Artiste Sychkov Fedot Vasilievich (1870-1958)
De nos jours, peu de gens connaissent le travail de l'artiste le plus original Fedot Vasilyevich Sychkov. Et dans les années 1910, ses œuvres connurent du succès non seulement lors d'expositions en Russie, mais aussi au Salon de Paris, où elles furent achetées avec impatience par les amateurs d'art qui s'intéressaient à la vie et à l'art de notre pays. Paysannes et demoiselles F.V. Les œuvres de Sychkov étaient proches en popularité des aubépines de Konstantin Makovsky, même si les vies et les chemins vers l’art des artistes étaient très différents.
"Autoportrait", 1893
Fedot Vasilyevich Sychkov (1870 -1958) - célèbre artiste russe, est né dans une famille paysanne pauvre du village de Kochelaevo, province de Penza. A l'âge de douze ans, le futur artiste perd son père.
La mère, laissée avec ses enfants sans un morceau de pain, a été obligée de se promener dans les cours avec un sac à dos, collectant « pour l’amour du Christ ». Se souciant de sa famille, la grand-mère envoya son petit-fils école primaire.
professeur de l'école Dessin P.E. Dyumaev a découvert la capacité du garçon à dessiner et a écrit une lettre de pétition au peintre de la cour Mikhaïl Zichy.
L'enseignant et l'élève ont attendu longtemps une réponse de Saint-Pétersbourg, mais ils l'ont fait. La lettre de réponse contenait des conseils : envoyer un étudiant compétent à Saint-Pétersbourg école d'art, mais il n'y avait aucune indication de ce que cela signifiait. Fedot a réalisé l'essentiel : il devait gagner ses propres moyens pour voyager et étudier.
Depuis son enfance, Fedot Sychkov a montré un talent pour la peinture. Il a travaillé dans un atelier de peinture d'icônes, peint des fresques dans des églises et réalisé des portraits à partir de photographies.
En 1892, il se rend à Saint-Pétersbourg, à l'École de dessin de la Société pour l'encouragement des arts avec le soutien du général Arapov, qui attire l'attention sur le talentueux jeune artiste autodidacte.
En 1895, Sychkov est diplômé de l'École de dessin et devient étudiant bénévole à l'École supérieure d'art de l'Académie des arts.
Après avoir terminé ses études, l'artiste retourne dans son pays natal. En 1900, il reçoit le titre d'artiste pour le tableau « Nouvelles de la guerre ». Le thème principal de l'artiste est la vie des paysans et les vacances à la campagne.
"Fille au châle bleu", 1935
Les toiles de Fedot Sychkov attirent par la gaieté de leurs couleurs, les sourires aux dents blanches encadrés par des foulards colorés, l'éclat du soleil et de la neige, l'arôme des herbes des champs... 
Il a reçu six prix lors d'expositions académiques à Saint-Pétersbourg.
Il a reçu une médaille d'argent lors d'une exposition à Saint-Louis (USA).
Il a obtenu une mention honorable à l'Exposition internationale de Rome.
Et en 1908, il visita personnellement l'Angleterre, la France et l'Allemagne.
Ces voyages n’apportent pratiquement rien à sa peinture réaliste et purement russe.
Mais il y avait certainement un sentiment de satisfaction du voyage à l'étranger suite à ce qui avait été accompli. À son arrivée en Russie, il retourne dans son Kochelayevo natal.
Derrière presque chaque créateur brillant se cache une femme qui, avec son soutien et sa sagesse, a entretenu la flamme du talent de l’être aimé.
Son épouse, Lidiya Nikolaevna, est devenue une telle muse pour Fedot Vasilievich Sychkov. Comme son mari, elle s'intéressait vivement à la culture populaire, notamment mordovienne. 
"Jeune femme", 1928
Lydia Nikolaevna a soigneusement collecté des objets de costumes et de bijoux nationaux. Sa collection comprenait un nombre incroyable de châles, chemises, chapeaux, ceintures, perles... Fedot Vasilyevich a utilisé toute cette richesse dans ses portraits.
Décédé à Saransk, en tant qu'artiste émérite de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie
Coquette blonde
"Professeur mordovienne", 1937
Parmi les tournesols
"Fille paysanne"
Fille cueillant des fleurs sauvages
Il n’y a rien de mieux pour les femmes que de tricoter.
Leurs visages attentifs sont détachés et sérieux.
L'inclinaison de la tête est calme et les cils semblent dormir.
Seules les mains sont comme des oiseaux qui volent dans les nuages.
Des boucles de fil blanc et moelleux s'étirent les unes vers les autres
et s'allonger à genoux - comme si plein soleil tempête de neige
collines et replis marqués au milieu d'une prairie colorée.
Abaisse les boucles comme un chapelet - cercle après cercle, cercle
derrière le cercle.
Ce qui sortira, c'est un châle et une veste, juste une excuse,
un nom.
Les rayons battent au rythme du cœur, comme un présage.
Voulez-vous une connaissance complète de votre bien-aimé?
Observez-la tranquillement pendant l'heure de tricot du soir.
Ksenia Firsova
"Nastya tricotant" 1925
"Petites amies", 1916
"Bazar de la Ferme Collective", 1936
La lumière des cieux et la neige brillante,
Et le traîneau lointain court seul...
"Des montagnes", 1910
"Troïka", 1906
"Enfants"
"Montez sur Maslenitsa"
Fedot Vassilievitch Sychkov(1870 -1958) - célèbre artiste russe, est né dans une famille de paysans pauvres du village de Kochelaev, dans la province de Penza. A l'âge de douze ans, le futur artiste perd son père.
La mère, laissée avec ses enfants sans un morceau de pain, a été obligée de se promener dans les cours avec un sac à dos, collectant « pour l’amour du Christ ». Faisant preuve d'inquiétude envers sa famille, la grand-mère a envoyé son petit-fils à l'école primaire.
Le professeur d'art P.E. Dyumaev a découvert la capacité du garçon à dessiner et a écrit une lettre de pétition au peintre de la cour Mikhaïl Zichy.
L'enseignant et l'élève ont attendu longtemps une réponse de Saint-Pétersbourg, mais ils l'ont fait. La lettre de réponse contenait des conseils : envoyer un étudiant compétent à l'école d'art de Saint-Pétersbourg, mais il n'y avait aucune indication sur les moyens. Fedot a réalisé l'essentiel : il devait gagner ses propres moyens pour voyager et étudier.
Depuis son enfance, Fedot Sychkov a montré un talent pour la peinture. Il a travaillé dans un atelier de peinture d'icônes, peint des fresques dans des églises et réalisé des portraits à partir de photographies.
"Autoportrait", 1893
En 1892, il se rend à Saint-Pétersbourg, à l'École de dessin de la Société pour l'encouragement des arts avec le soutien du général Arapov, qui attire l'attention sur le talentueux jeune artiste autodidacte.
En 1895, Sychkov est diplômé de l'École de dessin et devient étudiant bénévole à l'École supérieure d'art de l'Académie des arts.
Après avoir terminé ses études, l'artiste retourne dans son pays natal. En 1900, il reçoit le titre d'artiste pour le tableau « Nouvelles de la guerre ». Le thème principal de l'artiste est la vie des paysans et les vacances à la campagne. 
"Fille paysanne"
Les toiles de Fedot Sychkov attirent par la gaieté de leurs couleurs, les sourires aux dents blanches encadrés par des foulards colorés, l'éclat du soleil et de la neige, l'arôme des herbes des champs...
Il a reçu six prix lors d'expositions académiques à Saint-Pétersbourg.
