Relig. Philosophe un enseignement apparu dans l'Inde ancienne aux VIe-Ve siècles. avant JC e. et transformée au cours de son développement en l'une des trois religions du monde, avec le christianisme et l'islam. Fondateur de B. ind. Le prince Siddhartha Gautama, qui a reçu... ... Encyclopédie philosophique
Religion fondée par Gautama Bouddha (VIe siècle avant JC). Tous les bouddhistes vénèrent Bouddha comme le fondateur de la tradition spirituelle qui porte son nom. Dans presque tous les domaines du bouddhisme, il existe des ordres monastiques dont les membres agissent en tant qu'enseignants et... ... Encyclopédie de Collier
Dans la seconde moitié du VIe premier quart du Ve siècle. avant JC e. Un autre enseignement religieux et philosophique est né, qui est entré en confrontation ouverte avec la pensée religieuse et mythologique védique et s'est manifesté si clairement dans les Vedas et les épopées. Il est connecté... Encyclopédie de la mythologie
- (de Bouddha). Doctrine religieuse fondée par Bouddha ; confession de cet enseignement et culte de Bouddha en tant que divinité. Dictionnaire mots étrangers, inclus dans la langue russe. Chudinov A.N., 1910. BOUDDHISME [Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe
bouddhisme- - si nécessaire VI Vғ.ғ. Faisons des allers-retours entre philosophie et philosophie. Negіzіn qalaushy Siddhartha Gautama (Gotama), clé du Bouddha dep atalgan (magynasie – kozi ashylgan, oyangan, nurlangan). Ol oz uagyzdarynda brahmanismdі baylyk pen san… … Philosophie terminerdin sozdigi
bouddhisme- a, m. bouddhisme m. Une des religions du monde née au 6ème siècle. avant JC e. en Inde et du nom de son légendaire fondateur Gautami, qui reçut plus tard le nom de Bouddha (illuminé) ; Le bouddhisme s'est répandu en Chine... ... Dictionnaire historique des gallicismes de la langue russe
Le bouddhisme est désormais divisé en deux Églises différentes : celle du Sud et celle du Nord. La première est considérée comme une forme plus pure car elle préserve plus strictement les enseignements originaux du Seigneur Bouddha. C'est la religion de Ceylan, du Siam, de la Birmanie et d'autres pays, à cette époque... Termes religieux
Cm … Dictionnaire de synonymes
Une des trois religions du monde. Originaire de Inde ancienne aux VIe siècles BC en Inde et nommé d'après son fondateur légendaire Gautama, qui reçut plus tard le nom de Bouddha (illuminé). Le fondateur est considéré comme Siddhartha Gautama. Le bouddhisme... ... Encyclopédie des études culturelles
BOUDDHISME- est désormais divisée en deux Églises différentes : celle du Sud et celle du Nord. La première est considérée comme une forme plus pure car elle préserve plus strictement les enseignements originaux du Seigneur Bouddha. C'est la religion de Ceylan, du Siam, de la Birmanie et d'autres pays, tandis que... ... Dictionnaire théosophique
LE BOUDDHISME, l'une des trois religions du monde avec le christianisme et l'islam. B. est originaire de l'Inde ancienne aux VIe et Ve siècles. avant JC e. et au cours de son développement, elle fut divisée en un certain nombre d'écoles religieuses et philosophiques. Le fondateur de B. est considéré comme le prince indien Siddhartha... ... Grand Dictionnaire encyclopédique
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Bonjour, chers lecteurs ! Aujourd'hui, dans notre article, nous parlerons de ce qu'est le bouddhisme et donnerons brève description
cette religion. Le bouddhisme est l'une des principales religions du monde avec le christianisme et l'islam. Il y a environ 500 millions de bouddhistes « purs » dans le monde qui professent uniquement le bouddhisme. Cependant, cette religion n’interdit pas l’adhésion à une autre foi. DANS Dernièrement Le bouddhisme est très populaire dans le monde occidental, de nombreuses personnes souhaitent y adhérer. Peut-être pas dernier rôle
La paix et la tranquillité de cette religion jouent un rôle dans ce phénomène.
Histoire
Voyons d’abord où et comment est apparu ce mouvement religieux et philosophique.
Le bouddhisme est né au 6ème siècle avant JC. en Inde. Depuis l’Inde, le bouddhisme s’est répandu dans d’autres pays asiatiques. Plus il devenait populaire, plus il formait de branches.
Le fondateur du bouddhisme était le prince Gautama Siddhartha. Il est né dans une famille riche et sa vie était pleine de luxe et de plaisir.
Selon la légende, à l'âge de 29 ans, le prince eut une révélation : il réalisa qu'il gâchait sa vie. Décidant de quitter son existence antérieure, il devient ascète. Pendant les six années suivantes, Gautama fut un ermite : il erra et pratiqua le yoga. La légende raconte qu'à 30 s. années supplémentaires
Plus tard, les disciples du Bouddha appelèrent cet arbre "", ou l'arbre de l'illumination. Bouddha avait de nombreux adeptes. Ses disciples venaient vers lui, écoutaient ses discours sur les enseignements, ou dharma, écoutaient ses sermons et méditaient afin de devenir également illuminés.
Le bouddhisme dit que n’importe qui peut atteindre l’illumination en atteignant une conscience élevée de son âme.
Concepts de base du bouddhisme
Puisque dans le bouddhisme il existe de nombreux concepts philosophiques qui reflètent l'essence de cette idéologie orientale, attardons-nous sur les idées principales et analysons leurs significations.
L'un des points de vue principaux est le concept. Samsara- c'est la roue des réincarnations terrestres de tous les êtres vivants. Au cours de ce cycle de vie, l’âme doit « grandir ». Le Samsara dépend entièrement de vos actions passées, de votre karma.
- ce sont vos réalisations passées, nobles et moins nobles. Par exemple, vous pouvez vous réincarner en formes supérieures: en guerrier, humain ou divinité, ou éventuellement en formes inférieures : un animal, un fantôme affamé ou un résident de l'enfer, c'est-à-dire. le karma dépend directement de vos actions. Les actes dignes impliquent la réincarnation dans des espèces supérieures. Le résultat final du samsara est le nirvana.
Nirvana- c'est un état d'illumination, de conscience, d'être spirituel le plus élevé. Le Nirvana nous libère du karma.
- C'est l'enseignement de Bouddha. Le Dharma est le maintien de l'ordre mondial par tous les êtres vivants. Chacun a son propre chemin et doit le suivre dans le respect des normes éthiques. Puisque le bouddhisme est une religion très pacifique, cet aspect est extrêmement important : ne faites pas de mal à autrui.
Sangha est une communauté de bouddhistes qui adhèrent aux règles et lois des enseignements du Bouddha.
Le bouddhisme repose sur quatre nobles vérités :
- La vie souffre. Nous souffrons tous, éprouvons de la colère, de la colère, de la peur.
- La souffrance a ses causes : l’envie, la cupidité, la luxure.
- La souffrance peut être arrêtée.
- Le chemin vers le nirvana vous aidera à échapper à la souffrance.
Le but du bouddhisme est d’échapper à cette souffrance. Arrêtez d'éprouver des sentiments et des émotions négatifs, débarrassez-vous de diverses dépendances. Selon le Bouddha, la vraie voie, qui est aussi la voie vers l’état de nirvana, est celle du milieu, elle se situe entre les excès et l’ascétisme. Ce chemin est appelé dans le bouddhisme. Vous devez le traverser pour devenir une personne noble et consciente.
Étapes de l’Octuple Sentier
- Compréhension correcte, vision du monde. Nos actions sont le résultat de nos réflexions et de nos conclusions. Les mauvaises actions qui nous apportent de la douleur plutôt que de la joie sont le résultat de mauvaises pensées. Nous devons donc développer notre conscience et surveiller nos pensées et nos actions.
- Corriger les aspirations et les désirs. Vous devez limiter votre égoïsme et tout ce qui provoque de la douleur. Vivez en paix avec tous les êtres vivants.
