Qui est nihiliste, pères et fils. Qui sont les nihilistes : description, croyances et exemples de personnalités célèbres. Nihilistes dans la littérature

29.06.2020

L'image de Bazarov perpétue la tradition de représenter " personnes supplémentaires", lancé par Pouchkine au début du XIXe siècle. Onéguine, Pechorin, Oblomov sont des gens intelligents et instruits qui ont leur propre point de vue, mais ne savent pas comment appliquer leurs connaissances dans la pratique. Ils sont des représentants exceptionnels de leur époque, reflétant les tendances politiques et changement socialévénements dans la société. Bazarov est l'un d'entre eux, " nouvelle personne», un rebelle, un roturier, qui s'est fixé pour tâche « d'abord... de dégager les lieux », et de « construire » ensuite.

Le prototype du personnage principal était un jeune médecin de province qui a étonné l'écrivain par son intelligence et sa force spirituelle.

Le roman commence le 20 mai 1859. Un jeune homme, Arkady Kirsanov, rentre chez lui après ses études et emmène avec lui chez son ami, qui s'est présenté comme « Evgeny Vasiliev ». On apprend vite que Bazarov est le fils médecin de district et les femmes nobles. Non seulement il n’a pas honte de sa position dans la société, mais il rejette même ses nobles racines. « Le diable le sait. Une sorte de deuxième majeure », dit-il avec dédain à propos du père de sa mère.
Dès la première description, nous voyons que Bazarov est intelligent et sûr de lui. Il a consacré entièrement sa vie aux sciences naturelles et à la médecine. Le héros ne reconnaît comme vérité que ce qui peut être vu et touché, et tous les autres sentiments sont du « non-sens » et du « romantisme ». Bazarov est un matérialiste ardent, poussant ses convictions à l'extrême. Il rejette la musique, la poésie, la peinture, l'art en général. Dans la nature environnante, il ne voit qu'un atelier humain et rien de plus. « Qu'est-ce que Bazarov ? » demandons-nous selon les mots de Pavel Petrovich.

Il est intéressant de noter que déjà la description de l'apparence du héros nous renseigne sur l'originalité de sa nature : une haute stature, un bras rouge et nu, « un visage long et mince avec front large, plat vers le haut, nez pointu vers le bas », « de grands yeux verdâtres et des favoris tombants couleur sable », le visage « animé par un sourire calme et exprimait la confiance en soi et l'intelligence ». On peut également remarquer l’attitude de l’auteur envers le héros. Il n’est pas lu directement, mais si vous le comparez avec l’ironie avec laquelle Tourgueniev parle de l’apparence de Pavel Petrovitch, vous remarquerez un certain respect et une certaine sympathie pour l’apparence inhabituelle de Bazarov. De cette description, nous pouvons tirer des conclusions sur Bazarov : sa main nue et rouge parle d'un manque de panache, de simplicité et de « plébéianisme », et la lenteur, ou plutôt la réticence des actions, crée un certain sentiment de manque de tact, voire d'ignorance.

Bazarov a une vision particulière de la vie : il est nihiliste, c'est-à-dire « une personne qui ne se soumet à aucune autorité, qui n'accepte aucun principe de foi, aussi respectueux soit-il ». Credo de vie Bazarov est construit sur le déni : « À l'heure actuelle, le déni est le plus utile - nous nions. »

Bazarov est présenté par Tourgueniev comme un partisan du « déni le plus complet et le plus impitoyable ». "Nous agissons en vertu de ce que nous reconnaissons comme utile", dit Bazarov... "À l'heure actuelle, le plus utile est le déni, nous nions." Que nie Bazarov ? Il donne lui-même une réponse brève à cette question : « Tout ». Et tout d’abord, ce que Pavel Petrovich est « terrifié de dire », c’est l’autocratie, servage et la religion. Bazarov nie tout ce qui est généré par « l’état laid de la société » : la pauvreté populaire, le manque de droits, l’obscurité, l’antiquité patriarcale, la communauté, l’oppression familiale, etc.

Un tel déni était sans aucun doute de nature révolutionnaire et était caractéristique des démocrates révolutionnaires des années 60. Tourgueniev lui-même l'a très bien compris, dans une de ses lettres sur « Pères et fils », il a dit à propos de Bazarov : « Il est honnête, véridique et démocrate jusqu'au bout des ongles... s'il est traité de nihiliste, alors cela il faut lire : un révolutionnaire.

Bazarov exprime plus d'une fois ses idées : « un bon chimiste est vingt fois plus utile que n'importe quel poète », « la nature n'est rien... La nature n'est pas un temple, mais un atelier, et une personne y travaille », « Raphaël ne vaut pas un sou. Ce héros nie même l'amour.
Il nie les principes des libéraux et de l'aristocratie anglaise, et la logique de l'histoire, et les autorités, et le parlementarisme, et l'art, et la communauté de responsabilité mutuelle - en un mot, tout ce en quoi croyaient les « pères » libéraux. Il se moque de la « relation mystérieuse entre un homme et une femme » et classe les mots : romantisme, art, absurdité, pourriture.
Bazarov a nié la possibilité de profiter de la beauté de la nature, "il a appelé l'amour au sens idéal ou, comme il le dit, une folie romantique, absurde et impardonnable". Cependant, il serait inexact de dire que Bazarov coupe l'épaule, rejetant complètement tout. Niant la science abstraite, Bazarov prône le concret, sciences appliquées; rejetant les autorités pour le bien des autorités, il prend en compte les opinions des personnes « intelligentes ».

Tourgueniev, bien sûr, ne pouvait pas voir le sien dans le nihiliste Bazarov. héros positif. Mais il voulait que le lecteur « aime » Bazarov « avec toute sa grossièreté, son manque de cœur, sa sécheresse et sa dureté impitoyables ». L'écrivain ne voulait pas donner à son héros une « douceur » inutile, en faire un « idéal », mais voulait « faire de lui un loup » tout en le « justifiant ». Dans Bazarov, il « s'est précipité autour d'une grande figure sombre, sauvage, à moitié sortie du sol, forte, méchante, honnête et pourtant vouée à la destruction, car elle se tient encore au seuil de l'avenir... » C'est-à-dire que Tourgueniev pensait que l’heure de Bazarov n’était pas encore venue, mais c’est grâce à de tels individus que la société avance.

L'image de Bazarov s'est poursuivie dans tradition littéraire dans l'ouvrage de Tchernychevski « Que faire ?