Il a reçu une médaille d'argent lors d'une exposition à Saint-Louis (USA).
Il obtient une mention honorable à l'Exposition Internationale de Rome.
Et en 1908, il visita personnellement l'Angleterre, la France et l'Allemagne.
Mais il y avait certainement un sentiment de satisfaction du voyage à l'étranger en raison de ce qui avait été accompli. À son arrivée en Russie, il retourne dans son Kochelayevo natal. 
"Des montagnes", 1910 
"Attends" 
"Fille au châle bleu", 1935
Derrière presque chaque créateur brillant se cache une femme qui, avec son soutien et sa sagesse, a entretenu la flamme du talent de l’être aimé.
Son épouse, Lidiya Nikolaevna, est devenue une telle muse pour Fedot Vasilievich Sychkov. Comme son mari, elle s'intéressait vivement à la culture populaire, notamment mordovienne.
Lydia Nikolaevna a soigneusement collecté des objets de costumes et de bijoux nationaux. Sa collection comprenait un nombre incroyable de châles, chemises, chapeaux, ceintures, perles... Fedot Vasilyevich a utilisé toute cette richesse dans ses portraits.
Décédé à Saransk, étant un artiste émérite de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie
"Faire un bonhomme de neige", 1910
"Troïka", 1906
"Professeur mordovienne", 1937
"Petites amies", 1916
"Copains"
"Pommes Alma-Ata", 1937
"Fille en fleurs"
"Bazar de la Ferme Collective", 1936
"À la haie. L'hiver", 1931
"Deux filles dans la neige", 1929
"A la cabane", 1915
"Conducteurs de tracteurs", 1938
"Autoportrait", 1899
"Jeune femme", 1928
"Fille"
"Asters", 1940
"Montez sur Maslenitsa"
De nos jours, peu de gens connaissent le travail de l'artiste le plus original Fedot Vasilyevich Sychkov. Et dans les années 1910, ses œuvres connurent du succès non seulement lors d'expositions en Russie, mais aussi au Salon de Paris, où elles furent achetées avec impatience par les amateurs d'art qui s'intéressaient à la vie et à l'art de notre pays.
Paysannes et demoiselles F.V. Les œuvres de Sychkov étaient proches en popularité des aubépines de Konstantin Makovsky, même si les vies et les chemins vers l’art des artistes étaient très différents.
"Autoportrait" 1893
Fedot Vasilyevich Sychkov est né le 1er mars 1870 dans une famille de paysans pauvres du village de Kochelaevo, dans la province de Penza.Mon père a passé sa jeunesse à travailler comme éboueur et a été transporteur de barges pendant de nombreuses années. Enfant, Fedot lui-même devait marcher avec sa mère avec un sac, c'est pourquoi ses pairs le traitaient de mendiant.
Même alors, le futur peintre a décidé d'apprendre quelque chose d'utile pour gagner sa vie. Le petit Fedot voulait étudier, mais sa mère était contre. Ce n'est que grâce à l'insistance de sa grand-mère que Fedot, huit ans, a été envoyé étudier dans une école de zemstvo pendant trois ans. Là, le professeur P.E. Dyumaev a attiré l'attention sur les penchants artistiques du garçon et a essayé de les développer, en lui transmettant les connaissances de base dans le domaine du dessin et de la peinture.
La mère de l'artiste Anna Ivanovna Sychkova 1898.
Un portrait réalisé dans les meilleures traditions des artistes démocrates. Dans la silhouette d'un petit personnage légèrement voûté, on se sent opprimé par la vie. Cette note douloureuse se développe dans une palette de couleurs maintenue dans une palette monochrome gris-noir.
Après avoir obtenu son diplôme, Sychkov est allé travailler dans la province de Saratov et s'est arrêté dans la ville de Serdobsk, où il a travaillé dans l'artel de peinture d'icônes de D.A. Reshetnikov.
En 1892, il se rend à Saint-Pétersbourg, à l'École de dessin de la Société pour l'encouragement des arts avec le soutien du général I. A. Arapov (1844-1913), qui attire l'attention sur le talentueux jeune artiste autodidacte. En 1895, F. Sychkov est diplômé de l'École de dessin et devient étudiant volontaire à l'École supérieure d'art de l'Académie des arts. Après avoir obtenu son diplôme, l'artiste est retourné dans son pays natal.
Portrait de la sœur cadette Ekaterina Sychkova 1893
Le thème principal de l’artiste est la vie des paysans et les vacances à la campagne.
Depuis 1960, le Musée républicain des beaux-arts de Mordovie du nom de S. D. Erzya abrite une exposition permanente de ses œuvres (les collections de ce musée contiennent le plus grande collection Peintures et œuvres graphiques de Sychkov - environ 600 œuvres, dont études et croquis).
En 1970, à l’occasion du 100e anniversaire de la naissance du peintre exceptionnel, le ministère de la Culture de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie a ordonné l’ouverture d’un musée commémoratif dans le pays natal de l’artiste. La maison-musée de F.V. Sychkov a été inaugurée le 11 mars 1970 dans le village. Kochelaev après quelques reconstructions des locaux.
« À cheval à Maslenitsa » (1914)
De la ville de 1910
Fêtes folkloriques, ski de montagne, mariages, rassemblements - ce n'est pas une gamme complète de thèmes et de motifs qui ont attiré le maître. Il a réussi à transmettre dans ses peintures le plaisir ingénu des villageois.
Bénédiction de l'eau.
Attend.
Transition difficile.
Les tableaux sont peints facilement et librement avec le véritable savoir-faire d'un artiste de genre. La luminosité les attire caractéristiques du portrait héros, la capacité d'arranger plastiquement avec précision des compositions à plusieurs figures, de trouver des poses et des gestes expressifs qui donnent aux images une ouverture émotionnelle particulière.
Parallèlement à la ligne principale consacrée à la vie et à la vie quotidienne des paysans, une deuxième ligne s'est développée dans l'œuvre de Sychkov dans les années 1900 - cette ligne est associée à un portrait de cérémonie commandé.
Portrait en noir. Portrait de Lydia Vasilievna Sychkova, épouse de l’artiste. 1904
Le portrait révèle la richesse monde intérieur les femmes, la rêverie, la tristesse éclairée, faisant écho dans leur tonalité aux images des héroïnes de Tchekhov. Lidia Vasilievna Ankudinova, une jeune femme pétersbourgeoise élégante et fragile, devient la véritable muse de l’artiste. Le rôle de cette femme dans le destin de F.V. Sychkova était importante et inestimable.
Portrait féminin.
En 1903, elle devient l’épouse de l’artiste, partageant avec lui toutes les joies et les peines du reste de sa vie. Elle vivait avec lui dans le village de Kochelaevo, dans l'arrière-pays mordovien, assistait à des expositions et était au courant de tous les événements de la vie artistique. Elle était respectée et appréciée par de nombreux artistes - amis de F.V. Sychkova.
Copains 1911
Grinka 1936
Copines.Enfants.1916
Les portraits d'enfants sont devenus une page intéressante dans le travail de l'artiste. Il s'y tourne pour la première fois dans les années 900, à l'exception de quelques croquis d'élèves, où des enfants posent pour lui comme modèles. Les portraits d’enfants peints et aquarelles montrent la compréhension sérieuse et profonde de l’auteur de l’âme de l’enfant.
Inlassablement, il écrivait sur son village natal, les clôtures branlantes,cabanes creusées dans le sol, crues printanières de Moksha à plein débit. Les petites tailles sont empreintes d'intimité et de chaleur d'ambiance. croquis d'hiver , conçu dans des tons gris-bleutés.
