Les jeunes sont généralement compris comme des personnes âgées de 15 à 35 ans ; l'étendue de ce groupe social peut être différente selon l'objet et les objectifs de l'étude. Dans ce cas, la jeunesse est comprise comme un groupe social âgé de 16 à 25 ans, c'est-à-dire personnes nées entre 1984 et 1993.
Afin de déterminer le système de valeurs d'un représentant de ce groupe, il est nécessaire de comprendre dans quel environnement il a été élevé et de quels événements il a été témoin.
J'ajouterai que dans mon essai je considérerai la jeunesse urbaine, dont je connais mieux les spécificités.
Nés à la fin de l’URSS, nous avons tous été témoins, alors que nous étions encore enfants, de la façon dont notre pays a vécu la perestroïka et de la manière dont nos parents et amis plus âgés se sont adaptés aux nouvelles conditions.
On peut dire que la jeunesse moderne s'est formée années 90. Sur les réseaux sociaux, il existe de nombreux groupes d'intérêt qui rassemblent des nostalgiques de l'époque où l'émission principale à la télévision (pour eux) était les dessins animés de Disney, tous les jouets étaient des constructeurs de Lego, le bonbon le plus délicieux était les Kinder Surprises et le bain était un du bonheur grâce au shampoing Johnson & Johnson qui « ne pique pas les yeux ».
Nous pouvons conclure que cette génération a été la première à grandir avec des produits occidentaux. En même temps, à la suggestion des aînés, bien sûr, même l'enfant connaissait la division des biens entre « les nôtres » et « importer" Les produits importés n’étaient pas seulement appréciés, mais adorés.
Peut-être que ces faits n'auraient pas beaucoup de signification s'ils n'avaient pas eu une telle influence sur la formation de la personnalité.
La jeunesse moderne est pro-occidentale. C'est caractéristique d'elle libéralisme dans tout. Les jeunes modernes sont tolérants envers les religions, indifférents à la politique, entreprenants dans l’économie et indépendants dans leurs relations personnelles.
Avec la labilité caractéristique de tout organisme en croissance, les enfants des années 90 absorbaient tout ce qui apparaissait dans le pays. Il semble que jamais auparavant (à l’exception peut-être de la génération des révolutionnaires du début du XXe siècle) une telle division entre pères et enfants n’ait eu lieu.
Presque toutes les personnes âgées de 16 à 25 ans parlent anglais, possèdent un ordinateur et utilisent Internet avec habileté. Ces capacités à elles seules suffisent à rivaliser avec l'ancienne génération, par exemple lorsqu'il s'agit de postuler à un emploi.
De plus, la génération des années 90 est plus instruite que toutes les générations précédentes. Une génération a grandi connaissance. Cependant, nous ne sommes pas encore à l’âge d’or des Lumières. Aujourd'hui, l'éducation est encore dans une plus grande mesure La clé d’une carrière réussie n’est pas le développement personnel.
Carrièremaintenant, c'est la priorité des jeunes. Si les parents ont accompli beaucoup de choses au cours des années post-soviétiques, leurs enfants veulent encore accroître leur réussite. Sinon, réalisez tout vous-même. Indépendance économique- signe l'homme moderne. Beaucoup de gens commencent à travailler ou se préparent à un futur travail dès l'école. Je constate que presque personne n'aspire à devenir astronaute, mais de plus en plus à devenir banquier. Lorsqu’on a demandé à mon frère (aujourd’hui âgé de 16 ans), alors tout petit, où il voulait travailler, il a répondu : « Dans une banque ». Par qui? « Préposée au bain !
Pour une raison quelconque, le dilemme apparemment évident est devenu moins évident. Entre famille et même les filles choisissent le travail, ce qui souligne une fois de plus la vision du monde occidentale moderne.
Séparément, il faut parler de la communication. Dans la tranche d’âge considérée, il existe une division claire entre ceux qui peuvent communiquer et ceux qui ne le peuvent pas. La frontière suit (environ) 1990. La moitié des jeunes d'aujourd'hui ont passé les premières années de leur vie dans la cour sous la surveillance de grands-mères sur un banc ou de mères au foyer, la seconde - seule à la maison avec des jeux informatiques. Un jeune homme moderne peut avoir de nombreuses connaissances, mais extrêmement (surtout en comparaison avec ses parents, c'est-à-dire la génération des années soixante, la génération des campagnes de propagande et des rassemblements touristiques) quelques amis. La communication est devenue substitut.
D'un point de vue psychologique, on peut dire que kinesthésique information a perdu son sens, laissant la place à verbal. Le temps nous dira si c’est bon ou mauvais. Nous ne pouvons maintenant qu’énoncer les manifestations de ce changement. Par exemple, la nourriture a cessé d'être un objet de plaisir pour devenir une unité de statut ( Où vous mangez, les marques), une façon de vous contrôler ( Combien vous mangez, régimes) et rationalisation des activités de la vie ( Comment vous mangez des produits semi-finis).
Concernant, santé, il y a alors une double tendance : d'une part, il s'agit d'une alimentation équilibrée, de jours de jeûne, de remise en forme - qui parle de conscience et de soins personnels, d'autre part - mauvaises habitudes, ce qui serait plus correctement appelé style, c'est-à-dire dérivé du mode de vie, de la sédentarité (inactivité physique), du manque de sommeil. En conséquence, prendre soin de sa santé devient une farce, un poste de dépense, une façon d’occuper ses pensées et son temps.
La dernière chose sur laquelle je voudrais écrire est sous-cultures. La première « vague rock » a déferlé sur le syndicat dans les années 80, mais la société ne s'est pas divisée en sous-groupes. L'exception concerne les dissidents purs et simples comme DDT ou Chizh& Co " Aujourd’hui, au contraire, même un léger écart par rapport à la culture dominante forme une puissante branche sociale. Évidemment, cette fragmentation est en grande partie artificielle, car ne repose sur aucune base solide. (Un exemple est emo. J'ai mené une petite enquête auprès des représentants de cette sous-culture. Les résultats étaient prévisibles - personne n'a pas répondu d'où venait leur courant et pourquoi). C’est évidemment la preuve directe que les jeunes d’aujourd’hui ont du mal à pour identifier nous-mêmes en tant que groupe unique ! C'est pourquoi les gens s'unissent en groupes plus petits, formés selon des caractéristiques formelles, souvent exclusivement externes. Les jeunes se regroupent en groupes qu’ils peuvent atteindre, ce qui indique une pensée systémique faible ( type masculin pensée, qui s'est désormais étendue aux femmes).
Ainsi, la jeunesse d'aujourd'hui est nouvelle ( moderne même) des gens à la pensée occidentale, existant dans les réalités russes. Ce sont des gens chez qui la pensée individualiste entre en compétition avec l’esprit du collectivisme (conciliarité, pour ainsi dire). Ce sont des personnes dont les valeurs (voir ci-dessus) s'apparentent plus à des instincts qu'à des idées. Et finalement, ce sont des gens qui n’ont rien en commun. Dans cette optique, les aspirations de l’État à inculquer au moins une certaine idéologie (l’orthodoxie à l’école, le concept d’éducation spirituelle de la jeunesse, etc.) deviennent compréhensibles. En même temps, ces aspirations concernent une autre génération, celle née au XXIe siècle (à l’exception des « Nashis », les dégénérés de l’avant-garde du système existant). J'ai peur que la génération de la fin du 20ème siècle reste perdue.
Essai « Les problèmes de la jeunesse à travers les yeux des jeunes »
Étudiants de 2ème année de l'IUBPE gr. EA 11-11 Ignatenko Christina
Les problèmes de la jeunesse ont toujours préoccupé la société. Je pense que c’est le sujet le plus urgent de notre époque, l’un des principaux, car l’avenir appartient aux jeunes. Il est difficile pour la jeune génération de s'adapter à l'heure actuelle, car elle n'a pas encore son propre système de valeurs, et s'il y en a un, il est conditionnel...
Mais pourquoi nous semble-t-il que les générations plus âgées ont toujours tort, qu’elles recherchent les origines des problèmes lorsqu’elles sont à la surface ou qu’elles les recherchent aux mauvais endroits ? Probablement parce que le sens des responsabilités n'est pas encore très développé chez les jeunes d'aujourd'hui ou qu'il n'est pas encore profondément enraciné dans les âmes des jeunes. Quand vous avez dix-huit ans, il semble que toute votre vie est devant vous, et même si vous faites des erreurs, il vous reste tellement de temps pour les corriger.
La jeunesse est le chemin vers l’avenir que chacun choisit pour lui-même. Choisir l'avenir, le planifier, c'est caractéristique notre jeune génération. Chacun choisit son propre chemin dans la vie, et cela ne s'avère pas toujours correct et prospère pour nous. La plupart des jeunes choisissent encore la bonne position de vie, qui fixe des objectifs et s'efforce de les atteindre. En menant une vie saine, nous voulons tirer le meilleur parti de la vie pour vivre dignement et contribuer au développement de notre société. Mais il y a aussi un côté négatif chez les jeunes parmi nous, qui se retrouvent dans une impasse dont ils ne peuvent pas sortir seuls. Ils ont de nombreux problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre eux-mêmes. Et je voudrais parler des mauvaises habitudes de notre génération, comme les problèmes d'alcool, de tabac et de drogue. Ce sont ces mauvaises habitudes qui se sont répandues chez les jeunes. Aujourd’hui, leur consommation est très importante et c’est toute la société qui en souffre. Après tout, l'alcool, le tabac et les drogues ont un effet particulièrement actif sur le corps non formé, le détruisant progressivement. De plus, les mauvaises habitudes ont Influence négative sur la vie de la société dans son ensemble, ainsi que sur la vie et les activités des individus individuellement. DANS ce moment ce problème est devenu véritablement mondial.