Le nihilisme est un courant particulier de pensée sociale apparu en Russie milieu du 19ème siècle. Négation valeurs traditionnellesétait le trait principal de toute une génération de jeunes, mais dans le roman de Tourgueniev, le nihilisme n’est en fait représenté que par une seule personne, Eugène Bazarov. Sitnikov et Kukshina ne font qu'obscurcir l'authenticité du personnage principal ; leurs images sont présentées par l'auteur de manière ouvertement satirique. De plus, dans le système d'images du roman, Bazarov contraste non seulement avec ses imitateurs, mais aussi avec tous les autres personnages. Cela est dû à la conviction de l’auteur que le héros du roman est prématuré pour la Russie. Mais Bazarov lui-même se considère comme le représentant d'une vision du monde complètement nouvelle, réunissant des gens qui rêvent de changer radicalement la vie russe. Le héros du roman souligne constamment son implication dans l'air du temps, la génération des subversifs. Bazarov estime que le moment viendra pour sa génération d'agir, mais pour l'instant, la tâche du Gilisme est une révolution de la conscience, la destruction des valeurs dépassées. Mais l'ampleur de sa personnalité, l'originalité de caractère et la force d'esprit créent une image qui ne rentre pas dans le cadre d'un représentant typique de la génération. L’imbrication complexe du personnel et du général détermine la profondeur et l’ambiguïté du héros de Tourgueniev, qui suscite encore aujourd’hui de vifs débats. Les adversaires idéologiques de Bazarov ont un trait qui les unit en un seul image sociale , ce sont tous des nobles. Et le fils du médecin du régiment parle fièrement de sa proximité avec le peuple, et le mot raznochinets, devenu synonyme de nouvelle génération, se transforme en symbole du défi historique d'une classe à l'autre. Le nihilisme n’est que l’enveloppe extérieure de la confrontation sociale entre nobles et roturiers ; La lutte des idées repose sur des motifs complètement différents des disputes entre scientifiques de différentes écoles. Bazarov ressent avec acuité la différence entre lui et les habitants de Maryino et Nikolskoïe. Le héros de Tourgueniev est un homme de travail et ceux à qui il rend visite sont au bar. De plus, pour Bazarov, le travail n'est pas seulement une nécessité forcée, mais aussi la base de sa dignité personnelle. Il se sent comme un homme d’affaires et la profession de médecin, selon Bazarov, est une excellente opportunité d’apporter un bénéfice concret à la population. Le style de vie et les opinions des vieux romantiques lui semblent désespérément dépassés, en décalage avec l'air du temps. Pour Bazarov, les nobles sont des gens qui ne savent que parler et sont incapables d'agir réellement. Le nihilisme est pour Bazarov la seule voie possible dans ces conditions pour combattre l’inertie de son pays. L'approche de la vie des libéraux, leurs méthodes pour changer la réalité se sont complètement épuisées. La dénonciation ne mène à rien ; à la place d’un fonctionnaire en disgrâce, un autre apparaît aussitôt, pas mieux. La foi dans les principes, dans les fondements éternels du comportement humain, n’apporte rien à la Russie ; les libéraux sont impuissants tant face à l’inertie du peuple que face à l’égoïsme des autorités. Le déni total est une manière de changer de conscience, en détruisant des attitudes de vie qui ne se justifient pas. Au lieu de la foi, la raison, au lieu des théories, l'expérience, au lieu de l'art, la science. Ne rien prendre pour acquis, tout tester par l'expérience, se fier uniquement aux faits et à sa propre raison, tel est le credo de son nihilisme. Dans le même temps, Bazarov dit fièrement qu'il s'est créé lui-même, qu'il ne dépend pas des circonstances, de l'environnement ou du temps. Et c’est là que commencent les traits du protagoniste du roman qui le transforment d’un représentant typique d’une génération en une personnalité, un individu. On a remarqué depuis longtemps qu'en termes de force mentale et de force de caractère, Bazarov ne rencontre pas d'adversaires égaux dans le roman. À l'exception d'Odintsov, il n'y a qu'un conflit idéologique extérieur entre Bazarov et Odintsova, mais en réalité nous avons devant nous une histoire d'amour. Le père de Bazarov, Arkady, et les sœurs Odintsov croient unanimement que devant eux se trouve un homme destiné à un grand avenir. De plus, le sort d'un médecin de district est trop petit pour une personne d'une telle envergure. Et Bazarov lui-même se sent constamment comme un leader et non comme un participant ordinaire aux événements. La vie de ses parents n'a pas de sens pour lui ; elle est dépourvue de la chose la plus importante : la lutte avec lui-même et les circonstances extérieures. Il se considère comme une personne capable de changer à la fois lui-même et les autres. Les opinions des Kirsanov sont incorrectes pour Bazarov, car la noble évaluation du peuple ne donne pas au héros la possibilité de devenir le créateur de l'histoire. Bazarov ressent en lui des capacités qui lui donnent le droit de revendiquer le rôle de l'un des transformateurs de la Russie. Le pays est à l’aube de changements majeurs et c’est toujours une époque d’émergence rapide de personnes talentueuses. L'ambition, la volonté et les connaissances donnent à Bazarov le droit au leadership, à l'une des premières places dans le processus de réforme, qu'il s'agisse de réformes par le haut ou par le bas. Mais le drame du roman réside dans le fait que l’intelligence, l’ambition et la volonté de Bazarov resteront non réclamées par l’époque. Le gouvernement n’a pas besoin d’alliés ; il ne veut partager le pouvoir avec personne. Les intérêts de la Russie pour les plus hautes sphères sont secondaires par rapport à leur propre bien-être. L'égoïsme des autorités pousse des gens talentueux issus des classes populaires dans l'opposition, mais même ici, ils n'ont aucun soutien. Pour les paysans, Bazarov est le même maître que les Kirsanov ou le père du héros. Ni la simplicité apparente, ni le désir d'aider le peuple ne peuvent vaincre la méfiance et l'aliénation séculaire du paysan à l'égard de tous ceux qui sont instruits et qui se situent plus haut sur l'échelle sociale. Et Bazarov lui-même ne s'incline pas du tout devant le peuple ; au contraire, il se considère comme celui qui montrera aux masses le bon chemin. La mort de Bazarov est à sa manière symbolique et naturelle. Le héros du roman n’est pas nécessaire à son époque ; il est superflu dans un monde dominé par des traditions qui se sont développées au fil des siècles. Le héros du roman semblait se trouver au milieu de deux forces du peuple et de la noblesse, presque également incompréhensibles et étrangères aux deux. Ce n’est pas un nihiliste qui est en train de mourir, mais un homme qui pourrait prendre la place qui lui revient dans l’histoire russe. C’est l’originalité du roman de Tourgueniev, qui présentait au lecteur en un seul héros à la fois un représentant typique de la génération et une personnalité extraordinaire. C'est pourquoi il est si difficile de cerner le héros du roman, sa perception est si ambiguë et l'histoire des Pères et Fils dans la littérature russe est si longue.