Les paysages sont basés sur un profond sentiment poétique, l’admiration du maître pour la beauté passionnante de la nature russe dans son charme modeste.
Il peint également des natures mortes.
Fraise.1910.
Concombres 1917.
Sychkov a écrit : « J'ai beaucoup de dernières années Je l'ai fait en décrivant la vie de Mordovie, mais comment pourrait-il en être autrement, car je me suis avéré être un véritable résident de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie. Ici, j'ai reçu... le titre honorifique d'Artiste émérite du MASSR... et une pension personnelle. Eh bien, c’est pourquoi je suis étroitement lié aux Mordoviens et pour la vie. Ce n’est pas un hasard si dans les années 1930, lors de la formation de l’autonomie mordovienne, le thème national occupait une place particulière dans l’œuvre de l’artiste.
Professeur mordovien 1937.
Conducteurs de tracteurs mordoviens 1938.
Dans la seconde moitié des années 30, les thèmes de l’art de Sychkov se sont élargis en se tournant vers la réalité soviétique.
Bazar de la ferme collective.1936
Fête des récoltes.1938
Des toiles similaires glorifiant la vie heureuse dans les fermes collectives ont été peintes par de nombreux artistes à cette époque. Ces deux toiles grand format ont été réalisées par l'auteur dans les plus brefs délais à la demande du comité d'exposition du pavillon de la région de la Volga pour l'Exposition agricole de toute l'Union à Moscou.
Sychkov ne s'est pas efforcé de représenter des personnes aux caractères complexes et contradictoires. Dans presque chacune de ses œuvres, on ressent une vision douce et bienveillante du monde, de la sincérité et de l'humanité. Il est juste de dire qu'un portrait est toujours une double image : l'image de l'artiste et l'image du modèle.
Portraits de paysannes russes.
Fille paysanne.
Fille cueillant des fleurs sauvages.
Coquette blonde.
Jeune femme.
La beauté du pays.
"Je ne veux pas être vieux", a écrit Sychkov dans l'une de ses lettres à l'artiste E. M. Cheptsov. « Comme on dit, les artistes ne peuvent pas vieillir ; leur travail doit toujours être jeune et intéressant. » Au cours de sa huitième décennie de vie, il a créé des toiles pleines de sentiments nouveaux comme"Retour de l'école" (1945), "Rencontre du Héros" (1952).
De retour de l'école 1945.
Les deux dernières années avant sa mort, Sychkov a vécu à Saransk. Il a continué à travailler dur, avec extase et inspiration. Pour lui, peindre était une véritable source de joie. "La vie sur terre est si belle... mais la vie d'un artiste au sens plein du terme est la plus intéressante de toutes les occupations..." - lignes d'une lettre de F.V. Sychkova peut être une épigraphe de l'œuvre de ce peintre amoureux de le monde.Décédé en 1958.
ღ Artiste Fedot Vasilievich Sychkov. Jeunes paysannes ღL’une des parties les plus importantes et uniques de la collection du musée est la collection d’œuvres (environ 600 peintures, études, croquis) artiste folklorique Mordovie, artiste émérite de la RSFSR et du MASSR Fedot Vasilyevich Sychkov (1870-1958), artiste-écrivain talentueux et original du village, qui est à l'origine du professionnel mordovien arts visuels. Les œuvres gaies et magistralement exécutées de l’artiste, dont les héros étaient ses compatriotes, constituent une sorte de chronique de la vie dans son pays natal.
Son but dans l'art de F.V. Sychkov y voyait une révélation de la beauté et du caractère unique de la vie rurale, qu'il ressentait et comprenait plus profondément que beaucoup d'autres maîtres, puisqu'il était issu de ce milieu et n'en avait jamais rompu. «J'ai consacré mon art à décrire la vie du village russe», a écrit l'artiste. 
Dans une époque contradictoire de bouleversements sociaux et de quêtes idéologiques et esthétiques complexes, F.V. Sychkov est resté un fidèle successeur des meilleures traditions de l'école réaliste russe peintures du 19ème siècle siècle. La vision du monde artistique du maître s'est avérée étrangère aux tendances d'avant-garde, au désir de formes constructivistes qui n'avaient rien à voir avec monde réel, puis le faux pathétique de l'art de l'ère stalinienne. La tonalité de sa vision du monde d'artiste des joies d'être est plus proche de l'esthétique de la deuxième génération du « Monde de l'Art » avec son culte de la beauté, qui a triomphé du réalisme social des Vagabonds. 
Fedot Vasilyevich Sychkov est né en 1870 dans le village de Kochelaevo, district de Narovchatsky, province de Penza, aujourd'hui district de Kovylkinsky de la République de Mordovie, dans une famille paysanne pauvre. Orphelin très tôt. Il a reçu sa formation générale dans une école de zemstvo de trois ans, où le professeur P.E. Dyumaev a été le premier à attirer l'attention sur le garçon paysan doué en art. Mais plusieurs années se sont écoulées avant que Sychkov ne prenne un pinceau et ne se lance dans le chemin épineux d'un artiste. Sur la base du peu de connaissances dans le domaine du dessin et de la peinture qu'il a reçues de P.E. Dyumaev, puis dans la peinture d'icônes Artel D.A. Reshetnikova, F.V. Sychkov a commencé à travailler de manière indépendante, peignant des icônes et des portraits d'autres villageois. Parmi premières œuvres- le tableau «La pose de la gare d'Arapovo» (1892), commandé par le général de Saint-Pétersbourg I.A. Arapov, dont le domaine était situé non loin de Kochelaev. La création du tableau est devenue une sorte d'examen, un test de capacités, que Sychkov a réussi avec dignité. Le général a montré le tableau au directeur de l'École de dessin des peuples libres, E.A. Sabaneev. Constatant le talent de Sychkov, il lui conseilla d'amener le jeune homme à Saint-Pétersbourg. En 1892, Sychkov franchit le seuil de l'école de dessin, où il étudia avec K.V. Lebedev, I.V. Tvorozhnikov, Ya.F. 
L’évolution de Sychkov d’artiste autodidacte à professionnel a été rapide. Dans l'enceinte de l'école, il a acquis des connaissances de base dans le domaine du dessin et de la peinture. Après un an de cours, ses compétences sont devenues plus confiantes, plus libres et son dessin plus précis. Parmi les premières œuvres les plus réussies figure « Portrait de la sœur cadette de l’artiste Ekaterina Vasilievna Sychkova » (1893). Le travail colossal réalisé par Sychkov au cours de son année d'études est visible dans la manière dont la texture du tissu est transmise par des moyens picturaux et dans la manière dont les couleurs sont coordonnées. Parallèlement, il commence à peindre des portraits sur commande. Cela était dû à la difficulté de sa situation financière, mais il avait également un brillant exemple de travail dans un portrait commandé des plus grands maîtres de l'époque. Un travail constant dans ce genre a perfectionné les compétences du jeune artiste. 
En 1895, en tant que volontaire, il entre à l'École Supérieure d'Art de l'Académie des Arts. A étudié en cours de peinture de bataille avec N.D. Kuznetsova et P.O. Kovalevsky, qui a adhéré à sa pratique pédagogique principes démocratiques errances. 
Le « Portrait d'Anna Ivanovna Sychkova, la mère de l'artiste » (1898), réalisé dans les meilleures traditions des artistes démocrates, remonte à l'époque de ses études à l'Académie des Arts. Dans la silhouette d'un petit personnage légèrement voûté, on se sent opprimé par la vie. Cette note douloureuse se développe dans une palette de couleurs maintenue dans une palette monochrome gris-noir. 
