez, au milieu des années 60, de nombreuses écoles américaines enseignaient la Loi de Dieu, qui parlait des sept péchés capitaux. Ainsi, un sept fut remplacé par un autre, tout en accordant au jeune une indulgence pour tout péché. Tout s’est passé comme dans le roman « Démons » de Dostoïevski.

Parabole des aveugles. P. Bruegel – l'aîné. L’image peut servir d’illustration figurative de la « sagesse philosophique » des hippies.

Symbolisme hippie.

L'un des symboles clés du mouvement hippie est considéré comme un vieux minibus Volkswagen, que les hippies peignaient traditionnellement dans le style psychédélique du « flower power ». Le deuxième symbole fondamental est le Pacifique (« patte »), symbole de paix. Logo de l'Organisation pour le désarmement nucléaire, également utilisé pour les manifestations anti-guerre. Le troisième est un symbole de la philosophie taoïste du Yin et du Yang.

Brève analyse des principaux symboles.

Ainsi, en tout cas, la symbolique des hippies reflète le désir de construire un « paradis » sur Terre non pas à l’aide d’une révolution communiste mondiale, mais à l’aide d’une révolution sexuelle.

Au début de l’étude de la question, nous comprendrons ce que signifie le mot « politique » lorsqu’on le traduit du grec vers le russe. Littéralement, cela se traduit par « de nombreux intérêts ». Puisqu’il n’y a pas de gens sans intérêts, vivant en société, on ne peut pas être en dehors de la politique. Les hippies ont participé activement à politique intérieure Les États-Unis, ébranlant et détruisant les fondements de l’État et système politique. Ceci est démontré par les faits ci-dessous.

Extrait de l'article de A. Nikitine « 21 octobre : un-deux – gratuit ». Journal «Miroir de la semaine» n°40 du 19 octobre. 2002 nous présentons les extraits suivants :

« Le siège du Pentagone a été soigneusement préparé. Les journalistes ont été prévenus à l'avance. Ils ont décidé de ne pas informer les militaires. Plusieurs hippies ont été envoyés pour effectuer une reconnaissance publique. Ressemblant à des gens profondément plongés dans leur travail, ils déambulaient dans le ministère de la Défense. Lorsque les gardes concernés sont sortis pour découvrir ce qui se passait, on leur a expliqué que l’énorme pentagramme, la marque du diable sur le corps de l’Amérique, était la cause de tous les troubles et malheurs du pays. Le Pentagone doit être purifié de l’esprit de haine et les démons doivent en être chassés. Et puis, pour les journalistes, ils ont précisé que le Pentagone serait soulevé dans les airs lors d'une purge magique. Le plan était de l'élever de 100 pieds, mais les généraux n'en acceptèrent que 10.

Le 21 octobre 1967, une armée pacifique de cinquante mille hippies encerclait un bâtiment en béton terne. A l'avant-garde se tenaient des moines bouddhistes avec des hochets, le poète Allen Ginsburg, un chaman indien avec un tambourin... L'organisateur de cet outrage, Eddie Hoffman, était habillé en chef indien, et sa femme Anita en sergent Pepper. Une légère fumée à l’odeur caractéristique de marijuana flottait au-dessus de la foule.

Le Pentagone était protégé par des cordons de gardes nationaux. Dans la foule, ils ont crié "Viens ici...", ils leur ont tiré dessus avec des médicaments brevetés augmentant la puissance... Un hippie de la côte ouest s'est frayé un chemin depuis les derniers rangs jusqu'au cordon. Il plaça une fleur dans le canon du fusil du garde. Dans le chaos général, presque personne ne l'a remarqué, mais une caméra a cliqué à proximité et le plus photo célèbre les années soixante, c’était fini.

Dans la soirée, alors que les projecteurs balayaient la foule et que les hélicoptères survolaient la foule, des dizaines de milliers de voix suivaient Ginsburg en scandant « Om-m ». Hoffman a rappelé plus tard qu'il avait même été surpris par la facilité avec laquelle le bâtiment s'élevait dans les airs. Sous le rugissement des hélicoptères, dans la lumière aveuglante des projecteurs, le Pentagone s'est élevé telle une immense soucoupe volante et a survolé les manifestants rassemblés. Hoffman n'était pas le seul à avoir vu cela ; de nombreux manifestants se souviennent de comment cela s'est produit. Seuls les gardes nationaux n'ont pas vu...

Le siège du Pentagone n’a pas été l’action la plus massive organisée par Hoffman, mais elle a été cruciale.»

Aux États-Unis, un mouvement de jeunesse radical a été fondé sur la base des hippies. Les Yippies étaient un mélange explosif de hippies et de trotskistes. Ils ont organisé des milliers de marches et de manifestations pour protester contre la guerre du Vietnam. Leur action la plus célèbre, qui a suscité une forte résonance dans la société, est considérée comme la nomination du candidat de leur parti à la présidence des États-Unis. Ce candidat était un cochon nommé Pigasus (Swintus).

Police étrangère. En 1968, la révolution des « enfants-fleurs » s’étend à la France et sa première victime est le général de Gaulle, détesté des banquiers new-yorkais. La France a perdu son meilleur président. Puis ce fut le tour des pays de l'Europe de l'Est. Ils ont porté la flamme destructrice de la révolution sexuelle mondiale dans les pays socialistes, sous le feu desquels sont tombées les dictatures communistes.

À l’échelle mondiale, ils ont agi comme des fossoyeurs culture chrétienne et ravivé le néo-paganisme babylonien. Puisque, par exemple, tout le répertoire du groupe des Beatles n'est rien d'autre qu'un arrangement moderne des mystères babyloniens de la déesse de la guerre, de l'amour et de la fertilité Ishtar (Inanna), complétés par des mystères anciens.

En termes de manipulation de la conscience de masse, les slogans idéologiques de la sous-culture méritent attention. Par exemple, les slogans hippies des années 60 sont un exemple clair de l’utilisation efficace des techniques de programmation neurolinguistique pour tromper les jeunes.

• « Faites l'amour, pas la guerre » (« Faites l'amour, pas la guerre ! »)
• "Hors du cochon!" (« Éteignez le cochon ! ») (un jeu de mots - « cochon » était le nom de la mitrailleuse M60, un attribut important et un symbole de la guerre du Vietnam)
• "Give Peace A Chance" (titre de la chanson de J. Lennon)
• « Non, nous n'y irons pas ! » (« Il n’y a aucune chance que nous partions ! »)
• "Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'amour !" (« Tout ce dont vous avez besoin, c'est d'amour ! ») (titre de la chanson des Beatles)

Comme indiqué au début de notre étude, la sous-culture hippie est la matrice de base de toute la contre-culture rock-narco-sexe et donc de toutes ses composantes - rock psychédélique, drogues, liberté totale des relations sexuelles et contre-culture, c'est-à-dire aucun respect ou vénération des personnes âgées, sont pleinement présentes dans sa structure.

L’interpénétration du rock et de la drogue est particulièrement remarquable. Même le nom même du LSD hallucinogène ou psychédélique est associé au nom de John Lennon et à sa chanson « Lucy in Heaven with Diamonds ». En anglais LSD. Lennon a écrit son travail sous l’impression de prendre du diéthylamide d’acide lysergique. Tout le travail des Fab Four est impensable sans marijuana et sans acide lysergique. La sous-culture hippie souffre de « schizophrénie » sociale concernant les attitudes envers la consommation de drogues. Au sein de la sous-culture hippie, il existe un stéréotype persistant selon lequel la consommation de marijuana et de psychédéliques est l'une des principales conditions préalables sur lesquelles repose l'adhésion à leur mouvement.

Dans le même temps, une autre opinion, alternative dans son sens, circule dans la sous-culture au niveau des rumeurs, selon laquelle la prise de drogue n'est pas une composante nécessaire de la transformation du moi. Et il faut admettre que cette affirmation, fondée sur des données de recherches ethnographiques, paraît bien plus convaincante.

Un grand dragon rouge attaque la jeune fille. Guillaume Blake.