Le mot nihilisme est familier à beaucoup de gens, mais seuls quelques-uns connaissent sa véritable signification. Traduit littéralement, les nihilistes ne sont « rien » de la langue latine. De là, vous pouvez comprendre qui sont les nihilistes, c'est-à-dire les personnes appartenant à une certaine sous-culture et à un certain mouvement qui nient les normes, les idéaux et les normes généralement acceptées. De telles personnes peuvent souvent être trouvées dans une foule ou parmi personnalités créatives avec une pensée non conventionnelle.

Les nihilistes sont répandus partout ; dans de nombreuses publications littéraires et sources d'information, ils sont évoqués comme un déni complet, un état d'esprit particulier et un phénomène social et moral. Mais les historiens disent que pour chaque époque et période, les nihilistes et le concept de nihilisme dénotaient des tendances et des concepts légèrement différents. Peu de gens savent, par exemple, que Nietzsche était nihiliste, et aussi un grand nombre deécrivains célèbres.

Le mot nihilisme vient du latin, où nihil se traduit par « rien ». Il s'ensuit qu'un nihiliste est une personne qui est dans une phase de déni complet des concepts, des normes et des traditions imposées par la société. De plus, il peut manifester une attitude négative envers certains, voire tous les partis ; vie publique. Chaque époque culturelle et historique impliquait une manifestation particulière du nihilisme.

Histoire d'origine

Pour la première fois, les gens ont rencontré une tendance culturelle telle que le nihilisme au Moyen Âge, puis le nihilisme a été présenté comme enseignement spécial. Son premier représentant était le pape Alexandre III en 1179. Il existe également une fausse version de la doctrine du nihilisme, attribuée au scolastique Pierre, cet semblant de sous-culture niant l'humanité du Christ.

Plus tard, le nihilisme a touché Culture occidentale, par exemple, en Allemagne, on l'appelait le terme Nihilisme ; il a été utilisé pour la première fois par l'écrivain F. G. Jacobi, qui devint plus tard connu comme philosophe. Certains philosophes attribuent l'émergence du nihilisme à la crise du christianisme, accompagnée de déni et de protestations. Nietzsche était également un nihiliste, reconnaissant le flux comme une conscience de l'incohérence et même de la nature illusoire du Dieu supramondain chrétien, ainsi que de l'idée de progrès.

Opinion d'expert

Victor Brenz

Psychologue et experte en développement personnel

Les nihilistes se sont toujours fondés sur plusieurs affirmations, par exemple qu'il n'y a aucune preuve étayée puissances supérieures, créateur et dirigeant, il n’y a pas non plus de moralité objective dans la société, tout comme il n’y a pas de vérité dans la vie, et aucune action humaine ne peut être préférable à une autre.

Variétés

Comme indiqué précédemment, le sens du mot nihiliste est des moments différents et les époques peuvent différer quelque peu, mais dans tous les cas, nous parlions du déni de l'objectivité, des principes moraux de la société, des traditions et des normes. À mesure que la doctrine du nihilisme émergeait et se développait, ses modifications au fil des époques et des époques différentes cultures, les experts partagent aujourd'hui plusieurs types de nihilisme, à savoir :

position philosophique de vision du monde qui doute ou nie complètement les valeurs, la morale, les idéaux et les normes généralement acceptés, ainsi que la culture ;
le nihilisme méréologique, qui nie les objets constitués de particules ;
le nihilisme métaphysique, qui considère la présence d'objets dans la réalité comme totalement inutile ;
le nihilisme épistémologique, qui nie complètement tout enseignement et tout savoir ;
le nihilisme juridique, c'est-à-dire le déni des devoirs humains dans leur manifestation active ou passive, le même déni lois établies, normes et règles de l'État ;
Le nihilisme moral, à savoir une idée métaéthique qui nie les aspects moraux et immoraux de la vie et de la société.

Sur la base de tous les types de nihilisme, nous pouvons conclure que les personnes ayant de tels concepts et principes nient toute norme, stéréotype, morale et règle. Selon la plupart des experts et spécialistes, il s'agit de la question la plus controversée et parfois contradictoire. position idéologique, qui a lieu, mais ne reçoit pas toujours l'approbation de la société et des psychologues.

Préférences des nihilistes

En fait, un nihiliste des temps modernes est une personne basée sur le minimalisme spirituel et une théorie particulière de la pleine conscience. Les préférences des nihilistes sont basées sur le déni de toute signification, règle, norme, règles sociales, traditions et mœurs. Ces personnes n’ont tendance à vénérer aucun dirigeant ; elles ne reconnaissent pas les autorités, ne croient pas aux pouvoirs supérieurs et nient les lois et les exigences publiques.

Vous considérez-vous comme un nihiliste ?

OuiNon

Les psychologues notent que le nihilisme est en fait un mouvement proche du réalisme, mais en même temps il repose uniquement sur des bases factuelles. Il s’agit d’une sorte de scepticisme, d’une pensée critique, mais sous la forme d’une interprétation philosophique étendue. Les experts notent également les raisons de l'émergence du nihilisme - un sentiment accru d'auto-préservation et d'égoïsme humain ; les nihilistes ne reconnaissent que le matériel, niant le spirituel ;

Nihilistes dans la littérature

Une œuvre littéraire célèbre qui aborde le concept de nihilisme est l'histoire « Le nihiliste » de l'auteur Sofia Kovalevskaya sur la Russie. mouvement révolutionnaire. La dénonciation du « nihilisme » sous forme de caricature grossière peut être retracée dans des œuvres aussi célèbres que travaux littéraires, comme "Cliff" de Gontcharov, "On Knives" de Leskov, "La Mer turbulente" de Pisemsky, "Marevo", "Fracture" de Klyushnikov et "Abyss" de Markevich et bien d'autres œuvres.

