Marginal- Il s'agit d'une personne exclue de divers types d'institutions de la société. La marginalité est considérée comme l’un de ces concepts qui, malgré sa complexité, sont sur toutes les lèvres en même temps, mais qui ont des interprétations très ambiguës, même de nature spéculative, souvent avec une connotation négative. Cette catégorie de personnes est souvent classée comme des lumpen, des éléments déclassés de la société. Que veut dire Marginal ? Le mot est très à la mode, associé à des choses telles que le non-système, le non-courant, le fait d'être en dehors des vues du groupe dominant.

Le concept de marginal se révèle à travers sa racine latine margo – edge. Une personne marginalisée est une personne qui ne peut être attribuée à un groupe social spécifique ; elle semble flotter à la limite de groupes différents les uns des autres et ressent donc leur influence opposée.

Signification du mot marginal

Que veut dire Marginal ? Un marginal est une personne qui ne participe pas suffisamment ou est totalement exclue des activités des institutions de la société : économiques, culturelles, politiques. Les sciences sociales estiment que les marginalisés sont une sorte de matériau excédentaire de la société qui nécessite un contrôle et une surveillance stricts et qui nécessite une élaboration. Il s’agit d’un phénomène négatif de société, révélateur de problèmes et de maladies au sein de la société. Il est possible de définir une certaine norme de participation sociale à la vie de la société et de ses groupes, et le manque de participation est une déviation par rapport à cette norme.

Qui sont les marginalisés ? Il s'agit d'une personne qui, étant placée en dehors du groupe, est perçue par ses membres comme une étrangère. Il combine simultanément distance et proximité avec le groupe - il y est physiquement, mais n'y est cependant pas inclus en tant que membre, ne partage pas sa biographie, mais est un étranger, y restant comme un invité. Cependant, la présence d’un tel étranger donne au groupe l’occasion de définir ce qu’il n’est pas lui-même, de reconnaître ses limites. Il se démarque également du groupe et peut avoir une objectivité dans ses jugements à son sujet, car il est libre et peut le quitter.

Le concept classique de marginalité implique moins l’exclusion d’un groupe que le fait d’être à la frontière entre deux groupes. De ce fait, la personne marginalisée porte dans sa personnalité un sentiment culturel qui n'est pas purement psychologique ; il ne s'agit pas d'un sentiment de privation et d'inconfort psychologique dû au fait de ne pas être inclus dans le groupe. Il s'agit plutôt d'une marginalité pratiquée. Ce conflit est reconnu par la personne marginalisée comme l'implication dans plusieurs groupes incompatibles et l'impossibilité d'être complètement avec l'un d'eux.

Types de personnes marginalisées

Chaque personne marginalisée peut être mieux décrite à travers les caractéristiques de sa marginalité et les raisons qui y ont conduit. Après avoir posé la question de révéler les types de marginalité, nous pouvons parler de la division en marginaux ethniques, économiques, sociaux et politiques. Que signifient ces quatre sous-types ?

Les marginaux ethniques sont ceux qui ont échangé leur vie parmi des personnes de leur nationalité contre une vie dans de nouveaux groupes ethniques. Cela se produit généralement à la suite d’une migration de population, forcée ou arbitraire. Un exemple frappant de migrant forcé est un réfugié : une telle personne est involontairement marginalisée, part pour sauver sa vie, et il sera particulièrement difficile de s'installer dans un nouvel endroit si le nouveau groupe ethnique est très différent du groupe d'origine. Cela peut être influencé par la barrière linguistique, l’apparence différente du reste de la population, l’appartenance à une religion différente et les différences culturelles.

La marginalité ethnique est la plus difficile à surmonter ; elle est associée à des facteurs qu'une personne est parfois incapable de changer : apparence, mentalité, coutumes. C'est ce type de personnes marginalisées qui, le plus souvent, n'ont pas qualités personnelles, prédéterminant leur marginalité, mais devient marginalisé contre leur gré. Un tout petit peu plus exemple doux Les marginaux ethniques sont des personnes qui ont déménagé dans un nouveau pays, plus prospère et offrant de plus grandes opportunités que leur pays d'origine. Ce sont des migrants originaires de pays à faible revenu. Et pour eux, surmonter la marginalité est également pratiquement impossible ; ces personnes continuent tout au long de leur vie à ressentir des liens avec leurs autochtones, mais en sont loin.

Les marginaux économiques apparaissent à la suite des changements dans le secteur financier, cela peut être la perte d'un emploi et l'incapacité d'en trouver un nouveau, la perte des sources de revenus habituelles ou la perte de biens. Le niveau de marginalité économique augmente considérablement dans la société pendant les périodes de crises économiques et politiques en raison de la diminution du nombre d'emplois et parfois de réductions critiques dans des domaines d'activité entiers, jusqu'à leur fermeture complète.

