dans la Fédération de Russie, ceux-ci sont reconnus comme des peuples vivant sur les territoires de l'établissement traditionnel de leurs ancêtres, préservant leur mode de vie, leur agriculture et leur artisanat, comptant moins de 50 000 personnes dans la Fédération de Russie et se reconnaissant comme communautés ethniques indépendantes. Liste unifiée doctorat La Fédération de Russie est approuvée par le Gouvernement de la Fédération de Russie sur proposition des autorités le pouvoir de l'État sujets de la Fédération de Russie sur les territoires desquels vivent ces peuples.
Excellente définition
POPULATIONS INDIGÈNES
concept utilisé dans la Constitution de la Fédération de Russie. Selon l'art. 69, la Fédération de Russie garantit les droits des peuples autochtones conformément aux principes et normes généralement acceptés du droit international et aux traités internationaux de la Fédération de Russie. La Constitution de la Fédération de Russie utilise également le concept de « petites communautés ethniques ». Par exemple, le paragraphe "m" art. 72 de la Constitution de la Fédération de Russie inclut « la protection de l'habitat d'origine et du mode de vie traditionnel des petites communautés ethniques » sous la juridiction conjointe de la Fédération de Russie et des entités constitutives de la Fédération de Russie.
Les documents internationaux utilisent les concepts " Indigènes", "peuples autochtones": par exemple, dans la Convention 107 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) "Concernant la protection et l'intégration des populations autochtones et autres populations tribales et semi-tribales dans les pays indépendants" (1957); dans la Convention 169 de l'OIT "Sur Peuples autochtones et tribaux dans les pays indépendants » (1989). Cependant, leurs interprétations dans ces documents et dans science russe et la pratique diffère quelque peu. Les documents internationaux sont davantage axés sur les peuples qui ont perdu leurs lieux de résidence traditionnels ou qui ont des difficultés à les utiliser, comme s'ils étaient incapables de s'auto-organiser sous la forme de formations nationales-territoriales et autres. Il s’agit plutôt d’améliorer la vie quotidienne et le niveau de vie dans l’ensemble du pays.
En Russie, l'égalité de tous les peuples et les possibilités de leur auto-organisation ont été assurées dès le début, notamment grâce au recours à des formes d'autonomie nationale-territoriale, à la création de districts nationaux, de conseils de village, etc. pour l'usage du langage, le développement de l'écriture, etc., ainsi que les problèmes d'organisation de la vie quotidienne et de la vie des sciences médicales s'accumulent progressivement, notamment dans les régions du Nord et du Nord-Est. Le progrès technologique a influencé l'utilisation de certains peuples types traditionnels gisements, et le développement industriel des gisements de pétrole et de gaz a eu, à sa manière, un impact encore plus important sur eux impact négatif. Excellente définition
Définition incomplète ↓
Petits peuples
Les peuples autochtones du Nord, de Sibérie et de l'Extrême-Orient de la Fédération de Russie (ci-après dénommés les peuples autochtones du Nord) sont des peuples de moins de 50 000 personnes vivant dans les régions du nord de la Russie, de la Sibérie et de l'Extrême-Orient russe en les territoires de peuplement traditionnel de leurs ancêtres, préservant leur mode de vie traditionnel, leur agriculture et leur artisanat et se réalisant en tant que communautés ethniques indépendantes.
informations générales
Peuples autochtones de l'Extrême-Nord, de la Sibérie et de l'Extrême-Orient - c'est le nom officiel, plus brièvement, ils sont généralement appelés les peuples du Nord ; La naissance de ce groupe remonte au tout début de la formation du pouvoir soviétique, dans les années 1920, lorsqu'une résolution spéciale « Sur l'assistance aux peuples de la périphérie nord » fut adoptée. A cette époque, nous parvenions à en dénombrer une cinquantaine, voire plus, divers groupes qui vivait dans le Grand Nord. En règle générale, ils étaient engagés dans l'élevage de rennes et leur mode de vie était très différent de celui que les premiers bolcheviks soviétiques avaient vu eux-mêmes.
Au fil du temps, cette catégorie est restée une catégorie comptable particulière, progressivement cette liste s'est cristallisée, des noms plus précis d'individus groupes ethniques, et dans la période d’après-guerre, au moins depuis les années 1960, et surtout dans les années 1970, cette catégorie en est venue à inclure 26 nations. Et quand ils parlaient des peuples du Nord, ils parlaient de 26 peuples indigènes du Nord – on les appelait autrefois les petits peuples du Nord. Ce sont différents groupes linguistiques, les gens parlent diverses langues, y compris ceux dont les proches n'ont toujours pas été retrouvés. C'est la langue des Kets, dont les relations avec les autres langues sont assez complexes, la langue des Nivkhs et bien d'autres langues.
Malgré les mesures prises par l'État (à l'époque on l'appelait le Parti communiste) Union soviétique et le gouvernement soviétique), des résolutions distinctes ont été adoptées sur le développement économique de ces peuples, sur la manière de faciliter leur existence économique - néanmoins, la situation restait assez difficile : l'alcoolisme se propageait, il y avait beaucoup de maladies sociales. Ainsi, peu à peu, nous avons vécu jusqu'à la fin des années 1980, quand tout à coup il s'est avéré que 26 peuples ne s'endormiraient pas, n'oubliaient pas leurs langues, n'avaient pas perdu leur culture, et même si quelque chose arrivait, ils voulaient la restaurer, la reconstruire. , etc., souhaitent l’utiliser dans leur vie moderne.
Au tout début des années 1990, cette liste connaît soudain une seconde vie. Certains peuples du sud de la Sibérie y étaient inclus, de sorte qu'il n'y avait pas 26, mais 30 nations. Puis progressivement, au cours des années 1990 et au début des années 2000, cette liste s'est élargie, élargie et il existe aujourd'hui environ 40 à 45 groupes ethniques, de la partie européenne de la Russie à l'Extrême-Orient, un nombre important de groupes ethniques sont inclus dans c'est ce qu'on appelle la liste des peuples indigènes du nord de la Sibérie et de l'Extrême-Orient.