Ayant choisi cette voie, ils s'efforcent d'échapper aux problèmes réels et de se diriger vers un monde illusoire. Ou encore, les adolescents commencent souvent à boire et à fumer lorsqu'ils se trouvent dans nouvelle compagnie, où il s'agit d'une sorte de test - "si vous ne voulez pas boire ou fumer, alors vous ne serez pas avec nous". Alors ils deviennent progressivement accros, leurs camarades les forcent, puis ils s'habituent à l'alcool - il est impossible de s'en passer lors de réunions amusantes. Après un certain temps, ces habitudes deviennent un élément nécessaire à la détente, à la paix et à la bonne humeur. Puis les doses consommées augmentent, car le volume initial semble insuffisant. Ainsi, l'alcool devient partie intégrante de la vie et participe à tous les processus vitaux du jeune corps. Cela est particulièrement vrai pour les filles : l'alcoolisme féminin devient plus puissant. Après tout, l’alcoolisme féminin est pratiquement incurable. Je pense que tout le monde a vu une jeune fille avec une poussette et une bouteille de bière, une cigarette, ou pire, une fille enceinte. Et cette activité « inoffensive » peut causer un préjudice irréparable à son enfant à naître : la consommation d'alcool peut entraîner des déviations dans le développement du fœtus, des malformations et des anomalies chez l'enfant. Par exemple, développement incomplet du cortex cérébral, retard mental, malformations cardiaques congénitales. Et que peut enseigner une telle mère à son enfant à l’avenir ?
Mais de quoi parler quand presque tous les enfants peuvent acheter de la bière et des cigarettes, qui sont principalement préférées par les adolescents et les jeunes. Les vendeurs vendent sans hésiter - l'essentiel pour eux est de vendre, ils ont besoin de revenus supplémentaires. Et il n'y a aucune responsabilité pour vos actes. La santé au sens littéral du terme est bue par les jeunes, qui parfois ne comprennent toujours pas les graves dommages qu'ils causent à leur corps informe.
Mais le problème de l'alcoolisme ne vient pas seul - le problème de la toxicomanie suit de près, la consommation de substances narcotiques et psychotropes augmente, qui ont un grand impact sur la santé du jeune corps et transforment dès l'enfance les enfants en bonne santé en malades. , des individus mentalement instables. Qu’est-ce que la toxicomanie ? À mon avis, il ne s’agit pas seulement d’une perte de l’apparence humaine, mais aussi d’un terrain fertile pour la « peste du 21e siècle ». La toxicomanie, c'est le malheur du toxicomane lui-même, ce sont les larmes de sa famille et de ses amis. Cela vaut-il la peine de gâcher votre vie et celle de votre famille ? Après tout, les drogues rendent une personne faible et faible, et la toxicomanie la conduit à l'esclavage. La personne ne peut plus s’en empêcher et est prête à tout pour une nouvelle dose. Ainsi, les drogues conduisent au vol et à la violence. La toxicomanie est directement liée à la criminalité.
Les adolescents issus de familles à faible revenu et dysfonctionnelles courent un plus grand risque de devenir toxicomanes et, à l'inverse, les familles aux revenus élevés. Adolescents dont les parents ont des problèmes d'alcool, dès le début jeune âgeévoluent dans un environnement d'incompréhension et de problèmes et, à la recherche d'un moyen d'y échapper, peuvent commencer à consommer des drogues. Au contraire, les adolescents habitués à ne jamais avoir besoin de rien peuvent essayer ce médicament comme antidépresseur à la mode. Avec l'aide de drogues, les adolescents tentent parfois d'étouffer certaines de leurs expériences personnelles, par exemple le premier amour. Et bien sûr, il peut exister une prédisposition génétique à la consommation de drogues. De plus, il y a beaucoup de propagande en matière de drogue : livres, magazines, Internet. Littéralement, tout vous pousse à goûter au « fruit défendu ». Les drogues sont particulièrement populaires parmi la « jeunesse dorée », même si beaucoup d'entre eux n'ont même pas 20 ans. En fait, je ne blâme pas les gens qui veulent tout essayer dans cette vie, mais il devrait toujours y avoir un sens des proportions, si vous ne l'avez pas, n'y pensez même pas, faites des choses qui vous entraîneront vers le bas. Vous devez faire uniquement ce dont vous avez besoin et non ce que la société exige de vous. Et pourtant le plus sensible à la toxicomanie les gens de faible volonté des gens qui ne peuvent pas défendre leur point de vue ou simplement des gens confus qui sont brisés par le poids du monde. Une personne devrait toujours pouvoir dire « non » ; si vous ne voulez pas prendre de poudre ou de cigarette, ne la prenez pas, vous n'avez pas besoin de penser à ce que les autres penseront de vous, vous devez le faire. ce que vous pensez être juste.
La toxicomanie et l'alcoolisme ont des conséquences sociales graves : des crimes et des actes immoraux sont commis, la dégradation de l'individu et de la population dans son ensemble se produit, la mortalité augmente surtout parmi les jeunes, les maladies se développent et se transmettent, le taux de natalité des enfants malades et handicapés augmente. , les familles se séparent. Ce sont les mineurs, la jeune génération, qui sont plus rapidement et souvent sensibles aux phénomènes sociaux négatifs mentionnés ci-dessus. la société moderne.
Cependant, il ne faut pas supposer que la jeunesse moderne ne pense pas du tout à l’avenir, que la jeunesse moderne est corrompue par un manque de moralité, gâtée, vulgaire et débridée. Ce n'est pas du tout comme ça. Un grand nombre de jeunes veulent être utiles à leur pays, ils veulent faire ce qu'ils aiment, recevoir un salaire décent pour leur travail, ils veulent se marier sans crainte, avoir des enfants, sans craindre d'être licenciés demain lors de la prochaine crise financière, dans l'état de laquelle, Malheureusement, notre pays est presque constamment...
Mais les jeunes ne peuvent pas faire face seuls à toutes les difficultés. Seule la participation ciblée et systématique de l'État et de toutes les branches du gouvernement à la vie de la jeune génération pourra résoudre les problèmes d'adaptation sociale des jeunes dans la société moderne, allant de l'alcoolisme et de la toxicomanie au bizutage militaire et à l'arbitraire. sur le lieu de travail.
Et en conclusion, je veux dire que chaque personne doit penser à l'avenir et ne pas vivre au jour le jour, elle doit se fixer des objectifs et les atteindre.
Les problèmes de la jeunesse ont toujours préoccupé la société. Le problème de la jeunesse est l’un des principaux, car ils représentent l’avenir. Mais « le siècle présent » et le « siècle passé » sont toujours en contradiction. L’époque des réformes mondiales qui ont balayé la Russie a « brisé » le système de la « morale » précédente, bouleversant considérablement tout valeurs morales. L’ancienne génération, dont la mémoire est encore fraîche des « jours d’antan », a du mal à s’adapter aux conditions actuelles tout en conservant le même système de valeurs ; C'est encore plus difficile pour la jeune génération à cet égard, car... il n'a pas encore son propre système de valeurs, et s'il l'a, c'est conditionnel...
Mais pourquoi nous semble-t-il que les générations plus âgées ont toujours tort, qu’elles recherchent les origines des problèmes lorsqu’elles sont à la surface ou qu’elles les recherchent aux mauvais endroits ? Probablement parce que le sens des responsabilités n'est pas encore très développé chez les jeunes d'aujourd'hui ou qu'il n'est pas encore profondément enraciné dans les âmes des jeunes. Quand vous avez dix-huit ans, il semble que toute votre vie est devant vous, et même si vous faites des erreurs, il vous reste tellement de temps pour les corriger.
Les jeunes n’ont pas le temps de s’adapter aux changements rapides des aspects économiques, politiques, spirituels et sociaux de la vie. Le progrès social affecte ses besoins, ses intérêts et ses orientations de valeurs.
La jeunesse est le chemin vers l'avenir qu'une personne choisit. Choisir l'avenir et le planifier est un trait caractéristique du jeune âge. En psychologie du développement, la jeunesse est caractérisée comme une période de formation d'un système de valeurs stable, de formation de la conscience de soi et de formation du statut social d'un individu. La conscience d'un jeune a une sensibilité particulière, la capacité de traiter et d'assimiler un énorme flux d'informations. Durant cette période se développent l'esprit critique, l'envie de donner sa propre appréciation sur divers phénomènes, la recherche d'argumentaires et de réflexions originales. Dans le même temps, à cet âge, certaines attitudes et stéréotypes caractéristiques de la génération précédente subsistent.
La formation de la maturité sociale des jeunes se fait sous l'influence de nombreux facteurs : famille, école, collectif de travail, médias, organisations de jeunesse. La jeunesse est le moment où chacun doit déterminer son propre destin, trouver le seul véritable chemin de vie menant au succès, qui lui permettra de réaliser au maximum ses capacités et ses talents. La vie confronte un jeune à la nécessité de prendre des décisions critiques malgré un manque d’expérience de vie.
Détérioration de la santé des enfants et des adolescents. La génération croissante est en moins bonne santé physique et mentale que la précédente. En moyenne en Russie, seuls 10 % des diplômés de l'école peuvent se considérer comme en parfaite santé. Le nombre de jeunes menant une vie immorale est en augmentation. Il y a une criminalisation des jeunes.
Réduire les opportunités de participation des jeunes au développement économique. La part des jeunes parmi les chômeurs reste élevée.
Baisse de la valeur du travail. " Gros salaire« - ce motif s'est avéré décisif lors du choix d'un lieu de travail.
Les jeunes modernes ont un trait qui montre que la plupart d’entre eux veulent avoir un bon revenu, sans avoir de profession ni envie de travailler. Cela est dû au fait que les jeunes ne sont pas incités à travailler.
Le problème de l'influence criminelle sur les jeunes Dernièrement ne peut qu’inquiéter l’opinion publique russe. Parmi les infractions pénales, un quart est commis par des jeunes et des adolescents. Parmi les délits, les délits mercenaires retiennent l'attention - vol, extorsion d'argent, fraude. Le volume des crimes acquisitifs augmente actuellement rapidement. Cela dépend du fait que pour la majorité des jeunes, leurs parents ne peuvent pas leur donner ce qu'ils souhaiteraient, en tenant compte de leurs besoins. Mais eux-mêmes ne peuvent pas l'obtenir car ils n'ont pas de spécialité ou de compétences professionnelles. Les jeunes ne veulent pas recevoir d’éducation simplement parce qu’ils n’ont aucune perspective après avoir reçu une éducation. Actuellement, de plus en plus de jeunes consomment de la drogue. Cela vient peut-être du désespoir de réaliser leur potentiel ou du fait que, faute de comprendre la gravité, ils ont été impliqués dans cette affaire par des personnes intéressées à vendre de la drogue.