"Pères et fils"

Les nihilistes de la littérature russe sont avant tout les héros mémorables des livres de Tourgueniev, par exemple le nihiliste réfléchi Bazarov, et Sitnikov et Koukushkin ont suivi son idéologie. La position atypique de la vision du monde de Bazarov peut déjà être retracée dans les dialogues et les disputes avec Pavel Petrovich Kirsanov, se manifestant attitude différenteÀ aux gens ordinaires. Dans le livre "Pères et Fils", le nihiliste manifeste un déni prononcé de l'art et de la littérature.

Nietzsche

On sait aussi que Nietzsche était un nihiliste ; son nihilisme consistait en une dévalorisation des valeurs élevées. Philosophe et philologue, Nietzsche a relié la nature humaine et les valeurs, mais a immédiatement souligné que l'homme lui-même dévalorise tout. Philosophe célèbre a insisté sur le fait que la compassion est une qualité destructrice, même lorsqu'il s'agit d'êtres chers. Son nihilisme n’est rien d’autre que l’idée d’un surhomme et d’un idéal chrétien libre dans tous les sens du terme.

Dostoïevski

Dans les œuvres de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, il y a aussi des personnages nihilistes. Selon l’écrivain, un nihiliste est une sorte de penseur tragique, un rebelle et un négationniste des normes sociales, ainsi qu’un opposant à Dieu lui-même. Si l'on considère l'œuvre «Démons», les personnages de Chatov, Stavroguine et Kirillov sont devenus nihilistes. Cela inclut également le livre de Dostoïevski « Crime et Châtiment », dans lequel le nihilisme atteint le bord du meurtre.

Quel genre de nihiliste est-il aujourd’hui ?

De nombreux philosophes sont enclins à penser que l'homme moderne en soi, il est déjà dans une certaine mesure nihiliste, même si la tendance moderne du nihilisme s'est déjà répandue dans d'autres sous-espèces. Beaucoup de gens, sans même connaître l'essence du nihilisme, naviguent tout au long de leur vie sous les voiles d'un navire appelé nihilisme. Un nihiliste moderne est une personne qui ne reconnaît aucune valeur, aucune norme et morale généralement acceptées, et ne se plie à aucune volonté.

Liste des nihilistes célèbres

Pour fournir un exemple clair de comportement, les experts ont mené des recherches puis dressé une liste des personnalités les plus mémorables de différentes époques promouvoir le nihilisme.

Liste des nihilistes célèbres :

Nechaev Sergei Gennadievich - révolutionnaire russe et auteur du « Catéchisme d'un révolutionnaire » ;
Erich Fromm est un philosophe, sociologue et psychologue allemand qui examine le terme nihilisme ;
Wilhelm Reich - psychologue autrichien et américain, le seul étudiant de Freud à avoir analysé le nihilisme ;
Nietzsche est un nihiliste qui niait l'existence de valeurs matérielles et spirituelles.
Søren Kierkegaard était un philosophe et écrivain nihiliste et religieux danois.
O. Spengler - a promu l'idée du coucher du soleil culture européenne et les formes de conscience.

À partir de toutes les interprétations et mouvements, il est difficile de caractériser clairement l’essence du nihilisme. À chaque époque et à chaque période, le nihilisme a procédé différemment, niant soit la religion, soit le monde, l’humanité ou les autorités.

Conclusion

Le nihilisme est un mouvement radical qui nie tout ce qui a de la valeur dans le monde, des avantages spirituels aux avantages matériels de l'humanité. Les nihilistes adhèrent à une liberté absolue à l’égard du pouvoir, de l’État, de la prospérité, de la foi, des puissances supérieures et de la société. Aujourd’hui, le nihiliste moderne est très différent de ceux qui sont apparus au Moyen Âge.

Le roman "Pères et Fils" a une structure complexe et un conflit à plusieurs niveaux. En apparence pure, il représente une contradiction entre deux générations de personnes. Mais cet éternel est compliqué par des divergences idéologiques et philosophiques. La tâche de Tourgueniev était de montrer l'influence néfaste de certains mouvements philosophiques sur la jeunesse moderne, notamment le nihilisme.

Qu'est-ce que le nihilisme ?

Le nihilisme est un mouvement idéologique et philosophique, selon lequel il existe et ne peut pas y avoir d'autorités, et aucun des postulats ne doit être pris sur la foi. (comme il le note lui-même) est un déni impitoyable de tout. Base philosophique Le matérialisme allemand a servi de base à la formation de la doctrine nihiliste. Ce n'est pas un hasard si Arkady et Bazarov suggèrent à Nikolai Petrovich de lire Buchner au lieu de Pouchkine, en particulier son ouvrage « Matière et force ». La position de Bazarov s’est formée non seulement sous l’influence des livres et des enseignants, mais aussi à partir de l’observation vivante de la vie. Les citations de Bazarov sur le nihilisme le confirment. Dans un différend avec Pavel Petrovich, il dit qu'il accepterait volontiers si Pavel Petrovich lui présentait "au moins une résolution dans notre vie moderne, dans la vie familiale ou sociale, qui ne provoquerait pas un déni complet et impitoyable".

Les principales idées nihilistes du héros

Le nihilisme de Bazarov se manifeste dans son attitude envers divers domaines vie. Dans la première partie du roman, il y a un choc de deux idées, deux représentants des générations plus âgées et plus jeunes - Evgeny Bazarov et Pavel Petrovich Kirsanov. Ils se détestent immédiatement, puis règlent les choses par des polémiques.

Art

Bazarov parle le plus durement de l'art. Il le considère comme une sphère inutile qui ne donne à une personne qu'un romantisme stupide. L'art, selon Pavel Petrovich, est une sphère spirituelle. C'est grâce à lui qu'une personne se développe, apprend à aimer et à penser, à comprendre les autres et à connaître le monde.

Nature

L’examen de Bazarov, non pas d’un temple, mais d’un atelier, semble quelque peu blasphématoire. Et la personne en elle est une travailleuse." Le héros ne voit pas sa beauté, ne ressent pas d'harmonie avec elle. Contrairement à cette critique, Nikolai Petrovich se promène dans le jardin, admirant la beauté du printemps. Il ne peut pas comprendre comment Bazarov fait Je ne vois pas tout cela, comment il peut rester ainsi indifférent à la création de Dieu.