- Discours correct. N'utilisez pas de langage grossier, évitez les commérages et les expressions malveillantes !
- Corriger les actions et les actes. Ne faites pas de mal au monde et à tous les êtres vivants, ne commettez pas de violence.
- Le bon mode de vie. Les bonnes actions mèneront à un style de vie juste : sans mensonges, sans intrigues, sans tromperies.
- Le bon effort. Concentrez-vous sur le bien, surveillez vos pensées, éloignez-vous de l'image négative de la conscience.
- Pensée correcte. Cela vient d’un bon effort.
- Concentration correcte. Pour atteindre le calme et abandonner les émotions perturbatrices, vous devez être conscient et concentré.
Le concept de Dieu dans le bouddhisme
Comme nous l’avons déjà vu, le bouddhisme est une idéologie très inhabituelle pour notre mentalité. Puisque dans toute religion, l'un des concepts principaux est le concept de Dieu, voyons ce que cela signifie dans le bouddhisme.
Dans le bouddhisme, Dieu représente tous les êtres vivants qui nous entourent, une essence divine qui se manifeste chez les humains, les animaux et la nature. Contrairement aux autres religions, il n’y a pas d’humanisation de Dieu. Dieu est tout autour de nous.
Est-ce la religion ou même enseignement spirituel met l'accent sur état psychologique une personne, sa croissance spirituelle, plutôt que sur des actions rituelles ou symboliques, au cours desquelles nous honorons la divinité principale. Ici, vous pouvez vous-même atteindre un état divin en travaillant sur vous-même.
Directions du bouddhisme
Le bouddhisme est divisé en trois branches principales, dont nous allons parler maintenant :
- Hinayana (Théravada), ou Petit Véhicule, est le bouddhisme méridional, répandu en Asie du Sud-Est : Sri Lanka, Cambodge, Thaïlande, Laos, Vietnam. Elle est considérée comme la première école de cet enseignement religieux. L’essence du Theravada est l’illumination spirituelle individuelle, c’est-à-dire il faut parcourir l’octuple chemin, se libérer de la souffrance et donc atteindre le nirvana.
- , ou Grand Véhicule - Bouddhisme du Nord. Il s'est répandu dans le nord de l'Inde, en Chine et au Japon. Surgit en opposition au Theravada orthodoxe. Du point de vue Mahayana, le Theravada est un enseignement plutôt égoïste, car... fournit un chemin vers l’illumination pour un individu. Mahayana prêche aider les autres à atteindre un état de conscience, de divinité. Quiconque choisit cette voie peut atteindre la bouddhéité et compter sur de l’aide.
- , ou bouddhisme tantrique formé au sein du Mahayana. Il est pratiqué dans les pays himalayens, en Mongolie, en Kalmoukie et au Tibet. Les moyens d’atteindre la conscience éclairée dans le Vajrayana sont : le yoga, la méditation, la récitation de mantras et l’adoration du professeur. Sans l’aide d’un gourou, il est impossible de commencer votre chemin de conscience et de pratique.
Conclusion
Ainsi, chers lecteurs, nous avons parlé aujourd'hui de ce qui est inclus dans le concept du bouddhisme, de ses principes et de son essence, et avons pris connaissance de cet enseignement. J'espère que faire sa connaissance vous a été intéressant et utile.
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Le bouddhisme est la première religion mondiale à l'origine. Les autres religions du monde sont apparues beaucoup plus tard : le christianisme - environ cinq cents ans, l'islam - plus d'un millier. Le bouddhisme est considéré comme une religion mondiale au même titre que les deux mentionnées ci-dessus : le bouddhisme est une religion de peuples très différents avec des caractéristiques culturelles et des traditions différentes, qui s'est répandue à travers le monde et a largement dépassé les frontières ethno-confessionnelles et ethno-étatiques. . Le monde bouddhiste s'étend de Ceylan (Sri Lanka) à la Bouriatie et à Touva, du Japon à la Kalmoukie, pour s'étendre progressivement également à l'Amérique et à l'Europe. Le bouddhisme est la religion de centaines de millions de personnes en Asie du Sud-Est, étroitement liée au berceau du bouddhisme - l'Inde et l'Extrême-Orient, dont la culture s'est développée sur les traditions de la civilisation chinoise ; La citadelle du bouddhisme depuis mille ans est le Tibet, où, grâce au bouddhisme, la culture indienne est arrivée, l'écriture est apparue, langue littéraire et les fondements de la civilisation furent formés.
La philosophie bouddhiste était admirée par de célèbres penseurs européens - A. Schopenhauer, F. Nietzsche et M. Heidegger. Sans comprendre le bouddhisme, il n'y a aucun moyen de comprendre les grandes civilisations de l'Est - indienne et chinoise, et plus encore - tibétaine et mongole - imprégnées jusqu'à la dernière pierre de l'esprit bouddhiste. Conformément à la tradition bouddhiste, des systèmes philosophiques sophistiqués ont émergé, capables d'élargir et d'enrichir la philosophie moderne. Philosophie occidentale, qui s'est arrêté au carrefour des nouveaux classiques européens et de la postmodernité.
Histoire d'origine
Le bouddhisme est originaire du sous-continent indien (dans les terres Inde historiqueà notre époque, il existe plusieurs pays - la République de l'Inde, le Pakistan, le Népal et le Bangladesh, ainsi que l'île de Lanka) au milieu du premier millénaire avant JC. C’était l’époque de la naissance de la philosophie rationnelle et des religions à orientation éthique axées sur la libération et le salut des êtres humains de la souffrance.
La « patrie » du bouddhisme est le nord-est de l’Inde (aujourd’hui se trouve l’État du Bihar). À cette époque, il y avait les anciens États de Magadha, Vaishali et Koshala, où Bouddha enseignait et où le bouddhisme s'est largement répandu dès le début.
Les historiens estiment qu'ici la position de la religion védique et le système de classes associé, qui garantissait une position spéciale et privilégiée à la classe des brahmanas (prêtres), était beaucoup plus faible que dans d'autres régions du pays. D'ailleurs c'est ici bat son plein Il y avait un processus de création de nouvelles formations étatiques, qui impliquait la promotion aux premiers postes de la deuxième classe « noble » - les Kshatriyas (guerriers et rois). De plus, la religion védique orthodoxe, dont l'essence était les sacrifices et les rituels, était dans une grave crise, qui s'est manifestée par la naissance de nouveaux mouvements ascétiques des soi-disant shramanas (en langue pali - samanas) - dévots, ascètes, des philosophes errants qui rejetaient l'autorité inconditionnelle des Vedas et des brahmanes sacrés, et ceux qui aspiraient à trouver la vérité de manière indépendante à travers le yoga (la psychopratique de transformation de la conscience) et la philosophie. Toutes ces conditions ont créé un terrain fertile pour l'émergence d'un nouvel enseignement.
Les mouvements Shramans et Shraman ont eu une énorme influence sur la formation de la culture et de la philosophie indiennes. C'est grâce à eux qu'est née l'école du débat philosophique libre, et la philosophie s'est enrichie de la tradition de justification logico-discursive et de dérivation de certaines positions théoriques. Alors que les Upanishads ne proclamaient que certains axiomes métaphysiques, les Sramanas commençaient à étayer et à prouver des vérités philosophiques. C'est dans les conflits entre les nombreux groupes Sramana qu'est née la philosophie indienne. On peut dire que si les Upanishads sont de la philosophie dans leur sujet, alors les discussions des Sramanas sont de la philosophie dans la forme. L'un des Samanas était également le fondateur historique du bouddhisme - Bouddha Shakyamuni. Il peut donc être considéré non seulement comme un sage et fondateur d'une religion qui cultivait la sagesse à travers la pratique de la contemplation, mais aussi comme l'un des premiers philosophes indiens à avoir discuté avec d'autres. Samanas selon les règles approuvées entre eux.
Fondateur du bouddhisme - Bouddha Shakyamuni
Le fondateur du bouddhisme est Bouddha Shakyamuni, qui a vécu et prêché en Inde aux Ve-IVe siècles. AVANT JC.
