Chopin Frédéric François - un compositeur polonais exceptionnel et pianiste virtuose ; école de composition; professeur Ses œuvres se distinguent par leur lyrisme inhabituel et leur subtilité dans la transmission de l'ambiance. Chopin est né le 1er mars (22 février) 1810 dans un petit village près de Varsovie dans une famille simple. La mère du futur compositeur avait de bonnes capacités vocales.
C'est elle qui lui a inculqué l'amour des mélodies folkloriques dès son plus jeune âge. Depuis son enfance, il avait des capacités musicales et improvisait beaucoup. Bientôt, la famille Chopin déménagea à Varsovie, où le petit Frédéric commença à étudier le piano avec V. Zhivny. Vers l'âge de sept ans, il compose son premier morceau, que son père enregistre sous le titre "Polonaise B-Dur". Un an plus tard, sa première représentation publique a lieu et cinq ans plus tard, il s'inscrit à des cours d'orgue avec W. Würfel.
Le style mélodique unique du jeune musicien était basé sur les œuvres de Mozart, opéra italien, des pièces de théâtre et la composante nationale polonaise. En 1823, Frédéric entre au lycée de Varsovie, période durant laquelle il publie son premier opus. Trois ans plus tard, il entre à l'école de musique de la principale capitale, où il étudie dans la classe de J. Elsner. Le niveau de cette école correspondait au conservatoire. À la fin de ses études, Frederick reçut un certificat attestant qu'il était un « génie musical ».
En 1829, il donne deux concerts à succès à Vienne, puis part en voyage à Europe de l'Ouest. C’est en grande partie grâce à ce compositeur que l’élément slave a commencé à apparaître dans les pièces de musique d’Europe occidentale. Sur le thème de la chute de Varsovie en 1830-1831. il écrit un sketch « révolutionnaire » et part pour Paris. Il n'est jamais retourné dans son pays natal. Il ravit le public parisien avec ses mazurkas et polonaises. Il a été reçu dans les milieux les plus éminents, on l'a connu meilleurs pianistes et compositeurs de cette époque.
C'est à cette période que remonte sa romance sensationnelle avec l'écrivain Georges Sand, qui a passé 10 ans avec le musicien. En 1837, Chopin montre les premiers signes d’une maladie pulmonaire. Lui et sa bien-aimée sont allés à Majorque. Selon les témoignages, il a écrit plus de vingt préludes et études sur cette île espagnole exotique. Il passe beaucoup de temps dans le domaine George Sand, dans la campagne française, ce qui a un effet bénéfique sur sa santé. Cependant, cette relation était pour lui très épuisante sur le plan émotionnel, c'est pourquoi une rupture s'ensuivit en 1847.
La santé du musicien se détériore chaque jour. DANS l'été dernierà Nohant il écrit « Nocturnes » op.62 et « Mazurkas » op.63. En février 1848, à Paris, il donne un autre concert, recevant des critiques enthousiastes. Avant sa mort, il parvient à visiter l'Angleterre et l'Écosse. La dernière représentation publique du musicien eut lieu en novembre 1848 à Londres. Il décède en octobre suivant. Bien que les cendres de Chopin reposent dans un cimetière parisien, son cœur, conformément à sa dernière demande, a été transporté à Varsovie vers l'église Sainte-Croix.
Fryderyk Chopin - le grand compositeur et pianiste polonais, innovateur dans le domaine du contenu, langage musical, formes, genres, harmonie, fondateur du polonais musique classique. Il a enrichi la musique de nouveaux contenus et introduit de nouvelles techniques d'interprétation pianistique. Son œuvre coïncide avec l’ère du romantisme, caractérisée par le genre des miniatures. L'œuvre de Chopin est étroitement liée aux événements de sa vie : séparation d'avec sa patrie bien-aimée, rêves d'un pays libre. Chopin fut l'un des premiers à introduire l'intonation slave et les éléments modaux dans la musique occidentale. Il a brillamment révélé les capacités techniques et expressives de l'instrument à piano, pour lequel presque toutes ses œuvres ont été écrites. Sa musique a été reconnue de son vivant et il existe aujourd'hui des concours portant le nom de Chopin.
sujet principal créativité pianistique Chopin – paroles romantiques subtiles, sentiments humains, émotions, expériences.
Chopin a créé un nouveau genre pianistique de ballade, bien qu'il ait d'abord reçu son nom comme chant de danse provençal, puis comme genre littéraire et poétique, et avec début XIX siècles comme pièces vocales et instrumentales à caractère narratif.
Chopin uni divers genres:
¾ choral, son de polonaise dans les nocturnes
¾ polonaise en mazurka
¾ mazurka dans le finale du concerto pour piano
¾ prélude sonne comme une marche, mazurka, pastorale, élégie
Travaux principaux : 58 mazurkas, 16 polonaises, 17 valses, 21 nocturnes, 25 préludes, 27 études, 4 impromptus, 3 sonates, 4 ballades, 4 scherzos, fantaisies, concertos.
Chopin a considérablement élargi les capacités expressives de nombreux genres (tels que la mazurka, la polonaise, l'étude, la valse, etc.), en les transformant en œuvres de concert.
Chopin avait un don mélodique unique ; l'individualité de ses mélodies réside dans la combinaison organique de cantilène vocale, de déclamatoires, d'intonations vocales et d'éléments de danse.
Diverses décorations (mélismes) constituent un élément important des thèmes. Ils ne sont pas seulement virtuoses, mais expressifs sur le plan intonatif. Les origines de la riche ornementation mélodique proviennent des mélodies d’opéras italiens et des airs instrumentaux folkloriques.
Dans l'harmonie et la texture, nous entendons la richesse et la variété, l'utilisation des capacités expressives de divers registres (« timbres »). Juxtapositions tonales audacieuses et colorées. Sons harmoniques.
Le cycle de 24 préludes (Chopin fut le premier à interpréter le prélude comme une pièce indépendante), composé dans les années 30, est particulièrement populaire. De nombreux préludes sont écrits sous forme d'une seule partie, sous forme d'époque.
Préludes de Chopin ce sont des déclarations lyriques franches. Ce cycle est une sorte d'encyclopédie des sentiments et des émotions.
Les préludes ont été écrits dans les 24 tonalités, disposés selon cercle des quintes. Les contrastes de tons et de tempo soulignent le contraste des images.
Nocturnes(de la nuit française) - une miniature romantique dans laquelle images poétiques nuits, rêves, souvenirs. Presque tous les nocturnes de Chopin sont écrits sur un tempo lent. Classiquement, elles peuvent être divisées en deux groupes : les pièces lyriques et contemplatives et les pièces tragiques et dramatiques.
