L'activité, l'activité et les actions, comme les atomes, sont combinées en molécules complexes, qui dans le langage de la psychologie et de la sociologie sont appelées interaction sociale.
DANS Vie courante De temps en temps, nous accomplissons de nombreux actes élémentaires interaction sociale, sans même le savoir. Lorsque nous nous rencontrons, nous nous serrons la main et nous disons bonjour ; lorsque nous montons dans le bus, nous laissons passer les femmes, les enfants et les personnes âgées. Tous ces actes sont des actes d’interaction sociale ou de comportement social.
Cependant, tout ce que nous faisons en relation avec les autres ne constitue pas une interaction sociale. Si une voiture heurte un passant, il s'agit d'un accident de la route normal. Mais cela devient une interaction sociale lorsque le conducteur et le piéton, analysant l'incident, défendent chacun leurs intérêts en tant que représentants de deux grands groupes sociaux.
Le conducteur insiste sur le fait que les routes sont construites pour les voitures et que le piéton n'a pas le droit de traverser où bon lui semble. Le piéton, au contraire, est convaincu que la personne principale de la ville est lui, et non le conducteur, et que les villes sont créées pour les gens, mais pas pour les voitures. DANS dans ce cas le conducteur et le piéton indiquent des statuts sociaux. Chacun d’eux a sa propre gamme de droits et de responsabilités. Jouant le rôle du conducteur et du piéton, deux hommes ne règlent pas les relations personnelles basées sur la sympathie ou l'antipathie, mais entrent dans des relations sociales, se comportent en propriétaires statuts sociaux, qui sont déterminés par la société. L'arbitre dans leur interaction est souvent un policier.
Lorsqu'ils communiquent entre eux, ils ne parlent pas de questions familiales, de la météo ou des perspectives de récolte. Le contenu de leur conversation est constitué de symboles et de significations sociales : le but d'un établissement territorial tel qu'une ville, les normes de traversée de la chaussée, les priorités d'une personne et d'une voiture, etc. Les concepts en italique constituent des attributs de l'interaction sociale. Comme l’action sociale, elle se retrouve partout. Mais cela ne signifie pas qu’elle remplace tous les autres types d’interaction humaine.
Ainsi, l'interaction sociale consiste en des actes individuels, appelés actions sociales, et comprend des statuts (éventail de droits et de responsabilités), des rôles, des relations sociales, des symboles et des significations.
Le comportement est un ensemble de mouvements, d'actes et d'actions d'une personne qui peuvent être observés par d'autres personnes, notamment celles en présence desquelles ils sont accomplis. Elle peut être individuelle et collective (de masse). Il s'ensuit que les principaux éléments du comportement social sont : les besoins, la motivation, les attentes.
Lorsqu’on compare les activités et les comportements, il n’est pas difficile de remarquer la différence. Les activités comprennent des objectifs conscients et des actions planifiées. Elle est effectuée dans le but d'obtenir une sorte de récompense qui sert d'incitation externe, par exemple des gains, des frais, une promotion. Le comportement ne contient pas d'objectif comme élément principal déterminant. Le plus souvent, cela ne sert à rien. Mais dans le comportement, il y a des intentions et des attentes, il y a des besoins et des motivations. Contrairement aux incitations, les motivations ne font pas référence à des incitations externes mais à des incitations internes.
L'unité de comportement est une action. Bien qu’il soit considéré comme conscient, il n’a aucun but ni intention. Acte honnête homme naturel et donc arbitraire. Il ne pouvait tout simplement pas faire autrement. Dans le même temps, la personne ne se fixe pas pour objectif de démontrer aux autres les qualités d'une personne honnête. En ce sens, l’action n’a aucun but. En règle générale, une action est axée sur deux objectifs à la fois : le respect de ses propres objectifs. principes moraux et à la réaction positive d'autres personnes qui évaluent notre action de l'extérieur. Sauver un homme qui se noie, au péril de sa vie, est un acte orienté vers les deux objectifs. Aller à l'encontre de l'opinion générale, défendre son propre point de vue, est un acte axé uniquement sur le premier objectif. Je pense que vous pouvez vous-même donner des exemples d'actions axées uniquement sur le deuxième objectif.
Si les théories sociologiques sont développées de manière cumulative, elles ne doivent pas utiliser un langage ordinaire. Cela signifie que le sujet de la sociologie ne peut pas être le monde social décrit dans le langage courant, comme chacun est habitué à le croire. Les constructions théoriques en sociologie ne sont pas des contreparties abstraites des phénomènes quotidiens. Ils décrivent un état de choses possible.
Méthodes théoriques en sociologie / Ed. par L. Freese. Pittsburgh.
1980. P. 331
En équipe ou petit groupe, composée de personnes que vous connaissez et qui interagissent constamment avec vous, le comportement est très différent de celui que l'on peut observer dans une foule composée d'étrangers, des gens au hasard. La différence réside dans le respect de la règle : comportez-vous avec les autres (dans le langage scientifique, « autres personnes significatives ») comme vous aimeriez qu'ils se comportent avec vous. Vous pouvez être impoli avec un passant et vous ne le reverrez plus, mais qu’en est-il d’un collègue ? Parmi leurs connaissances, les gens essaient de ressembler à la façon dont ils aimeraient ressembler ou à la façon dont ils aimeraient que les autres les voient. La plupart des gens veulent être perçus comme généreux et intelligents. Ils veulent être utiles, courtois et attendent la même chose des autres. Ils comprennent que s'ils ne sont pas eux-mêmes comme ça, ils ne pourront pas exiger la même chose des autres.
Les actions, les actes, les mouvements et les actes sont les éléments constitutifs du comportement et de l'activité. L'activité et le comportement sont les deux faces d'un même phénomène, à savoir l'activité humaine.
L'action n'est possible que s'il existe une liberté d'action. Si vos parents vous obligent à leur dire toute la vérité, même si cela vous est désagréable, alors ce n'est pas encore un acte. Une action correspond uniquement aux actions que vous effectuez volontairement.
La liberté de choix est nécessaire pour une personne à chaque étape. Même aller au magasin ou boire une tasse de thé nécessite une liberté d'action. Cela est encore plus nécessaire dans les sphères supérieures de l’activité humaine, notamment dans la créativité. Un scientifique, un artiste, un acteur ne peut rien créer s’il est forcé, signalé ou perturbé. Quand on considère l'histoire du monde que l'avancement de l'humanité de la société préindustrielle à la société industrielle et postindustrielle, nous parlons de l'importance croissante de ère moderne savoir scientifique, l'information, le travail intellectuel, ainsi que les loisirs et la créativité. Lorsque les scientifiques qualifient une société postindustrielle de société de loisirs, ils soulignent un détail important : le degré de liberté d’action devrait aujourd’hui être infiniment plus grand qu’auparavant.