Les études ethnographes sur la vie des tribus indiennes en sont une confirmation scientifique. Alors que les psychédéliques ne sont qu’un des moyens permettant de détruire les frontières de la conscience du moi ordinaire. De ce point de vue, outre la mescaline - extraits de peyotl et de LSD, il existe d'autres moyens de pratiques proactives. Lors de la prise de drogues, rien ne garantit que le processus d’initiation entraînera le type de transformation de personnalité requis. En règle générale, la consommation de drogues, au lieu de se transformer, entraîne une toxicomanie, avec tous les problèmes de santé qui en découlent. Et après avoir pris du LSD, certains patients développent des symptômes de type schizophrénique et un syndrome hallucinatoire. En psychologie transpersonnelle, on parle de crise spirituelle de type possession. « Dans ce type de crise transpersonnelle, les gens éprouvent des sensations distinctes que leur psychisme et leur corps sont occupés et contrôlés par des entités et des énergies qu'ils perçoivent comme venant du monde extérieur, hostiles et inquiétantes. Ceux-ci peuvent s'avérer être des entités agitées, incarnées différemment, des créatures démoniaques ou des personnes maléfiques qui les ont maîtrisées à l'aide de procédures de magie noire et de sorcellerie.

Il y a beaucoup de différents types et les degrés de ces conditions. Dans certains cas, la véritable nature d’un tel trouble reste cachée. Le problème dans ce cas se manifeste par une psychopathologie grave : comportement antisocial, voire criminel, dépression suicidaire, désir de tuer ou comportement autodestructeur, pulsions sexuelles chaotiques et perverses ou consommation excessive d'alcool et de drogues », écrit le psychiatre S. Grof. Au milieu des années 60, dans le cadre d'une étude pharmacologique du mécanisme d'action des psychédéliques sur la conscience humaine, une expérience a été menée sur des milliers d'étudiants volontaires de l'Université Harvard, dont les résultats sont classés à ce jour. L’époque de l’expérience coïncide clairement avec la naissance de la sous-culture hippie.

Ainsi, il existe une nette ambivalence de la sous-culture, même sur une question aussi fondamentale pour la santé humaine que la consommation de stupéfiants. Cette logique paradoxale facilite la manipulation de l’opinion publique sur cet enjeu de société important. Grâce à cette dualité, il est devenu possible de légaliser les drogues dans les pays de l'Union européenne et les principales agences de renseignement mondiales, la CIA et le MI6, de superviser le commerce de la drogue parmi les jeunes. La composante économique est également importante, puisque le commerce de la drogue constitue le deuxième plus grand marché de services au monde et le deuxième en termes de taille après le marché mondial de l'énergie. Et surtout, la drogue contrôle la conscience de la partie la plus active des jeunes et de leurs dirigeants formels et informels. Ce n’est pas un hasard si depuis 1864, lorsque la Grande-Bretagne a lancé la première guerre de l’opium contre la Chine, l’ensemble du marché mondial de la drogue, de la production à la vente, est contrôlé par la monarchie britannique et ses services de renseignement.

La sous-culture communiste est originaire de Londres. Deux agents de l'influence britannique d'origine allemande et russophobe, fondateurs de son noyau culturel, Karl Marx et Friedrich Engels, y ont vécu et travaillé. La personnalité du créateur, c’est-à-dire Marx, était extrêmement contradictoire. En tant que révolutionnaire, il détestait toutes les monarchies du monde, mais idolâtrait la monarchie britannique ; étant athée, il allumait secrètement des bougies la nuit. Certes, selon des témoins oculaires, leur feu était pour une raison quelconque noir et rappelait beaucoup le feu de l'enfer.

Comme il sied à toute sous-culture, elle se compose de trois parties principales : le noyau culturel, le noyau et l'enveloppe extérieure. Chaque Soviétique ayant fait des études supérieures connaissait le noyau culturel ou le culte communiste soviétique. Cette formation quaternaire comprenait quatre mythes : la philosophie marxiste-léniniste, l'économie politique, le communisme scientifique et l'athéisme scientifique. Ce dernier a privé ce noyau d'au moins tout principe spirituel et a créé l'effet de son absence. Sur la base de ce noyau idéologique, le noyau a été construit, c'est-à-dire la moralité, l'éthique et la culture soviétique elle-même, ainsi que l'enveloppe extérieure - l'État, l'économie et ses structure solide. Ainsi, l’Union soviétique est entrée dans la guerre informationnelle-psychologique contre les États-Unis avec l’idéologie du XIXe siècle, écrite pour l’effondrement de l’Empire russe. De nombreuses personnes instruites ont commencé à comprendre le degré de misère du noyau culturel communiste et de l’idéologie communiste. En fait, seul I. Staline était le véritable réformateur de la sous-culture communiste, mais ses réformes n'affectaient que l'enveloppe extérieure et le noyau. Il a presque liquidé la culture prolétarienne de Lénine-Trotsky-Lunacharsky.

Et en plus, la nouvelle culture soviétique a été ennoblie par les traits russes tradition nationale. Et même l’Empire soviétique commençait à ressembler un peu au dernier empire orthodoxe de la dynastie des Romanov. Mais le noyau culturel athée est resté inchangé, ce qui laisse présager un triste sort pour le pays. Le mythe marxiste était en train de mourir dans l’âme du peuple soviétique. Sous Khrouchtchev et Brejnev, en raison de l’instinct de conservation de la gérontocratie du Kremlin, personne n’a osé réformer le « sanctuaire ». Pendant ce temps, Mikhaïl Gorbatchev, avec son épouse Raisa et des réformateurs qui avaient effectué des stages dans les universités de Columbia et de Harvard aux États-Unis, décidèrent qu'il était possible de réformer la base du culte communiste soviétique - le « noyau spirituel », en le diluant avec l'hédonisme du sous-culture glamour. En d’autres termes, ils ont décidé de réanimer le patient en utilisant une partie de la greffe de tête. Ils ont décidé d’appeler cette chimère « le socialisme à visage humain ». Les « titans de la pensée » soviétiques et les « pères de la démocratie » n’ont pas pu donner naissance à la chimère, mais ils ont détruit le pays. Ou, pour le dire simplement, au lieu de réanimer, ils ont procédé à la décapitation, car en supprimant l’article 6 de la constitution, ils ont éliminé la verticale du pouvoir et détruit le principe hiérarchique de gouvernement du pays. Tout s'est passé comme avec la tête de Berlioz, qui a été coupée par un membre du Komsomol - un conducteur de tramway. Dans la vraie vie historique, l'ancien membre du Komsomol s'appelait Raya « Gorbi ». Et les jeunes charlatans réformateurs ont organisé un spectacle pour le peuple soviétique à Variety. Il y avait des emballages de bonbons à la place de l'argent et du glamour parisien. Et surtout, la totalité des réserves d’or de l’URSS a été volée. Mais l’acte principal des réformateurs fut le génocide de leur propre peuple. Et il a fallu Eltsine, Kravtchouk et Chouchkevitch pour le réaliser. Mais les vrais dirigeants étaient les prêtres du veau d'or

« Notre veau d’or ne se nourrit pas de la création de richesses, ni même de son utilisation, mais avant tout de sa mobilisation entière, qui est l’âme de la spéculation. Plus la richesse passe de main en main, plus elle nous reste. Nous sommes des courtiers qui acceptent les ordres pour toutes les transactions fantômes ou, si vous préférez, nous sommes des publicains qui contrôlent tous les coins et recoins du globe et prélevons une taxe sur chaque mouvement de capitaux anonymes et vagabonds, comme l'envoi d'argent d'un pays à l'autre. un autre ou en faisant fluctuer son taux de change. À la mélodie calme, sourde et monotone de la prospérité, nous préférons les voix passionnées et excitées des taux qui montent et descendent. Pour éveiller ces voix, rien ne peut se comparer à la révolution ou à la guerre, qui est la même révolution. La révolution affaiblit les peuples et les amène dans un état de moindre résistance aux entreprises qui leur sont étrangères. » Les commentaires, comme on dit, sont inutiles.

À l'avenir, par commodité, nous qualifierons la sous-culture communiste soviétique de contre-culture, puisqu'elle s'est toujours opposée à la culture orthodoxe traditionnelle de la Sainte Russie.