Un exemple en est la fermeture d’usines qui fonctionnaient avec succès pendant la période soviétique et leur dissolution lors de la privatisation et de la vente. Des milliers de spécialistes se sont retrouvés sans possibilité d'appliquer leurs compétences et de gagner de l'argent, et seuls quelques-uns ont pu trouver du travail dans leur profession ou se recycler. L'inflation et la dépréciation de l'épargne sont les raisons monétaires de l'émergence des marginaux économiques. De plus, dans des situations de besoin aigu ou de fraude, qui se multiplient en période de crise, de nombreuses personnes perdent leur logement et autres biens importants, et peuvent même, dans des cas extrêmes, entrer dans la catégorie des lumpen, devenant des personnes sans lieu de résidence spécifique. .

Le concept de marginalité sociale est associé à l'incomplétude du mouvement entre deux groupes sociaux, généralement vertical - mouvement dans « l'ascenseur social ». Cependant, après avoir commencé à bouger, afin d’établir son meilleure position et occupant des positions plus avantageuses dans sa société, une personne peut ne pas réaliser ce qu'elle veut, « glisser » vers un niveau encore plus bas. Soit s'arrêter à la frontière, ne pouvant ni atteindre le niveau souhaité, ni revenir au groupe précédent. Cela inclut tous les processus de marginalisation associés à un changement statut social– par exemple, le décès d’un conjoint riche. Les marginalisés sociaux perdent leur mode de vie habituel.

Le marginal politique est un autre type courant, associé à une crise politique qui a atteint la limite de l'incrédulité envers certaines forces politiques et un déclin de la société civile. Changements de régime, changements dans l'État et les normes sociales découlant de la législation et du pouvoir - tout cela donne naissance à une autre catégorie de personnes marginalisées, psychologiquement suspendues, par exemple entre l'URSS et les pays déjà séparés de l'espace post-soviétique. Plus les régimes changent souvent, moins les hommes politiques tiennent leurs promesses, plus le niveau de marginalité politique dans la société est élevé.

Exemples de personnes marginalisées

Il est intéressant de noter que certains psychologues, philosophes et sociologues considèrent le type de personnalité marginal comme le type le plus civilisé, le plus développé, avancé, mobile et agile, ouvert au changement et à tout ce qui est nouveau.

Lequel personnalités célèbres illustre bien la marginalité ? L’exemple le plus frappant est peut-être celui de Jésus-Christ, l’homme-Dieu dans la tradition chrétienne. Même s'il est né dans un environnement marginal - dans un environnement stable, et tout au long de sa vie, non seulement il ne se renforce dans aucun groupe social, mais, au contraire, il détruit de nombreuses normes de cette société : dans sa jeunesse il enseigne dans le temple, dans sa jeunesse il y disperse les changeurs, gagne de l'argent grâce à un travail mal payé, prend des pêcheurs comme apprentis, communique avec des prostituées et meurt même parmi des voleurs. Et, cependant, il devient l'une des personnalités les plus influentes non seulement dans le milieu chrétien, mais même dans le milieu laïc, y posant les bases d'une éthique et de normes morales élevées.

Un autre exemple intéressant- le grand écrivain russe Léon Tolstoï. Il aimait la vie à la campagne, niant de nombreux privilèges de la noblesse, écrivit des livres révolutionnaires pour la conscience non seulement de cette époque, mais aussi d'aujourd'hui, interpréta les normes chrétiennes, mais fut persécuté par les ministres de l'Église, jetant les bases même d'un mouvement, tolstoïsme. Et pas seulement Tolstoï - tous les vrais grands écrivains, poètes, dramaturges devenus aujourd'hui des classiques, ayant quitté à un moment donné l'un ou l'autre groupe social, ont ressenti au moins en eux-mêmes cette dualité culturelle, qui les a poussés à écrire les œuvres que nous aimons aujourd'hui.

Aujourd’hui, la marginalité prend une nouvelle dimension grâce à la diffusion d’Internet, qui permet de dépasser toutes les frontières. Un nombre croissant de personnes travaillent en tant qu'indépendants, entretenant la solitude, la réticence aux activités intensives contacts sociaux, déni des normes de vie socialement acceptées.

06/05/2018 74 487 2 Igor

Psychologie et société

Souvent à la télévision ou dans les médias médias de masse nous entendons et voyons le mot étranger « marginal ». Son sens a subi des changements importants, depuis sa formulation par le sociologue américain R. Park jusqu'à nos jours. Expliquer le sens réel de ce concept en mots simples, il est nécessaire de retracer l'histoire de l'utilisation de ce terme et de mettre en évidence les principaux types de personnes marginalisées dans l'histoire de l'humanité.

Contenu:

Qui sont les marginalisés ?

Ce terme a été utilisé pour la première fois en psychologie en 1928 par Robert Park pour désigner une personne occupant une position intermédiaire entre les résidents ruraux et urbains. Il s'agit de quelqu'un qui a vécu auparavant dans un village, un village, puis a déménagé en ville, tandis que ses valeurs culturelles acquises lors de son séjour en zones rurales, ne correspondait pas aux exigences et aux fondements de la civilisation urbaine. Son comportement et ses habitudes se sont révélés inacceptables pour l'environnement social urbain. Aujourd’hui, les personnes qui ne s’intègrent pas dans l’environnement urbain ne sont pas les seules à être qualifiées de marginalisées.