Les mélodies des nocturnes sont chorales, déclamatoires, en marche.
Le plus célèbre est le Nocturne en mi bémol majeur.
Croquis– chaque étude présente un certain type de texture et de technique technique (octaves, tierces, arpèges, etc.). La virtuosité et la complexité technique de la pièce servent à exprimer le contenu lyrique ou dramatique.
Le plus souvent, la forme des croquis est simple en trois parties.
La plus célèbre est l’Etude « Révolutionnaire » en do mineur
Dans les ballades, Chopin parle de son pays, la Pologne, de la beauté de ses paysages et de son passé tragique. Dans ces travaux, il utilise Meilleures caractéristiques épopée folklorique. En même temps, Chopin est extrêmement original. Sa musique se distingue par ses images audacieuses et ne souffre jamais de fantaisie.
La plus célèbre est la première ballade en sol mineur de Chopin.
Après Beethoven, le classicisme a cédé la place au romantisme et Chopin est devenu l'un des principaux représentants de ce courant musical.
Compositeur et pianiste virtuose polonais, professeur
courte biographie
Frédéric Chopin, nom complet - Fryderyk Franciszek Chopin (polonais : Fryderyk Franciszek Chopin, également polonais : Szopen) ; nom complet en français transcriptions - Frédéric François Chopin (français Frédéric François Chopin) (1er mars (selon d'autres sources, 22 février) 1810, village de Zhelazova Wola, près de Varsovie, duché de Varsovie - 17 octobre 1849, Paris, France) - compositeur polonais et pianiste. DANS années de maturité(depuis 1831) a vécu et travaillé en France. L'un des principaux représentants du romantisme musical d'Europe occidentale, fondateur de l'école nationale polonaise de composition. Il a eu une influence significative sur les musiques du monde.
Origine et famille
Le père du compositeur, Nicolas Chopin (1771-1844), issu d'une famille simple, a quitté la France pour la Pologne dans sa jeunesse. À partir de 1802, il vécut dans la propriété du comte Skarbek Jelyazov-Vola, où il travailla comme enseignant pour les enfants du comte.
En 1806, Nicolas Chopin épousa une parente éloignée des Skarbeck, Tekla Justyna Krzyzanowska (1782-1861). La famille Krzyzanowski (Krzyzanowski) aux armoiries Piggy fait remonter ses origines au 14ème siècle et possédait le village de Krzyzanowo près de Koscian. La famille Krzyzanowski comprenait, entre autres, Wladimir Krzyzanowski, le neveu de Justyna Krzyzanowski. Selon les témoignages qui nous sont parvenus, la mère du compositeur a reçu une bonne éducation, possédait Français, était extrêmement musical, jouait bien du piano et avait une belle voix. Frédéric doit ses premières impressions musicales à sa mère, qui a été inculquée dès l'enfance par l'amour des mélodies folkloriques.
Zelazowa Wola, où est né Chopin, et Varsovie, où il a vécu de 1810 à 1830, pendant les guerres napoléoniennes jusqu'en 1813, se trouvaient sur le territoire du duché de Varsovie, vassal de l'Empire napoléonien, et après le 3 mai 1815, suite les résultats du Congrès de Vienne - sur le territoire du Royaume polonais (Królestwo Polskie), vassal de l'Empire russe.
À l'automne 1810, quelque temps après la naissance de son fils, Nicolas Chopin s'installe à Varsovie. Au lycée de Varsovie, grâce au patronage des Skarbeks, il reçut une place après la mort du professeur Pan Maheu. Chopin était professeur de français et Langues allemandes et de littérature française, dirigeait un internat pour les lycéens.
L'intelligence et la sensibilité des parents unissaient tous les membres de la famille avec amour et avaient un effet bénéfique sur le développement des enfants surdoués. Outre Fryderyk, la famille Chopin comptait trois sœurs : l'aînée, Ludwika, mariée à Jedrzejewicz, qui était son ami particulièrement proche et dévoué, et les plus jeunes, Isabella et Emilia. Les sœurs avaient des capacités polyvalentes et Emilia, décédée prématurément, avait un talent littéraire exceptionnel.
Enfance
Déjà dans son enfance, Chopin montrait des capacités musicales extraordinaires. Il était entouré attention particulière et des soins. Comme Mozart, il émerveillait son entourage par son « obsession » musicale, son imagination inépuisable dans les improvisations et son pianisme inné. Sa sensibilité et son impressionnabilité musicale se sont manifestées avec vigueur et de manière inhabituelle. Il pouvait pleurer en écoutant de la musique, sauter la nuit pour choisir une mélodie ou un accord mémorable au piano.
Dans son numéro de janvier 1818, un journal de Varsovie publiait quelques lignes sur la première pièce musicale composée par un compositeur ayant étudié à école primaire. « L'auteur de cette « Polonaise », écrit le journal, « est un étudiant qui n'a pas encore 8 ans. C'est un véritable génie de la musique, interprétant les pièces pour piano les plus difficiles avec la plus grande aisance et un goût exceptionnel et composant des danses et des variations qui ravissent connaisseurs et connaisseurs. Si ce prodige était né en France ou en Allemagne, il aurait attiré davantage l'attention."
Le jeune Chopin a appris la musique avec de grandes attentes placées sur lui. Le pianiste Wojciech Zywny (1756-1842), tchèque de naissance, commença ses études avec un garçon de 7 ans. Les cours étaient sérieux, malgré le fait que Chopin étudiait en outre dans l'une des écoles de Varsovie. Le talent d'interprète du garçon s'est développé si rapidement qu'à l'âge de douze ans, Chopin était à égalité avec les meilleurs pianistes polonais. Jivny a refusé d'étudier avec le jeune virtuose, déclarant qu'il ne pouvait plus rien lui apprendre.
Jeunesse
Après avoir obtenu son diplôme universitaire et terminé ses cinq années d'études avec Zhivny, Chopin a commencé ses études théoriques avec le compositeur Jozef Elsner.
Le palais Ostrogski abrite le musée Chopin de Varsovie.