Il n'y a aucun moyen de recréer biographie scientifique Bouddha, car la science ne dispose pas de suffisamment de matériel pour une véritable reconstruction. Ce qui est donc présenté ici n'est pas une biographie, mais une biographie traditionnelle du Bouddha, compilée à partir de plusieurs textes hagiographiques bouddhiques (comme Lalitavistara et Vie du Bouddha).
Au cours de très nombreuses vies, le futur Bouddha a accompli d’incroyables actes de compassion et d’amour, accumulant étape par étape mérite et sagesse, afin d’échapper au cycle d’alternance douloureuse de la mort et de la naissance. Et maintenant, le moment est venu de sa dernière incarnation. Le Bodhisattva était dans le ciel Tushita et regardait le monde des gens à la recherche d'un endroit approprié pour sa dernière renaissance (il avait atteint un tel haut niveau développement qu'il pouvait choisir). Son regard tomba sur un petit pays du nord-est de l'Inde, appartenant au peuple Shakya (le pays du Népal moderne), dirigé par le sage Shuddhodana issu d'une ancienne famille royale. Et le Bodhisattva, qui pouvait apparaître dans le monde sans entrer dans le ventre de sa mère, choisit pour sa naissance famille royale afin que les gens, ayant un profond respect pour l'ancienne et glorieuse famille des rois Shakya, acceptent les enseignements du Bouddha avec une grande confiance, voyant en lui le descendant d'une famille respectée.
Cette nuit-là, la reine Mahamaya, épouse du roi Shuddhodana, rêva qu'un éléphant blanc doté de six défenses entrait à ses côtés et elle réalisa qu'elle était devenue la mère d'un grand homme. (Le bouddhisme prétend que la conception de Bouddha s'est produite naturellement et que le rêve d'un éléphant blanc n'est qu'un signe de l'apparition d'un être exceptionnel).
Selon la coutume, peu de temps avant l'accouchement, la reine et sa suite se rendaient chez ses parents. Alors que la procession traversait un bosquet d'arbres sal appelé Lumbini, la reine commença à accoucher, attrapa une branche d'arbre et donna naissance à un fils, qui quitta son ventre par la hanche. Le bébé se leva aussitôt et fit sept pas, se proclamant être supérieur aux dieux et aux hommes.
Hélas, la naissance miraculeuse s'est avérée fatale et Mahamaya est rapidement décédée. (Le fils n'oublia pas sa mère : après l'Éveil, il fut transporté au paradis Tushita, où Mahamaya est née, lui dit qu'il était devenu Bouddha, le conquérant de toute souffrance, et lui transmis l'Abhidharma - le Bouddhiste enseignement philosophique). Le futur Bouddha a été amené au palais de son père, situé dans la ville de Kapilavastu (près de Katmandou, la capitale moderne du Népal).
Le roi appela l'astrologue Ashita pour prédire le sort de l'enfant, et il découvrit sur son corps trente-deux signes d'une grande créature (un renflement spécial sur le sommet de la tête - ushnishu, le signe d'une roue entre les sourcils, sur les paumes et les pieds, membranes entre les doigts et autres). Sur la base de ces signes, Ashita a déclaré que le garçon deviendrait soit le souverain du monde (chakravartin), soit un saint qui connaissait la vérité ultime - Bouddha. L'enfant s'appelait Siddhartha Gautama. Gautama est un nom de famille ; "Siddhartha" signifie "Complètement atteint l'objectif".
Le roi, bien sûr, voulait que son fils devienne un grand dirigeant, il a donc décidé d'organiser la vie du prince de manière à ce que rien ne l'amène à réfléchir au sens de l'existence. Le garçon a grandi dans le bonheur et le luxe dans un magnifique palais, protégé des monde extérieur. Siddhartha a grandi, invariablement en avance sur ses amis scientifiques et sportifs. Cependant, la tendance à penser est apparue déjà dans l'enfance, et un jour, alors qu'il était assis sous un rosier, il entra soudainement dans un état de transe yogique (samadhi) d'une telle intensité que son pouvoir arrêta même le vol d'une des divinités. Le prince avait un caractère doux, ce qui déplut même à son épouse, la princesse Yashodhara, qui estimait qu'une telle douceur était incompatible avec la vocation de guerrière kshatriya. Et seulement après que Siddhartha lui ait montré son art martial, la jeune fille accepta de l'épouser ; Le couple a eu un fils, Rahula. Tout indiquait que le projet du père du roi allait se réaliser. Cependant, lorsque le prince eut vingt-neuf ans, il se lança dans une chasse qui changea toute sa vie.
En chassant, le prince rencontra pour la première fois la manifestation de la souffrance, et cela le secoua au plus profond de son cœur. Il vit un champ labouré et des oiseaux picorant des vers, et fut étonné de savoir pourquoi certaines créatures ne pouvaient vivre qu'aux dépens des autres. Le prince a rencontré le cortège funèbre et s'est rendu compte que lui et tous les gens étaient mortels et que ni les titres ni les trésors ne protégeraient de la mort. Siddhartha rencontra un lépreux et réalisa que la maladie attendait chaque créature. Un mendiant mendiant l'aumône lui montra le caractère illusoire et éphémère de la noblesse et de la richesse. Finalement, le prince se retrouva devant le sage, plongé dans la contemplation. En le regardant, Siddhartha réalisa que le chemin de la connaissance de soi et de l'approfondissement de soi est le seul moyen de comprendre les causes de la souffrance et de trouver un moyen de les surmonter. On dit que les dieux eux-mêmes, également enfermés dans la roue du samsara et aspirant au salut, organisèrent ces rencontres pour inciter le prince à s'engager sur le chemin de la libération.
Après ce jour, le prince ne pouvait plus vivre paisiblement dans le palais et profiter du luxe. Et une nuit, il quitta le palais sur son cheval Kanthaka, accompagné d'un serviteur. Aux abords de la forêt, il se sépara du serviteur, lui donnant un cheval et une épée, avec lesquels il coupa finalement ses beaux cheveux « couleur miel » en signe de son renoncement à la vie dans le monde. Puis il entra dans la forêt. Ainsi commença une période d’étude, d’ascétisme et de recherche de la vérité.
Le futur Bouddha a voyagé avec différents groupes de Sramana, apprenant rapidement tout ce que leurs dirigeants enseignaient. Ses professeurs les plus célèbres étaient Arada Kalama et Udraka Ramaputra. Ils suivaient des enseignements proches de Samkhya, et enseignaient également des pratiques yogiques, notamment des exercices de respiration, qui nécessitaient une retenue prolongée de la respiration, accompagnée de sensations très désagréables. Les adeptes de Samkhya croient que le monde est le résultat d'une fausse identification de l'esprit (purusha) avec la matière (prakriti). La libération (kaivalya) et le soulagement de la souffrance s'obtiennent grâce à l'aliénation complète de l'esprit de la matière. Siddhartha a rapidement réalisé tout ce que ses mentors lui ont enseigné, et ils ont même proposé de prendre leur place plus tard. Cependant, Siddhartha refusa : il ne trouva pas ce qu'il cherchait et les réponses qu'il reçut ne le satisfaisèrent pas.
Il convient de noter que les Parivarjiks – philosophes Sramana – propageaient une variété de doctrines. Certains d'entre eux sont mentionnés dans les textes bouddhistes pali : Makhali Gosala (chef de la célèbre école Ajivika) a proclamé le déterminisme strict et le fatalisme comme base de toute existence ; Purana Kassapa a enseigné la futilité des actions ; Pakuddha Kacchayana - sur l'éternité des sept substances ; Ajita Kesakambala suivait un enseignement proche du matérialisme ; Nigantha Nataputta était sceptique, tandis que Sanjaya Belatthiputta était complètement agnostique.
