6 À quoi ressemble la nouvelle vie de Lopakhin ? Lopakhine. Lopakhin et Varya. Lopakhin et Ranevskaya. Chevalier du Capital « Je peux tout payer ! »

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« Fini avec le règlement passé ! »

« …Ce même Ermolaï a acheté un domaine dont le plus beau n'est rien au monde. J’ai acheté un domaine où mon grand-père et mon père étaient esclaves et où ils n’avaient même pas le droit d’entrer dans la cuisine. -Lisez le monologue jusqu'à la fin. Comment vous est apparu l'acquéreur Lopakhin ? -En quoi cette acquisition de Lopakhin diffère-t-elle des achats précédents ?

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Chevalier du Capital « Je peux tout payer ! »

...Un petit homme... Mon père, c'est vrai, était un homme, mais me voici en gilet blanc et chaussures jaunes. Avec un museau de cochon d'affilée... En ce moment, il est riche, il a beaucoup d'argent, mais si vous y réfléchissez et comprenez, alors c'est un homme... (Il feuillette le livre.) J'ai lu le livre et je n'ai rien compris. J'ai lu et je me suis endormi.

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Lopakhine. Vous savez, je me lève à cinq heures du matin, je travaille du matin au soir, eh bien, j'ai toujours mon propre argent et celui des autres, et je vois quel genre de personnes il y a autour de moi. Il suffit de commencer à faire quelque chose pour comprendre à quel point il existe peu de personnes honnêtes et honnêtes. Parfois, quand je n'arrive pas à dormir, je pense : « Seigneur, tu nous as donné d'immenses forêts, de vastes champs, les horizons les plus profonds, et en vivant ici, nous devrions vraiment être nous-mêmes des géants... » Commentaire sur le monologue de Lopakhin Extraordinaire Le héros de Tchekhov

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-À quoi ressemble la nouvelle vie de Lopakhin ?

Hey les musiciens, jouez, je veux vous écouter ! Venez voir comment Ermolai Lopakhin emmène une hache dans la cerisaie et comment les arbres tombent au sol ! Nous installerons des datchas, et nos petits-enfants et arrière-petits-enfants verront ici une nouvelle vie... Musique, jouez !

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« Âme tendre » ou « bête prédatrice » ?

Trofimov. Moi, Ermolai Alekseich, je comprends ceci : vous êtes un homme riche, vous serez bientôt millionnaire. C'est ainsi que vous en avez besoin en termes de métabolisme bête de proie qui mange tout ce qui se trouve sur son passage, donc tu as aussi besoin de lui. -Alors, qui est le plus utile : Ranevskaya ou Lopakhin ?

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Pourquoi, pourquoi ne m'as-tu pas écouté ? Mon pauvre et bon, tu ne le récupéreras pas maintenant. (Avec des larmes.) Oh, si seulement tout cela passait, si seulement notre vie maladroite et malheureuse pouvait changer d'une manière ou d'une autre. -Que pouvez-vous dire de l'homme Lopakhin ? -N'oubliez pas ses autres avantages, actes nobles et des gestes. Quel début gagne à Lopakchino ?

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Qui a raison dans la dispute sur le jardin : Ranevskaya ou Lopakhin ?

Lopakhin. (Regardant sa montre.) Votre domaine est situé à seulement vingt milles de la ville, près de la Chemin de fer, et si Le verger de cerisiers et divisez les terres le long de la rivière en parcelles de datcha, puis louez-les comme datchas, vous aurez alors au moins vingt-cinq mille dollars de revenus par an. . Mais bien sûr, il faut le nettoyer, le nettoyer... par exemple, disons, démolir tous les vieux bâtiments, cette maison qui ne sert plus à rien, abattre l'ancienne cerisaie... Lyubov Andreevna. Ma chère,... s'il y a quelque chose... de merveilleux dans toute la province, c'est seulement notre cerisaie. Lopakhin. La seule chose remarquable à propos de ce jardin est qu'il est très grand. Les cerises naissent tous les deux ans, et il n’y a nulle part où les mettre, personne ne les achète. Gaev. Et en " Dictionnaire encyclopédique

"Ce jardin est mentionné.

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La Russie du futur

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"L'étudiant éternel" Petya Trofimov

Contourner ces petites choses illusoires qui nous empêchent d’être libres et heureux, tel est le but et le sens de notre vie. Avant! Nous nous dirigeons de manière incontrôlable vers l’étoile brillante qui brûle là au loin ! Avant! Ne restez pas à la traîne, les amis !

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J'ai un pressentiment du bonheur !..

« Si vous avez les clés de la ferme, alors jetez-les dans le puits et partez ! Soyez libre comme le vent. » Le plan romantique de la pièce, mais aussi ironique, est regroupé autour de Trofimov. Prouve le! Quelles contradictions trouvez-vous dans les appels et les actions de Petit ?

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"Que la jeunesse puisse être reconnue comme saine, qui ne supporte pas les ordres anciens et se bat contre eux bêtement ou intelligemment - c'est ce que veut la nature et c'est sur cela que repose le progrès." A.P. Tchekhov Anya. 17 ans

Lopakhin, comme indiqué dans la remarque de l'auteur au début de la pièce, est un marchand. Son père était un serf du père et du grand-père de Ranevskaya et faisait du commerce dans un magasin du village. Maintenant Lopakhin est devenu riche, mais il dit avec ironie sur lui-même qu'il reste « un homme, un homme » : « Mon père était un homme, un idiot, il ne comprenait rien, il ne m'a pas appris, il a seulement m'a battu quand il était ivre... Au fond, je suis juste un imbécile et un idiot. Je n’ai rien étudié, mon écriture est mauvaise, j’écris de telle manière que les gens ont honte de moi, comme un cochon. Lopakhin veut sincèrement aider Ranevskaya et propose de diviser le jardin en parcelles et de les louer. Il se sent, ce qui nécessite une application et une sortie. Finalement, il achète une cerisaie, et cette minute devient le moment de son plus grand triomphe : il devient propriétaire du domaine où son « père et son grand-père étaient esclaves, où ils n'étaient même pas autorisés à entrer dans la cuisine ». Plus il avance, plus il prend l'habitude « d'agiter les bras » : « Je peux tout payer ! » - il est enivré par la conscience de sa force, de sa chance et du pouvoir de son argent. Le triomphe et la compassion pour Ranevskaya entrent en conflit en lui au moment de son plus grand triomphe.

Tchekhov a souligné que le rôle de Lopakhin est central, que « s'il échoue, alors toute la pièce échouera », « Lopakhin, c'est vrai, est un marchand, mais une personne honnête dans tous les sens du terme, il doit se comporter assez décemment, intelligemment, tranquillement, sans astuces " Dans le même temps, Tchekhov met en garde contre une compréhension simplifiée et mesquine de cette image. C'est un homme d'affaires prospère, mais avec une âme d'artiste. Quand il parle de la Russie, cela ressemble à une déclaration d’amour. Ses paroles rappellent celles de Gogol digressions lyriques V" Âmes mortes" Les mots les plus sincères de la pièce sur la cerisaie appartiennent à Lopakhin : « un domaine qui n'est pas plus beau au monde ».

A l'image de ce héros, marchand et en même temps artiste dans l'âme, Tchekhov a introduit des traits caractéristiques de certains entrepreneurs russes du début du XXe siècle qui ont marqué la culture russe - Savva Morozov, Tretiakov, Chtchoukine, l'éditeur Sytin .