Ceux qui travaillent avec des enfants et des adolescents - enseignants, psychologues scolaires, etc., ont également besoin d'une toute nouvelle approche de leurs charges. Afin de leur apprendre de nouvelles formes de comportement, de former une personnalité résistante au stress, capable de construire sa vie de manière indépendante et responsable. Pour ce faire, il est nécessaire de posséder les qualités nécessaires et de les démontrer dans le processus de travail avec des adolescents, ainsi que d'avoir des connaissances, des compétences et des capacités d'apprentissage, la capacité de surmonter de manière adéquate les problèmes de la vie et de développer un type de comportement sain. .
Il faut garder à l’esprit que si des problèmes ne sont pas résolus à l’une ou l’autre étape, cela peut entraver le processus de développement personnel. Comprendre une telle situation peut obliger une personne à se fixer de nouveaux objectifs et à changer les moyens de les atteindre. Dans l'ensemble, ce n'est pas effrayant. C'est bien pire si l'individu ne reconnaît pas les problèmes non résolus ou insolubles et ne commence pas à chercher d'autres solutions.
Beaucoup dépend de la personne, de sa capacité à gérer ses propres activités. Mais ce processus a lieu lorsque l’environnement stimule le besoin de nouveaux intérêts et incite l’individu à agir.
L'imposition constante du manque de spiritualité à notre jeunesse a conduit à une crise des idéaux moraux et du sens des objectifs, à la culture de plaisirs de comportement momentanés.
Il peut également y avoir un impact négatif de la part de la famille dans laquelle le jeune homme vit et est élevé.
La chose la plus dangereuse dans l’état actuel société russe– un sentiment croissant de vide spirituel, d’absurdité, de futilité et de caractère temporaire de tout ce qui se passe, qui embrasse visiblement de plus en plus de couches de Russes. L'effondrement des orientations de valeurs se reflète dans l'humeur des jeunes. Le plus important et le plus fondamental ici est la déception croissante quant aux perspectives, la propagation du nihilisme et le déclin des normes morales. La jeune génération s'est retrouvée dans la situation la plus difficile, lorsqu'il est appelé à poursuivre son développement sur la base des valeurs matérielles et spirituelles héritées, il est contraint, étant au stade de la formation, de participer au développement de ces valeurs de manière indépendante, souvent contrairement aux tentatives de l'ancienne génération de restaurer le passé. En conséquence, les contradictions entre « pères et fils » dans notre société sont devenues une source de conflits sur fond de processus d'aliénation des jeunes dans la société, de déclin de leur statut social, de réduction des programmes sociaux pour la jeunesse, des opportunités d'insertion sociale. l’éducation, le travail et la participation politique.
La jeune génération, pour sa grande majorité, s’est retrouvée dépourvue de lignes directrices sociales fiables. Choix Le chemin de la vie a commencé à être déterminé non pas par les capacités et les intérêts du jeune homme, mais par des circonstances spécifiques.
Il est évident que la jeune génération russe traverse une situation de crise socio-psychologique. Les anciens stéréotypes de comportement, d'orientations normatives et de valeurs ont été détruits. Les jeunes perdent le sens de ce qui se passe et ne possèdent pas certaines compétences de vie qui leur permettraient de conserver leur individualité et de créer un style de vie sain.
Situation actuelle a inévitablement conduit la jeune génération à assumer la responsabilité de son avenir, à faire des choix indépendants et à contrôler son comportement. Dans le même temps, il est bien évident que les adolescents, sous l'influence de situations stressantes sans cesse croissantes, ne sont pas prêts à les surmonter et à en subir les conséquences. Le manque de connaissances et de compétences comportementales de la partie adulte de la population - parents, enseignants - ne leur permet pas d'apporter l'influence éducative, le soutien psychologique et social nécessaire. Les adolescents se sont retrouvés seuls et psychologiquement impuissants en raison de la perte de liens avec la génération plus âgée.
Le désir d'échapper aux problèmes réels et de se diriger vers un monde illusoire contribue à Distribution de masse l'alcoolisme et la toxicomanie chez les jeunes. Les adultes d'aujourd'hui ne peuvent pas offrir à la jeune génération le nombre nécessaire de modes d'existence alternatifs, d'objectifs et de valeurs, de normes pour lesquelles il vaudrait la peine d'étudier dur, de travailler et d'observer certaines normes de comportement.
Nous avons tous oublié la sagesse de nos ancêtres et, en quête des téléviseurs et des systèmes stéréo les plus modernes, ou simplement en luttant pour survivre dans notre monde imparfait, nous avons oublié l'essentiel, à savoir demain, à propos de vos propres enfants...
Il est donc nécessaire non pas de construire des prisons, des camps et des colonies, mais de restaurer des camps de pionniers, des clubs sportifs, des terrains de jeux et des parcs de loisirs. Élever le niveau de formation professionnelle des enseignants, des psychologues praticiens, et simplement promouvoir un mode de vie sain, un travail, etc. Et les parents doivent comprendre qu'ils doivent se nourrir, s'habiller, mettre des chaussures, tout cela est bien, mais il ne faut pas oublier le côté moral de l'éducation. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de penser que votre fils ne commencera jamais à consommer de la drogue ou à voler, et si (à Dieu ne plaise) cela s'est déjà produit, alors vous ne devriez pas vous détourner de lui, mais simplement l'aider à s'en sortir. Comprenez que vos enfants veulent être compris, nécessaires et veulent simplement être pris en compte. Ils veulent devenir adultes, alors aidez-les...
Les hommes ont toujours été capables d’actes extravagants qui défient toute logique et brisent toutes les analyses et prévisions.
Les jeunes d'aujourd'hui sont l'avenir de la Terre entière, puisqu'ils devront prendre les rênes de sa gouvernance, accepter les objectifs prioritaires, et pas seulement ceux-là, et les mettre en œuvre. Mais malheureusement, la jeunesse moderne, qui a grandi dans la restauration rapide, les talk-shows, les feuilletons, les jeux informatiques et d'autres éléments de la vie moderne la culture populaire, peut ne pas être en mesure de donner une réponse adéquate (réaction adéquate) aux circonstances actuelles de la vie socio-politique de l'État, de la région, de la planète.
Actuellement, les médias jouent un rôle important dans la formation des orientations et des aspirations de la population de la plupart des pays du monde, à l'exception des pays du camp socialiste actuel. Les médias de masse peuvent influencer les orientations de valeurs, la formation de la culture quotidienne et ce qu’on appelle le « sens de la vie ». Selon le degré d’exposition, les jeunes peuvent être divisés en quatre groupes principaux :
Un rôle important est joué par le choix de la jeune génération en termes sociaux et par la manière dont elle atteindra un certain statut social et des « biens matériels ». Selon les modalités utilisées, les jeunes peuvent être répartis comme suit :
- Quasi-criminel. Ils utilisent la force physique brute et toutes les formes de ses manifestations. Ce groupe est nombreux et la plupart des jeunes y aspirent, car ils sont idéalisés par la télévision et les « romances de voleurs » ;
- "Avec des connexions." Enfants de gens riches et hauts fonctionnaires qui utilisent la position de leurs parents pour atteindre leurs objectifs, mais sont incapables de les atteindre par eux-mêmes (en toute honnêteté, il convient de noter que parmi cette partie de la jeunesse, il y a des personnes capables, mais ces cas, malheureusement, sont rares nombre, afin qu'ils puissent être ignorés );
- « Des nerds ». Ils utilisent exclusivement leurs capacités intellectuelles, mais finissent souvent au service des groupes précédents en raison de leur lâcheté ;
- Une jeunesse non qualifiée. Un groupe de personnes qui comprendra ceux qui ne se sont pas réalisés dans les groupes précédents ; ils atteignent leurs objectifs et obtiennent des bénéfices « avec de la sueur et du sang ».
Les orientations de valeurs d’une génération jouent un rôle important dans le développement de la société, car elles déterminent la culture quotidienne et souvent le « sens de la vie ». Division approximative de la jeune génération par rapport aux objectifs et valeurs prioritaires :
- Des gens marchands. Un groupe s'efforçant d'atteindre le plus grand nombre de valeurs matérielles et la satisfaction maximale de ses besoins, pour la plupart farfelus (pouvoir, bijoux, éléments de luxe, etc.) ;
- Fonctionnaires. Un groupe qui s'efforce de évolution de carrière(avec l’aide de l’argent, des relations, parfois des capacités) pour atteindre un certain statut social et satisfaire ses ambitions personnelles. On y rencontre souvent des personnes ayant des besoins « supérieurs », en plus d'atteindre le bien-être matériel ;
- Intellectuels. Groupe d'individus qui, à l'aide de leurs connaissances, s'efforcent d'atteindre une certaine satisfaction matérielle et morale. Ils ont une influence positive sur la société, font évoluer la science et la société, et s'efforcent de « spiritualiser » leur vie physiologique ;
- « Philosophes » (notez que la spécialité n'a pas d'importance). Les individus qui évaluent et réagissent le plus objectivement à la réalité et se rapportent de manière sélective à toutes les valeurs - richesse matérielle, statut social, développement intellectuel et spirituel (selon l'auteur, il s'agit du groupe le plus intéressant et le plus restreint) ;
- "Groupe à risque." La plupart des jeunes générations, pour ainsi dire, sont « tombées hors du circuit », n’ont pas atteint leurs objectifs et peuvent revendiquer les avantages des groupes précédents, c’est-à-dire menacer de coups d’État ou de confiscation criminelle des valeurs.
Tout ce qui précède est une conséquence de l’ignorance des fondements des sciences humaines, et de la philosophie en particulier, car elle seule peut ajouter une composante spirituelle. vie biologique personne. Quant aux facteurs externes, tels que les organisations internationales, ils peuvent contribuer au développement spirituel et intellectuel de la jeune génération, en utilisant leurs nombreuses opportunités pour aider l'État dans les entreprises éducatives.
Quelle suite des événements peut-on attendre de la jeunesse moderne, qui a un tel vide spirituel et qui finira par remplacer la génération actuelle ?
- Prévisions pessimistes : les prochaines générations seront de pire en pire, et le processus s'inversera en évolution, jusqu'à apparition d'homo pitécus.
- Prévision optimiste : les périodes de stagnation et de dégradation précèdent toujours les périodes d'épanouissement culturel, spirituel et intellectuel d'une ethnie, d'une nation, etc.
- Prévision réaliste : à tout moment et dans toutes les sociétés, seul un certain groupe de personnes était très instruit (l'intelligentsia au sens large du terme), et le reste de la société (la plus grande) était d'un ou plusieurs niveaux inférieurs, et , néanmoins, la société était en décomposition, c'est ainsi qu'elle s'est développée.
