Le développement de la société ne se produit que grâce à une créativité qui dépasse les traditions établies. Ce type de créativité est appelé innovant.
Concept innovant
Les innovations culturelles sont des idées, des valeurs, des normes et des produits originaux d’activités créatrices qui sont introduits pour la première fois dans la culture, créant ainsi les conditions préalables à des changements socioculturels progressifs. Ces innovations comprennent la culture des plantes, la domestication des animaux, l'émergence de la métallurgie, la production d'électricité, théorie psychanalytique Z. Freud, l'informatisation, etc.
Les innovations culturelles résultent à la fois du développement d'idées nouvelles par les membres d'une formation socioculturelle donnée (scientifiques, penseurs, artistes) et de l'emprunt des réalisations culturelles d'autres communautés humaines.
L'influence des nouvelles technologies sur la culture artistique
Des changements spectaculaires résultant du développement des moyens techniques ont touché toutes les sphères de l'activité humaine, y compris l'art. Et nous ne parlons pas de photographie ou de cinéma devenus familiers et déjà à la hauteur. l'espèce la plus ancienne arts : peinture, théâtre, musique. Pendant dernières décennies la culture artistique connaît des changements fondamentaux en raison du développement des technologies informatiques et numériques. De nouveaux se forment genres artistiques. Un phénomène appelé arts numériques est apparu. Large possibilités créatives ouvert dans des domaines tels que la réalité virtuelle, l'animation tridimensionnelle, Internet et les systèmes interactifs.
Interactif technologies multimédia a changé le rapport à l'espace et au temps. Une puissante plateforme d’expression artistique a émergé.
La réalité virtuelle stimule l’effet d’authenticité sensorielle.
L'utilisation du mode interactif permet au spectateur d'entrer en contact avec l'artiste et de participer à la création de l'œuvre.
Les jeux informatiques sont un exemple frappant du développement rapide des technologies de l'information audiovisuelle au début du 21e siècle. A égalité avec infographie et une conception Web moderne jeux d'ordinateur prétendent être des œuvres d’art.
Les technologies numériques ont enrichi des domaines de l’art déjà établis (musique, peinture, graphisme, sculpture) de nouveaux moyens et opportunités artistiques. Par exemple, les technologies électroniques ont permis de créer des images holographiques imitant la sculpture et l'architecture, ainsi que des sons complètement nouveaux, loin du son des vrais instruments de musique.
Évaluer l’impact des nouvelles technologies sur culture artistique ambiguë. Les critiques d’art étaient divisés en deux camps opposés. Certains considèrent le développement des arts médiatiques comme une direction prometteuse, tandis que d'autres y voient une voie vers la dégradation culturelle de la société. Une évaluation si contradictoire de l'innovation - problème typique aux premières étapes de la diffusion de toute innovation.
Mécanisme de diffusion des innovations culturelles
La société passe par plusieurs étapes.
- Étape de sélection. Dans une communauté très développée et dotée d’une économie rapide, de nouveaux produits apparaissent constamment, mais nombre d’entre eux sont éliminés. L’emprunt est également sélectif. Le principal critère de sélection est l'avantage pratique pour une communauté donnée du point de vue des personnes au pouvoir, ainsi que la volonté des membres ordinaires de la société de percevoir des idées originales et de les mettre en œuvre dans leur vie quotidienne.
- Modification d'une idée innovante. Se produit, en règle générale, dans le domaine de l'emprunt culturel afin de faciliter l'intégration de nouvelles attitudes culturelles par un groupe ethnique. Par exemple, de nombreuses fêtes et rituels chrétiens sont construits sur la base de fêtes païennes préexistantes.
- Intégration dans la culture. La dernière étape. L'enracinement des innovations dans la vie de la société à tel point qu'elles se transforment en un phénomène traditionnel pour une culture donnée et sont perçues par leurs porteurs comme une norme, un standard.
L’innovation est bien accueillie dans certaines cultures, tandis que dans d’autres elle est mal vue. le meilleur cas de scenario sceptiques, s'ils ne déclarent pas la guerre, comme quelque chose de clairement négatif. La nature de l'attitude envers l'innovation nous permet de différencier les sociétés de type « innovant » et « traditionnel ».
Lors du développement d'un nouveau produit sur le marché, il est nécessaire de prendre en compte les possibilités d'obtenir un accompagnement à toutes les étapes de mise en œuvre de l'innovation, qui dépendent du niveau de culture innovante de la société.
C'est-à-dire l'ouverture à l'innovation, la volonté de mettre en œuvre une idée innovante de la part des groupes sociaux dominants, représentants des différentes générations. De plus, les attitudes à l’égard de l’introduction de la vie peuvent différer considérablement. Par exemple, une attitude positive à l’égard des technologies innovantes est souvent combinée à un engagement ardent envers les normes des technologies traditionnelles. institutions sociales.
Formation d'une culture innovante
Le désir d'amélioration des membres progressistes de la société se heurte souvent au conservatisme de pensée et au manque de créativité de ses représentants qui fournissent influence décisive sur les processus sociaux. En d’autres termes, les opinions conservatrices les perçoivent comme une atteinte à un mode de vie hérité, familier et compréhensible. Le besoin de sentiment de sécurité l’emporte sur l’envie de changement, même s’il est positif à long terme. En conséquence, le processus d’introduction de l’innovation est considérablement retardé, voire complètement inhibé, en raison du recours à la censure et à l’obstruction législative. Ce phénomène est appelé inertie innovante et conduit à l’incapacité de la société à l’avenir.
S’il n’existe pas de climat favorable à l’innovation, il faut la créer. Pour ce faire, le produit innovant est d’abord proposé à un petit groupe expérimental. Une évaluation élevée d'un produit par des membres individuels de la société contribue à la confiance dans l'innovation de la part de la communauté sociale au sens large. Le produit est mis en œuvre sur des sites individuels : écoles, hôpitaux, entreprises, pays. Selon que l'innovation a été acceptée ou non par le groupe témoin, le produit est promu sur des marchés plus larges ou envoyé pour un développement ultérieur.
L’innovation et la tradition doivent trouver un équilibre délicat. Lors de l'introduction d'innovations, les politiques anti-progressistes et une attitude critique envers les innovations doivent être distinguées des critiques constructives lors de l'évaluation des innovations. Ce n’est que si l’expérience des générations précédentes est assimilée et prise en compte que l’on peut initier des transformations qui contribuent à de réels progrès dans la création d’une nouvelle culture.
Une université est un organisme complexe dont le potentiel vital repose sur une culture innovante.
Malgré l’importance évidente de la culture de l’innovation pour comprendre les processus d’innovation dans la société et l’éducation, ce concept n’a pas encore été correctement compris dans la littérature scientifique.
Dans les sciences humaines modernes, un paradoxe particulier s'est développé : d'une part, pour toutes les sciences, le concept de « culture » est clé, et d'autre part, le contenu de ce concept n'est ni défini ni sans ambiguïté.