L'évaluation finale que Petya Trofimov donne à son apparemment antagoniste est significative : « Après tout, je t'aime toujours. Vous avez des doigts fins et délicats, comme un artiste, vous avez des doigts fins, âme douce..." À propos d'un véritable entrepreneur, à propos de Savva Morozov, M. Gorki a prononcé des propos enthousiastes similaires : "Et quand je vois Morozov dans les coulisses du théâtre, dans la poussière et tremblant pour le succès de la pièce, je suis prêt à pardonnez-lui toutes ses usines, dans lesquelles il n'en a cependant pas besoin, je l'aime, car il aime l'art de manière désintéressée, ce que je peux presque sentir dans son âme de paysan, de commerçant et d'acquisiteur.

Lopakhin ne propose pas de détruire le jardin, il propose de le reconstruire, de le diviser en chalets d'été, de le rendre accessible au public moyennant un prix raisonnable, « démocratique ». Mais à la fin de la pièce, le héros qui a réussi n'est pas présenté comme un vainqueur triomphant (et les anciens propriétaires du jardin - non seulement comme des vaincus, c'est-à-dire des victimes sur un champ de bataille - il n'y a pas eu de « bataille », mais seulement quelque chose d’absurde, de paresseux au quotidien, certainement pas « héroïque »). Intuitivement, il ressent le caractère illusoire et la relativité de sa victoire : « Oh, si seulement tout cela passait, si seulement notre nature maladroite et incompétente changeait bientôt. une vie heureuse" Et ses propos sur « une vie maladroite et malheureuse », dont « on sait qu'elle passe », sont soutenus par son destin : lui seul est capable d'apprécier ce qu'est une cerisaie, et il la détruit lui-même de ses propres mains. Personnalisez-le bonnes qualités, les bonnes intentions, pour une raison quelconque, sont absurdement en contradiction avec la réalité. Et ni lui-même ni son entourage ne peuvent en comprendre les raisons.

Et Lopakhin n'a pas eu de bonheur personnel. Sa relation avec Varya se traduit par des actions incompréhensibles pour elle et pour les autres ; il n'ose toujours pas proposer. De plus, Lopakhin a un sentiment particulier pour Lyubov Andreevna. Il attend l’arrivée de Ranevskaya avec un espoir particulier : « Me reconnaîtra-t-elle ? Nous ne nous sommes pas vus depuis cinq ans.

Dans la célèbre scène de l'explication ratée entre Lopakhin et Varya au dernier acte, les personnages parlent de la météo, de thermomètre cassé- et pas un mot sur la chose la plus importante en ce moment. Pourquoi l’explication n’a-t-elle pas eu lieu, pourquoi l’amour n’a-t-il pas eu lieu ? Tout au long de la pièce, le mariage de Varya est évoqué comme une affaire presque décidée, et pourtant... Le problème, apparemment, n'est pas que Lopakhin soit un homme d'affaires incapable de montrer ses sentiments. Varya explique leur relation avec elle-même précisément dans cet esprit : « Il a beaucoup à faire, il n'a pas de temps pour moi », « Il se tait ou plaisante. Je comprends, il devient riche, il est occupé par ses affaires, il n’a pas de temps pour moi. Mais, probablement, Varya n'est pas à la hauteur de Lopakhin : c'est une personne large d'esprit, un homme de grande envergure, un entrepreneur et en même temps un artiste dans l'âme. Son monde est limité par le ménage, l'économie, les clés à la ceinture... De plus, Varya est une femme sans abri qui n'a aucun droit même sur un domaine en ruine. Malgré toute la subtilité de l’âme de Lopakhin, il lui manque l’humanité et le tact nécessaires pour clarifier leur relation.

Le dialogue des personnages du deuxième acte au niveau du texte n'éclaire rien dans la relation entre Lopakhin et Varya, mais au niveau du sous-texte, il devient clair que les personnages sont infiniment éloignés. Lopakhin a déjà décidé qu'il ne serait pas avec Varya (Lopakhin est ici un Hamlet provincial, décidant lui-même de la question « être ou ne pas être ») : « Okhmelia, va au monastère... Okhmelia, oh nymphe, souviens-toi moi dans vos prières !

Qu'est-ce qui sépare Lopakhin et Varya ? Peut-être que leur relation est largement déterminée par le motif de la cerisaie, son destin et l'attitude des personnages de la pièce à son égard ? Varya (avec Firs) s'inquiète sincèrement du sort de la cerisaie et du domaine. Lopakhin a condamné la cerisaie à l'abattage. « En ce sens, Varya ne peut pas relier sa vie à celle de Lopakhin, non seulement pour les raisons « psychologiques » prescrites dans la pièce, mais aussi pour des raisons ontologiques : la mort de la cerisaie se situe entre eux littéralement, et non métaphoriquement. Ce n'est pas un hasard si, lorsque Varya apprend la vente du jardin, elle, comme le dit Tchekhov, "prend les clés de sa ceinture, les jette par terre, au milieu du salon, et s'en va".

Mais il semble qu'il y ait une autre raison, non formulée dans la pièce (comme beaucoup de choses - parfois la chose la plus importante chez Tchekhov) et située dans la sphère du subconscient psychologique - Lyubov Andreevna Ranevskaya.

La pièce esquisse une autre ligne, d’une tendresse perçante et insaisissable, tracée avec un tact tchékhovien et une subtilité psychologique exceptionnels : la ligne de Lopakhin et Ranevskaya. Essayons de formuler son sens tel qu'il nous apparaît.

Une fois dans son enfance, encore un "garçon", avec le nez en sang à cause du poing de son père, Ranevskaya a emmené Lopakhin au lavabo de sa chambre et lui a dit: "Ne pleure pas, petit homme, il guérira avant le mariage." De plus, contrairement au poing de son père, la sympathie de Ranevskaya était perçue comme une manifestation de tendresse et de féminité elle-même. En fait, Lyubov Andreevna a fait ce que sa mère aurait dû faire, et n'est-elle pas impliquée dans le fait que cet étrange marchand a une « âme subtile et douce » ? Lopakhin a gardé cette vision merveilleuse, cet amour et cette gratitude dans son âme. Rappelons-nous ses paroles du premier acte, adressées à Lyubov Andreevna : « Mon père était un serf de ton grand-père et de ton père, mais toi, en fait, tu as tant fait pour moi autrefois que j'ai tout oublié et je t'aime comme le mien. ... . plus que le mien. Ceci, bien sûr, est une « confession » d'amour de longue date, de premier amour - tendre, romantique, d'amour - de gratitude filiale, d'amour jeune et brillant pour une belle vision, n'obligeant à rien et n'exigeant rien en retour. Peut-être n'y a-t-il qu'une chose : pour que cette image romantique, enfoncée dans l'âme d'un jeune homme qui vient au monde, ne soit pas détruite d'une manière ou d'une autre. Je ne pense pas que cet aveu de Lopakhin ait eu un autre sens que celui idéal, tel que cet épisode est parfois perçu.

Mais une fois vécu, c'est irrévocable, et ce « cher » Lopakhin n'a pas été entendu, n'a pas été compris (ils n'ont pas entendu ou n'ont pas voulu entendre). C'était probablement le moment pour lui. psychologiquement un tournant, c'est devenu son adieu au passé, un compte à rebours avec le passé. A commencé nouvelle vie et pour lui. Mais maintenant, il est devenu plus sobre.