Si vous analysez attentivement les statistiques, voici ce que vous trouverez : la société moderne Le volume de travail intellectuel et l'espérance de vie des gens ont augmenté. Le lien entre les deux phénomènes est-il une coïncidence ?
Lorsque nous parlons d’une action, nous entendons involontairement une action centrée sur les autres. Une action émanant d’un individu peut ou non être dirigée contre un autre individu. Seule une action dirigée contre une autre personne (plutôt qu’un objet physique) et produisant une réponse doit être classée comme interaction sociale. L'interaction est un processus bidirectionnel d'échange d'actions entre deux ou plusieurs individus.
En science, il est d'usage de distinguer trois formes principales d'interaction : la coopération, la compétition et le conflit. Dans ce cas, l'interaction fait référence à la manière dont les partenaires s'accordent sur leurs objectifs et les moyens de les atteindre, en distribuant des ressources rares (rares).
L'interaction sociale consiste en de nombreuses actions sociales individuelles. On les appelle masse. Les actions de masse peuvent être mal organisées (panique, pogroms), ou suffisamment préparées et organisées (manifestations, révolutions, guerres). Tout dépend si la situation se réalise ou non, si les organisateurs et les dirigeants se révèlent capables de diriger le reste ou non.
La société n'est pas constituée d'individus individuels, mais exprime la somme des liens et des relations dans lesquels ces individus entretiennent les uns avec les autres. La base de ces connexions et relations est l’interaction des personnes.
Interaction- il s'agit du processus d'influence directe ou indirecte des objets (sujets) les uns sur les autres, donnant lieu à leur conditionnalité et leur connexion mutuelles.
C'est la causalité qui constitue caractéristique principale interaction, lorsque chacune des parties en interaction est élevée. s'émousse comme cause de l'autre et comme conséquence de l'influence inverse simultanée du côté opposé, qui détermine le développement des objets et de leurs structures. Si une contradiction est découverte au cours de l'interaction, elle agit alors comme une source d'auto-propulsion et de phénomènes et processus.
Sous interaction au niveau national la psychologie sociale Habituellement, on comprend non seulement l'influence des personnes les unes sur les autres, mais aussi l'organisation directe de leurs activités communes, permettant au groupe de mettre en œuvre des activités communes à ses membres. L'interaction elle-même agit dans ce cas comme une mise en œuvre systématique et constante d'actions visant à provoquer une réaction appropriée de la part d'autres personnes.
Habituellement, une distinction est faite entre les interactions interpersonnelles et intergroupes.
Interaction interpersonnelle- les contacts et connexions accidentels ou intentionnels, privés ou publics, à long terme ou à court terme, verbaux ou non verbaux, de deux ou plusieurs personnes, provoquant des changements mutuels dans leurs relations, etc.
La présence d'un objectif externe par rapport aux individus en interaction, dont la réalisation nécessite des efforts mutuels.
Explicitité (disponibilité) pour l'observation de l'extérieur et l'enregistrement par d'autres personnes.
Le situationnisme est une régulation assez stricte par des conditions d'activité, des normes, des règles et l'intensité des relations spécifiques, grâce à laquelle l'interaction devient un phénomène plutôt changeant.
L'ambiguïté réflexive est la dépendance de la perception aux conditions de mise en œuvre et aux appréciations de ses participants.
Interaction intergroupe- le processus d'influence directe ou indirecte de plusieurs sujets (objets) les uns sur les autres, générant leur conditionnalité mutuelle et le caractère unique de la relation. Habituellement, cela se produit entre des groupes entiers (ainsi que leurs parties) et agit comme un facteur intégrateur (ou déstabilisateur) dans le développement de la société.
Actuellement, dans la science occidentale, il existe de nombreux points de vue qui expliquent les raisons de l'interaction humaine.
Le processus d’interaction humaine est divisé en trois étapes principales (niveaux).
Au premier stade (niveau initial), l'interaction représente les contacts primaires les plus simples entre les personnes. Entre eux, il n'existe qu'une certaine influence mutuelle ou unilatérale primaire et très simplifiée les uns sur les autres dans le but d'échanger des informations et de communiquer. Pour des raisons spécifiques, il se peut qu’il n’atteigne pas son objectif et ne soit pas développé davantage.
Le succès des premiers contacts dépend de l'acceptation ou du rejet mutuel par les partenaires d'interaction. Les différences entre les individus sont l'une des principales conditions du développement de leur interaction (communication, relations, compatibilité, maniabilité), ainsi qu'entre eux-mêmes en tant qu'individus.
Tout contact commence généralement par une perception sensorielle concrète de l'apparence extérieure, des caractéristiques des activités et du comportement d'autrui. À ce moment-là, en règle générale, les réactions émotionnelles et comportementales des individus dominent. Les relations d'acceptation-rejet se manifestent dans les expressions faciales, les gestes, la posture, le regard, l'intonation et le désir de mettre fin ou de poursuivre la communication. Ils indiquent si les gens s’aiment ou non. Dans le cas contraire, des réactions (gestes) de rejet mutuelles ou unilatérales s’ensuivent.
Le contact est terminé.
Et vice versa, les gens se tournent vers ceux qui sourient, regardent directement et ouvertement, se tournent vers l'avant et répondent avec une intonation joyeuse et joyeuse ; à quelqu'un qui est digne de confiance et avec qui une coopération ultérieure peut être développée sur la base d'efforts communs.
Bien entendu, l’acceptation ou le rejet mutuel par les partenaires d’interaction a des racines plus profondes.
Le premier niveau (inférieur) est le rapport entre les paramètres individuels (naturels) et personnels (tempérament, intelligence, caractère, motivation, intérêts, orientations de valeur) de personnes. Sens spécial dans les interactions interpersonnelles, il existe des différences d’âge et de sexe entre les partenaires.
Le deuxième niveau (supérieur) d'homogénéité - hétérogénéité (degré de similitude - contraste des participants à l'interaction interpersonnelle) est le rapport (similarité - différence) des opinions dans le groupe, des attitudes (y compris les goûts - antipathies) envers soi-même, ses partenaires ou d'autres personnes. et à monde objectif(y compris à activités conjointes). Le deuxième niveau est divisé en sous-niveaux : primaire (ou initial) et secondaire (ou résultant). Le sous-niveau principal est la relation initiale des opinions données avant l'interaction interpersonnelle (sur le monde des objets et leur propre espèce). Le deuxième sous-niveau est la corrélation (similarité - différence) des opinions et des relations résultant de l'interaction interpersonnelle, de l'échange de pensées et de sentiments entre les participants à des activités communes.