Le processus complexe d'interaction entre la sous-culture hippie et la culture traditionnelle de l'URSS a été réalisé dans le cadre de la célèbre directive d'Allen Dulles. Le problème pour l'Union soviétique, tout d'abord, était que la société soviétique vivait dans les conditions d'une guerre civile inachevée et que la contre-culture soviétique, même à l'époque de Khrouchtchev, passait à l'offensive contre la culture orthodoxe traditionnelle, décidant d'en détruire le noyau. - l'Église orthodoxe. Les meilleures forces des services spéciaux ont été envoyées dans cette guerre. Le résultat est que le pays n’était pas préparé à une agression culturelle venue de l’extérieur. En 1961, eut lieu le célèbre XXIIe Congrès du PCUS, au cours duquel un programme de construction du communisme en URSS fut adopté. Le troisième point de ce programme est le projet spécial global "Éducation du nouvel homme soviétique - le bâtisseur du communisme". Ce projet a lamentablement échoué. C'est l'apparition des hippies en 1967, parmi les anciens membres du Komsomol, qui a clairement démontré dans la pratique l'effondrement des plans des léninistes utopistes communistes. L’année 1967 s’est avérée significative, puisque c’est cette année-là que l’URSS a célébré le 50e anniversaire de la Grande Révolution d’Octobre. Mais c’est précisément cette année que « La Bible satanique » de LaVey a été publiée simultanément aux États-Unis et en URSS – l’Évangile de Woland, avec le titre poétique « Le Maître et Marguerite ». Cet « évangile » manichéen deviendra une lecture incontournable programme scolaire déjà pendant les années de la Perestroïka. Et c’est reconnu par toute l’humanité « progressiste » meilleur travail littérature mondiale du XXe siècle. Ainsi, la transplantation du noyau génétique de la sous-culture a été brillamment réalisée sous forme de mimétisme - Travail littéraire. Le travail est terminé, et " Le dégel de Khrouchtchev" s'est épuisé.

Le zoologiste et anthropologue K. Lorenz a formulé une loi scientifique : « Un rejet radical de la culture paternelle - même s'il est tout à fait justifié - peut avoir des conséquences désastreuses, faisant d'un jeune homme qui méprise les mots d'adieu une victime des charlatans les plus sans scrupules. Les jeunes hommes, libérés de la tradition, écoutent généralement volontiers les démagogues et acceptent en toute confiance leurs formules doctrinaires cosmétiquement décorées. Mais les sciences humaines en URSS ne jouissaient pas de l’honneur de la nomenklatura du parti.

Des représentants de la sous-culture hippie (familièrement - hipparies, hippans, hippanistes) à la fin des années 60 et dans les années 70 pouvaient être trouvés dans presque tous les pays. grande ville URSS, sur ce qu'on appelle "des soirées".

Apparue à la fin du dégel de Khrouchtchev, la sous-culture hippie en URSS était répandue parmi un petit nombre de jeunes. L'environnement social de la sous-culture était la jeunesse étudiante et la future intelligentsia créative. En règle générale, il s'agissait d'enfants de la nomenclature du parti et de l'intelligentsia. La base de l'implication dans la sous-culture était une passion pour les vêtements à la mode et le désir d'écouter de la musique rock de bonne qualité. Le néophyte a été initié au programme complet d’expérimentation pédagogique. D'abord des jeans inoffensifs, puis des séances de rock psychédélique, puis l'accès à l'argot, et l'étape suivante a été le sexe gratuit, les discussions démagogiques sur la liberté d'expression et l'initiation à l'alcool et aux drogues, et même les rencontres avec des dissidents. Après un tel traitement, l'ancien membre du Komsomol soviétique est devenu un hippie convaincu. Bien sûr, beaucoup, ayant mûri, ont quitté la sous-culture et sont revenus à l'habituel La vie soviétique. Mais c’est l’esprit rebelle des hippies qui se manifestera encore pendant la perestroïka, par exemple dans le programme d’évaluation « Vzglyad » et le programme économique de Yavlinsky « 500 jours » et bien sûr Chubais, Gaidar, Khodorkovsky. La question de l’introduction de la sous-culture était supervisée par les meilleurs employés des services de renseignement occidentaux, qui savaient qu’ils travaillaient pour l’avenir. Ils ont soulevé les démons d’une nouvelle révolution et d’un génocide des peuples de l’URSS. Les « agriculteurs » ont activement travaillé avec la sous-culture, créant ainsi, selon les normes soviétiques, une bonne affaire dans le commerce de vêtements et de chaussures de marque. Et pourtant je voudrais terminer ma réflexion par une citation philosophe célèbre et l'économiste américain L. LaRouche : «Beaucoup d'entre eux, considérés comme très instruits, deviennent, à quelques exceptions près, victimes d'une « cuisine » fictionnelle lorsqu'il s'agit de faits de politique internationale, bien connus des chercheurs américains et d'Europe occidentale... En pratique, une question aujourd'hui Il s'agit de comprendre pourquoi tant de personnalités post-soviétiques et occidentales « sont devenues, en fait, les agents d'une politique de meurtres massifs de personnes et d'autres moyens connexes, qui, dans leur essence, constituent un génocide encore plus grave que les pratiques pour lesquelles les nazis ont été condamnés ». reconnu coupable et a reçu sa peine à Nuremberg.

Dans l'esprit des gens ordinaires, le mot « hippie » évoquait des associations plutôt négatives - un « hippie » était perçu comme un jeune homme négligé aux cheveux longs. Dans la vie, c'est un fainéant, un ivrogne ou même un toxicomane. Il est souvent apolitique et sans principes - aux antipodes de l'image alors cultivée de « l'homme soviétique », le « bâtisseur du communisme » - bien habillé et aux cheveux courts, déterminé, avec des opinions politiques claires sur la « ligne du parti ». L'existence de représentants des « hippies » non seulement à l'étranger, mais aussi en URSS à partir de sources d'information légales n'a pu être apprise que par des articles critiques de la presse centrale du début des années 70. Un tel silence porte atteinte à l'autorité des autorités aux yeux des jeunes. Et il a exalté la « liberté d’expression » en Occident. Ainsi, c’est l’appareil idéologique du Comité central du PCUS qui est devenu un agent d’influence occidentale. Dans le même temps, n’importe qui pouvait facilement obtenir toutes les informations supprimées par les autorités officielles auprès des voix « ennemies ». Les stations de radio "BBC", "Voice of America" ​​​​et "Svoboda" diffusent leurs programmes 24 heures sur 24 et, de plus, en russe. De plus, les auditeurs secrets étaient, en règle générale, des ouvriers du Komsomol. Ce sont eux qui souffraient de « schizophrénie sociale ». Grâce à leur travail au Komsomol, pendant la journée, ils « qualifiaient » l'Occident « en décomposition », et le soir, ils écoutaient secrètement les « voix ennemies » et écoutaient avec révérence la musique rock « interdite » et étaient prêts à vendre leur propre mère pour de la marque, le jean américain « Layba », porté par toute la « jeunesse dorée » du début des années 70. Ainsi, sans trop de difficultés, la sous-culture hippie, sous la forme de sa coquille et de son noyau, a facilement traversé le fameux « rideau de fer » et n'a reçu que des repoussées de l'extérieur. Traditions orthodoxes les gens, l’URSS n’a pas fait s’effondrer, même à l’époque de Brejnev. Mais cela a provoqué une transmutation de la culture soviétique et l’a rendue sans défense face à la nouvelle sous-culture glamour.

La sous-culture hippie de la période soviétique a formé son propre argot spécifique, basé sur une combinaison d'anglais et d'argot. Cet argot est une forme particulière de novlangue, une forme de perversion et de désacralisation de la langue russe. Cette novlangue est donc une arme pour tuer la langue vivante du peuple russe. Si une langue vivante meurt, la pensée humaine meurt avec elle. M. Heidegger écrit à propos de ce processus dans « Lettres sur l'humanisme » : « La langue est la maison de l’être. L'homme vit dans la demeure de la langue. L'homme habite l'être du langage. La dévastation généralisée et rapide du langage ne mine pas seulement la responsabilité esthétique et morale dans tous les usages du langage. Elle est enracinée dans la destruction de l’être humain. » Voyons maintenant clairement à quoi ressemble cette chimère. Par exemple : « xivnik », de « ksiva » - un document, un petit sac pour transporter ce document. "Hairatnik" vient du mot "cheveux" - cheveux. Le ruban sur le front était porté selon la superstition, afin que « le toit ne soit pas emporté par le vent ». « Benechka » est un bracelet composé de fils, de bandes de cuir ou de perles, offert en « souvenir » à des amis. Il y a un symbolisme des boules. Un exemple de mots d'argot hippie qui ont survécu au temps : « vpiska », « gerla », « people », « session », « track », « civil », « pionnier », « oldovy », « flat »...

Voici un court exemple de dialogue, excessivement sursaturé d’argot hippie de la fin des années 80 :

Les gens s'intègrent à la fille. Elle dit:

Je n’ai qu’un problème, et si tu te retrouves à terre, tu vas avoir des ennuis, il faudra y jouer ensemble. Ne m'inscris pas, d'accord ?
Maine (avec lassitude) : - Laisse bi. Eh bien, comment tu t'inscris ?