La science

Qu'est-ce que Bazarov apprécie ? Après tout, il ne peut pas avoir une attitude fortement négative envers tout. La seule chose dans laquelle le héros voit de la valeur et des avantages est la science. La science comme base de la connaissance et du développement humain. Bien entendu, Pavel Petrovich, en tant qu'aristocrate et représentant de l'ancienne génération, valorise et respecte également la science. Cependant, pour Bazarov, l’idéal est celui des matérialistes allemands. Pour eux, l'amour, l'affection, les sentiments n'existent pas ; pour eux, une personne est simplement un système organique dans lequel certains éléments physiques et procédés chimiques. Je suis enclin aux mêmes pensées paradoxales. personnage principal roman "Pères et fils".

Le nihilisme de Bazarov est remis en question ; il est mis à l'épreuve par l'auteur du roman. Ainsi, un conflit interne surgit, qui ne se produit plus dans la maison des Kirsanov, où Bazarov et Pavel Petrovich se disputent quotidiennement, mais dans l'âme d'Evgueni lui-même.

L'avenir de la Russie et le nihilisme

Bazarov, en tant que représentant de la direction avancée de la Russie, s'intéresse à son avenir. Ainsi, selon le héros, pour construire une nouvelle société, il faut d’abord « dégager les lieux ». Qu'est-ce que cela signifie? Bien entendu, l’expression du héros peut être interprétée comme un appel à la révolution. Le développement du pays doit commencer par des changements dramatiques, avec la destruction de tout ce qui est ancien. Dans le même temps, Bazarov reproche à la génération des aristocrates libéraux son inaction. Bazarov parle du nihilisme comme de la direction la plus efficace. Mais il faut dire que les nihilistes eux-mêmes n’ont encore rien fait. Les actions de Bazarov ne se manifestent que par des mots. Ainsi, Tourgueniev souligne que les héros - représentants des générations plus âgées et plus jeunes - sont très similaires à certains égards. Les opinions d'Evgeny sont très effrayantes (cela est confirmé par les citations de Bazarov sur le nihilisme). Après tout, sur quoi un État est-il construit en premier lieu ? Sur les traditions, la culture, le patriotisme. Mais s’il n’y a pas d’autorités, si vous n’appréciez pas l’art, la beauté de la nature et si vous ne croyez pas en Dieu, que reste-t-il aux gens ? Tourgueniev avait très peur que de telles idées puissent se réaliser et que la Russie traverse alors une période très difficile.

Conflit interne dans le roman. Épreuve d'amour

Il y a deux personnages clés dans le roman qui sont censés jouer rôle de camée. En fait, ils reflètent l’attitude de Tourgueniev à l’égard du nihilisme ; ils démystifient ce phénomène. Le nihilisme de Bazarov commence à être compris par lui un peu différemment, bien que l'auteur ne nous le dise pas directement. Ainsi, en ville, Evgeniy et Arkady rencontrent Sitnikov et Kukshina. Ils personnes avancées qui s'intéressent à tout ce qui est nouveau. Sitnikov est un adepte du nihilisme, il exprime son admiration pour Bazarov. En même temps, il se comporte comme un bouffon, il crie des slogans nihilistes, tout cela paraît ridicule. Bazarov le traite avec un mépris évident. Kukshina est une femme émancipée, tout simplement bâclée, stupide et grossière. C'est tout ce qu'on peut dire des héros. S'ils sont des représentants du nihilisme, sur lequel Bazarov place tant de grands espoirs, alors quel est l’avenir du pays ? A partir de ce moment, des doutes apparaissent dans l'âme du héros, qui s'intensifient lorsqu'il rencontre Odintsova. La force et la faiblesse du nihilisme de Bazarov se manifestent précisément dans les chapitres où sont évoqués les sentiments amoureux du héros. Il résiste à son amour de toutes les manières possibles, car tout cela n'est que du romantisme stupide et inutile. Mais son cœur lui dit autre chose. Odintsova voit que Bazarov est intelligent et intéressant, qu'il y a une part de vérité dans ses idées, mais leur caractère catégorique trahit la faiblesse et le doute de ses convictions.

L'attitude de Tourgueniev envers son héros

Ce n'est pas pour rien qu'une vive polémique s'est développée autour du roman « Pères et Fils ». Premièrement, le sujet était très actuel. Deuxièmement, de nombreux représentants critique littéraireétaient, comme Bazarov, passionnés par la philosophie du matérialisme. Troisièmement, le roman était audacieux, talentueux et nouveau.

Il existe une opinion selon laquelle Tourgueniev condamne son héros. Qu'il calomnie la jeune génération, ne voyant en elle que le mal. Mais cette opinion est fausse. Si vous regardez de plus près la silhouette de Bazarov, vous pouvez voir en lui une nature forte, déterminée et noble. Le nihilisme de Bazarov n'est qu'une manifestation extérieure de son esprit. Tourgueniev est plutôt déçu qu’une personne aussi talentueuse soit obsédée par un enseignement aussi injustifié et limité. Bazarov ne peut qu'inspirer l'admiration. Il est audacieux et courageux, il est intelligent. Mais à part ça, il est aussi gentil. Ce n'est pas un hasard si tous les enfants des paysans sont attirés par lui.

Quant à l'appréciation de l'auteur, elle se manifeste le plus pleinement dans la fin du roman. La tombe de Bazarov, où viennent ses parents, est littéralement ensevelie sous les fleurs et la verdure, et les oiseaux chantent dessus. Il n’est pas naturel que des parents enterrent leurs enfants. Les croyances du protagoniste n’étaient pas non plus naturelles. Et la nature, éternelle, belle et sage, confirme que Bazarov avait tort lorsqu'il n'y voyait que du matériel pour atteindre les objectifs humains.

Ainsi, le roman « Pères et fils » de Tourgueniev peut être considéré comme une démystification du nihilisme. L'attitude de Bazarov envers le nihilisme n'est pas seulement une philosophie de vie. Mais cet enseignement est remis en question non seulement par les représentants de l'ancienne génération, mais aussi par la vie elle-même. Bazarov, amoureux et souffrant, meurt d'un accident, la science est incapable de l'aider et, sur sa tombe, Mère Nature est toujours belle et calme.

Le roman "Pères et Fils" a une structure complexe et un conflit à plusieurs niveaux. En apparence pure, il représente une contradiction entre deux générations de personnes. Mais cet éternel conflit entre pères et fils est compliqué par des divergences idéologiques et philosophiques. La tâche de Tourgueniev était de montrer l'influence néfaste de certains mouvements philosophiques sur la jeunesse moderne, notamment le nihilisme.