Le temps nous dira tout.
Caractéristiques de la genèse de la vision du monde de la jeunesse de Glazov
Le choix du sujet de nos travaux de cours est déterminé principalement par les spécificités de notre futur métier- travail d'enseignement à l'école. Cela nous oblige à comprendre autant que possible le monde intérieur de notre étudiant adolescent - après tout, sa vision du monde, en tant que vision du monde d'un représentant des jeunes qui ont maintenant formé leur propre sous-culture, peut différer de manière assez significative de la nôtre, et cela peut créer certaines difficultés tant dans le processus d'apprentissage que dans le processus de communication, et même conduire à des malentendus.
Il est également nécessaire de noter une tâche de l'enseignant telle que l'éducation de l'élève. Éducation - inculquer certaines normes de comportement, des idées positives, un transfert d'expérience. C’est-à-dire qu’il s’agit, d’une manière ou d’une autre, de la formation dirigée de la vision du monde de son élève. Naturellement, la réussite de cette tâche nécessite également une connaissance approfondie du monde intérieur de l'étudiant.
Ainsi, on voit que pour réussir à travailler avec les jeunes dans le sens de l'enseignement et de l'éducation, chaque enseignant doit être plus ou moins familier avec la vision du monde des jeunes, puisque c'est cette connaissance qui facilite grandement l'accomplissement de sa tâche. .
La pertinence de notre sujet tient avant tout au fait que les jeunes constituent la partie la plus mobile, la plus agile et la plus énergique de notre société. C'est ce groupe qui deviendra dans 10 ans l'élément principal de notre société - il occupera des places allant de la sphère de la production à la sphère de la gestion, ayant enfin formé sa vision du monde. Il est donc important de connaître sa vision du monde : ce sont les jeunes qui jouent un rôle important dans l’avenir.
À notre avis, ce sujet est également pertinent car la jeunesse moderne est un phénomène unique. Il s'est formé à la jonction de deux époques largement contradictoires : l'époque soviétique, socialiste et aujourd'hui russe, axée sur le capitalisme. Ceci, bien sûr, a laissé une empreinte sur la perception du monde, a provoqué une grande variabilité des attitudes personnelles envers la vie d'aujourd'hui et a conduit à une révision des valeurs de la vie et de ses propres principes.
La connaissance de la vision du monde est très importante, et pas seulement lorsqu'elle s'applique aux jeunes. La vision du monde est la vision qu'a une personne du monde, son attitude envers toutes choses et idées, et même ses propres valeurs et idéaux, aspirations et principes. La vision du monde est l'élément le plus important monde spirituel l'homme, et sans le connaître, il est presque impossible d'évaluer correctement son potentiel culturel.
ce travail intéressera les enseignants, les statisticiens et les personnes en général intéressées par la formation de la jeunesse d'aujourd'hui. L'ouvrage contient des données statistiques, les résultats d'enquêtes, de conversations, de discussions, reflète les croyances et les idées de la jeunesse moderne et montre clairement leur hétérogénéité.
Chapitre 1. Définition du sujet et des méthodes de recherche.
Le sujet de notre recherche est la genèse de la vision du monde des jeunes et les particularités inhérentes à la vision du monde de la génération actuelle. Pour mieux comprendre l'essence de l'étude, le sujet d'étude doit être divisé en groupe social par rapport auquel la recherche est menée (c'est-à-dire la jeunesse moderne), identifier et identifier un individu du groupe, l'objet d'étude ce qui nous intéresse dans ce groupe social (c'est-à-dire la vision du monde comme un ensemble de vues sur le monde) et le processus lui-même qui nous intéresse, c'est-à-dire la genèse et ses caractéristiques.
La vision du monde est un système d'idées sur le monde et la place d'une personne dans celui-ci, sur la relation d'une personne avec la réalité environnante et avec elle-même, ainsi que sur les positions de vie fondamentales des personnes, leurs croyances, leurs idéaux et leurs orientations de valeurs déterminées par ces vues. . C'est une manière pour une personne de maîtriser le monde, dans l'unité d'une approche théorique et pratique de la réalité. Il convient de distinguer trois principaux types de vision du monde :
le quotidien (ordinaire) est généré par les conditions immédiates de vie et l’expérience transmise au fil des générations,
religieux - associé à la reconnaissance du principe surnaturel du monde, exprimé sous une forme émotionnelle et figurative,
philosophique - apparaît sous une forme conceptuelle et catégorique, s'appuyant à un degré ou à un autre sur les réalisations des sciences de la nature et de la société et possédant une certaine mesure de preuves logiques.
La vision du monde est un système de sentiments généralisés, d'idées intuitives et de vues théoriques sur le monde qui nous entoure et la place de l'homme dans celui-ci, sur les relations multiples de l'homme avec le monde, avec lui-même et avec les autres, un système d'attitudes de vie fondamentales pas toujours conscientes. des personnes, d'un certain groupe social et de la société, leurs croyances, idéaux, orientations de valeurs, principes moraux, éthiques et religieux de connaissances et d'évaluations. La vision du monde est une sorte de cadre pour la structure d'un individu, d'une classe ou d'une société dans son ensemble. Le sujet d'une vision du monde est un individu, un groupe social et la société dans son ensemble.
La base de la vision du monde est la connaissance. Toute connaissance forme un cadre de vision du monde. Le plus grand rôle dans la formation de ce cadre appartient à la philosophie, puisque la philosophie est née et s'est formée en réponse aux questions idéologiques de l'humanité. Toute philosophie remplit une fonction de vision du monde, mais toutes les visions du monde ne sont pas philosophiques. La philosophie est le noyau théorique d’une vision du monde.
La structure d'une vision du monde comprend non seulement la connaissance mais aussi son évaluation. C'est-à-dire que la vision du monde se caractérise non seulement par une saturation informationnelle, mais aussi par une saturation de valeurs (axiologique).
La connaissance entre dans la vision du monde sous forme de croyances. Les croyances sont le prisme à travers lequel la réalité est vue. Les croyances ne sont pas seulement une position intellectuelle, mais aussi un état émotionnel, une attitude psychologique stable ; confiance dans l’exactitude de ses idéaux, principes, idées, opinions, qui subjuguent les sentiments, la conscience, la volonté et les actions d’une personne.
La structure d'une vision du monde comprend des idéaux. I. peut être à la fois scientifiquement fondé et illusoire, à la fois réalisable et irréaliste. En règle générale, ils font face à l’avenir. Les idéaux sont la base de la vie spirituelle d'un individu. La présence d'idéaux dans une vision du monde la caractérise comme une réflexion proactive, comme une force qui non seulement reflète la réalité mais l'oriente également vers sa transformation.
La vision du monde se forme sous l'influence des conditions sociales, de l'éducation et de l'éducation. Sa formation commence dès l'enfance. Cela détermine la position de vie d’une personne.
Il convient particulièrement de souligner qu'une vision du monde n'est pas seulement un contenu, mais aussi une manière de comprendre la réalité. Composante essentielle la vision du monde représente les idéaux comme des objectifs de vie décisifs. La nature de l'idée du monde contribue à la fixation de certains objectifs, à partir de la généralisation desquels se forme un plan de vie général, des idéaux se forment qui donnent à la vision du monde une force effective. Le contenu de la conscience se transforme en vision du monde lorsqu’il acquiert le caractère de croyances, de confiance dans l’exactitude de ses idées.
La vision du monde est d'une grande importance pratique. Cela affecte les normes de comportement, l'attitude envers le travail, envers les autres, le caractère aspirations de vie, selon les goûts et les intérêts. C'est une sorte de prisme spirituel à travers lequel tout ce qui nous entoure est perçu et vécu.
Qu’est-ce que la jeunesse comme sujet des relations sociales ? Les controverses entre scientifiques concernant la définition de la jeunesse, les critères permettant de les séparer en un groupe indépendant et les limites d'âge ont une longue histoire. Les scientifiques partagent différentes approches du sujet d'étude - depuis les positions de la sociologie, de la psychologie, de la physiologie, de la démographie, ainsi que les traditions de classification formées dans certaines écoles scientifiques. Les facteurs idéologiques jouent un rôle important, tout comme les jeunes. à la pointe lutte politique.
Dans les sciences sociales russes, pendant longtemps, les jeunes n'ont pas été considérés comme un groupe socio-démographique indépendant : l'identification d'un tel groupe ne correspondait pas aux idées existantes sur la structure de classe de la société et contredisait la doctrine idéologique officielle de son unité socio-politique. C'est une chose de parler de la jeunesse comme faisant partie intégrante de la classe ouvrière, de la paysannerie kolkhozienne et de l'intelligentsia soviétique ; c'en est une autre de reconnaître ses caractéristiques sociales comme une sorte d'intégrité. Cela a été perçu comme une opposition entre les jeunes et d’autres groupes sociaux.
L'une des premières définitions du concept de « jeunesse » a été donnée en 1968 par V. T. Lisovsky : « La jeunesse est une génération de personnes qui passent par l'étape de socialisation, d'acquisition, et à un âge plus mûr ayant déjà acquis, éducatif, fonctions professionnelles, culturelles et autres fonctions sociales ; en fonction des spécificités conditions historiques les critères d’âge pour les jeunes peuvent aller de 16 à 30 ans. Plus tard, plus définition complète a été donné par I. S. Kon : « La jeunesse est un groupe socio-démographique, identifié sur la base d'une combinaison de caractéristiques d'âge, de caractéristiques de statut social et de propriétés socio-psychologiques déterminées par les deux. La jeunesse en tant que phase spécifique, étape du cycle de vie, est biologiquement universelle, mais sa tranche d'âge spécifique y est associée statut social et les caractéristiques socio-psychologiques sont de nature socio-historique et dépendent de l'ordre social, la culture et les modèles de socialisation caractéristiques d’une société donnée.
Ces dernières années, avec un changement dans l'approche scientifique générale pour résoudre un certain nombre de problèmes sociaux, il est devenu nécessaire d'adopter une approche holistique pour étudier la diversité des connexions et des modèles communs de la jeune génération, pour considérer la jeunesse comme un sujet organique de développement social.
Aujourd'hui, les scientifiques définissent la jeunesse comme un groupe socio-démographique de la société, identifié sur la base d'un ensemble de caractéristiques, caractéristiques du statut social et conditionnées par certaines propriétés socio-psychologiques déterminées par le niveau de développement socio-économique et culturel, et les caractéristiques de la socialisation dans la société russe.