Cependant, cet épisode de jeunesse mémorable concerne également la lignée Lopakhin-Varya. Image romantique Ranevskaya de ses meilleurs moments - les temps de sa jeunesse - est devenue le standard idéal que, sans s'en rendre compte, Lopakhin recherchait. Et voici Varya, une bonne fille, pratique, mais... La réaction de Lopakhin au deuxième acte aux paroles de Ranevskaya (!), qui lui demande directement de proposer à Varya, est révélatrice. C'est après cela que Lopakhin a parlé avec irritation de la façon dont c'était bien avant, quand les hommes pouvaient être battus, et a commencé à taquiner Petya sans tact. Tout cela est le résultat d’une baisse de son humeur provoquée par un manque de compréhension de son état. Dans une belle image parfaite vision juvénile, une note a été introduite qui était fortement dissonante avec tout son son harmonieux.

Parmi les monologues des personnages de « La Cerisaie » sur une vie ratée, le sentiment tacite de Lopakhin peut ressembler à l'une des notes les plus douloureuses de la pièce ; c'est exactement ainsi que Lopakhin a été joué ; meilleurs interprètes ce rôle dernières années V.V. Vysotski et A.A. Mironov.

Le but de la leçon. Pour donner une idée de la complexité et de l’incohérence du « nouveau propriétaire », de la moralité qui défigure l’âme de Lopakhin.

Épigraphe de la leçon. Le rôle de Lopakhin est central. Si cela échoue, cela signifie que toute la pièce échouera. /A.P. Tchekhov/.

Formulaire de cours. Leçon - discussion.

Pendant les cours.

introduction enseignants au sujet de la leçon.

2. Conversation (discussion) sur des problématiques avec les étudiants

DANS. Que savons-nous d’Ermolai Lopakhin ? Pourquoi, lors de la création de son portrait, Tchekhov Attention particulière fait attention aux détails des vêtements (gilet blanc, chaussures jaunes), de la démarche (marche, agite les bras, grand pas, réfléchit en marchant, marche en ligne) ? Que disent ces détails ?

DANS. Quelles caractéristiques de Lopakhin se révèlent dans son affection pour Ranevskaya ? Pourquoi anciens propriétaires n'acceptez pas le projet de sauvetage de Lopakhin champ de cerisiers?

L'affection de Lopakhin pour Ranevskaya n'est pas une relique d'affection servile pour son ancienne maîtresse, mais un sentiment profond et sincère né de la gratitude, du respect de la gentillesse et de la beauté. Pour le bien de Lyubov Andreevna, Lopakhin endure la négligence seigneuriale de Gaev. Pour elle, il est prêt à sacrifier ses intérêts : rêvant de prendre possession du domaine, il propose néanmoins un projet tout à fait réaliste pour le conserver dans la propriété de Ranevskaya et Gaev. Les propriétaires n'acceptent pas le projet, ce qui reflète son caractère irréaliste. Mais en dans ce casça a son côté sympa : ils sont vraiment désagréables, dégoûtés de penser qu'à la place de la cerisaie il y aura des chalets d'été. Quand Ranevskaya dit :"Découper? Ma chérie, je suis désolé, tu ne comprends rien. - Elle a raison à sa manière.

Oui, Lopakhin ne comprend pas que c'est un blasphème d'abattre une telle beauté, la plus belle chose de toute la province. Et, quand Gaev, en réponse au discours de Lopakhin selon lequel le résident d'été s'occuperait de la ferme et ferait un jardinheureux, riche, luxueux , dit avec indignation :"Quelle absurdité!" - Il a aussi raison à sa manière.

Ce n’est pas un hasard si Tchekhov met ces mots dans la bouche de Lopakhin :"Et nous pouvons dire que dans vingt ans, les résidents d'été se multiplieront à un degré extraordinaire." .

DANS. Peut-on en dire autant des gens qui décorent la terre ? Pourquoi?

DANS. Pourquoi Petya Trofimov dit-il qu'il aime Lopakhin, croit qu'il a mince, doux, âme et en même temps voit en lui bête de proie ? Comment comprendre cela ?

A Lopakhino, deux personnes vivent et se battent entre elles -âme mince et douce Et bête de proie . Par nature, il s'agit apparemment d'une personne remarquable - une personne intelligente, volontaire et en même temps sensible au chagrin des autres, capable de générosité et d'altruisme. Bien que son père l'ait élevé avec un bâton, il n'a pas éliminé les bonnes inclinations. Il est possible que Ranevskaya, avec sa réactivité et sa gentillesse, ait contribué à leur développement."Tu... as fait tant de choses pour moi une fois" , - lui dit Lopakhin.

Qui va gagner : l'homme ou la bête ? Très probablement une bête !

DANS. Relisez la scène de l'explication de Varya et Lopakhin. Pourquoi n’a-t-il jamais donné d’explication ?

À plusieurs reprises - sous l'influence douce mais persistante de Ranevskaya - il a facilement accepté de proposer à Varya, et à chaque fois il a évité une blague maladroite :"Okhmelia, va au monastère" ou simplement "Moi-e-e."

Quel est le problème? N'aime-t-il pas ? Timide, comme tous les mariés ? Peut-être, mais la pauvre « épouse » a plutôt raison.« Depuis deux ans maintenant, tout le monde me parle de lui, mais il se tait ou plaisante. Je comprends. Il devient riche, il est occupé par ses affaires, il n’a pas de temps pour moi.

Mais est-ce la raison principale ? Après tout, Varya n’a pas un sou.

DANS. « Nous allons installer des datchas et nos petits-enfants et arrière-petits-enfants verront une nouvelle vie ici » - dit Lopakhin. À quoi pourrait ressembler cette vie pour lui ?

Les idéaux de Lopakhin sont vagues. Il est plein d'énergie, il a envie d'activité. « Parfois, quand je n’arrive pas à dormir, je pense :"Seigneur, tu nous as donné d'immenses forêts, de vastes champs, les horizons les plus profonds, et en vivant ici, nous devrions nous-mêmes vraiment être des géants..." Mais les activités de l'acquéreur influencent de plus en plus ses idéaux. C'est pourquoi une nouvelle vie heureuse lui semble possible.dîme de la datcha , basé sur certains activité entrepreneuriale. Mais ceci est évidemment une chimère. Petya Trofimov dit avec certitude que ces rêves de Lopakhin viennent de l'habitudeagitez vos bras, c'est-à-dire imaginer que l'argent peut tout faire."Et aussi, construire des datchas, compter sur le fait que les propriétaires de datchas finiront par devenir des propriétaires individuels, compter ainsi, c'est faire une grosse affaire."

Tchekhov a averti que Lopakhin n'est pas un koulak et a expliqué que Varya, une fille sérieuse et religieuse, n'aimerait pas un koulak, mais l'idée de Lopakhin du bonheur futur est formulée par cette atmosphère d'acquisition, d'affaires, qui l'attire de plus en plus.

DANS. Lopakhin plus d'une fois tout au long de la pièce exprime son mécontentement à l'égard de la vie, la qualifiant de stupide, maladroite et malheureuse. Quelle est la cause de cela ?