Que faut-il pour figurer sur cette liste ?
Tout d’abord, en tant que peuple, il vous est officiellement interdit d’être fécond et de vous multiplier dans le sens où, cela semble impoli, vous ne devriez pas être plus de 50 000 personnes. Il y a une limite en nombre. Vous devez vivre sur le territoire de vos ancêtres, pratiquer une agriculture traditionnelle, préserver la culture et la langue traditionnelles. En réalité, tout n’est pas si simple, il n’est pas facile d’avoir un nom particulier, mais vous devez vous considérer comme un peuple indépendant. Tout est très, très difficile, même avec le même nom.
Essayons de regarder, disons, le peuple de l'Altaï. Les Altaïens eux-mêmes ne sont pas inclus dans la liste des peuples autochtones. Et pendant longtemps, dans l'ethnographie soviétique, dans la science soviétique, on a cru que cela peuple uni, formé cependant à partir de différents groupes, mais ils formèrent une seule nation socialiste. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, il s’est avéré que ceux qui composaient les Altaïens se souvenaient encore qu’ils n’étaient pas complètement Altaïens. C'est ainsi que de nouveaux groupes ethniques sont apparus sur la carte de la République de l'Altaï et sur la carte ethnographique : Chelkans, Tubalars, Kumandins, Altaïens eux-mêmes, Telengits. Certains d'entre eux ont été inscrits sur la liste des peuples autochtones du Nord. Était très une situation difficile- le recensement de 2002, lorsque les structures de pouvoir de la République de l'Altaï avaient très peur qu'en raison du fait qu'une partie importante des anciens Altaïs se soit soudainement inscrite parmi les peuples autochtones, la population de la république, c'est-à-dire le peuple titulaire, serait diminuerait considérablement et alors leurs portefeuilles leur seraient retirés - il n'y aurait pas de républiques, et les gens perdraient leur emploi. Tout s'est bien passé : dans notre pays, il n'y a pas de corrélation aussi directe entre le groupe ethnique titulaire et le statut de l'entité dans laquelle il vit - il peut s'agir d'une république, d'un district autonome ou autre.
Mais lorsqu’il s’agit d’identité ethnique, la situation est bien plus compliquée. Nous avons dit que plusieurs groupes de ces Altaïens ont émergé. Mais si nous prenons chacun d’eux, nous constaterons que chacun d’eux se compose de 5, 10 et peut-être 20 divisions. On les appelle genre, ou, dans l'Altaï, « syok » (« os »), certains d'entre eux ont des caractéristiques très origine ancienne. Dans le même 2002, les chefs des clans - on les appelle zaisans - lorsqu'ils apprirent que la réponse du peuple n'affecterait en rien le statut de la république, ils dirent : « Oh, comme c'est bon. Alors peut-être que maintenant nous allons nous inscrire sous le nom de Naimans, Kipchaks (par le nom du clan). Autrement dit, il s'avère réellement qu'une personne est généralement un Altaï, mais en même temps, elle peut être un représentant d'un groupe ethnique au sein des Altaïs. Il peut être un membre de sa propre famille. Si vous fouillez, vous pouvez en trouver des encore plus petits.
Pourquoi devriez-vous figurer sur cette liste ?
Puisqu'il existe une liste, vous pouvez y accéder, vous pouvez vous y inscrire. Si vous ne figurez pas sur cette liste, vous ne bénéficierez d’aucun avantage. En règle générale, ils disent à propos des avantages sociaux : « Ils se sont inscrits là-bas parce qu'ils veulent des avantages sociaux ». Bien sûr, il y a certains avantages si vous les connaissez et pouvez en profiter. Certaines personnes ne savent pas qu'ils existent. Il s'agit d'avantages pour les soins médicaux, pour recevoir du bois de chauffage (pertinent dans les villages), cela peut être une admission préférentielle pour vos enfants à l'université, il existe une autre liste de ces avantages. Mais ce n’est vraiment pas le plus important. Il y a un tel moment : vous voulez vivre sur votre propre terre, et vous n'avez pas d'autre terre. Si vous ne figurez pas sur cette liste des peuples autochtones du Nord, vous serez alors traité comme tout le monde, même si vous êtes déjà citoyen de la Fédération de Russie. Vous n'aurez alors plus de levier supplémentaire pour protéger le territoire sur lequel vous et vos ancêtres avez vécu, chassé, pêché et pratiqué ce mode de vie traditionnel, qui est très important pour vous.
Pourquoi est-ce si important ? Parfois en riant, parfois sans rire, ils disent : « Eh bien, que pouvons-nous lui retirer ? Même s’il est un « col blanc », l’heure de la poutine ou de la cueillette des cornets dans la taïga vient, il va dans la taïga ramasser des cornets ou de la poutine, disparaît dans la mer et attrape du poisson. Un homme travaille dans un bureau, mais il ne peut pas vivre sans. Ici, ils le racontent avec rire, voire avec dédain. Si nous nous trouvons, par exemple, aux États-Unis, nous constaterons simplement que des entreprises qui se respectent offriront des vacances à une personne pendant cette période, parce qu'elles comprennent qu'elle ne peut pas vivre sans, et non parce que c'est son caprice, qu'il veut aller à la pêche, tout comme chacun d'entre nous voudrait aller quelque part le week-end pour se détendre. Non, c’est quelque chose dans le sang qui pousse une personne du bureau vers la taïga, vers les terres de ses ancêtres.
Si vous n'avez pas la possibilité de protéger davantage ces terres, diverses choses difficiles peuvent survenir. situations de vie. Ce n’est un secret pour personne que le territoire habité par les petits peuples autochtones du Nord est riche en ressources minérales. Cela peut être n'importe quoi : de l'or, de l'uranium, du mercure, du pétrole, du gaz, du charbon. Et ces gens vivent sur des terres qui semblent très importantes du point de vue développement stratégiqueÉtats.