Les jeunes dans le contexte de notre étude constituent un groupe sociodémographique qui connaît une période de développement de la maturité sociale, d'entrée dans le monde des adultes et de s'y adapter. Les frontières de ce groupe sont floues et fluides, mais elles sont généralement associées à l’âge de 15 à 30 ans. La jeunesse moderne comme groupe socioculturel se caractérise par plusieurs traits communs : elle est plus instruite, maîtrise de nouveaux métiers, et est porteuse d'un nouveau mode de vie et d'un nouveau dynamisme social.
L'accent accru mis sur la communication au sein d'une catégorie d'âge donnée conduit à la formation d'une sous-culture de la jeunesse, avec ses valeurs et ses idéaux spécifiques. C'est aussi une partie intégrante de la jeunesse.
La personnalité est une expression individuelle des relations sociales et des fonctions des personnes, un sujet de connaissance et de transformation du monde, des droits et responsabilités, des normes éthiques, esthétiques et de toutes les autres normes sociales. Les qualités personnelles d’une personne sont dans ce cas un dérivé de ses image sociale la vie et l'esprit conscient de soi. La personnalité est donc toujours une personne socialement développée.
La personnalité se forme au cours du processus d'activité et de communication. En d’autres termes, sa formation est essentiellement un processus de socialisation de l’individu. Ce processus exige que les gens soient productifs et s'exprime dans l'ajustement constant de leurs actions, comportements et actions. Cela nécessite le développement de la capacité d’estime de soi, qui est associée au développement de la conscience de soi. La conscience de soi et l’estime de soi forment ensemble le noyau principal de la personnalité, autour duquel se développe la spécificité unique de la personnalité.
La personnalité est la totalité de ses trois composantes principales : les inclinations biogénétiques, l'influence facteurs sociaux et son noyau psychosocial - le « je ». Ce Je détermine la nature de la psyché humaine, la sphère de motivation, la manière de corréler ses intérêts avec les intérêts sociaux, le niveau des aspirations, la base de la formation des croyances, des orientations de valeurs et de la vision du monde. C’est aussi la base de la formation des sentiments sociaux d’une personne : estime de soi, devoir, responsabilité, conscience, justice. Subjectivement, pour un individu, la personnalité agit comme une image de son Soi - elle sert de base à l'estime de soi interne et représente la façon dont l'individu se voit dans le présent, le futur et comment il aimerait être. L'homme en tant qu'individu est un processus qui nécessite un travail mental inlassable.
La principale propriété résultante d'une personne est sa vision du monde. Une personne se demande : qui suis-je ? pourquoi suis-je? quel est le sens de ma vie ? Ce n'est qu'en développant l'une ou l'autre vision du monde qu'une personne, grâce à l'autodétermination dans la vie, acquiert la possibilité d'agir consciemment et délibérément, en réalisant son essence.
La Genèse est l'origine et le processus de développement ultérieur qui ont conduit à un certain état. Considérer la méthode génétique comme une méthode savoir scientifique, - explore l'émergence, la formation et le changement de phénomènes en développement. Cela implique l'analyse d'un certain état initial de l'objet d'étude et la dérivation d'états ultérieurs à partir de celui-ci.
Ainsi, dans notre étude, nous considérons la genèse de la vision du monde des jeunes comme une revue, une analyse et une prévision du processus de formation d'une idée du monde, des idéaux et des objectifs de vie, une manière de comprendre la réalité dans un contexte socio-économique spécifique. -groupe démographique, uniforme dans un certain nombre de caractéristiques - âge, démographie, sociale et culturelle .
Bien entendu, il convient de noter que notre recherche présente un certain degré de tolérance et un certain pourcentage d'inexactitude lorsqu'elle est appliquée à une situation et/ou à une personne spécifique - puisque son objet est le phénomène de formation de la vision du monde - assez complexe et à bien des égards strictement individu et il n'est pas considéré comme appliqué à une personne spécifique (ni même à un groupe clairement défini d'individus similaires), ni à toute une couche socio-âge-culturelle - à la jeunesse moderne. Mais néanmoins, à condition qu'il y ait une couverture suffisamment large des jeunes interrogés à l'aide d'une enquête, avec une localisation temporelle et géographique précise de notre recherche (exclusivement Glazov), il est possible d'analyser avec plus ou moins de confiance le processus de genèse de la vision du monde. des jeunes, la situation spécifique de la vision du monde dans l'environnement des jeunes, et même dans une certaine mesure prédire la situation future, à condition que la recherche reste au niveau d'un groupe social (sans s'abaisser à la position de un individu spécifique d'un environnement donné), dont tous les membres sont suffisamment moyennés.
La sociologie de la jeunesse, en tant que branche du savoir sociologique, a connu un renouveau au cours des années Le dégel de Khrouchtchev. Dans les premières étapes de son développement, elle s’est appuyée sur toute une série d’études sérieuses menées dans les années 20.
C’est durant cette période, dans une polémique acharnée contre une perception dogmatique du monde, que furent posées les bases de la sociologie de la jeunesse comme domaine de recherche plus ou moins indépendant. Les jeunes ont été étudiés du point de vue de leurs projets de vie, orientations de valeur, motivation du comportement dans diverses sphères de la vie, de l'école à la production, pendant les temps libres des études et du travail, dans la vie quotidienne et la vie des groupes. Peu à peu, l'appareil conceptuel correspondant à une telle recherche (les fondements mêmes de la connaissance scientifique) et sa méthodologie ont pris forme - des outils de collecte et d'analyse d'informations factuelles.
Dans les années 1980, les domaines de recherche se sont considérablement élargis ; de nouveaux auteurs et équipes y ont été intégrés. Il existe une opportunité de mener analyse comparative problèmes de jeunesse dans différentes régions.
La sociologie de la jeunesse est une branche de la science sociologique qui étudie la jeunesse en tant que communauté sociale, les caractéristiques de la socialisation et de l'éducation des générations entrant dans la vie, le processus de continuité sociale et l'héritage des connaissances et de l'expérience des jeunes des générations plus âgées, les caractéristiques de la mode de vie des jeunes, la formation de leurs projets de vie et de leurs orientations de valeurs, y compris professionnelles, la mobilité sociale, l'accomplissement de rôles sociaux par divers groupes de jeunes.
Comme l'écrit A.V. Sharonov : « La sociologie de la jeunesse en tant que science se construit sur trois niveaux interdépendants : 1) méthodologique général, basé sur l'approche de la compréhension de la jeunesse en tant que phénomène social ; 2) spécialement théorique, révélant les spécificités et la structure de la jeunesse en tant que groupe socio-démographique, les particularités de leur conscience et de leur comportement, les spécificités liées à l'âge et socio-psychologiques de leur mode de vie, la dynamique des orientations de valeurs ; 3) empirique, analysant des faits spécifiques dans champs variés vie."
L'étude de n'importe quelle catégorie de jeunes, de n'importe quel aspect de leur vie et de leurs activités présuppose nécessairement, avant tout, la concrétisation du concept même de « jeunesse », les différents groupes étudiés (urbains, ruraux, travailleurs, étudiants, autres communautés de jeunesse), l'adoption de concepts sur leur autodétermination, leur situation sociale, le lieu où les jeunes vivent et travaillent.
Il n'est pas difficile de constater à quel point les limites de la vision spécifique de la jeunesse d'un sociologue s'élargissent au cours du processus de recherche, lorsqu'il la définit non seulement comme une tranche d'âge, mais comme un groupe socio-démographique spécifique, qui se caractérise, sur d'une part, par ses caractéristiques psychologiques et physiologiques inhérentes, la mise en œuvre d'activités à prédominance, associées à la préparation et à l'inclusion dans la vie publique, dans le mécanisme social ; de l’autre, avec sa propre sous-culture, différenciation interne correspondant à la division sociale de la société.
Une approche scientifique et sociologique de la jeunesse en tant que groupe spécifique de la société implique donc de prendre en compte tout un ensemble de circonstances et de caractéristiques du mode de vie des jeunes.
L'analyse d'un phénomène aussi complexe que la formation d'une vision du monde nécessite des méthodes de recherche complexes. Principalement utilisé par nous Méthodes statistiques, comme les enquêtes, qui permettent :
1. Atteindre la masse requise de répondants.
2. Donnez à l’étude une base factuelle stricte, basée sur des chiffres précis.
Le questionnaire sociologique sur lequel l’étude a été menée est présenté en annexe 2.
Un élément nécessaire du travail consiste à mener des conversations et des discussions. La communication directe avec les jeunes permet de passer des chiffres généraux d'une enquête à une analyse de la vision du monde d'un individu précis. Le contact direct permet de mieux comprendre la culture des jeunes à partir d'un cas précis comme exemple. Les résultats généralisés de ces conversations peuvent être utilisés comme une autre source de matériel de recherche. Malheureusement, ce sujet a été peu développé dans la littérature scientifique moderne, car il convient de noter que le processus considéré est extrêmement dynamique et limité dans le temps - il a un laps de temps étroit, au-delà duquel la recherche perd de sa pertinence.
La quantité d'informations sur ce sujet est faible, vous devez donc vous fier principalement à votre propre matériel. Ainsi, les informations obtenues à l'aide de diverses méthodes de recherche fourniront une base fiable et étendue pour une réflexion globale sur le processus de genèse de la vision du monde des jeunes.
Les résultats de l’enquête, les conversations avec les étudiants et les enseignants et l’analyse du comportement des étudiants pendant la pratique pédagogique montrent certaines tendances dans le domaine de l’attitude des jeunes à l’égard du système éducatif.
Tout d’abord, le nombre de personnes satisfaites de l’état actuel du système éducatif est extrêmement faible (30 % des personnes interrogées). Ses principaux inconvénients résident, du point de vue des étudiants, dans la pression trop forte exercée sur eux par le système scolaire, son style autoritaire (40% des personnes interrogées) - cela se traduit par une charge de travail excessive des étudiants en cours et en devoirs. En raison du fait qu'ils sont privés du droit de choisir les matières pour lesquelles ils ressentent la plus grande prédisposition (ou ce droit est extrêmement limité par les normes éducatives de l'État). De plus, 25 % des personnes interrogées ne sont généralement pas satisfaites de la qualité des connaissances dispensées à l'école - évidemment, ils n'ont pas suffisamment de connaissances et s'efforcent d'en obtenir plus - nous y prêterons attention à l'avenir. Et à cela, il faut ajouter un facteur apparu il n'y a pas si longtemps: il s'agit d'une éducation payante, accessible uniquement aux enfants de parents riches, qui sont très peu nombreux. Et par conséquent, tous les autres sont privés de la possibilité de recevoir une éducation meilleure et plus prestigieuse, ce qui suscite chez eux un mécontentement légitime (17 %).