Lopakhin ne peut parfois s'empêcher de ressentir une contradiction entre le désir de bonté, de bonheur - et la vie qu'il mène : après tout, pour gagner de l'argentquarante mille net , il est impossible de devenir millionnaire sans faire pression sur personne, sans voler personne, sans mettre personne à l'écart. Lopakhin ressent parfois une scission douloureuse. Cela est particulièrement clair dans la scène de son courage après l'achat de la cerisaie. Comment la fierté démocratique est ici mélangée et contradictoireErmolai, battu et analphabète, qui courait pieds nus en hiver, un descendant d'esclaves serfs, et le triomphe d'un homme d'affaires après un accord réussi dans lequel il a battu un concurrent, et le rugissement d'une bête prédatrice, et la pitié pour Lyubov Andreevna, et un mécontentement aigu à ce sujetmaladroit, vie malheureuse . Et pourtant la dernière phrase de Lopakhin dans cette scène :«Je peux tout payer!» - c'est aussi significatif que le bruit de la hache accompagnant la dernière action et la complétant.

DANS. Se sent-il en confiance ? Combien de temps encore Lopakhin doit-il « régner » sur le sol russe ?

DANS. Le dernier son qui termine la pièce est le bruit d'une hache. Pourquoi?

Les coups de hache persistants vous font penser que votre ancienne vie est en train de mourir, que votre ancienne vie est partie pour toujours et que la beauté achetée par un capitaliste prédateur est en train de mourir.

Tchekhov cherche à « ennoblir » Lopakhin. Il écrit à Stanislavski : «Lopakhin, c'est vrai, est un commerçant, mais une personne honnête dans tous les sens du terme, il doit se comporter de manière tout à fait décente, intelligemment, sans mesquinerie, sans artifices », UN mettant les mots dans la bouche de Trofimov :« Après tout, je t'aime toujours. Vous avez des doigts fins et délicats, comme un artiste. Tu as une âme subtile et douce" , je voulais montrer visage vivant, et non une image d'affiche d'un commerçant.

3.Réflexion : Qui, de votre point de vue, est Lopakhin ?

4.Devoirs.

Comparez les personnages de la pièce (Anya et Petya) avec les personnages de l'histoire « La Mariée ». Comment la jeune génération voyait-elle Tchekhov ?

À quoi ressemble la nouvelle vie de Lopakhin ? Pourquoi Tchekhov termine-t-il la pièce avec le bruit d'une hache frappant du bois ? et j'ai obtenu la meilleure réponse

Réponse de Alexeï Khoroshev[gourou]
Le travail d'A.P. Tchekhov repose sur fin XIX- le début du XXe siècle, lorsque le système féodal est remplacé par une formation capitaliste, qui permet d'introduire de nouvelles formes d'économie.
Cependant, les représentants noblesse foncière est entré à contrecœur dans une nouvelle vie. Le conservatisme de la plupart d'entre eux, l'incapacité d'abandonner les méthodes agricoles féodales et l'incapacité de profiter de la situation actuelle ont conduit les domaines des propriétaires fonciers à la ruine.
Sur fond d'appauvrissement de la noblesse, une nouvelle couche de la société entre dans la vie économique de la Russie, de nouvelles personnes - des entrepreneurs, des « maîtres de la vie ».
Dans la pièce « La Cerisaie », ce nouveau maître de la vie est Lopakhin, un homme d'affaires et industriel intelligent et énergique. Comparé aux nobles Ranevsky et Gaev, peu pratiques et à la volonté faible, qui vivent plus dans le passé que dans le présent, il se distingue par son énorme énergie, sa vaste étendue de travail et sa soif d'éducation. Il connaît sa place tant dans la vie que dans la société et ne perd sa dignité nulle part.
Tandis que Lopakhin se rend compte de la situation désespérée des propriétaires de la cerisaie et leur donne conseils pratiques, ils composent des hymnes pathétiques à la maison et au jardin, parlent aux choses - au placard, à la table, les embrassent et se laissent emporter par leurs pensées dans un passé doux et insouciant, si irrémédiablement disparu.
Lopakhin appelle directement et simplement un chat un chat («... votre verger de cerisiers est vendu pour dettes...»), est prêt à aider en cas de problème, mais il n'a pas langue commune avec les Gaev. Son approche sobre et réaliste de la réalité leur apparaît comme une « impolitesse », une insulte à leur honneur, une incompréhension de la beauté. Lopakhin a sa propre compréhension de la beauté : « Nous installerons des datchas et nos petits-enfants et arrière-petits-enfants verront une nouvelle vie ici.
Manque de volonté, incapacité à vivre et insouciance caractérisent ces messieurs. Ils sont en retard et doivent céder leur maison et leur jardin, leur place aux nouveaux maîtres de la vie, sobres, pratiques, intelligents et pragmatiques.
La philosophie de Lopakhin : le travail est la base de la vie. « Quand je travaille longtemps, sans relâche, alors mes pensées sont plus légères et il me semble que je sais aussi pourquoi j'existe. Et combien de personnes, mon frère, y a-t-il en Russie qui existent sans que personne ne sache pourquoi.» Il est capable de ressentir la beauté, admire l'image d'un coquelicot en fleurs. Selon Trofimov, il a « des doigts fins et doux, comme ceux d'un artiste... une âme subtile et douce ». Il comprend qu’« avec un museau de cochon dans la rangée des Kalash… » il grimpe. Mais avec quel triomphe il dit : « La cerisaie est désormais à moi ! » Mon! (Rires.) Mon Dieu, messieurs, ma cerisaie !.. »
Tchekhov juge strictement, il veut être entendu : « Oui, si vous aimez votre jardin, votre beauté, faites au moins quelque chose pour le protéger de la hache, assumez la responsabilité du foyer familial et ne versez pas seulement des larmes de tendresse sur eux. . Réveillez-vous de l'insouciance lorsque les ennuis sont à nos portes ! « Et un seul Firs est resté dévoué à cette vie jusqu'au bout, et c'est pourquoi il s'est retrouvé oublié dans une maison condamnée, malgré tous les soucis de Ranevskaya, Varya, Anya, Yasha. La culpabilité des héros qui l'ont précédé est aussi un symbole de culpabilité universelle pour la mort de la belle qui s'est produite dans la vie qui passe. Avec les paroles de Firs, la pièce se termine, et alors on n'entend plus que le bruit d'une corde cassée et le bruit d'une hache coupant une cerisaie.
Le nouveau propriétaire du jardin, de la maison, de tous ces jardins et maisons, et de toute cette vie, est arrivé. Quel avenir pour Lopakhin ? Probablement, devenu encore plus riche au cours des années précédant la révolution, il contribuera à la prospérité économique de la Russie et deviendra un philanthrope. Peut-être qu’il construira des écoles et des hôpitaux pour les pauvres avec son propre argent. Il y avait beaucoup de ces personnes dans la vie russe : les Morozov, les Mamontov, les Ryabushinsky, les Alekseev, les Soldatenkov, les Tretiakov, les Bakhrushins. Et aujourd'hui, les entrepreneurs hommes d'affaires pourrait jouer rôle important dans l'économie du pays. Mais leur comportement, leur mépris de la spiritualité, de la culture, leur désir uniquement d'enrichissement personnel peuvent conduire au déclin des forces spirituelles de la société, au déclin de l'État, à leur capacité à détruire, sans penser à l'avenir, une belle cerisaie - un symbole de la Russie chez Tchekhov - peut avoir de tristes conséquences.

Le débat est nécessaire pour qu'une personne monde moderne. Il serait légitime d'inclure le débat comme technologie educative V processus éducatif. Le débat est différent haut niveau la motivation, le besoin perçu d’acquérir des connaissances et des compétences, la performance et le respect des normes sociales.

1. stimulation activités de rechercheétudiants;
2. développement des compétences de communication et d’interaction dans petit groupe;
3. formation d'une unité du groupe axée sur les valeurs ;
4. adoption de normes morales et de règles d'activités communes.