Le monde de la culture est si complexe et diversifié que les sciences - philosophie, études culturelles, innovation pédagogique - trouvent leur niche particulière dans l'étude de ce phénomène. La gestion pédagogique innovante s'intéresse principalement au rôle de la culture innovante dans le fonctionnement et le développement du système éducatif. La culture répond subtilement à tous les changements survenant dans les établissements d'enseignement et a elle-même un certain impact sur eux, formant et déterminant de nombreux processus d'innovation, y compris les processus de mobilité sociale.
Actuellement, il existe un large éventail d'opinions et de positions dans l'interprétation du concept de « culture » : cela est compréhensible, compte tenu de la complexité et de la nature multivariée du problème, de l'impossibilité de le réduire à un phénomène clairement défini et établi.
La culture détermine, détermine, conditionne, régule, influence l’activité humaine ; la culture est l’environnement de l’habitat et de l’activité professionnelle d’une personne et de la reproduction d’un spécialiste. Une personne y cherche son reflet, s'y identifie avec d'autres comme elle, se définit. En tant que forme d’être, la culture innovante concerne également à la fois l’essence et l’existence d’une personne.
La culture comprend le mode de vie d’une personne, la structure et le niveau de ses intérêts et de ses besoins, ainsi que son niveau d’activité professionnelle.
Les principales tendances du développement de la culture de la société se reflètent au niveau culture organisationnelle. Notons les tendances suivantes : l'élimination du monopole d'État sur la culture, qui en termes de contenu a conduit à une grande liberté de créativité et à une perte de contrôle sur la qualité et le niveau des produits culturels proposés dans de nombreux établissements d'enseignement ; commercialisation de la culture – investir dans des domaines très rentables de l’industrie du divertissement.
La culture innovante est un mode spécifique d’organisation et de développement, présenté dans un système de valeurs spirituelles, de règles et de normes d’activité et de relation d’une personne avec le nouveau. La culture contient les mécanismes d'hérédité, de variabilité et de sélection dans la dynamique du développement social et détermine en grande partie la capacité d'une université à maîtriser l'innovation et la capacité à s'adapter aux changements progressifs.
La culture est le facteur dominant dans le développement innovant d’une université. Les universités se créent elles-mêmes conformément à leurs contexte culturel. La culture est ambivalente dans son essence : d'une part, elle offre des opportunités de développement d'une université dans un contexte socioculturel, d'autre part, elle limite, puisqu'elle est la norme de la spiritualité et vie publique. La culture de l'innovation vise à créer un climat d'innovation approprié à l'université, contribuant à accroître l'activité et l'intérêt pour tous les sujets d'innovation et de développement.
Une culture innovante dans un établissement d'enseignement peut être formée à la suite d'activités innovantes à long terme.
La culture innovante est un système de règles et de normes formelles et informelles socialement progressistes d'activité, de coutumes et de traditions, d'intérêts.
La culture innovante est un système de relations et en même temps un processus de production et de reproduction de ses éléments constitutifs. Il s'agit d'un système dynamique, en développement, qui s'enrichit constamment dans son contenu et ses formes, répondant avec sensibilité aux changements.
La culture innovante constitue, en quelque sorte, la base spirituelle de l'université, qui anime sa vie.
La tâche de la culture innovante est de déterminer et de prescrire les formes et les règles de comportement dans les activités professionnelles ; donner intégrité et intégration à la sphère professionnelle ; créer une aura particulière dans la vie d'un établissement d'enseignement.
Une culture innovante repose sur une culture du pouvoir, du rôle, du comportement et de la personnalité. La culture innovante du pouvoir est déterminée par le professionnalisme de la direction et des subordonnés. Une culture d'actions innovante est basée sur les besoins et les intérêts de l'université et de l'individu, et sur la priorité du personnel sur le social.
Dans un établissement d'enseignement où se développe et fonctionne une culture innovante, le système de gestion facultaire suivant est construit :
– en leur accordant la liberté maximale nécessaire pour exercer les fonctions qui leur sont assignées, pour déterminer les moyens d'atteindre les objectifs, pour prendre les décisions appropriées et assumer la responsabilité de leurs actions pour les mettre en œuvre ;
– attirer au travail des spécialistes qualifiés dotés d'une pensée indépendante et indépendante ;
– création de la part de l'administration d'une priorité de confiance et d'accompagnement des spécialistes sur le contrôle de leurs activités ;
– stimulation de l’initiative personnelle dans la prise de décision Tâches communes;
– développement de méthodes collectives de résolution de problèmes qui contribuent à la création d'un environnement innovant qui attire les professionnels dans un établissement d'enseignement donné ;
– formation d'un climat d'innovation grâce à l'utilisation de groupes de projet et de laboratoires pédagogiques comme principales unités structurelles de l'université.
Les porteurs de culture innovante font l'objet d'activités scientifiques et pédagogiques. Cependant, dans les établissements d'enseignement dotés d'une culture organisationnelle établie, il devient un attribut de l'organisation, une partie de celle-ci qui exerce une influence active sur le personnel enseignant, modifiant son comportement conformément aux normes et valeurs qui en constituent la base.
La relation entre la culture et les résultats de l'activité scientifique et pédagogique dépend en grande partie du contenu des valeurs affirmées par une culture spécifique dans une université.
La culture de l'innovation a une certaine structure, étant un ensemble d'hypothèses, de valeurs, de croyances et de symboles, dont l'adhésion aide les membres d'une organisation à faire face à leurs problèmes.
Le concept même de « structure » (du latin structure - structure, disposition, ordre) désigne « un ensemble d'éléments de base, avec des connexions stables entre eux, garantissant que la structure conserve ses propriétés fondamentales lors de divers changements externes et internes.
La culture innovante comprend la culture de gestion de l’université. Cela se traduit par une augmentation de l'état émotionnel du personnel enseignant et une intensification de ses activités.
Il existe une division de la culture de l'innovation en subjective et objective. La culture subjective provient de modèles, d'hypothèses, de croyances et d'attentes partagés, ainsi que de perceptions de groupe de l'environnement organisationnel avec ses valeurs, normes et rôles qui existent en dehors de l'individu. Cela comprend un certain nombre d'éléments symboliques, notamment sa partie spirituelle : héros de l'organisation, mythes, histoires sur l'organisation et ses dirigeants. La culture subjective sert de base à la formation de la culture de gestion, c'est-à-dire les styles de leadership et la résolution de problèmes, leur comportement en général.
Il existe de nombreuses approches pour identifier divers attributs qui caractérisent et identifient une culture particulière - tant au niveau macro que micro :
– conscience de soi et de sa place dans l’organisation (dans certains cas, l’indépendance et la créativité se manifestent par la coopération, dans d’autres par l’individualisme) ;
– les relations entre les personnes (par âge et sexe, statut et pouvoir, sagesse et intelligence, expérience et connaissances, rang et protocole, religion et citoyenneté, etc. ; le degré de formalisation des relations, le soutien reçu, les moyens de résoudre les conflits) ;
– croyance en quelque chose et attitude ou disposition envers quelque chose (croyance au leadership, au succès, à ses propres forces, à l'entraide, à un comportement éthique, à la justice, etc.; attitude envers les collègues, les clients et les concurrents, etc. le mal et la violence, agression, etc. ; influence de la religion et de la moralité) ;
– le processus de développement et d'apprentissage spécialisé (exécution inconsidérée ou consciente d'un travail ; recours à l'intelligence ou à la force ; procédures d'information des travailleurs ; reconnaissance ou rejet de la supériorité de la logique dans le raisonnement et les actions ; abstraction et conceptualisation dans la pensée ou la mémorisation ; approches de expliquant les raisons);
– éthique du travail et motivation (attitude envers le travail et responsabilité des résultats du travail ; qualité du travail ; évaluation du travail et de sa rémunération ; travail individuel ou en groupe (en équipe) ; promotion).