Qu'est-ce que le nihilisme ?

Le nihilisme est un mouvement idéologique et philosophique, selon lequel il existe et ne peut pas y avoir d'autorités, et aucun des postulats ne doit être pris sur la foi. Le nihilisme de Bazarov (comme il le note lui-même) est un déni impitoyable de tout. La base philosophique de la formation de l'enseignement nihiliste était le matérialisme allemand. Ce n'est pas un hasard si Arkady et Bazarov suggèrent à Nikolai Petrovich de lire Buchner au lieu de Pouchkine, en particulier son ouvrage « Matière et force ». La position de Bazarov s’est formée non seulement sous l’influence des livres et des enseignants, mais aussi à partir de l’observation vivante de la vie. Les citations de Bazarov sur le nihilisme le confirment. Dans un différend avec Pavel Petrovich, il dit qu'il accepterait volontiers si Pavel Petrovich lui présentait "au moins une résolution dans notre vie moderne, dans la vie familiale ou publique, qui ne provoquerait pas un déni complet et impitoyable".

Les principales idées nihilistes du héros

Le nihilisme de Bazarov se manifeste dans son attitude envers diverses sphères de la vie. Dans la première partie du roman, il y a un choc de deux idées, deux représentants des générations plus âgées et plus jeunes - Evgeny Bazarov et Pavel Petrovich Kirsanov. Ils se détestent immédiatement, puis règlent les choses par des polémiques.

Art

Nature

L’analyse de la nature faite par Bazarov semble quelque peu blasphématoire : « La nature n’est pas un temple, mais un atelier. Et la personne qui s’y trouve est un travailleur. Le héros ne voit pas sa beauté, ne ressent pas d'harmonie avec elle. Contrairement à cette critique, Nikolai Petrovich se promène dans le jardin, admirant la beauté du printemps. Il ne comprend pas comment Bazarov ne voit pas tout cela, comment il peut rester si indifférent à la création de Dieu.

La science

Qu'est-ce que Bazarov apprécie ? Après tout, il ne peut pas avoir une attitude fortement négative envers tout. La seule chose dans laquelle le héros voit de la valeur et des avantages est la science. La science comme base de la connaissance et du développement humain. Bien entendu, Pavel Petrovich, en tant qu'aristocrate et représentant de l'ancienne génération, valorise et respecte également la science. Cependant, pour Bazarov, l’idéal est celui des matérialistes allemands. Pour eux, l'amour, l'affection, les sentiments n'existent pas ; pour eux, une personne est simplement un système organique dans lequel se produisent certains processus physiques et chimiques. Le personnage principal du roman « Pères et fils » est enclin aux mêmes pensées paradoxales.

L'avenir de la Russie et le nihilisme

oh, ça veut dire ? Bien entendu, l’expression du héros peut être interprétée comme un appel à la révolution. Le développement du pays doit commencer par des changements radicaux, par la destruction de tout ce qui est ancien. Dans le même temps, Bazarov reproche à la génération des aristocrates libéraux son inaction. Bazarov parle du nihilisme comme de la direction la plus efficace. Mais il faut dire que les nihilistes eux-mêmes n’ont encore rien fait. Les actions de Bazarov ne se manifestent que par des mots. Ainsi, Tourgueniev souligne que les héros - représentants des générations plus âgées et plus jeunes - sont très similaires à certains égards. Les opinions d'Evgeny sont très effrayantes (cela est confirmé par les citations de Bazarov sur le nihilisme). Après tout, sur quoi un État est-il construit en premier lieu ? Sur les traditions, la culture, le patriotisme. Mais s’il n’y a pas d’autorités, si vous n’appréciez pas l’art, la beauté de la nature et si vous ne croyez pas en Dieu, que reste-t-il aux gens ? Tourgueniev avait très peur que de telles idées puissent se réaliser et que la Russie traverse alors une période très difficile.

Conflit interne dans le roman. Épreuve d'amour

Il y a deux personnages clés dans le roman qui sont censés jouer un rôle de camée. En fait, ils reflètent l’attitude de Tourgueniev à l’égard du nihilisme ; ils démystifient ce phénomène. Le nihilisme de Bazarov commence à être compris par lui un peu différemment, bien que l'auteur ne nous le dise pas directement. Ainsi, en ville, Evgeniy et Arkady rencontrent Sitnikov et Kukshina. Ce sont des gens innovants qui s’intéressent à tout ce qui est nouveau. Sitnikov est un adepte du nihilisme ; il exprime son admiration pour Bazarov. En même temps, il se comporte comme un bouffon, il crie des slogans nihilistes, tout cela paraît ridicule.

Zarov le traite avec un mépris évident. Kukshina est une femme émancipée, tout simplement bâclée, stupide et grossière. C'est tout ce qu'on peut dire des héros. S’ils sont les représentants du nihilisme, dans lequel Bazarov place de si grands espoirs, quel est alors l’avenir du pays ? A partir de ce moment, des doutes apparaissent dans l'âme du héros, qui s'intensifient lorsqu'il rencontre Odintsova. La force et la faiblesse du nihilisme de Bazarov se manifestent précisément dans les chapitres où sont évoqués les sentiments amoureux du héros. Il résiste à son amour de toutes les manières possibles, car tout cela n'est que du romantisme stupide et inutile. Mais son cœur lui dit autre chose. Odintsova voit que Bazarov est intelligent et intéressant, qu'il y a une part de vérité dans ses idées, mais leur caractère catégorique trahit la faiblesse et le doute de ses convictions.

L'attitude de Tourgueniev envers son héros

Ce n'est pas pour rien qu'une vive polémique s'est développée autour du roman « Pères et Fils ». Premièrement, le sujet était très actuel. Deuxièmement, de nombreux représentants de la critique littéraire étaient, comme Bazarov, fascinés par la philosophie du matérialisme. Troisièmement, le roman était audacieux, talentueux et nouveau.

Ainsi, le roman « Pères et fils » de Tourgueniev peut être considéré comme une démystification du nihilisme. L'attitude de Bazarov envers le nihilisme n'est pas seulement un engagement, c'est une philosophie de vie. Mais cet enseignement est remis en question non seulement par les représentants de l'ancienne génération, mais aussi par la vie elle-même. Bazarov, amoureux et souffrant, meurt d'un accident, la science est incapable de l'aider et, sur sa tombe, Mère Nature est toujours belle et calme.