Au cours de ses études, Sychkov a peint plusieurs autoportraits. Le plus ancien d'entre eux, 1893, remonte à son époque à l'école de la Société pour l'Encouragement des Arts. L'artiste étudie attentivement son propre visage, exprimant psychologiquement avec précision et subtilité à travers son apparence extérieure son état intérieur - un désir passionné de comprendre le monde qui l'entoure, de trouver sa place dans l'environnement artistique. «Autoportrait», écrit un an avant la fin de l'Académie des Arts, a un caractère complètement différent, plus laïc et représentatif. La grosse tête aux cheveux foncés et coupés court est modelée de manière claire et confiante. Un front haut et épuré, un regard calme et des yeux enfoncés, dans lesquels on peut lire la confiance en soi et l'estime de soi. 
Comme beaucoup de jeunes peintres de l'époque, Sychkov rêvait d'étudier dans l'atelier de Repin, qu'il connaissait par l'intermédiaire du général Arapov depuis son arrivée à Saint-Pétersbourg et son entrée à l'École de la Société pour l'encouragement des arts. Le général montra à Repin les œuvres de son talentueux protégé, qu'il appelait seulement « mon Raphaël ». Lors des examens d'entrée à l'Académie des Arts, Repin a reconnu Sychkov et a fait plusieurs commentaires utiles. Plus d'une fois, il s'est tourné vers Repin pour obtenir des conseils, notamment lors de la création travail final"Nouvelles de la guerre" (1900). Malgré le fait que pendant ses études à l'Académie des Arts, Sychkov a étudié peinture de bataille Après avoir obtenu son diplôme, il trouve sa vocation de portraitiste et de peintre de genre. 
La fin de l'Académie des Arts de Sychkov en 1900 a eu lieu au tournant du siècle, avec son feu d'artifice mouvements artistiques et de directions, toute une galaxie de créateurs brillants dans leurs recherches audacieuses et avant-gardistes. Dans le contexte complexe du début du siècle, l’œuvre de Sychkov semble traditionnelle. Il n'a pas éprouvé de confusion mentale ni de confusion avant l'apparition d'une nouvelle. Il se distinguait par un clair position de vie, une confiance ferme dans la voie choisie une fois pour toutes comme artiste et écrivain de la vie quotidienne du village russe. Dans ses activités artistiques, il est proche d'un groupe de peintres tels que S.A. Korovin, F.A. Malyavin, A.E. Arkhipov. 
Les peintures de cette époque, et Sychkov a participé activement à de nombreuses expositions panrusses et étrangères, ont attiré l'attention des spectateurs par la vitalité des intrigues, la mesure du réalisme qui a été combinée avec succès avec le son lyrique des images folkloriques. Ceci a été réalisé non seulement par une connaissance approfondie de la vie paysanne, mais aussi par une existence constante dans cet environnement - familier, compréhensible, aimé. Après avoir terminé ses études à Saint-Pétersbourg, Sychkov est retourné dans son pays natal, qui est devenu pour lui une source d'inspiration créatrice vitale. Amoureux de l'élément coloré de la vie nationale pleine de sang, il a su décrire poétiquement les aspects les plus ordinaires de la vie paysanne, sans tomber dans un littérisme excessif dans les intrigues. Fêtes folkloriques, ski de montagne, mariages, rassemblements - ce n'est pas une gamme complète de thèmes et de motifs qui ont attiré le maître. Il a réussi à transmettre dans ses peintures l'amusement simple des villageois (« Des montagnes » (1910), « À cheval à Maslenitsa » (1914), etc.) une atmosphère de plaisir détendu et d'amour de la vie. 
Cependant, ce serait une erreur de réduire toute l’œuvre de Sychkov à des vacances « éternelles ». Ses propres impressions de l’enfance et de la jeunesse, associées à une époque de pauvreté et d’humiliation, ont déterminé la démocratie de Sychkov, sa capacité à faire preuve d’empathie et à comprendre subtilement l’essence du mode de vie de la paysannerie russe. 1900-1910 - l'époque de la maturité créative de Sychkov. Puis il a créé des toiles - "Retour de la foire", "Mariage villageois", "Bénédiction de l'eau", "Christoslaves", "Passage difficile" et plusieurs autres, où le maître cherchait à raconter différents aspects de la vie du village, agir comme un conteur attentif et observateur, sans embellir les réalités, mais sans se focaliser sur les contradictions sociales de la communauté villageoise. Les toiles domestiques de Sychkov sont composées de image complète un peuple travailleur vivant sur terre selon ses propres lois d’existence paisible. Ils sont écrits facilement et librement avec le véritable talent d’un artiste de genre. Ce qui les attire, c'est la luminosité des caractéristiques du portrait des personnages, la capacité de composer avec précision des compositions à plusieurs figures et de trouver des poses et des gestes expressifs qui donnent aux images une ouverture émotionnelle particulière. 
Il a montré simplement et fidèlement le rythme de travail mesuré de la vie du village dans les tableaux «Flax Millers» (1905), «Return from Haymaking» (1911). L'artiste ne dramatise pas, ne construit pas d'intrigue complexe, il semble que cela ne lui ait pas coûté beaucoup d'efforts ou d'efforts pour transférer des scènes de travail sur toile. Mais dans cette facilité et ce naturel de construire une composition, apparaissant comme une réalité vivante, résident son originalité et la puissance de son talent. La capacité de Sychkov à montrer un phénomène quotidien sous une forme artistique et poétique est la preuve d'une grande connaissance, d'un amour et d'une compréhension de la vie du village. 
Parallèlement à la ligne principale consacrée à la vie et à la vie quotidienne des paysans, une deuxième ligne s'est développée dans l'œuvre de Sychkov dans les années 1900 - cette ligne est associée à un portrait de cérémonie commandé. Sychkov était à cette époque un portraitiste particulièrement populaire à Saint-Pétersbourg. Les clients étaient probablement attirés par sa capacité à écrire rapidement et avec précision, capturant les caractéristiques de l'apparence extérieure des personnes représentées. Parmi ses « modèles » figurent des banquiers, des fonctionnaires et des dames du monde. Un excellent exemple de portrait de cérémonie est "Portrait en noir" (1904), où l'intérêt même pour le modèle - l'épouse de l'artiste Lydia Vasilievna - nous a permis d'adoucir la beauté du salon et d'introduire des notes d'un certain psychologisme et d'une sophistication décorative dans le composition, qui était de nature représentative. L.V. Sychkova pose ouvertement, l'artiste prend le point de vue d'en bas, donnant sa majesté, typique d'un portrait de cérémonie, mais ce motif n'enlève rien au naturel, qui se traduit par une interprétation vivante et véridique du visage. Le portrait révèle la richesse du monde intérieur d’une personne : rêverie, tristesse éclairée, faisant écho dans leur tonalité aux images des héroïnes de Tchekhov. Lidia Vasilievna Ankudinova, une jeune femme pétersbourgeoise élégante et fragile, devient la véritable muse de l’artiste. Le rôle de cette femme dans le destin de F.V. Sychkova était importante et inestimable. En 1903, elle devient l’épouse de l’artiste, partageant avec lui toutes les joies et les peines du reste de sa vie. Elle vivait avec lui dans le village de Kochelaevo, dans l'arrière-pays mordovien, assistait à des expositions et était au courant de tous les événements de la vie artistique. Elle était respectée et appréciée par de nombreux artistes - amis de F.V. Sychkova. Son joli visage aux yeux bleus transparents est reconnaissable dans de nombreux tableaux du maître. DANS " Portrait d'une femme" (1903), elle est représentée marchant dans une ruelle avec un parapluie en dentelle à la main. La combinaison d’une robe rouge vif avec de la verdure fleurie est incroyablement audacieuse. C'est peut-être l'une des rares œuvres du maître où il a cherché à transmettre de manière impressionniste le mouvement de l'air, les réflexes de la verdure, mettant harmonieusement en valeur l'état mélancolique et calme du modèle. Lidia Vasilievna posait souvent pour l'artiste dans les vêtements d'une paysanne russe et paraissait aussi naturelle dans ce rôle que dans celui d'une femme du monde. Elle apparaît sous les traits d'une paysanne dans l'œuvre « L'été » (1909). 