Les caractéristiques de la culture ci-dessus, prises ensemble, reflètent et donnent un sens au concept de culture de l’innovation.
L'essence de la culture innovante est son contenu interne, exprimé dans l'unité de toutes les formes diverses et contradictoires de son existence. Essentiellement, le contenu est exprimé.
Le contenu de la culture innovante influence l'orientation du comportement et est déterminé par le système de valeurs, les traditions, leurs interrelations et la capacité à former certains modèles de comportement. En tant qu'éléments constitutifs, la culture innovante comprend les traditions formées sur une longue période, les normes actuelles de pratique innovante ; les idées, concepts et croyances sur les relations, certaines orientations et attitudes d'une personne par rapport au système actuel, le principe des relations d'un individu. Ces composantes, déterminées par des facteurs socio-économiques, nationaux et culturels à long terme, se caractérisent par une relative stabilité et constance et sont difficiles à modifier.
L'élément systémique de la culture innovante doit être considéré comme une vision du monde professionnelle, qui fait partie de la vision du monde générale d'une personne et d'une organisation.
Les normes peuvent être définies comme des normes d'activité et de comportement qui se sont historiquement développées dans un environnement innovant donné, à travers lequel une personne se soumet à l'ensemble social. Les normes servent à intégrer l’organisation. Ils incluent des valeurs et des formes d'orientation humaine dans des conditions fonctionnelles et situationnelles.
La coutume est étroitement liée aux normes ; cette forme ancienne de stockage et de transmission de l’expérience socioculturelle de génération en génération joue un rôle important dans la vie des gens. La coutume est un élément du côté actif de la culture, qui comprend les normes d'activité professionnelle et les relations entre les personnes.
Une culture innovante fonctionne si la majorité des salariés occupant des postes de direction partagent ce système de points de vue, qui prédétermine la compréhension mutuelle entre eux et l'environnement extérieur.
L'ensemble des orientations de valeurs et des normes morales constitue le style innovant de l'université. Un système d’innovation devient une force majeure s’il est cohérent avec sa stratégie.
Ainsi, la culture comprend la morale, les valeurs et les opinions qui existent dans un établissement d'enseignement, c'est-à-dire toute la sphère de la compréhension humaine de soi. Il remplit la fonction d'orientation en science. Il s'agit d'une manière spécifique d'organiser et de développer la vie humaine, présentée dans les produits du travail matériel et spirituel, dans les valeurs spirituelles. La culture innovante est comprise comme un ensemble de valeurs (spirituelles et matérielles) et comme activité humaine pour leur création, leur développement, leur diffusion et leur stockage.
Dans le système de valeurs, d'orientations, d'attitudes, de stéréotypes qui composent la culture innovante, la place centrale est occupée par les éléments qui contribuent à la régulation et à la préservation du système d'innovation.
Les caractéristiques de la culture innovante de chaque unité structurelle de l'université (département, doyenné, faculté) s'influencent mutuellement et constituent la partie générale de la culture innovante de l'université.
Il n'est possible de comprendre correctement la culture de l'innovation que si l'on la considère non pas comme le principal facteur déterminant des relations et des processus de l'activité d'innovation, mais comme un lien médiateur entre intérêts professionnels, besoins de base, statut social, les normes morales et éthiques d'un individu, d'une équipe impliquée dans le processus d'innovation, d'une part, et leur comportement innovant, d'autre part.
Une culture innovante contribue à la formation d'un certain type de comportement, lui donne une certaine direction, mais n'est pas le seul facteur déterminant.
Sur la base du sujet porteur de culture, on distingue la culture organisationnelle et la culture personnelle. Par rôle fonctionnel - universel, national, personnel, professionnel.
Pour déterminer le statut de la culture innovante, nous partons du fait qu'elle est un élément de l'ensemble culture humaine(c'est-à-dire pertinent), nécessaire à chaque personne, et un élément de culture professionnelle et personnelle (spéciale), nécessaire aux représentants d'une profession spécifique.
La culture humaine universelle est toujours variable ; son modèle s'inscrit dans le système d'éducation permanente (école maternelle, école, école professionnelle, collège, lycée, université). La culture apparaît avant tout comme une expérience historiquement concentrée.
La culture professionnelle n'est pas identique au niveau de qualification d'un spécialiste ; elle nécessite une conscience des fondements idéologiques de la profession et inclut l'éthique professionnelle.
Chaque personne transforme cette expérience en sens personnel. La culture inclut toujours l’expérience de produire des innovations. La culture se réalise grâce à l’innovation. La culture agit toujours comme une unité culturelle contradictoire en tant qu'intégrité et culture personnelle. Chaque personne agit comme porteur de culture personnelle, c'est-à-dire richesse culturelle de l'individu, formée à la suite de l'histoire antérieure de la société. La culture personnelle diffère de l'ensemble de la richesse culturelle accumulée, notamment en ce qu'elle porte toujours en elle une idée des moyens, des objectifs, des motivations et des besoins qui sont caractéristiques d'un individu donné, à un moment donné et à un moment donné. société.
Le mécanisme le plus important d'interpénétration et de critique mutuelle de la culture générale et personnelle
ry - interprétation, c'est-à-dire la capacité de considérer la richesse culturelle existante à travers soi-même, ses objectifs, ses aspirations, ses valeurs, etc. Le résultat d’une telle interprétation est un flux constant d’innovations culturelles. Ils ne se produisent pas automatiquement, mais grâce à l'activité créatrice dirigée d'une personne. La seule question est celle de l’ampleur, de l’importance et de l’orientation de l’innovation. L'innovation peut résulter de changements dans l'environnement, tant naturels que sociaux.
L’interaction entre la culture dans son ensemble et la culture personnelle ne peut se faire sans contradictions, qui permettent de repenser les phénomènes, ses valeurs et ses croyances, et d’accélérer ou de ralentir le processus de prise de décision. À la suite de ce processus complexe de repensation, un certain tiers se forme, un certain foyer de sens, porteur nouvelle mesure une véritable innovation culturelle.
Les chercheurs en culture organisationnelle étudient les modèles de développement culturel dans une organisation, les formes de leur manifestation dans l'activité humaine liée à la création, l'assimilation, la préservation et la diffusion d'idées, de concepts, de normes et de valeurs, les modèles de comportement qui régulent les relations. dans l'organisation.
Lors de l'étude de la culture innovante, son aspect axiologique revêt une importance particulière, car il permet de combiner des éléments culturels dans un système assurant leur interconnexion à différents niveaux : organisations, groupes, individus.