7 plus petites nations de Russie
Peuple Chulym
Les Turcs Chulym ou Yus Kizhiler (« peuple Chulym ») vivent sur les rives de la rivière Chulym dans le territoire de Krasnoïarsk et ont leur propre langue. Autrefois, ils vivaient dans des ulus, où ils construisaient des pirogues (odyg), des demi-pirogues (kyshtag), des yourtes et des tentes. Ils pratiquaient la pêche, la chasse aux animaux à fourrure, l'extraction d'herbes médicinales, de pignons de pin, la culture de l'orge et du mil, la récolte de l'écorce et du liber de bouleau, le tissage de cordes et de filets, la fabrication de bateaux, de skis et de traîneaux. Plus tard, ils commencèrent à cultiver du seigle, de l'avoine et du blé et à vivre dans des huttes. Les femmes et les hommes portaient des pantalons en peaux de lotte et des chemises garnies de fourrure. Les femmes tressaient de nombreuses tresses et portaient des pendentifs et des bijoux. Les habitations sont caractérisées par des chuvals à foyer ouvert, des poêles bas en terre cuite (kemega), des couchettes et des coffres. Certains habitants de Chulymch se sont convertis à l'orthodoxie, d'autres sont restés chamanistes. Le peuple a conservé folklore traditionnel et de l'artisanat, mais seulement 17 % des 355 personnes parlent leur langue maternelle.
Oroks
Peuple autochtone de Sakhaline. Ils s'appellent eux-mêmes Uilta, ce qui signifie « cerf ». La langue Orok n'a pas de langue écrite et est parlée par près de la moitié des 295 Oroks restants. Les Japonais surnommaient le peuple Orok. Les Uilta pratiquent la chasse - en mer et dans la taïga, la pêche (ils attrapent le saumon rose, le saumon kéta, le saumon coho et le saumon), l'élevage et la cueillette de rennes. Aujourd’hui, l’élevage du renne est en déclin et la chasse et la pêche sont menacées en raison de l’exploitation pétrolière et des problèmes fonciers. Les scientifiques évaluent avec beaucoup de prudence les perspectives de pérennité de la nation.
Enets
Les chamanistes Enets, également connus sous le nom de Yenisei Samoyeds, s'appellent eux-mêmes Encho, Mogadi ou Pebay. Ils vivent à Taimyr, à l'embouchure de l'Ienisseï, dans le territoire de Krasnoïarsk. L'habitation traditionnelle est une tente conique. Sur les 227 personnes, seul un tiers parle sa langue maternelle. Les autres parlent russe ou nenets. Le vêtement national des Enets est une parka, un pantalon de fourrure et des bas. Les femmes ont une parka swing, les hommes une parka une pièce. La nourriture traditionnelle est constituée de viande fraîche ou congelée, de poisson frais, de farine de poisson - porsa. Depuis des temps immémoriaux, les Enets se livrent à la chasse au renne, à l'élevage de rennes et au renard arctique. Presque tous les Enets modernes vivent dans des colonies permanentes.
Bassins
Les Tazy (Tadzy, Datzy) sont un petit peuple assez jeune vivant sur la rivière Oussouri, dans le territoire de Primorsky. Sa première mention remonte au XVIIIe siècle. Le Taz est issu du mélange des Nanai et des Udege avec les Mandchous et les Chinois. La langue est similaire aux dialectes du nord de la Chine, mais très différente. Il y a aujourd’hui 274 Tazis en Russie, et presque aucun d’entre eux ne parle sa langue maternelle. Si dans fin XIX siècle, 1 050 personnes le connaissaient, mais il appartient désormais à plusieurs femmes âgées du village de Mikhailovka. Les Taz vivent de la chasse, de la pêche, de la cueillette, de l'agriculture et de l'élevage. Récemment, ils se sont efforcés de faire revivre la culture et les coutumes de leurs ancêtres.
Ijora
Le peuple finno-ougrien Izhora (Izhora) vivait sur l'affluent de la Neva du même nom. Le nom du peuple est Karyalaysht, ce qui signifie « Caréliens ». La langue est proche du carélien. Ils professent l'Orthodoxie. Pendant la période des troubles, les Izhoriens tombèrent sous la domination des Suédois et, fuyant l'introduction du luthéranisme, ils s'installèrent sur les terres russes. La principale occupation des Izhors était la pêche, à savoir l'extraction de l'éperlan et du hareng. Les Izhors travaillaient comme charpentiers, tisserands et vanniers. DANS milieu du 19ème siècle siècle, 18 000 Izhoras vivaient dans les provinces de Saint-Pétersbourg et de Vyborg. Les événements de la Seconde Guerre mondiale ont eu un impact catastrophique sur la population. Certains villages ont été incendiés, les Izhoriens ont été emmenés en Finlande et ceux qui en revenaient ont été transportés en Sibérie. Ceux qui sont restés sur place ont disparu parmi la population russe. Il ne reste plus que 266 Izhors.
Vod
Le nom propre de ce peuple orthodoxe finno-ougrien en voie de disparition de Russie est Vodyalayn, Vaddyalaizyd. Lors du recensement de 2010, seules 64 personnes se sont classées comme vod. La langue de la nationalité est proche du dialecte du sud-est de la langue estonienne et de la langue livonienne. Depuis des temps immémoriaux, les Vods vivaient au sud du golfe de Finlande, sur le territoire de la soi-disant Vodskaya Pyatina, mentionnée dans les chroniques. La nationalité elle-même s'est formée au 1er millénaire après JC. La base de la vie était l'agriculture. Ils cultivaient du seigle, de l'avoine, de l'orge, élevaient du bétail et de la volaille et pratiquaient la pêche. Ils vivaient dans des granges, comme celles estoniennes, et à partir du 19ème siècle, dans des huttes. Les filles portaient une robe d'été en toile blanche et une courte veste « ihad ». Les jeunes choisissaient eux-mêmes leurs futurs mariés. Les femmes mariées avaient les cheveux coupés courts, tandis que les femmes plus âgées se rasaient la tête et portaient une coiffure paykas. De nombreux vestiges païens ont été préservés dans les rituels du peuple. Aujourd'hui, la culture Vodi est étudiée, un musée a été créé et la langue est enseignée.