Conception : déclarations de critiques, portrait d'A.P. Tchekhov, règles du débat.

Travail de vocabulaire : débat, problème, hypothèse, locuteur, cas, adversaire, temps locuteur, réflexion.

Professeur. Aujourd'hui, nous enseignons une leçon inhabituelle. Sa forme est débattue. Je voudrais vous rappeler les règles du débat :

• Il est important non seulement la capacité de parler, mais aussi la capacité d'écouter ;
• il faut parler clairement, s'exprimer sur le problème, en évitant la redondance des informations ;
• vous devez être capable de poser des questions pour vous aider à comprendre le message ;
• Nous critiquons les idées, pas les individus.

Enseignant : Aujourd'hui, nous enseignons une leçon inhabituelle. Sa forme est débattue. Au cours de la discussion, nous apprendrons à nous écouter, à accepter le point de vue de quelqu’un d’autre, à céder ou, au contraire, sans offenser, à prouver la justesse d’une position ou d’une opinion.

I. Énoncé du problème : A.P. Tchekhov a créé la pièce « La Cerisaie » (1903), surmontant une maladie mortelle. Il a insisté sur le fait qu’il avait créé « non pas un drame, mais une comédie, parfois même une farce ». Les relations et les dialogues de littéralement tous les personnages révèlent un manque de compréhension les uns des autres et une divergence d'opinions. Nous avons déjà rencontré les personnages principaux de la pièce. L'image d'Ermolai Lopakhin occupe une place particulière dans la pièce. Tchekhov lui-même a déclaré à plusieurs reprises que le rôle de Lopakhin était central et en même temps contradictoire. Deux personnes y vivent et se battent : une « âme subtile et douce » et une « bête prédatrice ». Aujourd'hui, nous devons découvrir qui il est réellement. Le côté affirmatif défendra la position - "Lopakhin est une âme subtile et douce", le côté réfutant - "Lopakhin est une bête prédatrice". À la fin du débat, nous procéderons à un vote pour déterminer quels arguments ont été les plus convaincants.

II. Avancement du débat.

• Présentation des parties débattues ;
• Proposer des hypothèses.

Orateur U-1 (durée de parole - 5 minutes) : Résolution du débat d'aujourd'hui : « Ermolai Lopakhin est une âme subtile et douce. » Conformément à la résolution, nous fournissons des définitions de concepts clés :

UN) Mince - dans le dictionnaire de langue russe de S.I. Ozhegov, ce mot est donné en 6 sens, nous avons décidé de prendre l'interprétation de ce mot en 3, 4, 5 sens : 3. raffiné, pas rugueux ; 4. vif, perspicace, intelligent ; 5. sensible, percevant rapidement quelque chose (toutes les significations sont données au sens figuré)

B) Doux-1. Affectueux, montrant de l'amour ; 2. agréable, subtil, pas rude ; 3. faible, fragile (p. 398).

DANS) Âme– 1. le monde psychologique intérieur d'une personne, sa conscience ; 2. tel ou tel bien de caractère, ainsi qu'une personne possédant certains biens ; 3. Peren. L'inspirateur de quelque chose, la personne principale ; 4. à propos d'une personne (généralement dans des combinaisons stables) (p. 178)

Notre critère:« Vous avez des doigts fins et délicats, comme un artiste, vous avez une âme subtile et douce » (remarque de Petya Trofimov, acte 1U). Le 5 février 1903, A.P. Tchekhov informait Stanislavski : « Après le 20 février, je compte m'asseoir devant la pièce et la terminer d'ici le 20 mars. Dans ma tête, c'est déjà prêt. Ça s'appelle "La Cerisaie", quatre actes, dans l'acte 1 on peut voir à travers les fenêtres fleurs de cerisier, un solide jardin blanc. Et des dames en robes blanches. Après tout, la pièce était écrite. Parmi personnages l'un des principaux est Ermolai Lopakhin, un commerçant, dont l'âge n'est pas précisé. Le fait que le rôle de Lopakhin soit l'un des principaux est souligné par l'auteur lui-même dans une lettre à son épouse O.L. Knipper datée du 30 octobre 1903 : « Après tout, le rôle de Lopakhin est central. Si cela échoue, alors toute la pièce échouera » (A.P. Tchekhov. Œuvres complètes, volume 20, p. 169). Et dans une lettre à Stanislavski, qu'il voulait voir dans le rôle de Lopakhin, Tchekhov a déclaré : « Lopakhin, c'est vrai, est un marchand, mais une personne honnête dans tous les sens du terme, il doit se comporter assez décemment, intelligemment, pas mesquin, sans astuces.. » À ce propos, nous proposons premier argument pour confirmer la résolution exprimée selon laquelle A.P. Tchekhov cherchait à créer un visage vivant qui ferait réfléchir aux questions fondamentales de la vie, et non une image d'affiche d'un marchand de chagrin, capable de générosité et d'altruisme. Souvenons-nous du début de la pièce. Lopakhin est resté toute la nuit dans le domaine de Ranevskaya, attendant leur arrivée. Dans une conversation avec la servante Dunyasha, il raconte comment « alors qu'un garçon d'une quinzaine d'années, après avoir été battu par son propre père, il a vu pour la première fois Lyubov Andreevna : « Lyubov Andreevna, si maigre, m'a emmené au lavabo, ici même dans cette pièce, dans la chambre d'enfant. « Ne pleure pas, dit-il, petit homme, il guérira avant le mariage. A cet égard, nous proposons deuxième argument- L'attachement de Lopakhin à Ranevskaya n'est pas une relique d'attachement servile à l'ancienne maîtresse, mais un sentiment profond et sincère né de la gratitude, du respect de la gentillesse et de la beauté. Pour le bien de Lyubov Andreevna, Lopakhin endure la négligence seigneuriale de Gaev. Pour elle, il est prêt à sacrifier ses intérêts : rêvant de prendre possession du domaine, il propose néanmoins un projet tout à fait réaliste pour le conserver dans la propriété de Ranevskaya. Tout ce qui est dit ici, à mon avis, prouve pleinement la justesse de notre résolution, à savoir que Lopakhin est une personne subtile et douce. Merci de votre attention! Prêt pour le contre-interrogatoire.

Question du Président O-3 à U-1 (durée – 3 minutes)

– De votre discours, nous avons compris que Lopakhin rêvait toujours de prendre possession du domaine. Êtes-vous d'accord avec l'interprétation du mot « calme » donnée dans le même dictionnaire de la langue russe par S.I. Ozhegov, p. 789, « rusé, adroit ». À mon avis, cette définition lui convient mieux !

Réponse U-1: Non, je ne suis pas d'accord. Nous avons apporté, à mon avis, autant que possible et interprétations correctes les mots « tranquille » confirmant notre résolution. Je ne peux pas attribuer la définition de « rusé, adroit » à Lopakhin.

Question O-3 : Un chercheur des travaux d'A.P. Tchekhov, A. Revyakin, affirme que « les Lopakhins sont des gens qui contrôlent la richesse économique du pays, les « maîtres » de la vie, ceux qui sont au pouvoir.

Réponse U-1 : Peut-être que je ne serai pas d'accord avec lui. Lopakhin est un représentant de la bourgeoisie émergente qui, par rapport à la noblesse, était considérée par A.P. Tchekhov comme une force sociale positive.

À PROPOS DE- 3: Je n'ai aucune question.