Il est nécessaire d'étudier la culture innovante en termes de résolution des problèmes suivants :
a) identifier des idées innovantes représentatives ;
c) connaître les voies et moyens de leur distribution ;
d) évaluer l'impact des idées innovantes sur la formation et la désintégration des groupes et des équipes.
Les principaux modèles de développement d'une culture innovante :
– la dépendance de la culture à l'égard de l'environnement externe et interne et son influence inverse sur leur évolution ;
– continuité dans le développement de la culture. Elle peut être temporelle (verticale) et spatiale (horizontale), positive (poursuite de la tradition culturelle) et négative (déni de l'expérience culturelle antérieure d'activité innovante).
- un développement inégal de la culture, qui s'exprime dans le fait que l'épanouissement et le déclin de la culture ne coïncident pas avec l'épanouissement et le déclin des autres sphères de la vie sociale.
Les changements qualitatifs dans une université sont d'une grande importance pour le développement et le fonctionnement de la culture, ouvrant de nouvelles opportunités pour la production et la diffusion des valeurs culturelles.
La culture innovante, identifiée comme une catégorie indépendante, fonctionne et s'autoreproduit dans un certain environnement professionnel. En même temps, c’est à la fois une condition et un moyen de reproduire la culture innovante d’une organisation. En maîtrisant et en intégrant la culture innovante de l'organisation, une personne s'implique dans un processus relationnel multiforme et dynamique et s'auto-reproduit en tant que créateur. La culture est une opportunité potentielle d’innovation.
Le niveau de développement culturel dépend du degré d'intérêt de l'université pour le développement du potentiel d'innovation de chaque membre, lorsque l'individualité n'est pas nivelée, mais activement développée. « Il y a une crise de la culture », note L.N. Kogan, « commence là et quand les normes générales de la culture suppriment et limitent le développement de l’individualité, transformant une personne en un individu « en troupeau », en un conformiste ».
L'idée des conditions, des moyens et des objectifs contenus dans toute culture inclut toujours l'éventail des écarts admissibles des innovations et de leurs paramètres par rapport à la mesure historiquement établie dans la culture. Cette mesure correspond à l'exigence d'un certain type d'activité, stade de développement d'une culture (sous-culture). À cet égard, des incohérences et des contradictions peuvent surgir. Ils peuvent donner lieu à de graves processus négatifs, à des innovations négatives, à des barrières culturelles et psychologiques et à une réaction de rejet des innovations chez certains porteurs de culture personnelle. La dissonance émotionnelle et intellectuelle d'un individu peut résulter de l'incompatibilité de sa culture personnelle avec l'innovation. Cela peut inciter l’individu à reconsidérer de manière critique les éléments de sa culture, ou bien susciter le désir de détruire l’innovation. L’adoption d’innovations nécessite une tension émotionnelle, intellectuelle et morale de la part de l’individu. ... Une personne doit avoir un certain système d'attitudes, la capacité de réagir à des situations changeantes.
DANS conditions modernes les scientifiques ont développé de nombreux modèles de culture. Parmi les traditionnels, ceux-ci sont actuellement basés sur les valeurs (axiologiques), les signes informationnels (sémiotiques, ou herméneutiques et informationnels) ; systémique-historique; phénoménologique (phénoménal); basé sur l'activité (activité créatrice, structurelle-fonctionnelle et technologique).
Dans le contexte d'une culture innovante, l'activité peut être considérée comme une activité visant à vaincre l'entropie et à maintenir l'intégrité du monde qui l'entoure. Le degré d'exploration active par une personne de son environnement caractérise le niveau de son développement culturel.
L'innovation accompagne toujours l'enseignement. Les formes, les méthodes et les sphères de manifestation de la créativité y sont inextricablement liées à la formation d'une culture innovante. La culture se réalise grâce à l’innovation.
La culture innovante d'un professeur d'université est la base de son potentiel d'innovation, l'un des les facteurs les plus importants, définissant le style de ses activités personnelles et professionnelles.
Cours à la « dessiner en 3 heures ». Avant qu'une personne ne lâche le contrôle, elle doit elle-même croire qu'elle possède des capacités créatrices. Les petits cours, formations, cours qui permettent à une personne d'obtenir rapidement un résultat créatif, permettent de lancer rapidement des processus d'innovation. Il est important que les collaborateurs voient réellement leur travail (écriture, photographie, LEGO SERIOUS PLAY, sculpture, technologies créatives) et qu'il ait de la valeur.
Parfois, il suffit aux gens d’essayer de faire quelque chose pour se convaincre qu’ils peuvent créer et, par conséquent, proposer de nouveaux modèles commerciaux et de nouveaux produits.
L'ouverture et l'accessibilité de toute information vous permettent de supprimer les barrières et de rendre l'interaction aussi confidentielle et rapide que possible.
- La possibilité de choisir un travail, des projets et des équipes vous donne la possibilité de faire uniquement ce que vous aimez et, par conséquent, les gens n'ont pas besoin d'être davantage motivés.
- Le mentorat, le coaching et le mentoring permettent aux équipes d'avancer rapidement et efficacement dans les processus, de transférer l'expérience et les valeurs entre les employés et de se développer sans arrêt.
- La discipline empêche les entreprises innovantes de sombrer dans le chaos.
- L’acceptation des limites est utilisée pour la croissance et le développement ; les entreprises innovantes utilisent l’exploration constante des frontières comme moteur pour générer des idées.
- Les erreurs conscientes vous permettent d'acquérir de l'expérience là où, très probablement, personne n'a même essayé d'aller.
Structure
Comment une entreprise organise-t-elle ses activités d’innovation et sa structure de gestion doit-elle changer ?
Nous avons identifié quatre caractéristiques clés qui augmentent le potentiel d'innovation de la structure de l'entreprise :
1) Variabilité
2) Modularité
3) Réseau
4) Redondance
Ces qualités entrent souvent en conflit avec notre façon de travailler, mais elles créent des opportunités de créativité et d’innovation.
Tout pour la communication
Les solutions de rupture sont avant tout une question de communication entre les collaborateurs. Et créer le bon environnement est l’un des outils les plus accessibles et les plus pratiques.
Interceptions aléatoires
Espaces pré-compétitifs.
Ici et maintenant.
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Direction
Le leadership n'est pas un statut, mais un processus
2) Un leader n’est pas un stratège, mais un alchimiste
3) Leadership moral – comme pratique quotidienne
Dans les entreprises innovantes, le leadership, tout comme les rôles, devient fluide. Il perd pratiquement ses attributs statutaires : les administrateurs n'ont aucun
bureaux spéciaux, les équipes sont mixtes et tout le monde travaille en parallèle. L’entreprise innovante se construit non pas sur les lois de la hiérarchie, mais sur les lois de la synergie. Par conséquent, le leadership devient distribué, appartenant à tous les participants au projet, et temporaire : toute l'équipe doit sentir qui doit exactement prendre le contrôle maintenant.