Parmi les problèmes financiers apparus au cours de la décennie en cours figure également le problème du faible soutien matériel aux écoles, tant en termes de rémunération des enseignants qu'en termes d'équipement technique des écoles. Le premier conduit à une diminution du prestige de la profession enseignante, ce qui signifie l'exode d'enseignants talentueux de l'école vers d'autres domaines de travail plus rentables, le second conduit à l'incapacité d'obtenir un enseignement technique moderne au niveau approprié (surtout si l'on considère les progrès rapides des technologies informatiques et leur pénétration active dans le domaine de l'éducation).
Les étudiants remarquent toutes les lacunes, côtés négatifs système éducatif parce que dans la situation actuelle, ils ont eux-mêmes, plus que quiconque, intérêt à ce qu'il fonctionne le mieux possible et leur fournisse des connaissances et des compétences de la plus haute qualité. En témoigne l'analyse des réponses à la question : « Êtes-vous satisfait de votre propre éducation ? 78% des personnes interrogées ont répondu sans équivoque : ils ne sont pas satisfaits et s'efforcent d'élargir leurs propres connaissances. Cela indique que le stéréotype parmi les personnes âgées selon lequel les jeunes sont des personnes qui n'ont pas besoin de connaissances est fondamentalement incorrect. Cette approche était probablement typique de la jeune génération il y a 5 à 7 ans, qui traversait une ère de révision de toutes les valeurs du système socialiste révolu, parmi lesquelles l'éducation.
Aujourd'hui, dans les nouvelles conditions de vie, alors que le problème principal (ou du moins l'un des plus importants) des jeunes est la recherche de perspectives d'avenir (selon l'enquête, plus de 50 % des personnes interrogées ont des perspectives d'avenir très floues). futur) et, tout d'abord, un emploi prestigieux et bien rémunéré après l'obtention de son diplôme. Mais une condition nécessaire pour obtenir un tel emploi est la formation nécessaire. La jeunesse moderne le comprend clairement et s'efforce d'acquérir des connaissances - dans les secteurs nécessaires et prometteurs.
Ainsi, nous constatons aujourd’hui que le prestige de l’éducation (et donc du savoir) auprès des jeunes augmente rapidement. Une association stable a émergé : si une personne est instruite, cela signifie qu'elle est intelligente et capable de gagner de l'argent pour assurer une existence décente.
Cette caractéristique est particulièrement prononcée parmi la tranche d'âge qui nous intéresse : les lycéens. Après avoir terminé leurs études, ils devront poursuivre leurs études, ce qui signifie que la connaissance et l'éducation occupent une place suffisante dans leur esprit. bel endroit.
Avant de commencer à examiner ce facteur, il est nécessaire de dire quelques mots sur l’essence d’un phénomène tel que l’idéologie d’État.
L’idéologie d’État est la politique de l’État visant à façonner la façon de penser et le style de comportement de ses citoyens, visant à établir un contrôle sur le développement de la personnalité d’une personne, à la normaliser et à y former exactement les qualités dont la société et l’État ont besoin.
Nous voyons des exemples frappants de l’impact de l’idéologie d’État sur les populations des États autoritaires ou totalitaires, par exemple l’URSS ou l’Allemagne nazie. Dans ceux-ci, l'idéologie d'État, justifiant son existence comme un facteur de danger externe et interne, sans se cacher derrière quoi que ce soit, se diffuse à travers tous les médias et fait pression directement sur l'esprit des citoyens, en utilisant largement des méthodes totalitaires telles que l'intimidation et la réduction au silence des citoyens. insatisfaits, censure stricte et monopolisation du droit de fournir des informations.
Il semblerait, à la lumière de ce qui précède, que ce qu'on appelle États démocratiques ils n'ont rien de tel : aucune idéologie clairement exprimée et officiellement reconnue, et donc aucune pression, aucune violence morale. Toutefois, cela ne signifie pas que l’idéologie officielle en tant que telle soit totalement absente. L'idéologie doit être présente dans tout État - puisque c'est elle qui détermine l'orientation politique principale de l'État et détermine l'attitude des citoyens envers l'État.
À la lumière de ces faits, il ne fait aucun doute qu'en la Russie moderne il existe une idéologie d’État. C’est ce qu’on appelle l’idéologie du libéralisme, apparue pour la première fois en Angleterre. Le postulat principal : la prédominance des intérêts personnels sur les intérêts publics (la société est nécessaire dans la mesure où elle aide son membre individuel). Valeurs fondamentales : liberté humaine dans les décisions et les actions, autosuffisance humaine, absence de véritables mécanismes permettant de responsabiliser chacun pour ses actes envers les autres. Il faut dire que l'idéologie du libéralisme a été transférée sur le sol russe de manière assez spontanée et mécanique - le gouvernement pro-occidental l'a choisie pour remplacer l'idéologie communiste, partiellement effondrée, partiellement détruite.
Cependant, l'idéologie libérale, comme nous le savons par l'histoire, n'a jamais été répandue en Russie (sauf dans les cercles étroits de la bourgeoisie et de l'intelligentsia progressistes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle), car elle contredit la culture russe traditionnelle avec ses principes communautaires, la prédominance des sentiments collectivistes et manque de commercialisme. C'est pourquoi, comme nous le voyons aujourd'hui, 10 ans après le début de la mise en œuvre dans le pays idéologie libérale- encore une fois, cela n'a pas connu de succès en Russie, se propageant uniquement dans les cercles de l'intelligentsia pro-occidentale.
Dans ce cas, si l’idéologie officielle ne réussit pas auprès des jeunes, par quoi la remplacer ? Comment les jeunes voient-ils leur pays à l’avenir et que sont-ils prêts à faire pour y parvenir ? La majorité (40 %) répondent à la question sur la politique préférée de l'État : « Je ne sais pas ». En outre, il s'avère que les idées de nombreux répondants sur les mesures nécessaires pour changer la situation actuelle sont vagues, abstraites et ne reflètent que des besoins fondamentaux, des problèmes aigus sans tenir compte des moyens de mettre en œuvre ces exigences (par exemple, 20 % - pour améliorer conditions de vie, 10% - pour rétablir l'ordre, mais dans les deux cas ce ne sont que de bons vœux). Et seuls 20 % des répondants (pour la plupart issus du lycée) peuvent expliquer clairement et raisonnablement leur Opinions politiques en général sur la politique actuelle de l'État. Seulement 5 % d’entre eux concernent la poursuite des réformes et le développement de la démocratie. Mais les 15% restants, auxquels il convient de prêter une attention particulière, souhaitent mener une politique dure et plutôt autoritaire qui, à leur avis, pourrait résoudre les tâches prioritaires du gouvernement.
L'attitude des jeunes envers la politique en tant qu'activité, profession et envers les hommes politiques en tant que personnes, envers leurs qualités humaines, est plutôt négative. 60 % des personnes interrogées considèrent tous les hommes politiques modernes comme des personnes égoïstes dont la tâche principale est de rechercher des avantages pour eux-mêmes, et seulement 20 % des jeunes pensent qu'il existe des exceptions. 15 % ne sont pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle les politiciens sont intéressés. Nous constatons que les jeunes ont aujourd'hui très peu confiance dans les dirigeants de l'arène politique, et il faut admettre que cette méfiance est causée par les actions des hommes politiques eux-mêmes. Dans le cadre d'une série d'élections qui ont balayé le pays fin 1999 - début 2000, la soi-disant guerre des preuves incriminantes, initiée par les hommes politiques eux-mêmes et dirigée contre leurs concurrents, s'est généralisée dans le but de « ternir » leur réputation. De toute évidence, à cause de cela, la réputation s'est perdue non seulement parmi les individus (il est peu probable qu'une personne ordinaire ait le temps et le désir de comprendre les subtilités de la lutte politique), mais parmi la catégorie entière des politiciens au pouvoir ou dans l'opposition. à cela. Il faut probablement ajouter à ces facteurs de méfiance la lassitude de la population face aux batailles politiques interminables qui ont rempli les médias.
Ainsi, en résumant ce qui précède, nous voyons que l'idéologie officielle de l'État ne trouve pas de réponse parmi les jeunes, la plupart des jeunes sont apolitiques (raisons : méfiance à l'égard des politiciens, un grand nombre de problèmes quotidiens) et n'ont pas clairement exprimé des convictions politiques. C’est probablement pour cette raison qu’il n’existe actuellement pas en Russie un seul véritable parti de jeunesse de masse.
L'aliénation sociale se manifeste le plus souvent par l'apathie, l'indifférence à l'égard de la vie politique de la société, au sens figuré, dans la position d'un « observateur extérieur ». Au niveau de l’auto-identification, la manifestation d’attitudes politiques spécifiques est minime. Dans le même temps, l'émotivité, la crédulité et l'instabilité psychologique des jeunes sont habilement utilisées par les élites politiques dans la lutte pour le pouvoir.
Attention particulière nous devrions nous concentrer sur les 15 à 20 % de jeunes (plus souvent des garçons que des filles) qui non seulement comprennent la politique, mais ont également leurs propres convictions politiques et, surtout, sont radicalement opposés au gouvernement. Si nous prenons en compte tout cela, le maximalisme naturel (et donc le même radicalisme) caractéristique de la jeunesse de tous les temps, cette couche la plus potentiellement active de la population, alors nous pouvons prédire la croissance des sentiments extrémistes à l'avenir (et, à en juger par rapport au patriotisme, sur une base nationaliste) et la création d'un nombre suffisant d'organisations politiques de jeunesse de masse qui ne s'affilieront à aucun des partis politiques existants qui se sont déjà compromis et sont donc nettement dans l'opposition, incontrôlables par le gouvernement.
Un rôle toujours croissant dans Vie moderne jouer par les médias, à travers lesquels une personne d'aujourd'hui reçoit non seulement les informations dont elle a besoin (comme les actualités), mais en tire également des stéréotypes comportementaux, des valeurs et des idéaux, et bien plus encore. Les médias d'aujourd'hui ont dépassé leur objectif initial - la diffusion de l'information et sont devenus, avec tout le reste, l'un des facteurs qui façonnent la vision du monde. Nous devons découvrir ses caractéristiques.