Siddhartha écoutait tout le monde attentivement, mais ne devenait le disciple de personne. Il se livrait à la mortification et à un ascèse sévère. Il était tellement épuisé que, touchant son ventre, il toucha sa colonne vertébrale avec son doigt. Cependant, l'ascèse ne l'a pas rendu éveillé, et la vérité était encore aussi lointaine qu'elle l'était pendant sa vie au palais.
Ensuite, l'ancien prince a abandonné les extrêmes de l'ascétisme et a accepté une nourriture nutritive modeste (bouillie de riz au lait) des mains d'une fille qui vivait à proximité. Cinq ascètes qui pratiquaient avec lui le considérèrent comme un apostat et partirent, le laissant seul. Siddhartha s'assit dans une pose de contemplation sous un banian (ficus religiosa), appelé plus tard « l'arbre de l'éveil » (Bodhi), et jura qu'il ne bougerait pas tant qu'il n'aurait pas atteint son objectif et compris la vérité. Il entra alors dans un état de profonde concentration.
Voyant que Siddhartha était proche de la victoire sur le monde de la naissance et de la mort, le démon Mara l'attaqua avec des hordes d'autres démons et, après avoir été vaincu, tenta de le séduire avec ses belles filles. Siddhartha resta immobile et Mara dut battre en retraite. Pendant ce temps, Siddhartha s'immergeait de plus en plus dans la contemplation et les Quatre Nobles Vérités sur la souffrance, les causes de la souffrance, la libération de la souffrance et le chemin menant à la libération de la souffrance lui furent révélées. Il saisit alors le principe universel de l’origine dépendante. Finalement, au quatrième niveau de concentration, la lumière du nirvana, la Grande Libération, brillait devant lui. À ce moment, Siddhartha plongea dans un état de samadhi de réflexion océanique, et sa conscience devint comme la surface illimitée de l'océan dans un état de calme complet, lorsque la surface miroir des eaux immobiles reflète tous les phénomènes. À ce moment-là, Siddhartha disparut et Bouddha apparut – l’Illuminé, l’Éveillé. Désormais, il n'était plus l'héritier du trône et du prince, il n'était plus un homme, puisque les gens naissent et meurent, et que le Bouddha est au-delà de la vie et de la mort.
L'univers entier s'est réjoui, les dieux ont comblé le vainqueur de belles fleurs, un délicieux parfum s'est répandu dans le monde entier et la terre a tremblé avec l'apparition du Bouddha. Lui-même resta dans un état de samadhi pendant sept jours, goûtant le bonheur de la libération. Lorsqu'il sortit de sa transe le huitième jour, Mara le tentateur s'approcha de nouveau de lui. Il conseilla au Bouddha de rester sous l'arbre de la Bodhi et de jouir du bonheur sans dire la vérité aux autres êtres. Cependant, le Béni du Ciel rejeta immédiatement cette tentation et se rendit dans l'un des centres spirituels et éducatifs de l'Inde - Bénarès (Varanasi), situé à côté de Vajrasana (Vajrasana (sanskrit) - Pose d'Indestructibilité du Diamant, épithète du lieu de l'Éveil ; aujourd'hui Bodhgaya, État du Bihar). Là, il se rendit au Deer Park (Sarnath), où il donna les premiers enseignements sur le fait de tourner la roue du Dharma (Enseignements). Les premiers disciples du Bouddha furent les mêmes ascètes qui abandonnèrent autrefois Gautama, qui refusait de mortifier la chair, avec mépris. Même maintenant, ils ne voulaient pas écouter Bouddha, mais ils étaient tellement choqués par sa nouvelle apparence qu'ils décidèrent quand même de l'écouter. Les enseignements du Tathagata étaient si convaincants qu'ils crurent en la vérité de ses paroles et devinrent les premiers moines bouddhistes, les premiers membres de la communauté monastique bouddhiste (sangha).
En plus des ascètes, deux gazelles écoutaient les paroles du Bouddha, dont les images peuvent être vues des deux côtés de la Roue de l'Enseignement à huit rayons (dharmachakra). Les huit rayons représentent les huit étapes du Noble Sentier. Cette image est devenue un symbole de l’Enseignement et peut être vue sur les toits de nombreux temples bouddhistes.
Siddhartha quitta le palais à vingt-neuf ans et atteignit l'Éveil à trente-cinq ans. Il enseigne ensuite pendant quarante-cinq ans différents pays le nord-est de l'Inde. Le riche marchand Anathapindada a offert à la communauté monastique un bosquet près de Shravasti, la capitale de l'État de Koshala. En venant à Koshala, le Victor et ses partisans s'arrêtaient souvent à cet endroit. La Sangha s'est développée rapidement et, comme indiqué dans les sutras, a atteint 12 500 personnes. Parmi les premiers moines, les disciples les plus remarquables du Bouddha ont été identifiés : Ananda, Mahamaudgalyayana, Mahakasyapa (« Porteur de l'étendard du Dharma »), Subhuti et d'autres. Une communauté pour les femmes a également été créée, de sorte qu'en plus des bhikkhus - moines, des bhikkhunis - nonnes sont également apparues. Bouddha n'a pas non plus oublié sa famille. Il a visité l'État de Shakya et a été accueilli avec enthousiasme par son père, sa femme, la princesse Yashodhara et la population. Après avoir écouté les enseignements du Bouddha, ses fils Rahula et Yashodhara ont accepté le monachisme. Le père de Bouddha, Shuddhodana, s'est retrouvé sans héritier et a prêté serment à Bouddha qu'il n'accepterait plus jamais le fils unique de la famille dans la communauté sans le consentement de ses parents. Bouddha a promis, et depuis lors, cette coutume a été observée de manière sacrée dans les pays bouddhistes, en particulier dans les pays bouddhistes. Extrême Orient.
Cependant, tout ne s’est pas bien passé. Le cousin de Bouddha, Devadatta, devint jaloux de sa renommée. Il avait déjà été jaloux du prince et après son départ, il avait même tenté de séduire Yashodhara. Au début, Devadatta a tenté de tuer le Bouddha : il a lâché sur lui un éléphant ivre (qui s'est cependant agenouillé devant l'Éveillé) et lui a laissé tomber une lourde pierre. Ces tentatives ayant échoué, Devadatta se fit passer pour un disciple du Bouddha et devint moine, essayant de quereller les membres de la sangha entre eux (il accusa le Victor d'un ascétisme insuffisamment strict, protesta contre la création d'une communauté de nonnes et interféré de toutes les manières possibles avec les entreprises de son frère). Finalement, il fut expulsé de la communauté en disgrâce. Les Jatakas (histoires didactiques sur les vies passées du futur Bouddha) regorgent d'histoires sur la façon dont Devadatta était hostile au Bodhisattva dans leurs vies antérieures.
Le temps passa, Bouddha vieillit et le jour de son départ vers le nirvana final approchait. Cela s'est produit à un endroit appelé Kushinagara, sur les rives de la rivière Nairanjani, près de Bénarès. Après avoir dit au revoir à ses disciples et leur avoir donné la dernière instruction - "être votre propre lumière directrice", compter uniquement sur vos propres forces et travailler dur pour la Libération, le Bouddha a pris la pose du lion (s'allonger sur le côté droit, la tête vers le sud et face à l'est, plaçant main droite sous sa tête) et entra en contemplation. Il s’éleva d’abord au quatrième niveau de concentration, puis au huitième, puis revint au quatrième, et de là il entra dans le grand et éternel nirvana. Sa dernière vie est terminée, il n’y aura plus de nouvelles naissances ni de nouveaux décès. Le cercle du karma a été brisé et la vie a quitté le corps. A partir de ce moment, l'Illuminé n'existe plus dans le monde, et le monde n'existe pas pour lui. Il est entré dans un état dépourvu de souffrance et rempli d’un bonheur suprême qui ne peut être décrit ou imaginé.
