La formation de la personnalité commence dans petite enfance. C'est à ce moment que sont posés les principes moraux de base, que sont apprises les normes de communication et les caractéristiques culturelles qui guideront l'adulte pour le reste de sa vie. La façon dont le caractère d'une personne se forme dans l'enfance est fortement influencée par son environnement. Les enfants se forgent des idées sur les moyens de communiquer avec les autres et les attitudes envers leur propre « moi », en se concentrant sur leurs proches et en copiant les modèles de comportement parentaux.
Où grandissent des adultes heureux
Les adultes heureux grandissent et deviennent familles heureuses. C'est pourquoi il est si important que l'enfant ressente la joie de l'enfance et reçoive suffisamment d'amour et d'attention de la part de ses proches. Le sentiment de sécurité, d’être nécessaire et les soins constants de maman et papa affectent les capacités cognitives du bébé, aidant sa personnalité à se développer harmonieusement. Le problème du rôle de l'enfance dans la vie d'une personne et les arguments en faveur de l'influence particulière de cette période sur la réussite dans la vie adulte se retrouvent dans les travaux de psychologues célèbres : Carl Gustav Jung, Sigmund Freud,
Le développement émotionnel de la petite enfance se reflète dans la capacité à résister au stress, influences négativesà l'avenir, aide à apprendre à évaluer adéquatement personnes différentes et pouvoir communiquer avec eux. Sur la base de sa propre expérience et de celle de ses parents, le bébé reçoit la notion du bien et du mal, se fait une idée de valeurs familiales. En grandissant, les enfants heureux se transforment en personnes prospères et satisfaites, capables d'assumer la responsabilité de leurs actes.
Problèmes des adultes ayant une enfance difficile
Qu’arrive-t-il aux enfants qui ont eu une enfance difficile ? Si une mère et un père ne sont pas impliqués dans l'éducation et le développement de leur enfant, ne prêtent pas attention l'un à l'autre et se disputent constamment, un adulte qui grandit dans un tel environnement développe des idées déformées sur les valeurs familiales. Ils considèrent leur comportement comme la norme unique et naturelle. En raison du phénomène psychologique des « émotions contagieuses », si les parents sont déchirés entre la famille et le travail et sont constamment d'humeur déprimée et sombre à la maison, les enfants « adoptent » leur état et commencent à ressentir la même chose.
Souvent, les enfants qui ont subi des abus de la part de leurs proches, en grandissant, commencent à « élever » leurs propres enfants de la même manière, sans connaître aucune autre attitude. Certains psychologues pensent qu'elle est provoquée par un désir inconscient de se mettre à la place de l'agresseur, pour ne plus être une victime sans défense.
Comment les difficultés de l'enfance affectent le caractère
Les gens dont l'enfance n'a pas été heureuse ont souvent beaucoup problèmes psychologiques les empêchant de vivre la vie pleinement. Ces problèmes les obligent à commettre des actes inappropriés qui sont préjudiciables à eux-mêmes et aux autres. Si les parents ne prennent pas soin de l'enfant et ne lui inculquent pas de directives morales, un adulte n'aura pas de système de valeurs clair. Il n'éprouvera aucun remords en commettant " mauvaise action" et ne recevra pas de satisfaction d'une bonne action.
Bien entendu, une « enfance difficile » n’est pas une condamnation à mort. Un enfant privé de l’amour et de l’attention de ses parents ne devient pas nécessairement un criminel. Mais il est beaucoup plus difficile pour ces personnes de comprendre leurs désirs et leurs motivations ; elles se sous-estiment souvent et se sentent constamment malheureuses, indignes d'une bonne relation.
Un livre pour aider un enfant dans une période difficile
L'incrédulité en sa propre attractivité forme des traits de caractère aussi désagréables que la tromperie, la cupidité et l'hypocrisie. Les enfants qui ont grandi sans soins ou avec un seul parent peuvent envier les « enfants chanceux » de des familles complètes. Ils ne savent pas communiquer et ont du mal à se faire des amis.
D’un autre côté, la capacité à surmonter les difficultés peut avoir un impact positif sur vie future enfant. Ceux qui sont habitués à faire face aux difficultés, à défendre leur point de vue et à apprendre à nouer des relations par eux-mêmes réussissent souvent à l'âge adulte. Les œuvres littéraires peuvent aider les enfants à surmonter des périodes difficiles et à comprendre des problèmes moraux complexes et les actions des autres.
Discussion sur le rôle de l'enfance dans les cours de littérature
Le comportement des personnages du livre, les expériences qui leur sont associées, permettent de se sentir à la place d'un autre, de comprendre les motivations des actions de différentes personnes. En essayant toutes sortes de rôles, le bébé se familiarise avec une variété de systèmes moraux, forme ses propres valeurs et sa personnalité. En parlant d'expériences et de sentiments associés à un personnage particulier, un parent contribue au développement émotionnel de son enfant, en lui apprenant à être gentil, attentionné et attentif aux besoins des autres.
Les enfants peuvent discuter du problème du rôle de l’enfance dans la vie d’une personne et des arguments en faveur de l’influence de la petite enfance sur le développement de la personnalité à l’école lors des cours de littérature. Cette question est soulevée dans de nombreux œuvres classiques. Le sujet de l'essai «Le rôle de l'enfance dans la vie humaine» apparaît à l'examen d'État unifié. Pour recevoir une note élevée, les étudiants doivent formuler leur propre point de vue sur le problème et le justifier en utilisant leurs connaissances, expérience personnelle et des arguments tirés de plusieurs œuvres littéraires.