Comme l'a montré l'enquête, les jeunes d'aujourd'hui consacrent une partie importante de leur temps libre à regarder la télévision (52 % d'entre eux passent ce temps à regarder la télévision). écran bleu plus de 3 heures par jour). Si l'on tient compte du fait que les informations absorbées par l'écran sont principalement de nature divertissante (environ 35 % des répondants de tous les programmes mettent en avant le divertissement, plus de 55 % regardent régulièrement des longs métrages), alors nous pouvons affirmer avec certitude que la télévision est utilisée comme un moyen de détente et de divertissement. Il faut cependant noter que ¼ des répondants se démarquent du flux général de ceux qui s'amusent. Ils payent la plus grande attention des programmes d'information et d'éducation, c'est pourquoi pour eux, la télévision est une source de connaissances, un moyen d'améliorer leur propre éducation.
Pour la majorité des personnes interrogées (55%), la télévision signifie avant tout le cinéma, qui est un phénomène lié au domaine une vie culturelle. Sans entrer dans les détails, notons la domination des produits vidéo étrangers sur nos écrans. La violence brutale et l'érotisme sont de plus en plus montrés à l'écran, les drogues (en particulier les psychédéliques) sont promues, notamment en relation avec la diffusion de la télévision non étatique et par câble, sur laquelle sont le plus souvent diffusés des films occidentaux de faible fiction. Ce processus contribue à la criminalisation de la situation, touchant particulièrement les enfants, les adolescents et les jeunes, qui constituent le principal public des téléspectateurs.
Un tiers des jeunes téléspectateurs sont des fans et des téléspectateurs réguliers de séries télévisées. Ces « feuilletons », qui durent des années, créent un style de vie passif et forment des idées irréalistes sur l’espace et le temps, détournant les émotions des gens de la vie réelle vers l’expérience d’événements fictifs.
Une attention particulière doit être portée aux 10 % de personnes interrogées qui regardent tout, quel que soit le contenu des programmes : évidemment, pour eux, la télévision est un moyen de tuer le temps libre (qui n'a rien d'autre à faire) sans aucune influence cognitive.
La jeunesse moderne, à partir de tout le volume d'informations, a la capacité de filtrer ce qui est inutile et inutile, sans se fier à tout ce qu'elle voit à l'écran ou lit dans un journal, c'est-à-dire qu'elle a une certaine immunité contre l'influence du médias dans l’esprit. 52 % des personnes interrogées analysent et comparent de manière indépendante les informations provenant des médias - c'est-à-dire que tout le monde ne les prend pas sur la foi. Une minorité – environ 30 % – fait entièrement confiance aux médias, c'est-à-dire qu'elle est exposée à leur influence. 11% du public ne font pas entièrement confiance aux médias - évidemment, pour eux, ils ont déjà épuisé leur crédibilité et ne suscitent désormais que le scepticisme.
Ainsi, malgré la pression médiatique massive exercée sur les jeunes, ceux-ci ont développé des fonctions d’évaluation claires basées sur le contenu et ne peuvent donc pas être facilement contrôlés par les médias. La télévision, la radio, les journaux sont des choses vitales pour un adolescent ; il ressent un besoin urgent d'information, qu'il puise dans les médias.
Outre les facteurs qui influencent directement l'environnement des jeunes de l'extérieur, on ne peut ignorer les processus qui se produisent directement au sein de ce groupe social. Les relations interpersonnelles peuvent être divisées en verticales (avec des groupes d'âges différents) et horizontales (au sein de cette société elle-même). Les données d'enquête sur cette question nous présentent le tableau suivant : les jeunes éprouvent pour la plupart un sentiment de solitude, mais il est de nature interne, c'est-à-dire provoqué par des revendications de qualité et non de quantité. De nombreux problèmes surviennent au sein d’un groupe social. Quelle est la cause de cet inconfort ?
L'hypocrisie vient en premier (25%). Les gens ressentent la fausseté, l’artificialité, le manque de sincérité dans leurs relations les uns avec les autres. Analysant les paroles et les actes, ils refusent de percevoir de tels phénomènes. 11% des personnes interrogées considèrent que la cause de leurs propres difficultés de communication est insuffisante. Le développement mental de vos interlocuteurs. Autrement dit, pour une raison ou une autre, objectivement ou non, ils se considèrent intellectuellement supérieurs aux personnes de leur cercle social et ne peuvent donc pas communiquer de manière adéquate avec eux. De toute évidence, les actions de ces personnes donnent lieu à un autre motif d'insatisfaction dans le cercle social : l'arrogance (7 %).
De toute évidence, chez les jeunes, il y a un boom de la mode pour diverses mauvaises habitudes : fumer, boire, se droguer, et le nombre de leurs opposants augmente. 10 % ont une attitude négative envers de telles habitudes de leurs pairs et s'en montrent insatisfaits lorsqu'ils communiquent avec eux.
La nouvelle génération se distingue par l'absence de complexes particuliers dans les relations avec le sexe opposé. 60% n'éprouvent pas de difficultés de communication, 20% seulement parfois, et seulement 10% déclarent avoir de sérieux complexes. De là, nous pouvons conclure que la ligne de communication entre les sexes est facilement surmontée.
Fin XIXème – début XXème siècles. sur fond de crise générale, un programme a été formé pour changer la principale caractéristique systémique de la personnalité : le désir de stabilité, une position fixe, a cédé la place au mouvement, au changement, c'est-à-dire à une intégrité dynamique stable de la vision du monde.
Ce programme s'est avéré être mis en œuvre auprès d'une génération de jeunes modernes, dont le slogan est « Changez ! Nous attendons des changements !" a sonné avec une force particulière à la fin des années 80.
La qualité du conflit entre « pères » et « enfants » a également changé. Dans la situation actuelle, les jeunes sont bien conscients de l'écart entre les stéréotypes culturels et les normes de comportement et de vie qui leur sont imposées, et en même temps ils refusent de comprendre et d'accepter tout ce qui leur est imposé. culture traditionnelle.
Dans les relations verticales, les données de la recherche se sont révélées être les suivantes : 1/3 des jeunes appartiennent à expérience de la vie les adultes sont catégoriquement négatifs. L'autre tiers traite avec respect, et seuls les 30 % restants savent synthétiser et combiner correctement leurs expérience personnelle avec l'expérience sociale de la génération plus âgée. Cette image est confirmée par la réponse à la question : « Veux-tu être comme tes parents ? les données sont presque similaires à celles décrites ci-dessus : « oui » - 24 %, « non » - 29 %, « quand et comment » - 33 %.
Ainsi, les relations interpersonnelles sont le principal facteur qui influence et façonne une vision du monde. Et c'est parmi les jeunes que la communication est aujourd'hui loin d'être sans problème ; des conflits s'observent aussi bien avec les personnes plus âgées (question de bilan). valeurs traditionnelles) et au sein du groupe des jeunes. Il est assez difficile de résoudre ces problèmes, car ils sont provoqués par des traits de caractère spécifiques de la jeune génération : maximalisme, exigence, désir de s'élever au-dessus de ses pairs.
La musique est l’un des indicateurs les plus importants de la culture des jeunes. L'un des préférés des jeunes de Musique moderne est une direction progressive. La direction progressive se caractérise par le fait que le rôle principal y est joué par des éléments percussifs fréquents et la présence d'instruments informatiques inanimés. Selon les jeunes, cette direction offre l'occasion d'exprimer leur imagination, contrairement à la musique populaire légère, également répandue parmi les jeunes. La musique dite pop se caractérise par l'absence de charge sémantique sur le texte et une facilité particulière de perception. Ces types de musique sont courants dans les discothèques, les stations de radio et la télévision.
Cependant, un nombre croissant de jeunes s'intéressent à la direction musicale rock, qui peut être comparée en toute sécurité aux tendances mentionnées ci-dessus. La musique rock se caractérise par une charge sémantique plus sérieuse, une représentation réaliste du monde dans les paroles et une signature rythmique musicale différente. La tendance à la passion pour la musique rock parmi la jeunesse moderne peut s'expliquer comme une sorte de protestation contre la simplification de la musique populaire et l'agressivité du mouvement progressiste.
La musique, comme le montrent les recherches, influence sans aucun doute l'état psychophysique d'une personne, il est donc nécessaire de prendre plus au sérieux cet aspect de la culture moderne. Si nous prenons en compte les préférences musicales de la jeunesse moderne vers des directions musicales aussi diamétralement opposées que le rock et la pop, nous pouvons tirer les conclusions suivantes :
Dans la culture musicale moderne, les tendances extrêmes (à l'opposé de la musique populaire officielle) sont de plus en plus répandues, ce qui constitue une certaine incitation négative et destructrice à l'action.
Le désir des jeunes de se réaliser à travers la musique conduit à la croissance de la couche créative nationale. Le processus créatif lui-même, qui se déroule intensément parmi les jeunes créatifs, est positif.
Dans les beaux-arts, d'une part, les humeurs agressives prédominent - une image laide du monde et de l'homme dans ce monde (voir Annexe 1, Fig. 1,2). D'un autre côté, il existe une ambiance romantique : l'image d'un monde de fantasmes et de rêves, dans lequel tout le monde est heureux, beau et content (voir Annexe 1, Fig. 3,4). On y sent le désir des jeunes de prendre leurs distances, d'échapper aux problèmes réels et de rejoindre leur propre monde inventé. C'est un signe de faiblesse et d'insécurité d'un jeune homme qui entre dans l'âge adulte. Aujourd'hui, l'État et les institutions publiques ne s'occupent plus des adolescents et ils se sentent abandonnés et seuls, ce qui se reflète dans les beaux-arts. Jusqu'à 45 % des personnes interrogées éprouvent un sentiment aigu de solitude, qui affecte naturellement leur vision du monde et leur comportement.
La religion est un type de vision du monde qui domine la société. Il dicte des normes morales, des règles de comportement, des valeurs sociales, et parfois sous une forme stricte et dogmatique, ne laissant aucun droit de choix ni aucune méta à la réflexion. Il existe actuellement un stéréotype largement répandu selon lequel la jeunesse moderne est plutôt pieuse. Est-ce ainsi ?