Le patronage du prince Anton Radziwill et des princes Chetvertinsky fit entrer Chopin dans haute société, qui fut impressionné par l'apparence charmante et les manières raffinées de Chopin. Voici ce que Franz Liszt a dit à ce sujet : « L'impression générale de sa personnalité était assez calme, harmonieuse et, semblait-il, ne nécessitait aucun ajout dans aucun commentaire. Yeux bleus Chopin brillait avec plus d'intelligence qu'ils n'étaient enveloppés de réflexion ; son sourire doux et subtil n'a jamais viré à l'amertume ou au sarcastique. La subtilité et la transparence de son teint captivaient tout le monde ; il avait des cheveux blonds bouclés, un nez légèrement arrondi ; il était de petite taille, fragile et mince. Ses manières étaient raffinées et variées ; la voix est un peu fatiguée, souvent étouffée. Ses manières étaient pleines d'une telle décence, elles avaient un tel cachet d'aristocratie de sang qu'il fut involontairement accueilli et reçu comme un prince... Chopin a apporté dans la société cette uniformité d'esprit des gens qui ne sont pas gênés par les soucis, qui ne savent pas le mot « ennui », qui ne sont attachés à aucun intérêt. Chopin était généralement joyeux ; son esprit caustique a vite trouvé le drôle même dans de telles manifestations que tout le monde ne remarque pas.
Voyages à Berlin, Dresde, Prague, où il a assisté à des concerts de musiciens exceptionnels, il a assisté avec diligence opéras Et galeries d'art, a contribué à son développement ultérieur.
Années matures. À l'étranger
L'activité artistique de Chopin débute en 1829. Il se produit à Vienne et à Cracovie pour interpréter ses œuvres. De retour à Varsovie, il la quitta définitivement le 5 novembre 1830. Cette séparation d'avec sa patrie est devenue la cause de son chagrin caché constant - son désir de retrouver sa patrie. En 1830, la nouvelle arriva d'un soulèvement pour l'indépendance en Pologne. Chopin rêvait de retourner dans son pays natal et de participer aux batailles. Les préparatifs étaient terminés, mais sur le chemin vers la Pologne, il reçut une terrible nouvelle : le soulèvement fut réprimé, le chef fut capturé. Après avoir parcouru Dresde, Vienne, Munich, Stuttgart, il arrive à Paris en 1831. En chemin, Chopin écrivit un journal (appelé « Journal de Stuttgart »), reflétant son état d'esprit lors de son séjour à Stuttgart, où il était submergé par le désespoir dû à l'effondrement de l'insurrection polonaise. Chopin croyait profondément que sa musique aiderait son peuple à remporter la victoire. « La Pologne sera brillante, puissante, indépendante ! - c'est ce qu'il a écrit dans son journal. Durant cette période, Chopin écrivit sa célèbre « Etude révolutionnaire ».
Chopin donne son premier concert à Paris à l'âge de 22 ans. C'était un succès complet. Chopin se produisait rarement en concert, mais dans les salons de la colonie polonaise et de l'aristocratie française, la renommée de Chopin grandit extrêmement rapidement ; Chopin acquit de nombreux fans fidèles, tant dans les cercles artistiques que dans la société. Kalkbrenner appréciait beaucoup le piano de Chopin, mais lui proposait néanmoins ses leçons. Cependant, ces cours s'arrêtent rapidement, mais l'amitié entre les deux grands pianistes perdure pendant de nombreuses années. A Paris, Chopin s'entoure de jeunes gens talentueux qui partagent avec lui un amour dévoué pour l'art. Son entourage comprenait le pianiste Ferdinand Hiller, le violoncelliste Franccomme, le hautboïste Brodt, le flûtiste Tulon, le pianiste Stamati, le violoncelliste Vidal et l'altiste Urban. Il a également entretenu des relations avec les plus grands compositeurs européens de son époque, parmi lesquels Mendelssohn, Bellini, Liszt, Berlioz et Schumann.
Au fil du temps, Chopin lui-même a commencé à diriger activités d'enseignement; J'ai adoré enseigner le piano trait distinctif Chopin, l'un des rares grands artistes à y avoir consacré beaucoup de temps.
En 1837, Chopin ressentit sa première crise de maladie pulmonaire (il s'agissait très probablement de tuberculose). En plus de se séparer de sa fiancée, son amour pour George Sand (Aurora Dupin) lui apporte bien des chagrins à la fin des années trente. Le séjour à Majorque (Majorque) avec George Sand a eu un impact négatif sur la santé de Chopin ; il y a souffert de maladies. Cependant, bon nombre des plus grandes œuvres, dont les 24 Préludes, ont été créées sur cette île espagnole. Mais il a passé beaucoup de temps zones rurales en France, où George Sand possédait un domaine à Nohant.
Une cohabitation de dix ans avec George Sand, pleine d'épreuves morales, porte gravement atteinte à la santé de Chopin, et la rupture avec elle en 1847, en plus de lui causer un stress important, le prive de la possibilité de se détendre à Nohant. Désireux de quitter Paris pour se dépayser et élargir son cercle de connaissances, Chopin se rend à Londres en avril 1848 pour donner des concerts et enseigner. Cela s'est avéré être son dernier voyage. Dernier concert La représentation publique de Frédéric Chopin a eu lieu le 16 novembre 1848 à Londres. Le succès, une vie nerveuse et stressante, le climat britannique humide et, surtout, une maladie pulmonaire chronique qui s'aggrave périodiquement - tout cela a complètement miné sa force. De retour à Paris, Chopin décède le 5 (17) octobre 1849.
Le monde musical tout entier pleurait profondément Chopin. Des milliers de fans de son travail se sont rassemblés à ses funérailles. Selon les vœux du défunt, lors de ses funérailles artistes célèbres A cette époque, on jouait le « Requiem » de Mozart, un compositeur que Chopin appréciait avant tout (et son « Requiem » et la symphonie « Jupiter » étaient ses œuvres préférées), et son propre Prélude n° 4 (mi mineur) était également joué. effectué. Au cimetière du Père Lachaise, les cendres de Chopin reposent entre les tombes de Luigi Cherubini et Bellini. Le compositeur a légué que son cœur soit transporté en Pologne après sa mort. Le cœur de Chopin fut, selon sa volonté, envoyé à Varsovie, où il fut muré dans une colonne de l'église Sainte-Croix.
Création
Comme indiqué dans Dictionnaire encyclopédique Brockhaus et Efron N.F. Solovyov,
« La musique de Chopin regorge d’audace, d’imagerie et ne souffre jamais de fantaisie. Si après Beethoven est apparue une ère de nouveauté de style, alors, bien sûr, Chopin est l'un des principaux représentants de cette nouveauté. Dans tout ce qu'a écrit Chopin, le grand musicien-poète est visible dans ses merveilleux contours musicaux. Cela se remarque dans les études typiques achevées, les mazurkas, les polonaises, les nocturnes, etc., dans lesquelles l'inspiration déborde. S’il y a quelque chose où une certaine réflectivité se fait sentir, c’est bien dans les sonates et les concertos, mais néanmoins des pages étonnantes y apparaissent, comme par exemple la marche funèbre de la sonate op. 35, adagio au deuxième concert.