Le rôle de l’enfance dans le roman « Eugène Onéguine » de A. S. Pouchkine
Pour explorer le thème de l’éducation comme moyen de formation de la personnalité, il convient de prêter attention au roman « Eugène Onéguine » de A. S. Pouchkine. Personnage principal- noble, il est entouré de la culture et de la vie de la capitale depuis son enfance. La personnalité d'Onéguine est extraordinaire, c'est pourquoi il ne ressent aucune satisfaction de vie sociale, bien qu'il ait été élevé parmi la noble intelligentsia. Cet état contradictoire se manifeste dans l'épisode du duel avec Lensky, qui conduit le personnage principal à la perte du sens de la vie.
Tatiana Larina, l'héroïne du roman de A. S. Pouchkine, a reçu une éducation complètement différente. Sa personnalité a été influencée par la culture russe et les romans occidentaux. Traditions folkloriques elle l'a absorbé à travers son environnement, grâce aux contes de fées et aux légendes que la nounou racontait à la petite Tanya. L'enfance de l'héroïne s'est déroulée parmi les beautés de la nature russe et rituels folkloriques. L’influence de l’Occident reflète l’idéal éducatif de Pouchkine : la combinaison de l’éducation européenne avec traditions nationales Russie. C'est pourquoi Tatiana se distingue par ses principes moraux forts et caractère fort, ce qui la distingue des autres héros du roman « Eugène Onéguine ».
La question de l’influence de l’éducation sur le caractère dans le roman « Guerre et Paix » de L. N. Tolstoï
Il peut être recommandé aux écoliers de prendre l'une des œuvres de L.N. Tolstoï comme exemple pour un essai. Dans le roman « Guerre et Paix », Peter Rostov, qui a hérité de ses parents la gentillesse et l'ouverture d'esprit, montre meilleures qualités lors de sa première et unique bataille, juste avant sa mort. D'autres héros de l'épopée, Helen et Anatole Kuragin, qui n'ont pas connu l'amour de leurs parents et ont grandi dans une famille où l'argent était avant tout valorisé, deviennent des personnes égoïstes et immorales.
Gontcharov : le problème du rôle de l'enfance dans la vie humaine, arguments. "Oblomov"
L'écrivain I. A. Gontcharov dans le roman « Oblomov » se concentre sur le problème du rôle de l'enfance dans la vie humaine. Le personnage principal de l'œuvre, Ilya Oblomov, ne sait pas du tout comment prendre soin de lui, puisqu'il a grandi dans des « conditions de serre ». Il ne donne suite à aucune de ses décisions et n'essaie même pas de commencer à faire quelque chose, mais imagine seulement mentalement à quel point ce sera bon à la fin. Son ami, l'énergique et actif Stolz, a appris de ses parents à être indépendant dès son enfance. Ce héros est discipliné, travailleur et sait ce qu'il veut.
Impressions d'enfance dans l'œuvre de V. Soloukhin «La Troisième Chasse»
Dans un cours de littérature, un enseignant peut proposer d'analyser un extrait du recueil de l'écrivain soviétique V. Soloukhin « La Troisième Chasse » afin d'aider les élèves à comprendre le problème du rôle de l'enfance dans la vie humaine. Les arguments du texte de Soloukhin concernent non seulement la formation de la personnalité, mais aussi l’influence des impressions de l’enfance sur le sort d’un adulte, son lien avec la patrie. Il illustre ses pensées de manière colorée avec des métaphores détaillées liées à la nature et des croquis de la vie de poètes russes. L'auteur soutient que les fondements de la personnalité sont posés dans l'enfance et que les souvenirs et les impressions de la jeunesse se reflètent toujours dans le futur.
L'éducation de la noblesse à « Nedorosl » de D. I. Fonvizin
La célèbre comédie de D. I. Fonvizin « Le Mineur » est également consacrée au problème du rôle de l'enfance dans la vie humaine. Les arguments et réflexions de l'auteur montrent la forte influence de sa famille sur la personnalité de l'enfant. Le personnage principal, Mitrofanushka, dont le nom est devenu un nom familier, adopte l'avidité, la cruauté et d'autres vices de sa mère. Il a reçu des tendances serviles de sa nounou serf et des qualités de tyran de ses propres parents, ce qui se reflète dans son comportement et son traitement envers les gens. L'image de Mitrofan indique le déclin de la société noble causé par une mauvaise éducation.
Le problème du rôle de l'enfance dans la vie humaine : arguments tirés de la littérature des écrivains étrangers
Les œuvres de Charles Dickens, dont les personnages principaux sont souvent des personnes ayant eu une enfance difficile, sont parfaites pour illustrer le problème de l'influence. jeunesse sur la formation de la personnalité. Dans le roman « David Copperfield », largement autobiographique, l’écrivain dresse le portrait d’un homme qui est resté bon malgré l’humiliation constante, les difficultés et l’injustice de la vie. Le petit David est constamment aidé des gens ordinaires, ce qui lui permet de garder confiance en leur sincérité. Le garçon lui-même apprend à distinguer le bien du mal et à s'évaluer correctement. Il a la capacité de voir caractéristiques positives en chaque personne.
Le roman One Summer Season de Margaret Drabble montre que l'enfance n'est pas seulement une période limitée à un certain âge, elle est aussi associée à la maturité psychologique. Un adulte est responsable de ses décisions et de ses actes, il comprend l'importance de l'entraide et possède la sagesse du monde.
Le rôle de l'enfance : arguments du journalisme
Le journalisme aborde aussi souvent le problème du rôle de l’enfance dans la vie d’une personne. Les arguments en faveur d'un essai sur ce sujet peuvent être tirés de l'article de A. Zamostyanov « L'enfance et la jeunesse dans le destin de Souvorov ». Dans son ouvrage, l’auteur affirme que la personnalité du commandant a été fortement influencée par les histoires de sa mère sur les célèbres chefs militaires du passé : Alexandre le Grand et Alexandre Nevski. La mère a accompagné son histoire du commentaire selon lequel la force d’une personne est dans la tête, pas dans les mains. C'était après histoires similaires ce garçon maladif a commencé à se développer et à se renforcer parce qu'il voulait devenir militaire.