À première vue, sans doute. Selon notre enquête, la majorité (60 %) des personnes interrogées se disent croyantes. Seulement 25 % ne croient pas en Dieu. Mais à y regarder de plus près, on discerne clairement une certaine superficialité de cette foi. La grande majorité des croyants n'accomplissent pas les rituels de la religion chrétienne (ne vont pas aux églises, ne se confessent pas, n'observent pas les fêtes religieuses). Ce point de vue peut être étayé par des preuves sur la raison pour laquelle on croit en Dieu.
En premier lieu, parmi les raisons de sa propre foi, il y a le besoin de celle-ci, le désir de recevoir l'espérance, la confiance en l'avenir, et ils cultivent la force et la confiance non en eux-mêmes, mais en facteur externe.
Parmi les autres raisons de croire, la plus souvent évoquée est l’intérêt mercantile, c’est-à-dire l’aide de Dieu en échange de la foi en Lui.
Ainsi, par rapport aux années précédentes, le nombre de croyants a sans aucun doute augmenté, mais il convient de noter que l’accent est mis sur les facteurs psychothérapeutiques de la religion plutôt que sur les aspects purement philosophiques. Autrement dit, les gens recherchent le soutien et la protection de Dieu dans les moments difficiles de la vie et, en même temps, ne pensent pas du tout aux aspects théologiques de la religion comme à l'essence de Dieu.
L'un des principaux critères d'évaluation de la maturité d'une personne est la capacité d'effectuer un travail créatif et son attitude à son égard. C'est la capacité d'effectuer un travail créatif ciblé qui distingue une personne socialement utile. Selon les résultats de l'enquête, 45 % des jeunes ressentent un besoin constant de travail, 30 % ne le ressentent pas et 25 % des jeunes ressentent périodiquement le besoin de travailler. Cela indique qu'environ la moitié des personnes interrogées comprennent la nécessité et l'importance pour elles-mêmes et pour la société du travail, du travail mental et voient l'influence de l'infantilisme infantile.
Dans la situation économique actuelle, l’argent commence à jouer un rôle majeur dans la vie de toute personne. Et ils ont commencé à jouir d'une influence particulière parmi les jeunes, puisque ce sont les jeunes qui ont été élevés dans la nouvelle ère de l'émergence des relations capitalistes. La majorité des personnes interrogées (54 %) comprennent clairement que pour eux l'argent est un moyen de satisfaire leurs besoins matériels et rien de plus. C'est-à-dire qu'ils traitent l'argent avec calme, sans en faire un fétichisme, mais en l'appréciant en même temps correctement. 11 % des personnes interrogées sont très sceptiques quant à la fonction de l'argent, estimant que ce sont des morceaux de papier inutiles qui apportent le mal. Ces personnes sont probablement soit des idéalistes sans le sou, soit issues de familles très riches. D’une manière ou d’une autre, nous constatons que l’aspect monétaire dans la vision du monde de la nouvelle génération a suivi un chemin de transformation rapide : de la sous-évaluation socialiste au respect capitaliste.
La place du patriotisme parmi les valeurs de la jeunesse moderne est intéressante. « Le patriotisme est l'amour pour la patrie, l'un des sentiments les plus profonds, consolidés au fil des siècles et des millénaires » V.I. Lénine. La Patrie occupe-t-elle une place si importante dans l’esprit et l’humeur de la nouvelle génération ? À première vue, les données de nos recherches dans ce domaine sont décevantes - à la question « Voulez-vous vivre dans un autre État ? » 60 % ont répondu « oui » et 40 % « non ». Cependant, d’autres réponses aux questions clarifient la situation. En particulier, 70 % des jeunes sont prêts à défendre leur patrie les armes à la main, et jusqu'à 80 % des personnes interrogées ressentent un sentiment de fierté pour leur patrie (et pas seulement en termes historiques, mais aussi à l'heure actuelle). .
Cela signifie que les jeunes ne peuvent guère être accusés de manque de patriotisme. Le cosmopolitisme et le culte de l'Occident ne sont que des phénomènes extérieurs apparus au cours des années d'idéalisation. Image américaine la vie en société. Mais aujourd’hui, à la lumière de la situation internationale difficile, alors que les désaccords entre les récents alliés, la Russie et l’Amérique, s’accumulent de plus en plus dans le domaine de la politique étrangère, le patriotisme commence à se manifester de plus en plus activement.
La cellule la plus importante de la société moderne reste, comme autrefois, la famille. Nous pouvons affirmer avec certitude que son rôle parmi les valeurs des jeunes conserve sa position élevée. Après tout, c'est cette institution qui inculque à une personne dès sa naissance les valeurs morales, éthiques et éthiques qui la guident tout au long de sa vie.
En analysant les résultats de l'enquête, on constate que pour la plupart des jeunes, la famille est un soutien dans la vie, une source d'amour et de compréhension, ainsi qu'un modèle pour créer leur propre famille à l'avenir. Seulement 15 % environ nient le rôle de la famille dans leur vie, dans la réalisation de leur personnalité. Peut-être que ce problème n’est pas une priorité pour eux. 80 % des personnes interrogées envisagent de fonder une famille à l'avenir.
Ainsi, parmi la jeune génération, nous constatons un retour aux valeurs traditionnelles. Les mêmes autorités inébranlables sont la Patrie, la famille, les enfants.
Notre génération de jeunes est le résultat du boom démographique de la fin des années 70 et du début des années 80 et est donc assez nombreuse. Née à la fin de l’ère dite de « stagnation », l’enfance de cette génération a été occupée par l’ère de la perestroïka, l’époque des réformes du système socialiste. Leur jeunesse s'est retrouvée dans des conditions socio-politiques complètement différentes - l'émergence des relations capitalistes, l'ère de la destruction du système socialiste et l'émergence d'un nouveau type de relations socio-économiques. Cet énorme bond révolutionnaire dans la vie de l'État ne pouvait qu'affecter la conscience de la société et, en particulier, sa partie la plus sensible et la plus instable : les enfants et les adolescents. En conséquence, leur conscience s'est considérablement transformée, est devenue différente de celle des générations précédentes, a provoqué une grande variabilité et des conflits prédéterminés parmi les jeunes eux-mêmes.
À la suite du processus de socialisation, un nouvel afflux dans la conscience traditionnelle et établie de la société. L'émergence de cette sous-culture de jeunesse, et non d'une autre, présentant les caractéristiques indiquées est due à un certain nombre de raisons, parmi lesquelles les suivantes semblent être les plus importantes.
Les jeunes vivent dans un espace social et culturel commun et, par conséquent, la crise de la société et de ses principales institutions ne pouvait qu'affecter le contenu et l'orientation de la sous-culture de la jeunesse. C'est pourquoi le développement de programmes spécifiquement destinés à la jeunesse, à l'exception de l'adaptation sociale ou de l'orientation professionnelle, n'est pas incontestable. Tout effort visant à corriger le processus de socialisation se heurtera inévitablement à l'état de chacun institutions sociales La société russe et, surtout, le système éducatif, les institutions culturelles et les médias. La société ressemble à la jeunesse, et donc à sa sous-culture.
La crise de l'institution de la famille et de l'éducation familiale, la suppression de l'individualité et de l'initiative de l'enfant, de l'adolescent, du jeune tant de la part des parents que des enseignants, tous représentants du monde « adulte », ne peuvent que conduire, d'une part, à l'infantilisme social et culturel, et d'autre part - au pragmatisme et à l'inadaptabilité sociale (dans certains cas indirectement) - et aux manifestations à caractère illégal ou extrémiste. Un style parental agressif donne naissance à une jeunesse agressive, préparée par les adultes eux-mêmes à l'aliénation intergénérationnelle, lorsque les enfants adultes ne peuvent pardonner ni aux éducateurs ni à la société dans son ensemble de se concentrer sur des artistes obéissants et non initiés au détriment de l'indépendance, de l'initiative, de l'indépendance, uniquement orientés vers les attentes sociales, mais non vers les agents de socialisation supprimés.
La commercialisation des médias, dans une certaine mesure et partout culture artistique, forme une certaine « image » de la sous-culture tout autant que les principaux agents de socialisation - la famille et le système éducatif. Après tout, regarder des émissions de télévision, ainsi que la communication, comme déjà mentionné, est le type de réalisation de soi de loisir le plus courant. Dans bon nombre de ses caractéristiques, la sous-culture de la jeunesse ne fait que répéter la sous-culture de la télévision, qui se façonne un téléspectateur commode.
En essayant de prédire l'évolution future de la vision du monde des jeunes, les tendances suivantes peuvent être notées :
S'éloignant de la position du nihilisme et du déni de toutes les valeurs de l'ancienne génération, une vision critique et évaluative des choses commence à prévaloir.
L'éducation et la capacité d'auto-apprentissage font partie des valeurs et des lignes directrices les plus importantes dans la vie.
DANS sphère politique les jeunes ne jouent pas un grand rôle ; ils ignorent et évitent délibérément les événements politiques majeurs.
Les médias ont une grande influence sur les jeunes, ce qui conduit à la formation passive d'une vision du monde, c'est-à-dire que la vision du monde est formée par des forces extérieures derrière les médias.
Dans les relations au sein de leur propre entourage, les jeunes deviennent de plus en plus communicatifs, la barrière de communication entre les sexes disparaît presque, les intérêts des filles et des garçons se rapprochent.
La première place dans l'échelle des lignes directrices de valeurs de la nouvelle génération est occupée par Les valeurs humaines, comme la gentillesse, la compréhension mutuelle, l'amour, la détermination, la volonté. Cependant, les positions suivantes sont occupées par des valeurs purement capitalistes et mercantiles telles que l'argent, le désir de pouvoir, le désir de se reposer et de se détendre.
Ainsi, comme nous l'avons découvert, le sujet de notre recherche est tout à fait pertinent, dans ce travail nous avons essayé de refléter la vision du monde moderne des jeunes, les facteurs d'influence et les caractéristiques de sa formation, nous avons essayé d'identifier les principales tendances de la formation et l'évolution attendue du processus dans le futur. Ce travail intéressera les personnes travaillant dans le domaine de l’éducation et en contact avec les jeunes. Il est devenu évident que les problèmes liés à l'étude de la vision du monde des jeunes et des processus qui y sont associés sont nécessaires dans un environnement moderne, dynamique et politiquement instable. Les recherches dans ce domaine devraient donc être poursuivies et élargies.