Les portraits d'enfants sont devenus une page intéressante dans le travail de l'artiste. Il s'y tourne pour la première fois dans les années 900, à l'exception de quelques croquis d'élèves, où des enfants posent pour lui comme modèles. Les portraits d’enfants peints et aquarelles montrent la compréhension sérieuse et profonde de l’auteur de l’âme de l’enfant. Ce qui les attire, c'est leur capacité d'une sincérité captivante à transmettre le monde spirituel des enfants dans sa simplicité et sa clarté naïves. "Amis" (1911), "Copines. Enfants" (1916), "Grinka" (1937) sont fondamentalement différents des portraits d'enfants de paysans peints par les défunts Itinérants. L'accent social y est adouci, il n'y a pas de douceur ni de sentimentalisme. 
La vie de Sychkov n'a pas été riche en événements extérieurs. L'une de ses expériences de vie les plus marquantes fut un voyage à l'étranger en 1908. La connaissance des chefs-d’œuvre de l’art d’Europe occidentale est devenue un puissant élan pour la poursuite de l’activité créatrice du peintre, l’élevant à un niveau artistique qualitativement nouveau. Il a apporté de nombreux paysages d'Italie et de France - ce sont des marinas, paysages architecturaux Rome, Venise, Menton. Les bâtiments grandioses de la Rome antique - l'Arc de Constantin, le Forum, le Colisée y apparaissent comme des symboles de l'ancienne grandeur de l'empire antique. La palette de couleurs, basée sur des combinaisons de tons jaune-vert clair et bleus, transmet la brume sensuelle de l'air du sud, dans laquelle les contours des monuments antiques semblent se fondre. 
Cependant, malgré les mérites artistiques incontestables de ces paysages, l’âme de l’artiste se révèle le plus pleinement dans les œuvres consacrées à ses lieux d’origine. Il a peint inlassablement son village natal, les clôtures branlantes, les huttes enfoncées dans le sol, les crues printanières du Moksha à plein débit. Les petits croquis hivernaux, conçus dans des tons gris-bleutés, sont empreints d'intimité et de chaleur d'ambiance. Les paysages sont basés sur un profond sentiment poétique, l’admiration du maître pour la beauté passionnante de la nature russe dans son charme modeste. 
L'éventail créatif de Sychkov était assez large. En plus des portraits, des paysages, des peintures de genre, il a peint tout au long de sa vie des natures mortes : du classiquement clair dans la manière d'exécution, comme « Nature morte ». Fruits", créé en 1908 lors d'un voyage en Italie, à ses natures mortes plus caractéristiques avec une approche paysagère - "Fraises" (1910), "Concombres" (1917), etc., dans lesquelles tout cela sonne dans une réfraction légèrement différente le même thème de la vie et du quotidien du village. Sychkov aimait travailler dans le jardin. Il a dit avec fierté : « Je suis un homme du village ! » Connaître le mode de vie du village l'a aidé à créer des natures mortes fraîches et colorées. 
Il se réunit en octobre 1917 en tant que maître établi reconnu. Cependant, pour lui, comme pour la plupart de l'intelligentsia créatrice de l'époque, cet événement est devenu une épreuve difficile. A Petrograd, son atelier a été pillé et nombre de ses œuvres ont été perdues. Et pourtant, il a accepté le nouveau gouvernement comme véritablement populaire, a participé à la conception des fêtes révolutionnaires, a peint des affiches et des portraits de dirigeants. 
Fin des années 1910-années 1920 - l'époque où Sychkov créait principalement des variantes ou des répétitions de son premières œuvres, continuant à développer son thème favori et caractéristique des vacances, en variant les intrigues des peintures pré-révolutionnaires - "Girlfriends" (1920), "Holiday Day" (1927), "Holiday Day". Copines. Winter" (1929) et plusieurs autres. Son style pictural évolue à cette époque vers une plus grande luminosité coloristique. L’ambiance émotionnelle des peintures était assortie d’un coup de pinceau ouvert et capricieux. Mais l’époque ne pouvait que se manifester dans l’œuvre de cet artiste réaliste. «Portrait du président de la cellule du parti Kochelaevskaya, K.I. Chizhikov" (1919) peut être considéré comme une tentative de créer l'image d'un héros des temps modernes. Cependant, l'artiste n'a pas été très inspiré changement socialévénements se déroulant dans le village à cette époque. Il s’est toujours efforcé d’être indépendant et de ne dépendre de personne. Ce personnage a été façonné par de nombreuses circonstances de sa vie - l'habitude de ne compter que sur sa propre force, son talent, sa conviction du bien personnalité créativeêtre indépendant. « Un artiste... ne doit être contraint par personne, et surtout pas par les autorités. Les autorités, surtout aujourd'hui les autorités soviétiques, doivent préserver et protéger les talents », telles sont les lignes de la pétition de Sychkov, qu'il a été contraint d'envoyer à Saransk dans les années 30, lorsque les nouvelles autorités de Kochelaev ont tenté de le déposséder, le classant comme un propriétaire individuel. Ce fut une période difficile dans la vie de Sychkov. 
Un temps de réflexion douloureuse pour savoir si la Patrie a besoin de lui et de son art. Peut-être alors, dans un accès de désespoir, s'est-il tourné vers son ami de l'Académie des Arts, K. A. Veshchilov, qui a émigré d'URSS dans les années 1920, pour lui demander de l'aider à s'installer à Paris. Veshchilov a développé une activité vigoureuse, dans ses lettres il a peint des perspectives roses, comment ils peindraient des tableaux ensemble dans un tandem créatif, à quel point l'existence des Sychkov à l'étranger serait confortable. Et qui sait comment les circonstances auraient évolué s’il n’y avait pas eu un tournant inattendu dans le sort du maître. Sychkov a continué à participer activement à la vie des expositions de Moscou et de Leningrad à cette époque, mais peu de gens le connaissaient en Mordovie. En 1937, l'Union des Artistes est créée en Mordovie. Le directeur de l'Académie des Arts I. I. Brodsky a participé à l'organisation de l'Union. 
Il est arrivé à Saransk et a été extrêmement surpris que la république ne connaisse pas le travail du célèbre artiste russe F.V. Sychkov, installé non loin de la capitale mordovienne. Le peintre a été invité à exposer à l'exposition républicaine de Saransk. Les peintures de Sychkov ont fait sensation. Sur fond d’œuvres semi-amateurs d’artistes mordoviens, les toiles lumineuses et techniquement avancées de Sychkov ressemblaient à des chefs-d’œuvre. C'est alors que Sychkov, qui connut un véritable triomphe, reçut du gouvernement de la république le titre d'artiste émérite du MASSR. C’est peut-être alors que les doutes ont finalement disparu quant à la place qu’il occupait, dans son pays natal ou loin de là. 