Ce terme est devenu assez répandu. La science sociologique classe comme marginale une personne dont le comportement va au-delà des normes et règles généralement acceptées de tout groupe social. Il se situe entre deux groupes opposés. Cela mène à conflit interne personne. Le marginal fait partie de deux groupes sociaux différents, mais n'accepte aucun d'eux (ne vit pas selon leurs lois et n'est pas guidé par les normes et valeurs acceptées en eux). D'un point de vue psychologique, une personne marginalisée appartient physiquement à l'un ou l'autre groupe social, mais psychologiquement, moralement et émotionnellement elle se situe en dehors de ses frontières.

La signification du mot « marginal »

Marginal (du latin « marginalis »– extrême ou « margo » – bord) – une personne vivant dans un environnement social, mais n'acceptant pas la vision du monde, les principes, les normes, les valeurs qu'il impose, idéaux moraux, Mode de vie. On peut dire qu’il se trouve en marge du système, en dehors des lois et des ordres imposés par la structure sociale. En russe moderne, il existe de nombreux synonymes pour le mot « marginal » : paria, corbeau blanc, informel, individuel, asocial, nihiliste. Exemple : sans-abri, hippie, goth, moine ermite, ascète.

Karl Marx désignait également les personnes issues des couches inférieures de la société avec le terme « Lumpen ». Dans les temps modernes, les deux concepts de marginal et de lumpen sont étroitement liés.

Signes de marginalité :

• perturbation des liens importants pour une personne (biosociaux, culturels, spirituels, économiques) qui existaient dans une vie antérieure ;
• mouvement constant dû au manque d'attachement à quoi que ce soit ;
• conflit psychologique interne dû à l'incapacité à se retrouver et à l'émergence de problèmes mentaux sur cette base ;
• en raison du non-respect de l'ordre public, de la facilité de devenir un membre illégal de la société (délinquant) ;
• des représentants des couches les plus basses de la société (sans-abri, alcooliques, toxicomanes, etc.) ;
• la formation de ses propres valeurs et normes, qui très souvent contredisent et sont hostiles aux valeurs du groupe social auquel appartient la personne marginalisée.

À première vue, le mot « marginal » n’a que des connotations négatives. En fait, ce n'est pas vrai. Comme tout phénomène, la marginalité a, outre aspects négatifs, Et positif, qui comprennent les éléments suivants :

• une manière de penser et une vision du monde différentes sont une source d’activité progressiste et innovante ;
• en raison de leur forte mobilité, les personnes marginalisées ont de meilleures chances de recommencer leur vie, de recevoir une éducation différente, de trouver meilleur travail, déménagez dans un quartier plus prospère de la ville ou changez de pays de résidence pour un pays plus développé économiquement ;
• En raison de leur caractère unique et de leur dissemblance avec les autres, les personnes marginalisées ont la possibilité de trouver une niche inexploitée sur le marché des biens et services et de se lancer dans une entreprise rentable (ouvrir leur propre entreprise liée à la vente de produits ethniques, de souvenirs de leur ancien lieu de résidence). C’est pour cette raison que les personnes marginalisées deviennent très souvent milliardaires.

Personnalité marginale selon Robert Park

Le sociologue américain Robert Park considérait les éléments suivants comme les principaux traits de caractère et de personnalité des personnes marginalisées :

• anxiété;
• agressivité;
• ambition;
• susceptibilité;
• égoïsme;
• opinions catégoriques;
• négativisme;
• ambition insatisfaite;
• états d'anxiété et phobies.

Dans la société, les individus marginalisés étaient des personnes ayant un mode de vie asocial (réfugiés pauvres, sans-abri, mendiants, clochards, personnes ayant diverses addictions, contrevenants), qui peuvent être classées comme représentants du bas social. Leurs conditions de vie ont un impact significatif impact négatif sur leur état mental. Toute société civilisée vit selon ses propres règles, coutumes et normes. R. Park pensait que personnalité marginale:

1. Rejette toutes les normes et traditions acceptées dans la société.
2. N'a aucun sens du devoir envers la société dans laquelle il vit.
3. Expérimente un fort besoin d’être seul et évite la compagnie des gens.

Important! La plupart des experts sociologiques et des psychologues praticiens estiment que les marges sont une source de croissance culturelle. Il peut objectivement, sans influence extérieure, évaluer n'importe quel phénomène et situation, car il n'y est pas impliqué, comme s'il était isolé. Il remplit groupe social de nouvelles idées, points de vue, introduit de nouvelles tendances, aide les membres de la société à se développer, à élargir leurs horizons, à examiner les problèmes sous un angle différent, inculque.