Kéréki
Des gens qui disparaissent. Il n'en reste que quatre dans toute la Russie. Et en 2002, il y en avait huit. La tragédie de ce peuple paléo-asiatique était que depuis l'Antiquité, il vivait à la frontière du Tchoukotka et du Kamtchatka et se trouvait entre deux feux : les Tchouktches se sont battus avec les Koryaks, et les Ankalgakku ont eu le pire - c'est ainsi que les Kereks appellent eux-mêmes. Traduit, cela signifie « les gens vivant au bord de la mer ». Les ennemis ont incendié les maisons, les femmes ont été réduites en esclavage, les hommes ont été tués.
De nombreux Kerek sont morts lors des épidémies qui ont balayé les terres à la fin du XVIIIe siècle. Les Kereks eux-mêmes menaient une vie sédentaire, se nourrissaient de la pêche et de la chasse et tuaient des animaux marins et à fourrure. Ils s'adonnaient à l'élevage de rennes. Les Kereks ont contribué à l'équitation de chiens. Atteler des chiens dans un train est leur invention. Les Tchouktches exploitaient les chiens en éventail. La langue Kerek appartient à la langue Chukchi-Kamchatka. En 1991, il ne restait plus que trois personnes à Tchoukotka qui le parlaient. Pour le préserver, un dictionnaire a été enregistré, comprenant environ 5 000 mots.
Que faire de ces gens ?
Tout le monde se souvient bien du film « Avatar » et de ce personnage méchant qui disait : « Ils sont assis sur mon argent ». Parfois, on a l'impression que les entreprises qui tentent de réglementer d'une manière ou d'une autre les relations avec les personnes vivant dans les endroits où elles peuvent exploiter et vendre quelque chose, les traitent de cette façon, c'est-à-dire que ce sont des gens qui font simplement obstacle. La situation est assez compliquée, car partout, dans tous les cas, où quelque chose comme cela se produit (cela pourrait être un lac sacré Nouto, où vivent les Khantys ou les Nenets des forêts, cela pourrait être Kuzbass avec ses gisements de charbon, cela pourrait être Sakhaline avec ses réserves pétrolières), il existe un certain conflit d'intérêts, plus ou moins clairement exprimé, entre les peuples autochtones du Nord, entre la population locale, en principe, tout le monde. Car quelle est la différence entre vous, un aborigène, et un ancien russe, vous comportant exactement de la même manière, vivant sur la même terre, faisant la même pêche, la même chasse, etc., et souffrant de la même manière de eau sale et d'autres conséquences négatives exploitation minière ou développement de certains minéraux. Les soi-disant parties prenantes, outre les peuples autochtones, comprennent organismes gouvernementaux et les entreprises elles-mêmes qui tentent de tirer profit de ces terres.
Si vous ne figurez pas sur cette liste des peuples autochtones du Nord, il vous sera alors beaucoup plus difficile de défendre votre terre et vos droits au mode de vie que vous souhaitez mener. Il est important de préserver votre culture, car si vous ne disposez pas d'un territoire sur lequel vous vivez de manière compacte avec vos compatriotes, il sera alors très difficile de garantir que vos enfants apprennent leur langue maternelle et transmettent certaines valeurs traditionnelles. Cela ne veut pas dire que les gens vont disparaître, disparaître, mais dans la façon dont vous percevez la situation, il peut y avoir une telle idée que si ma langue disparaît, je cesserai d'être une sorte de personne. Bien sûr, vous ne vous arrêterez pas. Dans toute la Sibérie grande quantité Les peuples du Nord ont perdu leurs langues, mais cela ne veut pas dire qu’ils ne parlent aucune langue. Dans certaines régions, la langue yakoute est devenue leur langue maternelle et presque tout le monde parle russe. Néanmoins, les gens conservent leur identité ethnique, ils souhaitent se développer davantage et la liste leur donne cette opportunité.
Mais il y a ici un rebondissement intéressant auquel personne n’a encore pensé. Le fait est qu’on l’entend de plus en plus parmi Jeune génération chez les peuples autochtones du Nord, qui, à proprement parler, a perdu sa spécificité ethnique (ils parlent tous russe, ne portent pas vêtements traditionnels): «Nous sommes des peuples autochtones, nous sommes des peuples autochtones.» Une certaine communauté apparaît, peut-être s’agit-il d’une identité de classe, comme dans la Russie tsariste. Et en ce sens, il semble logique que l'État examine de plus près les processus qui se déroulent actuellement dans le Nord, et peut-être que, si nous parlons d'assistance, ce ne sera peut-être pas pour des groupes ethniques spécifiques, mais pour cela communauté de nouvelle classe appelée les peuples autochtones du Nord.
Pourquoi les peuples du Nord disparaissent-ils ?
Les petites nations ne diffèrent pas seulement des grandes nations par leur nombre. Il leur est plus difficile de conserver leur identité. Un Chinois peut venir à Helsinki, épouser une Finlandaise, y vivre avec elle toute sa vie, mais il restera chinois jusqu'à la fin de ses jours et ne deviendra pas Finlandais. De plus, même chez ses enfants, il y aura probablement beaucoup de Chinois, et cela se manifeste non seulement en apparence, mais beaucoup plus profondément - dans les particularités de la psychologie, du comportement, des goûts (même culinaires). Si un membre du peuple sami se retrouve dans une situation similaire - il vit dans la péninsule de Kola, dans le nord de la Norvège et du nord de la Finlande - alors, malgré la proximité de son lieu d'origine, après un certain temps, il deviendra essentiellement Finlandais.
C’est ce qui arrive aux peuples du Nord et de l’Extrême-Orient de la Russie. Ils préservent leur identité nationale tout en vivant dans des villages et en pratiquant l'agriculture traditionnelle. S'ils quittent leur lieu d'origine, se séparent de leur propre peuple, ils se dissolvent dans un autre et deviennent Russes, Iakoutes, Bouriates - selon l'endroit où ils finissent et comment se déroule la vie. Par conséquent, leur nombre n’augmente pratiquement pas, même si le taux de natalité est assez élevé. Afin de ne pas perdre votre identité nationale, vous devez vivre parmi votre peuple, dans son habitat d’origine.