La période de l’enfance est très importante pour le développement complet et harmonieux de l’individu. C’est la base d’une perception adéquate de soi-même et de ses points forts, du monde qui l’entoure et au-delà. une vie heureuse personne.
Sujet : "Enfance"Aliocha Peshkov, qui s'est retrouvée sans parents dès son plus jeune âge, vit dans la famille de son grand-père Kashirin avec de nombreux proches - les familles des deux fils de son grand-père. Grand-père, grand-mère et tous les autres membres de la famille ont eu une énorme influence sur son destin, chacun à sa manière a jeté les bases de son caractère et de sa vision du monde.
La vie dans la maison de son grand-père était difficile, il n’y avait pas toujours de contentement, il y avait des moments où Aliocha devait user les vieux vêtements de quelqu’un et il n’y avait pas d’argent pour acheter des livres pour l’école.
Mais si seulement il y avait des problèmes matériels dans la maison. La cruauté, l'impolitesse et le manque de respect régnaient dans la famille. Le grand-père battait souvent la grand-mère, les oncles se disputaient toujours pour l'héritage, même entre cousins il y avait de l'inimitié. Comment un enfant peut-il grandir dans une telle atmosphère ?
Et combien de morts le garçon a-t-il dû endurer ! Ses parents, Gypsy, qu'il aimait tant, et ses frères sont morts sous ses yeux. Il est difficile pour un adulte de survivre à tout cela, encore moins pour un enfant. Et l'enfance elle-même s'est terminée très tôt : après la mort de sa mère, son grand-père a envoyé Aliocha « vers le peuple », c'est-à-dire pour travailler avec les gens.
Et pourtant, le garçon ne s'est pas aigri, n'a pas gardé de rancune. Il a grandi pour devenir une personne ouverte, gentille et sensible. Même dans cette maison où régnait tant d'hostilité, il a trouvé quelque chose qui le rendait heureux : la communication avec des personnes qui lui étaient chères. Et c'était sa grand-mère, Gypsy et Good Deed. Ils égayaient les jours sans joie.
Quelle chaleur il y avait dans l'attitude de sa grand-mère, Akulina Ivanovna, cette femme incroyablement gentille et moralement pure. Grâce en grande partie à elle, Aliocha est devenue sensible et attentive, aimant la beauté, art folklorique, elle lui a appris à voir la beauté de la vie. Grand-mère était pour Aliocha "la personne la plus proche de mon cœur, la personne la plus compréhensible et la plus chère."
Good Deed a attiré Aliocha par son éducation, son érudition et sa différence avec les autres. Il a suscité chez le garçon le désir d'apprendre et d'explorer le monde. Mais même "plomber les abominations" a tempéré le caractère du héros, le rendant plus fort.
Aliocha aimait aussi beaucoup l'orphelin trouvé Gypsy, gentil, joyeux, joyeux. Que de minutes amusantes ils ont passées ensemble ! Comme le sort de Gypsy est tragique : il est mort, victime d'une tension en portant la croix.
Aliocha est également attiré par le maître aveugle Grigori Ivanovitch, qui a perdu la vue alors qu'il travaillait pour son grand-père.
Comme il est important que dans l’enfance, lorsque le caractère se forme, l’enfant rencontre de bonnes et vraies personnes. Après tout, c'est à cet âge que sont posées les bases d'une future personnalité adulte, les valeurs qu'une personne suivra tout au long de sa vie.
Il y avait de telles personnes dans l’enfance d’Aliocha. Une atmosphère d’amour et de respect régnait entre les parents d’Aliocha ; c’est dommage qu’ils soient tous deux morts si tôt.
«Enfant, je m'imagine comme une ruche, où diverses personnes simples et grises portaient, comme des abeilles, le miel de leurs connaissances et de leurs pensées sur la vie, enrichissant généreusement mon âme, qui pourrait. Souvent, ce miel était sale et amer, mais toute connaissance reste du miel.
- Les événements survenus dans l'enfance éveillent de nouvelles aspirations chez une personne
- La vie adulte d’une personne est largement déterminée par ce qu’elle a appris dans son enfance.
- Les gens se souviennent des moments de leur enfance tout au long de leur vie comme étant les plus heureux.
- Une enfance difficile ne peut pas briser une personne, mais la rendre beaucoup plus forte
- L'amour dont un enfant est entouré n'est pas toujours à son avantage.
- L'enfance est une préparation à l'âge adulte, car dès l'enfance, une personne commence à se forger des valeurs morales.
Arguments
I.A. Gontcharov "Oblomov". Depuis son enfance, Ilya Ilitch Oblomov était entouré d'amour, de soins et de tendresse. Ses parents ne se préoccupaient pas trop des tâches ménagères, pensant davantage à la nourriture délicieuse et préférant la sieste obligatoire de l'après-midi. Toute la famille caressait Ilyusha, le seul enfant de la famille, alors il a grandi dépendant : tout ce qui était possible était fait pour lui par les serviteurs et les parents. L'enfance d'Oblomov ne pouvait qu'affecter son avenir : les valeurs d'Ilya Ilitch n'ont pas changé au fil des années. Et Oblomovka, son village natal, et reste un symbole de la vie idéale du héros.
L.N. Tolstoï "Guerre et Paix". Les enfants de la famille Rostov ont grandi dans une atmosphère d'amour et de soins. Ils n'avaient pas peur d'exprimer leurs émotions, ils ont appris de leurs parents la sincérité, l'honnêteté et l'ouverture aux gens. Une enfance sans nuages a fait des héros non pas paresseux et oisifs, mais des gens gentils et sympathiques au cœur sensible. Petya Rostov, ayant absorbé les meilleures qualités de ses parents, réalise ses traits de caractère positifs à l'âge adulte. Il ne peut rester indifférent lorsqu’il apprend que la guerre commence. L'enfance du prince Andrei et de la princesse Marya ne peut pas être qualifiée de sans nuages : leur père a toujours été strict et parfois impoli avec eux. Mais les hautes valeurs morales inculquées par leur père dans l'enfance sont devenues décisives dans la vie adulte des héros. Andrei et Marya Bolkonsky ont grandi pour devenir de vrais patriotes, des gens justes et honnêtes.