À les meilleures œuvres Chopin, dans lequel il a investi tant d'âme et de pensée musicale, peut être attribué aux études : il y a introduit, en plus de la technique, qui avant Chopin était le but principal et presque le seul, tout un monde poétique. Ces études respirent soit la fraîcheur impétueuse de la jeunesse, comme ges-major, soit l'expression dramatique (f-moll, c-moll). Dans ces esquisses, il mettait des beautés mélodiques et harmoniques de premier ordre. On ne peut pas compter toutes les études, mais le couronnement de ce merveilleux groupe est l’étude cis-moll, qui, dans son contenu profond, a atteint les sommets de Beethoven. Il y a tellement de rêverie, de grâce et de musique merveilleuse dans ses nocturnes ! Dans les ballades pour piano, dont la forme peut être attribuée à l'invention de Chopin, mais surtout dans les polonaises et les mazurkas, Chopin est un grand artiste national, peignant des tableaux de sa patrie."
Auteur de nombreuses œuvres pour piano. Il réinterprète de nombreux genres : il fait revivre le prélude sur une base romantique, crée une ballade au piano, des danses poétisées et dramatisées - mazurka, polonaise, valse ; a transformé un scherzo en travail indépendant. Enrichi de l'harmonie et de la texture du piano ; combine forme classique avec richesse mélodique et imagination.
Parmi les œuvres de Chopin : 2 concertos (1829, 1830), 3 sonates (1828-1844), fantaisie (1842), 4 ballades (1835-1842), 4 scherzos (1832-1842), impromptus, nocturnes, études, valses, mazurkas , polonaises, préludes et autres œuvres pour piano ; ainsi que des chansons. Son interprétation au piano combinait profondeur et sincérité des sentiments avec grâce et perfection technique.
Chopin en 1849 est la seule photographie survivante du compositeur.
Le genre le plus intime et « autobiographique » de l’œuvre de Chopin est celui des valses. Selon la musicologue russe Isabella Khitrik, le lien entre vrai vie Chopin et ses valses sont extrêmement proches, et l’ensemble des valses du compositeur peut être considéré comme une sorte de « journal lyrique » de Chopin.
Chopin se distinguait par la retenue et l'isolement, sa personnalité ne se révèle donc qu'à ceux qui connaissent bien sa musique. Beaucoup artistes célèbres et les écrivains de l'époque admiraient Chopin : les compositeurs Franz Liszt, Robert Schumann, Felix Mendelssohn, Giacomo Meyerbeer, Ignaz Moscheles, Hector Berlioz, le chanteur Adolf Nourri, les poètes Heinrich Heine et Adam Mickiewicz, l'artiste Eugène Delacroix, le journaliste Agathon Giller et bien d'autres. Chopin a également rencontré une opposition professionnelle à son credo créatif : par exemple, l'un de ses principaux concurrents de toute une vie, Sigismond Thalberg, selon la légende, sortant dans la rue après le concert de Chopin, a crié fort et a répondu à la stupéfaction de son compagnon : toute la soirée il n'y avait qu'un seul piano, donc maintenant il nous faut au moins un peu de forte. (Selon les contemporains, Chopin ne pouvait pas du tout jouer du forte ; la limite supérieure de sa plage dynamique était approximativement de mezzo-forte.)
Travaux
Pour piano avec ensemble ou orchestre
- Trio pour piano, violon et violoncelle op. 8 g-mol (1829)
- Variations sur un thème de l'opéra « Don Giovanni » op. 2 si majeur (1827)
- Rondo à la Krakowiak op. 14 (1828)
- "Grande Fantasia sur des thèmes polonais" Op. 13 (1829-1830)
- Concerto pour piano et orchestre op. 11 e-moll (1830)
- Concerto pour piano et orchestre op. 21 fa mineur (1829)
- "Andante spianato" et la suivante "Grande polonaise brillante" op. 22 (1830-1834)
- Sonate pour violoncelle op. 65 g-mol (1845-1846)
- Polonaise pour violoncelle op. 3
Mazurkas (58)
- Op.6 - 4 mazurkas : fis-moll, cis-moll, E-dur, es-moll (1830)
- Op.7 - 5 mazurkas : Si-dur, La-moll, F-moll, As-dur, C-dur (1830-1831)
- Op.17 - 4 mazurkas : B-dur, e-moll, As-dur, a-moll (1832-1833)
- Op.24 - 4 mazurkas : sol-moll, do-dur, la-dur, si-moll
- Op.30 - 4 mazurkas : c-moll, h-moll, Des-dur, cis-moll (1836-1837)
- Op.33 - 4 mazurkas : gis-moll, D-dur, C-dur, h-moll (1837-1838)
- Op.41 - 4 mazurkas : cis-moll, e-moll, H-dur, As-dur
- Op.50 - 3 mazurkas : G-dur, As-dur, cis-moll (1841-1842)
- Op.56 - 3 mazurkas : H-dur, C-dur, c-moll (1843)
- Op.59 - 3 mazurkas : A-moll, As-dur, fis-moll (1845)
- Op.63 - 3 mazurkas : H-dur, f-moll, cis-moll (1846)
- Op.67 - 4 mazurkas : Sol-dur, sol-moll, Do-dur, n°4 a-moll 1846 (1848 ?)