Types de personnes marginalisées

Selon les raisons du développement d'un mode de vie marginal et les caractéristiques de leur manifestation, les personnes marginalisées sont réparties dans les types suivants :

1. Ethnique– les personnes qui, pour diverses raisons et circonstances, ont été contraintes de changer de lieu de résidence et se sont retrouvées parmi des représentants d'une autre nationalité, nationalité, groupe ethnique et culture. Ce type est le plus difficile à surmonter, car une personne met beaucoup de temps à s'adapter à une culture, des traditions, une langue, une religion étrangères et est incapable de changer d'apparence, de race et de nationalité (descendants de mariages mixtes, émigrants).
2. Sociale– associé au passage d'un système économique à un autre (l'esclavage a été remplacé par la féodalité, le socialisme par le capitalisme). Des groupes entiers de personnes ne peuvent pas immédiatement trouver leur place et s’adapter au nouveau système social.
3. Biologique– une société idéale est celle qui prend soin de ses membres faibles et malades. En réalité, les personnes en mauvaise santé et les personnes handicapées ou capacités mentales n'a aucune valeur pour la société, ils se retrouvent laissés pour compte dans la vie (personnes handicapées, personnes âgées, malades chroniques, personnes infectées par le VIH, enfants trisomiques et autres maladies qui limitent leur capacité juridique).
4. Économique– des personnes qui, pour une raison quelconque, ont perdu leur emploi et la possibilité d'avoir un revenu stable, ont perdu leurs biens, leur logement et des personnes très riches qui, en raison de leur richesse matérielle, se retrouvent coupées de tous les autres membres de la société (mendiants, sans-abri, personnes à charge, milliardaires, oligarques).
5. Religieux– les personnes qui ne se considèrent ni comme représentantes d’une religion existante, ni comme non-croyants. Ce sont ces individus qui croient en leurs idéaux, en leurs dieux et créent leurs propres églises et sectes (prophètes, sectaires).
6. Politique– apparaissent à des tournants de l’histoire, pendant une période de crise politique, lorsque les gens perdent confiance dans les politiciens modernes et leurs valeurs proclamées, et luttent contre l’existant. système politique, ne font pas confiance aux autorités et adoptent une position civile hostile.
7. Criminel– lorsque le refus de vivre selon les lois et les normes morales existant dans la société conduit à la commission d'un délit (criminels).
8. Âge– lorsque la génération plus âgée perd le contact avec la jeunesse, surgit ce qu'on appelle le conflit entre les enfants et les pères.

Exemples de personnes marginalisées connues dans l'histoire

Des exemples frappants de personnes marginalisées dans l’histoire sont des quartiers entiers d’émigrants new-yorkais, le China Town chinois et la plage russe de Brighton. De nombreux émigrés, en raison de la mentalité dominante, se retrouvent laissés pour compte La société américaine, incapable de s’y intégrer et d’accepter de nouvelles valeurs.

Un autre exemple est celui des marginaux en tant que sous-classe société russe, qui est le résultat de la « rupture » des anciennes et de l'émergence de nouvelles relations socio-économiques dans les années 90 du 20e siècle. De plus, les personnes marginalisées comprenaient alors des représentants des deux pôles inégalité sociale: les couches inférieures de la société (« fond social ») et les soi-disant « nouveaux Russes ».

Ils ont été qualifiés de marginalisés partout dans le monde écrivains célèbres et des poètes, artistes et créateurs, génies et scientifiques, qui, de leur vivant, étaient considérés comme fous et exclus en raison de leur dissemblance avec les autres et du manque de compréhension de leurs points de vue et de leur créativité par le reste de la société. DANS monde moderne Il existe un autre groupe de personnes marginalisées : les personnes qui passent la plupart de leur temps devant l'ordinateur, ce qui entraîne un changement dans leur conscience, la prédominance de la vie virtuelle sur la vie réelle.

D’après l’histoire, les marginalisés comprennent :

• Diogène de Sinope - philosophe grec ancien, élève d'Antisthène ;
• Stepan Razin - Don Cosaque, chef du soulèvement de 1670-1671 ;
• Emelyan Pougatchev - Don Cosaque, chef de la guerre paysanne de 1773-1775 ;
• Ustim Karmelyuk - Paysan ukrainien, leader du mouvement paysan en Podolie en 1813-1835.

Si vous vous souvenez des héros littéraires :

• James Moriarty - A. Conan Doyle Une série d'ouvrages sur Sherlock Holmes ;

Terme

La marginalité (latin tardif marginalis - situé en bordure) est un concept sociologique désignant la position intermédiaire, « limite » d'une personne entre tout groupe social, qui laisse une certaine empreinte sur son psychisme. Ce concept est apparu dans la sociologie américaine dans les années 1920 pour désigner la situation d’incapacité des immigrés à s’adapter aux nouvelles conditions sociales.

La marginalité individuelle se caractérise par l'inclusion incomplète de l'individu dans un groupe qui ne l'accepte pas pleinement et par son éloignement du groupe d'origine qui le rejette comme apostat. L’individu s’avère être un « hybride culturel » (R. Park), partageant la vie et les traditions de deux groupes différents.

La marginalité de groupe résulte de changements dans la structure sociale de la société, de la formation de nouveaux groupes fonctionnels dans l'économie et la politique, du déplacement d'anciens groupes et de la déstabilisation de leur position sociale.