M. Gorki « Enfance ». Le sort d’Aliocha Peshkov n’a pas été facile. Au moment où il a commencé l’école, sa famille était si pauvre que l’enfant était obligé de gagner sa propre vie. Après un certain temps, Aliocha, sur les instructions de son grand-père, dut aller « vers le peuple », c'est-à-dire quitter la maison pour gagner de l'argent. Mais les malheurs ne se sont pas arrêtés là : ses proches ont commencé à mourir les uns après les autres, et les pairs du garçon ne l'aimaient pas du tout. Et bien qu'Aliocha Peshkov ait eu une enfance difficile, il a développé les choses les plus importantes pour une personne. traits personnels: gentillesse, capacité de compassion, sensibilité. Des circonstances de vie difficiles ne lui ont pas enlevé la chose la plus importante qui donne de la valeur à une personne.
Y. Yakovlev "Il a tué mon chien." Même dans l'enfance, une qualité de personnalité importante naît chez une personne : la capacité de sympathiser avec tous les êtres vivants. De l'histoire, nous apprenons l'histoire de Sashka, qui a décidé d'héberger un chien errant. Pas un seul adulte n’a soutenu le désir du garçon d’aider un être vivant. Le père cruel a tiré sur l'animal à la première occasion. Sashka était choquée. Il a décidé qu’il protégerait toujours les animaux abandonnés une fois devenu adulte. Un incident survenu au héros dans son enfance a éveillé en lui les principes de sa vie future.
Introduction………………………………………………………………………………….……..2
JE. Littérature jeunesse…………………………………………………...….........2
II. Développement du thème de l'enfance dans les œuvres des écrivains russes……………...5
II .1 « Enfance » de M. Gorki.………………………………………………………………….6
II .2 Le thème de l'enfance dans les œuvres d'I.S. Shmelev.…………………………...6
II .3 Le thème de l'enfance dans l'histoire « La Fosse » d'A.P. Platonov……………….7
Conclusion…………………………………………………………………………………..9
Bibliographie…………………………… ………………………………………….1 0
Introduction
Aujourd'hui, le sujet que nous avons choisi est tout à fait d'actualité. Cela est dû à plusieurs raisons. Premièrement, ce sujet a toujours intéressé les écrivains, deuxièmement, 2008 a été déclarée année de la famille en Russie, et troisièmement, en raison de la situation sociale défavorable dans notre pays, il y a beaucoup d'enfants défavorisés. Et quoi, sinon la littérature, pour attirer l'attention et avertir les gens : « Faites attention, les enfants ! Le sujet de l'enfance dans la littérature est trop volumineux pour tenter de le couvrir dans un seul ouvrage, il semble donc logique de faire une petite généralisation et de préciser la direction à laquelle l'étude sera consacrée. ce travail.
Il y a beaucoup à écrire sur la littérature pour enfants – des livres écrits spécifiquement pour et sur les enfants, ainsi que des livres écrits pour les adultes mais considérés comme destinés aux enfants.
L'objet de la recherche dans ce travail sera la littérature jeunesse en tant que telle et les motivations de l'enfance dans la littérature « adulte ». Les tâches qui nous attendent sont les suivantes :
Retracez comment ce motif s'est transformé dans la littérature.
Analysez ce à quoi pensaient les écrivains lorsqu’ils représentaient des enfants ou l’enfance d’un enfant dans leurs œuvres.
Méthodes de recherche que nous avons utilisées :
Etude des sources littéraires.
Analyse comparative des œuvres.
Analyse comparative des images des héros des œuvres.
L'objet de l'étude était le thème de l'enfance dans la littérature, le sujet était les œuvres de M. Gorky, I. Shmelev et A. Platonov.
L'ouvrage comprend une introduction, deux chapitres, une conclusion et une bibliographie.
JE. Littérature jeunesse
Contes de fées de G. K. Andersen, « Alice au pays des merveilles » de L. Caroll, « Prisonnier du Caucase"L.N. Tolstoï, "Prisonnier du Caucase" de L.N. Tolstoï, "Les Aventures de Tom Sawyer" de M. Twain, presque tous les romans de Jules Verne, contes et récits d'A.P. Gaidar et bien d'autres ouvrages.
"Robinson Crusoé" de D. Defoe, "Les Voyages de Gulliver" de J. Swift, contes de fées de A.S. Pouchkine, romans de V. Scott, F. Cooper, A. Dumas, "Enfance", "Adolescence", "Jeunesse" de L.N. Tolstoï, « Les Aventures du baron de Munchausen » de R.E. Raspe, « Kashtanka » d'A.P. Tchekhov, « Un petit prince"A. de Saint-Exupéry, "Le taon" d'E.L. Voynich, "Comment l'acier a été trempé" de N.A. Ostrovsky n'ont pas été écrits pour les enfants. Mais la netteté de l'intrigue, la richesse de l'intrigue, la noblesse et la pureté morale des héros, leur désir de perfection et leurs rêves d'avenir attirent l'attention aussi bien des adultes que des jeunes lecteurs.
Il existe des livres pour enfants qui favorisent l’amour de la nature. Comment ne pas se souvenir de M.M. Prishvin, B.S. Zhitkov, V.V. Leurs histoires sur la nature et les animaux enseignent l’amour et le respect du monde qui nous entoure.
Et des contes de fées et des histoires fantastiques - genre le plus populaire– pas seulement en Russie. Ils enseignent la bonté, la justice et élargissent les horizons de la connaissance. Grâce à une telle littérature, on peut élever des scientifiques curieux, des voyageurs intrépides, des gens qui savent rêver et créer.