Juges : S’il n’y a pas de questions, nous passons à la partie qui réfute.

Intervenant O-1 (temps de parole – 5 minutes) :

"Nous ne sommes pas d'accord avec la résolution de la faction romantique, c'est pourquoi nous proposons la nôtre : "Yermolai Lopakhin est une bête de proie". Nos définitions :

Prédateur-1. À propos des animaux : manger de la nourriture pour animaux. 2. trans. Gourmand, plein de désir de prendre possession de quelqu'un ou de quelque chose ; 3. Prenez quelque chose (p.849).

Bête – 1. Un animal sauvage, généralement prédateur ; 2. trans.à propos d'une personne cruelle et féroce (S.I. Ozhegov « Dictionnaire de la langue russe (p. 223).

Notre critère : « Tout comme, au sens du métabolisme, nous avons besoin d'une bête prédatrice qui mange tout ce qui se trouve sur son passage, nous avons également besoin de vous » (Petya Trofimov à Lopakhin, acte 2). Dès les premières pages de la pièce, quelque chose de froid et d'ignoble émane de Lopakhin. Même le fait même que les propriétaires du domaine l'attendaient toute la nuit témoigne de ses mauvaises intentions, et il n'avait pas de relations familiales si étroites avec Ranevskaya qu'il aurait dû attendre leur arrivée toute la nuit : « Quelle heure était le train ? Pendant au moins deux heures (baille et s'étire) je vais bien. quel imbécile tu as été ! Je suis venu ici exprès (j'insiste sur ce mot !) pour le rencontrer à la gare et j'ai soudainement dormi trop longtemps... Je me suis endormi alors qu'il était assis. C’est dommage… » Il savait déjà que le domaine de Ranevskaya était à vendre, alors il est venu spécialement pour tout savoir. Les propriétaires du domaine, lorsqu'ils le rencontrèrent, n'étaient même pas contents ; Gaev, le frère de Ranevskaya, essaie de le rabaisser en présence de tout le monde, personne n'écoute ses paroles. Je cite : « Lopakhin : Oui, le temps passe. Gaev : Qui ? Lopakhin : Le temps, dis-je, presse. Gaev : Et ici ça sent le patchouli » Et premier argument, soutenir notre résolution ressemblera à ceci : Lopakhin est un grand prédateur, se nourrissant de nourriture pour animaux, cherchant de la nourriture là où ils n'y pensent même pas, connaissant le mont Ranevskaya, prétendant être une personne soi-disant sympathique, il cherche où. et ce qu'il peut dévorer. Il a même un nom de famille « parlant » : Lopakhin - du mot « éclater ». Après un nouveau harcèlement de la part de Gaev, Lopakhin déclare à Ranevskaya : « Votre frère, Leonid Andreich, dit de moi que je suis un rustre, je suis un koulak, mais je m'en fiche absolument. Laissez-le parler. J'aimerais juste que tu me croies encore, que tes yeux étonnants et touchants me regardent comme avant..." puis il propose son projet de sauver la cerisaie en abattant des arbres et en distribuant des terres aux datchas avec un revenu annuel. de vingt-cinq mille. Lopakhin ne comprend même pas que c'est un blasphème de détruire une telle beauté, la plus belle chose de toute la province. « La seule chose remarquable dans ce jardin, c'est qu'il est très grand. Les cerises naissent tous les deux ans, et il n’y a nulle part où les mettre, personne ne les achète », explique-t-il aux propriétaires. Ce n’est pas un hasard si Tchekhov met ces mots dans la bouche de Lopakhin : « Et on peut dire que dans 20 ans les résidents d’été se multiplieront (j’insiste !) à l’extrême. Cela ne peut être dit que des animaux, mais pas des humains ! » À cet égard, nous mettons en avant notre deuxième argument qu'à Lopakhin il y a plus d'animaux que d'humains. Il parle même comme un animal, utilisant un vocabulaire et une phraséologie grossière et vulgaire : « Avec le museau d’un animal aligné ; Quelle percée ; J'écris... comme un cochon ; Cela s'appelle crier."

Ainsi, les Lopakhins dans leur vie sont guidés principalement par les intérêts du bien personnel et prédateur. Leur énorme énergie, leur esprit sobre, leur ténacité pour la vie visent à satisfaire les intérêts du gain personnel, du bien-être personnel, de la saturation personnelle.

Merci pour votre attention! Prêt pour le contre-interrogatoire.

Question du Président U-3 à O-1 (durée 2 min) :

– Ici, l'idée a été exprimée que Lopakhin prétendait qu'il aimait Ranevskaya, qu'il lui était reconnaissant pour tout ce qu'elle avait fait pour lui. Et le critique G.P. Berdnikov affirme que « Lopakhin est tellement attaché à Ranevskaya qu'il est même prêt à endurer l'humiliation et l'oppression de Gaev » ? Es-tu d'accord avec ça?

Réponse O-1 : Non, je ne suis pas d'accord. Ce ne sont pas des sentiments sincères, mais simplement l’attitude d’une personne envers elle-même. En fin de compte, chacun de nous devrait avoir au moins une goutte de fierté.

Question U-3 : Considérez-vous que le projet de sauvegarde de la cerisaie proposé par Lopakhin est le seul et correct ? Après tout, il prévient que si vous ne trouvez rien, alors tout le domaine et la cerisaie seront vendus aux enchères et qu'il n'y a pas d'autre issue.

Que suggéreriez-vous si vous étiez Lopakhin ?

Réponse O-1 : Si l'on considère cela du haut de notre époque, Lopakhin s'est avéré prévoyant : il y a maintenant beaucoup de datchas et de résidents d'été. Mais à cette époque, les datchas n'étaient pas répertoriées ; c'était une manifestation d'ignorance et d'impolitesse. Et s’il aimait tant Ranevskaya, pourquoi ne pas lui prêter de l’argent ?! Si j'étais Lopakhin, c'est exactement ce que j'aurais fait ! Au lieu de jeter des mots au vent, il vaut mieux prouver réellement votre amour et votre affection et, en fin de compte, remercier pour toutes les bonnes choses !

U-3 : Pas de questions.

Juges : S'il n'y a pas de questions, le contre-interrogatoire est terminé. Passons au discours du deuxième intervenant de l'équipe approbatrice. Temps de parole – 4 minutes.

III. Confirmation et réfutation des hypothèses.

Intervenant U-2 : (temps de parole – 4 minutes)