La culture de l'innovation comme
composant d'infrastructure de base
RGUPS
Améliorer les segments interconnectés marché financier en utilisant approche systématique nécessaires pour renforcer le développement innovant de l’économie. Le développement innovant doit être compris dans l’unité dynamique de ses participants regroupés : la société, le secteur des entreprises et l’État. Pour former la capacité d'auto-reproduction et d'autorégulation, l'environnement innovant doit être saturé non seulement de technologies innovantes, mais également d'une culture innovante.
La création d’un système d’innovation qui produit et technologise les innovations, les transformant en innovations (c’est-à-dire en innovations régulièrement utilisées), doit être envisagée du point de vue d’une approche socio-économique. Pour une nouvelle économie où le facteur humain est prédominant, l'approche technocratique du processus d'innovation est initialement inefficace : si la technologie est inerte aux innovations et que les gens sont réceptifs, le processus d'innovation peut être initié, mais si les gens ne sont pas réceptifs aux innovations, même à un niveau élevé. les innovations technologiques ne donneront pas l’effet positif escompté. Il s’ensuit que le processus d’innovation n’est pas tant technologique que social. Par conséquent, pour cultiver un système économique innovant, il est nécessaire de développer une culture innovante.
La culture innovante doit être comprise comme un ensemble de connaissances, d'aptitudes et de compétences utilisées et acquises dans le processus de développement et de production global d'innovations dans divers domaines de l'activité humaine tout en maintenant l'unité dynamique des traditions, des innovations et des innovations dans le système. C'est la culture innovante qui combine les actifs incorporels nécessaires au fonctionnement efficace du secteur financier dans la nouvelle économie.
Un modèle de capitalisme oligarchique incontrôlé, caractérisé par un degré élevé de cynisme social, une crise de méfiance à l'égard des entreprises et du gouvernement, la désintégration de la société russe et l'entropie sociale : les acteurs économiques ne manifestent pas de désir d'interaction constructive, car ils sont sûrs qu'ils sont entourés d’individus, de groupes et d’institutions hostiles, égoïstes et puissants qui les oppriment et les répriment. [i] Dans des conditions d’une telle déstabilisation, la mise en œuvre de programmes innovants utilisant une approche technocratique semble irréaliste. Il est nécessaire de développer systématiquement une culture innovante en utilisant des outils de gestion innovants - gestion innovante et gestion de l'innovation.
La compétitivité et la rentabilité des structures d'entreprise et financières en réseau modernes reposent sur une culture d'entreprise développée. Ce qu’il faut maintenant, c’est une évolution de l’environnement des entreprises vers une culture innovante. La transformation de la culture d'entreprise en une culture innovante se produit grâce à la formation et à la réalisation d'objectifs pour la création, le développement et la promotion des innovations. Une culture d'entreprise innovante permet non seulement de s'adapter rapidement aux changements internes et environnement externe, mais aussi de bénéficier d’un effet positif de ces changements. Ainsi, les entrepreneurs des communes parmi traits positifs crise appelé l'acquisition d'avantages concurrentiels en cas de crise en capturant la part de marché de concurrents en faillite, ce qui est le résultat d'une gestion anti-crise compétente.
Sans culture d’innovation, la mise en œuvre d’une stratégie d’innovation étatique à grande échelle est vouée à la stagnation, ce qui signifie l’adoption d’une position d’outsider par les acteurs nationaux. La formation d'une culture innovante devrait devenir à la fois l'une des tâches principales de l'État et des entreprises, et le principal outil de modélisation d'une nouvelle infrastructure de relations entre les entreprises et le gouvernement.
Pour les institutions financières, la question du développement d’une culture innovante devient décisive dans le contexte de crise financière. Les innovations dans le secteur financier, utilisées en faveur de comportements opportunistes (comportements de recherche de rente), ont conduit à l’effondrement du système financier mondial. Et comme la dépendance du secteur des entreprises aux flux financiers ne s'est pas affaiblie, il est nécessaire de développer des outils pour créer une culture innovante dans le domaine de la formation et de la répartition des flux financiers. Dans ce cas, système financier servira de transmetteur de culture innovante à tous les acteurs de l’environnement financier.
La modélisation de la culture innovante elle-même est largement déterminée par sa composition facteurs-composants :
1. infrastructure système d'entreprise, comprenant :
1.1. niveau de technologie;
1.2. sources et qualité des ressources matérielles ;
1.3. structure et qualité des ressources financières ;
2. la qualité des actifs incorporels de la société, soit :
2.1. qualité de la gestion;
2.2. compétences du personnel;
2.3. qualité capital humain;
2.4. qualité du capital processus ;
2.5. fidélisation du personnel de l'entreprise.
3. niveau de potentiel d’innovation :
3.1. niveau de réceptivité à l’innovation
3.2. outils de motivation et de développement du potentiel humain ;
3.3. initiative de développement.
Les entreprises agissent comme des concentrateurs de porteurs de potentiel d'innovation - un certain type de personnes appelées passionnés, qui servent de source de formation d'une nouvelle élite d'affaires. [v] À cet égard, le soutien de l’État au développement d’une culture innovante des entreprises constitue une puissante source de mise à jour du potentiel des ressources humaines du pays.
La formation d'une culture innovante d'une entreprise dépend en grande partie de la haute direction et de son potentiel de leadership. Les qualités créatives du top management se réalisent dans un certain type de pensée caractéristique des managers de la nouvelle économie (économie de la connaissance) - un potentiel intellectuel élevé, qui s'unit à une loyauté innovante. Un modèle de gestion dirigé par un tel manager acquiert un effet de synergie dans le processus d'innovation, puisque les technologies innovantes sont non seulement répliquées, mais se développent également grâce au mécanisme de coaching créatif et de partenariat.
L'élément le plus important des ressources d'une entreprise est le capital humain - il s'agit du stock de connaissances, de compétences, d'aptitudes et d'aspirations de l'employé, qui déterminent l'efficacité de son travail et peuvent ainsi influencer la croissance de ses revenus. L'approche technocratique du management cède progressivement la place à une approche humanitaire. La direction doit s'appuyer sur le système de valeurs du personnel et former des valeurs communes d'une culture innovante, qui seront une ressource interne pour le développement de l'entreprise. Dans ce cas, il faut combiner deux systèmes de motivation : économique et moral. Dans une économie innovante, les incitations non matérielles passent au premier plan, mais un intérêt économique insuffisant du personnel conduira à l'expansion de l'opportunisme et au développement de la recherche de rente dans les relations.
Les facteurs stimulants fidèles à la culture de l'innovation doivent viser à développer le potentiel personnel des salariés. En même temps, ils doivent correspondre à la qualité du capital humain et au niveau de son potentiel humain, sinon le système de primes égalisatrices, déjà devenu traditionnel, neutralise l'initiative de développement. Les employés qui créent un domaine innovant autour d'eux devraient être encouragés, en modélisant de nouvelles normes d'activité déterminées par les objectifs de l'entreprise. La charge innovante de ces « cœurs » des sous-systèmes d'entreprise est transmise via réseau social et est élevé au rang d'étalon.