Les livres pour enfants se sont particulièrement répandus au cours de la Union soviétique. V.G. Belinsky a également soutenu que les livres pour enfants sont écrits pour l'éducation et que l'éducation est une grande chose : elle décide du sort d'une personne. Et le livre en URSS a été mis au service de l'éducation d'un enfant - d'une personne - d'un citoyen.
La littérature russe moderne pour enfants n’est pas née de nulle part. Ses traditions profondes doivent être recherchées avant tout dans l'œuvre de ces grands écrivains russes pour qui le thème des enfants était un thème respectueux et sincère, un thème sérieux et indispensable, dont l'œuvre dans une partie importante de son œuvre est fermement entrée dans lecture pour enfants en raison de sa spécificité, de sa simplicité et de sa sincérité.
Essayons donc de jeter un œil à tout ce monde fascinant de la littérature jeunesse. Ici, nous pouvons rappeler N.A. Nekrasov, L.N. Tolstoï, D.N. Mamin - Sibiryak, A.I. Kuprin, V.G. Les fondateurs de la littérature soviétique pour enfants étaient M. Gorky, K. Chukovsky, S. Ya Marshak. Non seulement ils ont écrit pour les enfants eux-mêmes, mais ils ont également trouvé des « personnes expérimentées » talentueuses et les ont convaincus de consacrer leurs connaissances et leurs capacités à la tâche la plus difficile : créer des livres pour enfants. C'est ainsi que le constructeur naval, marin et pilote B.S. Zhitkov et le biologiste V.V. Bianki sont devenus les auteurs de merveilleux livres pour enfants. Sans ôter son pardessus qui sentait la poudre, direct de face guerre civile A.P. Gaidar est venu à la littérature jeunesse. Dès l'école, la poétesse A.L. Barto, les élèves de l'école de Léningrad du nom de F.M. Dostoïevski, qui la glorifiait sous le nom de « République de Shkid », G. Belykh et L. Panteleev, ont été inclus dans la littérature pour enfants. A abandonné ses études de mathématiques pour travailler dans la littérature jeunesse L.A. Kassil...
De nombreux écrivains « adultes » ont enrichi la littérature pour enfants de leurs œuvres : « Trois gros hommes » de Yu.K. Olesha, « La voile solitaire est blanche » de V.P. Kataev, « La Clé d'or » et « L'enfance de Nikita » de A.N. «Deux capitaines» V.A. Kaverin, histoires de M.M. Prishvin, M.M. Zoshchenko, A.P. Platonov, histoires de S.T.
Image héros positif est au centre de la littérature jeunesse. Dans les livres des écrivains soviétiques, il s'agit avant tout d'un combattant pour le bonheur des gens, révolutionnaire. Reflétant la continuité des générations, les écrivains ont raconté comment ils se sont battus courageusement aux côtés de leurs pères. jeunes héros Guerres civiles et grandes guerres patriotiques. L'image d'un jeune combattant, participant actif et conscient a été créée vie sociale. Les livres ont immortalisé les exploits de jeunes partisans, se liant à jamais d'amitié avec Timur de Gaidar, avec Tanya Sabaneeva de « The Wild Dog Dingo » de R. Fraerman, avec Sima Krupitsyna de « The Great Confrontation » de L. Kassil, Sanya Grigoriev de « Two Capitaines » de V. Kaverin, Antoshka de l'histoire « Fille dans une mer orageuse » de Z. Voskresenskaya, Yura et Gizi du roman « Salutations de Werner » de Y. Korinets, Gavrik et Petya de « The Lonely Sail Whitens » de V. Kataev et Krosh A. Rybakov.
Un livre pour enfants est un véritable régal pour le lecteur. Un rire contagieux et vital, comme un rayon de soleil, imprègne les œuvres de N. Nosov, A. Aleksin, V. Dragunsky, Y. Sotnik, Y. Koval, L. Davydov. L'humour, se transformant parfois en ironie, en ridicule satirique caustique - propriété caractéristique de nombreux livres de ces écrivains talentueux. Mais l'humour, une intrigue divertissante et un jeu verbal dans le livre ne sont pas une fin en soi. L'humour et le divertissement, selon A. Aleksine, constituent parfois le chemin le plus court entre un problème grave et la conscience du lecteur. Ils servent des idées humaines, et c'est là le pouvoir de la littérature jeunesse. La poésie pour les plus petits est particulièrement riche en humour, saluant l'enfant dès qu'il commence à maîtriser la parole. Parmi les premiers livres de bébé figurent des contes de fées poétiques, des poèmes inversés amusants, des comptines, des comptines et des berceuses. Avant même d'apprendre à lire, les enfants connaissent déjà par cœur de nombreux poèmes de K. Chukovsky, S. Marshak, A. Barto, S. Mikhalkov, D. Kharms, V. Berestov, B. Zakhoder.
La prose des enfants est diversifiée. Les enfants adorent "Old Man Hottabych" de L. Lagin, "Les Aventures de Je ne sais pas" de N. Nosov, "Barankin, sois un homme!" V. Medvedev, « Au pays des vacances éternelles » de A. Aleksine, contes de fées de A. Volkov, E. Shvarts, E. Permyak. Des histoires, des contes et des romans sur la famille, l'école, le travail pacifique et les années de la Grande Guerre patriotique sont largement diffusés. Guerre patriotique, adressé aux enfants et aux jeunes, écrit par A.L. Panteleev, A. Aleksin, A. Rybakov, N. Bogdanov, R. Pogodin, V. Krapivin, S. Poletaev et d'autres écrivains. Il existe des livres sur armée moderne et sur le sport. Les divers intérêts des enfants sont satisfaits par les œuvres fantastiques de I. Efremov, V. Obruchev, A. Kazantsev, G. Adamov, A. Belyaev, K. Bulychev, des frères A. et B. Strugatsky.