Suivant la coutume, les disciples de Bouddha incinérèrent le corps de l'Instructeur. Après la cérémonie, ils ont trouvé la sharira dans les cendres - des formations spéciales en forme de boules restant après l'incendie des corps des saints. Les Sharira sont considérées comme les reliques bouddhistes les plus importantes. Les dirigeants des États voisins ont demandé de leur donner une partie des cendres de l'Éveillé ; plus tard, ces particules de poussière et de sharira ont été placées dans des dépôts spéciaux - des stupas, des édifices religieux en forme de cône. Ils étaient les prédécesseurs des chortens tibétains (banlieues mongoles) et des pagodes chinoises. Lorsque les reliques furent épuisées, des textes de sutras commencèrent à être placés dans les stupas, qui étaient vénérés comme les véritables paroles du Bouddha. Puisque l’essence du Bouddha est son enseignement, le Dharma, les sutras représentaient le Dharma comme son corps spirituel. Ce remplacement (corps physique - corps spirituel ; « reliques » - textes ; Bouddha - Dharma) s'est avéré très important pour l'histoire ultérieure du bouddhisme, servant de source à l'enseignement extrêmement important du bouddhisme Mahayana sur le Dharmakya - le Dharma. Corps du Bouddha. Bouddha a vécu une vie assez longue : à 35 ans, il a atteint l'Éveil, et il disposait de 45 années supplémentaires pour transmettre sa Parole à ses disciples et adeptes. Le Dharma (Enseignement) du Bouddha est très vaste et contient 84 000 enseignements destinés aux personnes différents types, avec des capacités et des capacités différentes. Grâce à cela, tout le monde peut pratiquer le bouddhisme, quels que soient son âge et son environnement social. Le bouddhisme n’a jamais connu une seule organisation, et il n’existe pas non plus de bouddhisme « standard », « correct ». Dans chaque pays où le Dharma est apparu, le bouddhisme a acquis de nouvelles caractéristiques et aspects, s'adaptant avec souplesse à la mentalité et les traditions culturelles lieux.
Diffusion
Formation du canon
Selon la légende, après le nirvana du Bouddha, tous les disciples du Bouddha se sont réunis, et trois d'entre eux - Ananda, Mahamaudgalyayana et Mahakasyapa ont reproduit de mémoire tous les enseignements du Bouddha - la « charte disciplinaire » de la sangha (Vinaya), les enseignements et sermons du Bouddha (Sutras) et de son enseignement philosophique (Abhidharma). C'est ainsi que s'est développé le Canon bouddhiste - Tripitaka (en pali - Tipitaka), les enseignements des « Trois paniers » (dans l'Inde ancienne, ils écrivaient sur des feuilles de palmier transportées dans des paniers). En réalité, le Pali Tipitaka - la première des versions aujourd'hui connues du Canon - a pris forme sur plusieurs siècles et a été écrit pour la première fois à Lanka vers 80 avant JC, plus de trois cents ans après le Nirvana du Bouddha. Ainsi, assimiler complètement le Canon Pali au bouddhisme primitif, et plus encore aux enseignements de l’Illuminé lui-même, est très crédule et non scientifique.
Les premiers textes bouddhistes nous sont parvenus en langue pali - une des langues de transition du sanskrit, langue ancienne Vedas, aux langues indiennes modernes. On pense que le pali reflétait les normes phonétiques et grammaticales du dialecte parlé à Magadha. Cependant, toute la littérature bouddhiste indienne ultérieure, tant Mahayana que Hinayana, est écrite en sanskrit. On dit que le Bouddha lui-même s'est opposé à la traduction de ses enseignements en sanskrit et a encouragé les gens à étudier le Dharma dans leur langue maternelle. Cependant, les bouddhistes ont dû revenir au sanskrit pour deux raisons. Premièrement, de nombreuses langues indiennes modernes (bengali, hindi, tamoul, ourdou, telugu et bien d'autres) sont apparues et se sont développées à une vitesse fulgurante, il était donc impossible de traduire le Tripitaka en tout. Il était beaucoup plus facile d'utiliser le sanskrit - la langue unifiée de la culture indienne, que connaissaient tous les gens instruits en Inde. Deuxièmement, le bouddhisme s’est progressivement « brahmanisé » : la « crème » intellectuelle de la sangha est issue de la caste des brahmanes, et c’est eux qui ont créé toute la littérature philosophique bouddhiste. Le sanskrit était une langue que les brahmanes absorbaient presque avec le lait de leur mère (il existe encore aujourd’hui des familles brahmanes en Inde où le sanskrit est considéré comme leur langue maternelle), il était donc tout à fait naturel de se tourner vers le sanskrit.
Cependant, le Tripitaka en sanscrit n'a malheureusement pas été conservé : lors de la conquête musulmane du Bengale (dernier bastion du bouddhisme en Inde) et des Pals au Magadha (Bihar) au XIIIe siècle. Des monastères bouddhistes ont été incendiés et de nombreuses bibliothèques et textes bouddhistes sanscrits qui y étaient stockés ont été détruits. Les érudits modernes disposent d’un ensemble très limité de textes bouddhistes sanscrits (il n’en reste que des fragments). (C'est vrai, on retrouve parfois des textes bouddhistes en sanskrit qui étaient auparavant considérés comme complètement perdus. Par exemple, en 1937, N. Sankrityayana a découvert le texte original du texte philosophique fondamental « Abhidharmakosha » de Vasubandhu dans le petit monastère tibétain de Ngor. Espérons nouvelles découvertes).
Nous avons désormais accès à trois versions du Tripitaka : le Pali Tipitaka, reconnu par les adeptes Theravada vivant à Lanka, en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge et au Laos, ainsi qu'à deux versions du Mahayana Tripitaka - en chinois (la traduction des textes et la formation du Canon a été achevée au 7ème siècle) et le tibétain (la formation du Canon a été achevée aux XIIe et XIIIe siècles). La version chinoise fait autorité pour les bouddhistes de Chine, du Japon, de Corée et du Vietnam, et la version tibétaine fait autorité pour les résidents du Tibet, de Mongolie et les bouddhistes russes de Kalmoukie, de Bouriatie et de Touva. Les Tripitakas chinois et tibétains coïncident à bien des égards et se complètent en partie : par exemple, le Canon chinois comprend beaucoup moins de travaux littérature tantrique et traités philosophiques logico-épistémologiques plus tardifs qu'en tibétain. Dans le Tripitaka chinois, on peut trouver des sutras Mahayana du Mahayana antérieurs à ceux du Tibétain. Et, bien sûr, dans le Tripitaka chinois, il n’y a presque aucune œuvre d’auteurs tibétains, et dans le Kangyur/Tengyur tibétain, il n’y a presque aucune œuvre d’auteurs chinois.
Ainsi, vers 80 avant JC. (l'année de l'enregistrement écrit du Tipitaka), la première étape « pré-canonique » du développement du bouddhisme prit fin et le Canon Pali Theravada fut finalement formé ; Les premiers sutras du Mahayana apparaissent également à cette époque.
Écoles et directions du bouddhisme
Le bouddhisme n’a jamais été une religion unique et la tradition bouddhiste affirme qu’après le parinirvana du Bouddha, il a commencé à se diviser en différentes écoles et mouvements. Au cours des 300 à 400 années suivantes, environ 20 écoles (généralement environ 18) sont apparues au sein du bouddhisme, représentant deux groupes principaux : les Sthaviravadins (la version pali des Theravadins) et les Mahasanghikas ; au tournant de notre ère, ils ont initié l'émergence des principales écoles du bouddhisme qui existent à ce jour : Hinayana (Theravada) et Mahayana. Certaines des dix-huit écoles différaient de manière insignifiante les unes des autres, par exemple dans leur compréhension des questions du code disciplinaire des moines (Vinaya), et entre certaines, les différences étaient très significatives.
But du bouddhisme
Le bouddhisme est le plus ancien enseignement sur la nature de l’esprit, la libération de la souffrance et l’atteinte du bonheur intemporel. Le but du bouddhisme est d’atteindre l’Illumination, un état de bonheur inconditionnel qui dépasse tous les concepts et phénomènes.