Lors de l'évaluation de l'expérience d'innovations « toxiques » ou « virales », il convient de noter que l'autodiffusion des éléments d'une culture innovante requiert un grand intérêt. La plupart des innovations au cours du processus d'innovation perdent leur efficacité précisément à cause du rejet de la direction. Seul un intérêt personnel élevé peut devenir la base pour cultiver une culture innovante.
Le processus d'innovation à l'échelle macro est mis en œuvre dans l'unité dynamique de trois secteurs : public, corporatif et privé. Le flux d’innovation ne peut pas être discret, puisque le niveau global de développement de l’innovation est constitué de niveaux de sous-secteurs. (Image 1). Pour la mise en œuvre réussie de la politique de formation d'une culture de l'innovation, un impact triple sur l'innovation est nécessaire pour trouver des sources de développement interne.
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Figure 1. Modèle de traduction de la culture innovante
La gestion innovante et innovante est désormais mise en œuvre sous forme d'interaction dans un réseau social, et la culture innovante agit comme un supersystème unificateur dans toute forme d'organisation. La culture de l'innovation doit devenir une propriété immanente structure d'entreprise, puisque c'est le contenu idéologique du processus de gestion qui est un puissant moteur du processus d'innovation. La culture innovante d'une entreprise est avant tout système général valeurs, vous permettant de combiner les objectifs du personnel de l’entreprise dans la mise en œuvre du processus d’innovation. Et puisque l’entreprise est un acteur des réseaux sociaux et d’affaires, la culture innovante sera transmise, se transformant en institution.
Mise en œuvre efficace de la stratégie d’innovation économie nationale suppose, comme base sociale, la formation et la reproduction durable d'une culture publique innovante. L'homme, en tant qu'acteur de la réalité socio-économique, en cours d'activité transforme (met à jour) son environnement, transférant une partie de son capital humain vers le processus de production et vers le produit lui-même. Ainsi, dans la nouvelle économie (économie de la connaissance), l'innovation ne doit pas être interprétée de manière restrictive comme une science du processus de création de nouvelles technologies, mais également prendre en compte les facteurs sociaux, économiques, psychologiques et autres qui déterminent l'efficacité et la qualité de l'innovation. processus.
Pour préserver l'économie nationale, il est nécessaire de se concentrer sur des technologies fondamentalement nouvelles, non seulement dans la production, mais également dans l'ensemble du système de gestion des processus socio-économiques. L'utilisation d'anciennes technologies dans de nouvelles conditions, ainsi que l'utilisation de nouvelles technologies sans composante d'infrastructure modernisée, n'atteindront pas l'objectif fixé, mais ne feront que créer une charge administrative, organisationnelle et financière inutile sur l'économie. Les nouvelles technologies devraient devenir des innovations « révolutionnaires » qui amèneront les systèmes et sous-systèmes économiques à un niveau fondamentalement nouveau niveau résistance aux processus virtuels destructeurs. Des innovations révolutionnaires peuvent garantir l’autosuffisance de l’économie nationale, sans exclure son intégration dans le système économique mondial. De plus, ce type d’innovation devrait toucher en premier lieu l’environnement qui a été à l’origine de la crise, c’est-à-dire le système financier.
L’environnement cible pour l’introduction de l’innovation peut modifier de manière significative, et parfois diamétralement, l’effet positif de l’innovation. Lorsque l’innovation est impliquée, un conflit survient entre les modèles traditionnels et les processus nouveaux, encore étrangers.
La fonction translationnelle de la culture innovante est associée à la transmission temporelle et spatiale de types établis de comportements innovants, qui ont été testés dans le secteur des entreprises et ont acquis une connotation de valeur au sein de la société (Figure 2).
La fonction de sélection d'une culture innovante se révèle dans le processus de sélection de modèles comportementaux innovants nouvellement créés ou empruntés, dans dans la plus grande mesure répondre aux besoins de la société à un certain stade de son développement.
Dans le processus de mise en œuvre par une culture innovante de sa fonction « centrale » - innovante -, les possibilités créatives du mécanisme socioculturel se révèlent.
Figure 2. - Traduction de la culture innovante dans le système économique
Ils se manifestent par le développement de nouveaux types de comportements innovants basés sur des modèles d'activités innovantes apparus au sein de la culture elle-même ou inculqués de l'extérieur. La qualité de la fonction d'innovation est déterminée par le degré d'organicité des modèles comportementaux institutionnalisés par la culture de l'innovation par rapport à la structure des relations économiques, politiques, culturelles et autres qui se sont développées dans une société donnée.
La culture innovante, en tant que forme particulière de culture humaine, présuppose une relation étroite avec ses autres formes, principalement juridiques, managériales, entrepreneuriales et corporatives. Grâce à une culture innovante, il est possible d'exercer une influence significative sur l'ensemble de la culture de l'activité professionnelle et des relations industrielles. Compte tenu du caractère international de la culture innovante, les efforts visant à la développer doivent être basés sur les traditions culturelles du pays et du domaine d'activité. Elle peut doter la pratique de méthodes permettant d’évaluer et de supprimer l’utilisation d’innovations susceptibles de nuire à l’homme, à la société et à la nature.
Compte tenu de ce qui précède, il semble que la culture innovante ait une puissante charge antibureaucratique et créative, et qu’elle soit conforme aux besoins actuels du développement de l’État. La ressource stratégique de la nouvelle économie est une culture innovante.
Liste des sources utilisées
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Résultats de l'enquête de notation d'IC FINAM // Business magazine n°3.
Mentalité et gestion russes // Questions d'économie. 2000. N° 4. Avec. 41-42.
Base scientifique pour l'identification et l'utilisation d'innovations socio-fonctionnelles /, etc. ; Éd. . - Minsk : Droit et économie, 2004.
Au cours des prévisions et des débats sur ce que devrait être le XXIe siècle, de nombreux jugements ont été portés. Des concepts tels que la croissance durable et la mondialisation se sont répandus en matière de développement social. Reconnaissant leur importance pour évaluer les tendances modernes, on ne peut s'empêcher de voir qu'elles ne peuvent pas servir de caractéristiques universelles d'une nouvelle étape de processus sociaux, économiques, politiques et autres. Plus précisément, à notre avis, l'essence de cette étape se reflète dans la catégorie « développement innovant », qui a été largement couverte dans les politiques nationales et littérature étrangère. Concernant la Russie, on peut être d'accord avec l'opinion du professeur V. Fedorova sur la nature innovante et mobilisatrice du développement. Il semble opportun d’aborder ce sujet d’un point de vue purement appliqué. Que faut-il faire pour que le développement innovant à partir d’une idée attrayante devienne une réalité pour la Russie ?
Sur le côté gauche se trouvent deux composantes principales du processus de développement innovant : la mise en œuvre de projets innovants et le développement du potentiel d'innovation. Cela implique la tâche spécifique de mesurer les paramètres initiaux de cette dernière, de déterminer sa place dans le potentiel global d'une entreprise, d'un établissement d'enseignement, d'une instance dirigeante, etc.