Ce tournant du destin a quelque peu modifié les relations de Sychkov avec les autorités. Dans une de ses lettres à l'artiste de Tchouvachie N. Kamenshchikov, il écrit : « … Je ne suis pas un Mordovien, mais un purement russe et j'ai vu des petits Mordoviens depuis que je suis enfant, seulement maintenant, au cours des vingt dernières années, je Je me suis intéressé aux Mordoviens et j'aime vraiment le passé des Mordoviens, leurs costumes nationaux... Je l'ai fait beaucoup ces dernières années, décrivant la vie mordovienne, mais comment pourrait-il en être autrement, car je me suis avéré être un véritable résident de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie. Ici, j'ai reçu... le titre honorifique d'Artiste émérite du MASSR... et une pension personnelle. Eh bien, c’est pourquoi je suis étroitement lié aux Mordoviens et pour la vie. Ce n’est pas un hasard si dans les années 1930, lors de la formation de l’autonomie mordovienne, le thème national occupait une place particulière dans l’œuvre de l’artiste. 
Cependant, aborder ce sujet ne peut être considéré comme un clin d’œil aux autorités, puisque l’ethno-culture mordovienne intéresse depuis longtemps le maître, comme en témoignent de nombreuses photographies des archives de Sychkov. Contrairement aux paysannes russes, les femmes mordoviennes ont continué à porter des vêtements nationaux pendant la période soviétique. Des dizaines de croquis et d'études du costume national mordovien, qui ont précédé la création de tableaux aussi célèbres que «Mordovian Teacher» (1937), «Mordovian Tractor Drivers» (1938), sont une confirmation visuelle de la minutie méthode créative un artiste basé sur un travail minutieux et le désir d'une compréhension profonde de la matière qui l'intéressait. 
Parallèlement, dans des œuvres dédiées aux représentants de la nationalité indigène, le peintre réussit, combinant harmonieusement la couleur du costume national mordovien avec les traits de typification et de généralisation des caractéristiques des héroïnes, à créer des images de femmes du « nouvelle formation » au son plein de poésie. 
Dans la seconde moitié des années 30, les thèmes de l’art de Sychkov se sont élargis en se tournant vers la réalité soviétique. Les toiles qu'il crée à cette époque, « Un jour de congé à la ferme collective » (1936), « Le bazar de la ferme collective » (1936) et d'autres, se distinguent par son habileté à organiser des compositions à plusieurs figures et sa capacité à mettre en valeur des individus. des personnages brillants parmi la masse des personnages. Les œuvres mentionnées ci-dessus, dans leur orientation idéologique, s'inscrivaient tout à fait dans la lignée de l'art stalinien officiel. Certaines traces de l'influence des techniques courantes de l'époque, glorifiant l'ouvrier soviétique sous une forme extérieurement pompeuse, peuvent être vues dans les panneaux commandés « Fête des récoltes » (1938) et « Présentation de l'acte pour l'usage éternel et libre de la terre ». terre » (1938). 
Des toiles similaires glorifiant la vie heureuse dans les fermes collectives ont été peintes par de nombreux artistes à cette époque. Ces deux toiles grand format ont été réalisées par l'auteur dans les plus brefs délais à la demande du comité d'exposition du pavillon de la région de la Volga pour l'Exposition agricole de toute l'Union à Moscou. Outre le fait que l'auteur les a écrits en peu de temps, il a été dominé par les diktats du comité d'exposition, qui exigeait la création de types de propagande et d'orientation journalistique, vers lesquels se sont orientés de nombreux maîtres de la peinture de cette époque. leur travail. 
En même temps, le travail de Sychkov, si l’on isole les choses franchement faites sur mesure, est étonnamment complet. Ses œuvres, avec leur joie ouverte et jubilatoire de l'existence humaine, se sont révélées tout à fait en accord avec la ligne pathétique réalisme socialiste L'ère Staline. Cependant, malgré cette corrélation organique avec l’esthétique de l’époque, la position de Sychkov en tant qu’individu libre et indépendant était différente. Il le déclare ouvertement dans une lettre à l'artiste E. M. Cheptsov : « Je sais maintenant peindre des tableaux sur le passé et le présent d'êtres chers. La vie soviétique, nous ne devons pas oublier les idées exprimées par Lénine et Staline. 
Eh bien, laissez les jeunes, les nouveaux Artistes soviétiques, ils écrivent ce qui leur est proche, mais nous sommes dépassés. Après tout, par habitude, les vieux nous sont chers.» «Vieux» pour Sychkov est avant tout un portrait populaire, dont il était un brillant maître même à l'époque pré-révolutionnaire. Le maître associait toutes les choses les plus brillantes et les plus belles de la vie à une femme qui devint le personnage principal de la plupart de ses œuvres non seulement œuvres de genre, mais aussi de nombreux beaux portraits. Le type préféré de Sychkov est celui des paysannes bien bâties et souriantes, qui regardent le spectateur avec audace, avec une certaine coquetterie et un certain enthousiasme, avec une sincérité et une ouverture captivantes. Sychkov modèle avec confiance leurs visages joyeux avec des reflets de lumière et d'ombre, leurs réflexes sont expressifs, apportant une appréhension et une vivacité particulières à la divulgation des images. 
Ses traits sont précis, libres et il est un maître virtuose de la peinture sur glacis. C’est l’idéal de Sychkov, qui est peut-être loin d’être d’une beauté parfaite, mais il contient tant de vivacité, de vitalité et de poésie pétillantes. L’angle préféré du maître est le trois-quarts de tour, coupant la silhouette soit au niveau des genoux, soit jusqu’à la taille. Le plus caractéristique pour lui était une composition à une ou deux figures. Malgré la similitude des caractères, les portraits ont été résolus différemment. Il peut s'agir d'un portrait épuré, où le modèle est représenté sur un fond neutre. 
Mais le portrait de Sychkov est plus développé : un tableau dans lequel il introduit des éléments du genre. L'essentiel en eux était la coexistence naturelle de l'homme avec le monde naturel. Dans ses portraits, le paysage joue toujours un rôle émotionnel important. L'état de nature est en harmonie avec l'état mental des héroïnes ou lui contraste. 
Il n’y a pas beaucoup de trouvailles compositionnelles dans les œuvres de Sychkov. Sa passion pour les mêmes motifs qui traversent toute l’œuvre du maître est connue, par exemple près d’une haie, skiant depuis les montagnes. En même temps, on ne peut pas l’accuser de monotonie et de schématisation. Dans ces œuvres, il a atteint la liberté et le véritable art artistique. 
Sychkov ne s'est pas efforcé de représenter des personnes aux caractères complexes et contradictoires. Dans presque chacune de ses œuvres, on ressent une vision douce et bienveillante du monde, de la sincérité et de l'humanité. Il est juste de dire qu'un portrait est toujours une double image : l'image de l'artiste et l'image du modèle. Et bien que Sychkov ne soit pas considéré comme un grand psychologue, on retrouve dans ses meilleurs portraits à la fois la profondeur et la spiritualité des images. Images de femmes Sychkov porte certaines caractéristiques du symbole beauté populaire et la pureté morale. 
Le phénomène de Sychkov en tant que personnalité créatrice réside dans son adhésion aux critères qu'il a acquis au début chemin créatif, fidélité à un thème - le thème de la vie et du quotidien du village russe, passé à travers le prisme de sa vision artistique de la vie paysanne comme des traditions séculaires bien établies. Ils s’effondraient sous ses yeux à l’époque soviétique, mais il ne voulait pas dépeindre ce type moyen de fermier collectif soviétique avec un sweat-shirt ou une veste grise, que portaient aussi bien les hommes que les femmes, et qui était une personnification visuelle de l’égalité des sexes. Ses archives contiennent une grande quantité de matériel documentaire photographique. Sur les photographies des années 1940, des femmes dansent au son de l'accordéon, vêtues de foulards gris, de bottes en bâche et de vestes amples. Les visages sont les mêmes que sur les toiles du maître période au début- ouvert, gai, drôle. 