Grâce à son humanisme, sa richesse thématique et artistique, la littérature russe pour enfants jouit d'une grande autorité. Elle a révélé au monde non seulement nouveau livre, mais aussi nouveau genre écrivain pour enfants: artiste et pédagogue à la fois. Il n'est pas seulement un ami et un protecteur des enfants, un représentant de leurs points de vue, de leur attitude face à la réalité. Il est aussi un sage mentor, un camarade aîné, un habile éducateur du citoyen de demain.
II. Développement du thème de l'enfance dans les œuvres des écrivains russes
La formation de la littérature jeunesse en tant que phénomène esthétique s'est déroulée parallèlement au développement littéraire général.
Au stade initial, la littérature jeunesse a pris en compte inégalité sociale, mais le représentait de manière abstraite : enfant riche - enfant pauvre. La charité était le seul domaine d'activité de l'enfant riche : il était bon parce qu'il ne faisait pas ceci ou cela, étant obéissant, et s'il faisait quelque chose, ce n'était que du bien. La sphère de manifestation de la vertu pour l'enfant pauvre était plus large. L'enfant pauvre était souvent plus noble et plus avisée qu'un enfant noble : elle sortait le petit noble de l'eau, l'aidait dans les moments difficiles et était capable d'éprouver des sentiments subtils.
Dans le processus de développement de la littérature jeunesse, le couple traditionnel « vertueux - vicieux » cesse d'être obligatoire et est remplacé par une autre antithèse : « sensible - froid ». Cette nouvelle compréhension de l’enfant, enracinée dans le sentimentalisme, s’est renforcée à l’ère du romantisme et a constitué la base du concept romantique de l’enfance. La littérature jeunesse a commencé à développer ce concept, mais déjà dans les années 40-50 du XIXe siècle, la « grande » littérature l'a également maîtrisé. L'enfance est présentée comme une période d'innocence et de pureté. "...Les enfants sont incomparablement plus moraux que les adultes. Ils ne mentent pas (jusqu'à ce qu'ils y soient poussés par la peur), ils se rapprochent de leurs pairs, sans se demander s'il est riche ou égal en origine... Oui, nous doit apprendre des enfants pour parvenir à une vision de la vraie bonté et de la vérité. Telle est la poétisation de l'enfance dans les classiques russes : « L'enfance » de L. N. Tolstoï, « L'enfance de Bagrov le petit-fils » de S. Aksakov. été un prototype dans la littérature russe. vie populaire: Les Grinev de Pouchkine, les Kalitine de Tourgueniev, les Rostov de Tolstoï...
Le XXe siècle a fait ses propres ajustements. Les plus grands bouleversements sociaux ne pouvaient qu'affecter travaux littéraires et leur représentation du thème de l'enfance. Dans ces histoires, romans et nouvelles, une approche sociale de la représentation du thème est déjà évidente. L’énorme influence de l’ordre social sur la vie d’un enfant laisse des traces. Les écrivains posent de nombreuses questions et essaient, avec les lecteurs, d'y trouver des réponses (cependant, certains problèmes, par exemple le motif des « larmes d'enfant », ont également été soulevés par les écrivains du XIXe siècle, donc même ici, vous peut voir - dans un sens - aussi une approche traditionnelle).
II .1 « Enfance » de M. Gorky
L'histoire de Gorki « L'Enfance » (1914) est déjà très différente de l'histoire « Les années d'enfance de Bagrov le petit-fils » d'Aksakov S.T. et « L'Enfance » de L.N.
L'enfance représentée par Gorki est loin d'être une période merveilleuse de la vie. Ce n’est pas seulement l’histoire d’une âme d’enfant, mais aussi la vie russe à une certaine époque. Le héros de Gorki scrute cette vie, les gens qui l'entourent, tente de comprendre les origines du mal et de l'hostilité et tend la main vers le brillant.
Pas dedans ordre chronologique, le récit se déroule de manière cohérente et calme : les images dessinées par l’écrivain résultent des impressions les plus puissantes laissées dans l’esprit de l’enfant par des collisions avec la réalité. Connaissant les caractéristiques du psychisme de l’enfant, Gorki montre le sombre et le tragique en contraste avec le brillant et le joyeux, ce qui fait la plus forte impression sur l’enfant.
Ainsi, au lieu de la lourde impression des peintures mort tragique le père ressent un sentiment de bonheur grâce à la proximité avec une personne extraordinaire- grand-mère; l’image de la cruauté inhumaine du grand-père lors de la punition des enfants est adjacente à la description de la conversation intime du grand-père avec Aliocha ; Les divertissements inquisitoriaux des oncles contrastent avec les amusements aimables et spirituels du Gitan.
Il est important de voir le « proche, cercle étouffant« Impressions terribles » dans lesquelles Aliocha a vécu dans la famille Kashirin, comment les idées du héros sur la morale de son propre monde se sont développées en dehors de la maison de son grand-père. Aliocha a été grandement influencée par ceux-ci " belles âmes», qu'il a rencontré dans la maison de son grand-père et dans le monde environnant et qui a insufflé « l'espoir d'une renaissance... à une vie humaine brillante ». Nous pouvons conclure qu'avec son travail, Gorki tente d'inculquer l'amour au peuple russe spirituellement généreux, persistant et talentueux.
II .2 Le thème de l'enfance dans les œuvres d'I.S. Shmelev
Cette pensée renvoie le souvenir au roman d’I.S. Shmelev « L’Été du Seigneur ». L'écrivain lui-même se souvient : « Les premières années m'ont donné de nombreuses impressions. Je les ai reçus dans la cour. Des gens de tout calibre et de tout statut social sont apparus dans notre maison.<…>Il y avait beaucoup de mots dans notre cour – de toutes sortes. C'est le premier livre que j'ai lu, un livre de mots vivants, vivants et colorés.<…>Ici, j’ai ressenti de l’amour et du respect pour ce peuple qui pouvait tout faire.