Cependant, la marginalisation ne conduit pas toujours à « s’installer au plus bas ». La marginalisation naturelle est principalement associée à la mobilité horizontale ou verticale ascendante. Si la marginalisation est associée à un changement radical de la structure sociale (révolution, réforme), à ​​une destruction partielle ou totale de communautés stables, alors elle conduit souvent à une diminution massive du statut social. Cependant, des éléments marginaux tentent de se réinsérer dans le système social. Cela peut conduire à une mobilité de masse très intense (coups d’État et révolutions, soulèvements et guerres). Et cela peut conduire à la formation de nouveaux groupes sociaux luttant avec d’autres groupes pour une place dans l’espace social. Ainsi, l'épanouissement de l'entrepreneuriat ethnique s'explique précisément par la position marginale des minorités ethniques, pour lesquelles les moyens habituels d'accéder à un statut élevé (par l'héritage, l'État et service militaire etc.) sont difficiles et qui, dans le développement de l'entrepreneuriat (y compris criminel), trouvent des canaux efficaces de mobilité verticale.

Liens

voir également

• Marginalia - inscriptions et dessins dans les marges d'un livre, sens originel de ce terme.

Liens

• La marginalité comme remède au postmodernisme. Entretien avec Maroussia Klimova

Fondation Wikimédia.

Synonymes

Voyez ce qu’est « Marginal » dans d’autres dictionnaires : - (du latin margo, inis bord). Relatif aux bords, marginal. Dictionnaire de mots étrangers inclus dans la langue russe. Chudinov A.N., 1910. MARGINAL [fr. côté marginal] secondaire, périphérique, insignifiant, insignifiant (par exemple...

Dictionnaire des mots étrangers de la langue russe 1. MARGINAL, oh, oh. Livre 1. Pas d’importance significative ; secondaire. Ce phénomène est de nature marginale. // Mineur, insignifiant. Mon groupe. Ces signes sont marginaux. 2. En sociologie : situé derrière... ...

Dictionnaire encyclopédique Dictionnaire accessoire, insignifiant et marginal des synonymes russes. marginal adj., nombre de synonymes : 7 marginal (9)...

Dictionnaire de synonymes marginal - oh, oh. marginal, e adj. 1. Écrit sur le terrain. Coquelicot. 1908. Écrit en marge des livres, manuscrits. BAS 1. 2. Secondaire, périphérique, insignifiant, insignifiant (par exemple, sans rapport avec les dispositions fondamentales ou conceptuelles de la science).… …

Dictionnaire historique des gallicismes de la langue russe Proche de la limite, presque non rentable. Dictionnaire des termes commerciaux. Akademik.ru. 2001...

- (du français marginal, latin margo edge, frontière), situé à la frontière de deux environnements ; une personne qui, en raison de sa position, se retrouve en dehors d'une certaine couche ou groupe social (personne marginale, marginal). Souvent utilisé comme... Encyclopédie moderne

- (du collatéral marginal français dans les marges), insignifiant, insignifiant, secondaire ; intermédiaire... Grand dictionnaire encyclopédique

MARGINAL, marginal, marginal (livre). Représenter les marginaux ; écrit dans les marges d'un livre ou d'un manuscrit. Modification marginale, note. Dictionnaire Ouchakova. D.N. Ouchakov. 1935 1940… Dictionnaire explicatif d'Ouchakov

Marginal- (du latin, bord) signifie opposé au central, bord, limite, limite. Marginal ne signifie pas périphérique (provincial, arriéré), la périphéricité est un cas particulier d'échange d'informations sur l'énergie limite... ... Dictionnaire-ouvrage de référence géoéconomique

Dictionnaire de synonymes- oh, oh ; lin, lin, spécial 1) plein F. Écrit dans les marges, situé au bord de quelque chose. Des problèmes complexes de déchiffrement surviennent lors de l’étude de dessins marginaux représentant un puits sans fond de symbolisme (Darkevich). 2) Côté, non principal, périphérique,... ... Dictionnaire populaire de la langue russe

Livres

• Révérend Maxime le Grec. Essais. Volume 2, Révérend Maxime le Grec. Dans le deuxième volume de la nouvelle édition des ouvrages du Rév. Maxim Grek (le premier volume a été publié en 2008) est publié pour la première fois réunion de la vie"Œuvres choisies" de cet auteur, laissées par lui-même et...

Le mot marginalisé est devenu à la mode il y a 15 à 20 ans. Presque tout le monde aime l'utiliser : des intellectuels abstrus et glamour aux presque grand-mères sur les bancs. Quiconque ne rentre pas dans le cadre habituel peut s’entendre dire : « Il est juste marginal ! »

De plus, dans l’écrasante majorité des cas, l’attitude envers cette personne sera strictement négative. Et cela est compréhensible, étant donné que le sens même de ce mot n’est connu que de quelques-uns.

En Russie, la notion de marginal est constamment confondue avec la notion de lumpen, c'est-à-dire un élément déclassé, un clochard, un alcoolique toxicomane, un sans-abri, un criminel. Celui qui est au-delà des frontières de la société, hors de son système de coordonnées. Cela ne présente aucun avantage pour la société, mais cela ne causera aucun préjudice.

Mais si nous examinons le phénomène de marginalité plus en détail, nous découvrons que les marginalisés, bien sûr, sont en dehors du système (du latin marginalis - bord, frontière, côté), mais ils ont leur propre ensemble de valeurs, qu'ils religieusement adhérer à.

Ils éprouvent une forte réticence à adhérer aux normes généralement acceptées, qu'ils considèrent comme inappropriées pour eux-mêmes. Contrairement aux marginalisés, les lumpen sont prêts à obéir à un leader fort qui a du pouvoir et à accepter les valeurs de ce leader.