Un rôle important dans l'interaction sur son stade initial joue l'effet de congruence, c'est-à-dire confirmation des attentes mutuelles de rôle, un rythme de résonance unique, consonance des expériences des participants au contact.
La congruence présuppose un minimum de divergences dans les points clés des lignes de comportement des participants au contact, ce qui entraîne la libération des tensions, l'émergence de la confiance et de la sympathie au niveau subconscient.
La congruence est renforcée par le sentiment de complicité, d’intérêt et d’activité de recherche mutuelle du partenaire en fonction de ses besoins et de ses besoins. expérience de la vie. La congruence peut apparaître dès les premières minutes de contact entre des partenaires auparavant inconnus, ou elle peut ne pas se produire du tout. La présence d’une congruence indique une probabilité accrue que l’interaction se poursuive. En ce sens, il faut s’efforcer d’atteindre la congruence dès les premières minutes de contact.
L’expérience d’appartenance qui surgit :
- lorsque les objectifs des sujets d'interaction sont interconnectés ;
- lorsqu'il existe une base de rapprochement interpersonnel ;
- dans le cas de sujets appartenant à un seul. L'empathie (empathie émotionnelle avec l'interlocuteur) se réalise :
- lors de l'établissement d'un contact émotionnel ;
- lorsque les réactions comportementales et émotionnelles des partenaires sont similaires ;
- si vous ressentez les mêmes sentiments envers un objet ;
- lorsque l'attention est attirée sur les sentiments des partenaires (par exemple, ils sont simplement décrits).
L’identification (projection de son regard sur l’interlocuteur), qui est renforcée :
- avec une variété de manifestations comportementales des parties en interaction ;
- quand une personne voit ses propres traits de caractère chez une autre ;
- lorsque les partenaires semblent changer de place et mener une discussion à partir des positions de chacun ;
- en faisant référence à des cas antérieurs ;
- avec des pensées, des intérêts communs, rôles sociaux et des postes.
Grâce à la congruence et aux premiers contacts efficaces, un retour d'information est établi entre les personnes, qui est un processus d'actions de réponse mutuellement dirigées qui sert à soutenir une interaction ultérieure, au cours duquel une communication à la fois intentionnelle et non intentionnelle est effectuée avec une autre personne sur la façon dont son comportement et actions (ou leurs conséquences) ) perçues ou vécues.
Les commentaires se produisent différents types, et chacune de ses variantes correspond à l'une ou l'autre spécificité de l'interaction entre les personnes et de l'établissement de relations stables entre elles.
Les commentaires peuvent être immédiats ou différés dans le temps. Il peut être brillant, chargé d'émotion et transmis comme une sorte d'expérience, ou cela peut être avec une expérience minimale d'émotions et de réponses comportementales (Solovieva O.V., 1992). DANS différentes options activités conjointes, leurs propres types de feedback sont appropriés. L'incapacité d'utiliser les commentaires complique considérablement l'interaction des personnes, réduisant ainsi son efficacité. Grâce aux retours lors de l'interaction, les gens deviennent semblables les uns aux autres, mettent leur état, leurs émotions, leurs actions et leurs actions en conformité avec le processus de déroulement des relations.
Au stade intermédiaire (niveau) de l'interaction entre les personnes, appelé activité commune productive, le développement progressif d'une coopération active s'exprime de plus en plus dans une solution efficace au problème de la combinaison des efforts mutuels des partenaires.
Il existe généralement trois formes, ou modèles, pour organiser des activités conjointes :
- chaque participant fait sa part travail général indépendamment de l'autre;
- tâche commune effectué séquentiellement par chaque participant ;
- il y a une interaction simultanée de chaque participant avec tous les autres. Leur existence réelle dépend des conditions de l'activité, de ses objectifs et de son contenu.
Dans le même temps, les aspirations communes des peuples peuvent conduire à des conflits dans le processus de coordination des positions. En conséquence, les gens entrent dans des relations « d’accord-désaccord » les uns avec les autres. En cas d'accord, les partenaires sont impliqués dans des activités communes. Dans le même temps, les rôles et les fonctions sont répartis entre les participants à l'interaction. Ces relations donnent lieu à une attention particulière efforts volontaires parmi les sujets d'interaction, qui sont associés soit à une concession, soit à la conquête de certaines positions. Par conséquent, les partenaires doivent faire preuve de tolérance mutuelle, de sang-froid, de persévérance, de mobilité psychologique et d'autres traits de personnalité volontaires, basés sur l'intelligence et haut niveau et la personnalité.
Dans le même temps, à cette époque, l'interaction des personnes est activement accompagnée ou médiatisée par la manifestation de phénomènes socio-psychologiques complexes, appelés compatibilité - incompatibilité (ou maniabilité - incompatibilité). Tout comme les relations interpersonnelles et la communication sont des formes spécifiques d'interaction, la compatibilité et la maniabilité sont considérées comme ses éléments constitutifs particuliers (Obozov N.N., 1980). Les relations interpersonnelles au sein d’un groupe et la compatibilité (physiologique et psychologique) de ses membres donnent naissance à un autre phénomène socio-psychologique important, communément appelé « climat psychologique ».
La compatibilité psychophysiologique repose sur l'interaction des caractéristiques capricieuses et des besoins des individus.
La compatibilité psychologique implique l'interaction des caractères, des intellects et des motivations du comportement.
La compatibilité socio-psychologique implique la coordination des rôles sociaux, des intérêts et des orientations de valeurs des participants.
La compatibilité socio-idéologique repose sur la communauté des valeurs idéologiques, sur la similitude des attitudes sociales (en intensité et en direction) concernant d'éventuels faits de réalité liés à la mise en œuvre d'intérêts ethniques, de classe et religieux. Il n'y a pas de frontières claires entre ces types de compatibilité, tandis que les niveaux extrêmes de compatibilité, par exemple le climat physiologique, socio-psychologique et socio-idéologique, présentent des différences évidentes (Obozov N.N., 1980).
Dans les activités conjointes, le contrôle des participants eux-mêmes est sensiblement activé (auto-surveillance, auto-contrôle, surveillance mutuelle, contrôle mutuel), ce qui affecte la partie exécutante de l'activité, y compris la rapidité et la précision des actions individuelles et conjointes. .
En même temps, il ne faut pas oublier : le moteur de l'interaction et de l'activité commune est avant tout la motivation de ses participants. Il existe plusieurs types motivations sociales interactions (c'est-à-dire les motifs pour lesquels une personne interagit avec d'autres personnes).
Coopération - maximiser le gain total.
Individualisme – maximiser son propre gain.
Concurrence – maximiser le gain relatif.
Altruisme – maximiser le gain d’autrui.
Agression - minimiser le gain d'un autre.
Égalité-minimisation des différences de gains (Bityanova M.R., 2001).