Qu'entend Tourgueniev par nihilisme ?

Tourgueniev, l'un des meilleurs écrivains classiques de la littérature russe, rappelle qu'après son retour à Saint-Pétersbourg, lors de la publication de son roman, il a découvert que ce terme avait déjà été repris par de nombreux habitants de la ville. A cette époque, en 1862, des incendies éclataient à Saint-Pétersbourg, et la première chose que l'écrivain entendit en arrivant à Saint-Pétersbourg fut l'utilisation du terme « nihilistes » en référence aux incendiaires.

Qu'entend Tourgueniev par nihilisme ? Il a commencé à écrire le roman à une époque où le servage n'était pas encore aboli, où un sentiment révolutionnaire grandissait dans la société, et dans ce contexte, les idées de déni et de destruction de l'ordre ancien, des autorités et des principes anciens émergeaient clairement. Le roman montre clairement les idées d'un mouvement démocratique, qui se forme et se développe sous le signe de la négation des ordres de la société noble-servante, de la culture noble et du vieux monde.

Le nihilisme, du point de vue de l’écrivain, est la négation des anciens principes et fondements.

Dans son œuvre, l'écrivain met en avant les aspects moraux, philosophiques et problèmes politiques et pose l’éternelle question de la relation entre pères et enfants. Souligne l'importance de l'amour, de l'amitié, du développement de la personnalité, ainsi que l'importance pour chacun de choisir le sien Le chemin de la vie et l'autodétermination.

L'image de Bazarov dans l'œuvre est dotée des traits brillants d'un nihiliste ; le héros s'oppose ouvertement à tous les vieux principes, ce qui devient la raison de l'émergence des deux. conflit interne Bazarov, et l'incompréhension hostile de son entourage.

Dans le roman, Tourgueniev démontre que la philosophie nihiliste n'est pas viable. Il a délibérément peint des tableaux de villages fortifiés russes pauvres pour montrer ce qui existait dans le pays. inégalité sociale, gouvernement injuste de la classe dirigeante. Mais en même temps, le nihilisme de Bazarov dans le roman « Pères et fils », avec son héros, reste seul, puisque ses idées et sa vision du monde n'ont pas été acceptées même par ses plus proches partisans - Kukshin, Sitnikov et Arkady, qui ont trahi ses idéaux.

Bazarov, qui a nié l'existence de l'amour, a finalement été lui-même soumis à ses épreuves, auxquelles il n'a pas pu résister et s'est effondré. Le héros nihiliste, qui affirmait que le mystérieux regard féminin n'est rien de plus qu'un non-sens artistique, tombe amoureux d'Anna Odintsova et est horrifié de découvrir la présence de romance en lui. Toute la tragédie de la situation réside dans le fait que l’amour de Bazarov s’est avéré non réciproque et voué à l’échec.

Vidéo sur le nihilisme de Bazarov dans le roman « Pères et fils »

Le roman se termine par la mort de Bazarov, qui contracta le typhus en ouvrant le cadavre d'un paysan. Avant la mort, le héros montre tout son meilleures qualités: amour poétique pour Anna, sentiments tendres et bienveillants envers les parents, auparavant cachés sous la sévérité extérieure, le courage, l'esprit fort, la soif de vivre.

Avec cette fin, Tourgueniev montre au lecteur la personnalité de Bazarov, comment fort d'esprit une personne qui peut influencer les autres. Cependant, comme la société n'était pas encore prête à accepter sa vision du monde, ce héros s'est avéré « superflu » - son heure n'était pas encore venue.

Ainsi, Tourgueniev a clairement révélé le concept de « nihilisme » dans le roman « Pères et fils » en utilisant l'exemple de son héros Bazarov. Un héros de tous les temps et de tous les peuples, né dans un endroit où il n’y a ni justice sociale ni bien-être.

Qu’est-ce que le nihilisme au sens moderne du terme ?

Depuis l’époque de Tourgueniev, le concept de « nihilisme » a progressivement acquis un sens plus étendu. Ainsi, aujourd’hui, ce terme est utilisé en philosophie, en politique et Vie courante. Cependant, la question « Qu’est-ce que le nihilisme ? Il existe une définition sans ambiguïté : il s'agit d'une vision du monde, une position qui non seulement remet en question, mais nie aussi catégoriquement les valeurs généralement acceptées : idéaux, normes morales, formes de vie sociale, concepts de moralité généralement acceptés. Il existe plusieurs types de nihilisme :

Nihilisme moral.
Nihilisme juridique.
Nihilisme méréologique.
Épistémologique.
Métaphysique.
Nihilisme philosophique et vision du monde.

Un nihiliste est une personne qui ne reconnaît aucune autorité, ne prend aucun principe pour acquis et critique tout point de vue, quel qu'il soit.

Nihilistes moraux avoir une position de déni des fondements moraux et immoraux.

Nihilisme juridique- une attitude négative envers la loi, qui peut s'exprimer avec plus ou moins d'intensité. Il existe ainsi des formes passives et actives de nihilisme juridique.

La forme passive se caractérise par une incrédulité envers les possibilités juridiques. Les nihilistes du droit ne reconnaissent pas le rôle positif du droit dans la société.
La forme active s'exprime par une attitude hostile envers les lois, la propagande d'une vision personnelle du monde parmi les gens autour. Ces citoyens peuvent aussi être appelés anarchistes.

Vidéo sur le nihilisme juridique

Le nihilisme juridique peut être inhérent à la société dans son ensemble et groupe social ou un citoyen individuel, mais aucune des catégories énumérées ne viole sciemment les normes juridiques. Autrement dit, les nihilistes du droit ne reconnaissent tout simplement pas le droit et ne croient pas en sa valeur sociale.

Les origines de cette attitude envers les normes juridiques généralement établies sont la méfiance à l'égard des autorités, la considération des lois comme des instructions du gouvernement. En outre, la raison du développement de telles positions civiles peut être un exemple d'impunité d'un fonctionnaire, une divergence entre les prescriptions des lois et la réalité, des actions vicieuses de la justice, etc. En règle générale, le nihilisme juridique public survient avec des situations imparfaites et contradictoires. législation, l'incapacité des autorités à lutter contre la criminalité, à garantir aux citoyens leurs droits et leur protection contre l'arbitraire.

Nihilistes épistémologiques caractérisé par leur attitude négative envers la connaissance.