Bien sûr, les petites nations ont une intelligentsia – des enseignants, des artistes, des scientifiques, des écrivains, des médecins. Ils vivent dans le district ou le centre régional, mais pour ne pas perdre le contact avec leurs autochtones, ils doivent passer beaucoup de temps dans les villages.
Pour préserver les petites nations, il est nécessaire de maintenir les économies traditionnelles. C'est la principale difficulté. Les pâturages pour rennes diminuent en raison de la production croissante de pétrole et de gaz, les mers et les rivières sont polluées, ce qui empêche la pêche de se développer. La demande de viande et de fourrures de renne est en baisse. Les intérêts de la population indigène et des autorités régionales, des grandes entreprises et simplement des braconniers locaux entrent en conflit, et dans un tel conflit, le pouvoir n’est pas du côté des petites nations.
A la fin du 20ème siècle. les dirigeants des districts et des républiques (en particulier dans les districts de Yakoutie, de Khanty-Mansiysk et de Yamalo-Nenets) ont commencé à accorder plus d'attention aux problèmes de conservation culture nationale. Les festivals des cultures des petites nations sont devenus réguliers, au cours desquels des conteurs se produisent, des rituels sont exécutés et des compétitions sportives sont organisées.
Partout dans le monde, le bien-être, le niveau de vie et la préservation de la culture des petites minorités nationales (Indiens des Amériques, aborigènes d'Australie, Aïnous du Japon, etc.) sont pris en compte. carte de visite pays, servent d’indicateur de sa progressivité. Par conséquent, l’importance du destin des petits peuples du Nord pour la Russie est disproportionnée par rapport à leur petit nombre, qui ne représentent que 0,1 % de la population du pays.
Politique de l'État
Il est d’usage que les anthropologues critiquent la politique gouvernementale à l’égard des petits peuples du Nord.
La politique envers les peuples du Nord a changé au fil des années. Avant la révolution, ils constituaient une classe spéciale : les étrangers qui disposaient de l'autonomie gouvernementale dans certaines limites. Après les années 1920 La culture, l’économie et la société des habitants du Nord, comme du reste du pays, ont subi des transformations majeures. L’idée de développer les peuples du Nord et de les sortir de l’état de « retard » a été acceptée. L'économie du Nord est devenue subventionnée.
Fin des années 80 – début des années 90. Les ethnographes ont formulé une justification de l'interdépendance directe de l'identité culturelle traditionnelle, de l'économie traditionnelle et de l'habitat traditionnel. L'économie et le langage s'ajoutent à la thèse romantique de la terre et du sang. L'idée paradoxale selon laquelle la condition de la conservation et du développement culture ethnique– la langue et les coutumes – est la conduite d’une agriculture traditionnelle dans un habitat traditionnel. Ce concept de traditionalisme pratiquement hermétique est devenu l’idéologie du mouvement SIM. C’était la raison logique de l’alliance entre intellectuels ethniques et entreprises émergentes. Dans les années 1990. Le romantisme a reçu une base financière - d'abord des subventions de fondations caritatives étrangères, puis de sociétés minières. L'industrie de l'étude ethnologique était inscrite dans la même loi.
Les recherches des anthropologues montrent aujourd’hui que l’activité économique peut exister et se développer sans préserver la langue. Dans le même temps, des langues peuvent également émerger de la communication familiale en direct lors des tâches ménagères. Par exemple, l'oudege, le sami, de nombreux dialectes de l'Evenki et de nombreuses autres langues autochtones ne sont plus entendus dans la taïga et la toundra. Cependant, cela n’empêche pas les gens de s’adonner à l’élevage du renne, à la chasse et à la pêche.
Outre les personnalités culturelles et les hommes d'affaires, une couche indépendante de dirigeants et de militants politiques s'est formée parmi les peuples autochtones,
Il existe un point de vue parmi les militants du SIM selon lequel les avantages ne devraient pas être sélectifs, mais s'appliquer à tous les représentants du SIM, peu importe où ils vivent ou ce qu'ils font. Comme arguments, par exemple, on avance que, dans le corps, le besoin de poisson dans l'alimentation est fixé au niveau génétique. Une option pour résoudre ce problème consiste à étendre les zones de résidence traditionnelle et d’agriculture traditionnelle dans toute la région.
La campagne du Grand Nord n’est pas un endroit facile à vivre. DANS agriculture des personnes d'origines ethniques différentes y travaillent. Ils utilisent les mêmes technologies, surmontent les mêmes difficultés, font face aux mêmes défis. Cette activité devrait recevoir soutien de l'Étatégalement quelle que soit l’origine ethnique. La garantie de l'État de la protection des droits des peuples de Russie garantit avant tout l'absence de toute discrimination pour des raisons ethniques et religieuses.
Comme le montre l’analyse, la loi « Sur les garanties des droits des minorités autochtones de la Fédération de Russie » se distingue par son approche de l’ensemble du système juridique russe. Ce droit considère les peuples comme des sujets de droit. L'incapacité de diriger constitue la base de la formation d'un domaine - un groupe de personnes dotées de droits en raison de leur origine ethnique. Les exécuteurs locaux des lois seront longtemps confrontés à des tentatives visant à fermer légalement un système social fondamentalement ouvert.
La principale façon de sortir de cette situation pourrait être de surmonter le romantisme du traditionalisme et de séparer la politique de soutien à l'activité économique de celle de soutien à l'activité ethnoculturelle. Sur le plan socio-économique, il est nécessaire d'étendre les avantages et subventions aux minorités autochtones à l'ensemble de la population rurale de l'Extrême-Nord.
Dans le volet ethnoculturel, l'État peut apporter les types de soutien suivants :
- Accompagnement scientifique, représenté par les organismes de recherche et les universités, dans l'élaboration de programmes et la formation de spécialistes.
- Accompagnement juridique sous forme d'élaboration et d'adoption de normes pour la préservation et le développement du patrimoine ethnoculturel.
- Soutien organisationnel sous forme d'élaboration et de mise en œuvre de programmes ethnoculturels d'institutions culturelles et d'établissements d'enseignement.
- Soutien financier aux ONG développant des initiatives ethnoculturelles sous forme de subventions pour des projets prometteurs.