Gerla : - Eh bien, je l'ai déjà signé !

S. Pechkin « 100 charrettes hippies »

Peu de gens à cette période de l’histoire ont compris la profondeur de l’impact de ce sabotage spirituel et psychologique.

L'homme moderne vit dans le monde de la culture et dans ce monde il existe une formation spéciale, que nous appelons la sphère du Logos. Il inclut le langage comme moyen de communication humaine, ainsi que diverses formes de « pensée verbale ».

La langue est un système complexe de concepts et de mots à travers lesquels une personne perçoit le monde et la société qui l'entourent. C'est à travers le langage que s'effectue le mécanisme de subordination humaine à la société ou à certains groupes sociaux. « Nous sommes esclaves des mots », aimait à répéter Friedrich Nietzsche. Le pouvoir du mot est énorme et il manifeste son principal effet suggestif non pas à travers la raison, mais à travers la sphère sensorielle. En psychothérapie, on connaît la méthode thérapeutique suggestive de Liebeault-Bernheim - la « rééducation de la volonté », qui a été largement utilisée au début du XXe siècle, et la programmation neurolinguistique selon V.M. Bekhterev, reconnu dans la seconde moitié du XXe siècle.

La suggestibilité à travers les mots est une propriété profonde de la psyché et elle apparaît dans le processus de développement plus tôt que la capacité de pensée analytique. Ce processus a été étudié en détail par des psychologues qui ont étudié la période enfance chez les humains. Le sens suggestif du mot est apparu à un stade précoce du développement humain, lors du processus de formation de mots de code spéciaux - des mots-symboles, qui ont toujours été la base des sorts. Ils ont survécu jusqu'à nos jours et sont aujourd'hui largement utilisés par les guérisseurs, les chamanes et les psychothérapeutes modernes.

Il convient de noter un détail si important que l'effet suggestif des mots n'a pas du tout diminué avec le développement de la civilisation et la formation d'une forme de pensée intellectuelle rationnelle. Au contraire, l'accent est mis sur l'homme moderne leur influence suggestive sur la pensée rationnelle s'est intensifiée.

La langue russe est notre plus grande richesse. Cette langue, déjà sous sa forme actuelle plutôt simplifiée, reste en grande partie une langue spirituelle. Par exemple, si la langue russe est comparée à la langue anglaise, cette dernière est d'un ordre de grandeur plus simplifiée et primitive. Au moderne langue anglaise c’est impossible sans perdre le sens du contenu de la Bible. Si vous ouvrez le dictionnaire anglais-russe, alors pour de nombreux mots anglais, un mot anglais est associé à une douzaine de mots russes. En d’autres termes, dix nuances différentes de sens des mots russes correspondent à un mot grossi. mot anglais. Mais il ne s’agit plus seulement de mots. Par exemple, le discours américain est plus primitif que le discours russe. Elle se caractérise par l’échange de modèles de parole. Par exemple, lorsqu'il salue un Américain, il dit : « Salut, Haw, ça va ? (salut, comment vas-tu ?) » et tout le monde devrait répondre la même chose : « Très bien. Comment vas-tu?" (Excellent, et le vôtre ?). Si l'interlocuteur ne répond pas bien, mais d'une manière différente, alors cela ne sera plus considéré comme américain.

Il existe une règle bien connue : « Plus la langue est primitive, plus la pensée d'une personne est primitive, plus la personne elle-même devient primitive et plus il est facile de contrôler une telle personne. » Ainsi, l’introduction de l’argot de la sous-culture est une tentative de cultiver un type particulier de sauvage primitif et archaïque à partir d’un Russe. Ce qui serait facile à gérer depuis l’extérieur du pays grâce à une gestion non structurée. Et cette tentative fut un succès, comme si la grande littérature russe n’avait jamais existé. L'argot des sous-cultures s'est encore développé parmi la nouvelle génération de sous-cultures.

La sous-culture hippie a collaboré de manière fructueuse et a nourri spirituellement l'environnement dissident, a activement promu les idées de la révolution sexuelle et a apporté une contribution significative à l'effondrement de l'URSS. L’effondrement de l’URSS a servi de point de départ au déclin de cette sous-culture, qui a donc rempli sa tâche.

La véritable science ne devient science que lorsqu’elle acquiert les traits d’une mythologie, dit Joseph Campbell, l’un des meilleurs psychanalystes du XXe siècle. Et par conséquent, le déclin de la sous-culture ressemble un peu à la fin de tout conte de fées. Aujourd’hui, beaucoup peuvent penser que la sous-culture est dans un état de décès clinique ou animation suspendue. Et c’est en partie vrai. Le nombre de communes hippies en Europe n'est que de quelques-uns ; il en reste trois aux États-Unis et une sur le continent africain. Il existe plusieurs milliers de hippies actifs dans le monde. Les cyber-hippies sont également apparus sur Internet. Il existe des « fêtes » hippies dans certaines villes de l’ex-URSS. Tout cela est un vestige d’une « grandeur passée ».

Cependant, il n'est pas encore possible de parler de sa mort biologique en tant que hippie. De nombreux vêtements sont devenus des classiques. Le héros de l’attaque psychédélique contre le Pentagone, Hoffman, a été élevé au titre de noblesse par la reine britannique Elizabeth II et est devenu aristocrate. À la mémoire du chaman indien au tambourin, de nombreux représentants de la sous-culture punk et gothique portent des iroquois indiens. Les célèbres Beatles ont reçu des titres de noblesse. Et les critiques musicaux ont classé leur travail comme de la musique classique moderne. L'âme des quatre était John Lennon. Et il a souvent déclaré en plaisantant aux journalistes que pour le succès des Beatles, il avait vendu son âme à Satan. Et seul Lennon n’a pas eu de chance puisqu’il a été tué en 1980, dans des circonstances mystérieuses, sur les marches de l’hôtel où Roman Polanski tournait son film « The Omen ». Il est mort plébéien. Le titre de noblesse n'est pas décerné à titre posthume. À la mémoire des hippies de la côte ouest portant une fleur, le peuple « soviétique » russe a dédié le film « La Ville du Soleil ». Et le tristement célèbre Sergent Pepper a pris vie, et sous les traits d'un Marine, il mène la cause de la révolution hippie à sa conclusion logique dans le film psychédélique "Avatar", du réalisateur culte D. Cameron. Les vaincus ne sont pas offensés non plus : Gorbatchev (alias Mikhaïl « The Bullseye ») fête ses 80 ans au son de « Winds of Change » interprété par le groupe Scorpions à l'Opéra de Londres. Prix ​​du billet : 50 000 euros. L'entrée est réservée à l'élite. La baronne Margaret Thatcher est absente des célébrations pour cause de maladie.

Et ce bal, en partie luxueux et en partie glamour, se déroule presque selon le scénario du célèbre roman de Boulgakov. Il ne manque plus que l'hôtesse du bal, la vieille sorcière « Reine Margot ».

Mikhail « Marqué » n'aura pas l'esprit tranquille dans sa vieillesse. Tout le reste est comme il se doit dans un bon conte de fées, les héros ont reçu leurs récompenses du « bon » sorcier (professeur Woland). Et tout cela ressemble à une chaîne de phénomènes et d’événements aléatoires. Ou s'agit-il d'un jeu de symboles dans le Meta-jeu ? À la place de la sous-culture hippie autrefois nombreuse, une toute nouvelle génération de sous-cultures de jeunesse s'est développée, enchevêtrant nos jeunes citoyens dans son réseau.

Dès leur plus jeune âge, les habitants de l'URSS ont reçu le slogan magique : « Lénine a vécu, Lénine est vivant, Lénine vivra ! Et le commissaire à la culture prolétarienne Kazimir Malevitch lui-même a proposé ce slogan. Celui-là même qui a peint le fameux « Carré Noir ». Mais le slogan lui-même a été exprimé par le poète Maïakovski. Maintenant, ils veulent dire la même chose de J. Lennon. Un artiste est apparu dans la CEI, peignant 40 portraits du grand pacifiste John Lennon, sur fond de drapeaux de 40 pays. Et cela sent la magie sympathique. Et toute cette fin rappelle la fin du célèbre roman Le Maître et Marguerite. Et le 16 janvier, toute l’humanité progressiste célèbre la journée des « Fab Four ». Celui qui a des yeux, qu'il voie, et des oreilles, qu'il entende, ou du moins qu'il essaie de le faire.