La sous-estimation de cette approche conduit au fait que les indicateurs liés aux composantes scientifiques, techniques, de production et technologiques, du personnel ou d'autres composantes du potentiel global d'une entreprise ou d'une organisation sont souvent présentés comme caractéristiques du potentiel d'innovation. Dans de tels cas, le potentiel d’innovation réel de l’entreprise n’est ni isolé, ni mesuré et, par conséquent, n’est pas développé de manière ciblée. En conséquence, le résultat n’est pas atteint : l’augmentation de nouveaux biens et services compétitifs.
Le diagramme 2 montre le potentiel global d'une entreprise ou d'une organisation et de ses principales composantes - potentiel de production et technologique, scientifique et technique, financier et économique, personnel et d'innovation lui-même, qui représente, pour ainsi dire, le noyau de tout le potentiel, entrant organiquement dans chacune de ses parties. Bien sûr, il existe des connexions dialectiques plus complexes entre les parties du potentiel global, mais une chose est incontestable : le potentiel d'innovation détermine, pour ainsi dire, la partie finale. cycle de production
Il existe une pratique vicieuse bien connue du passé, selon laquelle des usines importées, achetées contre des devises étrangères, rouillaient dans des boîtes pendant des années parce qu'elles n'avaient pas réfléchi à temps aux autres éléments du potentiel global de l'entreprise. Ce problème existe encore aujourd’hui sous une forme légèrement différente. Bien souvent, il n’y a personne pour travailler, même sur du matériel obsolète. Les raisons sont claires : la perte du personnel de production nécessaire ou la perte de ses qualifications. Qui utilisera les équipements nouvelle génération ? Les services technologiques, de réparation et autres des entreprises sont-ils prêts pour cela ? Enfin, à quoi devrait ressembler l’infrastructure d’innovation d’une entreprise, d’une organisation ou d’une région elle-même ?
L'année dernière, l'Institut d'innovation stratégique, en collaboration avec le ministère russe de l'Industrie et des Sciences, a mené deux études majeures au cours desquelles le potentiel d'innovation des entreprises et des organisations scientifiques et techniques a été mesuré à l'aide de 36 paramètres. D'où une étape directe vers un suivi, une sorte de carte de l'état du potentiel d'innovation de la Russie, de ses principales régions économiques, y compris les villes et les entreprises. Cela créera les conditions d'un travail ciblé et spécifique pour résoudre de véritables problèmes d'innovation et gérer ces processus.
La base de l’évaluation de l’état du potentiel d’innovation était la capacité dont disposent les entreprises pour leurs propres activités d’innovation, principalement liées à leur infrastructure d’innovation. Les dirigeants des entreprises eux-mêmes faisaient office d'experts.
Sur 15 positions, ils ont classé en première position l'état technique des équipements (67,3% des managers), suivi par la disponibilité des développements scientifiques et techniques pour l'innovation (56%), ainsi que la possibilité de produire un lot pilote et organiser la production de masse (54,8% chacun). Les entreprises sont les moins disposées à examiner des projets (17 %), à résoudre les problèmes de protection de la propriété intellectuelle en Russie (16 %) et à l'étranger (11,1 %).
Si l'on évalue le rôle de 12 facteurs externes influençant les activités innovantes des entreprises, il faut tout d'abord noter la demande de produits par le marché intérieur (comme l'indiquent 69,9% des managers) et la fiscalité (64,1%) . Dans une moindre mesure, cela s'applique à l'influence des infrastructures situées en dehors de l'entreprise (26 % des répondants) et de l'assurance des risques (19,9 %).
Les facteurs internes (il y en avait 9) reflétaient en effet la préparation du personnel dans certains domaines d'activité. En général, les qualifications des travailleurs ont été classées en première position par 62,3% des personnes interrogées, et la préparation des personnes employées dans le domaine du marketing – par 59,6%. La dernière place parmi les facteurs internes est occupée par la préparation du personnel à l'activité économique étrangère (44,4 % des répondants) et dans le domaine des questions juridiques en matière de brevets (39 %).
Le diagramme 3 montre la structure du potentiel d’innovation. Il repose sur l’infrastructure innovante de l’entreprise ainsi que sur les capacités innovantes créées grâce à d’autres composantes du potentiel.
Bien sûr, nous parlons de recommandations, mais leur besoin est si grand que certains chefs d'entreprise, manquant de développements modernes, « exhument » et ressuscitent littéralement des éléments de l'infrastructure de soutien à l'innovation qui subsistent de l'époque soviétique (BRIZ, VOIR, NTO). , etc.).
Une compréhension claire de où, sous quelle forme et dans quel ordre appliquer les efforts permettra de combiner les capacités des entreprises, des organismes régionaux et fédéraux dans le domaine de l'innovation. Enfin, il sera possible d'éliminer les goulots d'étranglement existants dans l'utilisation des développements scientifiques et techniques, des inventions et du savoir-faire existants. Autrement, non seulement les développements individuels seront irrémédiablement perdus, mais aussi la possibilité même d’une restructuration indépendante de l’ensemble de la production sociale.
La solution à ces problèmes est possible tant sur le plan organisationnel, technologique et économique. Sans dépenses importantes, nous mettons en service une énorme ressource d’infrastructures d’innovation, qui est aujourd’hui pratiquement abandonnée. Parallèlement, il sert régulièrement dans les pays industrialisés.
Ceci est confirmé par nos recherches. Parmi les entreprises dont les dirigeants ont estimé que le niveau de leur culture d'innovation était très faible, 71,4% se trouvaient au stade de survie, tandis que toutes les entreprises qui considéraient le niveau de leur culture d'innovation comme très élevé étaient au stade de développement moyen ou rapide.
Le processus de création d’un environnement réceptif à l’innovation est extrêmement complexe. Selon K. Tsiolkovsky, exposé dans son article « Les moteurs du progrès », dans lequel il examine spécifiquement le problème de l'utilisation des innovations, la raison de la mauvaise attitude envers les découvertes et les inventions réside dans les faiblesses humaines. Il a mis en évidence tout un système de facteurs qui font obstacle à la mise en œuvre des innovations : l'inertie, la rigidité, le conservatisme ; méfiance à l'égard des noms inconnus, égoïsme, égoïsme étroit, manque de compréhension du bien universel et personnel ; pertes temporaires, résistance à l'inhabituel de la part des travailleurs, réticence à se reconvertir, intérêts des entreprises, envie professionnelle. Il semble que la conclusion de Tsiolkovsky, formulée il y a plus de 70 ans, soit la première tentative de poser ce problème.