La Fédération de Russie comprend un nombre considérable des pays les plus divers peuples- selon les experts, environ 780 groupes. Les soi-disant petits peuples de Russie vivent sur le territoire du nord, qui s'étend sur 30 régions du pays. Si l’on additionne leurs chiffres, ils ne seront pas si nombreux : un peu plus d’un quart de million. En 2010, environ 45 groupes autochtones vivaient dans notre État. Cet article parlera en détail des particularités de la résidence, des pouvoirs légaux, des problèmes et du statut juridique des petits peuples de Russie.
Que sont les petits peuples russes ?
Les experts appellent les petites communautés ethniques qui conservent leur traditions, coutumes et les caractéristiques culturelles de la résidence. Le problème des moyens de subsistance des petites nations se pose non seulement au niveau panrusse, mais aussi au niveau mondial. Ainsi, en 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution selon laquelle les petites communautés autochtones devraient bénéficier Attention particulière. La Russie n'est alors pas restée à l'écart : la Constitution de 1993 a proclamé le principe de garantir les droits et libertés tant pour les citoyens ordinaires que pour les représentants indigènes du pays. Au niveau constitutionnel, la consolidation des droits des peuples autochtones fait partie intégrante du système de protection et de soutien au développement d'un État démocratique.
Pourquoi le problème de l’existence de peuples peu nombreux en Russie a-t-il récemment fait l’objet d’une attention particulière ? La réponse à cette question réside dans l’histoire. Le fait est qu'au début du XXe siècle, certains peuples de notre État étaient confrontés à un certain nombre de problèmes : économiques, démographiques, sociaux et, bien sûr, culturels. Cela s'est produit, comme il n'est pas difficile de le deviner, en raison de profonds changements d'État : révolutions, répressions, civiles et grandes. Guerre patriotique etc. Au début des années 90, la question de la préservation des peuples autochtones et petits peuples restants de Russie est devenue aiguë.
Il faut dire que les ethnies de petit type ne jouent pas dernier rôle dans le développement culturel du pays. De plus, ils font partie intégrante du peuple multinational de Russie, agissant comme un facteur indépendant grâce auquel la renaissance de ce qui était autrefois grand État russe. Alors, quelle est la politique des autorités actuelles envers les petits peuples de Russie ? Ceci sera discuté plus en détail ci-dessous.
Base juridique de l'existence des peuples autochtones dans la Fédération de Russie
La reconnaissance juridique du statut de certains groupes ethniques est loin d’être un phénomène nouveau. Aussi dans début XIX siècle en Empire russe Il existait une Charte spéciale sur la vie des étrangers, datant de 1822. Dans ce document, les peuples autochtones de certains territoires de la Russie les droits à l'autonomie gouvernementale, à la terre, à l'identité culturelle, etc. étaient garantis à l'époque soviétique, une politique similaire s'est poursuivie, mais les lieux d'installation des minorités nationales ont commencé à être impitoyablement divisés. La délocalisation d'un endroit à l'autre, ainsi que le principe du paternalisme (dictée de normes de comportement) ont joué une cruelle plaisanterie sur les petites nations : des traditions et des coutumes séculaires ont progressivement commencé à disparaître.
Le problème a été découvert dans les années 90. Afin d'éviter une nouvelle accélération des processus de suppression des caractéristiques linguistiques et culturelles parmi les peuples autochtones et petits de Russie, un certain nombre de normes juridiques ont été consacrées, proclamant le principe d'identité et de préservation. culture traditionnelle parmi les groupes ethniques autochtones.
La première et la plus importante source est bien entendu la Constitution russe. Il convient ici de souligner l'article 72, qui parle de la réglementation conjointe des droits et libertés des minorités nationales par les régions et la fédération. Les articles 20 et 28 prévoient la possibilité d'indiquer sa nationalité. De nombreuses lois fédérales et autres réglementations consacrent le principe de l’égalité des droits pour les différents groupes ethniques. Il convient de souligner la loi fédérale « sur les droits électoraux fondamentaux des citoyens », la loi fédérale « sur les langues dans la Fédération de Russie » et de nombreuses autres lois.
La Cour constitutionnelle de la Fédération de Russie est le principal organe gouvernemental du pays, dont les responsabilités incluent la protection juridique des petits peuples. La même autorité établit des garanties et des droits spéciaux pour les groupes ethniques, qui seront discutés ci-dessous.
Sur les avantages et les garanties pour les petits peuples de Russie
Que garantissent les lois fédérales russes aux minorités ethniques ? Si nous parlons de sphère politique, il convient alors de souligner ici certaines conditions juridiques préalables à la large participation des peuples autochtones aux travaux des organes de l'État de la Fédération de Russie et des autorités locales autonomes. Comment ça marche? Conformément à la loi fédérale « sur les droits électoraux des citoyens », des quotas spéciaux de représentation dans les organes gouvernementaux devraient être établis. Cela devrait se faire par la formation de circonscriptions électorales, qui comprendraient un nombre de personnes inférieur à celui fixé par la loi. Les circonscriptions électorales peuvent concerner des localités nationales individuelles, des associations ethniques, des tribus, etc.
Le prochain domaine dans lequel des droits préférentiels pour les peuples autochtones de Russie sont possibles est l'économie. Les méthodes de développement de la qualité doivent être appliquées dans ce domaine activité économique type traditionnel. Des mesures devraient être prises pour créer des zones spéciales dans lesquelles il serait possible d'utiliser les méthodes traditionnelles de gestion de l'environnement. N'oublie pas allocations budgétaires, visant à soutenir l'artisanat populaire. Peut faire l'objet d'une privatisation dans le strict respect des intérêts des peuples autochtones entreprises manufacturières. Dans le même temps, la fiscalité de ces entreprises sera effectuée en tenant compte des éventuels avantages et subventions.
Enfin, les droits préférentiels des petits peuples de Russie peuvent également s'exercer dans le domaine socioculturel. Ici, il convient de parler de l'acceptation des conditions permettant de préserver les fondements spirituels et culturels d'un peuple autochtone particulier. Moyens ethniques médias de masse, la langue et la littérature correspondantes doivent être soutenues de toutes les manières possibles par les autorités de l'État. Il est nécessaire de mener périodiquement des recherches scientifiques sphères culturelles petits peuples.