Résumé.

Ainsi, nous devons reconnaître que la sous-culture hippie que nous avons examinée a été créée dans le cadre du projet mondial « Changer le visage de l’homme ». Le projet est basé sur le principe anthropique développé par Eastern église orthodoxe. Au Moyen Âge, il fut inconditionnellement suivi par toute la pensée philosophique et scientifique d’Europe occidentale. Mais au XXe siècle éclairé, elle a été utilisée par les experts des « pays civilisés » au détriment des peuples. Le principe stipule qu'une personne est constituée de trois substances interconnectées : l'esprit, l'âme et le corps. Et pour changer ces trois substances, le noyau, le noyau et la coque ont été créés. Le noyau de la sous-culture est le manichéisme, principalement axé sur le changement de la spiritualité humaine. Le noyau, représenté par la musique psychédélique et les drogues, affecte l'âme et en partie le corps. Le sexe et la mode concernent avant tout la substance corporelle et participent aux mécanismes de transformation physiologique. De plus, les relations sexuelles libres avec des changements fréquents de partenaires sexuels sont un facteur puissant de variabilité héréditaire épigénomique ou télégonie. Un tel sexe provoque une dégénérescence chez les descendants dès la première génération. L'analyse statistique est donnée dans le livre de P. Bukinan « La mort de l'Occident ». Toutes les composantes de la sous-culture sont interconnectées grâce à une magie sympathique. En d’autres termes, si une personne suit la mode hippie, alors il y aura du sexe et de la musique rock, puis de la drogue. Et s’il est intellectuel, le manichéisme lui sera révélé, puis l’expérience visionnaire.

Dans le travail ci-dessus, nous avons effectué une analyse morphofonctionnelle et la genèse des principales étapes de développement de la sous-culture hippie, et avons également identifié l'algorithme de son fonctionnement et les mécanismes de son impact destructeur sur l'individu et la société. L'analyse systématique de la maladie spirituelle mentionnée ci-dessus de la civilisation locale d'Europe occidentale nous permet de créer des mécanismes efficaces de prévention, de traitement étiotrope et pathogénétique de ce type de conditions sociales et de maladies.

Bibliographie.

• 1. Bogolyubov N. Sociétés secrètes du XXe siècle. Deuxième éd. (corrigé et augmenté). Maison d'édition Véra. Saint-Pétersbourg. 2011. – 239 p.
• 2. Jalons de l'Intelligentsia en Russie : Sat. Art. 1909-1910 / Comp., commentaire.
• 3. Vorobyovsky Yu. Le pas du serpent. 2ème édition, complétée – M : 000 « Palette – statut », 2002 528 p.
• 4. Volkov Yu.G. Sociologie. – M. : Gardariki, 2000.
• 5. Crise spirituelle : Quand la transformation de la personnalité devient une crise (Ed. par Stanislav et Christina Grof / Traduit de l'anglais par A.S. Rigin - M. Société indépendante "Class", Maison d'édition du Transpersonal Institute, 2000 -23, 105- 106 p . – (Bibliothèque de psychologie et psychothérapie
• 6. Zhukhovitsky L. Que faire de ces jeunes ? // Jeunesse, 1988, n° 9.
• 7. Kravchenko A.I. Introduction à la sociologie : manuel pour les classes 10-11. les établissements d'enseignement. – M. : Éducation, 1997.- 190 p.
• 8. Kassirer E. Technique des mythes politiques modernes // Bulletin de l'Université de Moscou. Série 7. Philosophie. 1990, n° 2, 54.
• 9. Kosaretskaya S.V. Sur les associations informelles de jeunesse / S.V. Kosaretskaya, N.Yu. Sinyagina. – M. : Centre d'édition humanitaire VLADOS, 2004. – 159 p.
• 10. Lisichkin V.A., Shelepin A.A. Troisième guerre information-psychologique mondiale. –M. : Académie des Sciences Sociales, -1999.
• 11. Lisovsky V.T. Étudiants soviétiques : social. essais. – M. : Ecole Supérieure, 1990. – 304 p.
• 12.Platonov O.A. La couronne d'épines de la Russie. Histoire du peuple russe au XXe siècle. – T.1. –M. : « Printemps », -1997. –896 s.
• 13.Platonov O.A. La couronne d'épines de la Russie. Histoire du peuple russe au XXe siècle. – T.2. –M. : « Printemps », -1997. –896 s.
• 14. Encyclopédie sociologique russe. Sous la direction générale de l'académicien de l'Académie russe des sciences G.V. Osipov. – M. : groupe d'édition NORMA-INFRA-M, 1998. – 672 p.
• 15. Magazine « Real Extreme » sur les sports extrêmes et le divertissement. Épisode pilote. Août 2004.
• 16. Sergueïev S.A. Sous-cultures de la jeunesse en République du Tatarstan. // Société 11/98
• 17.Toynbee A.J. Compréhension de l'histoire. : Trad. de l'anglais / Comp. Ogourtsov A.P. Entrée Art. Ukolova V.I. Fermeture Art. Ramkovski E.B. –M. : « Progrès », -1991. –736 s.
• 18. Kharcheva V.G. Fondements de la sociologie : manuel. – M. : Logos, 1997.
• 19. Kjell L., Ziegler D. Théorie de la personnalité : principes de base, recherche, application. Ser. "Maîtres de psychologie". – Saint-Pétersbourg : « Peter Kosh », -1998.
• 20. Walsh R. L'esprit du chamanisme. : Trans. de l'anglais –M. : Maison d'édition de l'Institut Transpersonnel, -1996. –288 s.
• 21. Magazine Socis, numéros de 1998, 2003.
• 22.Fraser D.D. Le Rameau d'Or : Une étude de la magie et de la religion : Trad. de l'anglais – M. : AST Publishing House LLC, -1998. –784 s.
• 23.Encyclopédie des symboles, signes, emblèmes / Comp. V. Andreeva et autres - M. : Locked-Myth, -576.
• 24. Jung K.G. Types psychologiques. Par. avec lui. Traduction de Sofia Lorke, trad. et supplémentaire V. Zelenski. – Saint-Pétersbourg : « Juventus ». – M. : « Progrès-Univers », -1995. –765 s.
• 25. Jung Carl Gustav, von Franz N-A., Henderson J., Jacobi I., Jaffe A. L'homme et ses symboles. – M. : « Fils d'argent », -1997. –386 s.
• 26. Yalom I. Théorie et pratique de la psychothérapie de groupe. – Saint-Pétersbourg : Maison d'édition « Peter », -2000. –640 s.
• 27. Erikson EH (1963a) Enfance et société (2 édition finale), New York : Norton.
• 28.Erikson EH (1958) Youngman Suther : Etude en psychanalyse et histoire. New York : Norton.
• 29.La Rouche Lyndon H. « Jésus Christ et civilisation » //EIR, 6 octobre 2000, Vol. N° 39, p.22.

Nikolaï Golovachev, Dnepropetrovsk. janvier 2013

Envoyer votre bon travail dans la base de connaissances est simple. Utilisez le formulaire ci-dessous

Les étudiants, étudiants diplômés, jeunes scientifiques qui utilisent la base de connaissances dans leurs études et leur travail vous en seront très reconnaissants.

Posté sur http://www.allbest.ru

Sous-culture hippie

Sous-culture - désignant une partie de la culture d'une société qui diffère par son comportement de la majorité dominante, ainsi que des groupes sociaux porteurs de cette culture. Une sous-culture peut différer de la culture dominante propre système valeurs, langage, comportement, vêtements et autres aspects. Il existe des sous-cultures qui se forment sur des bases nationales, démographiques, professionnelles, géographiques et autres. En particulier, les sous-cultures sont formées par des communautés ethniques qui diffèrent par leur dialecte norme linguistique. Aux autres exemple célèbre sont des sous-cultures de jeunesse.