Le contrôle mutuel exercé par les participants à des activités communes peut conduire à une révision des motivations individuelles d'activité s'il existe des différences significatives dans leur orientation et leur niveau, à la suite desquelles les individus commencent à se coordonner.
Au cours de ce processus, il y a une coordination constante des pensées, des sentiments et des relations des partenaires dans les activités de la vie commune. Il est vêtu de diverses formes influence des gens les uns sur les autres. Certains d’entre eux incitent le partenaire à agir (ordre, demande, proposition), d’autres autorisent les actions des partenaires (accord ou refus), d’autres enfin appellent à la discussion (question, raisonnement). La discussion elle-même peut prendre la forme d'un reportage, d'une conversation, d'un débat, d'une conférence, d'un séminaire et d'un certain nombre d'autres types de contacts interpersonnels.
Toutefois, le choix des formes d’influence est plus souvent dicté par les relations fonctionnelles et de rôle des partenaires dans travailler ensemble. Par exemple, la fonction de contrôle d'un leader l'incite à utiliser plus souvent des ordres, des demandes et des réponses sanctionnantes, tandis que la fonction pédagogique d'un même leader nécessite un recours plus fréquent à des formes d'interaction de discussion. De cette manière, le processus d'influence mutuelle des partenaires d'interaction est réalisé. Grâce à lui, les gens se « traitent » les uns les autres, s'efforçant de changer et de transformer les états mentaux, les attitudes et, en fin de compte, le comportement et les qualités psychologiques des partenaires dans les activités communes.
L'influence mutuelle en tant que changement d'opinions et d'évaluations peut être situationnelle lorsque les circonstances l'exigent. À la suite de changements répétés d'opinions et d'évaluations, leur stabilité se forme ; la convergence des positions conduit à l'unité comportementale, émotionnelle et cognitive des participants à l'interaction. Cela conduit à son tour à une convergence des intérêts et des orientations de valeurs, des caractéristiques intellectuelles et caractérologiques des partenaires.
Sous leur influence, les opinions et les relations des partenaires d'interaction changent. Les régulateurs d'influence mutuelle sont formés sur la base d'une propriété profonde de la psyché - l'imitation. Contrairement à ces dernières, la suggestion, le conformisme et la persuasion régulent les normes interpersonnelles de pensées et de sentiments.
La suggestion est une influence sur les autres qu’ils perçoivent inconsciemment.
La conformité est un changement conscient d'opinions et d'évaluations. La conformité situationnelle et consciente permet de maintenir et de coordonner des idées (normes) concernant les événements en cours dans la vie et les activités des gens. Bien entendu, les événements revêtent une importance variable pour ceux qui sont obligés de les évaluer.
La persuasion est un processus d'influence à long terme sur une autre personne, au cours de laquelle elle apprend consciemment les normes et les règles de comportement des partenaires d'interaction.
La convergence ou le changement de points de vue et d'opinions mutuels affecte toutes les sphères et tous les niveaux d'interaction des personnes. Dans le contexte de la résolution de problèmes spécifiques actuels de la vie et de l'activité, et notamment de la communication, leur convergence-divergence représente une sorte de régulateur de l'interaction interpersonnelle. Si la convergence des appréciations et des opinions forme un « langage » unique, des normes de groupe en matière de relations, de comportements et d'activités, alors leur divergence agit comme le moteur du développement des relations interpersonnelles et des groupes.
L'étape finale (niveau le plus élevé) de l'interaction est toujours une activité conjointe extrêmement efficace des personnes, accompagnée d'une compréhension mutuelle. La compréhension mutuelle entre les personnes est un niveau d’interaction auquel elles comprennent le contenu et la structure de l’action actuelle et éventuelle du partenaire, et contribuent également mutuellement à la réalisation d’un objectif commun. Pour une compréhension mutuelle, une activité commune ne suffit pas ; Il exclut son antipode - l'opposition mutuelle, avec l'apparition de laquelle surgissent des malentendus, puis des malentendus d'homme par homme. Dans le même temps, l'incompréhension mutuelle est l'une des conditions essentielles de la rupture des interactions humaines ou la cause de difficultés interpersonnelles très diverses, etc.
Une caractéristique essentielle de la compréhension mutuelle est toujours son adéquation. Cela dépend de plusieurs facteurs :
- type de relation entre partenaires (relations de connaissance et d'amitié, relations amicales, amoureuses et conjugales) ;
- amical (essentiellement des relations d'affaires) ;
- signe ou valence des relations (j'aime, je n'aime pas, les relations indifférentes) ;
- le degré d'objectivation possible, la manifestation de traits de personnalité dans le comportement et les activités des personnes (la sociabilité, par exemple, s'observe le plus facilement dans le processus d'interaction communicationnelle).
En adéquation, en termes d'exactitude, de profondeur et d'étendue de la perception et de l'interprétation, un rôle important est joué par l'opinion, l'évaluation des autres plus ou moins personnes importantes, groupes, figures d’autorité.
Pour une analyse correcte de la compréhension mutuelle, deux facteurs peuvent être corrélés : le statut sociométrique et le degré de similitude qui en découle. Dans ce cas, il faut prendre en compte :
- les personnes qui ont des statuts socio-psychologiques différents dans l'équipe interagissent systématiquement (sont amis) les unes avec les autres ;
- se rejeter, c'est-à-dire subissent un rejet interpersonnel, les génisses, qui ont un statut similaire et qui n'est pas assez élevé pour elles.
Ainsi, l'interaction est un processus complexe à plusieurs étapes et à multiples facettes, au cours duquel s'effectuent la communication, la perception, les relations, l'influence mutuelle et la compréhension mutuelle des personnes.
L’interaction, comme nous l’avons déjà souligné, est diversifiée. Un indicateur en est sa typologie.
Il existe généralement plusieurs modes d'interaction. La division dichotomique la plus courante est : coopération et compétition (consentement et conflit, adaptation et opposition). Dans ce cas, tant le contenu même de l'interaction (coopération ou compétition) que le degré d'expression de cette interaction (coopération réussie ou moins réussie) déterminent la nature des relations interpersonnelles entre les personnes.
Interaction supplémentaire - les partenaires perçoivent correctement la position de chacun.
Interaction croisée - les partenaires, d'une part, démontrent une compréhension insuffisante des positions et des actions de l'autre participant à l'interaction et, d'autre part, démontrent clairement leurs propres intentions et actions.
L'interaction cachée comprend deux niveaux à la fois : explicite, exprimé verbalement, et caché, implicite. Cela présuppose soit une connaissance approfondie du partenaire, soit une plus grande sensibilité aux moyens de communication non verbaux - ton de voix, intonation, expressions faciales et gestes, puisqu'ils véhiculent un contenu caché.