- Op.68 - 4 mazurkas : C-dur, a-moll, F-dur, n°4 f-moll (1849)
Polonaises (16)
- Op. 22 Grande polonaise brillant Es-dur (1830-1832)
- Op. 26 n°1 cis-moll ; N°2 es-moll(1833-1835)
- Op. 40 n° 1 la majeur (1838) ; N°2 c-moll (1836-1839)
- Op. 44 fis-moll (1840-1841)
- Op. 53 As-dur (Héroïque) (1842)
- Op. 61 As-dur, "Polonaise-Fantastique" (1845-1846)
- Courtiser. N° 1 d-moll (1827) ; N° 2 B-dur (1828) ; N ° 3 en fa mineur (1829)
Nocturnes (21 au total)
- Op. 9 b-moll, Es-dur, H-dur (1829-1830)
- Op. 15 F-dur, Fis-dur (1830-1831), g-moll (1833)
- Op. 27 cis-moll, Des-dur (1834-1835)
- Op. 32 H-dur, As-dur (1836-1837)
- Op. 37 sol mineur, sol majeur (1839)
- Op. 48 c-moll, fis-moll (1841)
- Op. 55 f-moll, Es-dur (1843)
- Op. 62 n° 1 H-dur, n° 2 E-dur (1846)
- Op. 72 e-moll (1827)
- Op. posth. cis-moll (1830), c-moll
Valses (19)
- Op. 18 « Grande valse brillante » en mi majeur (1831)
- Op. 34 n° 1 « Valse brillante » As-dur (1835)
- Op. 34 n° 2 a-moll (1831)
- Op. 34 n°3 « Valse brillante » Fa-dur
- Op. 42 « Grande Valse » As-dur
- Op. 64 n° 1 Des-dur (1847)
- Op. 64 n° 2 cis-moll (1846-1847)
- Op. 64 n°3 As-dur
- Op. 69 n°1 As-dur
- Op. 69 n°10 H-moll
- Op. 70 n°1 Ges-dur
- Op. 70 n°2 f-moll
- Op. 70 n° 2 Des-dur
- Op. posth. e-moll, mi majeur, a-moll
Sonates pour piano (3 au total)
Couverture musicale de la Marche funèbre de Frédéric Chopin, sortie pour la première fois en tant qu'œuvre distincte sous ce titre. Breitkopf & Härtel, Leipzig, 1854 (plaque Breitkopf & Härtel n° 8728)
- Op. 4 n ° 1, c-moll (1828)
- Op. 35 n°2 b-moll (1837-1839), dont la Marche funèbre (3e mouvement : Marche Funèbre)
- Ou. 58 n° 3 h-moll (1844)
Préludes (25 au total)
- 24 Préludes op. 28 (1836-1839)
- Prélude cis-mineur op","45 (1841)
Impromptu (4 au total)
- Op. 29 As-dur (vers 1837)
- Op, 36 Fis-dur (1839)
- Op. 51 Ges majeur (1842)
- Op. 66 « Fantastique-impromptu » cis-moll (1834)
Croquis (total 27)
- Op. 10 C-dur, a-moll, E-dur, cis-moll, Ges-dur, es-moll, C-dur, F-dur, f-moll, As-dur, Es-dur, c-moll (1828 -1832)
- Op. 25 As-dur, f-moll, F-dur, a-moll, e-moll, gis-moll, cis-moll, Des-dur, Ges-dur, h-moll, a-moll, c-moll (1831 -1836)
- WoO f-moll, Des-dur, As-dur (1839)
Scherzo (total 4)
- Op. 20 h-moll (1831-1832)
- Op. 31 b-moll (1837)
- Op. 39 cis-moll (1838-1839)
- Op. 54 mi majeur (1841-1842)
Ballades (4 au total)
- Ou. 23 g-mol (1831-1835)
- Op. 38 fa majeur (1836-1839)
- Op. 47 As-dur (1840-1841)
- Op. 52 f-moll (1842-1843)
Autre
- Fantaisie Op. 49 f-moll (1840-1841)
- Barcarolle op. 60 Fis-dur (1845-1846)
- Berceuse op. 57 Des-dur (1843)
- Concert Allegro op. 46 la majeur (1840-1841)
- Tarentelle op. 43 As-dur (1843)
- Boléro op. 19 do majeur (1833)
- Sonate pour violoncelle et piano op. 65 g-mol
- Chansons op. 74 (total 19)(1829-1847)
- Rondo (4 au total)
Arrangements et arrangements de la musique de Chopin
- A. Glazounov. Chopinienne, suite ( ballet en un acte) d'après les ouvrages de F. Chopin, op. 46. (1907).
- Jean France. Orchestration des 24 Préludes de F. Chopin (1969).
- S. Rachmaninov. Variations sur un thème de F. Chopin, op. 22 (1902-1903).
- M.A. Balakirev. Impromptu sur les thèmes de deux préludes de Chopin (1907).
- M.A. Balakirev. Réorchestration du Concerto pour piano de F. Chopin en e-moll (1910).
- M.A. Balakirev. Suite pour orchestre d'après les œuvres de F. Chopin (1908).
Mémoire
Lorsqu'on parle de grands pianistes, on ne peut manquer de mentionner la biographie de Chopin. Sans lui, le monde serait bien plus pauvre. Il a vécu très peu – il n’a même pas vécu jusqu’à quarante ans. Mais ceux qui ont vécu en même temps que lui ont sombré dans l’oubli, mais son nom demeure. Et il est devenu un nom connu en tant que créateur du genre des ballades au piano.
Frédéric Chopin est un célèbre compositeur et pianiste polonais. Il est né en 1810 et dès le jeunesse a commencé à étudier la musique. Par exemple, à l'âge de sept ans, il composait déjà et à huit ans, il commençait à se produire en concert.
Nicolas Chopin, le père du désormais célèbre Frédéric, était un Polonais d'origine française. Il était lui-même le fils d'un charron, François Chopin, et de Marguerite, elle-même fille d'un tisserand.
Dans sa jeunesse, Nicolas s'installe en Pologne, où il commence à travailler dans une usine de tabac. On ne sait pas avec certitude pourquoi il a décidé de quitter la France, mais il n'en demeure pas moins qu'il a trouvé sa deuxième maison en Pologne.
Ce pays m’a tellement touché. un jeune homme qu'il a commencé à participer activement à son sort et à lutter pour son indépendance. Même après la défaite du soulèvement de Kosciuszko, il resta en Pologne et commença à étudier activité pédagogique. Grâce à une large perspective scientifique et bonne éducation, il acquit bientôt une excellente réputation parmi les enseignants en Pologne. Et en 1802, il s'installa sur le domaine de la famille Skarbkov.
En 1806, il épousa un parent éloigné de Skarbkov. Selon ses contemporains, Justyna Kzhizhanovskaya était une jeune fille instruite qui parlait couramment la langue maternelle de son fiancé. De plus, c’était une personne extrêmement musicale avec une bonne technique pianistique et une belle voix. Les premières impressions musicales de Frédéric ont donc été obtenues grâce au talent de sa mère. Elle lui a inculqué l'amour des mélodies folkloriques.
On compare parfois Chopin. La comparaison se fait dans le sens où, comme Amadeus, Frédéric était littéralement obsédé par la musique dès son plus jeune âge. Cet amour de la créativité, de l'improvisation musicale et du piano était régulièrement souligné par les connaissances et les amis de la famille.
Alors que le garçon était encore à l'école primaire, il écrivit sa première pièce musicale. Très probablement, nous ne parlons pas du premier essai, mais de sa première publication, puisque cet événement a même été couvert dans un journal de Varsovie.