Les hippies sont une sous-culture spécifique apparue aux États-Unis au début des années soixante du XXe siècle. Apparu, il s'est rapidement répandu dans tous les pays du monde et au milieu des années soixante-dix, il avait pratiquement disparu. Dans l'original, les hippies faisaient partie d'un mouvement de jeunesse composé majoritairement d'adolescents et d'assez « jeunes adultes » âgés de quinze à vingt-cinq ans, qui ont hérité de la rébellion culturelle des bohèmes et des beatniks. Les hippies méprisent les concepts établis, critiquent les valeurs de la classe moyenne et s'opposent radicalement à l'utilisation des armes nucléaires et à la guerre du Vietnam. Ils sont devenus populaires et ont éclairé des aspects de religions autres que le judaïsme et le christianisme qui étaient pratiquement inconnus à cette époque. Les hippies ont littéralement poussé à travers la révolution sexuelle ; ils ont encouragé l'utilisation de drogues psychédéliques afin d'élargir la conscience humaine (Initialement, l'hallucinogène LSD était utilisé comme drogue pour traiter les maladies mentales. Parce que de nombreux psychologues de l'époque pensaient que lorsqu'ils travaillaient avec un patient sous l'influence de cette drogue, ils travaillaient directement avec le subconscient. Il existe de nombreux cas de traitement réussis décrits dans la littérature médicale à l'époque des hippies, le LSD n'était pas considéré comme une drogue et était donc disponible gratuitement aux États-Unis. les jeunes, sur cette base. travaux scientifiques médecins, ont commencé à s’impliquer dans « l’autocorrection » de leur propre conscience). Les hippies ont créé des communes uniques où leurs valeurs étaient cultivées. sous-culture hippie idéologie société

Apparence, code vestimentaire

Quel que soit le sexe - cheveux longs peignés au milieu, un ruban spécial autour de la tête ("hair" de l'anglais. Hair - hair), sur les bras - "babioles", c'est-à-dire des bracelets ou des perles faits maison, le plus souvent en perles, en bois ou en cuir, souvent un pull tricoté disproportionné, décoré de perles ou de broderies, une pochette en jean autour du cou pour ranger de l'argent et des documents ("xivnik" : de ksiv - document, voleurs ' jargon), couleur des vêtements plutôt claire (les hippies expérimentés ne portent jamais de noir), mais pas flashy. La dernière génération de hippies se distingue par des attributs tels qu'un sac à dos et trois ou quatre anneaux aux oreilles, moins souvent au nez (piercing).

Style musical

La culture musicale hippie était un mélange de rock, folk, blues et rock psychédélique. Cette culture se reflète également dans la littérature, le théâtre et les arts visuels, notamment dans les films, les affiches annonçant des concerts de rock et les pochettes d'albums. Parmi la musique occidentale, les hippies préfèrent le rock psychédélique et adorent le groupe « Doors ».

Langue, jargon

Un grand nombre d'emprunts anglais, tels que "bolt" - bouteille, "vine" - vin, "flat" - appartement, "hair" - cheveux, "people" - people (adresses courantes : "man", "people") , " ringushnik" - cahier (de l'anglais Ring - call). De plus, il existe une utilisation fréquente de suffixes diminutifs et de mots qui n'ont pas d'analogues dans le langage littéraire pour désigner des concepts spécifiques caractéristiques uniquement des hippies (par exemple, la « babiole » déjà mentionnée, « xivnik », etc.).

Divertissement

Parmi les boissons alcoolisées, les hippies préfèrent les vins et les portos. Une consommation fréquente de drogues (généralement légères) a été notée. Une partie de l’idéologie hippie est « l’amour libre » – avec toutes les conséquences qui en découlent. Les hippies ne sont pas des guerriers, ils sont généralement pacifistes. L’un des premiers était le slogan « Faites l’amour, pas la guerre ». (Faites l'amour pas la guerre). Idéologie : Les hippies eux-mêmes l’expriment souvent avec les mots « Paix, amitié, bubblegum ». Le mépris des valeurs matérielles telles que l'argent et les objets coûteux est typique ; Il y avait une véritable indignation parmi les hippies lorsque quelqu'un essayait d'acheter des choses chères au lieu de choses bon marché. Les religions et enseignements orientaux sont populaires.

Publié sur Allbest.ru

Documents similaires

Les principales raisons pour lesquelles les jeunes rejoignent des groupes informels. L’un des slogans les plus célèbres des hippies est leur apparence. Langage et symboles de la sous-culture de la jeunesse « Punks ». Leurs vêtements et leur coiffure caractéristiques. Sous-culture des mecs et caractéristiques de leur style de vie.

travail de cours, ajouté le 09/12/2014


L'histoire de l'émergence du mouvement de jeunesse hippie, ses particularités (apparence, bijoux, vulgarisation du nudisme, déni du capitalisme). L'idéologie et la politique des hippies, leurs préférences musicales, l'utilisation de psychédéliques et d'hallucinogènes.

test, ajouté le 03/06/2014


Caractéristiques d'un comportement déviant. Mouvements de jeunesse : hippies, punks, skinheads. Le pacifisme comme base spirituelle des hippies. L'anarchie comme philosophie. Vêtements et loisirs. La formation des skinheads modernes, leur vision du monde et leur style de vie, ainsi que leur style vestimentaire.

résumé, ajouté le 11/06/2014


Le concept de manifestation sociale du corps, la position de l'anthropologie. Motivation psychologique et idéologique pour la participation à des groupes de jeunes. La socialisation comme adaptation des jeunes à la société par l'appartenance à la sous-culture hippie et le développement de la conscience de soi.

travail de cours, ajouté le 24/11/2012


L'origine du concept et l'histoire du développement de la sous-culture de la jeunesse, ses principales caractéristiques. Idéologie, symbolisme, style vestimentaire des représentants des sous-cultures musicales (hippies, métalleux, punks, goths) et des sous-cultures japonaises (Akihabara-kei, cosplay, gyaru).

résumé, ajouté le 20/11/2013


Caractéristiques d'un comportement déviant (déviant). Mouvements informels de la jeunesse moderne. Les hippies sont des groupes de jeunes qui rejettent les principes moraux établis. Culture punk du « garage rock ». L'anarchie comme philosophie. Skinheads ou « jeunes travailleurs ».

résumé, ajouté le 19/05/2011


La sous-culture des jeunes comme moyen d'expression et de réalisation de soi pour les jeunes. Une étude de la jeunesse moderne, de son orientation et de ses principaux intérêts. Étudier l'histoire des origines et des caractéristiques de la sous-culture des goths, punks, skinheads, hippies, emo, rappeurs.

travail de cours, ajouté le 08/04/2015


Le concept de « culture » et de « sous-culture de la jeunesse », leur influence sur le développement de l'individu et de la société. Typologie des sous-cultures de la jeunesse (hippies, punks, rastafariens, grunge, rave). Le problème de la toxicomanie chez les jeunes la société moderne. Facteurs de toxicomanie chez les jeunes.

travail de cours, ajouté le 22/01/2012


Mouvements de jeunesse informels : beatniks, mecs, hippies, goths, emo, punks, skinheads. Origine, idéologie, musique des sous-cultures, leurs attributs, rituels, normes éthiques et esthétiques. L'évasion et « l'éthique de non-participation » des hippies. Valeurs et style de vie Yuppie.

présentation, ajouté le 23/10/2016


Caractéristiques sociales et psychologiques des sous-cultures de la jeunesse. Groupes réunissant des adeptes de goûts et de styles musicaux (metalheads, Rolling Stones, breakers, Beatlemaniacs), des personnages apolitiques et évadés (hippies, punks), des groupes criminels.

Apparence hippie Le monde le doit à la guerre du Vietnam, lorsque les jeunes sont descendus dans la rue et ont appelé tout le monde à échapper à la violence, à ne pas y céder et à « faire l’amour, pas la guerre ». C'est ce slogan qui est populaire à ce jour et caractérise avec précision cette sous-culture incroyablement intéressante.

Le mouvement des amoureux de la paix grandissait chaque jour, ils croyaient que le monde pouvait être changé sans verser de sang, que seul l'amour des hommes les uns pour les autres et du monde entier pouvait le changer radicalement, c'est cela qui peut unir l'humanité contre la violence.

Des cheveux longs, des vêtements clairs et amples, d'innombrables boules colorées et un look joyeux - telle est l'image d'un hippie typique, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme. Le motif principal de cette direction est « la liberté en tout » et « l’amour pour tout ». La composante ethnique de l'image hippie indique que les représentants de cette tendance ne voient pas de différences entre les races et les peuples ; à leur avis, tout le monde est un et tout le monde mérite l'amour, quels que soient son origine et son niveau dans la société.