Il est significatif qu'aujourd'hui cela fasse écho à l'opinion des experts de l'UE, qui notent que, pour diverses raisons, «... une idée, même la plus fructueuse, périt pour la plupart. Au mieux, une bonne pensée est inhibée et retardée pendant des dizaines, voire des centaines d’années… L’humanité reste dans une terrible perte… »
Les auteurs du « Livre vert » partent du fait que les concepts opposés à l'innovation sont l'archaïsme et la routine. La lutte entre eux est en principe nécessaire, car le nouveau n'est pas toujours meilleur que l'ancien. Un conservatisme sain, par exemple, pourrait mettre en garde les réformateurs russes contre de nombreuses décisions hâtives et faciles, dont les conséquences sont coûteuses pour la société. Ajoutons que certains d'entre eux n'ont pas souffert d'excès culture générale
Il semblerait que l’histoire ait fourni dans les années 90 une excellente occasion de tester dans la pratique la véracité de telles constructions. Cependant, les recommandations ont été mises en œuvre exactement à l'opposé : les défauts du capitalisme ont migré sous une forme exagérée vers le sol russe et les avantages du socialisme ont été détruits. Expliquer ce qui s’est produit uniquement à cause du manque d’érudition des pères de la réforme est clairement une approche simplifiée. La raison est bien plus profonde : la culture innovante de la société, sa capacité à séparer le « bon grain de l’ivraie » s’est avérée inacceptablement faible. Au cours des 10 dernières années Conséquences négatives
ces problèmes n'ont pas été éliminés, mais ils ont été fortement aggravés. Un exemple frappant est la bureaucratie des fonctionnaires, qui était et reste une force de rejet total de tout ce qui est nouveau, tant dans le domaine de l'administration publique que dans de nombreuses entreprises. Promouvoir non seulement des solutions nouvelles, mais aussi des solutions de routine ordinaires nécessite d’énormes efforts. Il s’agit essentiellement de la manifestation d’une culture anti-innovation, si tant est que le terme culture soit applicable ici. Par conséquent, le problème à l’étude n’est pas seulement le sort des innovations techniques, mais aussi celui de l’État tout entier. Nous sommes prêts à proposer aux dirigeants du pays notre programme visant à créer une culture innovante en général et dans champs variés
activités. Évidemment, les ressources pédagogiques et pédagogiques à elles seules ne suffiront pas pour cela. Pour changer radicalement la situation, il faudra soutenir les initiatives d'initiative et recourir aux actes juridiques, aux sanctions, au contrôle et à tout l'arsenal des outils de politique du personnel et de gestion d'un État démocratique. Il existe une gamme illimitée de manifestations de culture innovante - depuis la création de conditions utilisation efficace
Dans le même temps, tous ces processus ne peuvent pas être réduits à la seule influence de la culture innovante ; à cela s’ajoutent de puissants facteurs politiques, économiques, sociaux et autres. Mais ils sont déterminés par l’état de la culture dans son ensemble et surtout par sa composante innovante.
C'est le développement de la sphère motivationnelle, la formation d'un nouveau système social de valeurs qui devient une condition nécessaire à la renaissance socioculturelle et économique du pays.
Sans aborder la controverse autour de la définition de la « culture », notons qu’il n’y a aucun doute sur le lien organique entre la culture innovante et ses autres domaines. C'est la culture de l'innovation qui garantit la réceptivité des individus aux idées nouvelles, leur volonté et leur capacité à soutenir et à mettre en œuvre des innovations dans toutes les sphères de la vie.
La culture innovante reflète l’orientation holistique d’une personne, inscrite dans les motivations, les connaissances, les capacités et les compétences, ainsi que dans les images et les normes de comportement. Il montre à la fois le niveau d'activité des institutions sociales concernées et le degré de satisfaction des personnes quant à leur participation et à ses résultats.
Le phénomène dit de retard culturel devrait également jouer un rôle stimulant lorsqu'une contradiction surgit en raison du décalage des changements en dehors de la sphère matérielle (innovations et innovations en matière de gestion, de droit, d'organisation) par rapport à la transformation de culture matérielle(innovations et innovations en science et technologie).
La formation d'une culture innovante est principalement associée au développement des capacités créatives et à la réalisation du potentiel créatif de la personne elle-même - son sujet. Dans le même temps, il existe de nombreux autres facteurs et conditions dont la prise en compte et l'utilisation active peuvent contribuer de manière significative à l'efficacité de l'innovation.
Avec un niveau élevé de culture innovante de la société, en raison de la corrélation mutuelle et de l'interdépendance de ses parties, un changement dans une composante entraîne un changement rapide dans les autres. Dans des conditions de stagnation de l’innovation, une puissante impulsion organisationnelle, managériale et juridique est nécessaire pour que les mécanismes d’autorégulation fonctionnent. Cela nécessite l'institutionnalisation d'une culture innovante, c'est-à-dire transformer son développement en un processus organisé et ordonné avec une certaine structure de relations, des règles de comportement et la responsabilité des participants. Il ne s'agit pas d'activités de bureaucratisation, mais de mesures de consolidation nécessaires, car il est nécessaire de court instant résoudre des problèmes majeurs d’importance sociale.
Comment voyons-nous les missions de la composante scientifique de la culture innovante ?
Tout d’abord, nous devons approfondir notre compréhension théorique de la culture innovante et identifier les facteurs qui favorisent son développement et l’inhibent. Les études sociologiques et socio-psychologiques de différents groupes sociaux sont particulièrement importantes. L’Institut pour l’innovation stratégique a mené la première étude de ce type l’année dernière. Elle a confirmé que la culture de l'innovation est perçue par eux de manière assez spécifique, comme réalité objective
, affectant la production et les indicateurs économiques. Des études similaires se poursuivront et pourraient devenir internationales cette année. La composante pédagogique nous semble essentielle, et elle est étroitement liée à la recherche scientifique. Il est nécessaire de développer un mécanisme permettant de former une attitude constructive dans la société à l'égard de l'innovation en tant que valeur personnelle et sociale particulièrement importante, afin de jeter les bases d'une saine concurrence dans divers domaines d'activité. Les fonds pourraient jouer un rôle important ici médias de masse
. Le système éducatif possède une excellente expérience en matière d’innovation dans les contenus, l’enseignement et les méthodes pédagogiques. Sur cette base, nous pouvons nous fixer pour tâche de développer une tolérance et une sensibilité innovantes parmi les écoliers et les étudiants. Une tâche particulière consiste à reconnaître les enfants doués de manière innovante, à développer leur activité et leur capacité à s'adapter aux éventuelles difficultés rencontrées sur ce chemin. Les pratiques russes et étrangères en matière de développement de la créativité pourraient être utiles ici. Naturellement, on ne peut pas compter uniquement sur l'école maternelle et. Les principes fondamentaux de la culture de l'innovation doivent être maîtrisés au maximum dans l'enseignement universitaire et postuniversitaire. Nous avons besoin d'un produit pédagogique et méthodologique solide, prenant en compte les capacités des moyens techniques, l'expérience étrangère et nationale. Nous y travaillons actuellement.
La culture innovante en tant que forme particulière de culture humaine présuppose une relation étroite avec ses autres formes, principalement juridiques, managériales, entrepreneuriales et d'entreprise. Grâce à une culture innovante, il est possible d'exercer une influence significative sur l'ensemble de la culture de l'activité professionnelle et des relations industrielles des personnes. Compte tenu du caractère international de la culture innovante, les efforts visant à la développer doivent être basés sur les traditions culturelles du pays et du domaine d'activité. Il est capable de doter la pratique de méthodes permettant d'évaluer et de supprimer l'utilisation d'innovations pouvant nuire à l'homme, à la société et à la nature.