L'interaction est toujours présente sous la forme de deux composants :
Contenu - détermine autour de quoi ou à propos de quoi telle ou telle interaction se déroule.
Le style fait référence à la manière dont une personne interagit avec les autres.
Nous pouvons parler de styles d’interaction productifs et improductifs. Le style productif est un moyen de contact fructueux entre partenaires, contribuant à l'établissement et à la prolongation de relations de confiance mutuelle, à la révélation du potentiel personnel et à l'obtention de résultats efficaces dans les activités communes.
Dans d'autres cas, après avoir épuisé les ressources d'adaptation dont ils disposent, après avoir atteint un certain équilibre et une certaine confiance dans les premières étapes du développement de l'interaction, les gens ne peuvent pas entretenir des relations efficaces. Dans les deux cas, ils parlent d'un style d'interaction improductif - un mode de contact infructueux entre partenaires, bloquant la réalisation des potentiels personnels et l'obtention des résultats optimaux des activités communes.
L'improductivité d'un style d'interaction est généralement comprise comme une incarnation spécifique dans une situation d'interaction de l'état défavorable du système de relations existant, qui est perçu et reconnu comme tel par au moins un des participants à l'interaction.
La nature de l'activité en position d'associés :
- dans un style productif - « à côté de votre partenaire », c'est-à-dire poste actif les deux partenaires comme complices de l'activité ;
- en improductif - "au-dessus du partenaire", c'est-à-dire la position active du partenaire dirigeant et la position complémentaire passive de subordination de l'esclave.
Nature des objectifs avancés :
- dans un style productif - les partenaires développent conjointement des objectifs proches et lointains ;
- en improductif - le partenaire dominant ne propose que des objectifs proches, sans en discuter avec le partenaire.
Nature de la responsabilité :
- dans un style productif, tous les participants à l'interaction sont responsables des résultats de leurs activités ;
- en improductif - toute responsabilité est attribuée au partenaire dominant.
La nature de la relation qui naît entre les partenaires :
- dans un style productif - bonne volonté et confiance ;
- dans l'improductif - agression, ressentiment, irritation.
La nature du fonctionnement du mécanisme et de l'isolement :
- dans un style productif - formes optimales d'identification et d'aliénation ;
- dans l'improductif - des formes extrêmes d'identification et d'aliénation.
Les anciens Romains disaient que l’homme est un animal social et que, par conséquent, une personne vivant en société dépend de lui. Cela signifie qu'il dépend d'autres individus avec lesquels il entre en contact, formant une sorte de communauté sociale.
Pour que la communication sociale ait lieu, trois éléments sont nécessaires :
sujets de communication (de deux personnes ou plus);
sujet de la communication (sur quoi porte la communication) ;
mécanisme de régulation des relations.
Si l'objet de la communication est absent, les individus ne se contactent pas et vice versa. Par exemple, un homme essaie de rencontrer une fille qu’il aime. Cela dépend de la fille à quel point elle aime le sujet et l'objet de la connexion. Si vous lui plaisez, elle vous donne un numéro de téléphone, accepte un rendez-vous, etc., autrement dit, elle effectue certaines actions pour mettre en œuvre la communication sociale.
Liens sociaux représentent la dépendance des personnes, réalisée à travers une action sociale, menée en se concentrant sur les autres, dans l'attente d'une réponse correspondante de la part du partenaire.
Les liens sociaux sont divisés en interactions sociales et relations sociales. Ce sont des concepts différents d'ailleurs, dans la hiérarchie sociologique, les relations sociales sont plus larges que comportement social, action sociale, contact social et interaction sociale. Quelles sont ces notions ?
le concept le plus fondamental - comportement animal, c'est à dire. mouvements physiques du corps (manger, mouvement) ;
action– un mouvement qui a un but et un sens (on cueille des baies pour les manger) ;
comportement social– un comportement orienté vers les autres ;
Action sociale suppose une réponse d'une autre personne (un gars donne une bague en diamant à sa petite amie) ;
contact social– une paire d'actions sociales ;
interaction sociale(interaction) – séquence d’actions sociales.
En tant que type de lien social, l'interaction sociale signifie également la dépendance des personnes les unes envers les autres : mon action ultérieure dépend de la réponse de mon partenaire. Toutefois, cela ne signifie pas que les partenaires doivent se voir ou interagir physiquement. Sur le plan social, les correspondants et les généraux qui se préparent au combat contre l'ennemi interagissent. Il est important que lors de l'interaction, l'orientation mutuelle des partenaires les uns vers les autres et leur réponse soient prises en compte. Espionner quelqu’un n’est pas une interaction sociale à moins que la personne espionnée ne le sache. Deux concurrents qui s'ignorent délibérément interagissent également socialement, car ils dépendent les uns des autres et mènent leurs actions sur le marché conformément aux actions du concurrent.
Les interactions sociales reposent également sur la dépendance sociale. Le problème de la dépendance sociale reflète deux aspects : d'une part, on peut parler de dépendances qui naissent entre les personnes vivant en société, et d'autre part, de dépendances résultant de l'influence consciente des personnes les unes sur les autres en tant que représentants de la société. L'expression « A dépend de B » dans le premier cas signifie que A dans ses actions doit tenir compte de l'existence de B, de ses devoirs et de ses droits. En d’autres termes, la dépendance naît de l’appartenance commune à un système organisé. Dans le second cas, cette expression signifie que B peut directement imposer un certain comportement à A. Autrement dit, dans les deux cas, une personne (ou un groupe) construit son comportement en fonction de ces dépendances, derrière lesquelles se placent les individus.
La question se pose tout naturellement de savoir dans quelle mesure cette dépendance détermine le comportement et la conscience humaine. Le sociologue polono-autrichien L. Gumplowicz a noté dans son ouvrage « Fondements de la sociologie » que l'erreur des psychologues réside dans l'hypothèse qu'une personne pense. À cet égard, ils essaient toujours de trouver la source de la pensée chez l'individu et de déterminer pourquoi il pense de cette façon et pas autrement. Cependant, chez une personne, ce n'est pas elle qui pense, mais le groupe social, et la source de ses pensées ne réside pas en elle, mais dans l'environnement social dans lequel elle vit. Cela signifie qu’une personne ne peut penser que de la manière dont l’environnement social l’oblige à penser.
Nous pouvons être d’accord avec l’affirmation de L. Gumplowicz selon laquelle la personnalité est le résultat d’interactions avec environnement social. Et pas seulement parce qu'elle a un fort impact social sur une personne, mais aussi parce que l'intégration d'une personne dans l'environnement social lui offre une vie confortable sous forme de récompenses et d'encouragements. Par conséquent, le besoin d’intégration d’une personne dans l’environnement social n’est pas seulement une nécessité biologique, psychologique, mais aussi sociale pour sa survie. Ce type d’interaction donne naissance à des communautés territoriales, nationales, linguistiques et professionnelles.