Droit international sur les peuples autochtones
Le cadre juridique national, qui contient des règles sur la protection du statut juridique des peuples autochtones de Russie, repose sur les principes établis par le droit international. En d’autres termes, le droit russe ne doit pas contredire les normes juridiques internationales. Cette règle est également inscrite dans la Constitution russe de 1993.
Tous les actes normatifs internationaux traitant des problèmes des petits peuples du monde peuvent être divisés en trois groupes principaux. Le premier groupe comprend les documents à caractère consultatif. Qu'est-ce que cela signifie? En bref, la Déclaration sur les minorités linguistiques, la Déclaration de Vienne (1989), la Déclaration de Paris (1990), la Déclaration de Genève (1991) et de nombreux autres documents déclaratifs visent à stimuler des attitudes favorables à l'égard des minorités ethniques.
Le deuxième groupe comprend la documentation dont le but est d'exercer une influence idéologique et culturelle sur le système juridique d'un État particulier. Par exemple, la Convention n° 169 parle des peuples tribaux, la Convention de la CEI de 1994 sur la mise en œuvre d'une protection de haute qualité des droits des minorités, etc. Une caractéristique du groupe présenté est que la Russie ignore la documentation qu'elle contient. Cela constitue-t-il un ensemble de problèmes des peuples indigènes de Russie ? Très probablement non. Après tout, il existe un troisième groupe, qui comprend des documents juridiquement contraignants pour tout État.
Ce dernier consiste en des documents internationaux destinés à protéger les minorités nationales contre divers types d'aspects discriminatoires et dégradants. Ainsi, il existe un Pacte sur les questions politiques et droits civiques 1965, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés de 1950 et de nombreux autres documents contraignants pour l'État russe.
Droits et libertés des petits peuples russes
Aujourd'hui, la loi fédérale n° 256-FZ de 1999 « sur les garanties des droits des peuples autochtones de Russie » est en vigueur en Russie. L'article 8 de l'acte normatif présenté parle des droits des minorités ethniques. Qu’est-ce qui mérite d’être souligné ici exactement ?
Les petits peuples, ainsi que leurs associations, doivent être soutenus de toutes les manières possibles par les autorités de l'État. Cela est nécessaire pour protéger leur habitat d’origine, leur mode de vie traditionnel, leurs différents types d’artisanat et leur gestion. C'est pourquoi ces peuples ont le droit d'utiliser les minéraux, les sols, les animaux et les organismes végétaux dans leurs habitats.
Il est bien entendu fourni gratuitement. Mais c’est loin d’être le seul droit des peuples du type considéré. Il convient également de souligner ici :
- le droit de participer à l’exercice du contrôle sur l’utilisation de ses propres terres ;
- la capacité d'exercer des activités de contrôle et de surveillance sur la mise en œuvre Lois fédérales et réglementations de la Fédération de Russie ;
- le droit de construire et de reconstruire des installations économiques, domestiques et de production ;
- la possibilité de recevoir de la Fédération de Russie en temps opportun espèces ou allocation matérielle nécessaire au développement culturel ou socio-économique des peuples ;
- le droit de participer à l'exercice du pouvoir de l'État ou du gouvernement local - directement ou par l'intermédiaire de représentants autorisés ;
- la possibilité de déléguer leurs représentants auprès des autorités gouvernementales ;
- le droit à une indemnisation pour les pertes causées par un dommage environnement naturel un habitat;
- le droit de recevoir une aide de l'État sous la forme de réforme d'une sphère sociale particulière.
Bien entendu, ce ne sont pas toutes les possibilités prévues par la loi. Il convient également de souligner le remplacement ici service militaire civil alternatif, la possibilité de créer des autorités autonomes spéciales, le droit d'exercer une protection judiciaire, etc. Il faut dire que tous les droits présentés constituent le statut juridique des petits peuples de Russie.
Problèmes des petits peuples russes
Avant de commencer l'histoire des particularités de la vie des groupes ethniques indigènes les plus célèbres de notre État, il convient d'identifier les principaux problèmes auxquels ces groupes ethniques sont souvent confrontés.
Le premier problème, et probablement le plus important, est celui de l'identification des minorités nationales. Le processus d'identification peut être collectif ou individuel. Des difficultés surviennent lorsqu'il s'agit de trouver des critères et des procédures appropriés. La deuxième question concerne les droits des minorités. Comme on le sait, les peuples autochtones ont besoin de droits spéciaux. Pour ce faire, il est nécessaire de déterminer qualitativement les conditions dans lesquelles la mise en œuvre de droits spéciaux serait possible. Des difficultés peuvent surgir pour garantir que les droits sont ciblés et correctement appliqués dans les sphères juridiques privées ou publiques.
Le troisième problème des peuples indigènes du nord de la Russie peut être appelé la difficulté de l’autodétermination de ces groupes ethniques. Le fait est que dans ce domaine se posent des problèmes de faisabilité de la constitution d'entités territoriales, d'octroi de droits ou de garanties de ces droits. Cela soulève un autre problème, étroitement lié au système de régulation juridique et de sécurité. Ici, les questions du rapport entre les principes des niveaux régional et fédéral, la conclusion d'accords entre groupes ethniques, l'application du droit coutumier, etc. sont d'ailleurs extrêmement pertinentes le problème de l'administration publique pour les affaires de. la situation des petits peuples de la Fédération de Russie est également très aiguë. Si nous parlons des niveaux d'autorités gouvernementales compétentes, de la délégation de pouvoirs aux autorités gouvernementales locales, alors certaines difficultés d'ordre organisationnel peuvent surgir ici.
Il convient également de souligner le problème du statut organismes publics minorités nationales. Le fait est que ces organisations pourraient se voir accorder des droits assez étendus et volumineux en matière de processus électoral, de protection des intérêts, de contrôle de l'exercice des pouvoirs, etc. Des difficultés peuvent surgir ici encore lorsqu'on s'interroge sur l'opportunité de telles actions.