Voici ce qui était écrit dans le numéro de janvier 1818 :
« L'auteur de cette « Polonaise » est une étudiante qui n'a pas encore 8 ans. C'est un véritable génie de la musique, d'une grande aisance et d'un goût exceptionnel. Interpréter les pièces pour piano les plus difficiles et composer des danses et des variations qui ravissent les connaisseurs et les connaisseurs. Si ce prodige était né en France ou en Allemagne, il aurait attiré davantage l'attention."
Son amour pour la musique frôlait la folie. Il pouvait sauter au milieu de la nuit pour sélectionner et enregistrer en urgence une mélodie inspirée. Et c'est précisément pourquoi sur son éducation musicale et j'avais de si grands espoirs.
Il a été formé par le pianiste tchèque Wojciech Zivny et le garçon avait alors à peine neuf ans. Bien que Frédéric ait également étudié dans l'une des écoles de Varsovie, ses études musicales étaient très approfondies et sérieuses.
Cela ne pouvait qu'affecter son succès : à l'âge de douze ans, Chopin n'était en rien inférieur aux meilleurs pianistes polonais. Et son professeur a refusé d'enseigner à son jeune élève, affirmant qu'il ne pouvait plus rien lui apprendre.
Premières années
Mais au moment où Jivny a arrêté d'enseigner Chopin, environ sept années d'études s'étaient écoulées. Après cela, Frederick a obtenu son diplôme universitaire et a commencé à suivre des cours de solfège auprès de Joseph Elsner, un compositeur.
Durant cette période, le jeune homme était déjà sous le patronage d'Anton Radzivil et des princes Chetvertinsky. Ils aimaient l'apparence charmante et les manières raffinées jeune pianiste et ils contribuèrent à introduire le jeune homme dans la haute société.
Je le connaissais aussi. Le jeune Chopin l'impressionnait comme un jeune homme calme qui ne nécessitait aucun commentaire supplémentaire. Ses manières étaient si... aristocratiques qu'il était perçu comme une sorte de prince. Il en impressionnait beaucoup par son apparence sophistiquée et son esprit, et son sens de l'humour niait le concept même d'« ennui ». Bien sûr, ils étaient contents de le voir !
En 1829, Frédéric partit, comme on dit aujourd'hui, en tournée. Il a réussi à se produire à Vienne et à Cracovie. Et peu de temps après, un soulèvement éclata dans sa Pologne natale. Mais les Polonais n’ont pas réussi à obtenir la liberté. Le soulèvement a été brutalement réprimé par la Russie. En conséquence, le jeune musicien a perdu pour toujours la possibilité de retourner dans son pays natal. Dans un accès de désespoir, il écrit son célèbre « Esquisse révolutionnaire ».
À un moment donné, il tombe amoureux de l'écrivain George Sand. Mais leur relation lui a apporté plus de détresse émotionnelle que de bonheur.
Malgré cela, le musicien a conservé un lien spirituel profond avec son pays natal. À bien des égards, il s'est inspiré du polonais chansons folkloriques et en dansant. En même temps, il ne les a pas du tout copiés. Cela n’a pas empêché ses œuvres de devenir propriété nationale. Asafiev a écrit les mots suivants à propos de l’œuvre de Chopin :
« Dans l'œuvre de Chopin, écrit l'académicien, toute la Pologne : son drame populaire, son mode de vie, ses sentiments, le culte de la beauté de l'homme et de l'humanité, le caractère chevaleresque et fier du pays, ses pensées et ses chansons. »
Il a vécu longtemps en France, c'est pourquoi la translittération française de son nom lui a été attribuée. Il donne son premier concert à Paris à l'âge de vingt-deux ans. Cette performance s'est avérée extrêmement réussie et la renommée de Chopin a grandi d'une manière inhabituellement rapide, même si tous les pianistes et experts n'ont pas reconnu son talent.
A propos d'un amour malheureux
En 1837, sa relation avec Georges Sand prend fin et il ressent les premiers signes d'une maladie pulmonaire.
En général, qui était le plus mécontent dans leur syndicat est une question plutôt controversée.
Le fait est que, du point de vue des biographes de Chopin, ses liens avec Sand ne lui apportaient que du chagrin. Du point de vue de l’écrivain, le pianiste était une personne mal équilibrée, extrêmement vulnérable et colérique. On l'appelait également le « mauvais génie » et la « croix » de l'écrivain, car elle prenait soin de sa santé avec tendresse et dévouement, malgré ses pitreries.
Quant à la coupable de la rupture, selon des sources proches de Chopin, c'est elle qui l'a abandonné dans un moment difficile, et du côté des biographes de Sand, elle a décidé de réduire leur cohabitation à l'amitié, car elle avait peur pour sa santé. . Cela doit aussi être une question de bon sens.
Qu'elle le tourmentait avec ses bêtises, ou qu'il soit lui-même complètement renfermé - c'est une question dont la réponse se trouve dans les profondeurs des temps. Sand a écrit un roman dans lequel les personnages principaux ont vu des images d'elle-même et de son amant. Ce dernier a finalement causé sa mort prématurée personnage principal; Chopin lui-même nia avec indignation toute relation avec l'image de cet égoïste invétéré.
Découvrir maintenant « qui est à blâmer » n’a aucun sens. Ce fait J'ai cité les biographies de ces gens d'art uniquement pour montrer que l'habitude de tirer la couverture sur soi et de chercher le coupable même chez ceux qu'on a aimés auparavant, annule tous les meilleurs traits des personnalités nobles, si grandes soient-elles. être. Ou peut-être qu’ils n’étaient pas si majestueux après tout ? Le respect pour les « Grands » pianistes et compositeurs est trop grand pour reconnaître les origines de leur génie. Et dans certains cas, ils paient leur génie par leurs qualités personnelles. Et parfois – avec raison.
Le voyage de la fin de la vie
Quoi qu'il en soit, la rupture avec Sand a gravement miné sa santé. Il souhaite changer d'air et élargit son cercle de connaissances et s'installe donc à Londres. Là, il a commencé à donner des concerts et à enseigner.
Mais c’est la combinaison du succès et d’un style de vie nerveux qui l’a finalement achevé. En octobre 1849, il revient à Paris, où il meurt. Selon son testament, son cœur fut transporté à Varsovie et enterré dans l'une des colonnes de l'église Sainte-Croix. Chopin est peut-être le seul compositeur polonais de ce niveau et de cette envergure internationale.
Il a travaillé principalement dans le genre de la musique de chambre. On peut dire que c'est ce genre qui reflète le mieux son caractère fermé. Car c’est précisément en tant que compositeur qu’il aurait été un merveilleux symphoniste.