Cependant, ces processus sont associés non seulement à l'évolution des intérêts et des besoins de la personne elle-même, mais également aux intérêts de l'environnement social dans lequel elle est incluse. Par exemple, un travailleur a étudié par correspondance, a reçu un enseignement supérieur et a rejoint une couche sociale supérieure ; dans ce cas, nous parlons de désintégration avec des représentants de la couche inférieure. Il est devenu manager, a appris les comportements des managers de son échelon (créativité, leadership, etc.) et les démontre activement - intégration avec les représentants de la nouvelle strate. S’il ne le fait pas, il ne sera pas promu.
Donc, interactions sociales - ce sont des actions sociales systématiques et régulières des partenaires, dirigées les unes vers les autres, dans le but de provoquer une réponse très spécifique de la part du partenaire, et la réponse génère une nouvelle réaction de l'influenceur.
Types d'interactions sociales. Ils sont répartis en :
aléatoire (contacts sociaux) – ne sont pas planifiés et ne se répètent pas (la question d’un passant aléatoire sur la façon de se rendre au BSEU). Le contact social n'implique ni continuation ni conséquences : si l'objet (sujet) de la connexion n'est pas apprécié, il peut être remplacé par un autre ;
répétitif– non prévu, mais ayant lieu de temps en temps (rencontre avec un voisin d'une autre entrée) ;
régulier– non prévu, mais très courant, la question se pose si l'interaction n'a pas lieu (rencontre quotidienne avec un étudiant familier d'un autre département) ;
normalisé– sont planifiés et réglementés par la tradition ou la loi (relations professionnelles et familiales, processus éducatif dans une université), soulèvent toujours des questions s'ils ne se produisent pas (un étudiant a séché un cours).
Caractéristiques interactions sociales. Le scientifique américain R. Rummel classe les interactions selon leur signification, leur direction, leur intensité, leur étendue, leur durée et leur degré d'organisation.
Signification interaction sociale - comprendre le comportement d'un individu comme une action, un acte ou une pratique spécifique.
Direction dépend de la façon dont les actions des partenaires sont orientées : les unes par rapport aux autres ou non, si elles incluent des intérêts communs, etc.
- interactions solidaires– agit avec des intentions communes et une orientation des partenaires vers l’entraide pour réaliser ces intentions (actions parentales dans l’éducation des enfants).
- interactions antagonistes se produisent lorsque des partenaires s'empêchent mutuellement d'atteindre leur objectif (deux employés se salissant mutuellement afin d'obtenir une promotion).
Intensité (= profondeur) . Les interactions sociales peuvent être haute intensité(des interactions profondes et très motivées se produisent dans le mariage, l'organisation d'une grève, pendant la guerre) et faible intensité(avoir lieu lors de la discussion du film à regarder, de la façon de passer le week-end, etc.).
Par diplôme étendue (= longueur) les interactions peuvent être extensif(large) et limité(étroit). Si les interactions visent, par exemple, à gagner un ennemi dans une guerre ou à gagner une élection, elles sont étendues. S’ils se limitent à des actions spécifiques (qui doit faire la vaisselle après avoir mangé), alors ce sont des interactions limitées.
Durée : les interactions peuvent être longue durée (relations de famille) Et de courte durée(pique-nique en dehors de la ville).
Par diplôme organisation les interactions peuvent porter organisé nature, s'ils sont réglementés par les lois et les normes de la société (les activités des syndicats, le processus éducatif) et désorganisé(préparer une sortie, décider de fuir une conférence).
En général, les interactions sociales présentent différentes combinaisons de caractéristiques. Elles peuvent être solidaires, intenses, courtes, limitées et inorganisées (relations sexuelles), antagonistes, intenses, étendues, longues et organisées (guerre), etc.
Ces caractéristiques ont également été utilisées par P. Sorokin pour identifier 3 types d'interactions (dans la littérature russophone : relations) : type de famille (les interactions sont totales, étendues, intenses, cohérentes dans leur direction et durables, unité interne des membres du groupe) ; type de contrat (les relations des parties interagissant dans le cadre de l'accord sont limitées dans le temps et visent à obtenir un bénéfice mutuel ou « le plus possible pour moins ») ; type forcé (antagonisme des relations avec diverses formes de coercition : économique, physique, psychologique, etc.). La transition d’un type à un autre peut se produire de manière fluide ou imprévisible. Des types mixtes de relations sociales sont souvent observés dans la société.
Niveaux avecinteractions sociales. Lors de l’analyse des interactions sociales, trois niveaux sont distingués. Interactions interpersonnelles peut être représenté par une interaction entre deux individus ( dyade ou paire); entre trois individus ( triade ); entre un individu et plusieurs (par exemple, acteur - public) ; entre de très nombreux individus (acheteurs - vendeurs). Dans les interactions au niveau interpersonnel, les facteurs associés aux attitudes et orientations des sujets d'interaction jouent un rôle important. Les sujets prédéterminent également la nature des interactions, puisque la formation d'attitudes et d'orientations de valeurs est associée aux processus de socialisation des individus et à leur assimilation de l'expérience sociale. Les interactions interpersonnelles sont largement déterminées par des facteurs mentaux et physiologiques, associés au fait de communication directe entre les sujets et à la nature de leur comportement social.
Interactions de groupe représentent un niveau d'interaction plus élevé dans lequel se manifestent les attitudes sociales du groupe et les valeurs partagées par la majorité ou presque tous les membres du groupe. Leurs sujets ne sont pas des individus, mais des groupes. Des interactions de groupe peuvent également être observées (affrontements entre classes - bourgeoisie et prolétariat, groupes ethniques en Yougoslavie - Serbes et Croates) et leur nature peut être enregistrée empiriquement, le type de relations entre groupes peut être déterminé, etc.
Interactions sociétales (au niveau de la communauté et de la société) sont souvent appelés relations sociales. Ils sont difficiles à observer car... les sujets d'interaction (pays) ne peuvent pas être en contact direct. Si des pays sont en guerre ou coopèrent, ces interactions peuvent être observées et enregistrées sous la forme de traités politiques, économiques, etc. A ce niveau de relations, différentes lois opèrent. Ils se présentent sous la forme de culture, de moralité et de droit, qui confèrent aux interactions un caractère normalisé.