L'artiste a activement utilisé des photographies dans son travail comme matériau auxiliaire. Mais il représentait ses modèles traditionnellement avec des robes d'été russes, des foulards brillants et des perles. Il était dégoûté par le style officiel des vêtements de l’ère soviétique. Dans un coffre de son atelier, il conservait un tas de foulards pavloviens, de jupes colorées et de chemisiers en dentelle avec lesquels il habillait ses modèles. Il a créé une galerie de brillants portraits de paysannes russes. 
Les œuvres des années 40-50 peuvent également être considérées comme le résultat d’un réel dévouement du maître. On sait qu'à cette époque, il souffrait de graves problèmes de vision. Pour lui, l'artiste, ce fut une véritable tragédie. Mais malgré cela, avec un stoïcisme spirituel, rejetant la maladie, il a continué à travailler. "Je ne veux pas être vieux", a écrit Sychkov dans l'une de ses lettres à l'artiste E. M. Cheptsov. « Comme on dit, les artistes ne peuvent pas vieillir ; leur travail doit toujours être jeune et intéressant. » Au cours de la huitième décennie de sa vie, il crée des toiles pleines de sentiments nouveaux, telles que "Le retour de l'école" (1945), "La rencontre du héros" (1952). 
Les deux dernières années avant sa mort, Sychkov a vécu à Saransk. Il a continué à travailler dur, avec extase et inspiration. Pour lui, peindre était une véritable source de joie. "La vie sur terre est si belle... 
mais la vie d'un artiste au sens plein du terme est la plus intéressante de toutes les occupations..." - lignes d'une lettre de F.V. Sychkova peut être une épigraphe de l’œuvre de ce peintre amoureux du monde qui l’entoure.
Le nom de notre illustre compatriote, peintre de talent, l'un des fondateurs des beaux-arts professionnels de Mordovie, artiste émérite du MASSR et de la RSFSR, artiste du peuple de Mordovie Fedot Vasilyevich Sychkov, est connu bien au-delà des frontières de notre patrie.
F.V. Sychkov a créé dans ses toiles des images folkloriques lumineuses, mémorables et convaincantes. Beaux par leur santé et leur gaieté, ils affirment la beauté spirituelle et la valeur de l'homme qui travaille, son droit au bonheur.
La créativité de F.V. Sychkov se distingue par une rare intégrité. Les sympathies de l’artiste se sont portées une fois pour toutes sur un thème : la vie de son village natal de Kochelaevo, dans lequel il a vécu presque toute sa vie.
Le village natal de Kochelaevo, situé de manière pittoresque sur les rives de la rivière Moksha, n'a jamais quitté l'artiste longtemps. Pendant ses études à Saint-Pétersbourg, Sychkov est venu ici en vacances, après avoir voyagé pays européens- Italie, Allemagne, Autriche, France - il retourna à Kochelayevo et s'y installa pour toujours. Dans une petite maison qui se trouvait « sur la place et la rue appelées Rogozhinskaya » où il est né en mars 1870, l'artiste a vécu une longue vie pleine de découvertes et de réalisations créatives.
La vie de l'artiste s'étend sur deux époques. Révolution d'Octobre il a rencontré un artiste célèbre déjà établi et en heure soviétique travaillé pendant plus de quarante ans. Russe de nationalité, Sychkov a consacré son art à la jeune république mordovienne et a grandement contribué à la formation et au développement de sa culture picturale.
Fedot Sychkov a vu la pauvreté dès son enfance et a perdu son père très tôt. Comme tous les enfants des paysans de Kochelaev, le futur artiste ne pouvait même pas penser à une bonne éducation. Son destin n'était qu'une école de zemstvo de trois ans, où il acquiert ses premières compétences en dessin. Son chemin vers l'art est semblable à des centaines d'autres que les gens de les couches les plus pauvres La société russe à la fin du XIXe siècle. Ils ont réussi à devenir des personnes célèbres et à obtenir une éducation au prix d'un excellent travail et d'une énorme persévérance. Sur ce chemin, Sychkov, en plus d'une école de zemstvo de trois ans, a eu du travail pour une somme dérisoire comme apprenti dans un artel de peintres d'icônes, l'humiliation et le premier tableau commandé "La Pose de la gare d'Arapovo", grâce à lequel le propriétaire foncier local, le général I.A. Arapov, est intervenu dans le sort du talentueux étudiant autodidacte. Il a aidé le garçon compétent à entrer à l'école de dessin de la Société pour l'encouragement des arts de Saint-Pétersbourg en 1892.
F. Sychkov a suivi en trois ans un cours de six ans dans une école de dessin et est entré en 1895 à l'École supérieure d'art de peinture, de sculpture et d'architecture de l'Académie des arts.
Dans les murs de l'Académie des Arts, ses compétences professionnelles ont non seulement été renforcées, sa vision du monde artistique s'est formée, mais également ses inclinations pour certains genres et thèmes ont été révélées. Outre les portraits, il était surtout attiré par le genre du quotidien. Le sujet principal La créativité de Sychkov devient la vie du village.
L’art a également joué un rôle majeur dans le développement de la créativité de Sychkov. I.E. Repin et sa communication personnelle avec lui, dont l'artiste s'est souvenu tout au long de sa vie. Après avoir obtenu son diplôme de l'Académie (1900), Sychkov a participé assez activement aux expositions de Saint-Pétersbourg. Son nom gagne en popularité. Il expose ses œuvres lors d'expositions académiques de printemps, lors d'expositions de la « Société des artistes de Saint-Pétersbourg » et de la « Société des aquarellistes russes », de la « Société nommée d'après A.I. Kuindzhi », dans plusieurs expositions. expositions internationales et ont reçu divers prix et récompenses.
Un voyage à l'étranger que les Sychkov (Sychkov épousa Lydia Vasilievna Ankudinova en 1903) effectuèrent en 1908 joua un rôle majeur dans la formation de l'artiste. Son objectif est d'examiner meilleurs musées Europe, connaissance des chefs-d'œuvre de la peinture européenne.
Le voyage à l'étranger a donné à l'artiste beaucoup d'impressions et beaucoup de nouvelles connaissances dans le domaine art pictural Sa palette, comme si elle absorbait les couleurs sonores du sud, devient de plus en plus claire. En termes de sujet, la nature du travail de Sychkov n’a pas changé. Ayant reçu une puissante charge spirituelle, il travaille intensément. C'est la période la plus féconde de l'œuvre de l'artiste. En moins de dix ans, il réalise une cinquantaine d'œuvres différentes, dont plus d'une dizaine de tableaux thématiques, comme « De la montagne ». « Rondelles » (1910), « Mariage au village » (1911) « Enterrement de vie de jeune fille », « Transition difficile » (1912) « Chevaucher à Maslenitsa » (1914), « De nouveau dans la patrie », « Bénédiction de l'eau » (1916) Durant cette période de son œuvre, F.V. Sychkov jouit d'une grande popularité auprès du grand public.
La Révolution d’Octobre a radicalement changé le mode de vie habituel de Sychkov et a bouleversé tous ses projets. Ayant perdu son atelier spacieux et ses riches clients dans un Saint-Pétersbourg affamé et non chauffé, il est retourné dans son pays natal, avec lequel il n'a jamais rompu les liens. À Kochelaev, lui et sa femme Lydia Vasilievna se sont installés dans une hutte au toit de chaume, y ajoutant un atelier, effectuant le ménage et cultivant leur parcelle, comme tous les paysans de Kochelaev. Il lui semblait que tout cela n'était que temporaire. d'autres événements, Kochelayevo est devenu le lieu où les Sychkov ont vécu presque jusqu'à la fin de leur vie.