La question du coût des transformations sociales (soulevée par écrivains du XIX siècle) apparaît tout au long de l’œuvre de Shmelev. La perte de Dieu dans l’âme des gens est ce qui effraie l’auteur du roman « L’Été du Seigneur ». Et le thème de l'enfance est pour lui une issue à un état d'incrédulité. Elle aide l'écrivain à revenir à la foi, à Dieu.
Tout ce qui est raconté dans le cycle autobiographique de Shmelev (les romans « Bogomolye », « L'été du Seigneur » et le recueil « Native ») est vu à travers les yeux d'un garçon de sept ans, Vanya, mais derrière lui se tient l'écrivain Ivan. Shmelev, qui a déjà parcouru le chemin que son héros n'a pas encore parcouru. D'où le lien du pouvoir image artistique(luminosité, couleur, « palpabilité matérielle » de la réalité - après tout, l'enfant est presque dépourvu de réflexion, toute son attention est concentrée sur le monde) avec profondeur compréhension philosophique représenté.
Dans le genre de la narration autobiographique, Shmelev a suivi la tradition de la littérature classique russe (« Enfance de Bagrov le petit-fils » de S.T. Aksakov, « Enfance », « Adolescence », « Jeunesse » de L.N. Tolstoï, « Enfance de thème » de N.G. Garin -Mikhailovsky, « L'enfance de Nikita » de A.N. Tolstoï, « La vie d'Arseniev » de I.A. I. A. Ilyin a merveilleusement parlé de l'innovation de Shmelev, qui non seulement distingue le roman parmi les œuvres de ce genre, mais le rend également unique dans la littérature russe : « Depuis l'existence de la littérature russe, pour la première fois l'artiste a montré cette merveilleuse rencontre - le monde- sanctifiant l'Orthodoxie avec une âme enfantine ouverte et réactive. Et nous, les lecteurs, voyons comment poème lyriqueà propos de cette merveilleuse rencontre grandit, capture toute la vie du peuple adulte et se transforme en un poème épique sur la Russie et les fondements de son existence spirituelle... [Shmelev] nous montre Rus orthodoxe– du plus profond du cœur d’un enfant croyant.
II .3 Le thème de l'enfance dans l'histoire « La Fosse » d'A.P. Platonov
L’histoire « La Fosse » est en quelque sorte une œuvre historique, capturant les domaines les plus importants de la transformation sociale de la fin des années 1920 et du début des années 1930. – industrialisation et collectivisation.
L'histoire combine parabole sociale, grotesque philosophique, satire et lyrisme.
Nous ne considérerons pas tout scénarios, n’en prenons qu’un – lié à la fille Nastya.
Que voulait dire l'écrivain en introduisant cette héroïne dans l'intrigue de l'œuvre ? Pour comprendre cela, vous devez vous souvenir de l'intrigue, même brièvement. C'est simple.
Le contremaître des creuseurs Chiklin trouve et amène une orpheline, Nastya, à la caserne où vivent les ouvriers. Deux ouvriers de la brigade, sous la direction de la direction, sont envoyés dans le village pour aider les militants locaux à mener à bien la collectivisation. Là, ils meurent aux mains de poings inconnus. Arrivés au village, Tchikline et ses camarades mènent jusqu'au bout la « liquidation des koulaks », emmenant tous les riches paysans du village sur un radeau dans la mer. Après cela, les ouvriers retournent en ville, à la fosse. Nastya, tombée malade, meurt cette nuit-là et l'un des murs de la fosse devient sa tombe.
Le nom Nastya dans le contexte de l'histoire est rempli de signification profonde. AVEC nom grec Anastasia est traduit par « ressuscitée » - l'idée de la future résurrection des morts imprègne toutes les actions des héros de « The Pit ». Voshchev rassemble dans son sac «toutes sortes d'objets de malheur et d'obscurité» afin de leur restituer à l'avenir ce sens de l'existence universelle, qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de connaître. Le « recyclage » pour Voshchev n'est en aucun cas une poubelle - lorsqu'il explique à Nastya que l'ours sera également gaspillé, il parle de la future spiritualisation de sa vieille mère : « Je m'occupe de la poussière, mais voici une pauvre créature ! »
Mais c’est la mort de Nastya – « ressuscitée » – qui met fin à l’histoire. Nastya est vraiment revenue à la vie un jour - Chiklin la retrouve dans la pièce où sa mère était en train de mourir ; après avoir muré cette pièce, Chiklin en fit une crypte pour le défunt. La dissonance tragique du nom et du destin de Nastya est le résultat logique de la « cause commune » des bâtisseurs de mirages. La maison n'est pas seulement restée non construite, elle est devenue inutile, car après la mort de Nastya, « l'avenir de l'humanité heureuse », il n'y a plus personne pour y vivre. "Vochtchev était perplexe face à cet enfant tranquille ; il ne savait plus où serait le communisme dans le monde maintenant s'il n'était pas d'abord présent dans le sentiment et l'impression convaincue d'un enfant ?" Ce n'est pas un hasard si les noms de Voshchev et Nastya sont combinés à la fin de l'histoire : les espoirs de résurrection du sens (vérité) et de la vie se sont révélés vains.
Le thème de l'enfance chez Platonov fait écho au thème de l'enfance dans littérature classique. Dans l’usage culturel et philosophique russe, la mort d’un enfant signifie l’immoralité de l’ordre mondial et de l’ordre social (rappelez-vous le roman de Dostoïevski « Les Frères Karamazov »).
Dans l'histoire « La Fosse », meurt aussi un enfant pour qui, en fait, tout a été construit. Et c’est un verdict sur le monde utopique de « The Pit ».