Bases du bouddhisme
Le bouddhisme est souvent qualifié de « religion de l’expérience », voulant montrer que la base du Chemin ici est la pratique personnelle et la vérification de la vérité de tous les enseignements. Le Bouddha a exhorté ses disciples à ne croire personne sur parole (pas même la sienne) et à déterminer soigneusement si elles étaient vraies avant d'accepter les conseils de quelqu'un. En quittant ce monde, Bouddha dit : « Je vous ai dit tout ce que je savais. Soyez votre propre lumière directrice », en dirigeant les gens vers leur sagesse originelle et leur nature éclairée, qui sont nos meilleurs professeurs.
Il existe plusieurs principes fondamentaux de l’Enseignement qui sont communs à tous les bouddhistes, quels que soient leur école, leur orientation et leur pays.
- Refuge dans les Trois Joyaux (méditation sanscrite et tentatives de suivre l'Enseignement dans le flux de la vie quotidienne).
Il est préférable d'étudier le Dharma sous la direction d'un mentor expérimenté, car le volume d'enseignements est incroyablement vaste et il peut être assez difficile de savoir par où commencer et quels textes choisir. Et même si nous accomplissons cette tâche, nous aurons toujours besoin de commentaires et d'explications. personne bien informée. Cependant travail indépendant est également nécessaire.
En réfléchissant aux informations que nous recevons, nous gagnons en compréhension et pouvons vérifier si elles suivent une logique formelle. Lors de l'analyse, il faut se demander quel est l'intérêt de ces enseignements et s'ils peuvent être suivis dans la vie pratique, s'ils correspondent au but que nous voulons atteindre.
La pratique - la méditation et l'application des connaissances acquises sur le « terrain », c'est-à-dire dans la vie - aide à traduire la compréhension intellectuelle dans la sphère de l'expérience.
En suivant ce chemin, vous pourrez rapidement éliminer toutes les obscurcissements et révéler votre vraie nature.
Remarques
- Dès le début, le bouddhisme s’appuyait précisément sur le pouvoir séculier et royal et constituait en fait un enseignement opposé au brahmanisme. Plus tard, c’est le bouddhisme qui a contribué à l’émergence de nouveaux États puissants en Inde, comme l’empire d’Ashoka.
- Les stupas bouddhistes sont l'un des premiers monuments de l'architecture indienne (d'une manière générale, tous les premiers monuments architecturaux de l'Inde sont bouddhistes). Le stupa fortifié de Sanchi a survécu jusqu'à ce jour. Les textes indiquent qu'il y avait cent huit stupas de ce type.
- L’origine du terme « mahasanghika » n’est pas précisément établie. Certains érudits bouddhistes pensent que cela est lié à l'intention des Mahasanghas d'élargir la communauté monastique - la Sangha, en y admettant des laïcs (« Maha » signifie « grand », « sangha » signifie « communauté »). D’autres estiment que les adeptes de cette tendance représentaient la majorité de la sangha et étaient des « bolcheviks », d’où son nom.
L'une des religions les plus répandues (avec le christianisme et l'islam). Originaire de l'Inde, propriétaire d'esclaves, il y a 6 à 5 siècles. avant JC e. Le fondateur de B. est considéré comme Siddhartha de la famille de Gautama, surnommé Bouddha - l'Illuminé. B. prêche l'humilité, la soumission, la réconciliation avec la réalité et la non-résistance au mal. Également répandu à Ceylan, en Birmanie, en Thaïlande, en Chine, au Japon et dans d'autres pays. L'une des variétés de B. est le lamaïsme.
Excellente définition
BOUDDHISME
la religion mondiale la plus ancienne (plus de 25 siècles).
Il y a au moins 1 milliard de bouddhistes dans le monde. Le bouddhisme s'est répandu non seulement dans sa zone traditionnelle - l'Asie du Sud-Est et centrale, en Extrême-Orient, mais, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, en Europe, d'abord parmi les intellectuels, puis parmi la population en général.
Le fondateur de l'enseignement qui est devenu la base de la doctrine religieuse bouddhiste était un prince indien de la dynastie Shakya régnant à Kapilavasta (sud du Népal moderne) - Siddhartha Gautama, surnommé Bouddha (« l'Illuminé »).
La vie du Bouddha est connue grâce à de nombreuses sources écrites écrites des siècles après sa vie. Selon certaines sources, les années de sa vie se situent entre 623 et 544 av. e., d'autres croient qu'il est né un siècle plus tard. Selon le canon bouddhiste, à l'âge de 29 ans, le prince Siddhartha a quitté sa famille, a passé plusieurs années dans le dénuement, s'est soumis à un jeûne corporel sévère et a finalement atteint un « éveil spirituel » grâce à une méditation prolongée.
Il a réalisé que le monde qui l’entoure n’est qu’une illusion et que toutes les choses du monde ne sont que des combinaisons de dharmas – des entités instantanées. Ces combinaisons ne sont pas libres, elles sont prédéterminées par une loi spéciale : le karma. L'homme est la seule créature qui peut, dans une certaine mesure, contrôler son karma, en l'occurrence la somme de ses propres actions et pensées. Leur qualité détermine ce que deviendra la combinaison de nos dharmas constitutifs après notre mort. Au cours d’une série de renaissances, nous pouvons devenir une pierre, un esprit, une plante, un animal et, dans une moindre mesure, un humain. C’est pourquoi nous devons particulièrement valoriser l’existence humaine : c’est seulement en elle que nous pouvons parvenir au salut.
Il ne peut y avoir qu'un seul chemin vers le salut - une sortie de la « roue du samsara » - une série de renaissances karmiquement déterminées. Ce n’est qu’en empruntant le chemin de l’apaisement des dharmas que nous détruirons notre karma et serons capables d’atteindre un état dans lequel une nouvelle naissance devient impossible – le nirvana. C'est la délivrance finale de la souffrance.
Le centre de la doctrine bouddhiste est ce qu'on appelle. "quatre nobles vérités":
1) la souffrance détermine la vie d'une personne et tous ses événements - naissance, maladie, vieillesse, amour, rencontre avec quelque chose de désagréable et perte de quelque chose d'agréable, incapacité de réaliser ce que l'on veut, mort ;
2) la souffrance est générée par la soif, conduisant à la renaissance à travers les joies et les passions ;
3) pour se débarrasser de la souffrance, il faut éliminer la soif ;
4) un moyen pour cela - le soi-disant. le bon « chemin octuple », qui inclut le jugement juste, bonne solution, bon discours, bonne vie, bonne aspiration, bonne attention, bonne concentration.
L’adhésion à ces principes présuppose un mode de vie tout aussi éloigné des plaisirs sensuels que des pratiques ascétiques et de l’auto-torture qui épuisent la chair.
Le canon bouddhiste a ensuite été développé en détail et commenté dans une abondante littérature religieuse, et des sections de la « Voie octuple » de développement personnel ont été minutieusement développées dans des textes sacrés et sont devenues normatives pour les activités quotidiennes de millions de bouddhistes – moines et ordinaires. adeptes de l’enseignement. La pratique du perfectionnement spirituel, y compris la méditation, a été développée en détail dans le canon bouddhiste.
Le bouddhisme ressemble le moins aux religions monothéistes (abrahamiques) classiques apparues au Moyen-Orient - judaïsme, christianisme, islam. Dans le bouddhisme, il n'y a pas de concept de Créateur, le bouddhisme ne connaît pas l'histoire et, par conséquent, ne peut penser ni à son début - l'acte de création, ni à son achèvement associé au Jugement dernier. C’est la religion la plus « athée » du monde.
Mais ce serait une erreur de réduire le bouddhisme à un seul ensemble de normes éthiques et à une description de diverses pratiques méditatives. Au cours de centaines d'années d'existence, les idées exposées par le Bouddha dans ses sermons sont devenues la base de dizaines d'écoles et de mouvements, dont beaucoup se sont transformés en de puissantes communautés spirituelles et religieuses dotées de leur propre clergé, d'une vaste hiérarchie et de paroissiens.