En effet, les interactions sociales servent souvent de base à relations sociales– les relations entre les personnes en tant que représentants de groupes sociaux et d'institutions sociales. Sur cette base, on peut affirmer que les interactions de groupe peuvent également être considérées comme des relations sociales. Relations sociales est un système stable d'interactions normalisées entre sujets basé sur une plate-forme spécifique (c'est-à-dire un intérêt ou un objectif que le peuple uni veut atteindre). Par exemple, des institutions de coercition (tribunal, prison) sont créées dans le but de maintenir l'ordre public, en punissant ceux qui ne veulent pas obéir aux normes morales et juridiques, et qui empiètent sur les valeurs publiques (spirituelles ou matérielles).
Isoler les actions sociales individuelles est très utile lorsqu’on étudie avec processus sociaux. Dans le même temps, même une simple observation montre que l’action sociale se produit rarement sous une forme unique et isolée. En fait, les gens sont reliés les uns aux autres par des milliers de fils invisibles et dépendent les uns des autres. La dépendance surgit dans les cas où chacun de nous peut dire de lui-même : « Des objets, des valeurs, des conditions spécifiques (et nous pouvons parler à la fois de matériel et de valeurs morales), qui sont nécessaires tome, sont situés dans sonélimination."
Cela peut être une dépendance élémentaire et directe à l'égard des parents, des amis, des collègues, ou cela peut être complexe et indirect. Ces derniers incluent la dépendance de nos vies individuelles sur le niveau de développement de la société, l'efficacité du système économique, l'efficience système politique etc. La vie sociale naît, se reproduit et se développe précisément en raison de la présence de dépendances entre les personnes, car ce sont elles qui créent les conditions préalables à l'interaction des personnes entre elles.
Dans le cas où la dépendance se réalise à travers une action sociale spécifique, on peut parler de l'émergence lien social . La communication sociale, quelle que soit sa forme, a une structure complexe. Mais il est toujours possible d'en identifier les éléments principaux : les sujets de communication, le sujet de communication et, surtout, les « règles du jeu » par lesquelles s'effectue cette connexion ou le mécanisme de régulation consciente des relations entre sujets. dehors.
Le lien social apparaît sous la forme de contact social et d’interaction sociale. Examinons de plus près ces phénomènes.
Chaque jour, chacun de nous entre dans grande quantité contacts sociaux: un passant au hasard nous demande comment se rendre dans telle ou telle rue, nous entrons dans le magasin et demandons au vendeur de nous donner la marchandise dont nous avons besoin. Nous rencontrons des gens au travail, dans les transports, à l'université. Sans réfléchir, nous passons à côté des gens, mais nous nous souvenons constamment de leur existence. Cela se traduit par un changement de notre comportement en présence d'autres personnes : parler seul à voix haute n'est pas si un événement rare, mais dans la rue, nous faisons la même chose mentalement, « pour nous-mêmes » et uniquement parce qu'il y a d'autres à côté de nous.
Les contacts peuvent être sporadiques (comme dans le cas d’un passant au hasard) ou réguliers (avec la vendeuse de « votre » magasin). Nous pouvons les rejoindre en tant qu'individus ou représentants d'une équipe ou d'une institution.
Malgré toute leur diversité, les contacts sociaux ont caractéristiques communes. Lors du contact, la connexion est superficielle, éphémère. L'interlocuteur est inconstant, aléatoire et facilement remplaçable (vous pouvez aussi être servi par une autre vendeuse ; vous pouvez savoir quelle heure il est, sinon auprès de cette personne, du moins auprès d'un autre passant). L'attente et l'orientation vers l'autre de chacun des partenaires ne s'étendent pas au-delà de ce contact social (après avoir satisfait la curiosité du passant concernant le parcours, on se quitte sans chercher à renouer le contact).
En d'autres termes, le contact social est une connexion éphémère et de courte durée dans laquelle il n'existe aucun système d'actions associées par rapport au partenaire. Cela ne veut pas dire que les contacts sociaux sont sans importance et insignifiants dans nos vies : une dispute avec un autre passager d'un tramway ou un conflit avec un caissier inattentif peut déterminer de manière significative notre bien-être. Mais ils ne constituent pas pour autant la base principale de notre vie sociale, son fondement.
La première importance est interaction sociale - actions sociales systématiques, assez régulières des partenaires, dirigées les unes vers les autres, dans le but d'une réponse très spécifique (attendue) de la part du partenaire, qui génère une nouvelle réaction de l'influenceur. Nous parlons de l'échange d'actions qui sont mutuellement liées. Ce sont ces moments : la conjugaison des systèmes d'action des deux partenaires, la récurrence des actions et leur coordination, un intérêt stable pour les actions de réponse de son partenaire - qui distinguent l'interaction sociale d'un simple contact social.
Un exemple frappant d'interaction - processus éducatif. Chaque enseignant, préparant les cours, sélectionne le matériel, imagine mentalement, prédit la réaction des élèves : seront-ils intéressés par certaines questions, les exemples donnés révéleront-ils l'essence du problème posé, etc. Pendant les cours, les étudiants se comportent différemment selon l'importance qu'ils accordent à un sujet donné pour leur formation professionnelle et selon le degré d'intérêt, d'intelligibilité et de conviction que l'enseignant présente son matériel. Certains travaillent avec intérêt, avec passion, d'autres ne sont pas très intéressés par le sujet, mais ils essaient aussi de travailler pour éviter d'éventuels ennuis, d'autres ne cachent pas leur manque d'intérêt pour le sujet, s'occupent de leurs affaires ou n'y assistent pas. cours du tout. L'enseignant enregistre, « capte » la situation actuelle et, se préparant à une nouvelle rencontre avec les élèves, ajuste ses actions en tenant compte de l'expérience passée.
Comme vous pouvez le voir, dans l'exemple ci-dessus, il y a un caractéristique interaction sociale - coordination profonde et étroite du système d'actions des partenaires concernant le sujet de la communication sociale - étude.
Les interactions sociales se déclinent en trois options principales : relations sociales, institutions sociales et communautés sociales. Donne moi brève description chacun d'eux.
Relations sociales est un système stable d'interaction entre partenaires, qui se distingue par le fait que les relations s'établissent selon à un large cercle phénomènes et ont un caractère à long terme, systématique et auto-renouvelable. Cette fonctionnalité s'applique aussi bien aux relations interpersonnelles qu'intergroupes. Lorsque nous parlons, par exemple, de relations interethniques, nous entendons un lien établi et récurrent entre des entités ethniques à travers un éventail d’interactions assez large (nous parlons en règle générale de liens politiques, économiques et culturels).
Le concept « » reflète le fait que le processus de satisfaction des besoins humains fondamentaux est plus ou moins garanti contre le hasard, la sporadicité, qu'il est prévisible, fiable et régulier. Toute institution sociale naît et fonctionne comme l'interaction de groupes de personnes concernant la mise en œuvre d'un certain besoin social. Si un tel besoin, en raison de certaines circonstances, devient insignifiant ou disparaît complètement, alors l'existence de l'institution s'avère dénuée de sens. Il peut encore fonctionner pendant un certain temps par inertie ou par hommage à la tradition, mais dans la plupart des cas, il disparaît.