Les hippies ont été les premiers à défier la société entière, ils ont détruit toutes les frontières et tous les stéréotypes, ont réfuté la censure et lui ont montré une nouvelle vie. «Enfants de fleurs» - c'est cette définition largement répandue qui est fermement ancrée parmi les représentants du nouveau mouvement. Les hippies prônaient l’amour dans tout, y compris dans la nature : ils tissaient des fleurs dans leurs cheveux, portaient des couronnes de fleurs et plantaient des serres entières de belles plantes. Les hippies ont révélé les couleurs du monde à la société, montrant qu'il était loin d'être gris et primitif, comme beaucoup le voyaient, mais lumineux, intéressant et multiforme.

Les représentants de cette sous-culture ont commencé pour la première fois à explorer leur propre « moi » et le chemin de l'unité avec ce monde. Les hippies croyaient que le monde était beau et qu’il fallait être en harmonie avec cette beauté. C'est ainsi qu'apparaissent de nombreuses techniques de méditation, collectées aux quatre coins du monde. Les pratiques spirituelles étaient particulièrement populaires parmi les hippies, car en changeant la couche interne de l'âme, on peut atteindre la liberté et l'illumination. S'étant unis dans ce qu'on appelle les « communautés spirituelles », les hippies ont découvert de plus en plus de nouvelles facettes de l'homme.

Le rejet complet de toute restriction a conduit au fait que ces personnes ont tout essayé par elles-mêmes, ce qui a souvent entraîné des conséquences irréversibles. Étudier votre monde intérieur accompagné de fumer de la marijuana et de consommer des drogues plus fortes. Le monde ne connaissait pas encore les grands méfaits d’un tel « choyer ». De nombreux représentants sont morts d'overdose.

Les restrictions acceptées sur l'institution du mariage ont également été rejetées par les hippies épris de liberté, qui pensaient que le mariage n'était pas nécessaire pour avoir des relations sexuelles. Vous pouvez pratiquer quand vous le souhaitez et avec n’importe qui, sans recevoir l’approbation de personne sauf de votre partenaire, que vous pouvez également choisir à votre guise. Cela a conduit au début d’une révolution sexuelle à grande échelle. L'idée inversée de la relation entre un homme et une femme a grandement ébranlé les fondements moraux de la société. Les orgies de groupe, la promiscuité et l'implication de mineurs dans leurs divertissements sexuels ont conduit à une dégradation importante de la société. C’est à cette époque qu’apparaissent des femmes à l’esprit féministe qui ne veulent pas être simplement l’objet du désir sexuel d’un homme, mais avoir des droits égaux avec lui. Cela a marqué le début du féminisme féminin.

Les hippies n'étaient pas liés à leur foyer ; ils voyageaient partout dans le monde, étudiant et apprenant à se connaître et à se connaître. La liberté qu'ils proclamaient se manifestait en tout : ils ne visitaient pas les établissements d'enseignement, facilement déplacés d'un endroit à l'autre, ont fait de nouvelles connaissances avec les leurs et ont transmis leur culture aux masses. La façon préférée des hippies de passer du temps était les rassemblements, accompagnés de conversations, d'écoute de musique et de danse. Les « enfants-fleurs » ont accordé une grande attention à la réalisation de soi et à la créativité de chacun d'eux.

Malgré le fait que la popularité des hippies est lointaine, cette sous-culture a littéralement fait exploser le monde et a laissé derrière elle de nombreux principes fermement ancrés dans nos vies, qui sont toujours d'actualité et comptent de nombreux adeptes.

Le matériel a été préparé par Serezhina Ekaterina.

États-Unis, années 1960, cheveux longs, jeans, bijoux, couleurs vives, paix dans le monde, en regardant ces mots, vous comprenez immédiatement de quoi nous parlons. Les hippies sont une sous-culture qui a bouleversé le mode de vie habituel au moment de son émergence.

Le développement de la sous-culture hippie s'est produit par ce qu'on appelle des « vagues » : la « première vague » remonte à la fin des années 60 et au début des années 70, la « seconde » aux années 80. Depuis 1989 environ, il y a eu une forte baisse, due à une forte diminution du nombre d'adhérents à ce mouvement. Cependant, au milieu des années 90. La « troisième vague » de hippies s’est déclarée.

Les origines du mouvement hippie remontent aux années 1960 aux États-Unis. La raison, selon de nombreuses sources, était la guerre du Vietnam (1964-1972). Cette guerre fut la première de l'histoire américaine à susciter la haine et l'hostilité des Américains eux-mêmes. Ne voulant pas la guerre, les gens se sont unis et se sont mis en grève au nom de la paix. Ainsi, le 22 novembre 1964, dans une émission sur l'une des chaînes new-yorkaises, le mot « hippie » fut utilisé pour la première fois. Ensuite, ce mot a été utilisé pour décrire un groupe de jeunes protestant contre la guerre du Vietnam.

La signification du mot « hippie » vient de l'anglais. « hanche» - comprendre ou « à être hanche» - Soyez conscient de. Ce qui est intéressant, c’est que les hippies eux-mêmes ne se sont jamais appelés ainsi. Ils préféraient s'appeler " de belles personnes" ou " enfants de fleurs ". Cependant, les médias ont joué avec le terme « hippie » et l'ont utilisé partout pour décrire les masses de jeunes qui se laissent les cheveux longs, écoutent du rock and roll, se droguent, pratiquent l'amour libre, se rendent à divers festivals et concerts, organisent des manifestations. et rejeter la culture de masse du début des années 60.

Croyances hippies :

Le plus important pour les hippies était de suivre le principe ahimsa. Autrement dit, le pacifisme : non-violence, renoncement à la guerre et amour de la paix. Les hippies ne reconnaissaient pas les fondements sociaux, mais créaient leurs propres systèmes de vie alternatifs, niant toute hiérarchie. Pour mener des révolutions, selon leur enseignement, la guerre n’est pas nécessaire, il suffit de faire preuve de créativité. Et pas seulement avec la guerre : ils préféraient le développement personnel à une carrière, les valeurs spirituelles aux valeurs matérielles et la liberté d'expression et d'expression aux ordres et aux normes généralement acceptés. Tout cela a été suivi par l'émergence de 7 vérités de la sous-culture :

• une personne doit être libre ;
• la liberté ne peut être obtenue qu'en changeant la structure intérieure de l'âme ;
• les actions d'une personne intérieurement détendue sont déterminées par le désir de protéger sa liberté comme le plus grand trésor ;
• la beauté et la liberté sont identiques l'une à l'autre et la réalisation des deux est un problème purement spirituel ;
• tous ceux qui partagent ce qui précède forment une communauté spirituelle ;
• la communauté spirituelle est une forme idéale de vie communautaire ;
• tous ceux qui pensent autrement se trompent.

Symbolisme hippie :

Les hippies sont une culture dont les adeptes sont immédiatement reconnaissables à leur apparence et à leur comportement. Les attributs d’un hippie incluent beaucoup de choses. Premièrement, ceci minibus, que les hippies peignaient dans des couleurs incroyables, l'appelant « Flower power ». Deuxièmement, un symbole important est pacifique(« patte ») est un symbole de paix. Logo de l'Organisation pour le désarmement nucléaire, également utilisé pour les manifestations anti-guerre. Cela inclut également le symbole de la philosophie taoïste Le yin et le yang .

Quant à l'apparence, tout ici est très intéressant. Indubitablement, cheveux longs, les femmes et les hommes ; jeans, qui, au moment où la culture s'est épanouie, est devenu le « vêtement emblématique » des hippies ; "babioles"(bracelets faits à la main en perles, cuir, lacets, rubans ou fils), qui étaient d'ailleurs d'une grande importance pour les hippies. Selon la couleur, l'épaisseur, les motifs, etc. utilisé dans le tissage de « boules », il a été possible de déterminer : la position de vie, les préférences musicales et même l'âge de son propriétaire.

Arc-en-ciel joue également un rôle important dans la vie d'un hippie. Le 4 juillet 1972, un millier de jeunes ont escaladé la Montagne de la Table dans le Colorado (États-Unis), se sont tenus par la main et sont restés là pendant une heure sans dire un mot. Ils décidèrent d’instaurer la paix sur Terre non pas par des grèves ni par des manifestations, mais par le silence et la méditation. À première vue, cet événement n’a aucun lien avec l’arc-en-ciel. Cependant, il se trouve que la culture hippie a acquis beaucoup de connaissances auprès des anciens Indiens. Ainsi, le nom « Rainbow Gathering » est né d’une prophétie des Indiens des Mines : « À la fin des temps, lorsque la Terre sera dévastée, une nouvelle tribu apparaîtra. Ces gens ne seront pas comme nous ni par la couleur de leur peau ni par leurs habitudes, et ils parleront une langue différente. Mais ce qu’ils feront aidera la Terre à redevenir verte. Ils seront appelés « Guerriers de l’Arc-en-ciel »10

Je ne peux m'empêcher de mentionner fleurs, comme attribut d'un hippie. Ce n'est pas pour rien que le deuxième nom de la culture est « enfants-fleurs ». Ils tissaient des fleurs dans leurs cheveux, les offraient aux passants au hasard et les représentaient sur des minibus. Incroyablement, ils l’ont inséré dans le canon d’une arme à feu, proclamant leur principal slogan « Faites l’amour, pas la guerre ».