Dans son pays d’origine, l’Inde, la nouvelle religion a connu son plus grand épanouissement au cours des premiers siècles de notre ère. Au XIIe siècle. Le bouddhisme disparaît presque complètement de l’Inde, laissant la place à l’hindouisme. Cependant, à cette époque, le bouddhisme était déjà devenu une religion mondiale, pénétrant dans de nombreux pays.
Les deux principales écoles du bouddhisme moderne sont le Hinayana (« petit véhicule », « chemin étroit ») et le Mahayana (« grand véhicule »).
Le Hinayana compte plus de 100 millions d'adeptes au Sri Lanka et dans la plupart des pays d'Asie du Sud-Est - Thaïlande, Myanmar, Cambodge, Laos et Vietnam. Le terme « Hinayana » a été introduit par les partisans du Mahayana, tandis que ses adeptes eux-mêmes appellent leur mouvement « Theravada » (« enseignement des anciens »).
Dans le Hinayana, il n’y a pas de déification du Bouddha, et le salut par l’amélioration morale et l’atteinte du nirvana n’est possible que pour les moines. Une personne parfaite - un arhat - atteint l'harmonie spirituelle individuellement, sans se soucier du bien-être des autres. Ainsi, dans le Hinayana, Bouddha est avant tout un enseignant et une personne parfaite, un objet à imiter, mais pas une divinité.
Dans le Hinayana, au cours de plusieurs siècles, comme dans tout enseignement, des éléments d'un culte religieux se sont développés, mais il n'a pas eu et n'a pas un caractère total qui laisse une empreinte sur toutes les sphères de la vie sociale, comme c'est le cas avec la prédominance de religions monothéistes.
Les moines sont porteurs de conscience religieuse dans les pays où la population professe le bouddhisme sous la forme Hinayana. La conscience de masse des citoyens des États où cette forme de bouddhisme est dominante est caractérisée par des vues polythéistes qui coexistent avec les enseignements de Bouddha - vestiges d'idées païennes, de l'hindouisme dans toutes ses diverses manifestations, du brahmanisme ancien au krishnaïsme.
Le Mahayana (« grand véhicule », « voie large ») est le mouvement le plus répandu dans le bouddhisme. Des centaines de millions de ses partisans vivent au Népal, au Bhoutan, en Chine, au Japon, en Mongolie, ainsi qu'en Bouriatie et en Kalmoukie (en Russie).
Contrairement au Hinayana, le Mahayana est développé système religieux avec une hiérarchie cléricale étendue. Jusqu'au milieu du 20e siècle. Le chef religieux des bouddhistes du Tibet, le Dalaï Lama, était également le chef de l’État laïc. En Mongolie, jusqu'en 1921, le dirigeant laïc était également le chef des lamaïstes locaux - les Bogdo Gegen.
Dans la doctrine Mahayana, le culte des bodhisattvas joue un rôle important - des saints qui ont obtenu l'opportunité d'entrer dans le nirvana, mais ne le font pas pour aider les autres à atteindre la perfection. Ils souffriront volontairement jusqu’à ce que tous soient libérés de la souffrance.
Pour les adeptes du Mahayana, Bouddha n’est pas un personnage historique, fondateur de l’enseignement, mais un être divin qui incarne l’absolu. L'essence du Bouddha se manifeste dans trois corps, dont une seule de ses manifestations - sous la forme d'une personne - remplit tous les êtres vivants. Contrairement au Hinayana, le Mahayana suppose la possibilité d'atteindre le nirvana pour tout profane.
Une variété du Mahayana est le lamaïsme, que ses partisans préfèrent appeler « bouddhisme traditionnel ». Il est pratiqué par les Mongols, les Bouriates, les Touvans et les Kalmouks. Le lamaïsme se caractérise par le caractère simplifié de ses rituels : pour la population analphabète, incapable d'apprendre les prières et les mantras, on fabriquait des roues à haies spéciales avec des fragments de textes religieux. En faisant tourner ces roues, le croyant « communique » avec la divinité.
Les lamaïstes conservent également des croyances païennes : ils incluent des héros nationaux, comme Gengis Khan, dans le panthéon bouddhiste.
Le Vajrayana (« Chariot de diamant »), né dans les profondeurs du Mahayana, est généralement appelé la « troisième voie » du bouddhisme, bien que les adeptes de ses écoles soulignent eux-mêmes leur loyauté envers le Mahayana.
Le Vajrayana est répandu au Népal, au Bhoutan, au Tibet, en Mongolie, en Bouriatie, à Touva et en Kalmoukie. Il est pratiqué dans certaines écoles du bouddhisme chinois et japonais, ainsi qu’en Occident.
Le Vajrayana se distingue des autres mouvements bouddhistes par sa pratique mystique particulière, différente de la pratique monastique traditionnelle. Cela implique de recevoir une initiation spéciale d'un enseignant qui a atteint la perfection spirituelle et atteint ce qu'on appelle. "conscience élargie". On pense que seuls ceux qui ont étudié l’expérience spirituelle du Mahayana sont capables de s’engager sur cette voie.
Le rôle particulier de l’enseignant et du mentor dans l’atteinte de la plus haute vérité est également courant dans la pratique du bouddhisme zen. Fondée en Chine au 5ème siècle. Moine indien Bodhidharma, cette secte bouddhiste accorde une grande attention à l'autodiscipline et à l'entraînement mental.
Dans le cadre de ce dernier, un rôle important est joué par les exercices logiques basés sur les paradoxes (koans), qui, selon les enseignants, devraient libérer la pensée de l'élève et l'aider à atteindre le but final du chemin spirituel - l'illumination, la perspicacité ( satori).
Bouddhisme Chan (en transcription japonaise - Bouddhisme Zen) dans les années 1960. est devenu l’une des principales composantes de l’idéologie éclectique des non-conformistes occidentaux et, plus largement, de l’intelligentsia radicale de gauche. Les adeptes occidentaux du Zen - beatniks, hippies - voyaient dans cette école bouddhiste un moyen de parvenir à une libération spirituelle, sociale et intellectuelle complète sans but précis. lutte politiqueà travers « l'expansion de la conscience » à travers les drogues, la musique psychédélique, des formes d'art délibérément choquantes - le pop op art, un style de vie délibérément asocial (voir Escapisme).
Le « pèlerinage en Orient » est devenu un signe obligatoire d’appartenance aux « gens pensants », une mode qui a eu et continue d’avoir une influence significative sur la vie spirituelle de la société occidentale fondamentalement non spirituelle. Mais cette école bouddhiste a influencé la mentalité de toute une nation de manière bien plus fondamentale et profonde.
Dans son pays d'origine, la Chine, le bouddhisme Chan n'a pas pris racine et est resté l'une des nombreuses sectes, se manifestant peut-être clairement uniquement dans l'art sophistiqué des arts martiaux pratiqué dans le monastère chinois de Shaolin.
Au Japon, qui s'est avéré immunisé contre les normes confucianistes importées de Chine, la théorie et la pratique du Zen ont non seulement pris racine, devenant en fait une partie de la religion nationale - le shintoïsme, mais ont largement façonné le caractère des Japonais, ont déterminé le développement de l'art national et les principes d'une esthétique spécifique connue dans le monde entier. Pays du Soleil Levant.
Les paradoxes des excentriques zen se sont transformés en principes d'organisation spirituelle non seulement de l'aristocratie clanique et des samouraïs, mais aussi de l'ensemble de la société japonaise. En fin de compte, pendant de nombreuses années, ils ont déterminé la primauté du Japon dans le système capitaliste moderne et la configuration du modèle appelé « miracle économique japonais ».
DANS Empire russe la reconnaissance officielle du bouddhisme comme religion bouriate a eu lieu en 1741. En 1763
L'institution de Hambo Lama, chef de l'Église lamaïste, a été approuvée. Les reines russes qui ont établi le bouddhisme en Russie - Elizaveta Petrovna et Catherine II - sont entrées dans le panthéon des lamaïs russes en tant que déesses. En 1913, le premier temple bouddhiste d’Europe fut construit à Saint-Pétersbourg.