Dans ses œuvres - ballades et polonaises - Chopin parle de son pays bien-aimé - la Pologne. Et si le fondateur du genre étude était
Page 4 sur 6
F. Chopin est un compositeur polonais exceptionnel de la première moitié du XIXe siècle. Le compositeur est un pianiste romantique et célèbre.
Il est le fondateur de l’école nationale polonaise de composition.
F. Chopin est un compositeur unique, puisqu'il n'a écrit presque que de la musique pour piano.
Un trait caractéristique du style de Chopin est la combinaison du lyrisme de chambre, de l'improvisation poétique et d'une brillante technique virtuose.
Genres principaux :
Mazurkas – environ 60 (deuxième période de créativité)
Polonaises – environ 20 (1829-1846)
Nocturnes – vers 20 (1829-1846)
Croquis – 27 (1828-1839)
Impromptu – 4 (1834-1842)
Valses – environ 15 (deuxième période de créativité)
Préludes – Cycle de 24 préludes + 2 (1836-1839)
Scherzo – 4 (1831-1842)
Ballades – 4 (1831-1842)
Sonates – 3 (toutes périodes)
Sonate pour violoncelle et autres œuvres de chambre
Concertos pour piano et orchestre – 2 (1829-1830)
Chansons
Particularités style musical F. Chopin :
Synthèse des traditions romantiques et classiques
Nouveau système d'intonation :
- intonations « piano » (texture piano, timbres, couleur), improvisation
- origines folkloriques intonations – modes folkloriques, rythmes, harmonie, ornementation, image orchestre folklorique, variation du développement,
- caractère élégiaque de la mélodie, origines – airs d'opéra, récitatifs
Brèves informations sur la musique folklorique en Pologne
Déjà au VIIe siècle, dans les notes des marchands arabes, on trouve des preuves de l'existence de la musique polonaise.
Le folklore polonais se compose principalement de chants à une seule voix, avec un lien étroit entre le chant et la danse. Ils se caractérisent par des syncopes et des accents sur les battements faibles.
Il existe également divers instruments folkloriques et ensembles instrumentaux nomades.
Danses folkloriques anciennes populaires : hodzony (prédécesseur de la polonaise), mazurka, kujawiak, oberek, krakowiak et autres. La danse se caractérise par le passage d’un mouvement lent à un mouvement rapide (variations).
Des éléments du folklore polonais ont été largement utilisés par divers compositeurs. Par exemple I.S. Bach et G.F. Telemann a écrit des polonaises.
Mazurkas
Pour Chopin, la mazurka est un symbole de sa patrie. Ce genre est très important pour lui.
Il a écrit la plupart des mazurkas à Paris.
La mazurka, en tant que genre, est une unification organique de plusieurs danses folkloriques (à trois temps) :
- Mazur (Mazovie) – danse fougueuse et capricieuse, « danse des mouvements impétueux » (Paschalow), improvisation du premier couple. Il se caractérise par un rythme fantaisiste et l'imprévisibilité des accents pointus.
- Kujawiak (Kuyawija) est une danse douce semblable à une valse. Le point est de 4 mesures avec un accent sur la quatrième mesure.
- Oberek (partie de Kujawiak) – une danse joyeuse. Insistez sur le troisième temps d'une mesure sur deux.
Caractéristiques nationales des mazurkas de Chopin :
- Ostination des figures de danse + variation.
- Rythme pointé sur le premier et les autres temps, accents, syncope, polymétrie.
- Modes folkloriques : Lydien, Phrygien, alterné, avec 2 augmenté, polymodalité.
- Tours texturés imitant un orchestre folklorique - violon, contrebasse et cornemuse. Points d'orgue sur harmonies simples (T-D-S), quintes, mélismatiques caractéristiques du violon folk.
- Une combinaison de chant et de danse.
Chopin ne cite pratiquement pas de vraies mélodies folkloriques.
Ses mazurkas sont des miniatures de genre lyrique. Les caractéristiques nationales de la musique de Chopin s'y manifestaient le plus clairement.
En fonction de leur contenu figuratif, ils peuvent être divisés en plusieurs types :
- obrazki – images, scènes de genre (n° 5, 34) - imitation d'un orchestre folklorique, mouvements de danse, tonalité majeure, pittoresque.
- zal - lyrique, psychologique (n° 6, 13, 49) - « souvenirs de la mazurka », mineur, tristesse.
- connexion des deux types
- concerts - très peu
Écoutez et regardez les notes des mazurkas de F. Chopin, ainsi que ses autres œuvres ( réunion complète compositions) est à retrouver sur le site de Chopin : musique complète.
Liste des mazurkas les plus souvent proposées au programme :
op. 7 #1 [№5] B-Dur
op. 7 #2 [№6] a-moll
op. 17 #2 [№11] e-moll
op. 17 #4 [№13] a-moll
op. 24 #2 [№15] C-Dur
op. 30 #3 [№20] Des-Dur
op. 56 #2 [№34] C-Dur
op. 63 #3 [№41] cis-moll
op. 67 #3 [№44] C-Dur
op. 68 #2 [№47] a-moll
op. 68 #4 [№49] f-moll
pas d'opération. [№52] D-Dur
Polonaises
C'est un nouveau genre dans le domaine professionnel musique pour piano. Ses origines sont le folklore polonais.
La polonaise est une danse ancienne qui s'est formée au XVIIe siècle dans le milieu de la cour. A reçu un caractère international généralisé, laissant peu de folklore (l'ère du classicisme). Il y avait aussi une polonaise folklorique, mais le prédécesseur et la source des polonaises de Chopin étaient la polonaise de bal.
Les polonaises de Chopin répètent l'évolution de ses mazurkas : de la musique rituelle de danse avec des images objectives à la poésie libre et aux ambiances lyriques. Les polonaises contiennent également des images d'héroïsme épique national.
Traits caractéristiques des polonaises de F. Chopin :
Une procession de danse cérémoniale en trois parties (généralement des bals ouverts par une polonaise). Figure rythmique caractéristique :
Marche, pittoresque (virtuosité du style), texture et harmonie complexes, son de piano orchestral.
Polonaises selon le programme :
Croquis
Dans le genre des études, Chopin recherche l'expressivité pianistique, le talent artistique de la miniature, et pas seulement la complexité technique, qui est prérequis ce genre.
Les prédécesseurs des études de Chopin sont les œuvres de N. Paganini, les accompagnements de chansons de F. Schubert et les sonates de D. Scarlatti.
Chaque esquisse est une nouvelle technique technique, une miniature achevée, une image artistique.