Le nihilisme en Russie

Le nihilisme n'existe qu'en Russie et dans les pays post-soviétiques. Les résidents des pays d'Europe occidentale ne connaissent pas ce phénomène. De telles mentalités ont commencé à se former dans les années 50 et 60 du XIXe siècle. Leurs principaux idéologues sont Pisarev, Dobrolyubov, Chernyshevsky. En outre, certains traits nihilistes étaient inhérents à Lénine, même s'il vivait à une époque différente.

Malgré le fait que le nihilisme russe signifiait le déni de Dieu, de l'esprit, de l'âme, des normes et des valeurs supérieures, ce phénomène est toujours considéré comme un phénomène religieux, puisqu'il est apparu sur le sol spirituel orthodoxe. La base du nihilisme russe pur est le déni orthodoxe du monde, le sentiment d'un monde maléfique, l'attitude envers la richesse, le luxe, l'excès créatif dans l'art et les pensées comme des péchés.

Le nihilisme de Nietzsche

Le nihilisme de Nietzsche, philosophe et philologue allemand, implique la dévalorisation des hautes valeurs. C'est-à-dire qu'il a lié les valeurs et la nature d'une personne qui les dévalorise et en même temps essaie toujours de les conserver. Nietzsche a soutenu que si une personne tombe, vous ne devriez pas lui prêter votre épaule. Si une personne est frappée joue droite, alors vous ne devriez pas non plus remplacer celui de gauche. Il croyait également que la compassion est une qualité destructrice pour une personne et refusait donc la compassion envers les autres.

Le nihilisme dans la philosophie de Nietzsche est l'idée d'un surhomme, incarnation de l'idéal chrétien, libre à tous égards. Il nous a appris à répondre à la force par la force, à être courageux, audacieux et à ne compter que sur nous-mêmes. des gens biens il les considérait comme des hypocrites parce qu’ils ne disaient jamais la vérité en face. Par conséquent, comme il l’a soutenu, la bonne personne est une personne méchante qui n’épargne pas ses proches.

Conséquences du nihilisme

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui se demandent si le nihilisme est une maladie ou un remède aux maladies. La philosophie des nihilistes nie des valeurs telles que principes moraux et la vie spirituelle - amour, nature, art. Mais la moralité humaine repose précisément sur ces concepts fondamentaux.

Toute personne sensée doit comprendre qu'il existe des valeurs dans le monde qui ne peuvent être niées : l'amour de la vie, l'amour des gens, la recherche du bonheur et la jouissance de la beauté.

Que pensez-vous des nihilistes ? Considérez-vous Bazarov dans le roman de Tourgueniev comme un véritable nihiliste ? Partagez votre opinion dans les commentaires.

Le roman « Pères et fils » a été écrit par I.S. Tourgueniev en 1862, un an après l'abolition du servage. L'action du roman se déroule en 1859 à la veille de la réforme. Il est tout à fait naturel que le principal héros actif des stands nouveau héros de la littérature russe - un révolutionnaire nihiliste, un roturier démocrate.

Origine de Bazarov

Evgeny Vasilyevich Bazarov vient d'une simple famille paysanne. Son grand-père «labourait la terre», son père et sa mère vivent modestement et simplement, tout en prenant soin de l'avenir de leur fils - ils lui ont donné une excellente formation médicale. Connaissant de première main la vie paysanne, Bazarov comprend parfaitement que des changements importants sont à venir. Un projet de reconstruction a mûri dans son esprit ordre publique, consistant en la destruction absolue du passé et la construction d’un monde nouveau.

Bazarov est une nouvelle personne. C'est un nihiliste, un matérialiste, non sujet aux illusions, testant tout expérimentalement. Bazarov s'intéresse aux sciences naturelles ; il travaille toute la journée à la recherche de quelque chose de nouveau.

Une personne, selon Bazarov, est une personne possédant des connaissances. Il est sûr que c'est le travail qui fait d'une personne une personne. Evgeniy Vasilyevich se retrouve toujours là où ses connaissances seront utiles. C'est rentable

Il l'apprend auprès d'autres héros et de personnes « supplémentaires », ainsi que de personnes d'une nouvelle formation.

Bazarov est souvent grossier et dur dans ses déclarations : sur les femmes, sur le passé, sur les sentiments. Il lui semble que tout cela interfère avec la construction d’une société saine pour l’avenir. Tous ceux qui ne savent pas travailler ne sont pas nécessaires à l’humanité. À bien des égards, on peut considérer qu’il a tort. Quel est le coût de simplement nier les valeurs fondamentales ? existence humaine: l'amour, le respect, les principes, la nature comme temple, l'âme humaine.

L'importance d'un héros pour la société

La société russe avait probablement besoin de telles personnes pour la secouer et la forcer à regarder de l'extérieur tout ce qui se passait. De nouvelles personnes n'apparaissent dans la société que pendant les périodes de bouleversements historiques ; elles ont un pouvoir spirituel particulier, de la persévérance et de la fermeté, la capacité de ne pas se cacher de la vérité et d'être honnêtes avec elles-mêmes même au seuil de la mort.

Bazarov le nihiliste comprend parfaitement que la vie ne sera jamais facile et que des sacrifices seront exigés de toute personne. Et il est prêt à les affronter, sans changer d’un seul gramme ses convictions. Cela le rend très attrayant tant pour les contemporains que pour le lecteur actuel.

L'amour dans la vie de Bazarov

La force de sa spiritualité s’étend également au sentiment amoureux de Bazarov pour Anna Odintsova, une femme forte et indépendante. Il a été captivé par son intelligence et son point de vue unique sur l'actualité. Réalisant qu'elle ne peut pas tout sacrifier pour lui, il lui avoue ses sentiments. L'amour non partagé pour Anna Sergueïevna semble le faire sortir de son mode de vie habituel. Mais il me semble que si la mort n'était pas intervenue, Bazarov aurait pu se surmonter lui-même et surmonter ses sentiments malheureux, qu'il considérait comme la faiblesse de sa propre personnalité.

Démystifier la théorie de Bazarov

Parfois étrange et insolite, le héros I.S. Tourguenieva ravit les lecteurs avec un ensemble de qualités d'une « personne parfaite » : courage, détermination, persévérance, capacité de persuasion, etc., bien qu'il soit impossible d'être d'accord avec Bazarov sur tout. Sa théorie échoue et le héros s'en rend compte : la beauté, l'amour et la gentillesse deviennent partie intégrante de son âme. Et avec eux il meurt, n'ayant trouvé aucune application à ses croyances.