Certains aspects du mode de vie hippie donnent lieu à beaucoup plus de controverses et d’opinions mitigées. Merci aux "enfants fleurs" popularisés drogues, qui, à leur avis, élargissait la conscience ; arrivé révolution sexuelle, proclamant la tolérance à l'égard des orientations sexuelles non traditionnelles et du mariage homosexuel, et est également devenu populaire nudisme.

Quoi qu’il en soit, l’importance des hippies dans la société ne peut être sous-estimée. En plus des aspects négatifs, ils ont donné au monde nouvelle philosophie, basé sur la liberté, le respect, la découverte de soi et l'expression de soi. Mais le plus important pour eux, c’est l’amour partout dans le monde. Par conséquent, je voudrais terminer l'article avec le célèbre slogan hippie, tiré de la chanson « The Beatles » (l'auteur de la chanson, John Lennon, était un hippie), « Tous toi besoin est amour " ("Tout ce dont tu as besoin c'est d'amour")…

Sources d'informations:

(de l'anglais hip ou hep - savoir, comprendre, « être au courant ») - un style vestimentaire apparu grâce au mouvement du même nom aux USA à la fin des années 50 - début des années 60 du siècle dernier. Ce style se caractérise par la simplicité et la simplicité, l'abondance et la présence de composantes ethniques.

Histoire des hippies

La sous-culture hippie est née aux États-Unis à la fin des années 50 du XXe siècle. L’apogée du mouvement s’est toutefois produite plus tard, près de dix ans plus tard. À proprement parler, l'année de l'émergence des hippies peut être considérée comme 1965. Le pic de popularité est sans aucun doute 1967, ce qu'on appelle « l'été de l'amour ».

Une complexité plus subtile et plus étendue entre les aspects musicaux et sociaux, spirituels et externes ne peut être trouvée dans aucune autre sous-culture. Des jeunes, souvent bons Les familles se sont simplement éloignées de la vie dictée par la société, de la moralité puritaine de l'Église, de la propagande militaire imposée par le gouvernement. Leur vie était une protestation contre le système, aussi pacifique qu’on puisse l’imaginer. Ne voulant pas être des rouages ​​de la machine sans âme de l’État, les hippies ont créé leurs propres communes, où ils vivaient selon leurs propres règles. Le slogan le plus célèbre du mouvement : « Faites l’amour, pas la guerre ». Les hippies prônaient un style de vie libre de toutes conventions.

La musique, traditionnellement considérée comme « hippie », reflétait la nature pacifique du mouvement, le désir des hippies « d’aimer le système à mort » et d’ouvrir leur cœur au monde entier. « Give Peace A Chance » de John Lennon, « All You Need Is Love » des Beatles, « San Francisco » de Scott McKenzie et les chansons de Jefferson Airplane étaient de véritables hymnes du mouvement. Le célèbre festival de musique de Woodstock en 1969 a réuni environ cinq cent mille hippies de tout le pays, et a en même temps servi de dernier éclair avant le déclin du mouvement.

Plus tard, le mouvement hippie a continué d’exister, s’étant déjà répandu bien au-delà des frontières des États-Unis, atteignant même l’Union soviétique. Mais la sous-culture ne pouvait plus se vanter d'avoir une ampleur ou une influence particulière sur la situation du pays.

Vêtements de style hippie

Tels de véritables « enfants-fleurs », les hippies aiment tout ce qui est naturel. Matériaux naturels, minimum de vêtements, maximum de couleurs vives. Peut-être que ce style peut être qualifié de plus estival et de plus positif de tous. Beaucoup de vrais hippies ne voyaient rien de mal à se promener complètement nus ou torse nu.

Les hippies en portent de simples en coton, de préférence pas neufs, mais « issus d’anciens stocks ». Ils ne devraient pas porter d’étiquettes ou de logos d’entreprises célèbres : par nature, les hippies sont des altermondialistes, opposés aux grandes entreprises. Il est bienvenu d'avoir un T-shirt typique de la sous-culture, par exemple une icône « pacifique »., semblable à un pied de poulet à l’envers.

Les gilets en cuir ou en denim peuvent également être considérés comme un style hippie. Il est conseillé qu'ils ne soient pas non plus neufs. Les éraflures et les peintures fluorescentes sur les gilets en jean seront utiles.

L'un des détails les plus caractéristiques d'une garde-robe hippie est évasé ou. L'évasement part du genou et couvre presque tout le pied. Comme pour les débardeurs et les gilets, les éléments sont fortement encouragés ici. Par exemple, vous pouvez augmenter l'évasement en y cousant des cales supplémentaires. Vous pouvez également peindre des jeans ou des pantalons, les broder avec du fil dentaire ou des perles.

Les couleurs des vêtements hippies sont les plus vives et les plus acides. Parce que l'histoire de la formation de la sous-culture est assez étroitement liée aux substances narcotiques de la classe psychédélique (marijuana,
Diéthylamide de l'acide lysergique (LSD), les vêtements utilisent souvent des thèmes de couleurs spéciaux de nature psychédélique. Des cercles concentriques de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et des formes irrégulières, des motifs étranges et des fractales aux nuances venimeuses - tout cela est un attribut assez caractéristique du style hippie.

Des éléments de style ethnique conviennent également à ce look. Ils peuvent s'exprimer aussi bien directement dans les vêtements (par exemple, un poncho) que dans leur conception (motifs, dessins).

Aux pieds, les hippies portent de simples tongs, des baskets lumineuses ou même marchent pieds nus.

Coiffures hippies

La plupart des hippies, hommes et femmes, portent des cheveux longs et flottants. Parfois, elles s’offrent de drôles de coiffures bouffantes. Il est permis de tresser des tresses complexes et de faire des queues de cheval. Parfois, les hippies portent des dreadlocks.

Accessoires

Le style hippie est extrêmement riche en accessoires simples mais en même temps exclusifs. Les plus courantes d'entre elles sont les boules, fabriquées à la main à partir de divers matériaux : perles, fils, cuir, etc. Les hippies se les offraient en signe d'amitié, d'amour et de sympathie. Il existe même un « langage » spécial des boules, selon lequel les couleurs de ces bracelets, leurs combinaisons et leurs motifs portent un certain message informatif. Est-ce vrai, valeurs exactes et les sources primaires de cette langue sont actuellement très difficiles à trouver.

Les hippies utilisent souvent des fleurs fraîches pour décorer leurs cheveux, car les fleurs sont l'un des symboles préférés du mouvement. Rappelez-vous juste le slogan « flower power » (« flower power ») et, par exemple, la chanson « San Francisco », qui contient les lignes suivantes : « Si vous allez à San Francisco, assurez-vous de porter des fleurs dans vos cheveux. » Les hippies ont également organisé diverses manifestations au cours desquelles ils ont distribué des fleurs aux passants ou les ont insérées dans le canon des fusils des soldats de l'armée américaine.

En plus des fleurs, vous pouvez tisser des rubans colorés dans vos cheveux, confectionner des mèches de cheveux, en tressant les mèches avec du fil de soie, des perles et des rocailles. De telles queues de cheval fines ajoutent également une touche ethnique au look : les Indiens d'Amérique du Nord ont fait quelque chose de similaire.

Les représentants du style ne portent pas de casquettes ou de chapeaux sur la tête, mais plutôt de petits bandeaux en tissu. Parfois le rôle bandeaux hippies peut faire un fin cordon tressé.

Les hippies portent également des pendentifs en forme du signe de paix mentionné ci-dessus ou du symbole « yin-yang », des rayures avec les mêmes icônes, des anneaux stylisés et des perles. Les vêtements hippies ne sont presque jamais chers ; ils sont principalement fabriqués à partir de matériaux naturels comme le bois ou les fruits des plantes.

Comment créer un look hippie ?