La naissance et la mort d'une institution sociale sont clairement illustrées par l'exemple de l'institution des nobles duels d'honneur. Le duel fut une méthode institutionnalisée de règlement des relations entre nobles pendant trois siècles. Cela est né de la nécessité de protéger l'honneur du noble et de rationaliser les relations entre les représentants de cette couche sociale.
Initialement, les querelles et les duels se produisaient spontanément, par hasard, mais peu à peu un certain système de procédures est apparu qui régulait le comportement de tous les participants aux duels, répartissant les rôles entre eux (duellistes, manager, seconds, médecin). Cette institution prévoyait le strict respect des règles et normes dans les situations de protection de l'honneur. Mais avec le développement de la société industrielle, les normes éthiques ont également changé, ce qui a rendu inutile la défense du noble honneur les armes à la main, ce qui a entraîné la disparition progressive de cette institution. Un exemple de son déclin est le choix absurde des armes de duel. A.Lincoln: Il a proposé de lancer des pommes de terre sur l'ennemi à une distance de vingt mètres.
De l’exemple ci-dessus, il ressort clairement que l’institutionnalisation des liens sociaux présuppose :
· formation d'objectifs communs pour les sujets en interaction ;
· apparence les normes sociales et les règles, ainsi que les procédures pour leur mise en œuvre ;
· établir un système de sanctions qui stimulent les comportements souhaitables et découragent et dissuadent les comportements indésirables ;
· répartition claire des fonctions, des droits et des responsabilités des participants à l'interaction, création d'un système de statuts et de rôles, grâce auquel le comportement individuel au sein de l'institution est plus prévisible ;
· impersonnalité des exigences pour ceux qui sont impliqués dans les activités de l'institut ; les attentes en matière de statut et de rôle pour chaque objet sont présentées sous forme d'instructions pour une institution donnée ;
· division du travail et professionnalisation dans l'exercice des fonctions.
Ce qui précède montre clairement que plus les institutions sociales sont développées, rationalisées et efficaces, plus le développement de la société sera stable et durable. Des périodes particulièrement dramatiques sont marquées dans le développement d'une société particulière, lorsqu'il y a une transformation des principales institutions sociales, lorsque les règles et normes qui sous-tendent le fonctionnement de chaque institution changent. Il s’agit essentiellement de reconsidérer les systèmes de valeurs fondamentaux. Par exemple, dans notre société, l’institution de la propriété se renouvelle.
Si hier les Russes ne possédaient pas, ne géraient pas de biens, étaient contrôlés, mais bénéficiaient d'un niveau de vie minimum garanti, aujourd'hui beaucoup veulent posséder, gérer, prendre des risques et en même temps n'avoir qu'une chance de vivre de manière prospère et indépendante. Naturellement, tous les participants à l'interaction sociale concernant la propriété ne perçoivent pas de la même manière l'institution établie de la propriété, d'où l'incohérence, la gravité et le drame de la formation de nouvelles normes stables dans ce domaine. On peut en dire autant des institutions de l’armée, de la famille, de l’éducation, etc.
Un trait caractéristique d'une interaction sociale telle que les communautés sociales, c’est qu’ils naissent du besoin de solidarité et de coordination d’actions communes. La base de la communauté sociale est le désir humain de bénéficier des bénéfices résultant de la combinaison des efforts. Les individus qui forment des formes unies d'interaction sociale peuvent augmenter qualitativement l'efficacité des actions individuelles, la capacité de s'améliorer, de défendre leurs intérêts et de survivre. Sur la base des types de communication (contacts sociaux et interactions sociales), deux principaux types de communautés sociales peuvent être distingués : cercles sociaux, c'est à dire. les personnes entre lesquelles il existe des contacts, des communications et groupes sociaux, qui reposent sur l'échange de systèmes d'actions connexes et coordonnés concernant la coordination des efforts communs, l'unification et la solidarité.
La société moderne présente une grande diversité de groupes sociaux, qui est due à la variété des tâches pour lesquelles ces groupes ont été constitués. Plus de détails sur les types, types et méthodes de fonctionnement divers groupes peuvent être trouvées dans d’autres sections de ce manuel. En attendant, il nous importe de constater que le désir de solidarité et d'efforts communs signifie l'émergence d'attentes partagées de chaque membre de la communauté à l'égard de l'autre : par exemple, de la part de votre voisin d'en bas, que vous rencontrez de temps en temps. Parfois, vous attendez un type de comportement, et de la part de vos proches, les membres de votre famille sont différents. La violation de ces attentes peut conduire à une inadéquation, à une dépression et à des conflits.
La variété des interactions sociales rend nécessaire leur typologie. Tout d’abord, les interactions sociales peuvent être réparties selon le critère suivant : comme la nature de l'action.
Conformément à cela, nous obtenons les types suivants :
· interaction physique ;
· interaction verbale;
· signe ou interaction symbolique.
De plus, les sociologues distinguent les interactions sociales par des méthodes, avec l'aide duquel les partenaires conviennent de leurs objectifs et des moyens de les atteindre. En relation avec ce critère, deux des plus type général interactions - coopération et compétition (parfois dans la littérature sociologique, vous pouvez trouver une autre division - coopération, compétition et conflit). La coopération implique des actions interdépendantes d’individus visant à atteindre des objectifs communs, avec des bénéfices pour toutes les parties. L'interaction basée sur la rivalité est basée sur des tentatives d'élimination et de suppression d'un adversaire s'efforçant d'atteindre des objectifs identiques.
Enfin, les interactions peuvent être étudiées à l'aide niveau micro et macro. Dans le premier cas, nous avons affaire à des interactions interpersonnelles, dans le second, à l'existence de relations sociales et d'institutions. Il convient de noter que dans tout contexte social donné, des éléments des deux niveaux se combinent. Communiquer au quotidien les membres de la famille sont effectués au niveau micro. En même temps, la famille est institution sociale, étudié au niveau macro.
L’interaction sociale est donc type particulier lien social, qui se caractérise par les actions des partenaires sociaux fondées sur des attentes mutuelles de réponse. Cela signifie que chacun, dans son interaction avec autrui, peut prédire (avec plus ou moins de probabilité) son comportement. Par conséquent, il existe certaines « règles du jeu » qui sont observées à un degré ou à un autre par tous les participants à l'interaction sociale, sinon cela est soit impossible du tout, soit inefficace.
Il est donc nécessaire de découvrir comment et par quels moyens les relations entre les personnes sont régulées dans le processus d’interaction sociale.