Influence sur la culture des petits peuples
Divers traités internationaux et réglementations nationales établissent des règles qui ne doivent jamais être violées. Ils concernent également des les traditions culturelles de tel ou tel peuple. Pourtant, l’époque soviétique n’a pas de la meilleure façon possible affecté des petits peuples individuels. Ainsi, il convient de prêter attention aux Izhoriens, dont le nombre a diminué plusieurs fois entre 1930 et 1950. Mais ce n'est qu'un exemple isolé. Le paternalisme d’État choisi comme vecteur prioritaire développement culturelà l'époque soviétique, a eu un impact très négatif sur presque tous les peuples originaires de Russie. Il faut dire qu’une certaine forme de paternalisme est encore présente aujourd’hui, malgré tout lois établies et des règles. Et c’est un autre problème des petits peuples de Russie, auquel il mériterait une attention particulière.
Le fait est que chez de nombreux peuples du Nord, il existe une lutte irréconciliable contre le chamanisme. De plus, c'est le chamanisme qui a la plus grande influence sur les traditions et la culture des minorités nationales. La cléricalisation panrusse contribue également dans une certaine mesure à la lutte. Ainsi, dans la République de Sakha, le diocèse orthodoxe local s'est donné pour mission d'éradiquer complètement le paganisme dans les territoires environnants. Bien sûr, on peut se référer à l’histoire, car une lutte similaire a été menée à l’époque de la Russie tsariste. Mais est-ce vraiment si bon aujourd'hui ? Dans le contexte du maintien de la laïcité et de la priorité des coutumes culturelles, de telles actions de l’Église doivent être considérées comme une pression forte sur les traditions de certains peuples.
Liste des petits peuples de Russie
De la péninsule de Kola, située dans la région de Mourmansk, jusqu'à Régions d'Extrême-Orient il existe de nombreuses minorités nationales différentes. La liste des petits peuples de Russie, bien qu'établie il y a assez longtemps, est néanmoins complétée de temps en temps. Il convient de mentionner les minorités nationales les plus célèbres de Russie :
- République de Carélie et région de Léningrad : Vepsiens, Izhoriens, Vodiens et Kumadins ;
- Kamtchatka : Aléoutes, Alyutors, Itelmens, Kamchadals, Koryaks, Tchouktches, Evenks, Evens et Esquimaux ;
- Région de Krasnoïarsk et Yakoutie : Dolgans, Nganasans, Nenets, Selkups, Teleuts, Enets ;
- Région de Sakha et Magadan : Yukagirs, Chuvans, Lamuts, Orochs, Koryaks.
Naturellement, la liste n'est pas complète. Il peut être constamment complété, car certains peuples sont encore en train d’être découverts, tandis que d’autres sont complètement « en voie de disparition ». Une description des petits peuples du nord de la Russie sera présentée ci-dessous.
À propos des peuples les plus grands et les plus petits du nord de la Russie
La liste des petits peuples de la Fédération de Russie est constamment mise à jour. Cela est dû à la découverte de nouvelles colonies jusqu'alors inconnues. Par exemple, il n’y a pas si longtemps, un groupe de Vods, composé de seulement 82 personnes, a acquis le statut de minorité ethnique. À propos, les Vod sont le plus petit peuple de Russie. Ce groupe ethnique vit dans la région de Léningrad et fait donc partie du groupe finno-ougrien. Les représentants de la Vod parlent l'estonien. Jusqu'à présent, la principale activité de ce peuple est l'agriculture, l'artisanat et la foresterie. Sur ce moment Vod s'occupe de fournir des produits à la capitale de la région de Léningrad. Il faut dire que la diffusion de l’orthodoxie et les mariages mixtes multiples ont eu une influence significative sur le groupe national en question. Cela s'est traduit par la perte presque totale de la langue nationale et de la culture séculaire.
Il convient de parler un peu plus en détail des autres petits peuples du nord de la Russie. Ainsi, contrairement aux plus petites personnes d'un petit type, il existe également les plus grandes. Il s'agit actuellement d'un groupe de Caréliens. Sur le territoire des régions de Vyborg et de Léningrad, il y a environ 92 000 personnes. Le groupe ethnique carélien s'est formé au début du XIIIe siècle. Il semble surprenant que le baptême de masse sur le territoire de Novgorod n'ait pratiquement aucun effet sur la culture des Caréliens. Dans ce groupe, peu de gens comprenaient la langue russe et, par conséquent, la propagande de l'Orthodoxie n'a pas affecté un groupe aussi distinctif et n'a pas pu influencer les traditions de ce peuple. La principale occupation des Caréliens est la pêche et l'élevage de rennes. Aujourd'hui, la République de Carélie dispose d'un industrie de transformation du bois taper.
Peuples de Tchoukotka
Beaucoup de gens savent que c'est sur le territoire de l'Okrug autonome de Tchoukotka que vit le plus grand nombre de minorités nationales. Les Tchouvans, par exemple, comptent environ un millier et demi de personnes. Il s'agit d'une race arctique du grand groupe mongoloïde. La plupart des Tchouvans parlent la langue tchouktche avec un petit dialecte russe. Un autre groupe de ce type est connu de tous les Russes : les Tchouktches. Il y a environ 15 000 personnes. Les Tchouktches vivent en Yakoutie.
Au total, environ 90 000 personnes vivent à Chukotka. Même s’il y a 30 ans, ce chiffre était beaucoup plus élevé. Quelle est la raison? Pourquoi y a-t-il eu une diminution notable du nombre de représentants des minorités nationales depuis le début des années 90 ? Même les experts les plus éminents ont du mal à répondre à cette question. Après tout, une situation similaire se produit au Kamchatka, où de 472 000 personnes en 1991, il n’en reste plus que 200 000 aujourd’hui. Peut-être s’agit-il d’une question d’urbanisation, même si les statistiques ne donnent pas d’indicateurs élevés dans ce domaine. Pour être honnête, il convient de noter que les problèmes sont résolus grâce à la mise en œuvre d’une politique de haute qualité visant à préserver les petits peuples de Russie.