Par conséquent, Platonov introduit délibérément le thème de l’enfance dans le fil du récit. C'est elle qui aide l'écrivain à montrer l'incohérence d'un changement radical du monde.
Conclusion
Nous avons examiné deux vastes sections de la littérature russe liées à l'enfance et aux enfants, affichant le thème de l'enfance à la fois dans la littérature pour enfants et dans la littérature que l'on peut qualifier de « adulte ».
La littérature jeunesse se concentre sur le développement de la personnalité et la description de ce processus dans développement historiqueÉtats.
Littérature russe classique du XXe siècle, comme littérature XIX siècle, introduit le thème de l'enfance, en l'envisageant dans une perspective philosophique et sociale.
Quelle conclusion peut-on tirer de cette étude ?
Les enfants sont les plus purs, les plus sincères et les plus spontanés sur Terre. Ils sont ce que l’humanité a de meilleur. Pour eux, vous devez vivre et confier vos actions aux gens. À mon avis, c'est exactement ce qu'ils voulaient dire avec leurs œuvres meilleurs écrivains XXe siècle (et pas seulement), abordant le thème de l'enfance.
Bibliographie
Barakhov V.S. Portrait littéraire. – L. : Nauka, 1985
Gorki M. Enfance. Chez les gens. Mes universités. – M. : Fiction, 1970
Littéraire Dictionnaire encyclopédique. – M. : Encyclopédie soviétique, 1987
Platonov A.P. Favoris. M., 1989
Silhouettes : essais sur les Russes et écrivains soviétiques/ éd. A.A. Likhanova – M : Pravda, 1986
Dictionnaire encyclopédique d'un jeune critique littéraire. – M. : Pédagogie, 1988
Dans le discours du héros de Dostoïevski, Aliocha Karamazov, il y avait des mots auxquels je n'avais pas prêté attention auparavant, mais maintenant j'y pensais :
« Sachez qu'il n'y a rien de plus élevé, de plus fort, de plus sain et de plus utile pour la vie future, comme un bon souvenir, surtout tiré de l'enfance, du foyer parental.
Composition
Très souvent, le fait de se tourner vers le passé affecte l’état actuel d’une personne. Dans ce texte, D.A. Granin soulève le problème du rôle des souvenirs d’enfance dans la vie d’une personne.
Analysant ce sujet, l'auteur attire notre attention sur la déclaration de l'un des héros du roman F.M. Dostoïevski a déclaré que « quelques bons souvenirs » du foyer parental peuvent être la réminiscence la meilleure, la plus forte, la plus saine et la plus utile d'une personne. L'écrivain attire notre attention sur le fait qu'avec une telle déclaration, Aliocha Karamazov n'exige ni ne prêche - il essaie seulement d'encourager tout le monde à se souvenir de ces moments « où ils se sentaient bien ». De tels souvenirs doivent être moralement formulés et compréhensibles - dans ce cas, ils peuvent apporter beaucoup de bien et d'avantages à une personne.
OUI. Granin estime que les souvenirs d'enfance jouent un rôle important dans la perception qu'a une personne du monde et de sa vie en général - ils apportent bonheur et satisfaction de soi, dans les moments difficiles et tristes, ils aident à analyser son existence et à lui donner un sens - «obligeant ainsi le âme."
Je suis entièrement d’accord avec l’opinion de l’auteur et je crois également que les souvenirs d’une personne de la maison de ses parents, le sentiment renouvelé d’être bon autrefois, peuvent apporter de nouvelles couleurs à la vie d’une personne, la remplir de sens et de foi en son propre bonheur.
Le problème du rôle des souvenirs d'enfance est soulevé dans le roman « Un héros de notre temps » de M.Yu. Lermontov. L'auteur a abordé ce sujet de manière non standard et, à l'aide de l'exemple de Pechorin, a montré que parfois l'analyse propre vie, les actions d’une personne depuis son enfance peuvent aider à expliquer à une personne sa condition actuelle. Dans son propre monologue, le héros fait référence à la période de sa vie où il était lui-même prêt à « aimer le monde entier » - à faire le bien, à aimer, à se faire des amis et à être heureux. Grâce à cela, il s'est rendu compte qu'il pouvait ressentir les mêmes sentiments que tout le monde, qu'il n'était peut-être pas seul, qu'il pouvait faire de bonnes actions, et cela, bien sûr, gardait un peu de chaleur dans son cœur. Mais le fait est qu'au cours de la même période, il a décidé qu'il serait plus facile et mieux pour lui de se fermer au monde entier, de répondre à son injustice par la colère, à sa mauvaise volonté et à son hypocrisie - par le cynisme et la cruauté. , et de percevoir les gens et tout ce qui l'entoure comme un jeu.
L’analyse des souvenirs d’enfance a aidé le héros de l’histoire « Enfance » de M. Gorki dans les moments difficiles de sa vie à se rendre compte que son existence n’est pas aussi terrible qu’il y paraît et que chacun de nous est capable d’améliorer sa vie. Aliocha a appris de sa grand-mère amour désintéressé, compassion, intrépidité et plus tard, se rappelant les moments de manifestation de ces sentiments, le héros réalisa qu'il était capable de beaucoup - en plus, il pouvait donner de l'amour sans difficulté et avec un grand bonheur. Souvenirs d'enfance, de grand-mère, de " mener des abominations« Les vies et ceux qui les ont égayées ont aidé M. Gorki à écrire une merveilleuse histoire sur son enfance, et c'est probablement la meilleure chose que l'on puisse faire sous l'influence des souvenirs.
Ainsi, nous pouvons conclure que peu importe ce qu'est une personne, peu importe ce qu'elle vit, peu importe ce à quoi elle pense, les souvenirs de l'enfance peuvent changer sa vision du monde, et sinon la rendre meilleure, du moins lui rappeler ce qu'une fois alors il y avait du bien dans sa vie.