Un marginal est une personne qui se situe en dehors des limites à la fois du système généralement accepté et de « l'opposition systémique », qui n'obéit qu'à ses propres règles. Il n'est pas joignable, évite la société, car il est bien conscient de sa différence. Il s'agit d'une personne qui vit en dehors de son époque.

Si nous prenons le temps présent comme un segment, alors une personne marginalisée peut soit dépasser ses contemporains, soit être à la traîne d'eux, choisissant consciemment de vivre selon des règles déjà expirées.

Est-ce bon ou mauvais? Aucun de nos contemporains ne peut le savoir. Qu’est-ce qui prendra racine dans ce que prêche le leader, qu’est-ce qui surgira du passé demain ?

Même si les marginalisés ont toujours été, sinon méprisés, du moins traités avec sympathie, ils constituent une partie très importante de la société, même s'ils font de leur mieux pour ne pas en faire partie.

Ce sont les personnes marginalisées qui vont à l'encontre de tout, qui découvrent des choses nouvelles pour le monde (lequel d'entre eux n'était pas considéré comme marginalisé à son époque - Jésus-Christ ? Copernic ? Nikola Tesla ? Maïakovski ? Picasso ?), ou préservent soigneusement les « vestiges du passé ». » (Croyants orthodoxes en Union soviétique) .

Les féministes et les combattants pour l’égalité des Noirs aux États-Unis sont depuis peu des personnes marginalisées, et aujourd’hui les racistes et les chauvins qui prétendent que les femmes sont des êtres inférieurs sont considérés comme marginalisés.

Les indépendants qui ne veulent pas travailler de 8h à 17h et les personnes sans enfants qui ne sont pas folles de l’idée de laisser une progéniture derrière eux ; des hippies qui défendent l'amour libre par opposition à l'amour traditionnel valeurs familiales et les rétrogradés qui ne passent pas leur vie à travailler – ce sont tous des marginaux.

Mais nous n’avons plus à leur égard une attitude aussi négative qu’il y a quelques années. La société a reconnu leur droit à exister. Plus une société est développée, plus elle est fidèle à toute manifestation d’individualité.

Et il semble qu'il ne faudra pas beaucoup de temps avant que les personnes ayant leur propre vision de la vie soient traitées non pas du point de vue de l'utilité et du respect des traditions, mais du point de vue de l'innocuité et du potentiel créatif possible.

Après tout, il existe des sociétés de plus en plus développées, et la liberté de l’une s’arrête là où commence celle de l’autre.

Le mot « marginal » est venu dans la langue russe de l'allemand, là du français et, tour à tour, de. Du latin, ce mot peut être traduit par « situé en bordure ». Les marginaux sont des exclus qui se retrouvent en dehors de leur groupe social ou à la jonction de deux différents groupes. Si nous parlons d'une personne, il est fort probable qu'elle ait été expulsée d'un groupe et non acceptée dans un autre. Brillants - des gens qui ont été contraints de fuir leur pays et se sont révélés apostats aux yeux de ses citoyens, mais en même temps incapables d'accepter les traditions d'un autre État où ils ont déménagé.

Un tel état socialement frontalier est perçu comme très difficile. Si nous parlons d'un groupe de personnes, il s'agit très probablement de graves changements sociaux, politiques et économiques dans la société, qui ont conduit à l'effondrement de la société habituelle. Quelque chose de similaire se produit souvent à la suite de révolutions.

Le mot « lumpen » a de nouveau été emprunté à l'allemand et, en traduction, il signifie « chiffons ». Les Lumpen sont des gens qui se retrouvent au plus bas couches sociales et en même temps ne s’engageant dans aucun travail socialement utile. C'est quelque chose qu'on ne peut pas appeler une personne pauvre qui essaie de gagner de l'argent à la sueur de son front, mais qui obtient des résultats très modestes. Pas du tout - nous parlons de criminels, de vagabonds, de mendiants, de ceux qui font le commerce de la piraterie et du vol.

Très souvent, les alcooliques et les toxicomanes qui ne travaillent pas, les personnes qui sont soutenues par quelqu'un, même s'ils peuvent très bien travailler et gagner de l'argent, sont également considérés comme des lumpen. C'est aussi le nom donné aux représentants des couches sociales inférieures qui vivent des prestations gouvernementales.

Quelle est la différence entre lumpen et marginalisé

En règle générale, les lumpen n'ont presque aucune propriété : soit ils errent, soit ils vivent dans des maisons d'autrui et n'ont que les choses les plus nécessaires à la vie. Les personnes marginalisées, au contraire, peuvent même être des personnes riches qui ne sont pas reconnues par la société parce que, pour une raison quelconque, elles ont perdu leur position antérieure.

Lumpen soit accepte des petits boulots ponctuels, soit gagne de l'argent illégalement, soit vit aux dépens de ses proches ou de l'État. Les personnes marginalisées peuvent s’engager dans un travail socialement utile.