Etudes selon le programme :
Nocturnes(traduit par nocturne - chanson de nuit)
Au XVIIIe siècle, un nocturne était une pièce orchestrale de type suite, destinée à être interprétée le soir ou la nuit par un ensemble d'instruments à vent ou à cordes. L'ancêtre type romantique John Field (un Irlandais ayant vécu en Russie) est considéré comme le compositeur de nocturnes pour piano solo.
Nocturne était l'un des genres favoris du XIXe siècle, grâce à son caractère intimiste et lyrique et son piano de chambre.
Le nocturne se caractérise par des thèmes de cantilène proches des mélodies de l’opéra et des chansons italiennes et par un fond d’accompagnement, un accompagnement chaloupé construit sur le « principe diphonique ».
Dans les nocturnes de Chopin, on peut retracer diverses connexions de genre - chant, sérénade, duo, choral, marche.
Dans Nocturne n°13, les images dépassent les thèmes intimes caractéristiques des nocturnes et généralisent images tragiques, le chagrin de nombreuses personnes.
Analyse des fondements de genre du thème du Nocturne n°13 c-moll.
Nocturnes selon le programme :
Impromptu
Un genre hybride (étude + nocturne), mais plus proche du nocturne.
Les origines de l'impromptu de F. Chopin sont l'impromptu de F. Schubert
Fantaisie-impromptu op. 66 [№4] cis-moll
Valses
Les valses de F. Chopin sont des miniatures poétiques de concert. En eux, les signes du salon, de la vie quotidienne et de la programmation, caractéristiques des valses de cette époque (c'était l'apogée de la valse de bal) sont visibles à travers le prisme des paroles poétiques.
Valses : selon le programme
op. 18 [No. 1] Es-Dur (grande valse brillante)
op. 64 #1 [№6] As-Dur
op. 64 #2 [№7] cis-moll
op. 69 #2 [№10] h-moll
Préludes
Le genre prélude est apparu dans la musique pour orgue et pour clavier de la fin de la Renaissance. Le prélude était une improvisation libre avant l'interprétation de la pièce principale, qui n'a pas été enregistrée.
À l’époque de l’I.S. Le prélude de Bach est une introduction et un contraste avec le mouvement principal (fugue ou choral), ou une introduction à concert instrumental A. Corelli, G. Haendel. C'est ainsi que se forme progressivement le genre du prélude.
Au XIXe siècle, le prélude passe d'un genre auxiliaire et épisodique à l'un des genres phares, devient porteur tendances romantiques en musique. Au XIXe siècle, il s’agissait d’une miniature libre, improvisée, aux tonalités instables et aux couleurs harmonieuses.
Les préludes de F. Chopin combinent l'imagerie romantique avec la logique et la clarté classiques. Les fondements du genre sont clairement démontrés dans les préludes de Chopin.
Cycle : 24 préludes pour piano
Les préludes sont disposés tonalement sur le cercle des quintes : majeur + mineur parallèle, ils sont tous variés dans l'imagerie et les moyens d'expression.
Il y a une seule ligne de développement, bien que les préludes soient comparés de manière contrastée les uns aux autres selon le principe du « flux et reflux ».
Chaque prélude n'est qu'une image, une état psychologique. C’est concis et significatif.
Après Chopin, de nombreux compositeurs se sont tournés vers le genre du prélude (et du cycle de préludes) : S. Rachmaninov, K. Lyadov, A. Scriabine, K. Debussy, D. Chostakovitch et d'autres.
24 préludes pour piano op. 28 :
N° 1 C-Dur, N° 2 a-moll, N° 3 G-Dur, N° 4 e-moll, N° 5 D-Dur, N° 6 h-moll, N° 7 A-Dur, Non .8 fis-moll, n° 9 E-Dur, n° 10 cis-moll, n° 11 H-Dur, n° 12 gis-moll, n° 13 Fis-Dur, n° 14 es-moll, n° . 15 Des-Dur, n° 16 b-moll, n° 17 As- Dur, n° 18 f-moll, n° 19 Es-Dur, n° 20 c-moll, n° 21 B-Dur, n° 22 g-moll, n° 23 F-Dur, n° 24 d-moll
Sonates et scherzos
Chopin représente le principe de l'actualisation des formes classiques.
Le scherzo de Chopin devient pour la première fois une forme majeure indépendante.
Sonate n°1 op. 4 c-moll (1827-1828)
Sonate n°2 op. 35 b-moll (1837-1839)
Sonate n°3 op. 58 h-moll (1844)
Sonate n°2 en si mineur
Il s’agit d’un « drame instrumental » dans lequel toutes les parties sont interconnectées. Le développement de l’idée passe d’un sentiment personnel à un sentiment de désespoir global.
À propos, Chopin lui-même, s'il exécutait la marche funèbre à partir du 2e mouvement de la sonate, il ne pouvait plus rien jouer après et voulait que la marche soit brûlée après sa mort.
Sonate op. 35 [N° 2] b-moll :
Partie 1, Partie 2, Partie 3 (Marche funéraire), Partie 4
Ballades
Chopin est le créateur du genre ballade instrumentale.
La ballade en tant que genre est née à la Renaissance. Au XVIe siècle - ballade en France et ballades folkloriques en Angleterre.
À la fin du XVIIIe siècle, l'écrivain anglais Thomas Percy, dans son recueil «Relics of Ancient English Poetry» (1765), publia d'anciennes ballades folkloriques, dont les intrigues furent plus tard largement utilisées en musique.
La ballade attirait beaucoup les compositeurs et les écrivains romantiques :
- idéalisation de l'Antiquité
- aborder des thèmes nationaux et folkloriques dans la créativité
- images fantastiques et mystiques
- synthèse de musique et de poésie
Genre de ballade musicale, caractéristiques :
- Le développement suit l’intrigue
- Il doit y avoir des épisodes dramatiques
- Fin tragique à la fin
- Des images fantastiques
C'est de là que vient la forme libre de la ballade, et la recherche de nouveaux moyens expressivité musicale, caractéristique des images fantastiques, folkloriques, épiques et dramatiques.
Chez F. Chopin, la ballade est une interaction caractéristiques romantiques et "Chopin".
Dans la littérature polonaise, le genre de la ballade est représenté dans les œuvres de J. Niemtsevich, A. Mickiewicz, il s'agit souvent de ballades à thèmes patriotiques.
Dans les ballades de Chopin, le développement musical est généralisé, il n'y a pas d'associations directes avec les ballades littéraires, seul « l'esprit » demeure.
- des épisodes contrastés sur différents plans figuratifs (fiction - réalité)
- reprise synthétique (synthèse de thèmes contrastés)
- intonations de discours épiques
- synthèse de diverses formes musicales
Concert op. 11 [No. 1] pour piano et orchestre e-moll