Dans mon discours, je continue de défendre notre résolution et je souhaite apporter les preuves suivantes. Mais d'abord, je voudrais exprimer mon désaccord avec l'opinion de l'orateur qui a parlé avant moi selon laquelle il y a plutôt une qualité prédatrice et bestiale chez Lopakhin. Et si Lopakhin attendait toute la nuit les propriétaires du domaine ? Après tout, il ne les a pas vus depuis 5 années entières, il ne ressent que du respect pour Ranevskaya, de la gratitude pour tout ce qu'elle a fait pour lui. "Mon père était un serf de ton grand-père et de ton père, mais toi, en fait, tu as fait tellement pour moi que j'ai tout oublié et que je t'aime comme le mien, plus que le mien", lui dit Lopakhin (acte 1). S'il leur voulait du mal, il viendrait le lendemain, surlendemain, ou bien il ne viendrait pas du tout et ne parlerait pas de la vente aux enchères à venir : quoi qu'il arrive ! Il les prévient même que le riche Deriganov viendra personnellement aux enchères ! Quant au projet de sauvegarde du jardin, à mon avis, Lopakhin est précisément intéressé à préserver ce jardin pour Ranevskaya en signe de gratitude, je ne vois rien de prédateur à diviser la parcelle de jardin en datchas, bien au contraire. Générer des revenus. Combien de personnes auraient des datchas ! Combien d’avantages ils apporteraient aux gens ! Homme avec âme subtile Lopakhin a ressenti l'opportunité d'aider les gens et de gagner leur gratitude. Je continue de soutenir que chez Lopakhin, il y a plus de tendresse et de pureté que de prédateur. Regardez comme il aime Varya ! Il ne lui propose même pas parce qu'il sent qu'il n'est pas prêt pour cela. Lui, en vrai gentleman, ne joue pas avec sentiments élevés. Mais il pourrait « faire semblant » d’être un marié aimant et la tromper. Il ne fait pas ça. Parce qu'il n'est pas indifférent au sort de Varya et de toute personne en général. Il respecte non seulement Ranevskaya personnellement, mais également les membres de sa famille. Cela confirme une fois de plus la véracité de notre critère. Merci pour votre attention! Prêt pour le contre-interrogatoire.

Question O-1 à U-2 :

Vous prétendez que Lopakhin aime Varya, qu'il ne lui fait pas de proposition sérieuse parce qu'il n'est pas prêt pour le mariage. Varya a 24 ans, Lopakhin est plus âgé qu'elle, financièrement en sécurité (un commerçant), et il admet à Ranevskaya que Varya est une « bonne fille ». Il s'avère que Lopakhin n'est pas prêt pour le mariage et Varya n'est pas prête à le faire. devenir sa digne épouse (après tout, deviendra-t-elle bientôt une mendiante, sans dot ?

Réponse U-2 : Non, Lopakhin - homme intelligent. Il ne gâchera pas la vie de Varya. Le mariage est sacré, vous devez donc y réfléchir attentivement.

Question O-1 : Pensez à quoi ? De combien d'argent dispose votre bien-aimée, restera-t-elle la maîtresse d'au moins la cerisaie ?

U-2 : La pièce se déroule alors que les femmes sans dot ne sont pas très valorisées. Prenez, par exemple, le drame « Dot » d’A. Ostrovsky. Mais ce n’est pas eux qui comptent, mais la noblesse de Lopakhin.

O-1 : Pas de questions.

Juges : S'il n'y a pas de questions, nous donnerons la parole au deuxième intervenant de l'équipe qui a refusé. Temps de parole 4 minutes.

Intervenant O-2 (temps de parole – 4 minutes)

– Je voudrais exprimer mon désaccord avec l’opinion de l’orateur qui m’a précédé. Excusez-moi, mais de quel genre de noblesse de Lopakhin parlez-vous ? Quelle sorte d'amour? Lopakhin est inférieur à l'amour ! Une personne qui ne pense qu'au gain personnel, une personne qui ne cherche que le gain matériel en tout, comment peut-elle parler de quelque chose de surnaturel, je veux dire de l'amour ! Pour plus de clarté, regardons l’histoire de la relation de Lopakhin avec Varya. Plusieurs fois - sous l'influence douce mais persistante de Ranevskaya - il accepte volontiers de proposer. Et chaque fois, au dernier moment, il esquivait avec une plaisanterie maladroite, comme
"Okhmelia, va au monastère!" ou simplement "Moi-e-e!" . Dans ce « Moi-e-e ! » sa nature bestiale, bestiale transparaît à nouveau ! Souvenons-nous de la fin de la pièce, acte 4. Lorsque tous les propriétaires, après la vente de la cerisaie, récupèrent leurs affaires, Lyubov Andreevna elle-même dit à Lopakhin : « Ma deuxième tristesse est Varya. Elle avait l'habitude de se lever tôt et de travailler... Je rêvais de te la marier et tout le monde voyait que tu allais te marier. Elle vous aime, vous l'aimez bien, et je ne sais pas pourquoi vous vous évitez. » Ce à quoi votre « noble » Lopakhin dit : « Moi non plus, je ne comprends pas, je dois l'admettre. Tout est en quelque sorte étrange. S'il est encore temps, alors je suis prêt tout de suite... Finissons-en tout de suite et c'est tout, mais sans vous je (j'insiste !), je sens, je ne ferai pas d'offre" Et c'est ce que votre dit l'homme avec un ton subtil et âme tendre peur de blesser le cœur de quelqu'un ? Oui, il a probablement peur de se faire mal au cœur ! Resté seul avec Varya, il n'a même pas prononcé un mot sur le mariage, et lorsqu'on l'a appelé depuis la cour, il était tout simplement ravi, comme s'il attendait cet appel depuis longtemps, et est parti rapidement. À mon avis, le fait n’est pas que Lopakhin ne voulait pas blesser le cœur de Varya, ni qu’il n’est pas prêt pour le mariage. Varya elle-même donne la réponse : « Depuis deux ans maintenant, tout le monde me parle de lui, mais il se tait ou plaisante. Je comprends. Il il s’enrichit, il est occupé par ses affaires, il n’a pas de temps pour moi.. La pauvre « mariée » a raison : Lopakhin n'a pas de temps pour Varya ! Dans un dialogue avec Petya Trofimov, Lopakhin déclare : « Il suffit de commencer à faire quelque chose pour comprendre à quel point il y a peu de gens honnêtes et honnêtes. » Il me semble qu'il parle de lui comme ça. Il y a juste peu de décence à Lopakhin. Il a rejeté Varya parce qu'elle, étant la gardienne des vieilles traditions associées à la possession d'une cerisaie, ne répondait pas à ses aspirations et à ses projets commerciaux. Merci pour votre attention! Prêt pour le contre-interrogatoire.

Questions U-1 à O-2 (2 min) :

Pensez-vous que Lopakhin n'avait pas l'intention de lier sa vie à Varya, puisqu'elle ne répond pas à ses plans. Quels sont ses projets, à quoi ressemble sa nouvelle vie ?

Réponse O-2 : Il ne relie en aucun cas l'idée du bonheur futur, d'une nouvelle vie heureuse avec Varya - c'est une garantie à 100 %. Une nouvelle vie heureuse lui semble possible grâce aux « dîmes de datcha », sur la base d'une sorte d'activité entrepreneuriale. Après tout, Tchekhov a prévenu que Lopakhin n'était pas un koulak et a expliqué que Varya, une fille sérieuse et religieuse, ne le ferait pas. j'adore un koulak. L'idée du bonheur futur est formée par cette atmosphère d'acquisition, de partage, qui l'attire de plus en plus.

U-1 : Pas de questions.

Juges : S'il n'y a pas de questions, nous donnerons la parole au 3ème orateur de la faction « Romantiques ».