Une signification supplémentaire du terme « lumpen » est une personne qui n'a pas de principes moraux qui lui sont propres, n'obéit pas aux lois de la moralité et obéit de manière imprudente ou lâche au groupe de personnes qui ont le plus grand pouvoir dans un domaine particulier. moment historique. Dans de tels cas, les personnes marginalisées deviennent des victimes plutôt que de force agissante.

Sources:

• Lumpens et parias

Dans chaque société, à côté des citoyens socialement adaptés, il y a des gens qui ont perdu leurs racines sociales, à qui le code moral est étranger, qui ne comprennent que le langage de la force physique brutale.

Lumpen

En règle générale, les personnes lumpen sont des personnes qui n'ont aucune racine sociale, qui n'ont pas non plus de propriété et qui vivent d'un revenu ponctuel. Mais le plus souvent, leur source d'existence est différentes sortes avantages sociaux et gouvernementaux. En général, les personnes sans abri, ainsi que les citoyens comme eux, devraient être inclus dans cette catégorie. Pour l'expliquer plus simplement, un lumpen est une personne qui ne dirige pas activité de travail, il mendie, erre, autrement dit, il est sans abri.

Traduit de mot allemand"lumpen" signifie "chiffons". Ce sont des sortes de vagabonds qui ont sombré au « fond » de la vie et sont tombés hors d’eux. Plus les personnes sont nombreuses dans la société, plus la menace qu’elles représentent pour la société est grande. Leur environnement est une sorte de bastion pour divers individus et organisations aux idées extrémistes. La théorie marxiste a même utilisé l'expression Lumpenproletariat, caractérisant par ce mot les vagabonds, les criminels, les mendiants, ainsi que la lie de la société humaine en général. Sous le régime soviétique, c’était un gros mot.

Les marginalisés et les lumpen ne sont pas le même concept, même si ces groupes de personnes ont beaucoup en commun. Le concept même de « marginalité » en sociologie désigne une personne qui se situe entre deux groupes sociaux différents, lorsqu'un citoyen s'est déjà détaché de l'un d'eux, mais n'a pas encore rejoint le second. Ce sont les soi-disant représentants brillants des classes inférieures, ou du « bas » social. Une telle situation sociale affecte grandement le psychisme, le paralysant. Les marginalisés sont souvent des personnes qui ont traversé la guerre, des immigrants qui n'ont pas pu s'adapter aux conditions de vie de leur nouveau pays, qui n'ont pas pu s'intégrer aux conditions sociales de leur environnement contemporain.

Lors de la collectivisation menée en URSS, dans les années 20 et 30, les habitants des zones rurales ont migré en masse vers les villes, mais le milieu urbain les a acceptés à contrecœur et tous les racines et tous les liens avec le milieu rural ont été rompus. Leurs valeurs spirituelles s’effondraient, leurs liens sociaux établis se déchiraient. Et c’est précisément ces segments de la population qui avaient besoin d’une « main ferme ». ordre établi au niveau de l’État, et c’est ce fait qui a servi de base sociale au régime antidémocratique.

Comme vous pouvez le constater, les termes lumpen et marginalisé ne sont pas des concepts identiques, même s'ils ont beaucoup en commun. Dans la réalité moderne, le mot « lumpen » n'est pratiquement pas utilisé, qualifiant les sans-abri de marginaux. Bien que ce mot puisse également décrire des personnes qui ont un logement mais mènent une vie asociale.

Sources:

• Les parias et les lumpen

DANS culture moderne vous pouvez rencontrer non seulement des individus individuels, mais même des groupes entiers de personnes qui ne rentrent pas dans le cadre établi structure sociale société. Ce ne sont pas toujours des représentants du « bas » social qu’ils peuvent avoir ; haut niveauéducation et un statut approprié. La différence entre ces personnes marginalisées et les autres réside dans un monde particulier de valeurs. Qui sont les marginalisés ?

La marginalité comme phénomène social

Wikipédia qualifie de marginal quelqu'un qui se trouve à la frontière de groupes sociaux ou de cultures opposés. Ces personnes subissent l’influence mutuelle de différents systèmes de valeurs, qui se contredisent souvent. Autrefois, le synonyme de « marginal » était « élément déclassé ». C'est souvent le nom donné à des personnes qui ont glissé tout en bas de la hiérarchie sociale. Mais la compréhension de la marginalité doit être considérée comme unilatérale et pas entièrement correcte.

La notion de « marginalité » s’y retrouve également. Ici, cela dénote l'intermédiarité statut social, dans lequel il s'avère. Les premières mentions d'individus et de groupes marginalisés sont apparues dans la sociologie américaine, qui décrivait l'adaptation des immigrants aux conditions et aux ordres sociaux qui leur étaient inhabituels, caractéristiques de la vie dans un pays étranger.

Les personnes marginalisées nient les valeurs du groupe dont elles sont issues et établissent de nouvelles normes et règles de comportement.

Au-delà de la vie normale

La marginalité dans la société augmente lorsque les catastrophes commencent. Si une société est régulièrement en fièvre, sa structure perd de sa force. Des groupes sociaux et des segments de population complètement nouveaux apparaissent, avec leur propre mode de vie. Toutes les personnes dans de telles conditions ne sont pas capables de s'adapter et d'atterrir sur un certain rivage.