Chez lui, l'artiste s'implique activement dans la vie sociale de la région. En 1918, il participe à la décoration de panneaux et de banderoles pour les vacances du chef-lieu de Narovchata et de la gare d'Arapovo (à partir de 1918 Kovylkino, chez lui à Kochelaev, il décore le club de slogans, d'affiches, de portraits des dirigeants du club). révolution et décors peints pour des spectacles mis en scène sur la scène amateur.
Avec la formation de l'autonomie mordovienne, Sychkov fut le premier des artistes de notre république à créer dans l'art une image lumineuse et mémorable d'une femme mordovienne « Au travail d'un ami », « Écolière-excellente élève » (1935) « Professeur mordovienne » (1937), « Fête des récoltes », « Conducteurs de tracteurs » Mordoviens" (1938), "Erzyanka" (1952) Avec quelle dignité et fierté les femmes et les filles mordoviennes portent leurs costumes nationaux, humiliés et ornés d'habiles décorations faites de perles, clairons, pierres précieuses et pièces de monnaie. Autour du cou se trouvent toutes sortes de colliers, colorés, enfilés et tissés. Et ils sont appelés différemment : « kargavakskya », « karganberf ». Sur la poitrine se trouve un large collier irisé - « bayaravan karganya ». La ceinture comporte plusieurs pompons plus lourds constitués de perles plus grosses. Sur les pieds se trouvent des bottes à ondulation égale au-dessus de la cheville « bottes accordéon » ou « sermaf kamot », des bas tricotés à motifs. Sur la tête se trouve un foulard en laine coloré avec des pompons, sur lequel est également portée la couronne « ashkotf ». Cette fierté nationale - un homme à l'âme brillante, dans un costume créé par le travail de plusieurs générations, est marqué par le. compréhension nationale de la beauté, et est glorifié par le peintre. Dans l'une de ses lettres à son collègue, l'artiste N.A. Kamenshchikov, il écrit : « Je ne suis pas un Mordovien, mais un purement russe et j'ai vu des petits Mordoviens depuis que je suis enfant, ce n'est qu'au cours des vingt dernières années que je me suis intéressé à les Mordoviens et j'aime vraiment le passé des Mordoviens, leurs costumes nationaux, etc. J'ai beaucoup fait ces dernières années pour décrire la vie des Mordoviens, mais comment pourrait-il en être autrement, car je me suis avéré être un vrai résident de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie. Ici, j'ai reçu un titre honorifique et une pension personnelle. Eh bien, c’est pourquoi je suis étroitement lié aux Mordoviens et pour la vie.
À partir du milieu des années 30, une nouvelle période s’ouvre dans l’œuvre de Sychkov. S'efforçant d'être objectif, il reflète dans ses œuvres tout ce qui est nouveau, positif après la famine et la dévastation qui sont progressivement entrées dans la vie de son village natal. Rôle important La revitalisation de la vie artistique de Mordovie a joué un rôle dans l'évolution de son œuvre. « La création en 1937 de l'Union des Artistes du MASSR organise systématiquement des expositions d'art, auquel F.V. Sychkov était un participant actif, tout cela ne pouvait qu'affecter les œuvres du maître déjà mature. A cette époque, il créait un certain nombre d'œuvres racontant la vie du village soviétique : « La Fête des récoltes », « A ». Journée de congé à la ferme collective », « Bazar de la ferme collective », « Fille au châle bleu », « Dévaler les montagnes », « Aller visiter », « Grinka », etc.
Le grand début Guerre patriotique même si cela change les thèmes du peintre, son œuvre en général ne contraste pas avec les périodes antérieures. Il est à noter qu'au cours de cette période, l'artiste, qui se distinguait par son extraordinaire capacité de travail et était productif, travaillait très peu. Si avant la guerre, il créait plusieurs peintures et portraits par an, alors pendant la guerre, il peignit une toile achevée "Pour le fonds de défense", deux portraits "Portrait d'homme", "Portrait d'un héros". Union soviétique A.G. Kotov", a réalisé des croquis des tableaux "Les filles de la République socialiste soviétique autonome de Mordovie étudient les affaires militaires". raison principale Cela est dû à l'état moral de l'artiste, extrêmement inquiet des événements de la guerre.
F.V. Sychkov a créé son propre type mémorable de beauté féminine avec des traits nationaux prononcés. Son idéal n'a rien de commun avec l'idéal classique. Ses héroïnes captivent le spectateur par leur force saine et forte de peuple, affirment la plénitude et la joie d'être. L'image créée par l'artiste, bien que basée sur l'image de personnes spécifiques, est plutôt de nature collective. Il a le charme de la jeunesse épanouie, l'excès vitalité, débordant d’énergie, de force et de santé. L'ensemble de l'arsenal est subordonné à sa création moyens expressifs, que le maître utilise. Au lieu de formes fines et élancées, ses toiles présentent des figures denses et étroitement liées, dégageant une énergie vitale.
Les beautés de Sychkovo ont des joues pleines de rougeur, des yeux doux et clairs et un sourire joyeux aux dents blanches. Le sourire est un trait indispensable des héroïnes de l’artiste. Grâce à leur sourire, ils entrent en contact direct avec le spectateur.
Femme- personnage principal non seulement toutes les peintures thématiques de F.V. Sychkov. Il a créé son type complet de beauté populaire grâce à de nombreux portraits. Ils constituent le laboratoire où se cristallisent les principales caractéristiques de l’image préférée de l’artiste. Il était particulièrement cher au type de fille joyeuse, aux joues rouges, gaie, forte, comme « Sonya dansante », « Nastya tricotant », « La Faucheuse », « Ustinya », « Fille aux semis de chou », etc. .
Souvent, le maître peint des portraits appariés, dans lesquels il combine deux modèles, placés soit à l'intérieur (« Loin », « Se préparer à visiter », « Copines »), soit à l'extérieur (« Vacances. Copines. Hiver », « Copines, Enfants", "Amis", etc.).
La représentation des enfants des paysans est l’un des thèmes favoris de Sychkov. Dans ses portraits d’enfants, on ressent cette indépendance traditionnelle, ce « sens du travail » inculqué dès l’enfance, qui distingue encore aujourd’hui les enfants des villages de ceux des villes. Il montre clairement au spectateur qu'il aime ses héros, les admire et comprend leur charme particulier.
Se distinguant par son extraordinaire capacité de travail, F.V. Sychkov a créé au cours de sa longue vie plus de trois cents œuvres achevées, écrit plus d'un millier de croquis, qui sont conservés au Musée républicain des beaux-arts de Mordovie à Moscou et à Saint-Pétersbourg, à Ivanovo et. Oulianovsk, Oufa et Tcheliabinsk et d'autres villes du pays se trouvent dans les musées et les collections privées des œuvres de F.V. Sychkov. Partout on admire les couleurs sonores de l’artiste.
Et peu importe le nombre d'années qui passent, les peintures de Sychkov apprendront toujours aux gens à aimer leur terre natale, elles leur donneront la joie, comme elles l'ont donnée à plus d'une génération. Parce que le merveilleux peintre, chanteur de Mordovie, chanteur de la vie populaire, s'est inspiré pour créer de l'immuable, Valeurs éternelles: la beauté de la terre, la beauté de l'homme, la beauté du travail et du bonheur humains.