IV. Plaidoyer public et ajuster les hypothèses.

Orateur U-3 (durée - 4 minutes) : Je dois résumer nos discours et prouver une fois de plus l'exactitude du critère que nous avons avancé : « Lopakhin est une âme subtile et douce. Tout en continuant à défendre notre position, je voudrais apporter ce qui suit à titre de preuve. Ici, les faits de la malhonnêteté de Lopakhin ont été présentés. Je nie généralement cela. Une personne malhonnête ressentirait-elle une certaine excitation ou un certain embarras devant Ranevskaya parce que c'est lui qui a acquis la cerisaie ? Il a même pitié d'elle, lui témoigne de la sympathie : « Pourquoi, pourquoi ne m'as-tu pas écouté ? Mon pauvre, bon… » et les larmes aux yeux il dit : « Oh, si seulement tout cela passait, si seulement notre vie maladroite et malheureuse pouvait changer ! Souvenons-nous de l'épisode des adieux de Lopakhin aux anciens propriétaires de la cerisaie. Il est lui-même venu les voir personnellement, a même apporté une bouteille de champagne, leur rappelant constamment qu'ils pourraient être en retard pour le train. Une personne malhonnête ne ferait pas une chose pareille ! Lopakhin reste une « âme subtile » tout au long de la pièce. Même les personnages eux-mêmes ne parlent que positivement de lui : Lyubov Andreevna : « Eh bien, Varya, je serai très contente. Il Homme bon" Simeonov - Pischik : "Mec, nous devons dire la vérité... très digne." Différent à bien des égards de Gaev, Lopakhin est actif, activités pratiques, ses propriétés individuelles se manifestent par une certaine gentillesse, douceur et désir de beauté. Parfois, il est même insatisfait de lui-même. Se souvenant de son père, il déclare : « Au fond, je suis tout autant un imbécile qu’un idiot. Je n’ai rien étudié, mon écriture est mauvaise, j’écris d’une manière typique des gens. » Une telle particularité de Lopakhin est-elle typique de la classe marchande ? A.P. Tchekhov, dans des lettres à O.L. Knipper datées des 28 et 30 octobre, a écrit : « Après tout, ce n'est pas un marchand au sens vulgaire du terme, il faut comprendre cela... Lopakhin ne doit pas être joué comme une grande gueule, il il n’est pas nécessaire d’être commerçant. C'est une personne douce », déclare le critique A.V. Amphithéâtres dans son article « La Cerisaie » d'A.P. Tchekhov : « il ne faut pas le considérer comme un prédateur grossier, un voleur et un ouvrier pour son propre ventre. Et c’est un rêveur à sa manière… » Et le critique G. Petrov, dans l'article « Pour la défense de Lopakhin », a soutenu que Tchekhov avait décrit l'avenir de la Russie dans Lopakhin : « Trofimov se moque de Lopakhin pour avoir agité ses bras. Il appelle Lopakhin une bête de proie. Mais Lopakhin n'agit pas seulement avec ses mains, il a aussi une portée... Lopakhin a une âme douce, un esprit vif, une large portée et des doigts fins d'artiste.

En résumant ce qui précède, je conclus qu'Ermolai Lopakhin est une âme douce et pour cette raison, je demande aux juges respectés de donner leur vote à notre équipe. Merci pour votre attention!.

Juges : La parole est donnée au troisième intervenant de l'équipe qui a refusé.

Intervenant O-3 (durée – 4 minutes) : Chers juges, invités présents dans cette salle ! J'ai eu l'honneur de résumer les discours des orateurs de notre faction. Il y a eu beaucoup de conflits sur l'un ou l'autre argument, mais, à mon avis, nos arguments sont beaucoup plus forts et plus importants. Je vais commencer dans l'ordre. On sait déjà qu'Ermolai Lopakhin est devenu le nouveau propriétaire de la cerisaie. Le processus même d’acquisition de ce jardin est considéré comme une malhonnêteté de sa part, bien que le contraire ait été affirmé ici. À partir du moment où Lopakhin est apparu sur le domaine de Ranevskaya qui s'amusait sans réfléchir après la vente aux enchères, quelque chose de désagréable sentait. À la question de Ranevskaya « Qui l’a acheté ? » Lopakhin répond en riant : « Je l'ai acheté ! Allez messieurs, faites-moi plaisir, j'ai la tête embrumée, je ne peux pas parler… », rit-il : « La cerisaie est à moi maintenant ! » Mon! Mon Dieu, mon Dieu, ma cerisaie ! Dis-moi que je suis ivre, fou, que tout cela m'imagine !.. » Ici, la fierté de « l'Ermolaï battu et analphabète, qui courait pieds nus en hiver », descendant d'esclaves serfs, et du triomphe d'un entrepreneur après une transaction réussie dans laquelle il a battu un concurrent, et le rugissement d'une bête prédatrice. Même la dernière phrase de Lopakhin dans cette scène « Je peux tout payer ! si significatif. Et ce qu’il fait le jour des adieux des Ranevsky à leur domaine n’est pas du tout sujet à discussion ! La nature d'un prédateur est ici clairement visible. Arriver dans une maison où ils ne veulent même pas le voir, gêner (au sens littéral du terme !), verrouiller les portes de chaque pièce avec une clé alors que les anciens propriétaires ne sont pas encore partis, rappeler sans cesse à propos de l'heure de départ du train - ce ne sont plus des manifestations de sympathie et de pitié, comme nos adversaires ont tenté de nous le présenter ici, mais très probablement une manifestation de l'attitude du propriétaire envers la cerisaie nouvellement acquise, une manifestation des habitudes de un animal qui a trouvé une sorte de créature vivante et qui a peur de la perdre ! Lopakhin se sent comme un nouveau propriétaire et avec ces droits, il donne des conseils à Petya Trofimov, Gaev, et est même prêt à leur prêter de l'argent au début (ce serait mieux s'il prêtait de l'argent pour racheter le jardin !). Lopakhin, sans attendre le départ de Ranevskaya, à qui il devait beaucoup (selon lui), a clairement commencé sans tact à abattre la cerisaie, bien qu'on lui ait demandé de ne pas le faire. Ces coups de hache persistants nous font penser que la beauté achetée par le capitaliste prédateur est en train de périr. Lopakhin est un exploiteur plus pratique et grossier. vigoureux. Faisant preuve de cette force brute, il crie : « Un nouveau propriétaire foncier arrive, le propriétaire de la cerisaie ! Ainsi, Ermolai Lopakhin est une bête prédatrice, ne pensant qu'à son gain personnel, mettant au premier plan l'enrichissement personnel, pour lequel les questions de moralité et d'honneur n'existent pas. Une nouvelle vie heureuse lui semble possible grâce aux « dîmes de la datcha », sur la base d'une sorte d'activité entrepreneuriale. Les Lopakhins ont pris leurs racines profondément. Même après tant d’années, on les retrouve parmi nos contemporains. Le principe de leur vie devient les mots de Lopakhin : « Je peux tout payer !

J'espère que les arguments présentés par mes coéquipiers se sont avérés plus puissants, et pour cette raison je demande aux juges respectés de donner leur vote à notre équipe. Merci de votre attention !

Juges : Le débat est terminé. Tous les discours des deux équipes ont été entendus. Les téléspectateurs présents sont invités à voter. (après le décompte des votes, les résultats du débat sont annoncés).

V. Conclusion générale.

Professeur. La comédie «La Cerisaie» est un mystère éternel, le même mystère que son auteur, qui avec sa pièce a réussi à se mettre sur un pied d'égalité avec ceux que l'on appelle les classiques de la grande littérature russe. Cette pièce s'adresse également à un nouveau spectateur capable d'en saisir le contexte lyrique et symbolique. Dans la critique littéraire, l'image de Lopakhin est controversée. À avis unanime les critiques littéraires ne sont jamais venus. Et si l'on regarde les choses plus largement, le personnage principal de la pièce est nouvelle Russie. Le temps file! Mais qui est destiné à être le créateur d’une nouvelle vie, qui plantera une nouvelle cerisaie ? La réponse à cette question reste ouverte.

VI. Résumer la leçon : notation, devoirs.