La transition vers un nouveau groupe social est souvent associée à la nécessité de reconstruire les comportements et d'accepter nouveau système valeurs, ce qui devient presque toujours une source de stress.

Ayant quitté son environnement social habituel, une personne est souvent confrontée à une situation où un nouveau groupe ne l'accepte pas. C’est ainsi qu’apparaissent les personnes marginalisées. Voici un exemple d’une telle transition sociale. Un ingénieur ordinaire qui quitte son emploi et décide de se lancer en affaires échoue. Il comprend qu'il n'est pas devenu un homme d'affaires et qu'il n'est plus possible de revenir à son ancien mode de vie. À cela peuvent s’ajouter des pertes financières et autres pertes matérielles, à la suite desquelles une personne se retrouve laissée pour compte dans la vie.

Mais la marginalité n’est pas toujours associée à la perte d’un ancien statut social assez élevé. Souvent, les personnes qui réussissent sont considérées comme marginalisées, dont les opinions, les habitudes et le système de valeurs ne correspondent pas aux idées établies sur la « normalité ». Les marginalisés peuvent très bien être des personnes assez riches qui ont réussi dans leur domaine d'activité. C’est juste que leur vision de la vie s’avère si inhabituelle pour l’homme de la rue que ces personnes ne sont tout simplement pas prises au sérieux ou sont exclues de la communauté sociale.

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Le concept de marginalité est un terme sociologique apparu dans la science dans les années 1920. Mais les personnes marginalisées elles-mêmes - les personnes qui constituent un groupe social particulier - existaient bien avant que les scientifiques n'introduisent ce terme. Ce sont des personnes qui, pour une raison quelconque, ne s'intègrent pas dans le système socioculturel de la société. De grands groupes de personnes marginalisées ont commencé à se former au début du XXe siècle. Mais, probablement, le premier marginal est apparu à l’époque primitive.

Le terme « marginalité » a été introduit par des sociologues américains pour caractériser le phénomène social qu'ils observaient : la création de communautés fermées par les immigrés en raison de leur incapacité à s'intégrer immédiatement dans le milieu. image américaine vie. Le mot latin marginalis a été choisi pour le nouveau terme, qui signifie « au bord ». Ainsi, les communautés immigrées étaient caractérisées comme des groupes arrachés à leur couche culturelle d’origine et ne s’enracinant pas dans le nouveau sol.

Un groupe marginal se caractérise par sa propre culture particulière, qui entre souvent en conflit avec les attitudes culturelles dominantes de la société. Exemple typique- La mafia italienne en Amérique. Don Corleone et sa famille sont des éléments marginaux de la société américaine.

Ainsi, au sens strict du terme social, les premiers marginalisés sont apparus fin XIX- le début du XXe siècle dans le chaudron bouillonnant de l'immigration américaine. C'étaient des gens de deux cultures, appartenant simultanément à deux mondes. Bien entendu, des phénomènes similaires n'ont pas été observés seulement aux États-Unis : par exemple, au même moment, le Brésil a invité dans les plantations des immigrants italiens, qui ne s'intégraient pas immédiatement dans la société existante sur un pied d'égalité avec les descendants des Portugais, et étaient souvent perçu comme « blanc ».

Des groupes marginalisés peuvent également émerger à la suite de bouleversements sociaux majeurs. Par exemple, la révolution en Russie a conduit à l’émergence grand nombre marginalisés - des personnes retirées du cadre de leur classe et ayant des difficultés à trouver leur place dans la nouvelle société. Par exemple, les enfants des rues dans les années 20 constituent un groupe marginal typique.

Peu à peu, le concept de marginalité scientifique s’est élargi. La notion de « marginalité individuelle » apparaît. Cela va au-delà de la marginalité en tant que phénomène social. I.V. Malyshev, dans son livre « Marginal Art », qualifie la marginalité de « non systématique ». Les marginalisés peuvent être des personnes qui préservent le passé ; en avance sur leur temps; simplement « perdus » et ne trouvant pas leur place dans la société et sa culture.

En ce sens, Sakharov, Thomas Mann et même Christ peuvent être qualifiés de marginaux, selon Viktor Shenderovich.

Ainsi, les premiers marginaux sont probablement apparus à l’aube de l’humanité. Peut-être que les premiers homosapiens étaient simplement marginalisés !

La société se méfiant des personnes marginalisées, la vie des personnes « hors système » tout au long de l’histoire de l’humanité a été difficile et, hélas, généralement courte. Certains d’entre eux sont devenus des parias sociaux, mais beaucoup ont réussi à faire avancer la culture et à définir de nouvelles lignes directrices pour le développement de la société.

Les artistes scandaleux, par exemple, étaient souvent marginalisés. Ils ont hardiment rejeté les traditions valeurs, en créant le vôtre. Par exemple, Diogène était marginal. Les décadents étaient les marginalisés. Les mecs soviétiques étaient marginaux.

Fin XX - début XXI siècles, il y avait beaucoup plus de personnes marginalisées que dans n'importe quel autre époque historique. Divers mouvements informels sont généralement marginaux. Tolérance la société moderne permet aux représentants de groupes marginalisés de vivre dans leur propre propre système se coordonne plus librement qu’auparavant.