A la fin des années 1920. La persécution a commencé contre les bouddhistes russes. Plus de 15 000 lamas ont été tués parce qu'ils étaient soupçonnés d'avoir organisé des émeutes antisoviétiques. En 1944, l'attitude des autorités soviétiques envers les organisations bouddhistes s'est réchauffée et un décret a été signé sur l'ouverture des datsans (monastères) Ivolginsky et Aginsky.
La résidence de l'Administration spirituelle centrale des bouddhistes de Russie est située dans le datsan d'Ivolginsky (Bouriatie).
Le bouddhisme joue un rôle important dans la vie politique de nombreux pays, notamment asiatiques. Dans beaucoup d’entre eux, des mouvements de libération nationale se sont déroulés sous les slogans de cette religion, et même le mouvement du « socialisme bouddhiste » est apparu.
Le bouddhisme devient un facteur important dans la lutte idéologique et politique et est activement utilisé par diverses forces politiques pour atteindre leurs objectifs. Un exemple frappant La politisation du bouddhisme est l'implication du chef spirituel des bouddhistes, le Dalaï Lama XIV, dans la lutte pour l'indépendance du Tibet, occupé par la Chine dans les années 1950. En 2008, les forces anti-chinoises ont organisé des manifestations de masse « pour un Tibet libre » dans le monde entier afin de perturber les Jeux olympiques de Pékin de 2008.
Excellente définition
Définition incomplète ↓
Dans notre série d'articles sur le Népal, vous trouverez plusieurs documents consacrés aux sanctuaires bouddhistes (par exemple les stupas), qui sont d'importantes attractions touristiques du pays. De nombreux touristes aiment visiter ces lieux, mais les Russes connaissent très peu le bouddhisme et il y a beaucoup de choses qu’ils ne comprennent tout simplement pas. Cette courte série d'articles vous donnera quelques connaissances sur cette religion et rendra vos excursions plus intéressantes.
L'essentiel du bouddhisme
La première chose que vous devez savoir est que le bouddhisme n’est pas une religion au sens traditionnel russe du terme. Il serait plus exact de qualifier le bouddhisme d’idéologie.
Les bouddhistes ne croient pas à l’existence de Dieu, l’être suprême et créateur de l’univers. Bien sûr, dans la cosmologie bouddhiste, on trouve des « dévas », parfois appelés « dieux ». Mais cette idée est fausse. Les Dévas n’ont pas créé ce monde et ne décident pas du sort des gens. Nous pouvons dire que ce ne sont que des personnes, mais issues d’une réalité alternative.
Vous demandez : « Qui est Bouddha ? C'est juste un homme, un grand professeur et un vrai personnage historique, qui a vécu il y a environ 2 500 ans. Son nom est Siddhartha Gautama, il était le prince d'une des principautés indiennes.
La question est donc : « Croyez-vous au Bouddha ? Cela semble aussi absurde que « Croyez-vous en Jules César ? » ou "Croyez-vous en Ivan le Terrible?"
Arrêtons-nous en détail sur l'essence du concept de Bouddha, puisque la plupart des gens l'associent au Bouddha Shakyamuni (Siddhartha Gautama), mais ce n'est pas tout à fait vrai. Le mot « Bouddha » est traduit par « éveillé » ou « éveillé » et fait référence à toute personne qui a atteint l’illumination. Il y avait beaucoup de ces êtres vivants, et c’étaient tous des bouddhas.
Habituellement, il est d'usage d'écrire uniquement les Grands Bouddhas avec une lettre majuscule et tous les autres avec une lettre minuscule. Parmi les Grands Etres, il y a le Badda du Présent – Shakyamuni et plusieurs Grands Bouddhas du passé. Les Grands du passé selon les canons différentes écoles de 6 à 21.
Branches du bouddhisme
Le bouddhisme comprend trois branches principales : le Mahayana, le Theravada et le Vajrayana.
Il est correct de les appeler le mot « tendance », et ils ne doivent pas être associés à la division des églises dans le christianisme, comme le font beaucoup.
La division des Églises entre chrétiens (catholiques, orthodoxes et protestants) est avant tout une division organisationnelle. Les bouddhistes n’ont pas d’églises ni une seule organisation.
Les mouvements diffèrent dans les détails de leur idéologie, la liste des bohhitsattvas vénérés et leurs points de vue sur les processus de purification de l'esprit et d'illumination.
Le célèbre Dalaï Lama n’est pas le chef de tous les bouddhistes, et certainement pas semblable au Pape. Son nom est Tenjing Gyamtsho et il est le principal professeur bouddhiste des Tibétains et des Mongols. Par exemple, dans la Chine voisine, les bouddhistes ne le reconnaissent pas, mais ils le respectent.
Le Vajrayana est un très petit mouvement, que beaucoup considèrent comme faisant partie intégrante du Mahayana. Dérivé du mot « vajra », qui se traduit par « diamant ». Il existe un objet sacré portant ce nom. On peut le voir au Népal près du stupa de Katmandou.
Relations entre les écoles du bouddhisme
Ils ont toujours été extrêmement pacifiques. Le bouddhisme est généralement une religion très pacifique qui interdit de nuire aux êtres vivants.
Répartition des écoles par région
Theravada (ou Mahayana ou Petit Véhicule) est considérée comme l'école la plus ancienne et reçoit souvent l'épithète de « bouddhisme orthodoxe ». Le Theravada est courant au Sri Lanka, en Thaïlande, au Vietnam, au Laos et au Cambodge. Le nombre d’adeptes du Theravada est estimé entre 100 et 200 millions.
Le Mahayana (ou Grand Véhicule) est beaucoup plus répandu. Cette échelle de bouddhisme est courante au Tibet, en Chine, au Japon et en Corée.
Le nombre d’adeptes du Mahayana est beaucoup plus difficile à estimer, car il n’existe pas de données exactes sur le pourcentage de croyants en Chine. Le nombre approximatif de followers est estimé à 500 000 000.
Et une grande branche distincte est celle des écoles du bouddhisme en Chine, dont beaucoup sont difficiles à classer nulle part.
Concepts de base de la philosophie bouddhiste
Il y en a beaucoup, nous nous attarderons un peu sur chacun d'eux, et dans les articles suivants nous les décrirons en détail.
Karma. C'est un principe fondamental qui explique les causes et les conséquences de toutes les actions et événements qui nous arrivent. Le principe du karma peut être brièvement décrit par l’expression « ce qui se passe revient ».
Incarnations. Le principe de renaissance de certains êtres vivants en d'autres. Cette doctrine est légèrement différente du principe de « transmigration des âmes », puisqu'elle ne reconnaît pas l'existence d'une âme permanente, comme par exemple l'« atman » des hindous. Le karma résultant de la réincarnation passe d'un être vivant à un autre.
Quatre nobles vérités. Ils ont été formulés par le Bouddha Shakyamuni et constituent la base de l’idéologie du bouddhisme. Leur traduction en russe est très inexacte, car il existe de sérieuses différences de concepts entre les langues. Dans l’un des articles suivants, nous en parlerons en détail.
Nous présenterons quatre nobles vérités, mais nous vous demandons de ne pas les prendre trop au pied de la lettre.
1. Toute notre vie est insatisfaction et souffrance.
2. La cause de la souffrance est la soif.
3. La fin de la souffrance est la destruction de la soif.
4. La méthode est le chemin octuple.
Comme vous l'avez remarqué, ces définitions sont très générales, elles peuvent et doivent être déchiffrées, ce que nous ferons dans l'un des articles suivants.
Éclaircissement. Un état d’esprit débarrassé des pensées, émotions et impulsions négatives, permettant de voir toutes choses telles qu’elles sont réellement et d’atteindre le nirvana.
Nirvana. Une condition qui ne peut être décrite en langage humain. Nous ne le décrirons donc pas.
Samsara. Ou la « roue de la vie ». C’est l’état dans lequel arrivent tous les êtres vivants, à l’exception des esprits éclairés.
Dans les articles suivants, nous parlerons de tout cela en détail. .
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